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Whisky Wine N' Beer
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30 décembre 2017

Roblot-Marchand (Chambolle-Musigny) **

Roblot-Marchand (Gds jours 2018)

Chambolle 16 : frais, tannins fins, belle matière, bon village. TB-.

Chambolle 1er cru Fuées 16 : plus épais, encore un peu de bois, tannins fins aussi. TB.

Chambolle 1er cru Noirots 16 : plus sombre, un peu perlant, plus serré, pas tout à fait en place. B+.

Chambolle 1er cru Gruenchers 16 : bien mieux, plus de matière, plus long, tannins de qualité encore un peu présents, belle fraîcheur. Bien plus convaincants que les 2013. TB+.

 

Roblot-Marchand Chambolle Les pas de chats 2013 : (FDGV15) robe très claire, petits fruits rouges, un peu fluet, grosse acidité. B.

Roblot-Marchand Chambolle 1er cru Les Noirots 2013 : grosse acidité aussi, un peu plus de matière et de tannins mais pour un Premier cru ça reste assez fluet. B+.

 

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29 décembre 2017

Chantal Lescure (Nuits-St-Georges) ***

Chantal Lescure (grands jours 2018)

NsG 15 : frais, fin, léger, fruité, bon village, plus dans l’esprit Chambolle. TB-.

Chambolle Mombies 15 : plus austère, serré, très droit, minéral, un peu fluet. B+.

NsG Damodes 15 : tendu, gourmand, un peu moins serré, frais, pas très épais mais long, dans l’esprit Vosne. TB+.

NsG 1er cru Vallerots 15 : un peu serré, plus terreux, fumé, manque un peu de matière, assez austère. TB-.

Vosne 1er cru Suchots 13 : un peu réduit, plus solaire et confit, manque de matière pour un premier cru. B-.

Clos Vougeot 12 : très toasté, très boisé en l’état. A attendre longtemps. Un peu déçu par la gamme au final, je restai sur de meilleurs souvenirs des vins du domaine. B-.

 

FDGV 16

C. Lescure NsG Damodes 2013 : fruité plus intense que tous les derniers, peu de soufre ?, bonne matière, grosse acidité, assez long. TB.

 

29 décembre 2017

Zind-Humbrecht (Turckheim) *****

Domaine d'une quarantaine d'hectares créé par Leonard Humbrecht en 1959. Son fils Olivier Humbrecht, premier titulaire du Master of Wine et grand spécialiste en whisky, est à la tête du domaine depuis 1989. Toute la production est certifiée par Biodyvin, dont Olivier est aussi le président. Le lecture des terroirs est parfaite, en sec comme en sucré et dans tous les cépages, tous les vins sont énergiques et d'un équilibre magistral.

 

Zind-Humbrecht - Pinot Gris Clos Jebsal VT 2008 1/2bt

Couleur : or profond.

Nez : très fruité dès l'ouverture, sur la mangue et le coing, assez confit, avec du miel, un peu de noisette et des notes de fruits secs aussi, un petit côté eucalyptus qui lui donne de la fraîcheur, et un aspect minéral qui se dégage déjà.

Bouche : attaque assez vive, très bonne acidité du début à la fin qui soutient le vin, grande tension, beaucoup de minéralité, et en même temps plein de fruits, de la mangue, de l'ananas, du coing (qui lui donne un petit côté chenin), encore du miel. Le fruité est légèrement confit, la concentration n'est pas exceptionnelle. Le style est tout en finesse, avec énormément de fraîcheur. Pas du tout perlante.

Finale : très longue, minérale, fruitée et fraîche, légèrement saline. Aucune lourdeur dans ce vin, le taux de SR ne semble pas très élevé, mais c'est probablement dû à l'acidité.

Note : 19/20. Un vin sublime, la perfection n'est pas très loin, il lui manque juste quelques années supplémentaires.

P1050040

 

Note du domaine : "Mise en bouteille : 9/2010; Alcool acquis : 12.8° ; Sucres résiduels: 74g/l ; 5.8 g/l H2SO4, pH: 3.3; Rendement : 35 hl/ha ; Optimum de dégustation: 2016-2033+; Age moyen des vignes : 25 ans ; Surface : 1.3 ha ; Terroir : Marnes grises et Gypse. Exposé sud, terrasses et forte pente."

 

 

Zind-Humbrecht - Gewurz Calcaires 2013 : couleur paille, nez pas trop variétal, avec des agrumes, une pointe de litchi, minéral. Bouche avec quelques sucres résiduels (environ 30gr), minérale, vive, agrumes, à peine litchi/rose, assez bonne longueur. TB.

 

Zind-Humbrecht - Pinot gris Calcaire 2012 : (à l'aveugle en vinotte 2cl) nez réduit, pas net, caillou fumé, presque tourbé, nature, impossible de le carafer malheureusement ni de connaitre l'equivalent en temps d'ouverture. Bouche citronnée, tendue, briochée, fruits secs, se goute sec (10gr pourtant). Je pense à un maccabeu du Roussillon type Danjou-Banessy. Je suis passé à travers de ce vin.

 

Zind-Humbrecht Pinot gris calcaire 2016 : Couleur paille, nez très minéral, caillou, sans être fumé, notes de pêche blanche, un peu de poire et de melon. Bouche minérale, pointe perlante à l'ouverture, quelques grammes de sucres (indice 2) un peu de gras, acidité moyenne. Finale assez longue minérale, pêche et quelques notes de pamplemousse. TB.

