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Whisky Wine N' Beer
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26 février 2014

Domaine Saint-Sylvestre, Vincent Guizard (Puéchabon) ****

Domaine Saint-Sylvestre - Blanc 2011 (AOP Languedoc 45% Marsanne 45% Roussanne 10% Viognier)

Couleur : or pâle.

Nez : expressif dès l'ouverture de la bouteille, très fruité (abricot, pêche, citron), notes de fleurs blanches, pointe d'anis dans le fond.

Bouche : attaque vive, assez puissante, avec une belle acidité qui va rester longtemps, fraîche, minérale, texture plutôt grasse, on retrouve les fruits jaunes et les notes florales, un peu de miel aussi. On se ressert très facilement. A noter que le lendemain le fond restant manquait de tension.

Finale : longue, un peu plus citronnée, minérale et tendue, belle matière.

Note : 17,5/20. Très beau vin, d'une fraîcheur rare dans le sud. Dès le premier millésime on est proche du niveau de Montcalmès.

saint sylvestre

 

Domaine St-Sylvestre - Vin de France Vignes des garrigues 2013 : (100% carignan) Couleur soutenue, nez chocolat, fruits rouges et noirs. Bouche légère, tannins très fins, chocolatée et fruitée, finale très courte sur le chocolat et le café. B.

 

Blanc 2013 : gaz à l'ouverture, le lendemain très beau nez plein de fruits jaunes, fenouil, bouche avec du gras, reste fraîche. TB.

 

Coup de calcaire 2013 : moins de gaz, couleur dorée un peu fluo, nez léger beurré, miel, tilleul, fruits jaunes. Bouche grasse, miel, tilleul, beurre, manque de peps, finale un peu chaleureuse. B.

 

Goûtés à Vinisud :

Domaine St-Sylvestre - Languedoc blanc 2012 : superbe nez, agrumes, fleurs blanches, élevage très bien intégré. Bouche perlante (mais ça doit partir avec un bon carafage nous dit V. Guizard), tendue, finale longue et fraîche. S'annonce au moins aussi bien que le 2011. TB.

Rouge 2011 : assez sombre, style plus noir et épicé que Montcalmès, assez puissant, tanins bien présents mais assez fins, à attendre encore un peu. TB-.

 

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24 novembre 2013

Michel Chevré (Varrains) ****

Domaine de 3ha dirigé par Michel Chevré et désormais par son fils Thibaud. Les vins produits ici sont des vns de terroir, tendus, minéraux, sans artifices, avec beaucoup de pureté et de précision.

 

Michel Chevré - Saumur blanc Clos de l'écotard 2012 (vinifié au domaine des Roches neuves) : vignes acquises en 2007 sur sol majoritairement calcaire, élevage de 9 mois en fûts non neufs. Nez moyennement expressif, sur le citron, les agrumes, légèrement floral, bouche vive, très minérale, avec beaucoup de tension, des agrumes, des fruits jaunes. Finale longue et très tendue, citronnée et saline. Très beau vin. TB+ (18/20). Regoûté en 2020, plus évolué bien sûr un peu plus miellé et brioché mais toujours long et saln avec une finale sur des amers nobles. TB+.

chevré

Michel et Thibaud Chevré - Saumur blanc la haie nardin 2017 :  couleur claire, nez facile de poire bien mûre, quelques agrumes. Bien mieux en bouche, tendue, salivante, citronnée, avec de fins amers sur la finale, belle longueur. TB-.

 

Germain, Chevré, Réau - Saumur blanc 3 Terres 2012 : couleur bien dorée, nez de pomme très blettes, bouche proche d'un cidre sans les bulles, et pas d'un bon cidre. Imbuvable. Espérons un problème de bouteille (pourtant bien conservée) ou un essai râté pour ce ui était un des premiers millésimes de cette cuvée. Moyen.

 

Ecotard 2014 : à l'ouverture un peu pomme blette, poire, semble un peu poussiéreux, puis superbe après 1h d'ouverture, sur l'ananas, les agrumes. Bouche avec une belle tension, légers amers, énergique, très longue, salivante. TB+.

 

 

Clos de l’Ecotard

Saumur blanc Haie Nardin 2017 (50% de malo faite) est plus simple, plus rond que les autres cuvées du domaine même s’il garde une trame minérale dans le fond qui en fait une superbe entrée de gamme. L’Ecotard 2017 (pas de malo), minéral, ciselé, très long et tendu, superbe. Les Pentes 2017 (haut de la parcelle de l’Ecotard) a encore un peu plus de longueur avec une finale interminable sur de beaux amers.

 

Haie nardin 2018 pas bien en place ce jour-là, ecotard 2018 bien tendu top, pentes 2018 garde la tension et ajoute un peu d'épaisseur, superbe..

 

Ecotard 2019 plus chaleureux et opulent que 2018, fleurs blanches presque anisé, un peu plus lourd que l'an dernier. Pentes 2018 a pris du gras, il garde une belle tension derrière.

 

Macération 2017, expérience de chenin macération légère, petite touche oxydative avec l'ouverture mais très légère, nez tourbé, malté, finale un peu sèche, amers, sévère. Original.

 

Michel Chevré – Pentes de l’Ecotard Saumur 2015 : beau Saumur, bien dans le style domaine, très droit, tendu, épuré, minéral, long. TB+.

 

28 septembre 2012

Domaine des terres dorées - Jean-Paul Brun (Charnay) ***

Morgon 2010

Vin issu de parcelles situées au sud de la côte du Py, à côté de Javernières.

