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Whisky Wine N' Beer
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25 novembre 2021

Camille Thiriet (Comblanchien) ***

Micro-domaine créé en 2016 par Camille Thiriet et Matt Chittick qui se sont rencontrés lorsqu'ils travaillaiet au domaine de Bellene.

 

Camille Thiriet - Côte de Nuits villages "Aux Montagnes" 2019 : Couleur sombre pour du pinot, nez qui a besoin de temps pour s'ouvrir, sur les fruits noirs, la violette, semble mûr, ne pinote pas vraiment. Bouche avec un peu de perlant, mieux après carafage, puissante, mûre, belle matière, sudiste, acidité élevée mais à ce stade pas parfaitement intégré. C'est mieux le lendemain mais on sent que ce n'est pas encore en place et que ça manque d'élégance. A voir au vieillissement. B.

 

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6 décembre 2021

Aurélien Lurquin (Romery) ****

Aurélie Lurquin a commencé en 2007 à Romery, Vallée de la Marne. Il commence par vendre ses raisins et petit à petit il en vinifie une partie, de plus en plus importante. Il obtient la certification biodyamie en 2012. Tout est travaillé au cheval, sans aucun produit chimique, levures indigènes, et il pousse très loin sa démarche écologique. Il possède aujourd'hui environ 2 hectares mais n'en vinifie que la moitié environ, avec des champagnes et des coteaux champenois. Le peu de volume rend sa production ultra recherchée, même à des prix très élevés.

 

Aurélien Lurquin - Champagne Crayères du Levant : (100% meunier, 2018, 12 mois en fût sur lies, zéro dosage, dégorgé 19/05/2021) Couleur presque saumonée, le nez est très élégant même s'il est encore assez simple, plein de framboise, de petits fruits rouges, floral, frangipane, pas du tout de brioche ou de pain grillé ici on sent qu'on tire un peu sur le rosé léger, dans un style fin et épuré. La bouche est droite, à la bulle ultra-fine et peu présente, toujours élégante, matière mûre, le zéro dosage ne le rend pas austère, la finale est très saline, longue, fraîche, salivante, on y retourne facilement, il semble simple au départ, mais ensuite plutôt "évident", tout est à la bonne place. A voir désormais avec quelques années de cave. TB++.

 

6 février 2022

Dominio del Aguila (Espagne) **** et Dominio de Es ***

Jeune domaine créé en 2010 par Jorge Monzon et sa femme Isabel, possédant 30ha de vieilles vignes parfois préphylloxériques, en bio + 5 hectares de jeunes vignes. Il possède en plus du tempranillo des vignes complantées de carignan, grenache, blanca del pais, bobal pour les rouges, et albillo mayor, moscatel, malvoisia, brunal pour les blancs. Les rouges sont travaillés sur la finesse (pour la région), et le blanc en autolyse. Le domaine fournit en raisin quelques grandes structures comme Vega Sicilia et Pingus " Valade.

 

 Dominio del Aguila - Ribeara del duero albillo Vinas Viejas 2016 : (36 mois en barriques françaises sans soutirage ni bâtonnage. 13%) Couleur or pâle, assez claire. Le nez est sans surprise bien marqué autolyse, grillé, allumette, fruits jaunes un peu citron confit derrière. La bouche aussi est marquée par les lies, très nouvelle génération bourguignonne dans l’esprit, mais plus le vin prend l’air, plus la réduction part et plus on sent la chaleur, un petit côté caramel, manque un peu de tension et de profondeur, même si c’est plutôt bon (surtout à l’ouverture). TB.

 

 

 

Dominio de Es est un petit domaine récent, créé par Bertrand Sourdais (domaine de Pallus à Chinon, et dominio de Atauta). Travail en biodynamie, vignes pré phylloxériques, recherche de fraîcheur, barriques achetées à la Romanée-Conti...

 

Dominio de Es - Vinas Viejas de Soria Ribera del Duero 2018 : (95% tempranillo, 5% albillo mayor. Une partie en grappe entière. 14,5%) Couleur grenat, pas trop foncée pour tempranillo. Nez qui s'ouvre sur la coco, la vanille, puis coulis de mûre, framboise, cassis, expressif, un peu violette aussi, mais l'élevage domine. Bouche très ronde, grasse, texture de velours, très travaillée par le fût, un peu de sucrosité, coulis de fruit, manque de peps surtout sur la finale, très coco et vanille, trop lissée. Par contre l'alcool est discret, une certaine finesse. A voir si l'élevage s'intègre un jour et si il y a quelque chose derrière qui ressortira, en l'état c'est inintéressant au possible. B-.

 

 

11 novembre 2012

Bertani (Vénétie) *****

Grande et vieille propriété d'environ 200ha apparenant aujourd'hui à la famille Angelini, Bertani est avant tout célèbre pour ses Amarone (bien plus que pour ses Soave ou ses autres nombreuses petites cuvées) dans un style sec, tendu, fin, bien moins opulent que ses voisins Romano dal Forno et Quintarelli, mais vieillissant tout aussi bien.

 

Bertani - Amarone della Valpolicella classico 2010 : (80% corvina, 20% rondinella. 7ans en foudres. 15%) Couleur assez claire, bien rouillée, nez très complexe, à peine oxydatif, kirsch, fruits à l’eau de vie, floral, un peu poussiéreux au départ, puis regagne en fraîcheur et en fruits « frais » avec l’aération. Bouche est très sèche pour un Amarone, puissante, tannins assez fins pour un Amarone, acidité élevée, même grose tension, c’est tout droit, pas forcément épais, beaucoup de longueur sur des tannins un peu typés Nebbiolo. Encore jeune bien sûr mais déjà très intéressant, dans un style à l’opposé des opulents Romano dalForno ou Quintarelli. TB+.

