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Whisky Wine N' Beer
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29 avril 2015

Founders (USA, MI) *****

Founders - KBS Kentucky Breakfast Stout 11,2% 70IBU : (stout vieilli en fûts de bourbon) Couleur ultra noire, quasiment pas de mousse. Très beau nez, plein de café noir, légèrement vanillé avec des notes fermières dans le fond, on sent déjà que ça va être concentré. Bouche très épaisse, puissante, presque sirupeuse, sur le café, le chocolat noir, la vanille. Finale très longue, un peu trop marquée par l'alcool à mon goût. Un monstre de concentration, une bière hors norme, à réserver aux amateurs du genre. Note : 18/20.

 

Founders - Centennial IPA 7,2% 65IBU : couleur ambrée, nez marqué par le caramel, légèrement toasté, un peu de malt, fruits d'IPA (pamplemousse, orange, mangue). Bouche puissante avec une belle texture mais trop marquée par le caramel, manquant un peu de fruit même si la longueur est bonne. Note : 15/20.

 

Founders - Old Curmudgeon ale 9,8% 50IBU : Couleur ambre clair, reflets oranges. Nez sur le sirop, le sucre, la marmelade d'orange, appelle une bière épaisse et un peu acidulée. La bouche est sur le caramel, très confite et sucrée, beaucoup d'orange, un côté aigre-doux, un peu d'acidité. Texture épaisse, sirupeuse même. Un peu d'amertume en fin de bouche. L'alcool ne se sent pas. Finale assez longue, un peu amère, aigre, toujours de la marmelade d'orange, un peu d'épices. Mais ça devient vite écoeurant, trop de sucre. Note 16/20.

founders

 

La brasserie Founders a été élue 3e meilleure brasserie du monde en 2013 et 2e en 2012 :

http://www.ratebeer.com/RateBeerBest/bestbrewers_012013x.asp

http://www.ratebeer.com/RateBeerBest/bestbrewers_012012.asp

 

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25 septembre 2020

Héritage du Pic Saint Loup (Saint-Mathieu-de-Tréviers) *****

Les trois frères Ravaille sont solidement installés à la tête de ce domaine de 40 hectares (dont environ 30 de rouges), certifié bio. Le travail à la vigne à peu à peu porté ses fruits : depuis une dizaine de millésimes les vins ont acquis une fraîcheur, une énergie et une pureté rarement égalées dans la région. Loin des Pic St Loup trop souvent standardisés, les vins sont ici "sauvages", rappelant parfois les grandes syrah du Rhône nord par leur côté lardé, leurs arômes d'olives noires et leur profondeur minérale.

 

Ermitage du Pic Saint Loup - Pic Saint Loup "Tour de pierres" 2011

Couleur : grenat.

Nez : discret à l'ouverture de la bouteille, mais il se livre après 2h de carafe. Un tout petit peu d'alcool au départ, puis le fruit passe devant (cassis, mûre, fruits rouges). Je ne suis pas particulièrement sensible à la mine de crayon/carbone contrairement à ce que j'ai pu lire dans certains CR.

Bouche : assez puissante, mais on ne sent pas l'alcool, bel équilibre, beaucoup de fruits comme au nez, mais aussi un côté orange sanguine, un tout petit peu de réglisse, des tannins présents mais bien fondus, une belle acidité, de la fraîcheur et une très belle matière. A boire assez frais par contre, l'alcool remonte en même temps que la température.

Finale : longue, sur les fruits noirs (cassis surtout), un peu de cacao aussi.

Note : 16,5/20. Très bon vin, excellent rapport q/p (11€), déjà acessible après un léger carafage. Tout le bien qui en est dit sur LPV me semble justifié.

P1030887

Informations complémentaires (source : site internet du domaine) : Sols argilo-calcaire et argile rouge... Rendements 36 hL/ha. Cépages : 40% syrah, 40% grenache, 10% mourvèdre, 10% carignan. Elevage : foudre et barrique.

 

Tour de Pierres 2016 ? : assez sombre, nez sauvage, lardé, fumé, olive, garrigue, un peu Crozes dans l'esprit, bouche fraîche, beau volume et texture soyeuse, finale avec une belle acidité, une pointe de tannins, belle longueur. Top. TB+.

 

Tour de Pierre 2018 : fruité, frais, sauvage, déjà superbe.TB+.

Tour de Pierres 2020 : proche du 2018, déjà extrêmement buvable, sauvage. Le meilleur rapport q/p du Languedoc ? TB+.

 

Sainte Agnes 2021 : bien dans le style lardé, violette, pur, typé syrah grappe entière, très frais. TB+.

Héritage du Pic St Loup, Pic-Saint-Loup Sainte-Agnès 2021 : couleur sombre, très beau nez, sauvage, poivré, lardé, garrigue, fruits noirs. La bouche garde ce côté sauvage mais le combine à une certaine finesse, pas très haute en alcool, belle fraîcheur dans le fond. Encore une très belle bouteille pour ce domaine phare de l’appellation. TB+.

Héritage du Pic St Loup, Pic-Saint-Loup Sainte-Agnès 2020 : très proche du précédent, sauvage, éclatant, frais, fruité, noble. TB+.

 

Ermitage du Pic St loup – Pic St Loup Guilhem Gaucelm 2016 : (50% syrah, 50% grenache) couleur sombre, nez très typé syrah, lardé, fumé, violette, fruits noirs. Bouche d’une fraîcheur impressionnante, proche d’un Gonon, sauvage, expressive, pleine de fruits noirs, de poivre, de viande fumée, un peu garrigue aussi, finale tendue et très longue, avec quelques tannins de qualité. TB++.

Guilhem Gaucelm 2017 : goûté à l'ouverture de la bouteille, proche du 2016, très lardé, tapenade, sanguin, violette, marqué syrah donc, peut-être plus puissant et plus épais, déjà délicieux avec tout ce qu'il faut pour bien vieillir. TB++.

 Ermitage du Pic - Guilhem Gaucelm 2018 : toujours ce nez très syrah (à la Gonon) tapenade, olive, anchois, lardé, très sauvage. La bouche semble déjà en place, posée, plus élégante, tannins plus fins que le 2017 au même stade. Déjà excellent. TB++.

 

23 avril 2018

Jean-Paul & Benoît Droin (Chablis) ****

Droin - Chablis 2011

Couleur : paille.

Nez : expressif dès l'ouverture de la bouteille, sur le citron, les agrumes (orange, pamplemousse), légères notes florales.

Bouche : très beau fruité, beaucoup d'agrumes, un petit peu de gras en attaque puis une bonne acidité et une légère minéralité ensuite. Bonne matière pour un "Village". Pas très complexe, mais efficace.

Finale : bonne longueur, citronnée, légère salinité, avec une belle acidité qui donne envie d'y retourner et une petite pointe d'amertume.

Note : 16,5/20. Très beau Chablis, avec du fruit et une belle tension pour un Village. On se régale en attendant les 1ers et Grands crus. Bon rapport q/p (11€). Une référence de l'appellation.

P1030895

 

JP & B. Droin - Chablis 2012 : Robe or pâle, nez à peine beurré, citronné avec de la pierre-à-fusil, beaucoup moins exotique que le 2011. Bouche très droite, tendue, citronnée, fumée, avec une très belle matière pour un village et beaucoup de longueur. Moins sexy que le 2011, plus typé Chablis, mais facilement du même niveau. Note : 16,5/20.

 

Petit Chablis 2018 : vif, nerveux, pas de gras, un peu austère, minéral, finale avec de légers amers, semblait un peu bloqué par le soufre à l'ouverture mieux ensuite avec plus de fruit. Manque un peu d'épaisseur mais on apprécie sa belle fraîcheur sur ce millésime. B+.

 Chablis 2018 : un peu plus épais que le petit chablis, à peine beurré, un peu plus gras, gourmand, garde un beau fond minéral. TB.

 

Droin - Chablis 1er cru Montée de tonnerre 2016 : clair en couleur, nez de sauvignon, buis, végétal, pamplemousse, mieux en bouche, tendu, salin, agrumes, salivant, mais semble un peu trop végétal. B+.

