Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Whisky Wine N' Beer
Whisky Wine N' Beer
Publicité
Archives
30 juin 2021

Philippe Tessier (Cheverny) ***

Domaine de 25 hectares, certifié bio, proche du nature (léger sulfitage à la mise), géré par Philippe Tessier depuis 1981, aujourd'hui épaulé par son fils Simon.

 

Philippe Tessier - Cheverny Point du Jour 2019 : (pinot noir + gamay, bonne partie de grappe entière) Couleur rubis et contours encore un peu violets, le nez évoque un gamay bien juteux, cerise, bonbon, un peu amylique, fruits rouges et notes florales, grappe entière bien intégrée. Bouche toute en fruit, juteuse, pas de tannins, assez ronde et veloutée, glisse tout seul, assez simple en l'état, pas beaucoup de longueur mais très facile à boire. On y retourne avec beaucoup de plaisir. TB-.

 

Publicité
Publicité
28 juin 2021

Domaine Lajibe (Lucq-de-Béarn) ****

 Ancien sabreur de l’equipe de France, Jean-Baptiste Semmartin, s’est installé vers 2015 (premier millésime en 2017) sur ce domaine d'environ 4ha. Après avoir travaillé entre autre avec Emmanuel Giboulot, ses vins ne pouvaient être que bio, biodynamiques (Demeter) et proche du nature (léger sulfitage à la mise si besoin). "Toutes les fermentations se font en barriques sans utilisation du froid. Ilse sert des polyphénols du gros manseng pour pratiquer de longs élevages oxydatifs qui préservent le vin. Ainsi, une bouteille ouverte tiendra facilement trois jours à l'air grâce à cette vinification" (RVF). Il vinifie du gros manseng, petit manseng, petit courbu, claverie sur trois parcelles : Haure, Carmeret et Serres-Seques en sec ou en sucré selon ce que permet la nature. Des vins pointus, précis, plein d’énergie et ce n’est que le début de l’aventure… Une structure de négoce vient d'êter créée avec des achats en Jurançon et sur la Gascogne pour "Mansengs". Des travaux sont en cours au chai pour prolonger les élevages et quelques hectares viennent d'être achetés sur Jurançon, un Clos Benguères notamment.

 

 

 

Lajibe - Jurançon sec Haure 2019 : (vignes centenaires, parcelle de 0,5ha) Couleur or profond, nez complexe, assez riche, pommes au four, caramel, cire, miel, prunes jaunes, crème de marron. Bouche à la fois épaisse, puissante et à l’acidité élevée, mûre mais sans être lourde, sur les arômes du nez, peut-être plus florale, de la cire, nature mais très propre. Finale longue, puissante, quelques amers. Encore tout jeune, a besoin de finir de se mettre en place. On pense à Savennières par exemple plus qu’à Jurançon, pas du tout d’ananas ici. L’aromatique manque un peu de fraîcheur pour chipoter, surtout par rapport au liquoreux 2018. Bu sur deux jours, le vin n’a pas bougé, il s’est même affiné sur la fin. Hâte de voir ce que ça peut donner avec un peu de garde. TB. Une seconde bouteille quelques mois plus tard semblait mieux en place, acidité plus fondue notamment. TB+.

 

Haure 2020 : proche du 2019, un côté un peu nature petite volatile qui rappelle des Labet, Ganevat... Puis un fruit un peu plus mûr et exotique qui se développe aussi, très énergique, grosse acidité, très long. TB+.

 

Carmeret 2020 : un peu plus exotique que Haure en l'état, moins de réduction, petite volatile aussi, a moins ben évolué dans le verre. TB+.

 

 

Lajibe - Jurançon serres seques 2018 (moelleux) : moelleux citronné, tendu, sucre bien équilibré, pointe d'ascescence/volatile peut-être. A regouter. B+.

 

Lajibe - Jurançon serres seques VT 2018 : superbe liquoreux, nez floral, à peine truffé, brioche, fait vin sec, bouche très élégante, tendue, les 100gr de sucres se sentent surtout par le volume, la liqueur, finale ultra digeste et très longue. TB++.

 

Lajibe, Jurançon Serres Seques VT 2018 : Couleur or, nez plein de fruits exotiques frais, mangue, passion, ananas, citron, pointe de volatile, cire, miel. un peu fou-fou au départ. Bouche à l'équilibre incroyable, très farîche, assez sucrée, mais acidité très haute plus une pointe de volatile qui rajoute de peps, citronnée et exotique à la fois, à l'équilibre d'un riesling mosellan. TB++. Une autre bouteille avait un poil trop de volatile. TB+.

 

Jean-Baptiste Semmartin Domaine Lajibe - Jurançon Serres-Seques (moelleux) 2018 : (100% petit manseng en fûts. 100gr SR/L) Couleur or pâle, nez élégant sur le miel, l’ananas frais, le coing, assez classique. C’est surtout en bouche qu’il fait la différence, aérien, léger en alcool, belle acidité, les 100gr de SR ne se sentent pas du tout, long et très digeste. Magnifique. Accord parfait avec le chausson aux pommes de Carno. Coup de cœur unanime ! TB+.

 

Mansengs 2021 : (cuvée négoce, achat en Gascogne, juste après la mise en sep 2022) Nez un peu réduit, pas tout à fait en place sur l'aromatique. Bouche très énergique, intense, tendue, très grosse acidité, finale très salivante, très longue.  Autre bouteille un an plus tard, à l'ouverture compliqué avec du gaz, réduit, le lendemain très belle bouche, énergique, portée par une volatile assez élevée tout de même. TB.

 

Marcel 2021 : (achats sur Jurançon, un peu plus de petit manseng ici, pas de soufre ici même à la mise) Un peu plus mûr, mois réducteur, ouche avec plus de volume, très dense, l'acidité arrive en finale avec des épices, très long aussi, pointe nature en finale. Superbe aussi.

 

Poudingues 2021 : (négoce sur Jurançon, gros manseng, léger soufre à la mise) Doré et trouble, nez fruits exotiques, confiture poire et abricot, à peine volatile. Bouche droite, belle énergie, tendue, à peine moins que mansengs de mémoire, mais même esprit, finale propre précise, déjà bon. TB.

 

Mesclat : (mesclat = mélange en béarnais. Assemblage petits et gros mansengs. Une partie sur la Gascogne travaillée en macération assemblée à une partie sur les poundingues de juraçon. Donc légèrement orange au final. 1gr à la mise). 

 

27 juin 2021

Christophe Mignon (Festigny) ***

Petit domaine de 6,5 hectares (dont 90% de pinot meunier) sur la Vallée de la Marne. Pas de malo. Elevages cuves et foudre pour la grande cuvée. Aucune certification mais travail en fonction du calendrier lunaire, emploi du soufre limité.

 

Christophe Mignon - Champagne ADN de Meunier Extra-Brut : (50% 2015, 50% 2016. Vallée de la Marne. Dégorgement janvier 2020. Dosage 3à5gr. Elevage cuve sans malo) Couleur dorée, nez légèrement beurré, noisette, fruits blancs, fait un peu chardonnay beaunois. La bouche présente du gras, un léger beurré, une bulle fine, assez mûre, parfaitement équilbrée par une belle acidité. L'ensemble est gourmand, facile à boire. Longueur moyenne. A l'aveugle j'aurais parié sur un chardonnay en fût avec malo : pas du tout. Mais qu'importe, c'est excellent, surtout pour 32€. TB+.