Le 2009 semblait controversé, 18 dans le B&D et 13 dans la RVF qui semblaient tous les 2 d'accord pour dire qu'il s'agissait d'un vin puisssant, tannique et à garder. Je n'ai trouvé que le 2010 pour ma part :
Après 2h d'ouverture sans carafe, le nez est très fruité, sur la cerise croquante typique du Beaujolais, avec des fruits noirs (cassis, mûre) en plus. La bouche garde ce fruité, mais elle est très tannique et les tannins n'ont pas eu le temps de se fondre pour le moment, mais on a une bonne fraîcheur et beaucoup de matière ainsi qu'une belle longueur en bouche. Tout cela me laisse présager un très grand Beaujolais dans 5-10ans. Note : 16/20

morgon terr

 

Beaujolais l'ancien 2010

Noté 15,5/20 dans le B&D avec la mention "Bonheur tout de suite", c'est une cuvée issue de vieilles vignes vinifiée à la bourguignonne. Ca ressemble en effet beaucoup plus à un petit bourgogne qu'à un beaujolais. La robe est très claire. Le nez est agréable sur des petits fruits rouges acidulés. La bouche est toute en douceur, très légère, mais ça manque de matière. La finale n'est pas très longue, un peu sèche avec toujours ces mêmes fruits rouges. Un vin agréable à boire mais sans aucune complexité. Note : 14/20

l'ancien terres

 

Soirée LPV Beaujolais :

1 - Beaujolais blanc, Classic Chardonnay 2012 : couleur paille, le nez fait penser à un cidre fermier, pommes un peu sucrées, paille, miel. Le côté paille/fruits sucrés est un peu gênant. Fait très bonbon. Mais la bouche est assez fraîche avec une bonne tension qui équilibre bien les fruits mûrs. Finale moyenne. Un vin assez facile, sympa. (+- 13,5/20).

terres dorees

 

2 - Moulin-à-Vent 2001 : couleur évoluée, tuilée, vin trouble. Nez légèrement tertiaire (sous-bois, champignons), kirsch, framboise, fraise écrasée. La bouche est encore très fraîche, avec une belle matière, beaucoup de fruits rouges, de la fraise écrasée, un côté vieux Bourgogne. Finale moyenne. Un vin qui a bien vieilli, très agréable actuellement. (+- 16,5/20).

mav brun

 

8 - Labeur d'Automne 2008 (100% Chardonnay) : Liquoreux assez fruité, peu épais, pas trop sucré, mais qui manque un peu de tension en bouche, finale assez courte et un peu amère. Pas convaincu pour ma part. (+- 14/20).

labeur

 

30 novembre 2013

Soirée Beaujolais LPV

3 - Domaine d'Ys * - Beaujolais Leynes 2006 : couleur très sombre, nez moyennement expressif sur les fruits noirs et le cassis. Bouche un peu trop mûre, chocolatée, avec des tannins un peu asséchants. On hésiterait presque à le placer dans le Rhône. Longueur moyenne. (+- 13/20)

dys

 

5 - Hélène Barbelet ** - Saint-Amour 2011 : couleur assez clair, nez classique pour un gamay, frais et fruité. Bouche fruitée, fraîche, mais finale un peu alcooleuse malheureusement. Peut-être un peu jeune. (+- 14/20).

saint amour

 

6 - Château Thivin *** - Côtes de Brouilly "Zaccharie" 2010 : couleur entre rubis et grenat, nez très fruité, légèrement poivré, plus profond que les précédents, bouche puissante, fruitée, épicée, croquante, avec beaucoup de fraîcheur. Finale de bonne longueur. Très bon, mais ça doit pouvoir attendre encore un peu. (+- 16,5/20).

thivin

 

9 - Bruno Debize ** - Chardonnay Botrytisé de 2003 ou 2005 : vin très particulier qui divise l'assemblée, couleur ambre clair, vin très épais. Le nez est légèrement oxydé, noix, pommes mûres, pâte de coing, miel, un peu salin, quelques notes un peu chimiques au départ mais ça disparaît vite. Le côté "noix" me gêne un peu. La bouche est meilleure, saline, à paine perlante, un tout petit peu de noix, de praliné, c'est ultra épais, très sucré, acidité correcte mais il en faudrait encore plus. Bonne longueur, saline. Très original. (+- 15/20).

 Bruno Debize - Les Ecoirets Beaujolais 2009 : (magnum) gamay sérieux, concentré, sur les fruits noirs, végétal noble, tannins présents qui commencent juste à être fondus par le temps, finale longue et fraîche. TB.

 

3 décembre 2017

Dureuil-Janthial (Rully) ****

Céline et Vincent Dureuil (= négoce) - Rully rouge 2011 : Couleur rubis, très claire, le nez pinote dès l'ouverture de la bouteille, très classique, sur des petits fruits rouges, un léger côté floral, un peu de bois. Belle attaque, assez vive, beaucoup de fruits, c'est assez léger, les tannins sont fins, une bonne acidité et beaucoup de frâicheur, bonne matière mais malheureusement un boisé/vanillé un peu trop marqué à mon goût. Finale assez courte. Note : 14,5/20.

dureuil

 

Vincent Dureuil-Janthial, Rully blanc 2014 : Robe or pâle, le nez pourrait faire penser à un Meursault (à l'ancienne), gras, beurré, vanillé, floral, une pointe d'amande, boisé/toasté à peine présent dans le fond. La bouche est à la fois grasse, beurrée et tendue par une belle acidité et des notes d'agrumes. Très beau vin, qui a convaincu tout le monde. TB.

 

Vincent Dureuil-Janthial Rully blanc 2015 : Proche du 2014 avec un boisé un peu moins marqué, une pointe de sucrosité en plus, un peu d'ananas, à la fois large, gras et tendu, encore plus gourmand que le 2014. Il peut rivaliser avec de beaux Côtes de Beaune. TB+.

 

Vincent Dureuil-Janthial, Rully rouge 2015 : Robe rubis foncé, nez très fruité (fruits rouges surtout) à peine sucré et vanillé. Bouche gourmande, aux tannins fins, beau fruité, quelques notes de vanille, légère minéralité derrière qui apporte une certaine longueur. Très bien fait. TB.

 

Dureuil-Janthial - Rully rg 2017 : léger, peu de couleur, pas très épais, facile à boire, acidité élevée, finale un peu courte. Moins bien que dans les millésimes précédents. B+.

