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Whisky Wine N' Beer
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6 septembre 2017

Raveneau (Chablis) *****

C'est désormais Isabelle, la fille de Bernard Raveneau, et son cousin Maxime, fils de Jean-Marie Raveneau, qui sont en charge du domaine. Les vins sont probablement les meilleurs de l'appellation : ils combinent à la fois minéralité, tension et gras, avec parfois un élevage beurré similaire à celui que l'on trouverait en Côte de Beaune. Ce sont des vins taillés pour une longue garde, qui peuvent être bridés par un excès de soufre en jeunesse. Cependant, les derniers millésimes s'avèrent plus accessibles en jeunesse, et justement moins marqué par le soufre depuis l'arrivée de la nouvelle génération.

 

 

 

Raveneau - Chablis 1er cru Montée de Tonnerre 2006 : (bu à l'ouverture de la bouteille) Robe claire, peu évoluée. Nez marqué par des notes de noisette, un léger grillé, le citron, légèrement floral. Bouche vive, citronnée, tendue, pas spécialement beurrée, manque un peu de gras et de matière à mon goût, quelques notes de noisette, saline. Finale de longueur moyenne, citronnée, saline. Bon vin, assez simple, facile à boire. J'avoue que j'en attendais un peu plus. Note : 16/20.

 

Raveneau - Chablis 1er cru Montée de tonnerre 2011 : bien plus convaincant que 2006, léger gras, beurré, belle tension derrière. Note : 17,5/20.

 

Raveneau - Chablis 1er cru Foret 2012 : couleur claire, nez citronné et minéral. Idem en bouche, bien équilibrée, tendue, citronnée, saline, peu de gras, pas très complexe en l'état, belle longueur. Note : 16/20. Une seconde bouteille semblait plus grasse, bien moins tendue, plus typée Côte de Beaune, plus boisée aussi. Note : 15,5/20.

 

Raveneau - Chablis 1er cru Foret 2012 : (un an plus tard) beau Raveneau classique, pas trop gras sur Foret, coquille d'huitre, long. TB+.

 

Foret 2014 : très chablisien, coquille d'huitre, peu d'élevage, très minéral, long, salivant. TB+

 

Raveneau - Chablis Grand cru Blanchot 2010 : (bu à l'ouverture de la bouteille) Robe légèrement dorée, nez beurré, boisé parfaitement intégré, agrumes, fruits jaunes, floral. Bouche avec un très beau gras, de la matière, grosse tension derrière, fruitée, florale. Finale impressionnante de longueur, saline, sur les agrumes, fait saliver longtemps. Grand vin. Note : 18,5/20.

 

Raveneau - Chablis Grand cru Blanchot 2011 : légèrement doré aussi, nez sur le beurre frais, le citron. Bouche avec le gras de Blanchot, finale plus tendue et saline, toujours plus facile d'accès que Valmur, très beau niveau sur ce 2011, à peine en dessous de 2010. Note : 18/20.

 

Raveneau - Blanchot 2018 : simple, élégant, pas trop fermé, pas beaucoup d'élevage, pas une grosse acidité, à attendre, il ne dévoile pas encore tout. B+.

 

Raveneau - Chablis Grand cru Valmur 2010 : Robe or pâle, nez très minéral, pierre-à-fusil, citron, coquille d'huître, croûte de fromage, bouche tendue, minérale, saline, moins épaisse et moins fruitée que Blanchot 2010, mais plus longue, plus ciselée, à attendre encore un peu peut-être même s'il offre déjà du plaisir. Finale interminable, très saline. TB+.

 

Valmur 2010 : 3-4ans plus tard, plus épanoui, plus miellé, coquille d'huitre, commence à être à maturité, très long. TB++.

 

Raveneau - Chablis Grand cru Valmur 2011 : très minéral, citronné et tendu, à peine moins long que le 2010. TB.

 

Valmur 13 : nez un peu miel, cire, bouche plus minérale et tendue que ce que laissait penser le nez, longue, précise, élégante, complexe, beau volume, sans être boisé, finale coquille d'huitre. TB++.