 

JB & B Droin - Chablis Montmains 2019 : couleur or pâle, nez marqué par le grillé des lies, mais aussi fruits jaunes, floral, pas forcément très chablisien, plus beaunois, Bouche avec un beau volume, tension, acidité haute pour le millésime, finale qui claque, longue, salivante. TB++.

 

Droin Jean-Paul & Benoît, Chablis Grand cru Les Clos 2013 : (élevage cuves et fûts) Couleur encore assez claire pour un 2013, très joli nez, à peine fumé/grillé, miellé, fruité. Bouche qui combine un beau volume et des notes minérales, longue et tendue, où on sent plus la fraîcheur de 2013 que l'opulence des Clos. Très belle bouteille pour finir les blancs. TB+.

 

Droin Jean-Paul & Benoît, Chablis 1er cru Montée de Tonnerre 2018 : On revient à une couleur plus claire, un nez plus végétal, presque des notes de buis, agrumes, citron. Bouche minérale, avec un beau volume, qui manque un peu d'acidité sur la finale. B.

 

26 juillet 2013

Jolly Pumpkin (USA, MI) ****

Jolly Pumpkin - Fuego del Otono 6,1% (Blend 2 bottled 10.04.2012)

"Brassée avec des noisettes et des épices, vieillie en fûts"

Couleur : ambre clair, reflets oranges. Belle mousse assez fine.

Nez : moyennement expressif, sur des notes boisées, épicées, fruitées (pomme, orange, abricot) et un côté aigre qui s'annonce déjà.

Bouche : Superbe, légère et fine mais on ne sent pas l'eau, belle ampleur, très désaltérante. Un côté acidulé avec beaucoup de fruits (pomme, orange, citron, abricot), des épices (surtout girofle et gingembre), un côté aigre-doux (à la Rodenbach) et légèrement boisé, un côté gueuze, puis un peu d'amertume en fin de bouche. Par contre, je ne sens pas vraiment de noisettes.

Finale : longue, légèrement aigre, acidulée et amère, fraîche et fruitée, assez sèche.

Note : 18/20. Très bonne bière dans laquelle on trouve beaucoup de choses. Le tout est bien équilibré. On est quelque part entre une saison, une Wild ale et une gueuze. Originale en plus.

P1030901

Bière notée 3,75 sur Ratebeer. Brasserie classée 51e en 2012, 64e en 2013, spécialisée dans les Wild/Sour Ales.

 

27 juillet 2013

Anchorage (USA, AK) ****

Anchorage - Bitter Monk 9% 100IBU (batch 2, juin 2012)

"Double IPA brewed with Apollo and Citra hops. Dry hopped in the barrel with citra hops. Triple fermented. First in french oak foudres with belgian yeasts. Scond in french oak chardonnay barrels with brett, and finally in the bottle with a third yeast for natural carbonatation."

Couleur : or pâle, un peu trouble, mousse épaisse.

Nez : très expressif, très fais et fruité, avec de belles notes d'agrumes, de pêche, de litchi, un peu de raisins blancs (comme du Nelson Sauvin), légèrement résineux aussi.

Bouche : très belle aussi, avec une carbonatation assez forte, les 9% passent tout seul, très désaltérante, pas du tout de caramel, plein de fruits, beaucoup de pêche, mandarine, agrumes et raisins blancs.

Finale : très bonne longueur, un peu d'amertume mais on ne sent pas les 100 IBU.

Note : 18,5/20. Très belle IPA, très légère malgré les 9%. Le passage en fûts de chardonnay lui donne beaucoup d'originalité.

P1030903

Bière notée 3,95 sur Ratebeer, brasserie classée 18e en 2013, 82e en 2012.

 

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30 juillet 2013

Robert Groffier (Morey-Saint-Denis) *****

Nicolas Groffier a repris le domaine familial de 8 hectares en 2005, accompagné de sa soeur Julie. Depuis, les vins ne cessent de progresser grâce à un gros travail à la vigne. Les vins autrefois un peu trop extraits et boisés ont gagné en finesse et en soyeux de texture même s'ils restent relativement mûrs et colorés. Nicolas a ajouté un peu plus de grappe entière et a diminué la proportion de bois neuf. Les vins sont plus accessibles qu'auparavant dans leur jeunesse, même s'ils restent avant tout taillés pour la garde.

 

Robert Groffier - Bourgogne "Pinot Noir" 2011

Couleur : rubis foncé, contours violets.

Nez : très expressif après une petite heure d'ouverture, plein de petits fruits rouges, pinote un peu. Pas très complexe mais très agréable. En se réchauffant le vin développe un peu de fruits noirs.

Bouche : on retrouve les fruits rouges, un léger côté floral maintenant, avec une très belle matière, un peu de puissance, des tannins très bien fondus. Un peu de minéralité, et une grosse acidité en fin de bouche. En se réchauffant le vin perd un peu d'acidité.

Finale : très bonne longueur pour un générique, pleine de fruits rouges, toujours pas de bois.

Note : 16,5/20. Très bon générique, déjà un régal, et il a de quoi tenir quelques années.

P1030915

 

 

Nicolas Groffier - Chambolle-Musigny 1er cru Les Hauts doix 2013 : On revient sur une robe plus claire, plus classique pour du pinot, très joli nez sur la cerise, la mûre, un peu de rafle et d’épices. Bouche toute en longueur avec beaucoup d’énergie, de fraîcheur et de longueur. Certains lui reprochent un côté végétal légèrement trop marqué. TB+.

 

Robert Groffier - Chambolle 1er cru Les Amoureuses 2014 : Couleur assez claire, nez très élégant, complexe, fruits rouges, floral, rose, pointe fumée, élevage bien intégré. Bouche avec un gros volume, parfaite, tannins soyeux, élevage intégré, tout en finesse, beaucoup de fraîcheur, longueur, encore dans sa phase sur le fruit, éclatant, tout est à la bonne place. Exceptionnel.

 

30 avril 2016

Philippe Delesvaux (Saint-Aubin de Luigné) ****

Delesvaux - Anjou "Feuille d'or" 2011 (sec-tendre 10gr SR)

Couleur : paille.

Nez : après 30 minutes d'ouverture il s'exprime pleinement, avec beaucoup de fruits mûrs, des abricots, du coing, de la poire, un peu d'ananas aussi. Annonce un vin un peu sucré.

Bouche : le sucre n'est pas si présent en fait, très grosse acidité dès l'attaque et qui dure de bout en bout, superbe minéralité, le tout bien équilibré avec les fruits mûrs et presque exotiques du nez. Belle matière, légèrement grasse.

Finale : très bonne longueur, de l'acidité, de la fraîcheur, un peu plus sur les agrumes.

Note : 17/20. Très beau chenin, super rapport q/p (11€ ici : http://www.levertetlevin.com/).

P1030917

 

Autres vins du domaine goûtés lors du salon In Vin Bio Veritas 1 :

Anjou Feuille d'or 2012 : grosse acidité, fruits assez mûrs comme dans le 2011, beaucoup d'agrumes, très long, belle minéralité, moins de SR (3 ou 4 gr) que le 2011, mais du même niveau. TB.

Coteaux du Layon St Aubin Les Clos 2011 : nez un peu fermé, très sucré mais belle acidité, manque un peu de longueur. B+.

Coteaux du Layon SGN 2010 : déjà très confit, très concentré, un peu de noisette, ananas, abricot, superbe équilibre. TB.

 

Goûtés lors du salon In Vin Bio Veritas 3 :

Anjou Feuille d’or 2013 : (malo faite contrairement à 11 et 12) le vin tire légèrement sur l’oxydatif, un peu de noix, très différent de 11 et 12, moins à mon goût. B-.

Anjou Authentique 2013 : plus tendu que le précédent, tire encore plus sur l’oxydatif. B-.

St Aubin Les clos 2011 : beaucoup de fruits jaunes, ananas, coing, sucres bien équilibrés par l’acidité, bonne longueur, il s'est bien ouvert en 2ans. TB.

