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Whisky Wine N' Beer
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29 janvier 2019

Millesime Bio - Le vin de mes amis 2019

Hauvette

Arpège 2011 (Roussillon) : nez un peu chaud et bouche plutôt verte, très courte. Moyen.

Roucas 2017 : léger, gourmand, fruits rouges un peu sucrés, pas très long, mais très sympa. TB-.

Cornaline 2012 : très bordelais dans l’aromatique avec un côté fruits cuits, prunes. Pas mon truc. B-.

Améthyste 2016 : (cinsault majoritaire) couleur claire, nez plein de fruits rouges, bouche fine, fraîche, texture de velours, belle longueur, dans l’esprit des Haut de Carol’s. Superbe. TB++.

Jaspe 2016 : (roussanne) servi très froid, assez fermé, court. B-.

Dolia 2012 : (roussann marsanne clairette) servi très froid aussi, mais beau nez résine, citron, caillou fumé, la bouche manque un poil de tension pour chipoter, beau vin quand même. TB.

 

Camin Larredya

La Part Davant 2017 : plein de fruits exotiques, bouche tendue. TB+.

La Virada 2017 : encore plus exotique et miellé, bouche plus minérale, très longue. TB++.

Côte blanche 2017 : un peu plus gras, moins exotique, à peine moins tendu, différent mais très bien aussi. TB+.

Costat Darrer 2017 : très mangue, ananas, frais, pas trop de sucre, une gourmandise. TB+.

Au Capceu 2017 : encore plus mangue et miel, plus sucré, mais plus tendu et plus long. TB++

L’Iranja 2017 : (vin orange, demi-sec) Puissant, plein de fruits secs, de plantes au nez, à peine de rancio en finale, grosse acidité en bouche, les quelques grammes de sucres l’empêchent d’être austère, longueur incroyable. TB++.

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O. Riviere

La Bastid Blanc 2018 : (viura majoritaire, sur cuve) encore tout fermentaire.

Arlanza La Vallada 2017 : noir, fruité mûr, solaire, un peu trop tannique. B.

Rioja Trotamundos Franc de pied 2017 : solaire, beaucoup de fruits mûrs, cassis notamment, plus de tension derrière. TB.

Arlanza El Cadastro 2016 : beau jus mais trop tannique et solaire en l’état. B.

Arlanza El Quemado 2016 : idem.

Rioja Las vinas de Eusebio 2016 : trop tannique et trop jeune, très concentré, mais plus de fraîcheur derrière, gros potentiel mais à attendre. TB.

Rioja Pozo Alto 2016 : idem. TB.

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Nikolhaihof

Grüner Zwickl 2017 : très simple. B.

Grüner Smaragd Im Weingebirge 2015 : un côté Presque résine/pétrole étonnant pour du Grüner, belle minéralité, manque un poil de tension. B+.

Riesling Federspiel Vom Stein 2011 : fait gewurz varietal. B-.

Riesling Smaragd Vom Stein 2014 : tendu, salin, mineral, top. TB+.

Kremstal Riesling Steiner Hund 2014 : très mou. Moyen.

Riesling Federspiel Steinriesler 2004 : (12ans élevage foudres) brioche, un peu mou. B.

Riesling Smaragd Vinothek 2002 : (parcelle Im Weingebirge, 16ans élevage) encore tout jeune, sur la résine, le citron vert, le poivre, assez long et tendu. TB+.

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Clos St Vincent

Bellet rosé 2017 : (100% braquet) B.

Bellet Blanc 2017 : (100% rolle) encore un peu sur l’élevage, manque de tension. B-.

Bellet Blanc Vino di Gio 2016 : élevage peu sensible, très belle tension, finale longue, saline. TB+.

(bellet blanc 2018, aromatique, variétal, manque un peu de tension. B.

 

S. Pataille

Aligoté 2017 : un peu mou par rapport aux suivants. B-.

Bourgogne Bl Méchalots 2017 : (sur cuve) tendu mais un peu grillé/boisé en l’état. B.

Aligoté Champs forets 2017 : grosse tension et minéralité, long, mais aussi une belle matière épaisse, fins amers. TB+.

Aligoté charme aux pretres 2017 : (sols de marnes) finale un peu trop amère par rapport au précédent même si ça partait bien. TB.

Aligoté clos du roy 2017 : sur un fond de bouteille, semble plus gras, plus beurrré. TB-.

Marsannay 2017 : léger, poivré, facile. B.

Marsannay Longeroies 2017 : (90% VE) un peu de volatile et de gaz, belle fraîcheur derrière, mais compliqué. B-.

Marsannay Clos du Roy 2017 : se présente mieux, fruits juteux, frais, à peine de volatile, mais assez long. TB.

 

Château le puy

Emilien 2016 : léger, fruité, un peu vert. B.

Barthélémy 2016 : nez évolué, kirsché, un peu chaud, mais bouche bien plus fraîche, confiture de fruits rouges, texture de velours, à la Tertre Roteboeuf sans le côté caramel/vanille ici, assez long. TB+.

Barthélémy 2011 : nez évolué et chaud aussi, texture de bouche superbe comme le 2016, un peu de volatile en finale. TB.

(Château Le Puy - Emilien 2016 : pas en place sur cette bouteille. B-.)

Château Le Puy, Vin de France « Emilien » 2017 (Francs-Côtes de Bordeaux) : Robe assez claire, nez sur les fruits rouges, pas de boisé, noets végétales, poivron vert, très typé cabernet de Loire. Bouche légère, aérienne, digeste, épurée, mais en légère sous-maturité, un peu poivron. TB-.

Château Le Puy Barthélémy 2003 : Couleur rubis très claire et tuilée, nez de fruits rouges, fraise sucrée, pivoine, sous-bois, très "bourguignon" finalement, bouche avec un beau volume, suave, toute en fruit, alcool assez bas (12%), très belle acidité, beaucoup de fond, à la fois largeur, longueur, profondeur, encore jeune, mais déjà complexité avec un début de tertiaire, très long, gourmand et frais à la fois. Bu à l'aveugle, le graal des Gouttes de Dieu est en effet à la hauteur du mythe. Exceptionnel.

 

Gramenon

Poignée de raisins 2018 : (tous sur cuve/fût) jus de fruit, pas de tannins, très gouleyant et frais. TB.

La Sagesse 2018 : plus de tannins et de puissance, même gourmandise. TB.

