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Whisky Wine N' Beer
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28 septembre 2020

Soirée Gevrey-Chambertin

1 Berthaut-Gerbet, Gevrey-Chambertin 2017 : (Les Crais et La Burie) Robe qui fait très jeune encore un peu violette, très beau nez expressif, sur la cerise avec une légère sucrosité, très gourmand, bouche pleine de fruit, aux tannins fins, avec de la fraîcheur. Un vin tout en finesse, très facile à boire. TB+.

 

2 Fourrier, Gevrey-Chambertin Vieille Vigne 2017 : (95% champerrier, 5% Combe du dessus) Couleur très claire, à peine trouble. Nez éclatant, envoûtant, plein de framboise, de fraise, de rose, tout en délicatesse. Bouche du même niveau, évidente, où tout est à la bonne place, très fruitée, florale, tannins insensibles, texture de velours, on pourrait se resservir sans cesse. A l’opposé du stéréotype Gevrey-Chambertin (un peu comme Reynaud à Châteauneuf). La magie Fourrier a encore opéré. Exceptionnel.

 

3 Armand Rousseau, Gevrey-Chambertin 2015 : (les crais, creux brouillard, clos prieur bas, en champs, les cercueils, 1e cru perrières, 1e cru les etournelles, 1e cru craipillots) Couleur plus sombre que le précédent, nez qu’il faut aller chercher un peu plus, plus puissant, plus de fruits noirs. En bouche on retrouve la finesse de Rousseau combnée au côté solaire/confituré du millésime, plus concentré que le précédent, avec une superbe longueur pour un village, mais on sent qu’il aurait besoin de quelques années supplémentaires pour s’exprimer complètement. TB++.

 

4 Dominique Gallois, Gevrey-Chambertin 1er cru Les Goulots 2014 : le vin en-dessous dans cette soirée, avec des tanins un peu verts et une matière un peu trop fluette. Difficile pour lui dans cette soirée où tout le reste s’est montré d’un haut niveau. B.

 

5 Denis Mortet, Gevrey-Chambertin 1er cru Lavaux St Jacques 2012 : Couleur sombre, nez de fuits noirs, légèrement confituré, à peine torréfié. C'est surtout la bouche qui impressionne comme souvent chez Mortet avec une matière épaisse et une texture de velours, très belle longueur, avec juste ce qu'il faut de fraîcheur pour Lavaux et 2012. TB++.

 

6 Bruno Clair, Gevrey-Chambertin 1er cru Les Cazetiers 2000 : Couleur bien tuilée, nez animal, cuir, fourrure, viande fumée, sous-bois, kirsch, on rentre vraiment dans les arômes tertiaires. La bouche est peu épaisse, mais noble et très complexe, encore assez longue. Un vin à son apogée. TB+.

 

7 Bruno Clair, Gevrey-Chambertin 1er cru Clos St Jacques 2007 : (bu à l'aveugle) Vin sombre, très beau nez sur le cuir, le tabac, les fruits noirs, encore jeune. Bouche puissante, massive, encore des tannins un peu durs, mais grosse matière et grosse longueur, surtout pour 2007, on a l'impression d'être sur un grand millésime qui demande quelques années de garde supplémentaires. Mais il ira certainement plus loin que le précédent. Merci Bertrand ! TB+.

fourrier rousseau

 

8 Marchand-Tawse, Gevrey-Chambertin 1er cru Fonteny 2012 : Couleur sombre, nez duquel se dégage une impression de fraîcheur, presque mentholé, plutôt sur les fruits noirs, un peu confituré. Bouche épaisse, tannins soyeux, proche du Lavaux de Mortet, avec plus de fraîcheur mais peut-être un peu plus simple. TB++.

 

9 Trapet, Gevrey-Chambertin 1er cru Clos Prieur 2011 : On repasse sur une robe rubis, bien plus claire, comme souvent avec Trapet, le nez est sur les petits fruits rouges, la pivoine. La bouche fait un peu maigre, mais toute en tension, en longueur, très fraîche, avec un côté végétal noble apporté par la vendange entière, une impression de minéralité. Un vin peu démonstratif, mais avec beaucoup de fond, plus difficile à comprendre. Il a divisé l'assemblée. TB++.