 

Goûtés lors du salon In Vin Bio Veritas 4 :

Anjou Feuille d’or 2014 : on retrouve l’esprit du 2012, beau fruité classique du chenin (poire, coing), de la matière et de la tension. TB. Regoûté en bouteille près d'un an plus tard il est apparu plus exotique, très gourmand. TB.

Anjou Feuille d’or 2013 : style oxydatif (parfaitement assumé par le producteur), sur la noisette, un peu de caramel que je n’avais pas senti l’année dernière. Toujours pas mon style. B-.

 

Delesvaux - Coteaux du Layon "Passerillé" 2013 : (70gr SR) robe or pâle, nez moyennement expressif, assez classique, sur l'ananas surtout, agrumes, miel. Bouche assez vive, pas très concentrée, très digeste, les 70gr de résiduel ne se sentent pas, sur l'ananas, miel, orange, thé vert, finale un peu courte. Bon Layon, un peu en-dessous de la cuvée Les Clos (bue sur 2011). TB-. (+- 16/20).

 

Philippe Delesvaux - Coteaux du Layon Carbonifera 1997 : (trie du 30 octobre 1997, 27° potentiel soit 459gr SR potentiel, environ 380gr au final, 2900bts de 50cl) Couleur ambre clair, superbe nez de "chenin 1997", plein de pâte de coing, d'abricot, de rhubarbe, de confiture de mirabelle, de figue, quelques épices. Personne n'a senti de notes tourbées sur cette bouteille, contrairement à ce qu'on peut lire dans certains CR. Attaque en bouche magnifique, ultra concentrée, sirupeuse, épaisse, sur les fruits du nez avec principalement la pâte de coing, encore très jeune. Il y a juste ce qu'il faut d'acidité pour que ce ne soit pas écoeurant, même si le vin précédent était plus frais (mais bien moins sucré). Finale très longue, sur la pâte de coing, la confiture d'abricot et d'orange. Pour chipoter, j'ai trouvé qu'il manquait un peu d'acidité pour égaler l'Après Minuit 1997 dans le même registre. Ca reste néanmoins un vin exceptionnel. TB++. (+- 19/20).

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Coteaux du Layon SGN 2011 : très frais, fruité plutôt typé, poire, fruits du verger, facile, digeste. TB+.

SGN 2010 : plus confit, plus concentré, peut-être un peu plus lourd, mais beaucoup plus long. TB+.

 

Delesvaux – Anjou Authentique franc de pied 2014 : robe dorée, nez miellé, fruits jaunes mûrs, gourmand, bouche assez ronde, un peu miellée, 3-4gr de SR probablement, belle aromatique, facile à boire, léger en alcool, manque un peu de tension sur la finale. TB.

 

12 août 2013

Armavir Vineyards (Arménie) **

Armavir Vineyards - Karas rouge 2011

Assemblage de syrah, malbec, tannat et petit verdot. Couleur pourpre avec des reflets violets, nez sur les fruits rouges, très expressif, légèrement boisé, sympa. La bouche est beaucoup trop boisée par contre, vanillée (guère étonnant quand on sait que Michel Rolland est consultant pour le domaine), assez puissante mais peu tannique. Bonne fraîcheur mais manque de matière et de longueur. Ca reste plutôt correct au final mais malheureusement ça n'a rien de dépaysant. Un vin très moderne, très standard. 13,5/20.

P1020305

 

12 août 2013

Guffens-Heynen (Vergisson) *****

Jean-Marie Guffens et sa femme, belges d'origine, se sont installés en Bourgogne en 1976. Il a été l'un des premiers à faire prendre conscience de la grandeur possible des terroirs du Mâconnais. Ses vins sont toujours très riches, généreusement boisés et soufrés, ils demandent beaucoup de temps pour digérer leur élevage mais tiennent parfaitement la route sur la longueur. La gamme s'est aggrandit des négoces Verget et Guffens au sud puis récemment du Château Closiot à Barsac.

 

Guffens-Heynen - Mâcon-Pierreclos "Tri des hauts de chavigne" 2007

CR de Julien : "Une robe joliment dorée, brillante.
Le nez est très gourmand sur les fruits mûrs, l'abricot, la pêche jaune mais aussi exotiques comme la mangue. Quelques petites touches vanillées donnant de l'élégance au vin sont là.
La bouche possède une très grosse matière, ça rempli la bouche avec un jus presque huileux mais équilibré. C'est gras, dense mais jamais lourd grâce à une belle tension. C'est un vin riche qui mériterait peut être un autre plat que la cassolette de poisson, à mon goût."

Nez très exotique et très mûr, qui nous fait partir dans le sud ou sur du chenin mais pas sur du Chardonnay. Superbes notes de mangue, de goyave, d'abricot. La bouche est grasse, légèrement beurrée, on reconnait un peu mieux le Chardonnay, mais c'est tellement mûr qu'on reste sur le sud et pourtant l'acidité est présente, beaucoup de longueur. Quelques notes d'élevage aussi mais parfaitement intégrées. Un vin assez déroutant qui fait plus que son âge, mais le nez m'a vraiment bluffé. 18/20.

guffens

 

 

Guffens-Heynen - Mâcon-Pierreclos "En Crazy" 2011

Couleur : or pâle, reflets verts, un peu plus coloré que la moyenne.

Nez : très discret à l'ouverture, un peu mieux après un passage en carafe mais ça reste assez fermé. On trouve des notes assez classiques de citron, un tout petit peu de beurre, et un côté minéral.

Bouche : même si le vin est encore un peu fermé on sent une très belle texture, avec un élevage très bien maîtrisé, un côté vanillé parfaitement intégré, mais aussi un côté légèrement gras et beurré, un peu de citron et une acidité correcte sans être mordante.

Finale : bonne longueur, minérale, citronnée, mais pas très tendue non plus.

Note : 16/20. Un vin un peu jeune et fermé, à attendre, mais peut-être pas trop longtemps car il n'a pas l'acidité pour faire un vin de garde. En tout cas il impressionne déjà par sa texture et son élevage parfaitement maîtrisé. Très belle entrée de gamme, qui donne envie de goûter aux autres cuvées du domaine, mais pas un très bon rapport q/p.

P1030934

 

Guffens-Heynen - Mâcon-Pierreclos Tri des 25ans de Chavigne 2005 : couleur dorée, nez qui nous emmène très vite sur un chardonnay bourguignon avec beaucoup de beurre, légèrement vanillé, fruits jaunes mûrs, praliné. La bouche est riche, grasse avec un élevage bien intégré et une bonne acidité l’empêche de tomber dans la lourdeur. Bonne longueur. Bien fait, dans le style Guffens, un peu trop boisé à mon goût. Il a été très apprécié autour de la table il me semble. TB-.

 

Guffens-Heynen - Mâcon-Pierreclos Le Chavigne 2013 : robe assez claire pour Guffens, nez très toasté, grillé, encore sur son bois. Bouche bien mieux avec quelques notes toatées, à peine beurré, belles notes d'agrumes, surtout une grosse tension derrière et une finale très longue, minérale. A attendre encore un peu peut-être. TB.

 

25 février 2014

Domaine Rotier (Cadalen) ***

Rotier - Gaillac doux "Les Gravels" 2010 1/2bt

Couleur : or pâle.

Nez : à l'ouverture un peu d'alcool, puis le lendemain plus expressif, sur l'abricot, le miel et des notes florales.

Bouche : peu de matière, pas très liquoreuse, mais pas beaucoup d'acidité non plus, un peu alcooleuse, on retrouve l'abricot, la pêche aussi désormais.

Finale : très courte, manque beaucoup d'acidité.

Note : 12/20. Un vin décevant. Dommage, la cuvée Renaissance du domaine semble loin au-dessus de celle-ci d'après les commentaires LPV.

rotier

 

Cépages : 80% loin de l'oeil 20% Sauvignon. SR : 80gr

 

Goûtés à Vinisud :

Rotier - "Renaissance" sec 2011 : B.