La Mémé 2018 : (grenache en VE) vin nature sans défaut, belle pureté de fruit, peu de tannins, frais, TB+.

Emouvante 2018 : (syrah en VE) plus tannique, belles notes lardées, nature maîtrisé là aussi. TB+.

 

Arena

Antoine-Marie Arena  Carco Rouge 2017 : encore un peu de tannins, mais beaux fruits rouges juteux, finale poivrée. TB.

JB Arena Grotte di sole Blanc 2017 : un peu marqué pomme blette, rond, pas très tendu. B-.

(Antoine-Marie Arena - San Giovanni Patrimonio blanc : (vermentino) nez très aromatique, aguicheur, pêche, floral, fenouil. Bouche légère, peu d'alcool, un peu de vivacité à l'alltaque, pas une grosse matière mais facile à boire, moins aromatique que le nez, finale courte. B-.

Antoine-Marie Arena Carco 2020 : un peu de réduction, finale serrée. B.)

 

Charvin

CdR 2017 : gourmand, confiture de fruits rouges, épices, pas trop tannique ni trop chaud pour 2016. TB.

Ch9 2017 : beaucoup de gourmandise, plein de fruit, déjà facile à boire, très frais et assez léger pour 2017. TB+.

Ch9 2016 : plus puissant, plus complexe, plus épicé, chocolaté, réglissé, un futur grand, à attendre. TB++.

 

Illaria

Irouléguy blanc 2016 : (petit manseng et courbu) couleur orangée, nez de fruits secs (macération pelliculaire ?), bouche vive, nature maîtrisé, mais sans le côté exotique que je recherche sur le manseng. B+.

 

Roches neuves

L’echelier blanc 2018 : (tous sur fût) encore fermentaire.

L’echelier rouge 2018 : juteux, prometteur, mais moins que Franc de pied.

Mémoires Rouge 2018 : un peu vert et tannique en l’état.

Franc de pied 2018 : plus léger, très juteux, texture soyeuse, prometteur.

 

Vacheron

Sancerre Rouge 2016 : beau pinot, plein de fruit, léger, long, très élégant. TB+.

Belle dame rouge 2015 : très boisé/vanillé à ce stade. B-.

Les Romains 2016 : un peu austère et fermé au nez, mais belle tension en bouche. TB.

Chambrates 2016 : encore un peu plus tendu, pas du tout variétal. TB+.

Le Pavé 2016 : plus ample, plus lourd. B+.

L’enclos des remparts 2016 : bien plus de tension et d’énergie que les autres, très long. TB++.

Guigne Chèvre 2017 : beaucoup de soufre en l’état. B-.

 

La garance

A Clara rouge 2018 : (brut de cuve) Encore un peu de gaz, léger, facile. B.

Les Armières 2016 : (tout juste embouteillé) assez typé nature, pas tout à fait en place. B.

A Clara Blanc 2018 : (brut de cuve) très mou. Moyen.

Les claviers Bl 2015 : couleur dorée-ambrée, beaucoup de fruits secs, frangipane, herbes aromatiques, long, grosse épaisseur, vin de gastronomie original, très intéressant. TB+.

(Domaine de la Garance - Languedoc « Les Armières » 2013 : (90% carignan, 10% syrah) Couleur sombre, nez chocolaté, fruits noirs, menthol. Bouche avec un peu de gaz, même le lendemain ! mais une belle fraîcheur, de la matière, des tannins présents mais de qualité, une belle énergie et de la longueur, on peut l'attendre encore un peu. TB.)

 

Pattes loup

Chablis 2016 Mise Tardive : nez miellé, assez mûr comme toujours avec Pico, la bouche est tendue, avec un léger gras, on finit sur de beaux amers. TB+.

1er cru Beauregard 2016 : (MT ?) plus gras, plus beurré, mêmes amers en finale, un peu plus long. TB+.

1er cru Butteaux Mise tardive 2015 : moins beurré, plus puissant, plus tendu que les 2016, encore plus long. TB++.

 

C. Peyrus

Pic St Loup 2016 : léger, élégant, très marqué garrigue et olive verte. TB.

Spoutnik 2016 : très fin aussi, plus poivré, léger, presque maigre, très frais, à la limite de la sous-maturité mais du bon côté. TB.

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Albert Morot

Beaune Aigrots 2016 : léger,un peu chaud et grillé. B-

Beaune Toussaints 2016 : moins grillé, mais assez mûr et chaud pour 2016. B.

Beaune Bressandes 2016 : idem

Beaune Teurons 2016 : idem en plus massif.

Beaune 100 vignes 2017 : idem.

 

Landron Chartier

Naturlisch 2018 : (pet nat folle blanche gamay) frais, léger, gourmand avec une pointe de SR. B+

Coteaux d’Ancenis Malvoisie Révélation 2018 : (pinot gris, 20gr SR, sur orthogneiss) gourmand, pas une grosse acidité, fruits jaunes, facile. B+.

Coteaux d’Ancenis Malvoisie Bel Orient 2017 : (35gr) un peu plus typé nature, pomme blette. B.

 

R. Paccot

Féchy La Colombe 2017 : (chasselas) beau chasselas, pas trop variétal, minéral, citronné, tendu. TB.

Brez 2017 : (chasselas) assez proche, un peu plus de tension. TB.

Curzilles 2016 : (chasselas, pinot gris, doral, riesling) mêmes tension et minéralité, plus de fruit et de gras. TB+.

Colombe grise 2016 : (pinot gris) un peu mou à côté des précédents. B.

Colombe rouge 2016 : (gamaret, merlot, garanoir) Boisé, tannique, tabac, poivron, pas mon style. B-.

Colombe noire 2016 : (pinot noir) léger, fruité, élevage présent bien intégré. TB.

(Raymond Paccot La Colombe, AOC La Côte Mont-sur-Rolle Petit clos chasselas 2016 : (vieux domaine de 20ha en biodynamie. Elevage cuve 7 mois, malo faite. Vignes entre 35et60ans, 500m altitude, pente forte, sols à dominante d’argile) Couleur très claire, nez encore jeune pour 2016 très minéral, caillou mouillé, notes discrètes de citron, fleurs blanches, cire derrière. Bouche avec du volume pour chasselas, presque une certaine opulence pour ses 12%, acidité moyenne, très « terroir », avant-tout minérale, aromatique assez neutre derrière, de légers amers. La finale manque un peu de tension, surtout dès que le vin se réchauffe. TB.)