 

27 juin 2021

Filipa Pato & William Wouters (Portugal) **

Filipa est la fille de Luis Pato. William Wouters, son mari, est un ancien sommelier belge. Les vins sont en biodyamie, travaillés sur la fraîcheur, "sans maquillage".

 

Filipa Pato & William Wouters - Dinamica 2019 DOC Bairrada : (cépages bical + arinto) Couleur or pâle, nez de fruits surmûris, goyave, mangue, trop mûrs, rappelle presque un clairin. L'attaque en bouche est plus intéressante, avec une bonne acidité, mais la finale se fait lourde, mûre, avec une sensation d'alcool bien que l'étiquette n'indique que 12%. La bouteille ne sera pas terminée. Moyen.

 

27 juin 2021

Peyre Rose - Marlène Soria (Saint-Pargoire) *****

Créé de toute pièce par l'emblématique Marlène Soria dans les années 1980, dans le "désert" de Saint-Pargoire, certifié bio, le domaine Peyre Rose s'étend aujourd'hui sur 25 hectares. Les vins ont toujours été puissants, chaleureux, profonds, pâtinés par un élevage de 10ans (cuves et foudres) pour les rouges et 15ans (cuve) pour le blanc. Dès leur sortie, les vins brillent donc par leurs arômes tertiaires, leur complexité aromatique, leur fondu et tranchent avec les nombreux vins bus trop jeunes sur la simplicité du fruit.

 

Clos Syrah Léone 2002, Domaine Peyre Rose, Coteaux du Languedoc (bu lors d'une soirée LPV Languedoc)

(CR de Julien) : "Le vin fait plus évolué que le précédent.
Au nez, c'est encore bien complexe. Le pruneau est là, tout comme l'humus, la terre fraîche, le menthol, le cacao et du boisé avec des touches grillées, de café torréfié.
La bouche est plus longue que large. Le vin est construit sur la tension et c'est très traçant. Le vin est longiligne et frais. C'est pas mal du tout mais le vin manque de charme à mon goût et je ne m'y "attache" pas. Un peu déçu à la découverte de l'étiquette.

Couleur grenat, reflets légèrement tuilés. Le nez est assez expressif, légèrement marqué par l'eucalyptus, très frais. La bouche est sur les fruits cuits (prunes, pruneaux, mûre), avec une belle acidité. Le lendemain le vin est un peu plus gourmand, meilleur, encore plus marqué par les notes torréfiées. Les tannins sont très fins. Il a un peu plus de charme, mais il lui manque toujours quelque chose pour en faire un grand vin. Comme Julien je m'attendais à un peu mieux pour un Peyre Rose. (+- 17/20).

P1030422

 

Peyre Rose - Syrah Leone 2005 : (environ 90% syrah, 10% mourvèdre) couleur très sombre, nez d'abord timide puis avec l'ouverture de très beaux fruits noirs, des épices, du cuir, de chocolat, très noble. Bouche avec une belle matière, puissante, des tannins encore un peu trop présents mais de qualité, une superbe tension derrière, très long. Encore un peu jeune mais un futur grand. TB+.

 

Peyre Rose - Coteaux du Languedoc « Clos des Cistes » 2007 (85% syrah + grenache) : La robe montre quelques signes d'évolution, le nez est exubérant, atypique pour une syrah, avec un côté prune confite, voire pruneau, qui pourrait faire penser à un vin trop solaire, mais on sent derrière une certaine minéralité, des fruits noirs, du poivre. La bouche est un modèle d'équilibre, très mûre, confite, et en même temps jamais écoeurante grâce à une belle acidité en arrière-plan, la texture est épaisse et soyeuse, les tannins fondus. Grande longueur. Le vin de la soirée, au niveau auquel on l'attendait. Il faut dire aussi qu'il bénéficie de quelques années supplémentaires en bouteille par rapport aux autres. TB++.

 

Peyre Rose - Clos des cistes 2003 : robe tuilée, évoluée. Nez évolué, un peu chaud, sur le sous-bois, la prune, le kirsch, m'a fait penser à un vieux Bordeaux. Bouche un peu plus fraîche que le nez mais on sent quand même le millésime caniculaire, moins intéressant que 2007 à mon goût. TB-.

 

Peyre Rose - Coteaux du Languedoc "Marlène n°3" 2007 : (65 syrah, 35 grenach, ¾ cuves ¼ foudres + quelques années en bouteille, coteaux caillouteux argilo-calcaires) Robe grenat, semble moins évoluée que les Cistes, nez assez mûr, fruits noirs, prunes, un peu moins pruneau mais plus d'olives, un peu plus marqué syrah bizarrement. Bouche avec ce même équilibre entre maturité du fruit/fraîcheur, gourmande et presque tendue, finale très longue, superbe aussi. TB+.

 

Marlène Soria-domaine Peyre Rose, Languedoc "Marlène n°3" 2008 : (65% syrah, 35% grenache) Couleur noire, le nez sent bon la garrigue, légèrement fumé, à peine torréfié, sur le cassis, la mûre. Bouche puissante même après une demi-journée de carafe, avec des tannins encore présents mais jamais asséchants, sur les arômes du nez mais toujours une belle fraîcheur derrière. Finale interminable. Superbe bouteille, encore un peu jeune peut-être. TB+.

 

Peyre Rose - Coteaux du Languedoc « Clos des Cistes » 2008 : (90% syrah, 10% grenache) A la hauteur de sa réputation comme toujours, dans un registre assez fin pour un vin de Marlène, avec du soleil, de la fraîcheur, juste ce qu'il faut d'évolution et de fruit. TB+.

 

Peyre Rose - Syrah Leone 2004 : (90% syrah, 10% mourvèdre) Couleur noire, nez sur la prune, les fruits noirs, le cuir, le tabac, le menthol, un peu évolué. Bouche puissante, belle matière aux tannins qui commencent à être bien fondus, toujours ce bel équilibre fruits noirs mûrs/acidité dans le fond. Très belle longueur. TB++. Une autre bouteille faisait plus serrée, plus dure.

 

Peyre rose - Cistes 2005 : couleur sombre et tuilée, nez d'abord sur la truffe, un peu pruneau, plus frais et fringant après une heure d'ouverture. Fruits confiturés, viande fumée et salée, puissant, solaire, sans être trop lourd. TB+.

 

Leone 2006 : nez complexe, classique du domaine, bouche encore jeune, un peu tannique, complexe, reste assez fraîche. TB+.

 

Oro 2008 : un côté fruits blancs, brioche, toute petite oxy, très catalan, avec un joli peps sur ce millésime frais, long. Un très joli millésime. TB++.

 

Cistes 2009 : robe bien plus claire que les deux suivants, plus sur l'élégance, la tension; la fraîcheur, tannins plus fins, déjà prêt à boire. TB++.

Leone 2009 : plus puissant, plus solaire, notes de fruits cuits, déjà très bon mais sûrement bien meilleur dans quelques années. TB+.

Marlene 2009 : fruits noirs, chocolat, tannins un peu plus serrés que les précédents, très belle fraîcheur derrière, à attendre aussi. TB+.

Oro 2004 : pas oxydatif sur ce millésime, couleur or, nez sur le miel, fruits secs, fruits jaunes, fleurs. Bouche élégante, fraîche, d'une jeunesse incroyable pour un 2004. TB++.

Marlene 2006 : Belles notes de confiture de fruits rouges, olives, épices, lardé, tannins abien affinés par rapport au 2009. TB++.

Cistes 2004 : Plus évolué, plus sous-bois, à peine poussiéreux à l'ouverture de la bouteille, mieux après quelques minutes, moins impressionnant que le 2009. TB+.