 

Zind-Humbrecht - Riesling Clos Windsbuhl 2007 : (1,4gr SR, sols calcaires "muschelkalk" en altitude, climat tardif, exposition sud sud-est) couleur dorée, nez terpénique avec du miel, des fruits jaunes, de la mirabelle, un peu de cire, du caillou, très classe. Bouche très tendue, minérale, grosse acidité, mais aussi un beau volume, du miel, du fruit et une longue finale minérale plus marquée par le pamplemousse et le citron confit. Superbe. Il peut encore tenir des décennies. Note : 18,5/20.

 

Zind-Humbrecht - Riesling Grand Cru Rangen de Thann Clos St Urbain 2003 1/2 bt : (sols volcaniques, 3gr SR) Couleur dorée, nez un peu fermé, puis sur le côté chocolat, orange amère du précédent, à peine caillou fumé. La bouche est très puissante, minérale, mais pas mal d'alcool et un déficit d'acidité. Finale assez longue, mais pas un gros plaisir, le vin semble austère. Quand on goûte le suivant on se dit que c'est dommage que le botrytis ne soit pas un peu plus présent. B+.

 

Zind-Humbrecht - Riesling Grand cru Rangen de Thann Clos St Urbain 2006 : (31gr SR) Couleur or foncé, nez très expressif plein de fruits exotiques, mangue, coing... du miel, de la cire, à peine floral et fumé. La bouche est un modèle d'équilibre entre sucre et acidité, elle est goumande et tendue à la fois, pleine de fruits exotiques, de miel, avec une grosse ampleur et une finale immense. Le vin de la soirée pour toute la tablée, même si quelques jours après c'est l'originalité du Deiss qui me revient le plus en mémoire. Exceptionnel.

 

Zind-Humbrecht - Pinot Gris Heimbourg SGN 2008 : (1/2 bouteille, 9,5%, 224gr SR) Couleur or profond, pas si soutenue que ça pour une SGN à 224gr. Nez plein de fruits exotiques, principalement de la mangue, puis passion, pêche, coing, un côté miel et encaustique, acacia. Bouche à peine perlante à l'ouverture, la sensation est étrange sur un liquoreux, mais ça part en quelques minutes. L'équilibre est exceptionnel avec une acidité dantesque, digne des plus beaux Jardins de Babylone par exemple, qui équilibre parfaitement le sucre. On retrouve des fruits exotiques acidulés en pagaille, mangue, ananas..., puis un peu d'orange amère. Finale interminable. La demi-bouteille se vide toute seule tant le vin est digeste. Exceptionnel.

 

Zind-Humbrecht clos windsbuhl riesling 2016 : très tendu, minéral, classique, parfait, manque juste un brin de folie. TB+.

 

Zind-Humbrecht Rangen de Thann pinot gris 2008 : (46gr SR) miel, fruits exotiques, très frais, parfaitement équilibré sucre/acide, élégant. Grand moelleux. TB++.

 

Zind-Humbrecht - Riesling GC Brand VT 2004 : couleur ambrée, nez fruits exotiques, miel d’acacia, cire, thé vert, aucune sensation pétrole. Bouche magnifique, parfaitement équilibrée, aérienne, complexe, très longue, très digeste. Encore un très grand Zind liquoreux. Exceptionnel.

 

Zind-Humbrecht - Riesling VT Brand 1989 : couleur ambrée, superbe nez coing, encaustique, miel, passion, touche pétrole, thé vert... Bouche aérienne, qui amangé un peu de ses sucres, digeste, tendue et très longue. TB++.

 

Zind-Humbrecht, Pinot noir Heimbourg 2017 : (à Turckheim. marne, calcaire et fer. Grande partie de VE) Nez fumé, cuir, végétal, un peu viandé. Ca se gâte en bouche, tannins présents encore un peu verts, serrés. Limite sous-maturité. B.

 

 

Biodyvin 2019

Zind 2017 : (sur fût, auxerrois et chardonnay sur calcaires muschelkalk du Clos Windsbuhl) vif, tendu, une pointe fumé pierre-à-fusil", plus qu'une simple entrée de gamme. TB.

Riesling Clos Häuserer 2017 : (sur fût, marnes calcaires au pied du Hengst) très minéral, très calcaire, pointe de pierre-à-fusil là aussi, encore plus long. TB+.

Riesling Rangen de Thann 2017 : (sur fût, sols volcaniques) encore plus fumé, presque tourbé, austère mais très classe, beaucoup d'énergie en bouche, un futur très grand. TB++.

Pinot gris Rotenberg 2016 : (calcaire rouge sur le versant nord-ouest du Hengst) plus sur le miel, les fruits jaunes, quelques grammes de sucres, transition un peu difficile derrière le Rangen. TB.

Gewurz Clos Windsbuhl 2013 : (34gr SR, calcaires muschelkalk) Gewurz pas trop variétal, gourmand, beaucoup de miel et d'épices, déjà très accessible mais avec un gros potentiel de garde encore. TB+.

 

Vinexpo 2019

Riesling Clos Windsbuh 2016 : très sec, minéral, bonne tension, beaucoup de zestes d’agrumes, pointe de résine, peu de pétrole, quelques notes florales, à attendre. TB+.

Pinot gris Heimbourg 2017 : nez de fruits exotiques et miel, bouche sèche, miel et agrumes, bonne acidité, manque un peu de longueur. TB.

Pinot gris Rangen de Thann 2017 : très sec sur 2017, notes de pierre à fusil Presque tourbe au nez, bouche épicée, grasse, épaisse, pas une grosse acidité, finale tendue par le côté épicé plus que par l’acidité qui fait un peu défaut à mon goût. A voir au vieillissement. TB+.