 

Raveneau - 1er cru Vaillons 2007 : robe dorée, nez encore jeune, miel, beurré, fruits jaunes, citron. Bouche avec du gras et de la tension, très longue, dans une bonne phase, commence à être à point. TB+.

 

Vaillons 2012 : simple, vit et citronné, manque de matière. B+.

 

Vaillons 2009 : assez tendu, aromatique beurre frais et coquille d'huitre, commence à bien se livrer. TB+. une autre bouteille avec quelques petites notes "bourgeon de cassis" font qu'elle m'emballe moins que celle bue il y a 1 mois. Ca reste très bon quand même. TB. Une troisième bouteille montrait une grosse réduction au nez, mais une bouche très tendue et minérale. TB+.

 

Vaillons 13 : tout de suite très chablisien, coquille d'huître, citron, très belle tension, long, salin, TB++.

 

Raveneau, Chablis 1er cru Vaillons 2012 : (100% chardonnay. Parcelle sur la rive gauche du Serein, exposition sud-est, sols calcaires. Elevage fût)  Couleur très claire, nez classique du domaine mélangeant coquille d’huitre, citron à des arômes plus « Côte de Beaune » beurré, fruits jaunes. Bouche qui combine une matière épaisse, un peu de gras et de beurré, à du fruité et une trame minérale très longue, très salivante en finale, d'une longueur incroyable. La magie Raveneau a encore opéré avec peut-être un supplément d'expressivité sur la seconde bouteille. TB++.

 

Butteaux 2013 : belle tension, bien marqué coquille d'huitre, déjà très abordable, léger gras par dessus. TB+. Seconde bouteille tendue, peu de gras, plus de fruit. TB+.

 

Raveneau - Chablis Clos 2009 : joli beurré, opulent, (moins que le Comtes Lafon), super trame minérale dans le fond, finale tendue. TB++.

 

Raveneau - Chablis 1er cru Montée de Tonnerre 2013 : nez qui sauvignonne, exubérant, pamplemousse, fruits exotiques, buis, bouche avec du sucre, fait sauvignon new zélandais un peu, mais une jolie tension et longueur sur la finale. Pas bien en place, mais beau potentiel si l'on est patient. TB-.

 

Raveneau Bernard & Jean-Marie, Chablis 1er cru Butteaux 2016 : (élevage fûts) Couleur un peu plus dorée, nez un peu plus mûr, petite touche d'élevage, plus jeune. Bouche avec plus de volume, léger gras à l'attaque, plus d'opulence, plus de complexité, la trame minérale est bien là dans le fond, beaucoup de longueur, encore un peu trop jeune dans l'idéal, comme souvent avec Raveneau, mais la densité est impressionnante. A peine moins de plaisir immédiat que le Dauvissat mais plus de potentiel. TB++.

 

Raveneau Bernard & Jean-Marie, Chablis 1er cru Forêt 2014 : couleur assez proche, un nez un peu plus simple, encore sur le fruit, une touche de miel, de beurre, de caillou. Bouche avec plus de rondeur, un peu plus puissante et opulente, un peu d'élevage, mais là aussi beaucoup de longueur, très belle acidité avec du volume autour, à peine moins salivant en finale, on sent qu'il peut encore vieillir très longtemps. TB+.

 

 

domaines familiaux 2019

Chablis 1er cru Butteaux 2017 : vins assez colorés pour Chablis, avec un peu d’élevage comme toujours chez Raveneau. Les vins se goûtent très bien pour des jeunes Raveneau, un peu de gras, fond minéral, coquille d’huître, finit assez long et salin. TB+.

Chablis 1er cru Montée de tonnerre 2017 : plus de volume, plus de longueur. Déjà très accessible. TB++.

Chablis 1er cru Butteaux 2012 : Pas si différent que ça du 2017, beau volume, du gras, tendu dans le fond, encore tout jeune, à attendre encore si possible, très prometteur et déjà bon. TB+.