 

Peyre Rose - Clos des Cistes 2010 : couleur très sombre, nez le plus évolué des trois, bois précieux/épices, tabac, cuir, fruits noirs, à peine sous-bois. Bouche fraîche, fine, mentholée, aux tannins fins, moins gourmande que 2009 mais plus fraîche, avec une finale longue quasiment tendue, classe et élégant. TB++.

Syrah Leone 2010 : nez moins évolué, un peu plus riche et plus mûr, et en même temps encore plus précis, fruits noirs, cuir, pointe lardée/fumée, violette, poivre. Bouche plus mûre, plus confiturée, plus puissante avec des tannins plus présents sur la finale. Le plus intéressant des trois pour une longue garde. TB++.

Marlène n°3 2010 : couleur plus claire, plus "rouge", nez plus typé grenache, fruits rouges confiturés. Bouche plus ronde, moins de fraîcheur, pas ce côté mentholé, encore jeune, sur le fruit, plus facile d'accès en ce moment, texture plus soyeuse, moins d'acidité, semble plus immédiat et un peu plus simple. Belle finale longue et épicée, typée "Châteauneuf". TB+.

Oro 2005 : Couleur dorée, nez miellé, un peu de cire, de brioche, épices orientales, loukoum, amande, pas du tout oxydatif, abricot sec, moins évolué que 2004 au même stade. Bouche épaisse, fraîche, biochée, miellé, me rappelle un peu le Roussanne VV de Beaucastel, avec en plus une impression de très légers tannins sur la finale (macération pelliculaire ?). Grosse longueur sur des amers nobles qui étirent le vin. Peut-être le meilleur millésime d'Oro. TB++.

 

Cistes 2011 : on sent le millésime chaud d'entrée, puissant, fruits noirs, toujours le côté tabac/cèdre, puis fumé, lardé, finale plus en finesse que les deux autres cuvées. TB.

Belle Leone 2011 : très grillé, toasté, massif, solaire, encore jeune, il va falloir l'attendre,  avec l'ouverture gagne en fruité et en fraîcheur. TB.

Marlène n°3 2011 : un peu confit, pruneau, plus marqué grenache, un peu animal, très solaire. Servi plus frais avec une longue ouverture il s'en sort mieux, à attendre aussi. TB-.

Oro 2006 : couleur dorée, nez très frais et fruité, pas oxydatif, pêche, miel d'acacia. Bouche élégante, fruits frais, pêche surtout, très bonne acidité, le plus digeste, le plus jeune et éclatant des Oro, peut-être pas le plus complexe, mais très digeste. Assez long en plus, finale florale, miel acacia. Hâte de le regôuter dans quelques années. TB++.

 

Cistes 2012 : beaucoup plus de fraîcheur que 2011, tout en tension, très noble, racé, presque un esprit syrah du Rhône Nord, un peu lardé, graphite, finale longue, tendue, très caillou. TB++.

Leone 2012 : proche du précédent, un peu plus large, plus opulent, mais reste frais et minéral sur ce millésime très réussi. TB+

Marlène n°3 2012 : très différent, plus marqué grenache, plus exubérant, plus rond, plus facile, moins de fond. TB.

Oro 2007 : toujours pas oxydatif, moins fruité, moins pêche que le 2006, plus brioché, floral, miellé, manque peut-être d'un peu de peps mais belle complexité. TB+.

 

Peyre Rose 2013

Embouteillés en 2021, commercialisés en 2023. Tout egrappé. Elevage cuves (inox, béton…) et environ ¼ en foudres. Marlène a vendu ses foudres il y a 3-4ans, trop compliqués d’entretien. De plus en plus de syrah (programme de replantation avec uniquement syrah). Les grenaches coulent souvent.  Cistes : 90% syrah 10% grenache.  Leone : 90% syrah 10% mourvèdre.  Marlène n°3 cette année 65% syrah 35% grenache mais pas de gros changements à la dégustation.

 

Cistes 2013 : toujours la syrah la plus fraîche du domaine, mais bien plus puisante et chaleureuse que le 2012. TB-.

Leone 2013 : plus sombre, très solaire, avec des tannins encore serrés, finale longue avec une impression d’allonge minérale. A attendre longtemps mais prometteur. TB-.

Marlène 2013 : plus exubérant, fruits rouges confits, bouche plus en largeur, tannins encore présents, style plus gourmand. TB-.

Un millésime ici comme souvent dans le Languedoc, puissant, concentré, pas prêt à boire, avec du fond et du potentiel, peut-être grandiose dans 10ans, ou peut-être que ça ne s’ouvrira jamais complètement…

 

Publicité
Publicité
22 juin 2021

Projets du Clos de Breuilly et de La Côte de Montgeorges (Saint-Pourçain, Cesset-Bransat)

 

Clos de Breuilly 

 

Clos d’un peu plus de 8ha, racheté en 2020 par William et Ambroise, sols granitiques, gneiss plus précisément (les vignes appartenaient à Terres de Roa auparavant, bio, mais qui n’avaient pas le temps de s’en occuper). Les vins sont vinifiés par Brian Barbara, le fils de Denis. Tous les cépages sont présents. Un magnifique chai avec salle de réception est en cours de construction juste à côté du clos. Il sera opérationnel pour les 2021. Le premier millésime sera 2020, les vins ont été vinifiés au domaine Grosbot-Barbara, les premières cuvées seront commercialisés vers septembre-octobre 2021.

 

clos breuilly

 

 

Echantillons prélevés sur fût ou cuve

 

Tressallier 2020 (cuve et jarre) : semble un peu sudiste et mûr pour un tressallier, sans être lourd non plus.

 

St Pourçain blanc (chardo tressallier en cuves) : petite impression oxydative au nez, frais et tendu.

 

St Pourçain blanc (chardo tressallier fûts) : conjugue un très beau gras/beurré avec encore un peu de bois à digérer mais rien de méchant avec une jolie tension minérale dans le fond. S’annonce superbe, dans l’esprit des belles cuvées de Grosbot-Barbara.

 

Gamay : un OVNI, à 18,3%, sans sucres résiduels, sans sulfitage, sans bretts, sans mutage ni chapta, du jamais vu. Donne un vin rond, mûr, confituré, proche d’un Maury rimage par exemple…

 

Pinot noir : pas mal d’alcool mais beaucoup moins que le précédent tut de même, confituré, tannins mûrs et bien ronds, gourmand, petite sucrosité, plus esprit Languedoc sur le fruit que Loire, mais ça reste équilibré.

 

Très prometteur pour un premier millésime, à regoûter en bouteille...

 

 

St Pourçain rouge 2020 : (pinot gamay) mûr, puissant, proche des 16°, coloré, tannins mûrs et assez souples, impression de sucrosité, un peu chaleureux. B.

 

St Pourçain blanc 2020 : (chardonnay, tressallier) or pâle, nez de fruits mûrs, poire, notes de fleurs blanches, léger noisette, propre. Bouche avec un beau volume, mais peu boisée, pas spécialement beurrée, fruits mûrs, manque un peu de tension derrière mais plutôt bien géré pour ce millésime chaleureux, 13,5% d'alcool, plutôt une bonne longueur. Pas du tout le côté oxydatif qu'il y avait sur certains fûts. Ca manque un peu de nerf bien sûr mais pour un premier millésime c'est du beau travail. TB-.