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P.J. Kuhn (Rheingau)

Riesling Oestrich Trocken 2017 : léger, très minéral, salin, très long, superbe entrée de gamme. TB+.

Riesling Oestricher Klosterberg Trocken 2017 : un peu plus épais, très tendu et salin aussi, plein d’énergie. TB++.

Riesling Hallgartener Hendelberg 2017 Trocken : idem, finale encore plus longue et saline. TB++.

Riesling Doosberg GG 2016 : goûte un peu sur le boisé en ce moment, plus gras, moins salin que les autres. B+.

Riesling Landgeflecht Trocken 2015 : plus doré, miel, fruits secs, reste long et salin en finale. TB++.

Riesling Lenchen Auslese 2016 : le nez muscate un peu, bouche sur le miel, le fruit, manque un poil d’acidité. TB.

(Riesling Jakobus trocken 2017 (AP 1) : très nerveux, bien sec, tendu, d'abord fruits mûrs, puis ensuite très citrique, belle entrée de gamme qui sur ce millésime concentré demanderait quelques années pour s'assagir dans l'idéal. TB.

Pinot noir Fruhenberg 2015 : couleur claire, à peine rouillée, nez vanillé, fruits rouges. Bouche lisse, peu de caractère, finit court et sur la vanille. Décevant par rapport aux blancs. B.)

(Jacobus 2020 toujours ce style laser, très citronnée tendu top., Hallgarten alte reben 2020 aromatique un peu plus mûr mais aussi long et tendu, Oestrich Quarzit 2020 là encore excellent tout droit, très linéral avec un beau volume en plus, plus frais que le précédent, Hendelberg 2020 nez un peu réduction grillé, on attaque des vins plus larges, même si ça reste droit en finale, Klosterberg 2020 fait un peu bois toasté, belle longueur, à attendre. Comme toujours des entrées de gamme laser exceptionnelles ici.

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F. Loimer (Kamptal)

Grüner 1er cru Käferberg 2016 : bonne acidité pour un grüner, pas trop variétal. TB-.

Riesling 1er cru Steinmassl 2016 ? : beau riesling, minéral, tendu. TB.

Thermenregion chardonnay Gumpoldskirchen 2015 : boisé, peu d’acidité. B-.

Gemischter Satz Achtung 2015 : (grüner, Riesling, welschriesling, traminer…) très dorée, mou. Moyen.

Anning 2015 Pinot Noir Gumpoldskirchen : grillé, toasté. Moyen.

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Heinrich

Naked 2017 : que du litchi, écoeurant. Moyen

Muscat Freiheyt 2017 : muscat très varietal. Moyen.

Pinot Noir 2017 : léger, fruité, simple mais bon. B+.

Red 2017 : très réduit. Moyen.

Blaufrankisch 2016 : beaucoup de réduction aussi, pas en place. B.

Blaufrankisch Leithaberg 2016 : réduit, mais plus de profondeur, belle minéralité dans le fond. B+.

 

Guiberteau

Saumur Blanc 2018 : (sur cuve) vif, tendu, citronné, pas de bois sur cette cuvée, s’annonce bien. TB.

Saumur Clos Guichaux 2017 : (encore en masse) se goûte sur l’élevage en l’état. B.

Brézé 2016 : (en masse aussi) très boisé/grillé, écœurant, beaucoup de gras, à attendre très longtemps. B-.

Clos des Carmes 2015 : un peu moins de bois ici, mais cuvée déjà embouteillé, gras, tendu. TB+.

Saumur Rouge 2018 : (sur cuve) bien mûr et bien juteux, gros millésime à venir. TB.

Saumur Chapaudaises 2017 Rg : B+.

Saumur Arboises 2016 : très boisé en l’état. B-.

 

Brendan Stater-West

Saumur Bl 2018 : belle tension, minéral. TB.

Saumur Blanc Les chapaudaises 2017 : Un peu plus de volume, beau travail sur la minéralité, la tension. Plus convaincant que les vins de Guiberteau goûtés sur le même stand ce jour-là. TB+.

 

Avignonesi

Ventisei Rosso di Montalcino 2018 : (sur cuve) léger, sur le fruit, encore un peu de gaz. B.

Avignonesi Rosso di Montalcino 2017 : style plus puissant plus tannique. B.

Ventisei Nobile di Montepulciano 2015 : (avec du merlot) très boisé. Moyen.

Avignonesi Nobile di M. Caprile 2015 : tuilé, prune, kirsch, plus frais en bouche, serré. TB-.

Avignonesi Nobile di M. Poggeto di Sopra 2015 : tuilé aussi, plus tendu en bouche et plus long même si la finale serre un peu en l’état. TB.

Anfora 2018 : (en test, sur amphore) couleur rubis, petits fruits rouges, plus « bourguignon », plus pour mon palais. TB+.

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Hetszolo

Tokaji dry furmint 2017 : vif, sec, citronné, peu de fruit. B.

Tokaji dry furmint Nagyszolo 2016 : vif, marqué résine, à la riesling, encore un peu d’élevage, plus long. B+.

Tokaji dry harslevelu Nagyszolo 2017 : très résine de pin, sec, vif. B-.

Late Harvest 2016 : muscate un peu, vite écœurant. Moyen.

Anno 1502 2017 : (100gr SR) résine, peu de sucres ressentis, mais peu aromatique, très court. B-.

 

Marcoux

Lirac La Lorentine 2017 : noir, puissant, un peu chaud. B-.

Ch9 2016 : puissant, confituré, épicé, à attendre, belle fraîcheur derrière. TB.

Ch9 2015 : bien plus solaire et chaud, sans cette trame acide derrière. B+.

Ch9 2014 : tuilé, kirsché, plus fin et léger que les autres, mais il semble déjà bien évolué. TB-.

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St Prefert

Côtes du Rhône Clos Beatus 2017 : B+.

Ch9 2017 : épicé, un peu chaud et puissant en l’état. TB-.

Ch9 Auguste Favier 2017 : (sur cuve) encore tannique et puissant, bien chocolaté, bonne fraîcheur derrière. TB.

Ch9 Charles Giraud 2017 : (sur cuve) encore plus puissant, somber et tannique, bon potential, à attendre longtemps. TB.

 

Sauta Roc

Codoliera 2017 : (syrah, grenache) fruits noirs, épices, puissant, solaire. B+.