 

Bertani - Soave Sereole 2011 : plus de tension que le précédent, un peu moins de matière. Bien aussi.

 

Sereole Soave 2021 : frais, pas trop exotique ni exubérant, bonne fraîcheur. B+.

 

Prowein

Valpolicella valpantena 2021 violette, cassis, facile, bon.  Secco Bertani 2019 IGT Verona un peu plus de peps derrière, toujours un fruit confituré devant, bon. Ripasso 2020 Valpantena (6gr SR) très fin, gourmand, cerise rouge, peu d’acidité, facile. Catullo Ripasso classico sup 2018 plus noir plus confituré, épicé, un peu de sucre mais pas trop. Impression d’être un peu entre un sec et un sucré, dur à accorder ces vins autour de 6gr… Amarone Valpantena 2019 un peu grillé, café, semble assez rond, un peu sucré (pourtant plutôt autour de 2gr de mémoire). Amarone classico 2012 (15% vol) toujours ce style Bertani, un peu oxydatif, clair en couleur, moins d’alcool que Dal Forno, en tension, fruits cuits, noisette, café, long, pas trop de tannins, déjà approchable, un gros cran au-dessus du reste de la gamme.

 

5 février 2013

Giodo (Sicile et Toscane) ****

Petite propriété de 1,5ha créé en 2016 par le célèbre oenologue-consultant Carlo Ferrini, "Mr Sangiovese" "l'homme à la moustache", qui consulte notamment Casano di Neri, Fonterutoli, Romitorio dans un style moderne en Toscane, et Pietradolce dans un style plus traditionnel en Sicile. Il a pu acheter sur les pentes de l'Etna 1,5ha de vignes ayant 80à100ans à environ 900m d'altitude. Les vins sont élevés en demi-muids pour préserver la pureté du fruit, dans un style en finesse.

 

Giodo - Alberelli di Giodo 2018 Sicilia Nerello Mascalese : (100% nerello mascalese sur l’Etna. 14%) Couleur rubis, proche des pinots. Nez de petits fruits rouges, framboise plutôt aussi, floral, pointe fumée peut-être (quand on sait….). Bouche élégante, pas très tannique pour un jeune Nerello, belle tension, frais, élégant. Pourrait faire nebbiolo. TB+.

 

 

Giodo - IGT Toscana La Quinta 2018 : (sangiovese, sur Montalcino, 1an en fût) couleur claire et rouillée, nez un peu évolué déjà de prune, noyau de cerise, un peu tabac, sous-bois. Bouche légère (13,5%), fraîche, peu tannique, facile à boire, sur les arômes du nez, assez ronde, avec une finale courte, boisée vanillée. B.

 

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19 octobre 2021

Torbreck (Australie) ***

Domaine d'environ 250ha situé à Marananga au centre la Barossa Valley, créé en 1994 par David Powell. Le domaine est racheté par le californien Peter Knight en 2013. Les vins sont assez classiques pour la région, très confiturés, avec beaucoup de sucrosité, hauts en alcool, boisés, mais on peut toujours avoir une bonne surprise en les attendant très très longtemps...

 

Torbreck - The Struie 2011 : (Syrah. Barossa Valley + 5% Eden Valley plus fraîche. 15,2% vol. pH 3,71) Couleur grenat, pas trop noire pour une syrah australienne, peu évoluée. Nez confituré, sur les fruits noirs, le cacao, pas trop boisé pour Torbreck mais ça sent la sucrosité élevée. La bouche le confirme, c'est très rond, sucré, tannins très gras, beaucoup de cacao et de confiture de fruits noirs, assez simple, quand même un peu d'acidité derrière, l'alcool est bien intégré au départ mais ressort en finale et devient de plus en plus évident lorsque le vin se réchauffe. La finale est assez longue, plus épicée, un peu d'orangette et toujours du cacao. Si le vin fait son effet sur les premières gorgées on se lasse très vite, ça devient même écoeurant dès le second verre. B-.

 

Torbreck – Old vines GMS Barossa 2018 : très confituré, épicé, pneu brulé. Moyen.

 

Torbreck – Hillside vineyard grenache Barossa 2018 : très rouge rubis en couleur, très gourmand, peu de tannins fraise confiturée, velouté, suave, pas une grosse acidité, mais alcool bien intégré. TB.

 

Torbreck – Descendant Barossa valley 2018 : (shiraz + viognier) Plus noir, fait syrah lardé, fumé, tapenade, nez assez noble, pas trop boisé, la bouche est pas trop confiturée par rapport aux autres cuvées. TB+.

 

Torbreck – The Factor Barossa valley 2018 : (shiraz) Très noir, très sirupeux, ultra épais, tannins lissés par le bois, très marqué coconut, très écoeurant. A revoir dans 20ans minimum. B-.

 

Torbreck steading blanc 2017 : (rhone blend) nez pêche, abricot, floral, facile, sans être exubérant non plus, la bouche a le mérite d'être pas trop haute en alcool, ni trop grasse, peu d'acidité en finale par contre. B+.