"Renaissance" VT 2011 : bel équilibre, beaucoup de sucre probablement, mais finale fraîche, déjà excellent. TB.

 

17 août 2013

Canet-Valette (Cessenon) **

Canet-Valette - "Antonyme" Vin de France 2012

Couleur : grenat clair, reflets violets.

Nez : un peu de réduction à l'ouverture de la bouteille. Ca part après 1h en carafe, mais le nez reste très discret.

Bouche : un peu mieux, très légère, fruitée, mais ce n'est pas non plus l'explosion de fruit annoncée, peu de matière et peu tannique.

Finale : assez courte, fruits noirs (cassis).

Note : 13/20. Un peu déçu par cette bouteille, loin des entrées de gamme du Mas de la Séranne par exemple.

P1030945

 Informations complémentaires d'après le site du domaine : "Terroir argilo calcaire, vignes sur légers coteaux exposés plein sud à 150 mètres d'altitude. Mourvèdre 50 % cinsault 50 %. Rendements: 35 hectolitres/hectare. Vendanges manuelles. Vinification traditionnelle: les raisins sont égrappés puis vinifiés dans des cuves inox. 15 jours de cuvaison.élevage en cuves inox durant 4 mois."

 

17 août 2013

3 Floyds (USA, IN) *****

3 Floyds & Mikkeller - Hvedegoop 10,4%

Couleur : ambrée, mousse présente et assez fine.

Nez : pour une Barley Wine brassée avec du blé le nez ressemble plus à celui d'une double IPA, houblonné, sur l'orange, le pamplemousse, la mangue, un peu de caramel et de prunes cuites, un peu de gingembre.

Bouche : un côté double IPA là encore, avec une belle amertume, des agrumes légèrement compotés, un peu de résine. Texture épaisse, bonne puissance mais pas de trace d'alcool, se boit assez facilement en fait.

Finale : longue, amère, citronnée, un peu d'épices.

Note : 18/20. Une bière proche d'une double IPA, résineuse, avec une grosse amertume, très fruitée, même si elle n'est pas très exotique.

P1030951

Bière notée 3,8 sur Ratebeer. Brasserie classée 2e en 2013 et 1e en 2012 :

http://www.ratebeer.com/RateBeerBest/bestbrewers_012012.asp

 

20 août 2013

Nicolas Gonin (Saint-Chef) ***

Nicolas Gonin - Altesse 2011 (IGP Isère Balmes dauphinoises)

Couleur : or.

Nez : comme le laissait présager la couleur, on trouve un fruité très mûr, sur le coing, l'abricot et la pêche avec des notes florales. Il fait penser à un chenin demi-sec. Très engageant.

Bouche : assez différente du nez, pas du tout de sucre, mais surtout des notes florales (fleurs blanches) et un côté mentholé. On retrouve l'abricot également. Bonne matière, texture très légèrement grasse, mais manque un tout petit peu d'acidité en fin de bouche (même si celle-ci est correcte).

Finale : longueur moyenne, très florale, manque un peu d'acidité.

Note : 15,5/20. Un bon vin, original, avec un très beau nez, mais un léger manque de tension sur la fin.

P1040156

Informations complémentaires d'après le site du domaine : "cépage 100% altesse, 45 hl/ha, vendangé le 26 septembre avec 15 jours de surmaturité. Fermentation intégrale avec les levures indigènes, sans sucres résiduels, élevage sur lies totales pendant 11 mois en cuve avec fermentation malo-lactique. Faibles doses de SO2"

 

 

 

Nicolas Gonin - Altesse 2010 IGP Balmes dauphinoises : couleur dorée, beau nez d'ananas, de coing, de miel, pointe grillée. Bouche peu opulente pour une altesse, avec une très belle fraîcheur, de la longueur. TB+.

 

9 juin 2017

Domaine Plageoles (Cahuzac-sur-Vère) ***

Dégustation à la Cave du Théâtre

Mauzac vert 2015 : nez légèrement marqué par la pierre-à-fusil, bouche citronnée, avec une belle tension, bien mieux que le 2014. Regoûté en bouteille, il est plus épais, moins citronné, un peu oxydatif. TB.

Braucol 2016 : plein de fruits rouges, réglisse, poivre, assez gouleyant, tannins bien fondus, glisse tout seul. TB.

Syrah 2016 : plus marqué fruits noirs, avec un peu plus de matière, des tannins encore plus fins, très juteux et facile à boire. TB.

Duras 2014 : moins fruité que les deux 2016, plus rustique, des notes d'agrumes, d'orange sanguine et de fruits noirs, moins mon style. B.

Prunelart 2014 : là aussi c'est rustique, épicé, plus tannique encore que le Duras, j'ai du mal aussi. B.

Loin de l'oeil 2015 : pas trop sucré, beaucoup de fruit, poire, pomme au four, brioche, très facile, manque un peu de tension et de longueur. TB-.

Mauzac 2015 petillant natrel : beau nez fruité, floral, bulle assez fine, légère amertume rafraîchissante en finale. TB.

 

 

 

Robert & Bernard Plageoles - Gaillac doux Mauzac Roux 2010

Couleur : or.

Nez : expressif dès l'ouverture, sur l'abricot, le miel, la pâte de coing. Ressemble un peu à un Sauternes légèrement évolué (7-10ans).

Bouche : on retrouve les arômes du nez, un peu de prune aussi, texture légèrement épaisse et liquoreuse, avec une bonne acidité. Bien équilibrée. Très facile à boire. Par contre je ne sens pas particulièrement de tilleul ou de verveine comme l'indique le site du domaine.

Finale : longueur moyenne, toujours sur les fruits jaunes et surtout le miel, petite pointe d'amertume.

Note : 16/20. Un bon liquoreux, à prix doux (11€ les 50cl).

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 Cépage : Mauzac roux. Rendements 25 hl/ha. Sucres résiduels : 120gr. Sols : argilo-calcaire.

 

Joli reportage sur le domaine ici : http://www.wineterroirs.com/2012/01/plageoles_gaillac_tres_cantous_tarn.html

 

 

Dégustation d'une partie de la gamme au domaine

Mauzac vert 2014 : sur la pomme bien mûre, un peu de poire et de fleur, manque un peu de tension. B.

Pét Nat 2014 : (mauzac rose majoritaire) sec sur ce millésime-là, beaucoup de fraîcheur, bulle assez fine, léger, beaucoup de fruits frais, facile à boire. B+.

Ondenc sec 2014 : le nez fait un peu moelleux, avec du miel, des fruits jaunes, de l’anis, bouche plus sèche, grasse, mielleuse, sur l’anis aussi, manque un poil de tension. B.

Braucol 2014 : très clair, nez sur le réglisse, le café, les petits fruits rouges, beaucoup de fraîcheur, léger en bouche, pas très long mais très facile. TB-.

Duras 2013 : encore plus épicé, poivré, un peu de réglisse aussi, plus de matière que le braucol, plus vif, un peu plus noir même si on reste sur un vin très fin pour du duras. B+.

Prunelart 2013 : on sent le millésime frais, le vin est léger, avec un très beau nez sur la confiture de fraise, la griotte, la bouche manque un peu de matière, du coup les tannins sont un peu secs sur la finale bien que pas très nombreux. B+.

Prunelart 2010 : beaucoup plus chaud, fruits noirs, tabac, plus de matière, manque un peu de fraîcheur à mon goût. B.

Loin de l’œil 2013 : nez très fruité, ananas, agrumes, fruits blancs (poire), assez vif en attaque, très gourmand, seule la finale manque un peu de longueur et de tension. Excellente année pour les liquoreux d'après Bernard Plageoles. TB-.

Vin d’Autan 2008 : (ondenc, passerillage sur souche, rendements 7hL/ha) nez sur le miel, l’abricot, la figue, les fruits confits, très bon équilibre en bouche, avec une grosse concentration (un peu plus de 200gr de résiduel de mémoire) mais de la fraîcheur. Belle longueur. TB+.