 

Tressallier 2020 : nez très fleurs blanches, fruits blancs mûrs, frangipane, voire noisette, encore plus marqué que sur le précédent. Bouche avec du volume, opulente, sans être spécialement boisée, mais puissante et solaire à l'acidité assez basse, qui termine un peu sur l'amertume et l'alcool. B-.

 

Clos de Breuilly – Tressallier 2020 : un peu brouillon, chaleureux pour tressallier, amande, anisé. B.

FUT BREUILLY

 

 

Clos de Breuilly (salon Loire volcanique)

 

Barnabooth rouge 2021 : (50% gamay, pinot en jarres et fûts) très bourguignon, élevage fût encore un peu marqué caramel, moderne, facile, loin du côté nature des 2020, frais, soyeux. TB.

 

Les rocs 2021 : (gamay en fûts d’un vin) plus noir, plus de sucrosité, pas trop d’alcool sur ce millésime, rond, élevage caramel, épices, moderne, aussi, mais soyeux, bien fait. TB.

 

Cerf-Volant rouge 2022 : négoce, léger, un peu maigre, végétal. B.

 

St Pourçain rouge 2020 : (sans sulfites, 70% gamay) semble moins alcooleux et plus fin qu’il y a un an, pinote plus, de mieux en mieux. TB.

 

Bulles 100% gamay : (16mois lattes, zéro dosage) un peu vineux et austère mais bien fait. B+.

 

Cerf-volant chardonnay 2021 : très simple, léger B.

 

Cerf-volant blanc 2022 : négoce, banane. B-.

 

Barnabooth 2020 : (70% chardo en 400L) très boisé vanillé gras beurré. Joli fond. B+.

 

 

 

La Côte de Montgeorges

 

La Côte : projet en cours de réalisation, par Denis Barbara, Nebout, William et Ambroise du Clos de Breuilly. Côte d’environ 9ha, argilo-calcaires, surtout calcaire, les quatre principaux cépages de St Pourçain (pinot, gamay, chardo, tressallier) y seront plantés entre 2021 et 2024 environ. Premières bouteilles dans 4-5ans donc. Les vins seront vinifiés soit au Clos de Breuilly soit au domaine Grosbot-Barbara (Premier millésime chez Grosbot-Barbara). On a déjà hâte de goûter les premiers jus !

 

clos cote

 

 

21 juin 2021

Grosbot-Barbara (Cesset) ***

Visite au domaine Grosbot-Barbara

GROSBOT

 

 

Sur fût : quelques blancs 2020, Maltotes, Prince Charles et Quarterons notamment sur différents fûts, millésime qui s’annonce gras, solaire, puissant, mais l’acidité est là, ph très bas, bien plus que 2019. Maltotes s’en sort le mieux avec ses sols calcaires qui apportent plus de tension.

CHAI GROSBOT

 

 

En bouteille

Bulle 2019 : (100% gamay en blanc de noirs, sans dosage) bulle comme toujours vineuse, assez ronde, moins austère que par le passé sur ce millésime mûr.

Conservatoire des cépages rares 2016 : (saint pierre doré, meslier st françois, romorantin, melon, aligoté, tresallier, pinot chardonnay, sauvignon, pinot gris, pinot blanc) Vin avec beaucoup de gras, un peu trop par rapport à l’acidité un peu basse.

Alon 2020 : plus solaire et rond que les années précédentes, plus sudiste, mais reste équilibré, dans un autre style, plus riche mais aussi plus complexe.

Prince 2019 : là aussi plus solaire, plus gras qu’en 2017 et 2016, encore un peu sur l’élevage à attendre.

Maltotes 2019 : comme toujours il s’en sort bien sur les millésimes solaires avec une belle trame calcaire dans le fond, déjà excellent en l’état, peut être attendu aussi sans problèmes.

Chambre d’Edouard 2018 : (pinot majoritaire) un jus de fruit très gourmand, gouleyant, plus rond et plus confit, moins austère que par le passé. Le millésime solaire lui va bien.

Ferneaux : idem, en plus épicé, top.

Ferneaux et Edouard 2019 assemblés : (nouvelle cuvée qui n’a pas encore de nom, sera embouteillé dans qqs mois) à la fois juteux, plein de fruit, gourmand, mais belle matière, du fond, des épices, de la complexité, très prometteur.

Maltotes Rouge 2019 : nouvelle cuvée en fût, majorité pinot) encore un peu sur l’élevage à ce stade, mais concentré, mûr, épicé, garde une belle trame minérale derrière, très prometteurs, à garder.

 

 

 

 

Grosbot-Barbara *** – VdF Les sarments d'Hippocrate 2007 : (100% chardonnay, vignes sur St Pourçain) bouchonné.

Grosbot-Barbara *** – VdF Les sarments d'Hippocrate 2011 : bouteille de rechange, couleur or pâle, nez sur la cire et les agrumes, grosse matière en bouche, élevage bien intégré, pamplemousse, agrumes, finale longue avec de légers amers. Belle découverte. TB.

grosbot sarments

 

Grosbot-Barbara - Saint-Pourçain rouge La Chambre d'Edouard 2015 : (pinot noir) robe assez clair, beau nez plein de fruits rouges, bouche légère, fraîche, peu de tannins, pleine de fruits, très gouleyante, pas une grosse longueur mais très dangereusement buvable. B+.

2016 : plus serré que le 2015, austère. B.

 

Grosbot-Barbara - Saint-Pourçain blanc Vin d'Alon 2016 : (70% chardonnay 30% tressallier, en cuves) robe claire, nez fruité, sur les agrumes, une touche florale, bouche vive, fraîche, presque désaltérante, simple mais facile à boire comme la Chambre d'Edouard. B+.

Vin d'Alon 2017 : encore plus tendu et plus de longueur que le 2016, nez plein d'agrumes, belle finale sur le pamplemousse. TB.

2018 : belle tension, encore plus que l'an passé, mais une pointe d'alcool en finale. TB-.

 

Grosbot-Barbara - Saint-Pourçain Prince Lobkowicz 2014 : (chardonnay, tressallier, en fûts) Robe dorée, nez beurré sur les fruits jaunes, très bourguignon, élevage bien intégré. Bouche grasse, beurrée, fruits jaunes, agrumes, belle tension derrière, longueur moyenne sur une légère amertume. Encore une belle réussite. TB.

Grosbot-Barbara - Saint-Pourçain Prince Lobkowicz 2015 : Robe dorée, nez proche du 2014, très « Côte de Beaune » beurré à l’élevage bien intégré, bouche grasse, un peu moins de tension que le 2014, finit un peu plus court. B+. Regoûté quelques mois après il avait trouvé la tension nécessaire. TB.

Prince 2017 : plus tendu que les millésimes précédents, moins boisé en jeunesse, très belle finale saline, proche d'un grand côte de beaune. TB+.

 

Grosbot-Barbara - Brut Zéro 2015 : (dégorgé en 2017, 100% gamay) couleur claire, nez sur les fruits blancs, les agrumes. Bouche vive, tendue, un peu amère, rafraîchissante, bulle un peu grosse. B-.

 

Domaine Grosbot-Barbara - Vin de France (fait à Saint-Pourçain) Clos Jacques Chevallier 2015 : (chardonnay + tressallier, pinot gris, sols granitiques. Nouveau nom des Sarments d'Hippocrate) Couleur or pâle, nez très exotique, plein d'ananas, légèrement beurré, très gourmand. Bouche grasse, exotique aussi mais sans jamais tomber dans la lourdeur. Stupéfaction à la levée de la chaussette : personne n'aurait parié sur un Saint-Pourçain à ce niveau-là. TB.