 

1 février 2022

Vassaltis (Grèce) ***

"Vassaltis a vu le jour sur l’île de Santorin en 2015. Il est dirigé par l’un des plus jeunes entrepreneurs de l’île, Yannis Valabous et il se situe à Vourvoulos sur la route côtière qui mène à Ola dans le nord-ouest de l’ile. Le nom Vassaltis veut dire basalte en grec. C’est la roche qui se forme après le rapide refroidissement de la lave. Le domaine produit 3 vins dont 1 en IGP Santorini, Nassistis (assemblage de 35% d’athiri, de 30% aidani et de 35% assyrtiko) et 2 en PDO Santorini, 100% assyrtiko. L’un est fermenté et élevé en cuve et l’autre élevé sous bois en fûts de 500 et 225 L pendant 3 mois." Valade

 

Vassaltis - Nassitis 2018 PGI Cyclades : (50% assyrtiko, 25% athiri, 25% aïdani, en cuves. 13,5%. Pressurage en grappes entières cépage par cépage) Couleur presque, dorée, nez sur les fruits exotiques voire surmûris, goyave, mangue, fruits jaunes, pointe miellé, cire. La bouche est bien plus sèche que ne le laissait présager le nez, quelques fruits exotiques, mais aussi des agrumes, plutôt vive à l'attaque, peu épaisse, fruitée, la finale est par contre assez courte, manque de tension, finit un peu sur l'alcool. B.

 

2 août 2023

Rings (Allemagne, Palatinat) ****

Domaine d'une trentaine d'hectares, certifié bio, géré depuis 2008 par les deux frères Steffen et Andreas Rings, situé à Freinsheim dans le Nord du Palatinat. Contrairement au voisin Koehler Ruprecht par exemple qui représente le style baroque, mûr et opulent de la région, les vins de Rings sont travaillés sur la tension et l'expression du terroir (les vins de Philipp Kuhn état entre les deux).

 

Rings - Spätburgunder Vom Kalkfels 2018 VdP Ortswein : (AP 21. 12,5%. Cuvée "milieu de gamme", 19€) Couleur rubis, nez expressif dès l'ouverture qui pinote clairement sur la cerise rouge principalement, une petite fraîcheur "ronce" derrière, peu d'élevage ressenti, en se réchauffant un petit côté viande fumé apparaît. Bouche pleine de fruit, juteuse, peu de tannins, quand même un beau volume, très léger élevage bien intégré, texture confortable, et surtout une belle tension calcaire derrière. La finale reste très fraîche et salivante, elle appelle un autre verre. Un vin encore assez simple mais évident, très frais, dans un style très Côte de Beaune. La bouteille n'a pas fait un pli. TB+.

 

Rings - Kalk & Stein 2021 : (85% chardonnay sur calcaire à Kallstadt, pinot blanc sur grès rouges à Ungstein. 12,5%. Elevage 16 mois en bois sur lies) Couleur dorée, un peu trouble et fluo. Nez expressif dès l'ouverture, citron, petite touche volatile, pointe de fumé/lies, quelques fruits jaunes et bergamote dans le fond. Bouche avec beaucoup d'énergie, tendue, minérale, belle acidité, peu d'alcool, en même temps beau volume, léger gras, très tarte au citron légèrement salé, agrumes, yuzu, avec une finale traçante, longue, salivante, saline. Très joli vin, où on sent la vinif qui tire sur le nature mais précise et maîtrisée, qui rappelle un peu Labet et consorts, chose que j'ai rarement vue sur les chardo allemands. TB++.

 

Spätburgunder 2021 : nez réduit à l'ouverture de la bouteille. Bouche superbe pleine de fruit, fraiche, avec un joli travail sur le touché de bouche, soyeux, sans notes boisées. TB-. Deuxième bouteille, même impression, un poil plus austère en finale peut-être.

 

17 octobre 2022

Soirée Stars vs Futures Stars

Soirée Stars VS Jeunes qui montent

 

Paire n°1

         Vincent Pinard, Sancerre Harmonie 2019 : couleur claire, nez discret mais élégant principalement sur les agrumes. La bouche est tendue, minérale, sans aucune note variétale, avec beaucoup d’allonge, quelques amers nobles en finale. Très joli pour commencer. TB+.    

       Matthieu Delaporte, Sancerre Monts Damnés 2019 : couleur à peine plus marquée, nez sur des fruits blancs un peu plus mûrs, plus solaire sur ce terroir, quelques notes variétales de buis. La bouche est plus puissante, un peu plus chaleureuse. Une bonne acidité lui permet de rester équilibrée mais elle semble manquer un peu de finesse et de longueur en comparaison du précédent.  B+.

 

 

Paire n°2

        Amélie Berthaut-Gerbet, Gevrey-Chambertin Combe dessus 2018 : Couleur sombre pour un pinot, caractéristique de ce millésime solaire, nez de fruits noirs, un peu confituré, très gourmand. Bouche avec un beau volume pour un village, gourmande, légèrement sucrée, aux tannins fins, beaucoup de rondeur, encore une petite touche d’élevage. Joli village, qui a beaucoup plu autour de la table. TB.

      Jean-Marie Fourrier, Gevrey-Chambertin Vieille vigne 2018 : Couleur très claire, nez de groseille, framboise, pivoine, fraise, très fin. Bouche sur les mêmes arômes, avec beaucoup de fraîcheur, pas très épaisse mais toute en longueur avec une belle acidité pour le millésime qui étire ce vin tout en subtilité. TB++.

       Amélie Berthaut-Gerbet, Gevrey-Chambertin 1er cru Cazetiers 2017 : Robe d’intensité moyenne, nez fruits rouges et noirs et des notes d’orangette, assez solaire et gourmand. Bouche avec un touché de velours, très fine, fruitée, gourmande, petite sucrosité, offre déjà beaucoup de plaisir, très fin pour Cazetiers, longueur moyenne. TB+.