 

Dureuil-Janthial, Rully blanc 1er cru Meix Cadot 2019 : couleur un peu dorée, nez très chardo « beaunois » grillé, beurré, plus autolyse que fût sur ce millésime. Bouche grillée, avec du gras, fruits jaunes, attaque très ouverte, opulente, assez mûre, mais finale qui reste fraîche et calcaire, plus tendue, pas trop boisée pour un jeune Dureuil. Déjà très bon mais bien sûr le meilleur est à venir. TB+.

 

Dureuil-Janthial - Bourgogne rouge 2018 : beau pinot, encore assez sérieux, très beau nez sur le fruit, peu d'élevage, encore un poil serré en finale. Belle bouteille en devenir. TB.

 

Dureuil Rully rg fosse 2017 : tres boisé en l'état... B.

 

Dureuil-Janthial - Puligny corvées des vignes 2019 : très très boisé, beurré, vanillé, bouche qui a gardé du fond et une bonne tension, clairement à attendre pour digérer le bois. B+.

 

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4 décembre 2013

The Kernel (UK) ****

The Kernel - Mosaïc IPA 7,2% : (bottled 26.08.13), Couleur blonde, peu de mousse. Nez expressif, sur la résine, le citron, les agrumes. Bouche assez légère, très sèche, bonne amertume, sur le citron, ça manque un peu de fruits exotiques. Bonne carbonatation. Finale de bonne longueur, sèche, amère. Une bière bien faite, fraîche, désaltérante, dans un style "à l'anglaise", mais ça manque de complexité et d'exotisme. Note : 17/20.

kernel

 

The Kernel - Pale Ale Nelson sauvin Riwaka Tomahawk 5,3% : (bottled 02.09.2013), couleur or profond, un peu plus sombre que la Mosaïc IPA, peu de mousse aussi. Nez expressif, IPA classique, un peu de résine, citron, litchi, mangue, caramel, malt. Bouche légère mais bonne ampleur, moins sèche que la Mosaïc, à peine plus exotique, un peu de caramel, texture plus épaisse, carbonatation moyenne. Finale de bonne longueur, citronnée. Là aussi c'est frais et désaltérant mais un peu simple. Note : 17,5/20.

 

10 décembre 2013

Comte de Vogüé (Chambolle-Musigny) *****

Ce domaine historique d'une douzaine d'hectares possède uniquement des vignes sur Chambolle : un village, un premier cru (fait avec les jeunes vignes du Musigny), les Amoureuses, les Bonnes-Mares, le Musigny en rouge et en blanc (déclassé en Bourgogne blanc de 1993 à 2015 suite à replantation). François Millet vinifie depuis les années 1980 des vins classiques, jamais démonstratifs, un peu froids en jeunesse, mais très purs et proches du terroir, en délicatesse, offrant tout leur potentiel avec le temps. En 2021 Jean Lupatelli (ex Decelle-Villa) remplace F. Millet

 

Comte de Vogüé - Chambolle-Musigny 2006

Couleur : grenat, contours légèrement tuilés, assez sombre pour un Bourgogne, et déjà bien évolué pour un 2006.

Nez : expressif dès l'ouverture, il fait assez évolué pour 2006 (plus que le Chambolle 2006 de Roumier bu récemment), avec un peu de tertiaire (sous-bois) et un beau fruité (fruits rouges, un peu de kirsch), ça pinote !

Bouche : pour du Chambolle il y a une certaine puissance (bien plus que Roumier), avec un peu de tanins mais vraiment très fins, on retrouve le sous-bois et les notes fruités. C'est très frais avec juste ce qu'il faut d'acidité. Bonne matière, sans être exceptionnelle, qui nous rappelle que ce n'est qu'un (excellent) village.

Finale : bonne longueur, très fraîche, le vin descend tout seul.

Note : 17,5/20. Passé la petite surprise d'un vin déjà bien évolué et probablement à son apogée (à mon goût) en ce moment, ce fut un régal, c'est du très haut niveau pour un village.

P1050094

 

Comte de Vogüé Bonnes-Mares 2002 : rubis foncé, un peu évolué et trouble. Nez sur le noyau de cerise, le sous-bois, la terre, un peu de rose et de fraise sucré, assez envoûtant. La bouche fait plus jeune que le nez, moins de traces d'évolution, beaucoup de puissance, et malheureusement un peu d'alcool, des tannins parfaitement fondus, soyeux, fruits mûrs, cerise et fraise surtout. Bonne longueur, mais le côté légèrement alcooleux dérange un peu. Note : 17,5/20.

 

Vogüé Chambolle 2011 : plus de matière que le vilage de Mugnier, mais l’élevage se sent encore un peu trop, plus chaleureux aussi. B+.

Vogüé Chambolle 1er cru 2011 : moins de bois ressenti que sur le village, nez un peu discret en l’état, plus tendu et plus tannique, bon potentiel. TB-.

Vogüé Musigny 2011 : l’élevage ne se sent pas du tout, nez plus expressif que sur le premier cru, de la matière, de la longueur, beau fruité (plus fruits noirs), déjà excellent en l’état. TB++.

 

Vogüé Chambolle 1er Cru 2012 : robe plus sombre que les 2014, plus mûr, gourmand, fruits plus noirs, mais il reste frais, bonne matière avec des tannins soyeux. TB+.

Vogüé Musigny 2012 : dans le style du précédent, noir, mûr, mais avec des notes de rose au nez qui lui donnent uné élégance folle, encore un peu plus de matière et des tannins de velours. Déjà exceptionnel en l'état. TB++.

 

16 février 2014

Julien Pilon (Condrieu) ***

Julien Pilon - Crozes-Hermitage blanc "cuvée Nuit blanche" 2012 (100% marsanne) : très beau nez d’agrumes, un peu de miel, bouche assez fruitée, manque un peu tension et longueur, mais c'est bien fait. B+.

St Joseph blanc 2012 "Un Dimanche à Lima" (roussanne et marsanne) : l’élevage en barrique se sent ici, un peu de bois au nez, bouche grasse, manque tension, un peu d'amertume. B-.