 

Greniers 2022

Heimbourg riesling 2020 un peu trop mûr, Windsbuhl pinot gris 2020 mûr à l’attaque mais finit plus minéral et frais que le précédent. TB.

 

26 décembre 2017

Auguste Clape (Cornas) ****

Petit domaine familial d'environ 9 hectares (dont 8 de rouges), dirigé par Pierre Clape et son fils Olivier. Les vins sont très "traditionnels", tendus, racés, en grappes entières, élevés en foudres. Ils présentent généralement une grosse charge tannique en jeunesse, il faut savoir être patient, mais la récompense en vaut le coup.

 

Auguste Clape - Cornas "Renaissance" 2011 : Robe très sombre, nez bien marqué par l'olive, la tapenade voire les anchois, les fruits noirs. Bouche fruitée, toujours très olive, un peu salée, belle fraîcheur, tannins fins, manque juste d'un peu d'épaisseur pour être un grand vin, finale assez longue, presque tendue. C'est très bon, surtout pour la cuvée et le millésime. Note : 17/20.

 

Clape - Cornas 2007 : Couleur sombre, nez à peine animal, graphite, olive, fruits noirs, cuir, des traits communs avec le Prieuré St Christophe. Bouche avec du volume, beaucoup de fraîcheur pour 2007, végétal noble, tannins pas si mal fondus pour Clape 2007, beaucoup de longueur, avec là aussi une tension sur la finale. TB++.

 

25 décembre 2017

Château Bouscassé (Maumusson-Laguian) ***

Château Bouscassé (Alain Brumont)

 

Pacherenc-du-vic-bilh Frimaire 2001

Robe : superbe couleur ambrée qui fait beaucoup plus qu'une dizaine d'années

Nez : très ouvert, sur les fruits cuits, le coing, la mirabelle, la vanille et une pointe de noisette.

Bouche : c'est beaucoup moins liquoreux que ce à quoi je m'attendais (surtout en voyant la couleur). Le vin a gardé beaucoup d'acidité, il est très frais et bien équilibré. Les arômes sont dans la lignée du nez.

Finale : très longue, sur la pâte de coing, puis sur la noisette.

Note : 18/20 Un délice avec une salade de fruits.

P1010893

 

Informations complémentaires : vin vendangé en décembre seulement lors des années exceptionnels (1994, 1995, 1996, 2000, 2001) terroir argilo calcaire. Cépage 100% petit manseng vignes de 10 à 20ans. Rendements : 8 à 10 hecto/hectare. Elevage : sur lies, 12 à 16 mois en fûts neufs. Sucres : 130 à 150g/l suivant le millésime.

 

Château Bouscassé - Pacherenc sec Les Jardins 2012 : couleur or pâle, nez fruité, exotique, bouche plus sèche, vive à l'attaque avec une légère amertume. B.

 

Château Bouscassé - Madiran Argile rouge 2008 : (30% futs neufs, tannat, CS, CF, fer servadou) Robe tuilée, nez sur la prune, un peu sous-bois, tabac. Bouche puissante, avec des tannins bien fondus par le temps, le vin est à son apogée, finalement plus frais que ce que laissait présager le nez, assez bonne longueur. TB-.

 

Madiran Vieilles Vignes 1999 : couleur tuilée, nez de prune, bois, sous-bois, tabac, assez "bordelais". Bouche avec encore du fruit, du sous-bois, mais une finale astringeante avec des tannins un peu trop secs. B+.

 

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23 décembre 2017

Domaine des Ardoisières (Fréterive) ****

"Le domaine est né de la replantation, entreprise par Michel Grisard en 1998, du coteau de Cevins. Arrivé en 2003 pour le seconder, Brice Omont se retrouve désormais à la tête de domaine de 16 hectares, en biodynamie[...] Les rendements sont très faibles, les vins sont éclatants, originaux..." RVF. Si les blancs sont énergiques et très purs, les rouges vont parfois trop loins dans ce sens et peuvent finir sur certains millésimes un peu trop maigres.

 

Domaine des Ardoisières - Argile blanc 2015 : (40% chardonnay, 40% jacquère, 20% mondeuse blanche, élevage 1/3 fûts anciens, 2/3 cuves) Couleur paille, nez moyennement expressif, sur le citron, un léger beurré, des notes florales, plus marqué chardonnay que la bouche qui est vive, toute en tension avec une grosse acidité, très minérale, peu de gras, à l'aromatique peut-être fermée (quelques notes florales et du citron). Finale de belle longueur, toujours très minérale et citronnée. En l'état c'est un vin bien fait, pour amateur de tension, qui manque un peu d'épaisseur à mon goût mais surtout de gourmandise. Il sera peut-être mieux dans 2-3ans si le fruité devient moins discret. Note : 16/20

Argile blanc 2020 : nez un peu fermé, plutôt typé chardo frais, bouche avec une belle tension, sur la fraîcheur. TB.

 

Ardoisières - Argile rouge 2015 : (gamay et persan) robe rubis contours à peine tuilés, nez sur les fruits rouges, le poivre, une pointe de volatile. Bouche très légère, peu tannique, fruitée, poivrée, ressemble un peu à un poulsard du Jura, fraîche, acidulée, un peu maigre, manque de matière, facile à boire. Finale de longueur moyenne. TB-.

 

Ardoisières - Améthyste rouge 2015 : (persan et mondeuse) Couleur grenat clair, nez sur la cerise, pointe de volatile, poivre, ronce. Bouche fraîche et légère, pas ue grosse matière, quelques petitts tannins, clairement constriute sur la longueur, la minéralité, pas de travail sur la texture. Finale sur le poivre et la cerise. Très digeste et facile, mais presque un peu maigre. TB.