       Jean-Marie Fourrier, Gevrey-Chambertin Aux Echezeaux 2017 : couleur claire et déjà un peu tuilée, nez très « Fourrier », fraise écrasée, pot-pourri… Bouche facile, évidente, toute en finesse, pas de tannins, assez ronde, pas une grosse acidité sur ce millésime, touché de velours, beaucoup de plaisir. Seule la longueur moyenne nous rappelle que ce n’est que le village. TB++.

 

 

Paire n°3

       Laurent Charvin, Châteauneuf-du-Pape 2018 : (80% grenache + syrah, mourvèdre, vaccarèse, counoise) : couleur rubis très claire, nez expressif plein de fruits rouges sucrés, de fraise écrasée, rose, pivoine. Bouche aérienne pour un Châteauneuf sur ce millésime, peu tannique, beaucoup de fruit et de pureté, florale (grappe entière). Déjà prêt à boire, tout en élégance. L’effet millésime a perdu certains connaisseurs du domaine. TB++.

     Yannick Féraud, Châteauneuf-du-Pape 2018 : (85% grenache + mourvèdre, clairette rose, cinsault) couleur plus sombre, nez plus animal, plus fruits noirs, moins floral (grappe entière aussi pourtant). La bouche est plus massive, plus tannique, cuir, animal. Finale assez longue, mais serrée en l’état. Le vin se goûtait mieux à sa sortie. Soirée difficile pour Féraud : la finesse habituelle du domaine ne ressort pas sur ce millésime, à l’heure actuelle en tout cas. B+.

 

 

Paire n°4

        Montcalmès, Terrasses du Larzac 2019 : (60% syrah, 20% mourvèdre, 20% grenache) Couleur sombre, nez de fruits rouges et noirs, épices, encore légèrement vanillé par l’élevage, classique. Bouche où l’on retrouve bien le côté suave du domaine, encore simple et un peu marqué par l’élevage mais très belle texture, pas trop d’alcool, ni trop de tannins, petite sucrosité. Toujours ce style assez fin, très maîtrisé, qui bien sûr aurait besoin de quelques années supplémentaires dans l’idéal. TB..

     Clos de la Barthassade, Terrasses du Larzac Les Ouvrées 2019 : (50% syrah, 35% mourvèdre, 15% grenache) Couleur encore plus sombre, nez marqué syrah en grappe entière, lardé, tapenade, violette, fruits noirs, sauvage. La bouche montre de la fraîcheur, de la pureté, encore un peu de tannins et de puissance, un style moins « civilisé » que Montcalmès, très bien fait là aussi. Une paire qui a divisé les avis. Match nul. TB+.

      Pas de l’Escalette, Terrasses du Larzac Les Frieys 2019 : (grenache, carignan, mourvèdre) Ouvert au débotté, couleur plus claire, nez très différent, plus marqué grenache, fruits rouges et noirs, encore assez simple. Très belle texture en bouche, velours, tout en finesse, assez rond, semble un peu plus simple dans cet ordre-là, mais joli potentiel. TB.

 

5 octobre 2017

Degustation saké

Sakés Modernes (Lié à certines levures surtout. boire frais, comme des vins blancs)

Maison Takeno - Kamenoo Kurabu 2020 : (Junmai. 14%) style frais et fruité, facile, manque un peu d'acidité.

Maison Nishino Kinryo - cuvée Kinryo Setouchi Olive : (Junmai Ginjo, 15,5%. riz sanukiyoimai. Polissage 58%. Levure créé à partir d'olives de l'île de Seto)  Couleur tranlucide aussi. nez très fruité, poire, pomme granny, pêche, bonbon arlequin, bouche avec une bonne acidité ici, fraîche, pas si loin d'un vin blanc (avec bien sûr une texture différente, plus de rondeur, petite sucrosité...) Très bon.

 

Sakés Tradi (boire presque température ambiante, en "bol")

Maison Izumibashi - Cuvée Kimoto Kurotonbo : (junmai, 16%. riz yamadanishiki. Polissage 65%) Travail sur la céréale surtout, produit voulu assez neutre, exhausteur de goût à table, rond, court, peu aromatique.

Maison Miyasaka - Cuvée Masumi Shiro (white) : (12%, junmai ginjo, polissage 55%. Riz sankeinishiki et hitogokochi) Travail sur l'eau ici surtout, avec un nez assez neutre, une bouche qui coule comme de l'eau de roche, très pure, ronde, un côté beaucoup plus suave et facile à boire avec le peu d'alcool. Quand même un peu de fruit. Pas si éloigné des sakés modernes.

 

Sakés "Nature"

 Terada Honke - Katori 90 : (15%. Bio, polissage à 10% seulement...)  Couleur or pâle, Nez qui rappelle un peu le vin jaune en moins intense, croute de fromage, noix, curry. Attaque assez ronde et facile mais finale avec une belle acidité, plus nerveuse presque tendue, plus sèche. Intéressant.

Kinoshita Shuzo Kumihama - Tamagawa Yamahai : (19% donc non dilué ici. Levures indigènes...) Encore un peu plus coloré. Nez encore plus puissant, plus noix, fruits secs, champignon. Bouche plus puissante, plus énergique aussi, un peu comme si l'on passait d'un vin jaune à un oloroso, avec plus d'acidité, une finale très longue, intense. Très intéressant aussi.