 

 

domaines familiaux 2021

Chablis Butteaux 19 : un peu mentholé et sur la poire au nez, bouche un cran au-dessus, très droite, pas de gras, citronné, coquille d’huitre, très pure, pas de soufre ressenti, assez long. TB+.

Chablis Monteee de tonnerre 19 : idem, encore plus citronné et coquille d’huitre, très tendu, très frais, tout en longueur. TB++.

Chablis Les Clos 19 : nez à peine mentholé proche de celui e Butteaux, bouche tendue aussi, du volume, pas du tout beurré, aucun élevage ressenti, très droite et minérale. Superbe. TB++. Des vins étonnamment très accessibles pour de jeunes Raveneau, pas du tout bridés par le soufre comme ça pouvait être le cas par le passé. Lorsqu’on pose la question la réponse est qu’il n’y a pas eu de changement particulier, tout s’est fait petit à petit, les doses de soufre ont été limités grâce à des vendanges plus saines et du meilleur matériel en cave.

 

 

domaines familiaux 2022

Chablis Butteaux 2020 : le nez présente un léger beurré, fruits jaunes. La bouche combine gras, fruit avec une très belle tension, de la gourmandise, se goûte très bien en l’état. TB+.

Chablis Montée de tonnerre : style plus austère, plus coquille d’huître et citron, tendu, très belle acidité et longueur pour 2020. TB+.

Chablis Les Clos : un peu plus fermé, plus puissant, plus de volume, a clairement besoin de temps, mais le millésime semble là aussi parfaitement géré. TB.

Raveneau - Chablis Butteaux 2014 MAG : très coquille d’huître, tendu, citronné, long, salivant, très Chablis, pas surprenant, mais excellent. TB++.

 

 

domaines familiaux 2023

Chablis Montée de tonnerre 2021 : style un peu austère, droit, citronné, très chablisien, pas forcément beaucoup plus tendu que le 2020 l’an dernier. TB.

Chablis Butteaux : plus expressif ce jour-là, plus large, plus « argileux », petite touche de citron confit, beau volume, dans une phase éclatante. TB++.

Chablis Les Clos : il combine la largeur du précédent, avec la finale plus caillouteuse et noble du premier. Boisé déjà intégré, pas spécialement beurré. Confirme que les vins du domaine se goûtent très bien en jeunesse depuis quelques années. TB++.

 

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27 février 2013

Grand Tasting B&D 2012 - Bordeaux

Fieuzal **** : Pessac blanc 2008, des notes un peu plus grillées que dans le précédent, un peu plus gras et plus frais, mais un peu moins de longueur et de complexité, c'est excellent là aussi. (+- 18/20).

Fieuzal Pessac rouge 1998 : (goûté au Witch 2014) nez très sous-bois, prunes, peu de matière en bouche et peu de longueur. B-.

 

 

Domaine de l’A *** : Côtes de Castillon 2009, ouvert, gourmand, sucré, fruit mûrs, belle longueur. Tbien. (+-17/20).

 

 

Figeac **** : St Emilion 2008, cadenassé à triple tour, difficile de sentir quelque chose à l’heure actuelle, vraiment pas en place. St Emilion 2004, fait encore très jeune, puissant, sur les fruits noirs, avec un peu d’épices et une finale assez longue. C’est assez convaincant, on a envie de le regoûter dans quelques années.

(Figeac 1988 : encore jeune, puissant, acidité haute et maturité haute, finale assechante. Petit doute sur le bouchon au départ, puis meilleur le lendemain, semblant plus fruité, plus de sous-bois aussi, toujours un peu sec, mais noble. TB-.)

 



Canon **** : St Emilion 2008, plus ouvert que Figeac 2008, avec un très beau fruité, une belle longueur, il fait beaucoup plus envie du coup, même si lui aussi est encore trop jeune.

 



Rauzan-Ségla **** : Margaux 2004, le nez est sympa, l’entrée en bouche aussi mais ça tombe assez vite, la finale est trop courte, il lui manque un peu de corps et de tannins pour structurer le tout. Ca manque un peu de puissance à mon goût, le problème va se répéter sur plusieurs Margaux et plusieurs 2004.