 

Ardoisières - Schiste 2015 : (jacquère, roussanne, mondeuse blanche, malvoisie) Couleur or pâle, nez sur la poire, la pomme au four, le citron, à peine beurré, fait un peu chenin. Bouche vive, avec une belle tension, minérale, sur les arômes du nez, là aussi pas une grosse matière, mais fraîche et facile, un peu plus de longueur. TB.

Schiste 2017 : belle tensio, minérale, mieux que Quartz en l'état. TB.

 

Domaine des Ardoisières - Quartz 2008 : (100% altesse) couleur dorée, nez très minéral, miel, floral, impossible de détecter l'altesse. Bouche tendue, miellée, minérale, presque austère, pas ultra fruitée, belle longueur, beaucoup de fraîcheur. TB+.

Quartz 2017 : assez clair, nez de poire, fruits mûrs, fait un peu chaud. Bouche grasse, fruits mûrs, manque un peu de tension en l'état. TB-.

 

Ardoisieres Quartz 2017 : superbe à l'ouverture, fruits exotiques et tension, mais s'oxyde très vite. A ne pas aérer longtemps du tout. TB.

 

Ardoisières - Argile rouge 2018 : (gamay, mondeuse, persan) couleur assez sombre pour cette cuvée, moins infusée que sur d’autres millésimes, fumé, fruits noirs, poivre, un peu austère, avec des tannins un peu serrés, pas un gros volume. Mais alcool bas et bonne acidité, ce qui le rend très digeste. B+.

 

Domaine des Ardoisières - Ambre Vin de table (2006) : (50% altesse, 50% pinot gris, passerillage sur fil, environ 70 gr SR) couleur or, nez très fruité, plus marquée par l'altesse que par le pinot gris avec des fruits jaunes très mûrs (abricot, pêche, coing) qui me rappellent la Roussette 2010 de Dupasquier, un peu de noisette et un côté mentholé, il fait encore assez jeune. La bouche est vive, puissante, bien équilibrée, avec une bonne acidité, pas trop de sucre et une belle texture épaisse. Toujours des fruits mûrs et une fraîcheur mentholée. Seule la finale manque un peu de longueur, sinon c'est un très bon liquoreux, très digeste et qui peut tenir encore longtemps. Note : 17/20.

ambre ardoisiere

 

22 décembre 2017

Boursot Père & Fils (Chambolle-Musigny) *

Boursot P&F (Gds jours 2018)

Chambolle Nazoires 14 : un peu de gaz, fluet. Moyen.

Nazoires 16 : plus de fruit, mais des tannins un peu secs. B-.

Chambolle 1er cru Chatelots 15 : un peu cuit. Moyen.

Chambolle 1er cru Fuées VV 15 : un peu cuit, tannins raides. Moyen.

Fuées VV 16 : un peu serré et boisé, mais plus frais et fruité. B.

 

Boursot Chambolle 1er cru Les Fuées VV 2014 : (FDGV16) frais, fruité, belle entrée en bouche avec des tannins très fins mais malheureusement la finale sèche un peu. B+.

 

21 décembre 2017

Roulot (Meursault) *****

Ce domaine de 11 hectares est désormais dirigé par Jean-Marc Roulot, également acteur. Les vignes sont travaillées en bio et désormais en biodynamie. Les vins sont très tendus, austères, minéraux, finement grillés par l'élevage sur lies d'environ un an en fût + 6 mois en cuves. Ils demandent du temps pour se révéler. Si l'on est suffisamment patient ils sont alors parmi les plus complexes et les plus nobles du monde.

 

 

 

Roulot - Bourgogne Aligoté 2011

Couleur : très pâle.

Nez : fermé à l'ouverture, mieux par la suite mais il ne sera jamais très expressif. Notes minérales et citronnées.

Bouche : plus expressive, très citronnée, minérale, avec une grosse acidité, une belle tension qui fait saliver. De plus en plus de fruit (même si on reste surtout autour du citron). Sensation tannique en fin de bouche et en finale, surtout à l'ouverture de la bouteille.

Finale : longueur moyenne, acide et citronnée, légère salinité, un côté Chablis du coup.

Note : 15,5/20. Bonne entrée de gamme qui laisse présager une très bonne qualité pour les autres vins du domaine.

P1030893

 

 

Roulot - Bourgogne blanc 2014 Mag : vin très minéral, peu de gras, citronné, tendu, bon générique. B+.

Roulot - Bourgogne blanc 2014 Mag : (environ 2 ans plus tard) un peu de fruits exotiques, attaque mûre mais finale tendue, bien équilibrée. TB.

 

Roulot - Meursault Vireuils 2011 : couleur paille, nez un peu marqué par l’allumette, citronné, floral, beurré. Bouche avec une belle tension, minérale, un peu pierre-à-fusil, un léger gras par-dessus, très longue finale, tendue, citronnée, légèrement beurrée. TB+.

 

Meursault Meix chavaux 2013 : combine à la fois léger gras, miel, fruits jaunes, à une superbe tension, finale très salivante, un petit côté raveneau à certains égards, superbe énergie. Exceptionnel.

 

Roulot - Meursault 2013 : Couleur claire, nez à peine soufré et toasté, citronné, bouche toute en tension ,peu de gras, bien dans le style du domaine, finale longue, minérale, salivante. TB.