Pezenas In Trencio 2016 : (syrah, grenache, mourv, carignan) fruits noirs et épices, mais plus de caractère, à peine lardé/fumé, plus frais derrière. TB.

Esposadis 2016 : (cinsault majoritaire) Très noir, très puissant, chocolaté, esprit Châteauneuf, à attendre longtemps. B.

 

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23 janvier 2019

Soirée Wachau

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Wachau_carte parcelles nvo

 Seulement 15kms séparent Spitz d'Unterloiben et pourtant on vendange en moyenne deux semaines plus tôt à l'Est.

 

 

En 1983 le Codex Vinea Wachau (association d’une vingtaine de producteurs au départ, environ 200 aujourd’hui) impose, entre autres, le respect de l’origine des raisins, la non-chaptalisation et la distinction les 3 catégories suivantes :

- Steinfeder : moins de 11,5% d’alcool.

- Federspiel : entre 11,5% et 12,5%.

- Smaragd : plus de 12,5% d’alcool.

Si c’était plutôt une bonne idée au départ, les vins étant plus « lisibles » et faciles à accorder à table, elle commence à être critiquée. Le problème est que la plupart des producteurs essayent à tout prix de faire du Smaragd, et n’hésitent pas à vendanger très tard des raisins botrytisés (régulièrement à la mi-novembre). En plus de donner des vins lourds, le terroir s’en trouve masqué. Mais les Smaragd se vendent plus chers et plaisent à la critique locale, avec en tête le guide Falstaff, qui aime l’opulence, la richesse, et dont les goûts sont assez éloignés de nos palais français.

On peut ainsi distinguer des domaines qui ramassent très tard, qui recherchent l’opulence (Hirtzberger, Knoll, FX Pichler…) et d’autres qui visent beaucoup plus la tension et qui critiquent le Codex, soit sans aller jusqu’à en sortir (Prager, Alzinger…) soit en se passant du Codex (Pichler-Krutzler, Veyder-Malberg…).

Pour approfondir le sujet je conseille le numéro 107 de la revue Le Rouge et le Blanc, ainsi que le site de la Vinea Wachau, d'où proviennent les photos : https://www.vinea-wachau.at/

 

 

Place à la dégustation : les vins sont goûtés dans des Zalto White Wine. Ouverture des bouteilles en début d’après-midi pour le soir, sauf pour le 1994 ouvert quelques minutes avant.

 

 

Apéritif

1 Franz Hirtzberger - Riesling federspiel “Steinterrassen” 2017 : assemblage de parcelles autour de Spitz. Couleur claire, nez expressif et élégant sur des notes de fleurs blanches, de citron vert, de fruits jaunes, ne fait pas très riesling. Bouche vive, perlante, beaucoup de fruits, d'agrumes surtout, et une finale très fraîche, désaltérante, qui donne envie d'y revenir. Belle entrée de gamme, pas très complexe, mais parfaite pour l'apéritif. TB-.

 

2 Emmerich Knoll - Riesling federspiel 2016 : assemblage de parcelles autour d’Unterloiben. Climat plus chaud (Courants froids de la forêt du Wadviertel au Nord-Ouest vs Courants chauds de la plaine de Pannonie à l’Est). Même couleur, nez plus marqué par des fruits mûrs et fruits exotiques, petite touche de pétrole, on sent un peu plus le riesling, du silex aussi. La bouche est plus mûre, moins vive, moins perlante, facile à boire car légère en alcool et fruité, mais ça manque un peu d'acidité par rapport au précédent. Ca reste néanmoins un bon petit vin d'apéritif. B+.

 

 

Horizontale 2016

3 Hofstätter - Riesling federspiel “Singerriedl” 2016 : sols de paragneiss (= gneiss sédimentaire) avec mica-schistes,  quartzites et sables. Sols plus maigres en haut de coteau. Exposition ouest. Couleur un peu plus dorée, nez un peu réduit au départ avec un côté fumé, silex, qui devient plus léger à l'aération, moins fruité, mais plus minéral que les précédents. La bouche est perlante, vive, tendue, minérale, citronnée, un côté zeste de pamplemousse aussi et une légère amertume. Finale pas très longue, mais salivante qui donne envie d'y revenir. Un excellent rapport q/p sur ce vin à 10€. TB-.

singerriedel wachau

 

4 Leo Alzinger - Grüner Veltliner federspiel  “Hochstrasser” 2016 : sols d’orthogneiss (= gneiss magmatique) + limons. Exposition sud. Bas de la parcelle “Loibenberg”. Couleur claire, nez différent, on sent qu'on a changé de cépage, miel, fruits exotiques, poivre, sans être exubérant et donc jamais écoeurant. Bouche vive, perlante, minérale, où on sent que tout est fait pour garder de la fraîcheur sur une parcelle et un cépage qui pourraient vite donner un vin lourd, mais ce n'est pas le cas, on reste toujours sur une belle acidité et des fruits mûrs. Bon petit vin, taillé pour l'apéritif là aussi. TB-.

hochstrasser wachau

 

5 Högl - Grüner Veltliner smaragd “1000 Eimerberg” 2016 : sols de paragneiss + marbre de silicate. Exposition sud. Couleur or clair, nez bien plus opulent et démonstratif, on sent le passage à la catégorie "Smaragd", très marqué fleurs blanches, un peu violette et anis le soir, comme un viognier trop lourd, plutôt sur la rose à la gewurz le lendemain, des fruits surmûris, c'est très variétal. La bouche est très grasse, opulente, mais vite lourde et écoeurante. Le seul vin de la série que je n'ai vraiment pas aimé. Moyen.

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6 Pichler-Krutzler - Grüner Veltliner “Supperin”  2016 : sols d’orthogneiss, sables et alluvions. Exposition sud-ouest. Couleur dorée, nez très minéral avec une touche de miel, peu de fruit, pas du tout variétal, il faut aller le chercher, peut-être une pointe d'épices (safran ?). La bouche est vive et tendue pour du Grüner, ultra minérale, le cépage est complètement effacé au profiter du terroir, le vin n'est pas encore très complexe, peut-être un peu fermé pour être jubilatoire, mais il s'annonce très grand dans quelques années. Finale de longueur moyenne, fraîche, sur le miel et le minéral. Un style très convaincant, d'autant plus qu'on n'est pas sur la parcelle la plus qualitative du coin en théorie. TB.