 

 

Giscours *** : Margaux 2004, assez court, manque un peu de matière.

(Château Giscours - Margaux 2008 : robe sombre, nez d'abord un peu poivronneux, puis avec le réchauffement, fruits noirs, cassis, bois précieux. Bouche tendue, portée longtemps par une très belle acidité, sur les arômes du nez. Beau potentiel, peut-être un peu jeune encore. TB.)

(Giscours 1989 : nez de fruits rouges confiturés, mûr et gourmand, encore jeune, bouche moins confiturée, fraîche, fruitée, délicate, longue. TB+.)

(Château Giscours, Margaux 1989 : (65% Cabernet Sauvignon, 30% merlot, 5% Cabernet Franc. Vignes sur Labarde au sud de Margaux. Elevage fût dont 50% neufs)  Couleur assez claire pour Bordeaux et que très légèrement évoluée pour 1989, nez encore très frais, et fruité, qui fait peut-être un peu plus merlot que cabernet. La bouche est d’une fraîcheur incroyable pour l’âge du vin, toute en finesse, très élégante, on commence à retrouver des arômes un peu plus typés cabernet, de tabac, cuir, fumé, cassis... belle longueur en plus. Encore la preuve que les Bordeaux ont juste besoin de temps pour exprimer tout leur potentiel. TB+.)

Château Giscours - Margaux 1988 : (65% CS, 30% merlot, 5% CF) Couleur sombre et tuilée, nez fumé, chocolaté, sous-bois, champignon, fruits rouges compotés, cigare, très noble. La bouche est encore relativement jeune pour l’âge du vin, les tannins sont très fins désormais, manque peut-être d’un peu de soyeux de texture, mais très noble, frais, encore du fruit, très long. Il a fait l’unanimité, comme souvent avec les Bordeaux à point. TB.

 

 



Boyd-Cantenac *** : Margaux 1999, on apprécie l’initiative d’emmener un vin prêt à boire même si ce n’est pas un grand millésime. On a enfin un peu de tertiaire (tabac, cacao…) Tout en finesse, un peu trop même, il manque un peu de corps et de finale, comme le Rauzan-Ségla.



Brane-Cantenac **** : Margaux 2008, très moyen, manque de puissance et de longueur. Margaux 2009, bien meilleur, sur des fruits cuits, bel équilibre entre la puissance et des tannins soyeux, très long. TBien. (+-18/20).



Lascombes *** : Margaux 2006, j’ai moins de souvenir de celui-là, assez classique de mémoire, plutôt bien mais encore trop jeune.

 

Kirwan *** : Margaux 2005, encore jeune, plutôt en finesse pour un 2005. Bien.

 

Prieuré-Lichine *** : Margaux 2009, plus trop de souvenir, juste noté Bien.

 

Latour-Martillac *** : Pessac rouge 2005, encore jeune, un peu plus de tannins et de puissance que dans le Kirwan. Bien.

 

Poujeaux *** : Moulis 2008, pas encore en place, boisé, tannins encore raides, peu de fruit. Moyen.

(Château Poujeaux - Moulis 2008 : Robe noire, nez d'abord marqué par une note étrange de yaourt à la fraise, qui petit à petit se transforme en vanille sucrée. La bouche est plus bordelaise, sur les fruits noirs, épaisse, mais trop boisée à mon goût avec des tannins un peu secs sur la finale. Pas mon style. B-.)

(Château Poujeaux Moulis 2016 très boisé. Bof.)



Talbot ** : St Julien 2009, nez très fermé, bon équilibre puissance/finesse, assez long. Bien.

Talbot 1986 : nez tertiaire mais bouche encore jeune avec une belle texture, fraîche. TB+.



Beychevelle **** : St Julien 2009, tout est là, fruité très mûr, fraîcheur, grosse matière, parfait équilibre puissance/finesse, tannins soyeux et longueur. Un coup de cœur pour moi. (+- 18,5/20).



Langoa-Barton ** : St Julien 2007, plutôt moyen, il a un côté assez gênant en bouche que je n’ai pas réussi à décrire.