 

Domaine Grosbot-Barbara - Les Maltotes 2016 : (sols argilo-calcaires, 70% chardonnay, 30% tressallier) Couleur dorée, nez beurré, floral, pâtissier, très Côte de Beaune dans l'esprit. Bouche grasse, beurrée mais belle tension derrière, finale de longueur moyenne, avec un côté zeste de pamplemousse légèrement amer très sympa. TB.

 

Grosbot Barbara

Vin d’Alon 2022 : très frais, fruité, garde une belle acidité pour 2022. TB.

Prince 2021 : encore marqué par l’élevage bois, gras, beurré, joli fond, à attendre. TB.

Ferneaux 2022 : encore un peu jeune, serré, à attendre. B.

 

17 juin 2021

Von Winning (Allemagne, Palatinat) ****

Domaine créé en 1849, aujourd'hui géré par Stephan Attmann sur une quarantaine d'hectares. Le domaine est en biodynamie, produisant un gros travail à la vigne. Si certaines des entrées de gamme sont élevées en cuves inox, la plupart des vins sont réputés pour leur passage en bois neuf, donnant à ces rieslings du gras et des arômes beurrés étonnants.

 

Von Winning - Riesling "Dragon" 2019 : (entrée de gamme en cuves, vignes sur Forst. AP07. 12%)  Couleur or pâle, nez très exotique, très mûr, fruits tropicaux, papaye, ananas, passion. La bouche n'est finalement pas trop lourde, plutôt vive et fraîche, bien perlante, peu épaisse, salivante, finale tartrique un peu gênante par contre. On a l'impression d'un vin très mûr sur lequel on a fait tout ce qu'on a pu pour garder un côté digeste, mais ça sonne un peu "artificiel". Les derniers millésimes très solaires semblent compliqués dans une région comme le Palatinat... B-.

 

Riesling win win 2021 vif, mais comme tous trop mûr. Pechstein GG 2020 beurré, vanillé, épicé, finit molasson. Bof..

 

13 juin 2021

Soirée les grands vins de Nouvelle-Zélande

 

Après la Californie et l'Australie, notre tournée du Nouveau Monde se conclut par la Nouvelle-Zélande, petit pays en pleine progression à bien des égards.

Pour approfondir le sujet : https://www.terroirsdumondeeducation.com/nouvelle-zelande-description-du-pays.html

 

nz map

 

 

1 Kusuda, Riesling 2017 (Wairarapa-Martinborough) : (Domaine d’environ 5 hectares créé en 2001 à Martinborough par Hiroyuki Kusuda né en 1964. Il a notamment vécu en Allemagne. Il produit aussi un pinot et une syrah. Riesling sur une parcelle louée Boulders vineyard à Martinborough. 12% vol. 4,5gr SR.)   Couleur claire, nez expressif, sur la pêche, les agrumes, très petite pointe pétrole et résine dans le fond. Bouche très élégante, très « clean », avec une bonne acidité, bien équilibrée par une petite touche sucrée, fruité, minéral, facilement lisible. Bonne longueur sur les zestes d’agrumes. Très élégant et facile à boire. Presque trop « maitrisé » pour certains. TB+.

 

2 Pyramid Valley, Field of fire chardonnay 2014 (Canterbury) : (Petit domaine de Waikari, la partie Nord de Canterbury, créé par Mike et Claudia Weersing en 2000 (vendu en 2017), en biodynamie, peu sulfité. Ces californiens sont passés chez De Montille, La Pousse d'Or, Deiss, C. et L. Bourguignon... Planté à haute densité (10-12 000 pieds/hectare).  Parcelle argilo-calcaire plantée en 1999. Elevage demi-muids. Malo faite.)   Couleur or profond, nez un peu réduit, avec du grillé, du caramel, puis de plus en plus complexe, jasmin, verveine, léger beurré, fruits jaunes, noisette, devient très complexe et intéressant. Bouche par contre un peu plate, manquant d’intensité et d’acidité, un peu fatiguée, finit sur le caramel. Etrangement plus d’acidité et de fraîcheur le lendemain.  B+.

 

3 Kumeu River, Coddington chardonnay 2009 (Auckland) : (Domaine de 30hectares (+10 de négoce) créé en 1944 au Nord-Ouest d’Auckland par la famille Brajkovich. Michael devient Master of Wine en 1989. Parcelle appartennt à la famille Coddington. Elevage barrique dont environ 25% neuf. Malo faite.)     Couleur or profond, nez de chardonnay « à l’ancienne » beurré, avec un élevage poussé mais qui commence à être bien intégré, à peine grillé, floral, fruits jaunes voire fruits exotiques. Bouche avec de l’ampleur, du gras, du beurré, belle acidité dans le fond, ne tombe pas dans le pataud, c’est assez long, un peu de citron confit sur la finale. Très bien fait dans un esprit très Meursault à l’ancienne. TB+.

 

4 Ata Rangi, pinot noir 2016 (Wairarapa-Martinborough) : (Domaine certifié bio, planté en 1980 par Clive Paton. Parti de 5 hectares, le domaine fait 48ha aujourd’hui. Vigne irrigué. 4100pieds/ha. 30% grappe entière. MPF. Elevage fûts français 11 mois 35% neufs. Sols argiles, limons, galets « greywackes ».)     Couleur rubis, nez très éclatant dès l’ouverture de la bouteille, fraise confiturée, cerise rouge, pivoine, très fleuri, grappe entière, fait de suite penser aux Ipob de Californie, petite touche orangette quand il se réchauffe. La bouche est un peu moins évidente, elle garde du fruit mais aussi un petit trait végétal, qui à l’avantage de lui donner de la fraîcheur mais rend la finale un peu dure. TB.

 

5 Bell Hill, Old weka Pass Pinot noir 2016 (Canterbury) : (Domaine d’environ 2ha, bio, créé en 1997 par Marcel Giesen and Sherwyn Veldhuizen. Planté comme en Bourgogne à environ 10000pieds/ha.  Old Weka Pass : jeunes vignes (Westbank roadblock 2008 et 2009), 66% fûts neufs, égrappé, sols très calcaires.)      Couleur très claire et légèrement rouillée, nez éclatant aussi, un peu toasté, puis très fraise écrasée, orange sanguine, anchois, tapenade, sudiste, presque garrigue. Bouche très ronde, pas de tannins, confiturée, tout le monde évoque vite Reynaud, mais avec un peu de toasté et de barrique en plus, même si elle est très bien intégrée en bouche, peu d’acidité, finale toute ronde, gourmande, qui ne tombe pas dans le pataud grâce au côté salé/anchois tapenade. Un OVNI, dont on a du mal à comprendre les données techniques, surtout l’égrappage qui pourrait peut-être apporter un profil plus « bourguignon » au vin. Mais ça marche pas si mal. TB.