 

10 Pierre Damoy, Chambertin Grand cru 2003 : Couleur très sombre, nez chocolaté, fumé, torréfié, kirsché, un peu de cuir et de sous-bois, belle complexité. Bouche massive, encore marquée par son élevage torréfié, puissante, qui appelle un plat en sauce ou qui peut se suffir à lui-même, presque comme un vin de dessert. Finale très longue, sur le café, le chocolat, la prune, presque pruneau même. Le stéréotype du Gevrey puissant arrive enfin, sans trop de surprises pour un Damoy sur une année chaude. Que de chemin parcouru depuis la première série ! TB-.

 

Bonus : Henri Boillot, Puligny-Montrachet 1er cru Clos de la mouchère 2018 : un chardonnay encore légèrement marqué par son élevage grillé, avec une belle matière en bouche, et une finale très longue, minérale, bien tendue, surtout pour 2018. Déjà très bon, et probablement encore bien meilleur dans quelques années pour les plus patients. Merci Vincent ! TB.

Henri Boillot, Bourgogne blanc 2018 : nez grillé, beurré, encore un peu d'élevage à intégrer. Bouche à l'attaque nerveuse, du volume, semblant d'abord très vive, puis fin de bouche plus mûre, plus chaleureuse, avec une finale sur le tartrique, citronnée. B.

Henri Boillot - Puligny 1er cru Clos de la mouchère 2017 : chardonnay gras, beurré, élevage marqué vanillé, toasté, beau volume et belle acidité, encore jeune, un peu trop soufré en finale. TB.

 Henri Boillot Volnay 1er cru chevrets 2017 : assez mûr pour 2017, déjà un peu évolué, semble travaillé, joli fond, beau volume, tannins soyeux, juste la finale qui termine un peu sur une sucrosité due à l'élevage plutôt que sur une tension minérale. TB.

 

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25 septembre 2020

Héritage du Pic Saint Loup (Saint-Mathieu-de-Tréviers) *****

Les trois frères Ravaille sont solidement installés à la tête de ce domaine de 40 hectares (dont environ 30 de rouges), certifié bio. Le travail à la vigne à peu à peu porté ses fruits : depuis une dizaine de millésimes les vins ont acquis une fraîcheur, une énergie et une pureté rarement égalées dans la région. Loin des Pic St Loup trop souvent standardisés, les vins sont ici "sauvages", rappelant parfois les grandes syrah du Rhône nord par leur côté lardé, leurs arômes d'olives noires et leur profondeur minérale.

 

Ermitage du Pic Saint Loup - Pic Saint Loup "Tour de pierres" 2011

Couleur : grenat.

Nez : discret à l'ouverture de la bouteille, mais il se livre après 2h de carafe. Un tout petit peu d'alcool au départ, puis le fruit passe devant (cassis, mûre, fruits rouges). Je ne suis pas particulièrement sensible à la mine de crayon/carbone contrairement à ce que j'ai pu lire dans certains CR.

Bouche : assez puissante, mais on ne sent pas l'alcool, bel équilibre, beaucoup de fruits comme au nez, mais aussi un côté orange sanguine, un tout petit peu de réglisse, des tannins présents mais bien fondus, une belle acidité, de la fraîcheur et une très belle matière. A boire assez frais par contre, l'alcool remonte en même temps que la température.

Finale : longue, sur les fruits noirs (cassis surtout), un peu de cacao aussi.

Note : 16,5/20. Très bon vin, excellent rapport q/p (11€), déjà acessible après un léger carafage. Tout le bien qui en est dit sur LPV me semble justifié.

P1030887

Informations complémentaires (source : site internet du domaine) : Sols argilo-calcaire et argile rouge... Rendements 36 hL/ha. Cépages : 40% syrah, 40% grenache, 10% mourvèdre, 10% carignan. Elevage : foudre et barrique.

 

Tour de Pierres 2016 ? : assez sombre, nez sauvage, lardé, fumé, olive, garrigue, un peu Crozes dans l'esprit, bouche fraîche, beau volume et texture soyeuse, finale avec une belle acidité, une pointe de tannins, belle longueur. Top. TB+.

 

Tour de Pierre 2018 : fruité, frais, sauvage, déjà superbe.TB+.

Tour de Pierres 2020 : proche du 2018, déjà extrêmement buvable, sauvage. Le meilleur rapport q/p du Languedoc ? TB+.