 

Roulot - Meursault 15 : style plus gras que d'habitude, beurré, aucune note grillée ni soufrée, plus sexy que 2013, mais sans manquer de fond. Très beau village, bien accessible en ce moment. TB+. Une autre bouteille faisait plus tendue, un peu de grillé, plus fermé. TB.

 

Roulot - Meursault Meix chavaux 2009 : couleur or pâle, nez sur les fruits exotiques, un peu de miel, pointe de brioche, pas de pétard. Bouche tendue, longue, fruits exotiques, agrumes, pas mal d'amertume, très frâiche pour 2009, saline et minérale. TB+.

 

Roulot - Meursault Meix chavaux 2011 : encore jeune, très belle tension, beaucoup de longueur, amers nobles, presque salin, digeste. TB+.

 

Roulot, Meursault Vireuils 2016 (Vireuils dessous) Couleur un peu plus claire, nez qui demande du temps, très léger grillé des lies, pas du tout beurré, notes minérales, un peu mentholé, quelques fruits presque exotiques dans le fond. Bouche très droite, épurée, avec de la tension, des amers, une très bonne longueur, austère, qui demanderait quelques années de cave en plus dans l’idéal. TB+.

 

Roulot, Bourgogne aligoté 2020 : couleur claire, nez de pomme verte, citron, petite touche d'élevage grillé sur lies. Bouche peu épaisse, citronnée, tendue, rafraîchissante, longueur moyenne. Merci Céline ! TB.

 

Auxey 1er cru rouge 2014 : très serré, déjà un peu évolué en aromatique, compliqué. B.

Auxey 1er cru rouge 2017 : froid, austère, serré, un peu végétal, un peu étriqué. B-.

 

Roulot - Liqueur d'abricot 25% : superbe nez d'abricot frais, bel équilibre sucre/acide. B+.

Roulot - Liqueur citron 35% : claire en couleur, nez citron épices. Bouche pas trop sucrée, belle acidité et amertume, beaucoup de fraîcheur, un peu d'alcool en finale. B+.

 

18 décembre 2017

Henri de Villamont (Savigny-les-Beaune) *

(Grands jours 2018)

Chambolle 15 : très toasté. Moyen.

Chambolle 1er cru Feusselottes 15 : (50% fût neuf) plus frais, assez fin par rapport aux suivants, belle matière. TB-.

Chambolle 1er cru Chatelots 15 : (60% fût neuf) plus épais, plus boisé, un peu plus serré, à attendre. B+.

Chambolle 1er cru Groseilles 15 : plus sombre, plus tannique, manque de fraîcheur. B.

Chambolle 1er cru Baudes 15 : très concentré, sombre, tannique aussi mais moins asséchant, à attendre longtemps. TB-.

 

Henri de Villamont * - Savigny Le Village 2011 : (Grand Tasting 2013) léger, beaux fruits rouges, simple mais bien fait. B.

Chambolle 1C Les Baudes 2010 : nez très boisé, bouche fine, belle texture mais trop boisé. Moyen+

Grands Echezeaux GC 2010 : très clair, bois présent mais mieux intégré que sur le Chambolle, léger, bonne acidité, ça manque un peu de matière et de longueur pour un GC. B+.

 

Chambolle 1er cru Les groseilles 2014 : (FDGV 2015) beau nez avec des fruits noirs, mais la bouche manque de matière et sèche un peu. B.

 

18 décembre 2017

Clos de La Barthassade (Aniane) ****

La Barthassade - Fleur de Cinsault rosé 2016 IGP Pays d'Hérault : couleur pâle, nez sur la framboise, le poivre, les épices, bouche puissante, épicée, avec de la fraîcheur, une assez bonne longueur. Bon rosé, pour la table plus que pour l'apéritif. B+.

 

La Barthassade - Les Gravettes 2015 AOP Terrasses du Larzac : (majorité grenache, cinsault syrah) Robe grenat, assez sombre pour du grenache, nez très expressif, sur les fruits des bois, beaucoup de mûre, légèrement sucré, une pointe de vanille, très gourmand. Bouche puissante mais avec une bonne acidité derrière pour amener de la fraîcheur, beaucoup d'épices, on retrouve les fruits confiturés du nez, pas très tannique, la texture manque peut-être d'un peu d'épaisseur et de soyeux si on le compare à Montcalmès ou Vaïsse. Longueur moyenne, sur les épices, la mûre, la vanille. Beau vin, qui joue clairement la carte de la gourmandise. Il sera peut-être encore meilleur si il s'affine avec le temps. TB.

 

La Barthassade - Gravettes 2016 : (grenache + cinsault et syrah, futs et demi muids) Robe à peine plus claire que le 2015, nez très fruité aussi, un peu moins vanillé, peut-être un peu plus marqué cerise et moins fruits des bois, bouche un peu plus légère, plus fine, ultra gourmande, encore plus facile à boire, très consensuelle, déjà prêt. TB+. Une seconde bouteille semblait plus puissante, plus proche du 2015. TB.

 

Gravettes 2017 : semble plus léger, moins épais que 2015 et 2016, acidité plus élevée, plus de tension, toujours beaucoup de fruit, un peu moins confituré et moins gourmand. TB-.

 

Gravettes 2020 : sur le fruit, bien typé grenache, à peine perlant à l'ouverture, peu de tannins, rond, petite sucrosité, facile. TB.

 

La Barthassade - Les Ouvrées 2015 : (majorité syrah) plus sombre que Gravettes, plus puissant, plus épicé, moins facile, mais toujours ce beau travail sur la texture. Belle longueur, à attendre encore un peu. TB.