 

29 août 2021

Thierry Allemand (Cornas) *****

Thierry Allemand a commencé au début des années 1980 chez Joseph et Robert Michel. Pendant 15ans il y travaille comme ouvrier la semaine et s'occupe de ses propres vignes le week-end. Il apprend à travailler sans soufre et sans chimie grâce entre autres à Jacques Néauport (disciple de Jules Chauvet), comme Pierre Overnoy, bien qu'il n'ait jamais revendiqué de certification. Il possède désormais environ 5 hectares (dont une bonne partie de vignes récupérées à Noël Verset) sur lesquels il produit les cuvées Chaillot (vignes sur Chaillot + jeunes vignes), Reynard (vignes sur Reynard, Geynale, Pigeonnier + vieilles vignes) avec environ 1 g/hL soufre à la mise, et la cuvée "Sans soufre" (produite en 1998, 1999, 2001, 2004, 2011). Les vins sont en grappe entière, élevés en vieux fûts et avec quelques foudres pendant environ 2ans.

 

 

 

Thierry Allemand - Cornas Chaillot 2017 : Couleur pourpre, pas très foncée mais encore violine sur les bords. Nez expressif dès l'ouverture, sentant clairement la syrah à la fois élégante et sauvage, beaucoup de violette, fruits rouges et noirs, un peu d'olive et d'anchois, très léger lardé, un peu plus floral et à peine moins tapenade qu'un Gonon ou Graillot par exemple. Bouche aérienne, très pure, élégante, déjà très accessible, beaucoup de fruit, de floral, de fraîcheur, aromatique sauvage et éclatante, bonne acidité, pas forcément très épais. Finale longue, légèrement saline et salivante où l'on sent enfin quelques petits tannins qui donnent de l'allonge et ne sont nullement gênants. Déjà excellent en l'état. Pas du tout de volatile ou autre sur cette bouteille. TB++.

 

2 mai 2018

Matrot (Meursault) ****

Matrot - Maranges VV Rouge 2014 : Couleur rubis, nez sur les fruits rouges, élégant, cerise rouge surtout, peu sulfité ? Bouche légère, beau fruité, grosse acidité, longueur moyenne, bon petit bourgogne, facile à boire si on ne craint pas les acidités élevées dans les rouges. B+.

Meursault 2015 : robe or pâle, ne très soufré à l'ouverture, mieux après qqs minutes. Bouche tendue, droite, citronnée, style à la Roulot, assez longue, beau village. TB-.

 

Meursault 1er cru Blagny 2015 : assez mou, pas très gras, court, peut-être une pointe de liège ? B-.

 

St Romain 2014 : couleur presque verte, nez à pine grillé à l'ouverture, puis beurré, à peine vanillé, fruits jaunes. Bouche avec du gras, belle tension derrière, encore très jeune, finale longue, élevage bien plus discret, fins amers, notes florales, beau potentiel. TB.

 

Meursault 1er cru Perrières 2017 : gras, beurré, belle acidité derrière, assez long. TB+.

 

Bourgogne bl 2018 : couleur dorée, nez assez mûr, exotique, encore boisé, bouche bien plus intéressante, tendue, pas trop boisée, finale assez longue et salivante. B+.

 

Auxey rouge 2017 : couleur claire, nez de petits fruits rouges acidulés, pur. Bouche sérieuse, fraîche, tendue, un brin serrée en finale, belle allonge, de la matière pour le niveau d'appellation. TB.

Blagny Piece sous bois 2017 : très clair, très léger, petits fruits rouges acidulés, un peu maigre, simple en l'état. TB-.

 

Meursault 1er cru blagny 2018 : attaque un peu gras, beurré, encore un peu d'élevage mais finale très tendue pour 2018, minérale, longue, beau pontentiel. TB+.

 

Bourgogne rouge 2019 : très juteux, frais, beau volume, dans une très bonne phase. TB+.

 

FDGV 2015 :

Matrot Meursault 1er cru Charmes 2015 : nez un peu réduit, beaucoup de cacahuètes, (soufre ?) la bouche est bien mieux, très concentrée et très tendue, longue. TB-.