Tamagawa 2019 Total fermentation : (22%) couleur vin blanc, nez pomme, riz fermenté, à peine oxydatif. Bouche puissante, grasse, un peu alcooleuse, moins oxydative que les précédents, plus décevant.

 

Umeshu

 Hakutsuru - Kazam Umeshu Genshu : (liqueur de prune, 19,5%) nez très fruité, avec de l'amande aussi, semble assez sucré. La bouche attaque très sucrée, mais belle acidité ensuite, l'équilibre reste là, très gourmand.

 

Shochu 

 Super Schochu Spirits - The Yanagita Minzunara 2019 : (Base riz et orge. 41%, Pot still puis Minzunara cask) Impression d'un whisky new make, très jeune, sur la céréale, alcool bien intégré, mais simple, trop jeune pour moi.

 

12 octobre 2022

Domaine Petit-Roy (Chorey-les-Beaune) ***

Domaine de 2ha créé en 2017. Seiichi Saito a créé le restaurant La Lune puis a travaillé au domaine Simon Bize avant de créer le sien. Pas de bois neuf, faibles doses de sulfites...

 

Petit-Roy - Chorey les Beaune 2018 : Couleur rubis foncé, nez expressif de fruits rouges légèrement sucrés, pointe florale, gourmand, sans être très complexe, pas d'élevage ressenti. La bouche attaque ronde fruitée avec une légère sucrosité, puis une petite acidité bienvenue fait son apparition en milieu de bouche avec quelques tannins qui allongent la finale. L'aromatique reste proche du nez, c'est gourmand et ça glisse tout seul, très digeste sans être très complexe. Pas spécialement typé nature, juste une pointe de gaz qui disparait très vite. C'est bon (mais il ne faudrait pas que ça augmente plus - 38€) TB-.

 

29 juin 2023

Bergerie de l'Arcade (Pouzols) ***

Petit domaine familial de 6ha racheté à Gérard Depardieu par les Frères Soulas en 2010 (1er mllésime en 2016). Amis de Laurent Vaillé (La Grange des Pères), ce dernier les a conseillé et a orienté certains de ses clients chez eux à leur début. Une seule cuvée pour le moment à base de syrah, grenache, mourvèdre. Mais un blanc devrait bientôt voir le jour...

 

Bergerie de l'Arcade - Languedoc 2017 : (goûté à l'aveugle lors du périple en champagne) beaucoup de sucosité, un peu boisé, finit sur le sucre et l'alcool sans grande profondeur. B-.

 

Languedoc 2017 : autre bouteille deux ans plus tard, fruits noirs assez mûrs, cacao, un peu moins de sucrosité, puissant, tannins arrondis par l'élevage. Pas mauvais mais assez quelconque finalement. B+.

 

 

30 août 2023

Simon Colin (Chassagne-Montrachet) ***

Simon Colin est le fils du producteur Philippe Colin. Il se lance en solo en 2017 avec une structure de négoce, puis récupère quelques vignes en propriété à partir de 2021. Le domaine de 9ha est en cours de certification bio. Après un passage chez Etienne Sauzet, Simon Colin est plutôt partisan du "travail sur lies, fûts usagées et doses modérées de soufre" (source RVF)

 

Simon Colin - Bourgogne chardonnay 2021 : Couleur or pâle, nez expressif dès l'ouverture, assez classique, chardonnay légèrement beurré, petite touche grillé, encore un peu d'élevage mais plutôt classieux, à mi-chemin entre réduction et oxygénation, aussi du fruité, du floral, sans notes de sous-maturité. La bouche attaque large et confortable avec un peu d'élevage, beau volume pour un Chardo 21, puis s'étire assez vite sur une belle acidité, un côté plus minéral et citronné, ça finit assez long pour un "régional" et salivant, pas d'élevage ressenti sur la finale. On y retourne facilement avec une impression d'élégance. Très belle entrée de gamme, qui donne envie de voir le reste. TB+.

 

5 septembre 2022

Bodegas y Vinedos Raul Perez - Castro Ventosa... (Espagne) ****

Tout a commencé au domaine familial Castro Ventosa à Valtuille, où Raul Perez a pu s'initier dans les années 1990. En 2003 il lance son propre domaine avec notamment les cuvées Ultreia. En 2011 il commence la série des Vizcaina avec son neveu Cesar, des parcellaires vinifiés à Castro Ventosa. Et plus récemment il crée Castro Candaz avec son ami Rodrigo Mendez, non plus dans le Bierzo mais en Ribeira Sacra cette fois-ci. Raul Perez n'a eu de cesse de mettre en avant Bierzo puis toute la Galice de par ses domaines, les jeunes qu'il forme et les bodegas où il joue le rôle de consultant. Il est aussi à la tête de nombreux projets avec des amis comme Niepoort ou Sadie. Aucun dogmatisme dans ses méthodes de travail, qui peuvent être différentes d'un endroit à l'autre, il avance en toute liberté avec pour seule règle de mettre en avant les grands terroirs de Galice.

 

 

Raul Perez Valtuille Bierzo cepas centenarias 2018 : (mencia majoritaire) tres typé syrah lardée fraiche juteuse salée longue ultra digeste. Fantastique ! TB++.

 

Raul Perez St Jacques Ultreia 2017 DO Bierzo: (mencia) couleur sombre pour l’appellation, confiture de fruits noirs, peu de tannins, très lisse, pas de longueur.