 

La Barthassade Billes de grenache IGP Pays d'Hérault 2016 : couleur assez sombre pour du grenache, nez fermé, une pointe d'alcool, on sent le vin pas tout à fait en place goûté juste après la mise en bouteille. La bouche a une belle finesse, elle ne se livre pas complètement au niveau aromatique, mais elle devrait donner un vin de soif très gourmand d'ici quelques mois. B.

 

La Barthassade cuvée H Coteaux du Languedoc 2016 : (syrah, mourvèdre, grenache) Robe violine, assez foncée. Nez sur les fruits noirs confiturés, la cerise, un peu brouillon, pas tout à fait en place, bouche à l'attaque gourmande, juteuse,confiturée, mais les tannins sont un peu serrés en finale. Comme le précédent, il n'est pas encore tout à fait remis de sa mise, à attendre quelques mois. B.

Cuvée H 2017 : plus poivré et plus frais que le 2016, moins confituré, esprit "Rhône nord", avec plus de tension. B+.

 

La Barthassade - Blanc de cinsault Vin de France 2014 : Robe saumonée, nez très gourmand avec un peu de pamplemousse, de pêche, de nougatine, un côté pâtisserie orientale "loukoum". La bouche garde ce fruité et ce côté pâtissier à peine sucré, bonne acidité derrière. Finale pas très longue. Mais très facile à boire et original. TB-.

 

La Barthassade - Pur C 2017 : (cinsault) Robe claire, contours violets. Nez sur la mûre, la cerise, la violette, un côté gamay, bouche toute en finesse, fraîche, aux tannins insensibles, gouleyante et juteuse, finale un peu courte. Très bon vin de soif. TB-.

 

La Barthassade - K Libre IGP Pays d'Hérault 2015 : (100% carignan) Robe assez claire pour un carignan avec des contours violets, nez très flatteur, plein de fruit, cerise surtout, fruits rouges, il pinote un peu, un léger côté vanillé. Bouche très gourmande, fruitée, peu tannique, fraîche, avec un beau volume mais peu d'extraction, petite pointe de sucrosité, belle longueur. Encore plus de plaisir que sur les Gravettes. TB+.

K Libre 2016 : après une bouteille compliquée en jeunesse, le 2016 est enfin ouvert, plus puissant, noir et concentrée que 2015, tout en gardant des tannins très fins, un peu plus confiturés, très gourmand, élevage parfaitement intégré. Il ira peut-être plus loin que 2015. TB.

 

La Barthassade - IGP Hérault blanc Les Cargadous 2015 : (chenin, roussanne) Robe assez claire, nez très fruité, marqué par la roussanne, poire, abriot, pêche. L'attaque en bouche est sur le même fruité, belle matière avec un peu de gras, mais l'ensemble s'effondre assez vite, la fin de bouche manque de tension, finale assez courte, pas assez fraîche. B.

barthassade blanc

Clos de la Barthassade - IGP Hérault « Les Cargadous » 2016 : (60% roussanne, 40% chenin en demi-muids et fûts) Couleur claire, nez plus discret, sur la poire surtout et des notes pâtissières. La bouche est plus puissante et plus grasse que le précédent (Vaïsse blanc), mais une belle acidité dans le fond lui permet de garder une certaine fraîcheur. Belle longueur pour lui aussi, même s'il souffre de la concurrence avec le vin précédent. TB.

 

Clos de la Barthassade, Terrasses du Larzac Les Ouvrées 2019 : (50% syrah, 35% mourvèdre, 15% grenache) Couleur encore plus sombre, nez marqué syrah en grappe entière, lardé, tapenade, violette, fruits noirs, sauvage. La bouche montre de la fraîcheur, de la pureté, encore un peu de tannins et de puissance, un style moins « civilisé » que Montcalmès, très bien fait là aussi. Une paire qui a divisé les avis. Match nul. TB+.

 

La Barthassade (Greniers 2020)

 

Pur C 19 juteux top. Billes grenache, très tannique. H assez puissant en l’état, beau jus. Gravettes 18 un peu puissant mais gourmand. Ouvrées 17 superbe syrah lardé, fraîche. K Libre 2017 pas bien en place. Chardonnay 18 sur cuve un peu mou. Mieux pour Vermentino et cargadous.

 

 

10 décembre 2017

Eric de Suremain (Château de Monthelie) **

Eric de Suremain Monthelie 1er cru sur la velle 2007 (magnum) : nez kirsché, très évolué, bouche plus jeune, ronde, facile. B+.

 

E. de Suremain Château de Monthélie - Monthélie 1er cru Sur la velle 2006 magnum : Robe rubis, nez encore jeune, plein de petits fruits rouges, bouche fruitée, gourmande, fraîche, pas très complexe mais très buvable. TB.

 

 

10 décembre 2017

Comte Senard (Aloxe-Corton) ***

Bourgogne blanc Ana 2016 : beaucoup de gras, un peu lourd. B-.

Aloxe-Corton rouge Jules 2016 : léger, facile, croquant, un peu boisé. B+.

Corton clos des meix Monopole 2016 : grosse épaisseur, tannins lissés par le bois, quand même du fruit. B+.

 

Comte Senard Corton Les Paulands 2014 : robe plus sombre que le Follin, plus mûr, un peu plus tannique, plus long et complexe. TB.