VdP des Collines Rhodaniennes Viognier "Mn Gd Père était limonadier" 2012 : (seul vin élevé en cuves, en 2010 Julien Pilon vinifiait dans le garage de son grand-père, qui était limonadier) nez frais, fruité, abricot, floral, classique, bouche fruitée, assez fraîche, simple mais efficace. B+.

VdP Collines Rhodaniennes Viognier Seyssuel "Frontière" 2012 : un peu de bois, bouche peu fruitée, grasse, manque tension, le vigneron lui-même ne semble pas totalement satisfait de cette cuvée, il voudrait faire ses Viogniers dans le style du Condrieu Lône, plus frais avec plus de minéralité. B-.

Condrieu "Lône" 2012 : on a le gras, pas de bois, beau fruité, notes florales, plus de profondeur et de complexité, plus long, reste frais, déjà prêt. Un vigneron à suivre... TB- (+- 16,5/20).

Frontière 2011 : (bu en 2018) très doré, beaucoup de miel, tilleul, floral, encore un peu d'élevage, très gras, manque de fraîcheur, typé roussanne, à peine amer en finale. Un peu lourd à mon goût. B.

Saint-Péray 2013 : (bu en 2018) robe dorée, nez beurré, vanillé, à l'élevage très "bourguignon". Bouche grasse, lourde, manquant de tension et de pureté. B-.

pilon

 

Bu lors de la soirée LPV Rhône 2 :

1 - Julien Pilon - "Mon Gd Père était limonadier" VdP Collines rhodaniennes 2012 : couleur assez claire, nez sur l'abricot, les fleurs blanches, un peu de litchi peut-être, violette. Bouche très florale, manque un peu de tension. Très légère amertume en finale. Longueur moyenne. Sympa là aussi.

 

Julien Pilon, Saint-Joseph blanc Dimanche à Lima 2022 : couleur bien dorée, nez de fruits mûrs, abricot, pêche, floral, joli mais fait craindre une certaine surmaturité en bouche. Pas du tout, la bouche a gardé une bonne fraîcheur pour 2022, moins exubérante que le nez, élégante. Déjà prêt à boire. Merci Denis ! TB.

 

20 février 2013

Cantina di Santadi (Sardaigne) ***

Santadi - Bianco Dolce "Latinia" IGT Valli di Porto Pino 2007 (100% Nasco, vendanges tardives)

Couleur : ambrée, reflets oranges.

Nez : expressif dès l'ouverture, sur des notes de caramel (bien cuit), de sucre brun, de miel, de vanille, de fruits secs (raisins de Corinthe, abricot), d'oranges confites, un côté pain d'épices. Belle complexité mais le côté caramel me gêne un peu.

Bouche : texture très épaisse, grosse concentration, beaucoup de sucre (150gr ?), mais bien équilibré par une bonne acidité, un peu d'amertume aussi mais assez noble, on retrouve ce côté caramel, du miel, oranges confites et fruits secs, pas mal d'épices (gingembre ? girofle ?).

Finale : bonne longueur, ne tombe pas dans la lourdeur malgré le côté très concentré.

Note : 17,5/20. Très beau "vin de méditation", original, dommage que le côté caramel (lié au bois ?) soit un peu trop prononcé.

P1050096

 

 

Argiolas *** – Cannonau di Sardegna "Costera" 2011 : (90% cannonau = nom local du grenache, 5% carignan, 5% bovale) robe encore plus sombre et concentrée, le nez sent la garrigue, chocolat, café, cassis, fruits rouges sucrés, élevage très bien intégré. La bouche est très puissante, avec des tannins bien enrobés, bonne matière, manque un peu de fraîcheur par rapport au précédent. Belle longueur. Vin un peu trop chaud et puissant à mon goût, mais plutôt bien fait (surtout pour 8€), qui demande absolument une viande bien relevée. On me souffle dans l’oreillette que le lendemain sur un magret il était très bien. B+.

Argiolas Costera 2018 Cannonau di Sardegna : très confituré, manque de peps. B-.

 

Meloni * - Donna Jolanda Malvasia di Cagliari Dolce 2008 : sucre, caramel, un côté rivesaltes au nez, peu d'acidité. Moyen.

Meloni Cannonau di Sardegna Le Ghiaie 2005 : nez très bordelais, cuir, tabac, prune, sous-bois, encore du fruit, a bien tenu, boisé marqué, moderne, pas trop de sucrosité ni d'alcool cependant. B+.

 

9 décembre 2013

Château Léoville-Barton (Saint-Julien-Beychevelle) ****

Goûtés lors du GT 2013 :

Réserve de Barton 2009 : (70%CS, 20%merlot, 10%CF), très noir, nez assez chaud, bouche légère, gourmande, assez court. B.

St Julien 1999 : noir, contours tuilés, nez légèrement fumé, sous-bois, cèdre, tabac, tanins assez fins en bouche, manque un peu de fraîcheur, bonne longueur. Enfin un domaine qui emmène un vin prêt à boire. TB-. (+- 17-17,5/20).

 

Goûté lors du GT 2012 :

St Julien 2004 : bien mieux que le précédent (Langoa Barton 2007), encore très jeune, mais il a une belle puissance et une bonne finale. Bien, surtout pour un 2004. TB-.

barton

 

9 décembre 2013

Domaine de Chevalier (Léognan) ****

Goûtés lors du GT 2013 :

Pessac rouge 2011 : (65% CS), très boisé, rien d'autre pour le moment. Moyen.

rouge 2001 (en double magnum) : un peu tuilé, beau nez légèrement fumé, fruits cuits, tabac, bouche assez fine, fruitée, manque un tout petit peu de longueur pour être très grand. TB. (+- 17,5-18/20).