 

central otago

 

 

6 Rippon, pinot noir Mature vine 2016 (Central otago) : (Domaine situé sur le lac Wanaka, « plus beau site » du monde, planté dans les années 1980 par Nick Mills et son père, en biodynamie, non irrigué sur une douzaine d’hectares. Mature vine : assemblage de parcelles, vieilles vignes, 25% VE, fûts, loess, argile et graviers sur schiste.)    Couleur presque grenat, nez sérieux de fruits rouges et noirs, un peu de ronce, d’épices, de cuir, boisé bien intégré. Bouche puissante, concentrée, très belle fraîcheur dans le fond, encore trop jeune, mais avec un gros potentiel, le plus dans l’esprit « Côte de Nuits » de la soirée. Finale longue, prometteuse. Joli vin, mais qui ne se livre pas totalement. TB+

rippon vy

 

 

7 Burn Cottage, burn cottage vineyard pinot noir 2017 (Central Otago) : (Ferme de 24 hectares dont 10 de vignes, proche de Pisa et du Lac Dunstan, créé et planté en 2002 par la famille Sauvage, propriétaires de Koehler-Ruprecht. En biodynamie, aidés par Ted Lemon (Littorai). Petite proportion de grappe entière, faible proportion de fûts neufs. Sols de granits décomposés, loess sableux.)      Couleur grenat, nez expressif, violette, fruits noirs légèrement confiturés, pointe mentholé. Bouche très élégante, légère, pleine de fruits, juteuse, peu de tannins, garde une très bonne fraîcheur derrière, pas extrêmement long mais très facile à boire, tout est à la bonne place. Un vin évident. L'effet millésime a peut-être joué entre 2016 année de sécheresse ayant donné des vins concentrés / 2017 millésime plus frais et élégant. TB+. Regouté dans un contexte différent, il semble un peu plus arrondi avec une sucrosité plus importante. TB.

(Burn Cottage Moonlight race 2019 : un peu perlant, fruits noirs, légère sucrosité, très gourmand, peu de bois, tannins soyeux, facile, manque un peu d'allonge. TB.

 

8 Valli, pinot noir Bannockburn vineyard 2017 (central otago) : (Domaine d’une vingtaine d’hectares créé par Grant Taylor en 1993, pionnier de la région il a aidé tous les autres vignerons à commencer. Vigne plantée en 2000 à 3500pieds/ha. Sols de lœss sur socles schisteux. 350m altitude. Bannockburn = zone chaude. 20% grappe entière. 11 mois fûts dont 30% neufs.)     Couleur grenat, nez marqué par l’élevage toasté, fruits noirs, un peu animal. Bouche puissante, assez chaude, on sent qu’on est passé dans le secteur chaud de Central Otago, les tannins sont lissés par l’élevage. Finale assez longue, boisée, épicée, qui manque d’élégance à mon goût. B.

 

9 Felton Road, Cornish point pinot noir 2016 (Central Otago) : (Domaine de 32 hectares en biodynamie acheté par Nigel Greening à la fin des années 1990.   Cornish Point : 8ha sur la partie nord-est de Bannockburn, solaire, sols lœss sur granit, planté en 2000 à 4000pieds/ha, non irrigué, 250-300m d’altitude, 25% VE, 10% fûts neufs.)      Couleur sombre là aussi, un nez boisé toasté, fruits noirs, assez proche du précédent. La bouche est très ronde, peu d’acidité, tannins gommés par le bois, là aussi c’est très « international » dans le style, pas forcément une grosse longueur. C'est un peu moins toasté que Valli mais encore plus arrondi. Plusieurs participants ont apprécié Valli, bien plus que Felton il me semble. B.

cornish point

 

 

10 Man O’ War, syrah dreadnought 2016 (Waiheke island) : (Domaine de 60 hectares, créé en 1993, produisant syrah, chardonnay, bordeaux blends, pinot gris, sauvignon, aujourd’hui vinifié par Duncan McTavish. Egrappé. Elevage demi-muids. Plusieurs parcelles. Sols argiles + oxyde de fer. 14%.)      Couleur grenat foncé, nez très lardé fumé, anchois, tapenade, animal, fruité pas très confiturée derrière, ça reste assez frais. Bouche un peu arrondie par l’élevage au niveau des tannins, mais aromatique du nez très sauvage bien lardée et tapenade, sans être lourd, longueur moyenne. Une bonne surprise au final pour ce domaine que j’attendais bien plus international (et faible je dois dire. C’est la seule syrah que j’avais de dispo) : c’est une syrah de caractère, pas très loin de ce qu’on connait en France, même beaucoup moins standardisée et confiturée que pas mal de domaines du Rhône nord… TB.

 

11 Te Mata, Coleraine 2005 (Hawke’s Bay) : (Vieux domaine familial commencé en 1895, environ 15 hectares. Coleraine : environ 55% cabernet sauvignon, 40% merlot + cabernet franc. Elevage barriques françaises dont environ 2/3 neuves. Plusieurs parcelles, plus vieilles vignes du domaine. Sols loess sables et grès principalement. 13,5%.)      Couleur sombre et concentrée, encore assez peu évoluée, beau nez sur la truffe, le cassis, le tabac, le café, encore un léger boisé, très bordelais dans l’esprit. La bouche a gardé du fruit, début d’évolution noble sur la truffe, le sous-bois, pas trop confiturée, bonne acidité derrière, les tannins sont fondus et assez ronds. Très bien fait, mais assez peu d’émotion personnellement, la finale sur le café/cacao me gêne un peu. TB.

kusuda bell hill

rippon felton road

 

 

Conclusion : tout le monde s'est accordé à dire que le niveau général de la soirée était très bon, avec une diversité intéressante. Aucun vin ne s'est clairement détaché à l'unanimité, les préférences ont été très diverses. Personnellement si beaucoup de cuvées m'ont plu, je n'ai pas eu de vrai coup de coeur comme ça avait pu être le cas sur Bass Philipp, Josh Cooper, Hirsch, Rhys... lors des soirées USA ou Australie. Il me semble que la Nouvelle-Zélande a encore un petit temps de retard dans la façon de vinifier (bloquée dans les années 90 pour certains et pas encore aboutie pour la nouvelle génération), dans la façon de travailler le parcellaire, surtout par rapport aux Ipob américains. Mais ils ont cependant un très fort potentiel, avec de la divsersité climatologique et géologique, une possibilité de produire des vins relativement frais pour le Nouveau Monde et une volonté affirmée de privilégier la qualité à la quantité. Rendez-vous dans une dizaine d'années...

 

8 juin 2021

Salon Millésimes Alsace Digitasting

Salon virtuel parfaitement organisé par Millésimes Alsace, avec visio et dégustation d’échantillons de 3cl. Les notes sont à prendre avec des pincettes, quelques samples ont aparemment souffert du reconditionnement et du transport, notamment les vins rouges qui ont moins tenu que les blancs. Par contre un peu plus d’oxygéntation a peut-être aidé certains jeunes rieslings a mieux se comporter…

 

millesime alsace digitasting

 

 

Emile Beyer (17ha, biodynamie)

Pfersigberg riesling 2019 : (calcaire, -2gr SR. Elevage petites cuves inox) fruits jaunes, fruits exotiques, on sent une belle maturité des raisins, bonne tension derrière, très élégant, finit salin et long. Commence fort. TB+.

Eichberg riesling 2019 : (marnes, calcaires et grès dessus) plus puissant, plus opulent, grosse acidité, à attendre un peu plus, mais finale encore plus longue et saline, beaucoup de profondeur. TB+.

Pinot gris hohrain 2019 : (calcaire bajocien, 10gr SR environ, versant nord de pfersigberg) digeste, fruité, exotique, d’abord facile à boire, puis finale saline et tendue. TB.

Pinot noir sundel 2019 : (barriques, dans le haut du pfersigberg, planté en 2005, un peu de VE) volatile, beaucoup d’acidité, sec. Comme la plupart des rouges, semble avoir eu un souci sur cet échantillon…

 

Meyer-Fonné (18 hectares, bio en 2020)

Pinot noir altenbourg 2018 : (30% d’egrappage, futs 228L, sols calcaires plein sud) gros volume, bon équilibre, aromatique qui semble fatiguée en finale, un peu oxydée sur cet échantillon.