Vin de voile 2000 : (mauzac, élevage de 7ans en vieux demi-muids sans ouillage) beaucoup de noix, très typé vin jaune, des fruits secs, assez bonne acidité, moins puissant et fait presque un peu dilué par rapport aux vins jaunes. Une curiosité. B.

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Au final une gamme très intéressante, avec des cépages rares, des vins originaux, tous au minimum bons, et un excellent Vin d'Autan.

 

Plageoles - Muscadelle 2014 : Couleur dorée, nez sur le coing, l'abricot, un peu de poire. Attaque en bouche un peu légère, puis peu à peu l'acidité et quelques amers étendent le vin et lui donnent une bonne longueur, surtout très digeste, pas trop se sucres résiduels, comme s'il en avait mangé un peu, quelques notes d'abricots secs et d'orange amere en finale. Note : 16,5/20.

 

Plageoles - Mauzac roux 2014 : facile, un peu court. B.

 

Mauzac roux 2017 ? : 190SR cette fois-ci contre moins de 100gr d'habitude, pâte de coing, miel, riche au nez mais reste frais en bouche. TB.

 

Plageoles - Vin d'autan 1994 : (ondenc) Couleur ambre clair, nez d'abricot sec, miel, figue, coing, pruneau, encore frais et jeune, subtil. Bouche un peu moins bien que le nez, le sucre a été en bonne parti "mangé", le vin est frais et digeste mais manque un peu d'intensité et de longueur pour chipoter, probablement en début de pente descendante. TB.

 

Vin d'Autan 1995 : là aussi il a commencé à manger ses sucres, style élégant, très complexe, pas très tendu mais reste équilibré. TB+.

 

 

29 décembre 2020

Egon Müller (Allemagne - Sarre) *****

Le domaine Egon Müller est désormais dirigé par Egon Müller IVème du nom. Il possède des vignes sur 2 parcelles classés grands crus par le VDP, toutes les deux dans le village de Wiltingen dans la Sarre, région au sud de la Moselle mais plus fraîche car plus en altitude. Le Scharzhofberg, dont Egon Mûller possède 8,5 hectares sur 28 est légèrement en retrait du fleuve, montant jusqu'à 310m d'altitude, avec des sols d'ardoises grises et rouges. Le Braune Kupp (2,5 sur les 4 hectares) surplombe le fleuve, est exposé plein sud, plus bas en altitude (260m) sur des schistes rouges/bruns, donc plus solaire. Si Egon Müller rêve de faire un grand riesling sec comme le Clos Ste Hune, il a parfaitement conscience que c'est impossible à Wiltingen et ne cherche pas à forcer les choses. Il produit uniquement des rieslings allant du légèrement au très sucré. Ses vins sont probablement les plus cristallins et les plus fins de toute l'Allemagne. Ils sont toujours légers en alcool, d'une grande minéralité, semblant faciles et simples en jeunesse et révélant toute leur complexité et leur profondeur avec le temps. Les vins du Braune Kupp sont à peine plus opulents et plus rapides à se livrer que ceux du Scharzhof.

 

 

Egon Müller - Riesling Scharzhof 2011 : Couleur paille, presque translucide même. Le nez est assez ouvert, sur les agrumes, surtout le pamplemousse, un peu de citron aussi. Bouche très légèrement perlante, douce (11,5%), dans un esprit demi-sec mais avec une belle acidité, toujours sur le pamplemousse. Finale de bonne longueur, avec un bel équilibre sucre/acidité. Un vin assez simple, mais très frais, désaltérant et très dangereusement buvable. Note : 16/20.

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Vinexpo 2019

Egon Muller, Scharzhof 2018 : (AP 01) ultra aromatique, litchi et fruits blancs, ferait presque muscat, toute petite touche de sucre, bonne acidité, l’aromatique est vite lassante. A voir au vieillissement. B+.

Egon Muller, Scharzhof Kabinett 2018 : (AP 02) encore tout jeune, plus complexe, fruits blancs, notes florales, à peine plus de sucres, bonne acidité. A regoûter dans quelques années, probablement loin de son apogée. Même niveau longueur il y a eu mieux ce jour-là. TB.

 

 

Le Gallais/Egon Müller - Riesling Wiltinger Braune Kupp Kabinett 2018 : (AP n°4) Couleur presque translucide, nez à peine réduit au départ puis se développe sur les fruits blancs, pointe pétrole, citron vert, très pur, pas de botrytis. La bouche est un laser, tranchante, traçante, très belle acidité, très minérale, les quelques grammes de sucres (en fait probablement plus sur un kabinett) donnent un peu de fruit et rendent le vin facile à boire, surtout à 9% d'alcool. La finale est longue, minérale, acidulée, avec de jolis amers évoquant les zestes d'agrumes. Déjà délicieux, très frais et cristallin pour 2018, et bien sûr loin de son apogée. TB++.

 

3 août 2017

François Raquillet (Mercurey) ***

Raquillet - Mercurey VV 2011

Couleur rubis classique, nez très expressif toasté et vanillé, quelques fruits rouges dans le fond. Bouche très vanillée, encore un peu toastée, par contre la texture est très agréable, très douce, avec des tannins très fins. Peu de longueur. Un peu déçu par ce vin, trop marqué par le bois. Note : 13,5/20.

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Raquillet - Mercurey VV 2015 (en 1/2 bt) : Robe foncée, presque grenat, beau nez fruité, assez mûr, sur le cassis, la cerise, avec une touche de poivre, léger boisé déjà bien intégré. Bouche puissante, une pointe d'alcool, un peu trop jeune, mais un beau fruité gourmand, une légère acidité derrière, de la matière, des tannins déjà fondus et une belle longueur. Pas un énorme plaisir en l'état mais très bon potentiel, avec bien plus de longueur et un boisé mieux géré que sur le 2011. TB-.

 

27 août 2013

Borie la Vitarèle (Causses-et-Veyran) ***

Borie la Vitarèle - Saint-Chinian "Les Terres blanches" 2011

Couleur : grenat, reflets violets.

Nez : assez expressif après 3h d'ouverture, sur les fruits noirs (cassis, mûre), un peu d'épices (garrigue).

Bouche : très fruitée, toujours sur des fruits noirs un peu compotés, assez chaude, légèrement épicée. Puissante mais peu tannique. Pas une grosse matière.

Finale : bonne longueur, mais le fruité est un peu trop noir et trop chaud à mon goût, je serais parti sur 2009 à l'aveugle.

Note : 15/20. Un bon Saint-Chinian, très fruité, un bon rapport q/p (8€) mais à peine en-dessous du "Côte d'Arbo" du Mas Champart.

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Cépages : grenache, syrah, mourvèdre. Sols calcaires. Elevage en cuves béton.

 

Schistes 2016 : couleur noire, nez un peu cacahuète, fumé, poivron, austère. Bouche serrée, austère, fruits noirs, pointe de poivron rouge, fraîche, assez longue. Pas trop mon style, mais bien fait si on aime le vrai St Chinian à l'ancienne. B+.

Terres blanches 2017 : léger, plein de fruit, peu de tannins, très gourmand. TB.

Grand Mayol Blanc 2018 : frais, fruité, fleurs blanches, pêche, poire, plutôt sur la tension pour un vin du sud. TB-.

Crès 2015 : un poil trop solaire. TB-.

 

6 décembre 2016

Ferme de la Sansonnière - Mark Angeli (Thouarcé) ****

Ferme de la Sansonnière - La Lune (Vin de France) 2010

Couleur : or pâle, un peu évoluée.

Nez : expressif, sur la noisette, le coing assez mûr et l'abricot. Quelques notes pâtissières aussi (tarte aux pommes ?), légères notes oxydatives de pommes blettes.

Bouche : attaque vive, très belle tension, beaucoup d'acidité, du fruit (coing, abricot), un tout petit peu de sucre (10gr ?). Bien équilibrée.

Finale : très longue, fraîche, portée par une belle acidité, un peu plus sur les agrumes.

Note : 18/20. Très beau vin, déjà délicieux et qui devrait pouvoir tenir quelques années.