 

Sainte Agnes 2021 : bien dans le style lardé, violette, pur, typé syrah grappe entière, très frais. TB+.

Héritage du Pic St Loup, Pic-Saint-Loup Sainte-Agnès 2021 : couleur sombre, très beau nez, sauvage, poivré, lardé, garrigue, fruits noirs. La bouche garde ce côté sauvage mais le combine à une certaine finesse, pas très haute en alcool, belle fraîcheur dans le fond. Encore une très belle bouteille pour ce domaine phare de l’appellation. TB+.

Héritage du Pic St Loup, Pic-Saint-Loup Sainte-Agnès 2020 : très proche du précédent, sauvage, éclatant, frais, fruité, noble. TB+.

 

Ermitage du Pic St loup – Pic St Loup Guilhem Gaucelm 2016 : (50% syrah, 50% grenache) couleur sombre, nez très typé syrah, lardé, fumé, violette, fruits noirs. Bouche d’une fraîcheur impressionnante, proche d’un Gonon, sauvage, expressive, pleine de fruits noirs, de poivre, de viande fumée, un peu garrigue aussi, finale tendue et très longue, avec quelques tannins de qualité. TB++.

Guilhem Gaucelm 2017 : goûté à l'ouverture de la bouteille, proche du 2016, très lardé, tapenade, sanguin, violette, marqué syrah donc, peut-être plus puissant et plus épais, déjà délicieux avec tout ce qu'il faut pour bien vieillir. TB++.

 Ermitage du Pic - Guilhem Gaucelm 2018 : toujours ce nez très syrah (à la Gonon) tapenade, olive, anchois, lardé, très sauvage. La bouche semble déjà en place, posée, plus élégante, tannins plus fins que le 2017 au même stade. Déjà excellent. TB++.

 

24 septembre 2020

Eddie Feraud (Châteauneuf-du-Pape) ****

Yannick Féraud a rejoint son père Eddie au domaine en 2012. Depuis les vins progressent d'années en années. S'ls gardent un style traditionnel en grappes entières et vieux fudres, les vins ont gagné en finesse. Une partie des vignes du domaine est située dans les sables du lieu-dit Rayas. Ce terroir exceptionnel, conjugué à des extractions désormais légères, donne des vins très fins, surtout sur la cuvée domaine. La grande cuvée Raisins bleus est un vin de garde. Le blanc se veut lui très digeste, travaillé sur la fraîcheur. L'avenir de Châteauneuf est ici.

 

Eddie Feraud - Châteauneuf-du-Pape 2015 : (80% grenache, 15% mourvèdre, clairette rose, cinsault) Couleur rubis qui pourrait faire penser à du pinot, nez de confiture de fraise, framboise, rose, pivoine, très élégant, un peu typé Reynaud, quand même une pointe d'alcool lorsqu'il se réchauffe trop. Bouche qui semble d'abord élégante, sur le fruité et le floral du nez, belle acidité et fraîcheur pour 2015, encore quelques tannins à intégrer mais pas trop secs, pas une grosse matière, plutôt construit sur la tension, par contre dès que le vin se réchauffe l'alcool commence à arriver, c'est à ce moment-là seulement qu'on se rend compte des 15% sur l'étiquette. Au final c'est une belle découverte, avec l'impression d'un style qui se veut frais et élégant même si la canicule de 2015 semble avoir un peu rattrapé le vin sur la fin. La proximité avec Rayas (sols de sables et safres proches de "Rayas") semble évidente d'après ce vin. J'ai hâte de goûter des millésimes plus frais. Note : 17/20.

 

Eddie Feraud - CdP 2018 Blanc : robe plutôt claire, nez très porté sur la poire, notes florales, bouche assez vive, fruitée, pas du tout sur l'opulence, facile et digeste. Pas forcément ce qu'on attend d'un Châteauneuf, mais bien fait. TB.

Eddie Feraud - Vin de France Ptit plaisir 2018 : le nez muscate, très marqué rose, vite écoeurant. B-.

Eddie Feraud - CdP 2015 Rouge : plein de fruits rouges confiturés, tannins fins, pointe de vendange entière ressenti, reste assez frais. TB.

Eddie Feraud - CdP Raisins bleus 2016 : bouchonné. On sent un vin coloré, tannique, taillé pour la garde.