Wineck-Schlossberg riesling 2019 : (granit, plein sud, moins de 5gr. Elevage foudre) fruité assez mûr mais pas très expessif, surtout brioché, travaillé sur lies, moins tendu que chez Beyer, moins de pureté. B+.

Kaefferkopf riesling 2018 : (argile, calcaire grès) pétrole, épices, puissant, opulent, manque un peu de tension en finale. B.

Kaefferkopf pinot gris 2018 : (sec) un peu lourd, opulent, épais, massif, manque de tension. B-.

(Meyer-Fonné – Riesling 2013 : fruité exubérant, litchi et agrumes, très facile, un peu trop presque, bonne acidité en finale qui l’empêche d’être écœurant. B.

Meyer-Fonné - Riesling reserve 2017 : très belle tension, pur, minéral. TB.)

 

Paul Ginglinger (12ha, bio)

Riesling 2019 Drei Exa : (parcelles calcaires en contre bas de Pfersigberg) belle tension, fruit et une pointe pétrole, minéral, un côté tannique, un peu austère, moins sur le fruit que Beyer, plus sec, à la limite du trop tendu mais reste toujours du bon côté de la limite à mon goût. Belle entrée de gamme. TB.

Pfersigberg riesling 2019 Ortel VV : (vieux foudres, partie la plus au nord du grand cru, très calcaire) grosse tension, très citronné, zestes, fond minéral, pas très fruité par rapport à Beyer, encore plus tendu, un peu austère presque mais noble, finale très longue, zestée. TB+.

Pinot noir les rocailles 2017 : (sur eichberg, marno-gréseux. 15-20% VE. Vinif sans soufre pendant l’extraction pour ne pas extraire encore plus sur ce terroir opulent, sulfitage à la mise. Barriques non neuves de chez A. Rousseau)  Beau fruité, de l’épaisseur, bel équilibre, encore quelques petits tannins en finale, déjà accessible, gros potentiel de garde, a bien tenu l’aération. TB+. Regouté en bouteille plus serré, à attendre. TB.

Pfersigberg gewurz 2019 : (40gr SR) nez litchi, exotique, semble pas mal sucré, manque d’acidité. B.

(Ginglinger - Gewurz VT 2020 : (lieu dit Hissererweg, calcaire) Aromatique gewurz classique, bouche pas trop sucrée avec une bonne acidité. B+.)

(Domaine Paul Ginglinger, Pinot noir Les rocailles 2017 : (dans Eichberg. Marnes et grès) Couleur plus tuilée, nez plus rustique, cuir, kirsch… Bouche avec du volume, moins de rondeur, plus de tannins, bonne acidité derrière, style sérieux et noble, semble encore un peu jeune. TB-.)

 

Gresser (11ha, en bio, biodynamie non certifié. Elevages foudres ou cuves suivant les années)

Wiebelsberg riesling 2014 : (sec 3gr, grès des vosges) citron, noisette, brioche, bonne acidité, déjà bien évolué. B.

Moenchberg riesling 2017 : (calcaire avec fosiles, donc plus horizontal. Vieilli en inox car peu d’acidité au départ. 5gr) plus citron, fruits pas trop mûrs, brioche, finale saline. B+.

Kastelberg riesling 2018 : (schiste bleu lisse. 5gr SR). Puissant, assez long, gras, opulent, mais finit droit et persistant. Pas tout à fait mon style quand même, semble assez oxygéné, manquant de pureté. TB-.

Moenchberg gewurz 2018 : (grès fossilé de ce côté. Donne de la finesse. 10gr SR) nez bien litchi. Bouche assez droite pour un gewurz, élégante. TB.

(Rémy Gresser, Alsace Grand cru Wiebelsberg VV riesling 2001 : (indice 4/10) Couleur or profond, nez qui ne pétrole pas du tout, fait chenin, coing, ananas, fruits exotiques, miel, pointe de résine en cherchant bien, superbe nez. Bouche dans la même lignée, demi-sec à moelleux aujourd’hui, mais elle manque un peu d’intensité et de longueur même si pour 20ans ça a plutôt bien tenu. TB.)

 

Frederic Mochel (10ha, en conversion)

Riesling 2019 : vif, nerveux, un peu austère, réveille bien les papilles, laser, assez long. TB-.

Altenberg de Bergbieten Henriette 2019 : un peu fermé en l’état, mais beau potentiel, très droit, austère, citron, pétrole, vraiment à la limite du trop austère voire sous-maturité, un style apleinement affirmé. Par rapport à Ginglinger on tombe presque du mauvais côté de la limite, mais le vin suivant lui donne raison. TB.

Altenberg de Bergbieten Henriette 2011 : toujours ce style très tendu du domaine avec une évolution noble sur la cire. TB+.

Riesling kaploen 2015 : riesling avec un peu de sucre, attaque gourmand et fruité, un peu exotique, très grosse tension en finale. TB+.

 

Edmond Rentz (HVE)

Riesling Les comtes 2019 : simple, facile, fruité, assez court, sans beaucoup de matière, mais reste frais. B.

Sonnenglanz riesling 2019 : un peu plus sec et citronné, mais pas une grande différence avec le précédent. B+.

Muscat VV 2019 : très raisins blancs, peu épais, facile, reste assez frais, court. B-.

Gewurz Rotenburg 2019 : léger, facile, pas trop lourd, litchi et fruits exotiques, pas une grosse matière ni beaucoup de longueur mais reste digeste. B+.

(Rentz Edmond * - Gewurz VT 2013 : classique sur le litchi et la rose, légère acidité, finale amère et courte. B-.)

 

Kientzler (14ha en conversion. Quasiment que des cuves désormais)

A bout de soufre assemblage 2019 : (muscat, pg, sylvaner) souris, problème de sample.

Riesling Muhlforst 2019 : (sur Hunawihr, marnes, climat chaud dans une cuvette) jeunes vignes puissant, assez long et salin, pas très fruité, un peu fermé en l’état, bon potentiel de garde. B+.

Kirchberg de Ribeauvillé riesling 2019 : (marno-gréseux, environ 350m altitude, ciselé) fond minéral, élégant, ciselé, belle finale saline. Un style marqué lies, avec du brioché, du volume. TB.

Geisberg riesling 2018 : (calcaire, grès, très caillouteux, en terrasse) moins d’acidité, un peu plus d’amertume, souffre un peu du millésime faible, minéral et épais à la fois. TB-.

 

Schoffit (17ha, bio et biody ou en conversion. Elevages cuves inox. Svt Malo pdt la FA)

Chasselas 2019 VV : (chasselas blancs et roses, vignes sur le Harth en plaine, sols de graves très drainant)  aromatique, fruits blancs assez mûrs, floral, du gras, épais, mais un peu mou. Finit lourd sur le floral. B-.

Riesling Harth 2019 : (VV) gras, fruits exotiques, garde une certaine acidité, mais moins tendu. Effet malo ? B.

Rangen clos st théobald riesling 2019 : très large, sphérique, assez mûr, à peine grillé, manque de tension. B+.

Rangen clos st théobald pinot gris 2017 : (environ 20gr) large, exotique, épicé, manque un poil d’acidité à l’attaque, mais très long, assez bon au final. TB.

(Schoffit - Pinot Gris SGN Rangen de Thann Clos St Théobald "Larmes de Lave" 2005 : (1/2bt, proche des 500gr de SR selon les millésimes) Couleur or, nez très marqué confiture de mirabelle, miel, un peu d'abricot, de fruits exotiques, de thé vert. Bouche épaisse, sirupeuse, très douce, peu d'alcool, très facile à boire, les sucres passent facilement grâce à une légère acidité, aromatique proche du nez, sur la mirabelle, le miel, encore jeune. Seule la finale manque un peu de longueur et de tension pour en faire un très grand liquoreux. TB+.)