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7 Prager (Toni Bodenstein) - Riesling smaragd “Achleiten” 2016 : sols hétérogènes : orthogneiss sur le haut, migmatites et amphibolites sur le bas, paragneiss à l’ouest. Exposition sud-est et ouest. Couleur bien plus claire avec ce passage aux Rieslings "Smaragd", nez très élégant, pas d'hydrocarbures mais des notes florales, des agrumes, de la mirabelle, on sent qu'il lui manque juste quelques années pour développer plus de complexité. La bouche est impressionnante d'énergie, de tension, parfaitement équilibrée par un beau volume et une impression minérale qu'il n'y avait pas au nez. La finale est bien plus longue et persistante, plus saline aussi que celle des autres vins. Le gagnant de la soirée à l'unanimité, même s'il faudrait encore un peu de temps pour être qualifié de grand vin. TB+.

achleiten wachau

 

 

Vieux millésimes

8 Johann Donabaum - Riesling smaragd “Offenberg” 2003 : sols de paragneiss avec dépôts de marbre et d’ardoises. Exposition sud-ouest. Couleur dorée, nez bien marqué pétrole, c'est le premier riesling aussi facilement identifiable, avec des notes de miel, de résine, de fruits jaunes. La bouche est sur la même aromatique, encore jeune pour 2003, même si le fruit a laissé place au minéral et aux hydrocarbures, seule la finale est un peu plus décevante avec une pointe de caramel et peu de longueur. Cette fois-ci on sent qu'il s'agit d'un vin "moyen" mais bu à son apogée. TB.

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9 Rudi Pichler - Grüner Veltliner smaragd “Hochrain” 2008 : Sols de loess avec sables et argiles. Exposition sud-est. Couleur dorée, nez très marqué par des notes fumées/grillées, comme du silex, voire par moment du pneu brûlé, du caoutchouc, un peu repoussant au premier nez mas on s'y fait petit à petit. Derrière quelques notes miellés, très peu de fruit, très austère. La bouche est très énergique, tendue, avec un beauc volume, surtout à l'aération, voire un peu de gras le lendemain, c'est le seul qui rivalise avec le Prager à ce niveau-là. Le cépage est impossible à reconnaître. La finale est longue, toujours à fond sur le caillou fumé/grillé, une pointe de poivre aussi. J'ai adoré la bouche mais j'ai eu plus de mal avec le nez. TB.

hochrain wachau

 

10 FX Pichler - Grüner Veltliner smaragd “Kellerberg” 2010 : sols d’orthogneiss et loess. Exposition sud. Couleur dorée, le nez évoque un liquoreux, encore bien plus miellé que les précédents, fruits mûrs, ananas, coing, voire papaye, du poivre, très beau, même si on reconnaît facilement le cépage. C'est plus compliqué en bouche où l'attaque est ronde et épaisse, sur les arômes du nez avec des noes minérales aussi mais on sent peu à peu les 14,5% passer devant. C'est puissante avec une grosse ampleur de la longueur, mais le vin manque cruellement d'acidité, il finit lourd, pataud, uniquement sur l'alcool. Un peu décevant pour ce qui était censé la grande bouteille réunissant un beau millésime, une belle parcelle et un bon producteur. Certains sont moins difficiles que moi autour de la table mais tout le monde s'accorde à dire qu'il est impossible d'en boire 2 verres. On comprend avec le nez et l'attaque pourquoi ce genre de vin peut plaire, mais avec la fin de bouche on perçoit aisément les raisons pour lesquelles les gros Smaragd commencent à être critiqués. TB-.

kellerberg wachau

 

11 FX Pichler - Grüner Veltliner smaragd Terrassen 1994 : assemblage de parcelles autour de Dürnstein à l’est. Couleur plus claire que le précédent, nez très minéral, caillou fumé, peu de fruit, presque un côté hydrocarbures, on ne sent plus le cépage. La bouche est encore là, manquant de fruit certes, mais avec de belles notes minérales, encore une acidité correcte. La finale par contre est très courte. Pour une entrée de gamme, ça a sacrément bien vieilli. TB-.

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 wachau sols geologie

Une petite synthèse des sols, bien utile... (http://www.krier-thilion.eu/wachau_geologie.html)

 

Conclusion : sans trop de surprises, nos palais français ont préféré en général les rieslings, plus acides, aux grüners, et les producteurs travaillant sur la tension (Prager, Pichler-Krutzler, Rudi Pichler) plutôt que sur l'opulence. Tout le monde a apprécié la diversité des 11 vins, très marquée grâce aux différents terroirs mais peut-être encore plus par les styles de vinification. Par contre si on devait comparer avec une région comme l'Alsace, les rapports qualité/prix ne sont pas très intéressants et le niveau général un peu plus faible à l'unanimité. Les vins que certains pourraient éventuellement racheter un jour sont le Prager (38€) et le Hofstatter (10€). C'est peut-être dans les petits rieslings federspiel de producteurs méconnus qu'il faudrait fouiller, ou alors dans la région voisine du Kremstal, moins célèbre mais plus dynamique.

 

 

Afters :

P. Alliet - Chinon Vieilles Vignes 2004 : on termine tranquillement avec un vin servi à l'aveugle, la couleur est claire, le nez sur les fruits rouges, une pointe végétale, pas très évolué pour 2004. Beaucoup de fruit en bouche, c'est léger mais sans manquer d'épaisseur, très élégant, légèrement floral aussi, assez bonne longueur. TB.

B. Baudry - Chinon La Croix Boissée 2004 : couleur noire, nez de champignon, de tabac, de sous-bois, peu de fruit. Bouche puissante, tannins encore très présents et astringeants. Pas photo ce jour là avec le VV de Baudry. C'était quand même un peu mieux le lendemain. B-.

 

21 janvier 2019

Domaine Henry (St-Georges-d'Orques) ***

Domaine Henry - Vin de France "Le Mailhol" 2011 : (Recette du 18e siècle : oeillade noir + oeillade gris, morrastel noir à jus blanc, ribeyrenc, aspiran gris, terret noir et gris, fouiral, calitor... plantés ensemble et vendangés au même moment) Couleur rubis foncé, nez expressif dès l'ouverture de la bouteille, sur la cerise confiturée, glycérinée, voire le sirop de cerise, quelques notes florales (violette), puis de plus en plus des petites notes d'évolution à la façon d'un pinot (sous-bois et viandé). Bouche élégante, beaucoup de fruit, on retrouve cette cerise rouge, tannins discrets, bonne concentration avec de la fraîcheur derrière. On est entre le sud et le pinot. Finale de longueur moyenne. Belle réussite, un projet original, un vin original mais de qualité, avec une élégance et une fraîcheur qui sera peut-être utile pour l'avenir de la région. Note : 17/20.