 

Eddie Feraud - Châteauneuf du Pape 2016 : couleur rubis, assez claire, très beau nez plein de fruits rouges, pinote presque, à peine florale. La bouche un peu plus sudiste rappelle qu'on est sur du grenche, mais trvaillé sur la finesse, plein de fruits, peu de tannins, une bonne acidité. Très joli. Le domaine à suivre sur l'appellation. TB+.

 Eddie Féraud - Châteauneuf du Pape 2016 : pas une belle bouteille, plus lourd et chaleureux que d'habitude. B.

 

claux guillard blanc 2021 :  B-

 

claux guillard rouge 2021 : peu coloré, nez floral, fruits des bois, garrigue. Bouche avec de la fraîcheur, jolie aromatique infusée, tannins un peu serrés mais qui donne de l'allonde, style en tension, élégant. TB. Quelques semaines plus tard, éclatant, les tannins commencent à s'affiner. TB+.

Châteuneuf rouge 2020 : style tout enfinesse, pur, éclatant. TB++.

Châteauneuf rouge 2019 : semble un peu plus mûr et confit, mais reste de belle qualité. TB+.

 

Petit plaisir rouge 2022 : (cinsault) très clair, jus de fruit, pur, petite sucrosité gourmande, pas trop chaleureux, simple, facile, très bien fait. TB.

 

Yannick Féraud, Châteauneuf-du-Pape 2018 : (85% grenache + mourvèdre, clairette rose, cinsault) couleur plus sombre, nez plus animal, plus fruits noirs, moins floral (grappe entière aussi pourtant). La bouche est plus massive, plus tannique, cuir, animal. Finale assez longue, mais serrée en l’état. Le vin se goûtait mieux à sa sortie. Soirée difficile pour Féraud : la finesse habituelle du domaine ne ressort pas sur ce millésime, à l’heure actuelle en tout cas. B+.

 

21 septembre 2020

Henri Germain (Meursault) *****

Petit domaine familial de 8 hectares dirigé aujourd'hui par Jean-François Germain. Les Meursault sont parfois austère en jeunesse, jamais bodybuildés ni opulents mais au contraire tendus, racés, proches du terroir, demandant du temps. Les rouges ne cessent de progresser et sont aussi d'un très bon niveau sur des terroirs à moins fort potentiel.

 

 

Henri Germain - Meursault 2016 : très clair, pas de boisé, pas vraiment de beurré, ni de gras, tout en tension, marqué par une forte amertume un peu végétale à l'ouverture, bien mieux ensuite. A regoûter dans quelques années ou en carafant. TB-. Une autre bouteille carafée longtemps semblait moins autère, un peu plus de gras. Toujours une belle tension. TB+

Henri Germain, Meursault 2016 (Au moulin judas et Vireuils) Bu en 2021. Couleur or pâle, nez expressif, sur les agrumes, même un peu de fruits exotiques avec l'aération, floral, pas du tout de beurré ni de vanillé, très pur. La bouche le confirme, très droite, très intense avec une excellente longueur pour un village. C'est enfin prêt à boire, même si on peut aussi le garder sans problèmes. TB++.

 

Henri Germain - Meursault 1er cru Charmes 2017 : étonamment déjà accessible, très ouvert, un peu de grillé, du fruit, assez gras, belle acidité derrière, assez long, superbe. TB+.

Meursault Charmes 2019 : sur l'élevage toasté/grillé, marqué à ce stade, assez chaleureux en bouche, on ne reconnait pas trop la finesse du domaine. A voir avec le temps. B.

 

Meursault 2018 : plus de rondeur et plus de gras que sur les millésimes précédents, le style fait un peu moins "Germain" mas ça reste bon, gourmand, sans tomber dans le trop lourd non plus. TB-.

 

Henri Germain - Bourgogne cote d'or 2018 : couleur claire, nez expressif, petite réduction bourguigonne grillée, léger beurré, fruits jaunes. Bouche à mi-chemin entre le style "Germain" et la richesse de 2018, bien équilibrée donc, pas trop austère, bonne matière pour le niveau d'appellation, seule la finale fait un peu citron confit et à peine plus chaleureuse. Le millésime a été bien géré. TB-.