 

Goûté lors du GT 2012 :

Pessac blanc 2005, peut-être le vin de la journée, un superbe nez très complexe, fruité, frais, végétal... une bouche vive et explosive mais qui ne s'arrête jamais, une matière et une finale énorme, une vraie tuerie. TB++. (+- 19/20).

chevalier

 

 

Chevalier Clos des Lunes - Lune d'argent Bordeaux blanc 2014 : (70¨sémillon, 30% sauvignon, vin sec, vignes sur Sauternes) Couleur claire, nez de brioche, poire, un peu typé chenin, élevage bien intégré. Bouche avec du volume, belle tension derrière sur les arômes du nez, assez long. TB.

  

9 décembre 2013

Château Suduiraut (Preignac) ****

Goûté lors du GT 2013 :

Sauternes 2009 : très boisé, puissant, pas en place. J'ai du mal avec Suduiraut. Moyen.

 

Goûtés lors du salon RVF 2012 :

Lions de Suduiraut 2010 : très facile, bonne fraîcheur, déjà plaisant. Regoûté quelques années après en bouteille, il semble plus lourd, manquant un peu d'acidité, puissant, avec beaucoup de miel. B+

Sauternes 1999 : très puissant, peu sucré, grosse matière, pas mon style, mais très bien fait. TB- (+- 17-17,5/20).

suduiraut

 

 

Suduiraut (Grands liquoreux du monde 2019)

Sauternes 2013 : (153gr, 93% sémillon) beau nez, fruits frais, miel acacia, bouche concentrée, riche en sucres, mais plutôt bien équilibrée par l’acidité, moins lourd que ce que j’avais goûté par le passé chez Suduiraut. TB+.

Sauternes 2005 : (97% sémillon) encore très jeune, miel et acacia aussi, élégant pour Suduiraut 2005, une bonne surprise qui me réconcilie avec le château. TB+.

 

Sauternes 2005 : environ un an après les grands liquoreux du monde, il m'est apparu lourd, marqué coconut et vanille, beaucoup de sucre, acidité faible. B.

 

9 décembre 2013

Château Coutet (Barsac) ****

Goûté lors du GT 2013 :

Barsac 2007 : un peu moins foncé que Guiraud 2009, plus expressif, un peu plus acide. Je l'ai un peu moins bien goûté que l'an passé. TB.

 

Goûté lors du salon RVF 2012 :

Barsac 2007 : beaucoup de finesse, déjà superbe et il a la longueur pour tenir le temps. TB+ (+- 18,5/20).

coutet

 

 

Coutet

Barsac 2010 : (1er millésime du nouvel œnologue) Tout en fraîcheur, pas très marqué miel, peu de sucres pour Sauternes-Barsac, notes de fleurs blanches, pin, acacia. Finale avec un côté végétal (pin ?) qui me gêne un peu, mais son côté très digeste pourrait probablement convaincre pas mal d’anti-sémillon. TB.

 

16 décembre 2013

Domaine Régina (Bruley) **

Domaine Régina - Côtes de Toul "Cuvée aux chênes" 2010 (100% pinot noir)

Couleur : très claire.

Nez : expressif dès l'ouverture, sur des petits fruits rouges acidulés (framboise, groseille...), léger côté fumé/toasté.

Bouche : attaque vive, avec une belle acidité, c'est très frais et plein de fruits rouges, matière tout à fait honorable, le côté toasté a complètement disparu mais la fin de bouche est un peu vanillée.

Finale : longueur moyenne, fraîche, fruitée, léger boisé/vanillé.

Note : 14,5/20. Une belle découverte, dommage que le bois soit à peine trop présent (même si ce n'est pas si mal intégré). Bon rapport q/p (7€).

regina

 

17 décembre 2013

Clown Shoes (USA, MA) ***

Clown Shoes - Supa Hero IPA 8% : (bottled 02.2012), couleur or profond, nez expressif, sur la résine, la confiture d'orange, le sucre brun, un peu de caramel. Simple mais sympa. Ca se gâte en bouche (guère étonnant pour une IPA brassée il y a presque 2 ans, merci Saveur bière), peu de fruit, des céréales, du caramel, un peu d'orange et de pamplemousse quand même, mais surtout l'amertume prend le dessus sur les arômes. Finale moyenne, sèche, amère, céréales, un peu d'agrumes. Dommage le nez était prometteur. A regoûter sur une bouteille plus fraîche. Note : 16/20.

clown

 

18 décembre 2013

Agnès et René Mosse (Saint-Lambert du Lattay) ***

Mosse - Anjou blanc 2012

Couleur : or pâle.

Nez : il a besoin d'un peu de temps pour s'ouvrir (2-3h), puis ça devient enfin expressif, sur la poire, les agrumes avec de légères notes de pommes blettes.

Bouche : attaque vive, très belle acidité qui porte le vin, un peu de minéralité, beaucoup de fruits, poire, citron, mais des notes oxydatives de pommes blettes un peu trop marquées à mon goût. Très bonne matière.

Finale : bonne longueur, fraîche, tendue et fruitée.

Note : 15,5/20. Joli vin, avec une belle tension, dommage que le côté oxydatif soit un peu trop marqué.

mosse

 

Joli reportage ici : http://www.wineterroirs.com/2007/05/mosse.html

 

23 décembre 2012

Rogue (USA, OR) ****

Rogue - Dead Guy Ale : Bière ambrée, avec un nez houblonné, sur l'orange, le caramel, un peu résineux. La bouche est légèrement amère, sur le caramel, un peu de miel, des agrumes. Finale de longueur moyenne. Probablement pas la meilleure version de la Brasserie Rogue, qui est capable de produire de vraies tueries. 15,5/20.

rogu

 

Rogue Hazelnut Brown Nectar 5,7% : couleur entre ambré et noir, nez sur le chocolat, le caramel, un peu de café et de noisette. Bouche légère, peu épaisse, aqueuse, sur le caramel, le chocolat noir, légèrement marqué par la noisette. Finale assez courte, peu amère. Une bière facile mais très simple, un peu décevante au final. Note : 14/20.

rogue hbn

 