 

16 janvier 2019

Salon Biodyvin 14/01/2019

Zind-Humbrecht

Zind 2017 : (sur fût, auxerrois et chardonnay sur calcaires muschelkalk du Clos Windsbuhl) vif, tendu, une pointe fumé pierre-à-fusil", plus qu'une simple entrée de gamme. TB.

Riesling Clos Häuserer 2017 : (sur fût, marnes calcaires au pied du Hengst) très minéral, très calcaire, pointe de pierre-à-fusil là aussi, encore plus long. TB+.

Riesling Rangen de Thann 2017 : (sur fût, sols volcaniques) encore plus fumé, presque tourbé, austère mais très classe, beaucoup d'énergie en bouche, un futur très grand. TB++.

Pinot gris Rotenberg 2016 : (calcaire rouge sur le versant nord-ouest du Hengst) plus sur le miel, les fruits jaunes, quelques grammes de sucres, transition un peu difficile derrière le Rangen. TB.

Gewurz Clos Windsbuhl 2013 : (34gr SR, calcaires muschelkalk) Gewurz pas trop variétal, gourmand, beaucoup de miel et d'épices, déjà très accessible mais avec un gros potentiel de garde encore. TB+.

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Josmeyer

Riesling Le Kottabe 2016 : sur les agrumes, pointe de pétrole, pas très tendu sur la finale mais bonne entrée en matière. TB-.

Riesling Les Pierrets 2014 : bien plus salin et plus tendu, plus sérieux. TB+.

Riesling Hengst 2014 : encore un peu fermé au nez, grosse matière en bouche, tendu avec un gros volume. TB++.

Pinot Gris Fromenteau 2014 : très fumé, toasté, réduit ?, avec un côté caillou fumé trop marqué. B-.

Pinot Gris Brand 2014 : (malo faite) Nez plein de fruits exotiques, ananas, miel, passion bouche grasse, épicée, tendue et très longue. Un grand pinot gris sec. TB++.

Gewurztraminer Folatries 2015 : (10gr environ) un peu trop marqué rose à mon goût. B.

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Barmès-Buecher

Riesling Clos Sand 2017 : peu type riesling, pas vraiment de résine ou de pétrole, plutôt des fruits surmûris et des épices, manque de tension. B-.

Riesling Steingrubler 2016 : idem.

Riesling Hengst 2016 : idem.

Gewurz Pfersigberg 2016 : (16gr) bien plus convaincant que les Rieslings, plus frais, exotique, pas trop variétal. TB.

Gewurz Steingrubler 2014 : (20gr) idem. TB.

 

M. Kreydenweiss

Val d’Eleon 2017 : (Riesling, pinot gris) vif et fruité. B+.

Riesling Wiebelsberg 2016 : (sur sables) pas trop de pétrole, fin, fruité, élégant, semble déjà prêt. TB.

Riesling Kastelberg 2016 : plus minéral, plus salin, taillé pour la garde avec une belle matière. TB+.

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V. Zusslin

Auxerrois 2015 : B+.

Riesling clos Liebenberg 2015 : légèrement pétrolé, floral, épais et tendu. TB.

Riesling Pfingstberg 2015 : encore un peu plus riche, à peine sucré mais reste frais. TB+.

Crémant blanc 2012 : (90% auxerrois, 10% riesling) B+.

Pinot noir Bollenberg Harmonie 2015 : beaucoup de finesse, texture soyeuse, beau fruité, élevage parfaitement intégré. TB+.

 

Muré

Crémant 2013 : (chardonnay et Riesling sur Vorbourg) TB.

Riesling Clos St Landelain 2016 : légèrement pétrolé, assez fin, finale très longue et tendue. TB+.

Pinot Noir V 2016 : pas mal de réduction, compliqué en l’état.

 

A. Mann

Riesling cuvee Albert 2016 : très belle entrée en matière, tension, résine, citronné, assez long. TB+.

Riesling Schlossberg 2017 : encore sur la pomme verte, pas mal d'épices, large,  manque un poil de tension. TB+.

Pinot gris 2017 : B+.

Pinot gris Furstentum 2010 : nez d'ananas bien mûr, miel et coing, bouche qui finit fraîche. Grand pinot gris là aussi. TB++.

Gewurz Furstentum VV 2016 : un peu trop variétal à mon goût. B.

Pinot Noir Les Saintes claires 2016 : encore un peu sur l'élevage, vanillé, belle matière, tannins soyeux, très fin. TB.

 

Arlaud

Bourgogne Roncevie 2016 : tannins très fins, frais, fruité mais surtout plus d’épaisseur que les années précédentes, un grand générique. TB+.

Morey 2016 : plus puissant, encore quelques notes toastées au nez, belle longueur pour un village. TB+.

Gevrey 1er cru Combottes 2016 : Gevrey d’une grande finesse, tout en fruit et en élégance, avec beaucoup de profondeur, déjà grand. TB++.

Clos st Denis 2016 : il s’est un peu resserré depuis l’an dernier, mais il reste d’une grande finesse, pas un gros volume mais beaucoup de longueur, la grande classe. Un futur grand. TB++.

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Besson-Strasser (Suisse)

Müller-Thurgau 2017 : très floral et aromatique, simple. B.

Rauschling 2017 : un petit côté chenin, avec une bonne acidité et un peu de gras. B+.

Rauschling Nature 2017 : tire sur la pomme blette, moins d’acidité. B-.

Cholfirst Pinot Noir 2016 : trop boisé, bien que ce soit moins marqué que les suivants. B-.

Chlosterberg Pinot noir 2016 : très boisé. Moyen.

Albi Pinot noir 2016 : idem.

Blauer Zweigelt 2016 : très sombre, tannins durs. Moyen.

 

Roc des Anges

Segna de Cor 2017 : très fin, peu tannique, beaucoup de fraîcheur sans être maigre non plus. TB.

Australe 2017 : (100% serine) Aussi fin que le précédent, voire plus, plein de fruit, d’une grande pureté. TB+.