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Joli reportage ici : http://www.wineterroirs.com/2014/08/mark_angeli_ferme-de-le-sansonniere_anjou_loire.html

 

 

Ferme de la Sansonnière - Coteau du Houet 2006 : (Moût de raisins..., vignes sur Bonnezeaux, 155gr SR) Couleur ambrée, très beau nez sur le coing, le miel, l'abricot sec, l'ananas rôti. L'attaque en bouche est sirupeuse, sur les arômes du nez, mais la fin de bouche manque un peu d'acidité malheureusement, et la finale est légèrement marquée par l'alcool. C'est quand même mieux le lendemain. Pas un grand millésime pour les liquoreux... Note : 15,5/20.

 

Mark Angéli, Ferme de la Sansonnière - "Mathilde" Moût de raisins partiellement fermenté 1995 : Robe or profond, assez claire pour un chenin de 1995, le nez est bien marqué par le coing, fruits exotiques bien mûrs, miel. La bouche n'est pas si concentrée que ça, on sent que le vin a mangé une parrtie de ses sucres même s'il en reste encore pas mal,  beaucoup de fruits exotiques et de coing, frais et digeste, très agréable. Longueur moyenne. TB.

 

 

Lune 2018 mou, Lune 2018 Amphore chaud et anisé. Fourchades 2017 brioché déjà plus tendu et plus frais. VV de blanderies 2017 plus long dans un style oxydatif. 2018 semble vraiment compliqué en blanc…

 

 

12 septembre 2013

Yvon et Chantal Contat-Grangé (Dezize les Maranges) **

Visite au domaine Contat-Grangé

Nous arrivons au domaine avec quelques minutes de retard à cause d'une dégustation qui s'est éternisé chez T. Liger-Belair. Autant dire de suite que la transition n'est pas évidente, les Maranges et Santenay vont devoir passer derrière les Richebourg, Clos Vougeot, Corton-Renardes... Nous passons du chai impressionnant de T. Liger-Belair à Nuits-St-Georges au petit gîte des Contat-Grangé à Dezize-les-Maranges, dans une salle bien plus modeste, mais non dénué d'un certain charme, dans un style tout à fait différent.

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Le domaine est installé depuis 1981 (après un passage chez Trévallon !) et à toujours travaillé dans un esprit bio. Les producteurs n'ont demandé la certification qu'en 2008 et l'ont obtenue à partir du millésime 2011. Plus d'informations ici :

http://www.contat-grange.com/ElementsRubrique.aspx?SITE=EGRAN10&RUB=235&MP_SS_RUB=ELEM&MP_ELT=DETAI&PAGE=1&Lang=FR

 

Les blancs

Aligoté 2011 : élevage en cuve, robe très claire, nez et bouche originaux pour de l'aligoté, très marqués par la noisette, bouche légèrement grasse, bonne fraîcheur. B.

Hautes Côtes de Beaune 2011 : 20% bois neuf, robe assez pâle là aussi, nez boisé, bouche citronnée et encore boisée, pointe d'amertume en finale et encore du bois. Moyen.

Santenay "St Jean de Narosse" 2011 : le boisé est beaucoup mieux intégré, le nez plus fin, bouche assez classique avec une belle acidité et une bonne longueur. TB-.

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Les rouges

Maranges 2011 : passage en fûts non neufs, nez ouvert, sur les petits fruits rouges, je lui trouve un côté "griotte" typé gamay mais je semble être le seul. Bonne acidité, mais les tannins sont un peu raides et serrent un peu en finale. B-.

Santenay 2011 "St Jean de Narosse" : un vin plus fin que le précédent, les sols sont plus calcaires ici alors que les Maranges sont sur des sols argileux qui les rendent plus puissants. Robe assez sombre, nez sur les fruits rouges, tannins très fins, peut-être un peu fluet par rapport aux suivants. B.

Maranges 1er cru "Les Fussières" 2011 : superbe nez, très expressif, sur les fruits rouges, bouche légèrement en retrait, avec des tannins plus présents que sur le Santenay village mais moins raides que dans le Maranges village. Bonne longueur. TB-.

Maranges 1er cru "Les clos Roussots 2011" : robe un peu plus sombre et concentrée que le précédent, nez un peu plus fermé (mais la bouteille est ouverte depuis moins longtemps), bouche très fruitée, un peu plus mûre que le précédent, on trouve aussi du fruit noir désormais, un peu plus tannique que Fussières, très frais là aussi. TB-.

Maranges 1er cru "Les Fussières" 2010 : le nez est très différent des 2011, il y a beaucoup plus de différence entre les millésimes qu'entre les terroirs, beaucoup plus de fraîcheur (bien que les 2011 n'en manquaient pas), avec un côté groseille, beaucoup d'acidité, des tannins à peine plus présents que sur le Fussières 2011, à peine plus long et plus minéral. Un vin excellent. TB.

 

Un grand merci à Chantal Contat-Grangé pour son accueil et pour ses vins. Passer après T. Liger-Belair n'était pas chose aisée, et au bout du compte elle s'en est très bien tirée, avec notamment 3 excellents Maranges rouge 1er cru et un joli Santenay blanc.

 

20 janvier 2018

Charvin (Orange) ****

Charvin - Châteauneuf du Pape 2008

CR de Julien : "Le vin a été ouvert dans l'après-midi, juste épaulé. Il était alors hyper fermé, confit et alcooleux. Puis il a été carafé 2/3h avant le service.
Belle robe encore jeune.
Le nez est un véritable voyage avec l'orient avec une multitude d'épices douces, de poivre de Sichuan mais aussi de violette et de confitures de fruits rouges. Très joli !
La bouche est massive, on a un vin charpenté, très jeune qui en met plein la bouche. Les tanins, polis sont encore un peu présents et la finale chauffe avec un petit retour d'alcool.
Pour mon palais nordiste, ce vin est encore à attendre quelques années pour que tout se fonde harmonieusement."

Robe assez claire pour un CdP, le nez est très expressif, sur la fraise écrasée, un peu sucrée, un léger côté caramel peut-être. La bouche est puissante mais les tannins sont très fins, un peu de poivre désormais, beaucoup de fruits rouges. Très belle longueur. Peut-être un tout petit peu écoeurant si on doit vraiment lui trouver un défaut à cause de ce côté fraise sucrée écrasée très expressif. Mais déjà beaucoup de plaisir en l'état pour moi, je trouve ça assez fondu. Pour mon premier Charvin je suis convaincu. 17/20.

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Goûtés au SVI Lyon 2014 :

CdR rouge 2012 : nez expressif sur la fraise écrasée et la cerise confite, un peu de caramel, épices, beaucoup de réglisse en finale. TB-.

CdR rouge 2011 : fruits un peu plus cuits, à peine moins de fraîcheur et de matière même si la différence avec 2012 n’est pas énormissime non plus. B+.

CdP 2012 : un très beau millésime d’après le producteur, on retrouve la cerise confite, la fraise, la réglisse, le caramel, beaucoup plus de longueur que le CdR. Belle fraîcheur. TB. Regoûté en 2017, superbe nez sur la prune, la fraise, la cerise confite, bouche avec une grosse acidité, tannins de qualité, encore un peu trop jeune, très prometteur TB+. En 2020 semble encore trop jeune, serré. TB-.

CdR blanc 2013 : très beau fruité, agrumes, abricot, fenouil, frais et facile à boire. TB-.

 

CdR rouge 2012 1/2 bt : robe rubis assez claire, nez bien marqué par la fraise sucrée du grenache, le côté caramel de la jeunesse s'est bien dissipé, bouche fruitée, gourmande, peu tannique, longueur moyenne avec des épices en finale mais moins de réglisse qu'il y a un an. Ca commence à être prêt à boire. TB-.

 

Châteauneuf 2014 : léger, petits fruits rouges, tout en tension, avec une acidité élevée et encore un peu de tannins, très classe, un peu Nebbiolo tradi dans l'esprit. Belle longueur. TB+.