17 novembre 2012

Green Flash (USA, CAL) ****

Green Flash - West Coast IPA 7,3% (95 IBU) : (houblons : simcoe, colombus, centennial, cascade). Le nez est très fermé, la bière a dû souffrir un peu du transport malheureusement ou brassée depuis trop longtemps. La bouche est mieux, maltée, avec des notes d'agrumes (orange confite), pas très exotique. Quelques notes épicées, et un peu d'amandes sur la fin de bouche. Carbonatation faible. Un peu déçu par cette bière dont j'attendais plus. A regoûter. 16/20.

green flash

 

Green Flash - Double stout 8,8% (45IBU) : couleur très noire, mousse fine un peu jaunâtre. Nez très expressif, sur le café, le chocolat noir, un peu de fruits cuits. Texture épaisse en bouche, beaucoup de café, simple mais très bien faite, facile à boire, pas très amère. Bonne longueur. 17,5/20.

green flash

 

21 décembre 2013

Viven (Belgique) ***

Viven - Imperial IPA 8% : (houblons tomahawk et simcoe), couleur ambrée mousse abondante et épaisse, nez expressif, houblonné, sur la résine, le citron, le pampemousse. Bouche assez puissante, sèche, assez classique pour une IPA, sur les agrumes (surtout citron), mais la fin de bouche manque un peu de fruit, l'amertume passe devant. Finale de bonne longueur, mais très amère et pas assez fruitée. Dommage ça partait bien. Note : 16/20. (Notée 3,74 sur Ratebeer).

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La bière est brassée à De Proefbrouwerij, où sont aussi brassées certaines 3 Fonteinen, Brewdog, Mikkeller, Omnipollo, To ol...

 

23 décembre 2013

Jean Macle (Château-Chalon) *****

Domaine historique de Château-Chalon aujourd'hui entre les mains de Jean Macle et de son fils Laurent. Ici, la spécialité est le vin de voile, que ce soit des élevages de 3ans pour les Côtes-du-Jura ou 6ans pour le Château-Chalon. Plus qu'ailleurs ils ajoutent au côté oxydatif une certaine finesse, une fraîcheur et une tension saline qui rendent les vins à la fois amples et digestes.

 

Jean Macle - Château-Chalon 2000

Couleur : or pâle.

Nez : expressif, sur la noix bien sûr, mais pas seulement, un peu de fruits aussi (citron, fruits verts), fruits secs, un petit côté épicé/curry aussi mais pas de morilles.

Bouche : très belle acidité, presque "tendue", fraîche, le vin est très facile à boire contrairement aux autres savagnins que j'ai pu goûter, toujours de la noix, fruits et fruits secs qui rappellent les fruits du comté. L'accord est facile mais parfait. Bonne matière sans être exceptionnelle.

Finale : bonne longueur, fraîche, fruitée.

Note : 18/20. La référence du vin jaune, déjà agréable mais il devrait pouvoir vieillir encore longtemps. Il a plus de fraîcheur que les autres, le clavelin (62cl) descend vite !

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Jean Macle - Château-Chalon 1989 : Un vin encore tout jeune à la couleur comme au nez, peu différent du 2000 bu il n'y a pas si longtemps, assez classique, sur la noix, le champignon, un côté agrumes. C'est surtout en bouche qu'il fait la différence avec les autres domaines, avec beaucoup de finesse et de fruit, très frais et très long. TB+.

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Jean Macle - Château-Chalon 1999 : comme toujours chez Macle, c'est oxydatif mais aussi très fruité, très fin, avec une belle fraîcheur, peut-être encore plus que sur les autres millésimes que j'ai pu goûter. TB+.

 

Macle Côtes du Jura 2015 : (chardo, savagnin, sous voile) légrement oxydatif, surtout belle tension, finale longue, salivante. TB.

 

 Macle, Côtes du Jura chardonnay sous voile 2014 : couleur assez claire pour un vin de voile, nez sur la noix bien sûr, mais aussi quelques agrumes. Bouche oxydative mais élégante, avec une finale très longue, presque saline, sur les fruits secs. Accord simple mais toujours efficace avec le comté. TB.

 

Chardonnay sous voile 2016 oxydatif qui reste fin, tendu. Côtes du Jura sous voile chardo/savagnin 2016 un  peu plus incisif et tendu. Château Chalon 2013 plus oxydatif, plus noix verte, beau potentiel mais a besoin de temps. Macvin chardonnay (jus 2014 + marc 2007) gourmand, fruité, sucré, sans être lourd. Toujours un grand classique, indémodable. Merci pour l’accueil.

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8 mai 2016

Alois Kracher (Autriche) ****

Kracher - TrockenbeerenAuslese Scheurebe n°4 2001 1/2bt : (100% Scheurebe, sucres résiduels 203g/L, acidité 9,1g/L, alcool 11%, élevage cuves 18mois) Robe ambrée re flets oranges, nez expressif avec beaucoup de mandarine, confiture d'abricot, oranges confites, un peu de figue, de coing et de mangue derrière. Bouche très épaisse, sirupeuse, avec une acidité tranchante à l'attaque qui équilibre parfaitement le sucre, l'aromatique rappelle celle du nez avec en fin de bouche un côté orange amer plus marqué. Finale assez longue sur la mandarine, l'orange amère. Grand liquoreux. Note : 19/20.

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Kracher - Auslese 2011 1/2 bt

Couleur : paille.

Nez : moyennement expressif à l'ouverture, mieux après 2-3h, sur le litchi, le raisin blanc, la pêche, un peu de miel.

Bouche : léger perlant à l'ouverture, très fruitée, peu épaisse, assez sucrée, bonne acidité sans être exceptionnelle, ce sont plus les fruits frais qui l'empêchent de tomber dans la lourdeur, toujours du litchi, de la pêche, de l'abricot, un peu d'épices aussi.

Finale : assez courte, manque un peu de tension.

Note : 15/20. Un liquoreux sympa, mais on sent que ce n'est qu'une entrée de gamme. Il sera peut-être mieux dans quelques années, mais je m'attendais à plus de tension. 2011 semble difficile dans ce coin.