 

MEURSAULTBlanc2022, MEURSAULT 1ER CRUBlagnyBlanc2022, MEURSAULT 1ER CRU Charmes Blanc 2022 trois vins qui manquaient d’acidité. Légèrement autolyse, pas beaucoup de bois ni de gras mais peu de tension. A la limite le village s’en sortait mieux.

4 novembre 2019

Arnaud Tessier (Meursault) ***

 

Arnaud Tessier - Bourgogne blanc Champ Perrier 2017 : Couleur claire, nez sur un joli beurré, très floral, peu de fruits à l'ouverture un peu mieux ensuite. Bouche avec du gras à l'attaque, bonne acidité ensuite, florale et beurrée, finale un peu chaleureuse et courte à l'ouverture, qui semble bien plus élégante le lendemain même si on reste sur un profil assez solaire pour la Côte de Beaune. Bon générique, qui demanderait quelques années de plus en cave dans l'idéal. A voir sur les autres cuvées et sur d'autres millésimes. B+.

 

 

 Je suppose prélevé sur fût pour les Meursault. Bourgogne blanc 2022 très pomme granny très simple. MEURSAULT Blanc 2022 un peu mou, ni de gras, ni de tension, pas grand-chose du coup… MEURSAULTLes Casse TêtesBlanc2022 mieux avec à peine plus d’élevage et plus de tension. MEURSAULT 1ER CRULe Poruzot DessusBlanc2022 et MEURSAULT 1ER CRULes Charmes DessusBlanc2022 manquent clairement de tension, peu de gras, mais pas grand-chose, peu de fond. Une gamme décevante ce jour-là.

 

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18 novembre 2018

Domaine des Croix (Beaune) ****

Visite au domaine des Croix 

Beaune 2017 : un peu chaud et sucré.

Aloxe 2017 : (les boutières, argiles et billes de fer) un peu sucré aussi, chaud.

Beaune 100 vignes 2017 : déjà plus fin, gourmand, sucré mais mieux équilibré.

Beaune 1er cru Les Tuvilains 2017 (sur fût) : gourmand avec une superbe allonge derrière. TB+.

Savigny 1er cru Peuillets 2017 : un peu plus serré, comme toujours, prometteur.

Beaune 1er cru Bressandes 2017 : grande bouteille en perspective, mûre, bien équilibrée, bcp de longueur. TB+

Beaune 1er cru Pertuizots 2017 : un peu moins en place que le précédent

Beaune Grèves 2017 (en bt) : finit un peu court.

Corton La Vigne au Saint 2017 (sur fût) : beaucoup de finesse pour Corton, grande longueur. TB++

Corton Grèves 2017 : plus puissant, plus serré en l'état mais prometteur

Corton-Charlemagne 2017 (en masse jusqu’au printemps) : beaucoup de fruit, peu de gras, manque un peu de profondeur.

 

 

 

Savigny-les-Beaune 1er cru « Les Peuillets » 2015, Domaine des Croix : Couleur plus sombre, nez plus marqué fruits des bois et mûre, plus floral aussi. Bouche plus tendue, plus minérale et encore beaucoup plus longue, la grande classe ! TB++.

Bourgogne rouge 2017 : couleur très claire, contours violets, nez sur la cerise rouge, un peu sucré, gourmand. Bouche légère, croquante, pas de tannins, jus de fruit, un peu sucrée, pas une grosse acidité, un côté bonbon anglais, finale courte, très facile. TB.

Beaune Rouge 2016 : clair, nez un peu volatile, cerise aigre, bouche légère, grosse acidité, compliqué en l'état. B.

Bourgogne rouge 2018 : entre le 2016 et le 2017, clair en couleur, petits fruits rouges acidulés avec une pointe de volatile qui lui donne de la fraîcheur, peu de tannins, léger, tout en fruit. TB-.