 

CdR rouge 2015 : robe rubis, nez sur la confiture de fraise et de cerise, réglisse, épices, bouche avec un beau volume, encore quelques petits tannins mais de qualité, moins caramel que le 2012, plus de réglisse, beaucoup de fruits, très gourmand, reste frais. Très bon maintenant, avec un bon potentiel de garde en plus. TB.

 

CdR rouge 2016 : plus sombre que 2015, moins confituré, plus marqué fruits noirs, plus de fraîcheur, côté épicé présent aussi, un peu plus de longueur, des tannins un peu plus serrés mais de qualité. Très belle bouteille, un peu moins gourmande en jeunesse mais qui devrait mieux vieillir. TB.

 

CdR blanc 2016 : (grenache, roussanne, clairette, bourboulenc)  robe pâle, nez sur le fenouil, l'anis, la poire. Bouche assez vive, florale et fruitée comme au nez, pas de gras, un petit côté sucré type "arlequin", longueur moyenne, beau vin, digeste, facile à boire. TB-.

 

VdP d'Orange A côté 2016 : (moitié grenache, moitié merlot) Robe claire, nez sur les fruits rouges confiturés, très élégant. Bouche fruitée, peu épaisse, tannins encore un peu serrés du coup même s'ils ne sont pas très nombreux, reste assez frais. B+.

VdP Orange 2017 : très garrigue, épais, sucré, très diffrent de l'an dernier, un peu lourd en l'état. B-.

 

Laurent Charvin, Châteauneuf-du-Pape 2018 : (80% grenache + syrah, mourvèdre, vaccarèse, counoise) : couleur rubis très claire, nez expressif plein de fruits rouges sucrés, de fraise écrasée, rose, pivoine. Bouche aérienne pour un Châteauneuf sur ce millésime, peu tannique, beaucoup de fruit et de pureté, florale (grappe entière). Déjà prêt à boire, tout en élégance. L’effet millésime a perdu certains connaisseurs du domaine. TB++.

 

Châteauneuf du Pape 2015 : très puissant, sucrosité, alcool élevé, massif, clairement à attendre encore 10-20ans. B+.

 

Damon 2022 : (nouvelle cuvée 80% grenache 20%syrah) assez coloré, nez fruits rouges et garrigue, tire sur le grenache. Bouche avec de la puissance, un peu de sucrosité et d'alcool, des tannins encore un peu serrés, c'est jeune, mais un gros volume, esprit chateauneuf, pas forcément syrah donc. à attendre. B+.

 

 

Charvin (vin de mes amis 2019)

CdR 2017 : gourmand, confiture de fruits rouges, épices, pas trop tannique ni trop chaud pour 2016. TB.

Ch9 2017 : beaucoup de gourmandise, plein de fruit, déjà facile à boire, très frais et assez léger pour 2017. TB+.

Ch9 2016 : plus puissant, plus complexe, plus épicé, chocolaté, réglissé, un futur grand, à attendre. TB++.

 

Laurent Charvin - Châteauneuf-du-Pape Blanc 2017 : (95% clairette rose, 5% bourboulenc) Parcelle exposée nord, récupérée tout récemment par Laurent Charvin. Couleur presque translucide, nez floral, notes minérales et anisées, pas du tout d'élevage ici. Bouche sans aucun gras, tout en fraîcheur et en minéralité, finale saline avec de l'anis et des amers qui finissent d'étirer le vin. Style opposé du précédent, mais tout aussi bon. TB.

 

Charvin (cugnette 2020)

Côtes du Rhône blanc 2019 : (prélevé sur cuves comme les 4 suivants) très belle fraîcheur, plus que les années précédentes je trouve, mais je le goûte généralement après la mise. B+.

Châteauneuf blanc 2019 : (clairette rose majoritaire) profil frais et tendu, en l’état quand même un peu de gras, plus que le 2017 bu récemment qui était plus salin. D’après Laurent, 2017 était comme ça aussi au départ. TB.

Rosé 2019 : fruité, croquant, pas dilué du tout, avec une finale légèrement poivrée intéressante. B+.

Côtes du Rhône Rg 2018 : plein de fruits rouges, quelques épices, plutôt fin, comme le 2017 on devrait pouvoir se faire plaisir dès le départ. Le style de la cuvée s’est affiné je trouve. TB.

Châteauneuf Rg 2018 : beaucoup de fruit, plutôt en finesse, notes de garrigue bien présentes. Prometteur. TB.

2017 : il a retrouvé du volume depuis ma dégustation de l’an dernier, plus sérieux, plus épicé, avec de la fraîcheur et de la longueur, il ira loin je pense. TB+.

2014 : vin aérien, qui pinote presque, sur la cerise, la framboise et la rose, irrésistible en l’état. TB++.

2013 : plus puissant, plus évolué et animal au nez, bouche encore jeune, fruitée, un peu plus solaire que 2014. TB+.

 

14 septembre 2013

Cazes (Rivesaltes) ***

Cazes - Rivesaltes cuvée Aimé Cazes 1976 (embouteillé en 1998)

CR de Julien "Robe ambrée, acajou.
Le nez est ultra engageant sur des arômes d'orange confite, de moka, de safran et de pralin.
La bouche possède une jolie matière sucrée mais équilibrée par une tension bien présente.
Superbe accord sur le gâteau chocolat/praliné !"

La robe est magnifique, belle couleur ambrée, le nez est très agréable aussi sur le café, les fruits secs, l'orange amère, l'abricot. La bouche présente le même fruité, une bonne acidité, mais c'est un peu trop puissant à mon goût. J'ai du mal avec les Rivesaltes. L'accord était excellent en effet. Le lendemain il s'est encore amélioré, le nez a un peu plus de notes de noix et de noisettes, la bouche me plaît mieux, moins puissante, je le trouve mieux équilibré avec encore un peu plus d'acidité.17/20.

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Goûtés au Vinidôme 2012 :

Domaine Cazes - Côtes du Roussillon ego 2010 : 14/20.

Domaine Cazes - Côtes du Roussillon alter 2003 : 14,5/20.

 

Cazes - Rivesaltes grenat 2011 :Couleur noire, nez sur la confiture de mûre et de cassis, bouche sucrée, puissante, très fruitée avec des notes de rose en finale, pas trop lourd pour un VDN. TB-.

 

 Cazes - Rivesaltes Rimage 1993 : encore plein de fruits confiturés, surement un peu moins de sucres qu'au départ, un côté feuilles mortes/champignon léger mais apportant complexité. TB.

 

Cuvée Aimé Cazes 1978 - emb en 2000 : beau Rivesaltes, 80% grenache blanc + grenache noir, fin, aérien, café, orange, cacao, reste frais, encore du fruit, semble assez léger en alcool, long, finale plus sèche sur la noisette. TB++.

 

14 septembre 2013

Bollinger (Ay) *****

Grande maison champenoise de 178 hectares, dont 133 de pinots et 45 de chardonnay (+ une partie d'achat de raisins), Bollinger se reconnait à son style vineux, rond et structuré. La spéciale cuvée est un classique indémodable. Les grandes années et les RD sont parfois commercialisés un peu tôt pour exprimer tout leur potentiel, le mieux est de les garder encore un peu plus en cave. Le rarissime Vieilles vignes françaises est composé de pinots noirs franc de pied cultivées en provignage. Enfin le Côteaux champenois rouge est parfois trop marqué par son élevage.

 

 

Bollinger - La Grande année 2002

CR de Julien : "Robe d'un joli doré, très peu de bulles sont présentes.
Le nez s'ouvre à nous comme la caverne d'Ali Baba, c'est magnifique ! La complexité est phénoménale puisque le vin est changeant d'un coup de nez à l'autre. Nous montrant des notes de fruits à coques, d'amandes grillées puis de brioche tiède, de fruits secs. Puis la pomme granny arrive donnant beaucoup de fraîcheur, un aspect floral également. Enfin, quelques notes très légèrement oxydatives de tarte tatin donnent beaucoup de gourmandise à l'ensemble.
La bouche est de haut niveau avec une matière toujours présente, sans être très dense elle est ample et vineuse. Le toucher de bouche est remarquable avec un côté crémeux, onctueux ultra gourmand. L'équilibre est remarquable, tout est en place avec une bulle ultra fine et une longueur incroyable.
Un des meilleurs champagne que j'ai bu, grand vin !"