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Cépages : 60% chardonnay 40% Welschriesling. SR : 72gr/L. Acidité : 7,4 gr/L. Elevage : 11 mois en cuves.

 

 

Salon Grands Liquoreux du monde

Beenrenauslese 2017 Burgenland : (welschriesling, chardonnay) très litchi, muscat, aromatique écoeurante, même si plutôt frais et pas trop chargé en sucres. B.

Scheurebe TBA N°2 Zwischen den Seen 2009 : (Scheurebe) très abricot sec, cire, miel, coing, orange, grosse concentration et grosse acidité, finale très longue sur l’orange amère et des fruits exotiques. Sublime. Me conforte dans l’idée qu’il faut prendre les Scheurebe chez Kracher. Exceptionnel.

 

 

Kracher, TBA Scheurebe cuvée n°8 2011 : (1/2 bt, 9,5% vol) Couleur dorée, nez plein de miel, de cire, de pâte de fruit, fruits exotiques et abricot, presque des épices, safran, souk. Bouche épaisse, sirupeuse, mais équilibre magnifique grâce à une bonne acidité, longueur énorme. TB++.

 

28 décembre 2013

Julien Meyer (Nothalten) ***

Julien Meyer - Pinot Gris N.O 2009 (non ouillé) : couleur or pâle, nez peu expressif, un peu mieux après quelques heures d'ouverture, sur des notes oxydatives de pommes blettes et de noisettes. Bouche fraîche avec une belle acidité, dans un esprit sec,  toujours de légères notes oxydatives mais pas grand chose d'autre. Le vin a un côté chenin (comme l'Anjou de Mosse bu récemment) on ne reconnait pas le pinot gris. Longueur moyenne. Un peu déçu pour ma première rencontre avec ce domaine, je retenterai ma chance sur des cuvées ouillées si j'en ai l'occasion Note : 13,5/20.

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Infos supplémetaires sur le domaine ici : http://maigremont.canalblog.com/archives/2009/01/19/12079666.html

 

6 janvier 2014

Laurent Tribut (Poinchy) ****

Tribut - Chablis 2011 1/2bt : robe très pâle, nez moyennement expressif, minéral et citronné, bouche vive, tendue, citronnée, un peu austère. Bonne longueur avec une belle acidité. Un vin à attendre un peu. Beaucoup moins fruité et accessible que le Chablis 2011 de JP & B. Droin. Note : 14,5/20.

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Tribut - Chablis 2017 :  Chablis assez gras sur ce millésime, plutôt typé Côte de Beaune, gourmand, facile, pas une grosse tension. B+.

 

5 janvier 2014

Emmanuel Rouget (Flagey-Echezeaux) *****

Emmanuel Rouget n'est autre que le neveu du célèbre Henri Jayer, duquel il a hérité, entre autres, d'une partie du Cros Parentoux en 2001. Le style se veut proche de celui de son oncle, des raisins sains, egrappés, des élevages en barriques neuves peut-être un peu trop marqués en jeunesse, mais des vins se révélant avec le temps. Depuis quelques années les élevages sont un peu plus longs, sur lies, sans soutirage pour gagner en énergie.

 

 

E. Rouget - Bourgogne 2010

Couleur : presque pourpre, foncé pour un Bourgogne.

Nez : moyennement expressif, notes toastées/boisées à l'ouverture, un peu moins présentes après 2-3h de carafe, fruits rouges et noirs, beaucoup de cerises.

Bouche : un peu de boisé/vanillé, fruits rouges et noirs, c'est mieux après quelques heures de carafe (plus fruité et moins boisé). Un peu trop boisé et extrait à mon goût, mais très belle acidité, presque "tendu", bonne matière. Tanins présents, bien intégrés. Tout ça laisse présager un bon potentiel de garde.

Finale : bonne longueur, c'est frais, fruité, un peu trop boisé.

Note : 15,5/20. Un bon générique, malheureusement bien trop cher pour les non allocataires. Le style manque un peu de finesse, c'est aussi un peu trop jeune.

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Rouget - Aligoté 2016 : couleur claire, nez poire et pomme blette, bouche maigre et un peu diluée. Moyen.

E. Rouget - Bourgogne aligoté 2016 : mollasson, bof. B-.

 

17 novembre 2017

Georges Vernay (Condrieu) ****

Passage au caveau du domaine Geaorges Vernay où nous sommes reçus par le mari de Christine. C’est parti pour prêt d’1h30 de dégustation et de discussion dans la bonne humeur :

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Le Pied de Samson Viognier IGP Collines Rhodaniennes 2014 : nez classique d’abricot, de pêche et de fleurs blanches, pas trop exubérant pour du viognier, la bouche est vive à l’attaque, avec une belle fraîcheur, finale un peu courte, très légèrement saline, on y retourne volontiers. TB-.

Terrasses de l’Empire Condrieu 2014 : là aussi un nez classique pas trop exubérant, plus floral que Samson, une touche de violette, bouche très fraîche avec une acidité plus étirée que sur Samson, finale longue et saline. Regoûté en bouteille un an après, le nez est exubérant, très Condrieu, bouche assez grasse avec une très belle acidité qu'il manque trop souvent sur l'appellation. Du très haut niveau dès cette cuvée. TB+.

Coteau de Vernon Condrieu 2013 : le nez est encore un peu vanillé, plus épicé que les précédents, bouche puissante, grasse, très bonne acidité, finale très longue, avec beaucoup d’épices et de réglisse. A attendre un peu pour que l’élevage finisse de se fondre. Gros potentiel. TB+.

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Blonde du Seigneur Côte Rôtie 2013 : (assemblage des parcelles Senons, Lancement et d’une partie de Maison rouge, 95% syrah, 5% viognier) Beau nez de fruits rouges et noirs, élevage très bien intégré, bouche assez légère, belle matière, fraîche, finale légèrement poivrée, peut-être encore un peu serrée mais il vient juste d’être mis en bouteille. TB-.