 

Henri Germain - Chassagne Montrachet rouge 2017 : clair en couleur, petits fruits rouges, pointe végétale, frais, très fin, plus en tension qu'en rondeur, avec la noble austérité de la côte de Beaune, très facile à boire. TB.

 

 

19 septembre 2020

La Traversée (Saint-Privat) ****

La Traversée - Vin de France Cinsault 2019 : Couleur rubis, assez claire, nez de fruits rouges confiturés, pinote légèrement, quelques épices plus sudistes. Bouche fruitée, élégante, fraîche, avec quelques petits tannins en finale qui donnent de la relance. Très bien fait. Il rivalise sans soucis avec le Pradel. TB.

 

La Traversée - Terrasses du Larzac 2013 : Couleur grenat, peu d'évolution, nez fruits noirs, garrigue, pointe cacao et pruneau. Bouche avec de la puissance, acidité élevée, le fruit manque un peu d'éclat, plutôt une bonne longueur sinon, mais aromatque un peu trop confite. TB-.

 

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12 septembre 2020

Soirée Jura

Les rouges

1 Carlines, Côtes du Jura Poulsard 2018 : très clair en couleur, léger en alcool (11%), plein de petits fruits rouges acidulés, très frais, très pur, infusé, quasiment sans tannins, parfait pour commencer. TB.

2 Labet, Côtes du Jura Trousseau "massale" 2018 : couleur claire et très trouble, le vin a besoin d'être carafé pour enlever le gaz. Très joli nez de groseille, framboise, pivoine. La bouche commence très bien aussi mais finit malheureusement sur un "goût de souris" de plus en plus présent à l'aération. B-.

3 Marnes Blanches, Côtes du Jura Trousseau 2018 : couleur claire, moins trouble que le précédent, le nez est encore assez réduit même après une journée de carafe, la bouche est elle très belle, fruitée, épaisse, aux tannins très fins, avec une belle acidité sous-jacente. B+.

4 Tissot, Arbois Trousseau en Amphore 2015 : couleur plus foncée, superbe nez sur la rose, la fraise écrasée, légèrement fumé. Bouche puissante, avec un peu d'alcool peut-être, beaucoup de fruit, des tannins très ronds, beaucoup de longueur. TB+.

soiree jura 1

 

Les blancs « ouillés »

5 Rijckaert, Côtes du Jura Savagnin Les Sarres 2016 : couleur dorée, nez sur le beurre, les fruits jaunes surmûris, la noisette. Bouche grasse, opulente, beurrée, dans l'esprit d'un Meursault à l'ancienne, légèrement évolué. B+.

6 Granges Paquenesses, Côtes du Jura Chardonnay La Mamette 2016 : couleur plus claire, nez sur la pomme blette, la poire, avec des notes pâtissières, pourrait faire penser à un chenin. Bouche légère, plutôt vive et tendue, mais très courte par comparaison avec le suivant. B.

7 Ganevat, Côtes du Jura Chardonnay-Savagnin Orégane 2016 : couleur dorée, nez citronné, floral, à peine grillé, fruits jaunes, tout en nuances mais très complexe. Bouche à la fois large et très longue, énergique, minérale, interminable. La bouteille de la soirée. TB++.

 

Les blancs oxydatifs

8 Macle, Côtes du Jura chardonnay sous voile 2014 : couleur assez claire pour un vin de voile, nez sur la noix bien sûr, mais aussi quelques agrumes. Bouche oxydative mais élégante, avec une finale très longue, presque saline, sur les fruits secs. Accord simple mais toujours efficace avec le comté. TB.

9 Berthet-Bondet, Château-Chalon 1995 : couleur évoluée, orange foncé, nez un peu plus oxydatif que le précédent, plus marqué par les fruits secs, encore assez jeune. Bouche plus épaisse et légèrement plus longue, mais le style reste fin pour un vin jaune, pas si éloigné que ça du style de Macle. Merci Michel ! TB.

soiréee jura 2

 

Les curiosités

10 Ganevat, Vin de France Sul Q : (vin paillé, 2010, assemblage de vieux cépages jurassiens) Couleur entre ambrée et orange, trouble, très beau nez, sur le coing, la tarte tatin, le cidre de glace, la confiture d'abricot, bouche parfaitement équilibré avec à la fois beaucoup de sucre et beaucoup d'acidité, reste au final très digeste. Parfait pour finir. Merci Fred ! TB+.

 

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