(Schoffit - riesling rangen 2014 : fruits frais, fruits blancs, pointe résine, un léger gras en bouche, bonne acidité. Bien mieux que 2019. TB.

Schoffit - Riesling Rangen Clos St Theobald VT 2015 : nez à peine pétrole, déjà un peu évolué, poire, tire sur le chenin demi-sec à la Foreau un peu. Peu de sucre en bouche (60gr environ), mais pas beaucoup de fond, manque de peps et de minéralité. B.

Schoffit rieslind harth 2020 : nez qui muscate à fond, bouche à peine moins mais c’est très lourd. Moyen. )

 

 

Kirrenbourg (10ha, en conversion)

Pinot noir roche granitique 2018 : (entrée de gamme. 100% egrappé, vieux fûts) de la matière, du fruit, des épices, belle entrée de gamme. B+.

Pinot noir terroir B 2018 : (Brand, granit, vignes 60ans, 60% egrappé, élevage en klever = œuf en grès en partie et vieux fûts) plus de matière, plus de longueur, épais, tannins fins, assez long, épicé, très joli pinot. TB+.

Schlossberg K riesling 2018 : (lieu dit Kirrenbourg, granit, en cuves inox, 4,87gr,) un peu poire brioche, sur lies, avec largeur, manque un peu de tension. B+.

Brand riesling 2018 : (granit, 5,4 SR) fruits exotiques, sensation un peu tannique, longue en finale. TB.

(Pinot noir Premier 2017, dans un autre contexte, très bourguignon, fin, frais, racé, belle matière. TB+)

 

Muré (25ha, biodynamie)

Pinot noir lutzeltal 2018 : (derrière St Landelain, marno calcaire. 20% VE. Elevage demi-muids) couleur claire, texture soyeuse sans élevage marqué, finale qui semble un peu fatiguée sur cet échantillon…

Zinnkoepflé riesling 2019 : (colline plein sud, calcaire et grès ; Raisins foulés + pressoir vertical désormais pour extraire un peu plus. Inox sur celui-ci. Malo faite) Fruits exotiques, belle tension derrière, accessible en l’état. TB.

Vorbourg clos st landelin riesling 2019 : (vieux foudres, marno calcaires) attaque un peu large et gras, et finit tendu, beau fruité, assez exotique, sensation presque tannique zestée, qui donne de l’allonge. TB+.

Vorbourg clos st landelin riesling VT 2017 : (botrytis, 110gr SR, 10,5% vol) equilibre à l’allemande, très disgeste, fruits exotiques, pointe miel, cire, peu d’alcool. TB+.

 

5 juin 2021

Jean-Marc Pillot (Chassagne-Montrachet) ****

Jean-Marc a rejoint son père Jean au domaine familial en 1985, avant d'en prendre complètement les rênes en 1991 avec sa femme Nadine et sa soeur Béatrice. Aujourd'hui 70% de ce domaine d'environ 15 hectares est exporté. Le domaine possède quelques très vieilles vignes, notamment dans le Clos St jean rouge et le Clos St Marc blanc (à l'intérieur des Vergers). Les rouges sont egrappés, les blancs plutôt sur la tension.

 

Jean-Marc Pillot - Chassagne-Montrachet 1er cru Clos St Jean rouge 2017 : Couleur rubis focé, soutenue pour un 2017. Joli nez, expressif, fruits rouges et noirs, épices, élevage déjà très bien intégré. Bouche avec du fruit, assez mûre, du volume, de la puissance, tannins déjà fondus, élevage bien intégré, bonne acidité. Finale assez longue, épicée, qui appelle la table. Un joli vin, encore tout jeune, qui semble avoir un gros potentiel de garde. TB+.

 

JM. Pillot - Chassagne-Montrachet 1er cru Clos St Jean 2017 : Couleur très claire, nez de pinot infusé, fruits rouges un peu sucrés, fraise et cerise, pivoine. Bouche très fruitée, peu tannique, semble assez solaire pour 2017 (effet des très vieilles vignes de la cuvée) mais élégante à la fois, un peu moins de longueur que le suivant. TB-. La seconde bouteille servie plus fraîche peut-être est très florales, élégante puis s'ouvre sur le poivre, le lardé, presque tapenade, syrahte, mais sans la chaleur de la première bouteille. TB+.

JM. Pillot - Chassagne-Montrachet 1er cru Macherelles 2017 : Couleur très claire, là aussi très beau nez de fruits rouges, floral, infusé, encore plus délicat, moins solaire que St Jean. Bouche à l'attaque légère, fruitée et facille, pas un gros volume, finale un peu courte et qui chauffe un peu par contre. B+.

 

Jean-Marc Pillot - Chassagne-Montrachet 1er cru Les Caillerets blanc 2018 : Couleur dorée, nez sur le citron confit, floral, peu d'élevage, ni beurré/vanillé, ni grillé, assez élégant. Bouche avec une attaque minérale, tendue, sur les arômes du nez, joli fond au départ, mais la finale chauffe un peu avec de l'alcool ressenti. Au final, impression d'un vin travaillé sur l'élégance et la tension mais le millésime chaleureux le rattrape sur la fin. Difficile de faire mieux ceci-dit sur 2018. TB.

 

Jean-Marc Pillot - Chassagne-Montrachet 1er cru Champs Gain 2018 : Couleur plus claire que Caillerets, nez sur les agrumes, citron mais pas citron confit comme sur Caillerets, moins mûr, très léger beurré, peu marqué par l'élevage dans l'ensemble. Bouche légère, élégante, minérale, citronnée, un peu moins de matière que Caillerets, plus de fraîcheur, mais plus simple et un peu moins long. Difficile de trouver 2018 à l'aveugle, c'est frais, pur, élégant, mais à la limite du dilué et assez simple en l'état. TB-.

 

jean marc pillot

 

Visite au domaine JM Pillot : les 2020 prélevés sur fût

Jm pillot chassagne

JM PILLOT

Bourgogne rouge 2020 : (à Remigny. Tous les rouges sont egrappés) encore jeune, très énergique, très frais pour 2020, pas trop coloré.

Chassagne VV : à peine plus fondu, très frais, très énergique, beaucoup de fraîcheur, du volume. Prometteur.

Santenay Champ claude : un peu plus mûr et fruits noirs, plus solaire, grosse acidité aussi, demandera un peu plus de temps, prometteur aussi.

Macherelles 2018 en demi-bouteille : à peine moins d’acidité que dans les 2020 mais on sent une recherche de fraîcheur, gourmand, fruits rouges à peine sucrés, pas d’élevage ressenti là non plus. TB.

Bourgogne bl haut des champs : floral, facile. B.

Montagny 1er cru : (négoce ?) un peu plus de gras, floral et élégant, pas d’élevage ressenti. B+.

Rully : (négoce ?) très bon, un peu plus nerveux que le précédent, gourmand à l’attaque et salivant en finale. TB.

Chassagne bl : finale qui manque un peu de peps.

Chenevottes : puissant, très léger gras, pas de grillé ni de vanillé, floral, fruits jaunes, finale avec de la tension. TB.

Farendes : (dans Morgeot) plus tendu, plus salin, finale très salivante. Prometteur. TB+.

 

Publicité
Publicité
Publicité