Maison Rouge Côte Rôtie 2012 : (100% syrah) plus sombre que le précédent, très beau nez sur des fruits noirs, un élevage parfaitement fondu, des épices. Grosse matière en bouche, mais de la fraîcheur, belle qualité de tannins, finale très longue. Excellent en l’état et sûrement encore mieux dans quelques années. TB+.

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Georges Vernay - Condrieu "Coteau de Vernon" 2009

Couleur : or pâle, assez sombre pour un Condrieu.

Nez : moyennement expressif, c'est mieux après quelques heures d'ouverture mais il ne sera jamais complètement ouvert. Il est néanmoins subtil, légères notes beurrées, quelques notes classiques de fleurs blanches et d'abricot dans le fond, mais aussi des agrumes, un peu exotique (ananas).

Bouche : elle est incroyable, puissante, vive, très tendue, avec beaucoup de minéralité, grasse, toujours avec des notes beurrées, des notes florales, des agrumes, de l'orange (il a un petit côté Hermitage du coup), un peu de pêche, d'abricot et d'ananas aussi. Pas de bois ressenti. Les arômes du viognier restent dans le fond, c'est la minéralité du terroir qui est au premier plan.

Finale : très longue, tendue, fruitée, jamais trop lourde.

Note : 19/20. Un grand vin, pas encore tout à fait à son apogée. Il semble pouvoir s'améliorer, surtout au nez. Il surclasse largement tous les autres vins de l'appellation que j'ai pu goûter, notamment Vertige 2009 de Cuilleron où l'élevage semble presque grossier à côté de ce Vernon.

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Informations complémentaires sur le site du domaine : http://www.domaine-georges-vernay.fr/les-vins/

 

 

Georges Vernay, Côte-Rôtie « Blonde du seigneur » 2014 (95% syrah, 5% viognier) Robe grenat, nez plus fermé et plus "civilisé" que le Crozes, moins austère mais aussi moins noble, avec des fruits noirs, une pointe de boisé/vanillé. La bouche est très fine, avec une belle matière plus épaisse mais aussi plus soyeuse que les précédents mais une acidité un peu trop élevée en l'état qui devrait cependant lui permettre de bien tenir dans le temps. Finale un peu moins longue. Peut-être un peu jeune, il souffre aussi de passer derrière la "fougue" du Graillot. TB-.

 

Georges Vernay - IGP Collines rhodaniennes Syrah Fleurs de mai 2016 : (élevage cuves bois) couleur rubis foncé, nez fruité, expressif, fruits rouges et poivre. Bouche très fruitée et poivrée, légère, très peu tannique ce qui donne une belle texture très "lisse", finale de longueur moyenne, beaucoup de poivre vert. Très belle entrée de gamme. TB-nez très expressif et "sauvage" sur la violette, le poivre, l'anchois, le côté lardé/fumé de la syrah. La bouche garde ce côté sauvage, mais avec des tannins très fins, beaucoup de fruit et de fraîcheur. On pourrait croire à une belle Côte-Rôtie ! TB+.

Fleurs de mai 2017 : encore plus léger que 2016, toujours très olive, anchois, violette, très classe et épuré, moins lardé quand même. Un régal. TB+.

 

Domaine Georges Vernay, Condrieu « Coteau de Vernon » 2014 : (100% viognier sur sols de granit. Elevage 18 mois en fûts dont 25% neufs) Couleur légèrement dorée, nez sur l'abricot, les fleurs blanches mais aussi le beurre avec le réchauffement. Bouche grasse, opulente, mais avec une fine acidité derrière pour équilibrer le tout. Finale encore un peu trop sur la puissance en l'état, peut-être à peine trop jeune. TB+.

 

Domaine Georges Vernay, Condrieu "Chaillées de l'Enfer" 2014 : robe légèrement dorée aussi, nez un peu moins beurré, peut-être à peine plus floral. Bouche plus vive, presque tendue, avec une acidité remarquable pour un viognier, moins gras, plus épicé. Un cran au-dessus aujourd'hui, à voir dans quelques années... TB++.

 

Georges Vernay, Saint-Joseph « Terre d’encre » 2016 : robe légèrement plus foncée que les précédents, nez sur les fruits rouges et noirs, beaucoup de poivre, graphite/mine de crayon (sols granitiques). Bouche plus puissante, aux tannins très fins, belle fraîcheur, beaucoup de longueur, pas encore une grande complexité mais le temps devrait y remédier. Beau potentiel d'évolution. TB.

 

Georges Vernay - Condrieu Coteau de Vernon 2009 : couleur or profond, nez très miellé, floral, beurré, fruits jaunes bien mûrs, citron, gingembre, poivre, complexe et assez évolutif. Bouche très épaisse, grasse, presque huileuse, opulente, mais juste ce qu'il faut d'acidité pour ne pas être trop lourd. Finale puissante, longue, un poil d'alcool quand le vin se réchauffe. Impressionnant, mais on a quand même du mal à finir la bouteille. A boire sans trop tarder je pense. TB+.

 

Vernay - Côte rôtie Maison Rouge 2009 : couleur rubis, nez de pinot, sur les fruits rouges, encore de l'élevage, peu d'arômes lardés, cerise confiturée. Bouche avec du volume, une texture soyeuse, un peu vanillée, toute jeune, de l'élégance et de la fraîcheur, pinote presque, peu d'épices, finale assez longue. Style moderne. TB.

Vernay - Côte Rôtie Maison rouge 2009 : style assez rond, lisse, avec une finale sur la vanilline. B.

 

Christine Vernay, Côte-Rôtie Maison Rouge 2013 : (parcellaire. En partie egrappé. 24 mois fûts dont 30% neufs) Couleur assez sombre, nez peu évolué, sur le fruit, légèrement animal. Bouche assez quelconque, un peu lisse, manquant un peu de tout par rapport aux meilleurs vins de la soirée, même si elle n'a pas de défauts particuliers. TB-.

 

Coteau de Vernon 2011 : pas trop variétal, un peu de gras, léger beurré, élevage bien intégré, surtout une belle acidité dans le fond, beacoup de longueur, très digeste pour un viognier. TB++.

 

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