 

 

6 septembre 2023

Domaine 7 Abel Benmaamar (Bellevigne-en-Layon) ***

Amateur de vin, Abel Benmaamar a créé son propre domaine en 2018, dans le secteur de schistes de Martigné-Briand, non loin de chez Stéphane Bernaudeau. Après des stages chez Thillardon ou Corbineau il a pu reprendre quelques hectares au domaine des Roches Sèches avec des vignes certifiées bio depuis 2010. Abel poursuit le travail bio à la vigne, des vinif en levures indigènes, élevages en cuves et fûts peu marqués, léger sulfitage à la mise.

 

Abel Benmaamar Domaine 7 - Vin de France La Nouette 2020 : (100% chenin, pressurage direct en pressoir hydrolique vertical, sols de schistes sur Martigné-Briand, élevage 15 mois cuves inox et fûts. Pas de bâtonnage. 20mg SO2 à la mise uniquement. 12,5% vol) Robe proche du doré, limpide. Nez expressif, mûr, pomme et poire au four, miel, verveine, puis avec l'ouverture citron confit, ananas, coing. C'est plutôt joli. Pas spécialement typé nature, pas d'élevage ressenti. La bouche attaque avec un gros volume et une bonne acidité, on retrouve la maturité aromatique du nez, on a l'impression qu'il y a plus que 12,5% d'alcool, la fin de bouche chauffe un peu. La finale est longue au niveau des arômes, quelques jolis amers, mais ça manque un peu de relance et d'énergie. On a finalement l'impression que l'acidité, même si elle est plutôt élevée, a du mal à contenir cette matière riche et imposante jusqu'au bout, alors que ça commençait très bien. On reste plutôt sur une sensation d'opulence que de finesse. A voir avec le temps désormais... B+.

 

25 septembre 2023

Patrick Piuze (Chablis) ****

Québecois d'origine, Patrick Piuze a d'abord travaillé en sommellerie, puis a vinifié en Australie, Af sud, chez Olivier Leflaive, JM Gufens, JM Brocard... avant de s'installer à Chablis en 2008. S'il s'agit sur le papier d'une maison de négoce, en réalité Patrick suit de près le travail à la vigne et réalisé les vendanges. Il met toujours les terroirs en avant, avec un travail sur la tension et la minéralité, utilisant peu de fûts neufs. Ses expériences passées font que ses vins partent majoritairement à l'export où il fait partie des grands noms de l'appellation, mais sont finalement peu médiatisés en France.

 

 

Piuze Patrick, Chablis 1er cru Vaillons Les Minots 2021 : couleur or pâle, nez avec un joli fruité et qui semble gourmand pour un 2021, la bouche combine ce fruité avec beaucoup de minéralité et de tension, c'est long et déjà bien en place, très salivant. Ca commence fort. TB+.

 

Piuze - Bourgogne cotes d'auxerre 2020 : léger, etndu, citronné, élevage cuve, qui sent un peu la réduction sur lies, peu de volume, sur la fraîcheur. B+.

 

20 octobre 2023

Javi Revert (Espagne) ***

Jeune vigneron, sur un petit domaine bio, sur les hauteurs de la DO Valencia, entre Alicante et Valence. Ancien œnologue de Celler del Roure, Javi Revert monte son propre domaine en 2014, vignes en altitude sur de vieux cépages autochtones. Sa cuvée phare, "Simeta", est un vin rouge en 100% arcos.

 

 

Javi Revert - Micalet blanc 2021 DO Valencia : (trapadell, tortosi, malvasia merseguera. VV sur calcaire en altitude. 12,5%) Couleur claire, nez poire, fruits blancs. Bouche légère, sur la vivacité, fruitée, très fraîche, pas un gros volume, pas de gras, simple niveau aromatique, assez longue, avec une finale presque légèrement tannique, un peu de lies. Intéressant. B+.

 

Javi Revert - Simeta 2020 : (100% arcos. Sols calcaires 650m d'altitude. Parcelle Tossal de l'angel. Elevage foudre. Une part de grappes entières. 1800bts. 14%) Couleur grenat, nez de cerise, mûre, un peu confituré, avec des notes terreuses et herbacées dans le fond, touche balsamique aussi. La bouche attaque sur un côté rond, confituré, gras, acidité moyenne, puis elle se resserre en finale sur des tannins un peu trop présents en l'état. Elle est assez simple, donne l'impression de manquer de fraîcheur. On reste plus sur une impression de confit que de minéral. Le projet avait l'air beau sur le papier mais ça ne s'est pas concrétisé dans le verre. A voir sur un autre millésime ou surtout sur un vin plus évolué. B+.

 

8 novembre 2023

Clos des Brétèches (Bellevigne en Layon) ***

Mélanie Grenouilleau et Romain Nicolas s'installent en 2021 sur 1.20ha en Anjou en parallèle de leurs job principaux (Mélanie au Domaine de la Sansonnière et Romain au domaine Terra Vita Vinum). Ils récupèrent 1.2 ha de vignes anciennement aux Deboutbertin (Achillé et Picrocholle), sur lesquelles ils réalisent 2 cuvées : Les Bélouines et les Jauges." Source : Le passeur de vin

 

Clos des Brétèches - Les Bélouines Vin de France 2021 : (chenins de 30ans, parcelle de 80 ares sols de spilites et rhyolites à Beaulieu-sur-Layon. "Pressurage direct en pressoir vertical 2000kg champenois à la ferme de la Sansonnière. Entonné directement en fûts sur lies puis mise en bouteille après assemblage en masse. Non filtré, sans intrants autre que 1g/hl de So2 volcanique à la mise. 2402 Bouteilles)   