 

 

4 décembre 2017

Causse-Marines (Vieux) ****

Causse Marines - Folie pure : (cépages ondenc, loin de l'oeil, muscadelle, sémillon, mauzac. 460gr SR/L. Grains nobles, passerillage sur claies, et grains aszu, 6,5% vol., millésime 1999) Robe ambrée aux reflets oranges, superbe nez très fruité, confit et légèrement exotique sur l'abricot, le coing, la rhubarbe, la mangue, le miel, un peu de caramel. La bouche est évidemment très concentrée, sirupeuse, on sent que ce n'est pas très élevé en alcool, sur le côté fruits confits du nez, l'attaque en bouche a une bonne vivacité, un peu moins d'acidité en fin de bouche et en finale mais le vin reste tout de même digeste et bien équilibré. Seule la finale manque un peu de longueur (notamment par rapport à la Trie Victor & Joseph 1996) peut-être à cause du faible degré d'alcool. Un vin hors norme, à goûter absolument pour les amateurs de liquoreux. Note : 18,5/20.

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Causse Marines - Hystérie 2002 : ("cépages:un peu de tout mais grain par grain, 45litres récolté à 40% potentiel. Après 10ans en barriques sans rien faire on arrive à 1% d'alcool et 660gr de sucres résiduels" En bt 20cl.) Couleur marron foncé, trouble. Au nez on sent toutes les pâtes de fruits possibles et imaginables : coing, prunes, pruneaux, dattes, figues, raisins de Corinthe, fraise, abricot... fait encore tout jeune, aucune note oxydative. Bouche sirupeuse (guère étonnant !) mais à un point assez incroyable, on pourrait presque l'étaler, sur les arômes du nez, avec une très belle acidité à l'attaque qui permet de rendre ce monstre digeste. Difficile d'imaginer qu'on est parti uniquement de raisins. Niveau alcool peu de différence avec Folie Pure à 6,5%. La finale est d'une assez bonne longueur, sans être interminable, plus que Folie pure peut-être, toujours autour de cette pâte de prunes/figues/coing/dattes. Un vin hors norme, d'ailleurs est-ce encore du vin ? Quoi qu'il en soit personnellement je trouve cela exceptionnel par sa concentration mais aussi par son équilibre sucre/acidité. Note : 19/20.

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Goûtés lors du salon In vin bio veritas 2013 :

Causse Marines - Gaillac blanc Les Greilles 2012 : mauzac, ondenc, loin de l'oeil, beau fruité, manque un peu de tension et de longueur. B.

Causse Marines  - Gaillac liquoreux Grains de folie 2012 : fruits confits, coing, manque un peu de fraîcheur. B.

Causse Marines - Toqué 2011 : 260gr SR, majorité muscadelle, très concentré, très confit, belle fraîcheur. TB. 17,5/20.

Causse Marines - Raides bulles 2012 : rosé effervescent légèrement sucré, simple et fruité. B.

 

Salon In Vin Bio 2015 :

Causse Marines - Peyrouzelles 2014 : (braucol, syrah, duras) fruits rouges, léger, peu tannique, marin, paëlla ? le safran sûrement. B-.

Causse Marines - Greilles 2014 : beau nez fruité, bonne matière en bouche mais léger manque de tension. B+.

 

3 décembre 2017

Dureuil-Janthial (Rully) ****

Céline et Vincent Dureuil (= négoce) - Rully rouge 2011 : Couleur rubis, très claire, le nez pinote dès l'ouverture de la bouteille, très classique, sur des petits fruits rouges, un léger côté floral, un peu de bois. Belle attaque, assez vive, beaucoup de fruits, c'est assez léger, les tannins sont fins, une bonne acidité et beaucoup de frâicheur, bonne matière mais malheureusement un boisé/vanillé un peu trop marqué à mon goût. Finale assez courte. Note : 14,5/20.

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Vincent Dureuil-Janthial, Rully blanc 2014 : Robe or pâle, le nez pourrait faire penser à un Meursault (à l'ancienne), gras, beurré, vanillé, floral, une pointe d'amande, boisé/toasté à peine présent dans le fond. La bouche est à la fois grasse, beurrée et tendue par une belle acidité et des notes d'agrumes. Très beau vin, qui a convaincu tout le monde. TB.

 

Vincent Dureuil-Janthial Rully blanc 2015 : Proche du 2014 avec un boisé un peu moins marqué, une pointe de sucrosité en plus, un peu d'ananas, à la fois large, gras et tendu, encore plus gourmand que le 2014. Il peut rivaliser avec de beaux Côtes de Beaune. TB+.

 

Vincent Dureuil-Janthial, Rully rouge 2015 : Robe rubis foncé, nez très fruité (fruits rouges surtout) à peine sucré et vanillé. Bouche gourmande, aux tannins fins, beau fruité, quelques notes de vanille, légère minéralité derrière qui apporte une certaine longueur. Très bien fait. TB.

 

Dureuil-Janthial - Rully rg 2017 : léger, peu de couleur, pas très épais, facile à boire, acidité élevée, finale un peu courte. Moins bien que dans les millésimes précédents. B+.

 

Dureuil-Janthial, Rully blanc 1er cru Meix Cadot 2019 : couleur un peu dorée, nez très chardo « beaunois » grillé, beurré, plus autolyse que fût sur ce millésime. Bouche grillée, avec du gras, fruits jaunes, attaque très ouverte, opulente, assez mûre, mais finale qui reste fraîche et calcaire, plus tendue, pas trop boisée pour un jeune Dureuil. Déjà très bon mais bien sûr le meilleur est à venir. TB+.

 

Dureuil-Janthial - Bourgogne rouge 2018 : beau pinot, encore assez sérieux, très beau nez sur le fruit, peu d'élevage, encore un poil serré en finale. Belle bouteille en devenir. TB.