Reliefs 2016 : (carignans de 60 et 100ans dont 5% de carignans blancs et gris) Plus puissant, plus solaire que les précédents, moins fin, mais il garde la fraîcheur caractéristique du domaine. TB+.

Imalaya 2017 : (carignan gris) semble un peu moins minéral que le 2016, un peu plus facile et plus gras en l’état. TB.

L’Oca 2017 :  (maccabeu sur argiles rouges et schiste) Nez de réduction bourguignonne très classe, sur le sésame grillé, la pierre-à-fusil, bouche très tendue, saline, avec un peu de gras par-dessus, proche d’un Meursault de Roulot, grand blanc de gastronomie. TB++.

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Pas de l’Escalette

Ze Rosé 2017 : très fruité, léger. B+.

Clapas Blanc 2017 : toujours beaucoup de fraîcheur pour un blanc du sud. TB.

Mas Rousseau 2017 : encore un peu sur l’élevage toasté, mais servi trop chaud, à revoir dans quelques mois.

Petits pas 2018 (sur cuve) : beau jus de fruit, prometteur. TB.

Clapas 2017 : un peu de réduction, belle fraîcheur derrière avec encore un peu de tannins. TB.

Ze Cinsault 2017 : cinsault sérieux, avec un peu de puissance et de matière, tannins fins, belle longueur. TB+.

Pas de D 2017 : un peu sur l’élevage, encore serré. B.

Grands Pas 2017 : pas tout à fait en place, mais il y a de la matière et de la fraîcheur, aucune crainte.

Frieys 2017 : très frais, belle tension, beaucoup de longueur, tannins fins. TB+.

 

La Marfée

Frissons d’Ombelles Bl 2016 : manque de fraîcheur. B-.

Gamines 2015 : réduit et vert (sous-maturité ?) Moyen.

Della Francesca 2015 : idem

Champs murmurés 2016 : idem

Les vignes qu’on abat 2016 : idem

Sugar baby love (2010) : (grenache passerillé) gourmand, un côté rancio sympa, sucre pas écœurant. B+.

(Champs murmurés 2003, en bouteille plus tard, goudron, sec, végétal, très moyen.)

 

Abatucci

Faustine blanc 2016 : (vermentino) très floral, variétal. B-.

Général Révolution ? Ministre impérial ? blanc 2016 : (vermentino, rossola brandinca, riminese, carcajolo bianco, biancone, paga debiti) grosse matière, minéral, finement anisé, citronné avec du gras. Manque une pointe de tension pour chipoter. TB.

Diplomate 2016 : (vermentino + brustiano, bianco gentile, genovese, rossola bianca) un cran en-dessous, un peu plus lourd. TB-.

Bulle Extra-Brut : (cépage barbarossa, dosage 4gr) B.

Faustine rosé 2018 : (sur cuve, sciaccarello) pas bien en place.

Faustine Rouge 2018 : (sur cuve, sciaccarello + nielluccio) idem.

Monte Bianco 2016 : (sciaccarello) petits fruits rouges, beaucoup de poivre, belle acidité, très fin, de loin le meilleur vin du domaine ce jour-là. TB++.

Valle di Nero 2015 : (carcajolo nero) couleur noire, sur les fruits noirs, le tabac, très solaire, à attendre. TB.

 

Sang des Cailloux

Vacqueyras Houreto 2016 : coloré, puissant, un peu chaud à mon goût. B.

Lopy 2016 : encore plus puissant et solaire, un vrai Vacqueyras à l’ancienne, pas mal fait si on aime ce style. B+.

Un sang blanc 2017 : en blanc aussi, un vin trop solaire pour moi. B.

 

Olivier Horiot

Rosé des Riceys En Valingrain 2014 : rosé avec une grosse acidité, sur la groseille, les airelles. B+.

Rosé des Riceys En Barmont 2014 : plus large, moins d’acidité. B+.

Coteaux Champenois Rouge Riceys En Barmont 2014 : on passe de rosés foncés à un rouge clair, pas un gros changement donc, pinot léger, fruité, très fin. B+.

Champagne Métisses Brut nature : (pinot noir et blanc sur les riceys, base 2015 en fût) bulle fine, finale tendue et saline. TB+.

Champagne Soléra : (7 cépages, 8 millésimes) très chaud et toasté. B-.

 

Huet

Vouvray Brut 2014 : bulle fine, fruité, à peine trop riche pour moi. B.

Le Mont sec 2017 : toujours le style droit et tendu du Mont, mais certains millésimes m’ont semblé plus longs et encore plus tendus. TB.

Clos du Bourg demi-sec 2017 : comme le précédent, excellent, dans son style plus opulent, toujours un grand vin sans réel défaut, mais pas dans son meilleur millésime. TB.

Haut Lieu Moelleux 2005 : superbe nez d’ananas rôti et de miel, bouche fraîche et tendue. Superbe. TB++.

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Chidaine

Choisilles 2017 : léger, agrumes, un cran en-dessous des suivants. TB-.

Argile 2017 : tendu, sur les agrumes, avec une grosse matière, déjà bon et avec un gros potentiel de garde. TB++.

Bournais 2017 : pas vraiment en place avec une pointe oxydative. B-.

Tuffeaux 2017 : (15gr) belle tension. TB+.

Bouchet 2015 : (16gr) plus brioché, plus solaire. TB.

Moelleux 2016 : (25gr) très tendu et très salin, les quelques grammes de sucres l’empêchent d’être austère, du fruit, du miel, très long. TB++.

 

Closel

Savennières La jalousie 2016 : pointe liégeuse…

La jalousie 2015 : un peu solaire, manque de fraîcheur. B-.

Caillardières 2016 : encore un peu fermentaire, pomme granny… B-.

Caillardières 2015 : plus exotique, sur l’ananas, le miel, peut-être 2-3gr de SR, gourmand. TB.

Le Papillon 2016 : (schistes, vignes de 30à50ans) Grosse matière, large et tendu à la fois, à besoin d’être entendu mais beau potentiel. TB.

 

Bellivière

Prémices 2017 : facile, quelques fruits exotiques, une pointe de sucre, belle entrée de gamme. B+.

Les Rosiers 2017 : quelques grammes de sucres au départ, mais finale tendue, saline avec quelques amers nobles. TB++.