Couleur dorée, à peine trouble, à l'ouverture petite note de réduction sur lies grillée qui part vite pour laisser sa place à un fruit mûr, citron confit, avec une volatile élevée (vinaigre blanc), un côté miellé, un peu de fruits blettes, vite exubérant. Bouche avec pas mal de gaz à l'ouverture, typée nature mais propre, juste une volatile assez élevée qui donne beaucoup de peps, c'est mûr pour 2021, très citron confit, rappelle des Labet, Lajibe etc..., l'acidité est élevée, le vin est énergique et reste bien équilibré, taux d'alcool moyen (13%). La finale est  assez longue, précise, salivante, encore très volatile/agrumes bien mûrs, quelques amers. Le lendemain ça n'a pas bougé. C'est plutôt très bon, même si en l'état la vinif prend un peu le dessus et qu'il semble être dans l'éxubérance de la jeunesse. A attendre un peu si possible. TB.

 

10 février 2013

Domaine de Ravanès (Thézan-les-Béziers) **

Domaine de Ravanès Ibis blanc 2010 : assemblage ugni et grenache. Un côté toasté, brioche, noix, assez original. B.

Domaine de Ravanès Renard blanc 2010 : encore un peu fermé mais très prometteur, belle matière, des agrumes. TB. (+- 16,5/20).

Domaine de Ravanès Renard blanc 2007 : moins frais que le précédent, on retrouve des notes toastées et briochées. B.

Domaine de Ravanès Petit Verdot 2010 : fruits noirs, peu tannique, longueur moyenne mais sympa.

Domaine de Ravanès Diogène 2008 : fruits noirs, réglisse, menthol, assez frais, tannins déjà bien intégrés. Mais pas trop mon style, de même pour les suivants.

Domaine de Ravanès Les Gravières du Taurou 2006 ou 2007 ? : très noir, beau fruité, cacao, tannins un peu raides à mon goût.

Domaine de Ravanès Le Prime Verd 2007 : encore fermé, tannins très durs. J'attribue au domaine la palme de l'accueil le plus commercial. On a bien compris qu'ils ont battu Pétrus à l'aveugle sur le millésime 1999.

 

Ravanès - Renard blanc 2009 Coteaux de Murviel : (grenache gris, maccabeu) robe doré, nez sur la résine, qui fait penser à un riesling, bouche différente, boisée, grasse, beurrée, chaude, manquant de tension. Moyen+.

 

19 mai 2020

Benoit Ente (Puligny-Montrachet) ****

Benoit Ente, le frère d'Arnaud, se lance en solo en 1998 avec d'abord 2,5 hectares (5,5 aujourd'hui). Le millésime 2003, caniculaire, lui fait prendre conscience de la fin des vins trop gras/boisés/bâtonnés. Il se lance à la quête de l'énergie grâce à un gros travail à la vigne (bio non certifié) ainsi qu'à la cave, avec des élevages longs dans différents contenants, sur lies.

 

 

Benoit Ente - Bourgogne chardonnay 2018 : Robe très claire qui ne laisse pas paraître de signe d'élevage axcessif ni de millésime chaleureux, nez expressif dès l'ouverture, pointe de grillé (autolyse), beaucoup d'agrumes, citron confit notamment, très léger beurré. Superbe bouche, très "précise", tendue, pas beaucoup de gras, on retrouve les arômes du nez, assez gourmande avec un côté citron à peine sucré, surtout une finale très longue, minérale, calcaire, salivante, qui donne envie d'y retourner. Du haut niveau pour un générique, surtout aussi jeune, qui va surclasser bien des villages. TB+.

 

21 décembre 2019

Salon (Le Mesnil-sur-Oger) *****

Salon fut créé en 1911 par Eugène-Aimé-Salon, puis racheté en 1988 par Laurent Perrier-Delamotte. Salon est aujourd'hui dirigé par Didier Depond et par le chef de cave Michel Fauconnet. Sur une dizaine d'hectares, au Mesnil-sur-Oger, en 100% chardonnay, Salon ne fait que du millésimé, et uniquement les grandes années. Les malos sont bloqués pour préserver le maximum de fraîcheur. Les champagnes sont élégants, dosés à 5-6gr, parfois fermés en jeunesse, ne se révélant qu'avec le temps, beaucoup de temps...

 

Salon, Champagne Blanc de blancs Brut 2006 : Couleur très claire, nez fin et élégant, floral, sur les agrumes, une pointe de noisette. En bouche la bulle est très fine, presque insensible, le vin semble évident, parfaitement équilibré, mais il faut aller le chercher (peut-être plus que sur d'autres millésimes plus puissants). Certains lui ont reproché à raison d'être trop fin, s'attendant à plus d'épaisseur et d'exubérance, mais aussi de longueur. On se rattrapera avec la suite. Probablement bu trop jeune pour être à son réel niveau. TB.

 

Salon 1997 (deg. 2020) : très beurré, presque bourguignon, assez opulent, mûr et gras pour Salon avec une bulle ultra fine et surtout la patine des années sur lies pour fondre tout ça. Joli champagne. TB++.

 

26 décembre 2020

Katharina Wechsler (Allemagne, Rheinhessen) ***

Katharina a quitté le monde des médias et Berlin pour revenir au domaine familial à Westhofen en 2010, après un stage chez Klaus-Peter Keller entre autres. Elle exploite aujourd'hui 17 hectares, majoritairement en riesling, puis avec un peu de pinots blancs, noirs, gris, de sylvaner et de scheurebe (parfois expérimenté en vin orange). Les cuvées phares sont les grands crus Kirchspiel et Morstein. Le style se veut élégant, minéral, sec et tendu. Les vins progressent d'année en année.