Bulles ultra fines, champagne tout en finesse, très vineux, belle complexité (noisette, pomme, fruits secs...). M'a paru encore plus fin que lors du salon RVF, mais tout aussi bon. Un très grand champagne. 18,5/20.

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Goûtés au salon RVF 2012 :

Bollinger - Spécial cuvée : un grand classique du non millésimé, toujours parfaitement réalisé. TB- (+- 17,5/20).

Bollinger - La grande année 2002 : très belle finesse de bulles, belle acidité, très long en bouche, très sec. TB+ (+- 18,5/20).

 

Spécial cuvée : (dég 2020 environ bu 2023) style vineux, un peu évolué, bulle fine, brioché, temps sur lattes, assez rond et dosé, finale un peu rondouillarde qui manque de tension. B.

 

14 septembre 2013

Rapet (Pernand-Vergelesses) ***

Domaine Rapet, Corton Pougets Grand Cru 2002

CR de Julien : "Belle robe claire, pas trop prononcée.
Le nez est assez peu complexe et se limite à de fortes notes de fumée, terreuses, de feuilles mortes. Il faut creuser pour avoir quelques arômes de cerise derrière tout ça. Ca reste néanmoins classe car l'équilibre entre tous ces arômes est atteint.
La déception vient de la bouche. En effet, la matière de demi-corps au début devient fluette en fin de bouche. La finale est quasi inexistante.
Dommage !"

Nez très intéressant, fumé, avec des notes de sous-bois, terreux, un peu de fruits rouges dans le fond. La bouche est en-dessous, ça manque de matière et de longueur, les tannins sont un peu asséchants. Pas mauvais mais un peu décevant quand on voit l'étiquette. 14,5/20.

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 Rapet - Corton-Charlemagne 2002 (soirée Bourgogne LPV )

Le meilleur blanc de la soirée, parfaitement éxécuté, aucun défaut (longueur, fraîcheur, équilibre, complexité...) mais bizarrement pas un vin qui m'a (qui nous a je crois) donné beaucoup de plaisir. 17/20.

CR de Julien "Notre dernier blanc se présente sur une couleur encore jeune mais assez profonde. Le nez est sur la finesse mais assez complexe. On a de la noisette, de l'amande fraiche. C'est floral, frais. Il s'ouvre avec le temps sur un côté mentholé puis sur la minéralité avec un côté assez strict de pierre mouillée. La bouche n'est pas en reste avec une très belle matière. Le gras est présent mais contre blancé par une très belle tension. La finale est longue et salivante sur une sorte de "jus de caillou". C'est très bon, cependant, je pense qu'il gagnera à être attendu encore quelques années. On est plus sur un vin de gastronomie."

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Rapet - Corton-Charlemagne 2002 : une bouteille que j'avais préférée il y a 2-3ans, elle manque aujourd'hui d'un peu de fraîcheur, même si elle a une bonne puissance et de la longueur. B+.

 

Rapet - Corton-Charlemagne 2001 : couleur dorée, nez de fruits jaunes, un peu de noisette, de fruits secs, à peine oxydatif. Mieux en bouche avec un fruité plus frais, bonne longueur. Dommage que le nez soit fatigué. TB-.

 

Rapet - Pernand Rg 1er cru les vergelesses 2009 : frais pour 2009, encore du fruit, assez jeune, long. TB.

 

Corton rouge 2010 : B.

Corton 2009 rouge : frais, assez fin, noble, tendu, racé. TB++.

Corton Charlemagne 2013 : assez exubérant, encore une peu d'élevage et amers marqués en finale, encore jeune. TB.

 

 

16 juin 2013

Penderyn (Pays de Galles) *

Penderyn Madeira finished 46% : nez expressif, légèrement sucré, fruits verts, vernis. Bouche assez douce, épaisse, fruitée (pomme, banane), fraîche, maltée, caramélisée et sucrée. Finale assez courte, le côté un peu chimique et vernis revient, un peu de bois aussi. Très honorable pour un whisky d'environ 4-5ans. (Noté 72 par Ruben). Note 78/100.

penderyn

 

8 septembre 2013

Thibault Liger-Belair (Nuits-Saint-Georges) *****

Thibault a acquis des prcelles en Moulin-à-Vent en 2009, il y applique le même travail en biodynamie que sur ses vignes en Bourgogne. Année après année, les vins gagnent en profondeur, les élevages sont mieux maitrisés, les matières autrefois un peu dures plus civilisées. Les vins sont majoritairement egrappés, vieillis en fûts bourguignons, sérieux, taillés pour la garde et exhausteurs de terroir.

 

Dégustation complète ici : http://whiskywinenbeer.canalblog.com/archives/2013/03/15/26658097.html

 

Sur fûts :

Moulin à vent  "Les Rouchaux" 2012 : parcelle située sur les bas coteaux, malo tout juste terminée, un peu perlant, beaucoup de fruit (cerise croquante), un peu de minéralité, puissant et assez tanique, un peu fluet, longueur tout à fait correcte mais il va souffrir de la comparaison avec les suivants. B.

MàV VV 2012 : encore en pleine malo, plus réduit que le précédent, mais surtout plus tendu et plus minéral, plus de longueur, tannins plus présents, encore un peu raides. B+.

MàV La Roche 2012 : malo finie depuis 1 mois (car les fûts des rangées du bas sont à environ 0,5° plus frais que ceux du haut nous explique Thibault) donc plus accessible, très tendu et très minéral, longueur incroyable pour un Beaujolais. Fruité un peu différent, plus complexe, fruits rouges et noirs et pas seulement cerise croquante. Encore assez puissant, taillé pour la garde. TB.

MàV Les Vignes centenaires 2012 : cuvée qui existe depuis 2011, goûtée en débu de malo sur un fût non neuf (il y aura un 1/3 fûts neufs à l'arrivée), couleur plus sombre que les précédents, très grosse matière, un peu difficile à goûter en l'état mais on sent un gros potentiel, avec beaucoup de longueur, de la puissance, et de la minéralité. TB.

 

Soirée LPV Beaujolais :

7 - Thibault Liger-Belair Moulin-à-Vent Les Vieilles Vignes 2011 : couleur entre rubis et grenat, nez très fruité, un côté peu soufré qui se sent plus sur cette cuvée que sur les autres, bouche très fruitée, florale, peu tannique, très différente des 2012 goûtés sur fût, bien plus léger, moins minéral aussi. Bonne longueur. (+- 16/20)

liger

 

 

En bouteille (soirée TLB) : 

Moulin-à-vent Les Rouchaux 2012 : grenat clair, contours un peu violets, Légère réduction au départ, le vin s’ouvre doucement sur la cerise et la mûre. La bouche présente une belle acidité, c’est très frais, gouleyant, juteux, plein de fruits, ça ne manque pas de matière pour autant. Longueur moyenne. Un régal en ce moment sur le fruit. B+.

MàV Vieilles vignes 2012 : à peine plus sombre, moins de réduction, sur la fraise, la cerise, avec des épices, bonne tension, tanins un peu secs sur la finale en l’état. Assez long. TB-.

MàV La Roche 2012 : on monte encore d’un cran, même couleur, un peu plus fermé au nez, fruits rouges et noirs avec de la mûre, de la cerise. Superbe matière en bouche, c’est tendu là aussi et très frais, des tannins de très belle qualité, plus de minéralité, plus long que le précédent. TB.

 

MàV VV 2010 : assez noir, acidité élevée, presque tendu, encore un peu de tannins, sérieux, commence juste à être prêt à boire, finale très longue et fraîche. TB.

 

MàV VV 2017 : assez fin, fruité, petite pointe volatile, B+. Une autre bouteille semblait sudiste, avec des tannins encore serrés, à attendre, joli fond. B+.

 MàV VV 2019 : un peu réduit, assez végétal, presque un peu typé cabernet, pas en place. B-.

 

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