L’Effraie 2017 : moins tendu que le précédent, un cran en dessous. TB.

VV Eparses 2015 : très marqué par un boisé grillé gênant. Moyen.

Calligrammes 2015 : plus de volume que les autres, goûte sec, très belle finale saline. TB++.

Rouge-Gorge 2017 : (pinot d’aunis) plus léger que d’autres millésimes, encore quelques tannins en finale, un peu de poivron. B.

biodyvin 6

 

Juchepie

Anjou Les Monts de Juchepie 2016 : (sur schiste) assez rond et facile, manque un peu de tension. B.

Le clos 2015 : (argiles) plus épais, un peu de miel, un peu plus tendu derrière. B+.

La jarre 2017 : (le même en amphore) un côté pomme blette, manque d’acidité. B-.

Le paradis 2016 : plus boisé et surtout brioché. B.

Layon Les churelles 2017 : (environ 50gr SR) sucre léger, facile, court. B.

Quarts de Juchepie 2016 : (100gr SR environ) pas forcément très riche ni très confit, manque un peu de tension. B.

La Passion 2015 : (150gr environ) plus confit, exotique, miel, finit frais. TB-.

Quintessence 2011 : (210gr) encore plus confit, sans avoir une grosse acidité il y a de quoi le rendre digeste. TB.

(Quarts de Juchepie 2010 : (schistes, 145gr/L, 10,85% vol, 26mois barriques + 5mois cuves) Couleur ambre clair, nez de coing, mandarine, fruits exotiques. Bouche plutôt légère, les sucres passent tout seuls, bonne acidité, pas très long mais très digeste avec ue finale sur le zeste d'orange. TB.)

 

Fosse-Sèche

Saumur blanc Arcane 2017 : vif et tendu, pas de sucre ni le côté exotique que j’avais apprécié dans ce vin il y a quelques années. Bien fait cependant. B+.

 

Saint-Nicolas

Fiefs Vendéens cuvée Jacques 2015 : (pinot noir) beaucoup de réduction.

Plante gate 2012 : (pinot noir) Le producteur nous prévient que la fin de bouteille en fin de journée est fatiguée. Pas en place en effet. A regoûter un autre jour.

 

14 janvier 2019

Dominique Hauvette (Saint-Rémy-de-Provence) *****

D'abord conseillée par Eloi Dürrbach (Trévallon), Dominique Hauvette signe sa pemière vendange en 1988. Elle est aujourd'hui à la tête d'un domaine d'environ 16 hectares en biodynamie. Les vins ont du caractère, à l'image de leur vigneronne, une vraie identité, avec des élevages en cuves/foudres/oeufs béton... suivant les terroirs et les cépages. Les rouges sont fins, peu extraits mais gardent toujours leur identité sudiste et leurs arômes de garrigue. Les blancs, pressés en grappes entières, montrent un joli gras, des amers nobles et une belle minéralité sous-jacente. De grands vins de gastronomie.

 

Hauvette (Salon Vin de mes amis 2019)

Arpège 2011 (Roussillon) : nez un peu chaud et bouche plutôt verte, très courte. Moyen.

Roucas 2017 : léger, gourmand, fruits rouges un peu sucrés, pas très long, mais très sympa. TB-.

Cornaline 2012 : très bordelais dans l’aromatique avec un côté fruits cuits, prunes. Pas mon truc. B-.

Améthyste 2016 : (cinsault majoritaire) couleur claire, nez plein de fruits rouges, bouche fine, fraîche, texture de velours, belle longueur, dans l’esprit des Haut de Carol’s. Superbe. TB++.

Jaspe 2016 : (roussanne) servi très froid, assez fermé, court. B-.

Dolia 2012 : (roussann marsanne clairette) servi très froid aussi, mais beau nez résine, citron, caillou fumé, la bouche manque un poil de tension pour chipoter, beau vin quand même. TB.

 

Hauvette - Jaspe 2010 : (roussanne, clairette) très beau nez exotique et miellé, bouche plus chaleureuse et un peu courte. B+.

 

Roucas 2018 : plein de ruit, juteux, très frais, avec une certaine complexité déjà. TB.

 

Améthyste 2018 : très clair en couleur, infusé, nez de fruits rouges, presque pinot, épices, floral. Bouche en dentelle, sucrosité un peu marquée mais sans être lourd non plus, rappelle les grenaches/cinsault infusés du Rhône sud type Anglore, c'est déjà prêt à boire, bonne longueur. TB+.

 

(Greniers St Jean) Fond de bouteille de Dolia 2015 réduit, compliqué.

Dolia 15 : joli nez, mais bouche qui manque un peu de tension sur la finale. B+.

 

Cornaline 2016 : très frais, fin, petit côté poivron type cabernet de loire, mais joli fruit, assez long. TB

 

 Hauvette Jaspe 2018 : assez élégant et frais pour roussanne, manque un peu de tension sur la fin. B+.

 

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11 janvier 2019

Jean-Yves Bizot (Vosne-Romanée) *****

Jean-Yves Bizot a repris le domaine familial en 1993. Depuis, il en a fortement changé le style, passan au bio, à la biodynamie jusqu'à devenir une icône des vins natures (avec sa femme Claire Naudin) sur son tout petit domaine d'environ 3 hectares. Ce spécialiste de géologie effetue un travail immense à la vigne puis dans le chai pour se passer totalement de produits chimiques. Ses vins sont généralement vinifiés en grappes entière, non collés, non filtrés, peu extraits, en fûts généralement neufs mais peu chauffés. Les vins sont d'une grande pureté et d'une grande profondeur, ils peuvent toutefois être austères en jeunesse et présenter quelques petits défauts de type réduction/gaz/volatile mais rarement de défauts plus graves (type bretts...) tant le travail est précis.

 

 

J-Y Bizot (Gds Jours de Bourgogne 2018)

Vosne 16 : très réduit, semble un peu vert, sur la rafle. B-.

Vosne Jachées 16 : moins réduit, plus de fruit, style tendu, marqué par la rafle aussi. A revoir dans quelques années avec une carafe sous la main. B.

 

 

JY Bizot

VOSNE-ROMANÉERouge2019 : couleur très claire, nez infusé, fruits rouges, pétales de rose, pot pourri, nature, propre, sûrement grappe entière. Bouche en dentelle, éclatante, infusée, gourmande, sans être sucrée, évidente, tout à la bonne place. Exceptionnel.

 

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