 

 

K. Wechsler - Riesling feinherb 2019 : Couleur très claire, nez sur les zestes d'agrumes, très citron vert, un peu de résine. Bouche droite, légèrement perlante, peu épaisse mais très énergique, tendue, les quelques grammes de sucres lui permettent de ne pas être austère. Finale de bonne longueur, sur le citon vert avec une légère amertume. Excellent rapport q/p (9€). TB.

 

1 janvier 2021

Roses de Jeanne (Celles-sur-Ource) ****

Domaine créé en 2000 par Cédric Bouchard, sur la Côte des Bar (Aube), au sud de la champagne. Le domaine est minuscule (environ 2 hectares), avec un travail très poussé à la vigne, sur du parcellaire, des vinifications peu interventionnistes, sans dosage, en cuves. Les champagnes produits ici sont énergiques, avec de la tension, de la profondeur et toujours beaucoup de finesse. Ils sont commercialisés très tôt et méritent d'être gardés en cave quelques années supplémentaires.

 

Roses de Jeanne - Champagne Val Vilaine V17 : (100% pinot noir) : couleur or pâle, nez sur les fruits jaunes, à peine brioché et pain grillé, noisette, touche florale. Bouche pas forcément très vineuse pour un pur pinot, plutôt en finesse, bulle très fine, en tension, joli profondeur minérale sur les arômes du nez, avec une finale longue sur de jolis amers. Il pourra bien sûr gagner en complexité au vieillissement, mais c'est déjà bien en place, très fin et très digeste pour une base 2017. TB+.

 Roses de Jeanne, Cédric Bouchard - Champagne Val Vilaine 2017 : (100% pinot noir, parcellaire. Elevage cuves. Dégorgement en avril 2019. Non dosé) Couleur à peine saumonné, nez un peu réduit au départ, puis se développe sur des fruits rouges, frangipane. Bouche à la fois vineuse et tendue, maturité élevée, avec une certaine richesse à l'attaque puis une finale plus minérale. TB+.

 

2 janvier 2021

Kutch (USA) ****

Cet ancien trader new-yorkais a complètement changé de vie pour devenir vigneron en 2005. Il achète quelques ares de vignes sur des belles parcelles à Sonoma, qu'il travaille lui-même. Membre du IPOB, il cherche à faire des vins frais, digestes, sans trop d'alcool. Les raisins sont peu extraits, majoritairement travaillés en grappe entière, les vinifications sont peu interventionnistes, sans bois neuf, pour des vins aériens, tout en pureté de fruit, proches du terroir.

 

Jamie Kutch - Sonoma coast pinot noir 2016 : Couleur très claire, nez plein de fruits rouges, fraise légèrement confituré, rose, ronce, un peu "sauvage", bien marqué grappe entière, très classe, proche du Josh Cooper bu récemment. Bouche légère, aérienne, pas de tannins, tout en fruit rouge, bonne acidité, pas trop confituré. Pour chipoter il n'y a pas une grosse ampleur ni une grande longueur mais ce n'est que le "village" du domaine, un village parfaitement réalisé, qui se boit tout seul, alors que chez les autres producteurs de Sonoma les villages ont tendance a manqué de fraîcheur (parcelles pas assez en altitude souvent). TB+.

 

Kutch - chardonnay sonoma coast 2016 : (Bohan vineyard, 12,5%) Couleur or pâle, nez beurré, fruits exotiques, annonce un vin assez riche et boisé mais finalement la bouche est tendue, mnérale, sur le citron confit, avec un léger gras, bonne longueur, finale fraîche et salivante, très joli. TB.

 

Kutch Mc dougall ranch sonoma coast pinot noir 2016 : robe colorée par rapport au "régional", encore un peu d'élevage, très frais, beau fruité, pas confituré du tout, du volume, faible en alcool (12%), bourguignon, beau potentiel, à garder 2-3ans encore. TB.

 

6 Kutch - Pinot Noir Falstaff 2016 Sonoma Coast : (Californie. 100% grappe entière. 12%) On change de registre, un peu plus coloré, nez très marqué grappe entière, pétale de rose, fraise un peu sucrée, éclatant, gourmand. La bouche est très fraîche, équilibrée, pleine de fruits rouges mûrs, de floral, pot-pourri, assez longue. TB++.

 

5 mai 2013

Tenute Sella (Piémont) ***

Domaine historique du Haut-Piémont de 22,5 hectares, à l'origine de la création des DOC Lessona et Bramaterra. Le travail est en culture "raisonné" pas très loin du bio, avec des vinifications principalement "traditionnalistes" en foudres de Slavonie.

 

Tenute Sella - Orbello 2017 DOC Coste della Sesia : (50% nebbiolo, + croatina, vespaiola, cabernet sauvignon. Elevage en foudres) Couleur rubis foncé, joli nez de fraise confiturée, orange sanguine, prune cuite, kirsch, typé nebbiolo assez mûr. Bouche sur le fruit du nez, quelques épices aussi, peu épaisse, facile, ni trop d'acidité ni trop de sucrosité, tannins fondus, seul petit bémol sur la finale où l'alcool ressort un peu. Ca reste une jolie entrée de gamme, sagement tarifée (10€), qui donne envie de goûter les cuvées au-dessus. B+.

 

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