 

Dureuil Rully rg fosse 2017 : tres boisé en l'état... B.

 

Dureuil-Janthial - Puligny corvées des vignes 2019 : très très boisé, beurré, vanillé, bouche qui a gardé du fond et une bonne tension, clairement à attendre pour digérer le bois. B+.

 

2 décembre 2017

Pierre Gerbais (Celles-sur-Ource) ****

Pierre Gerbais - Coteaux Champenois rouge 2015 : (100% pinot noir, élevage 1an en cuves) robe très claire, nez de petits fruits rouges, surtout de cerise griotte, groseille, quelques notes florales. Bouche très légère, peu tannique, pas une grosse matière, belle acidité, très fraîche et facile à boire, sur les fruits rouges du nez, un vrai jus de fruit. La finale est quand même assez longue, très fruitée, salivante, on y retourne facilement. Excellent, mais à réserver aux amateurs de vins très fins. Note : 17/20.

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Pierre Gerbais - Champagne « Grains de celles » Extra brut : (50% pinot noir, 25% chardonnay 25% pinot blanc. Vendanges 2013. Elevage cuves + 30 mois en bouteilles sur lattes. Dégorgement janvier 2017) Robe claire, nez fin et élégant, légèrement floral, sur les agrumes. Bouche sans sucre, à la bulle fine, plutôt légère, facile, agréable, belle tension. Manque un peu de longueur et de complexité pour être parfait. Très bon niveau pour l’entrée de gamme du domaine. TB.

 

Pierre Gerbais - Champagne Grains de celles rosé Extra-Brut : (vendange 2013, dégorgé Nov 2016, 50% pinot noir, 25% chardo 25% pinot blanc) Robe rose foncé, nez marqué par les fruits rouges, framboise, groseille, très élégant. Bouche sur le fruit, fine, avec une belle fraîcheur, peu vineuse, peu briochée, sur l'élégance comme le blanc. TB.

 

Pierre Gerbais - Champagne L'audace Brut nature : (100% pinot noir, vendanges 2012 dégorgement 2017) Robe dorée, nez puissant, brioché, bouche vineuse qui n'a pas du tout le côté crayeux et tendu du Gonet-Médeville, un autre style, c'est en effet audacieux de planter du pinot ici, un peu trop lourd à mon goût. Je préfère de loin la cuvée Grains de Celles. B-.

 

Pierre Gerbais, Champagne « L’original » Extra-Brut (100% pinot blanc sur la Côte des Bar) : Robe encore plus claire, nez plus floral, quelques agrumes aussi, légèrement minéral. Bouche légère, fine, avec une bulle bien présente et une bonne acidité, on sent le côté plus sec, moins gourmand de l’extra-brut, belle longueur pour lui aussi. TB.

 

Grains de celles blanc base 16 : toujours très élégant, tendu, aérien. TB.

L'osmose (chardonnay) base 15 : très beau chardonnay, tendu, plus de volume que Grains de celles, bulle encore plus fine. TB+

L'audace (pinot noir) base 15 : très aromaitque, fruits rouges, rose, un peu vite écoeurant. B.

 

Champagne Champ Viole (chardonnay) : nouvelle gamme, remplace plus ou moins l'osmose. Chardonnay tendu, minéral, frais, élégant. TB.

 

Coteaux champenois pinot blanc 2018 : couleur presque dorée, nez poire, pomme mûre, un peu fermentaire, fait très chenin je trouve. Bouche tendue, citronnée, bonne matière, pas d'élevage ressenti, très belle acidité, fond minéral intéressant. Finale longue, tendue, citronnée, florale, bonne acidité et amers nobles. TB+.

 

Pierre Gerbais - Coteaux champenois blanc 2020 : (100% chardonnay, parcellaire. Elevage en cuves) Couleur très claire, nez floral et sur les agrumes. Bouche tendue, citronnée, fraîche, pas beaucoup de volume, assez simple, à la finale minérale calcaire. Proche d'un "jus clair" avant prise de mousse au final. Bien pour comprendre le type de sol. B+.

 

Beauregard - champagne pinot noir de macération : très coloré, aromatique proche rouge, fruits rouges, pointe grenadine, floral, bouche élégante, bulle très fine, pas si vineux que ça, manque un peu de tension en finale par contre, assez gourmand quelque part même si peu dosé. TB.

 

Pierre Gerbais - Champagne grandes côtes pinot noir : (au domaine Arnoux-Lachaux après la dégustation) très beau champagne, sur la tension, minéral, en longueur, très sec, vineux. TB.

 

Pierre Gerbais - Champagne La Loge pinot blanc : (reserv perp 2011-2018, mis en bt 2019, deg 2022) Couleur claire, aromatique très pomme, fruité assez mûr, bouche qui manque un peu de tension, fruité mûr, heureusement dosage faible, assez long, mais pas un gros plaisir. B.

 

Pierre Gerbais, Coteaux Champenois rouge 2020 : (100% pinot noir. Moitié grappes entières. Elevage cuve) jus de fruit clair en couleur, tannins très souples, juteux, groseille, framboise, pivoine, glisse tout seul, frais, évident. TB+.

 

Grains de celles (base 20), Champ Viole, La Loge et Grandes cotes (2011-2019) belle entrée de gamme fraîche, élevage cuve pour préservée de la fraîcheur, élégante. Superbe Champ Viole ce jour-là, chardonnay crémeux avec du fond, La Loge semble un peu plus mûr moins tendu, Grandes Côtes un brin austère mais tout est très noble et bien géré.

 

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