 

Domaine des Croix - Beaune 2017 : un peu plus de couleur, nez de griotte, pivoine, rose, très délicat. Bouche plus mûre que le précédent, plus d’épaisseur, moins d’acidité, tannins fins, beaucoup de frit, de pureté et de longueur. TB+.

 

Croix – Beaune 2018 : couleur assez claire, nez fruits rouges, pointe végétale noble, pointe volatile. Bouche en finesse, fraîche, toujours petite pointe volatile qui donne de la fraîcheur, juteuse, longueur moyenne. TB-.

 

Domaine des Croix, Saint-Romain Combe Bazin 2021 : couleur très claire, nez un peu fermé, austère, très citronné, bouche toute en tension, peu de volume, acidité élevée, pas du tout de gras, style très frais et austère, un peu trop froid peut-être. B+.

Domaine des Croix, Saint-Romain Combe Bazin 2020 : assez proche du 2021 bizarrement, tout aussi tendu, un nez plus brioché, plus marqué par les lies, peut-être à peine plus de volume en bouche. B+.

 

 

FDGV2015 :

Domaine des Croix Beaune 1er cru les 100 Vignes 2015 : facile, fin et fruité. B.

 

CORTONGrand Cru Les GrèvesRouge2022, CORTONGrand Cru La Vigne au SaintRouge2022 deux superbes rouges, colorés, mais très purs et très fins, bien dans le style du domaine, aujourd’hui abouti, peu de soufre, mais parfaitement propre, discussion très intéressante avec David Croix, « quand tu veux mettre moins de soufre c’est là qu’il faut être encore plus technique ». CORTON-CHARLEMAGNEBlanc2022 style très tendu, pas un gros volume mais beaucoup d’énergie et de longueur, pas de gras, impression de salinité, top aussi.

 

16 avril 2017

François Carillon (Puligny-Montrachet) ****

François Carillon - Bourgogne blanc 2014 : couleur or pâle, nez sur l'ananas, les fruits jaunes mûrs. Bouche pas particulièrement grasse ni beurrée, sur les arômes du nez, semble ramassé assez mûr, manque un poil de tension en finale pour un 2014. B+.

 

F. Carillon - Puligny 2016 : assez clair, nez citronné, floral, élégant, peu d'élevage, peu beurré. Bouche tendue, citronnée, fruitée, minérale, assez longue, peu de gras et peu de boisé, assez classe, sans être d'une complexité folle en l'état. TB.

 

F. Carillon - Puligny 1er cru champ gain 2016 : assez fin, du gras, pas très boisé ni très tendu, pas de notes toastées ou souffrées, floral, élégant, mais manque un peu de peps, facile à boire. TB.

 

F. Carillon - Puligny-Montrachet 1er cru Champ gain 2016 : Couleur beaucoup plus claire, nez citronné, floral, très peu d'élevage ici. Bouche toute en tension, minérale, peu d'épaisseur, semble d'abord simple, puis s'étire doucement jusqu'à une finale très longue, acidulée avec des amer nobles. Un style opposé au précédent mais tout aussi bon. TB+.

F. Carillon - Puligny-Montrachet 1er cru Les Combettes 2016 : Couleur plus dorée que champ gain, nez un peu plus mûr, fruit jaunes, léger beurré, moins vanillé/sucré que Boillot. Bouche avec un gros volume, élevage bien intégré, plus grasse que Champ gain, plus puissante et plus solaire aussi, aussi large que longue, avec une finale où on retrouve les petits amers du précédent. Un gros potentiel mais semble un peu jeune et moins accessible en l'état que Champ gain. TB+.

F. Carillon - Puligny-Montrachet 1er cru Folatières 2016 : à mi-chemin entre les deux précédents. TB+.

 

 

 

FDGV 2015

François Carillon Puligny 1er cru Les champs Gain 2015 : encore marqué pomme bien mûre, brioche, amande, pas très long. TB-.

 

 

Chardonnay du Sud un peu mou et trop aromatique, BOURGOGNE CÔTE D’ORChardonnayBlanc2021 bof, PULIGNY-MONTRACHETBlanc2021 et PULIGNY-MONTRACHET 1ER CRUChamp-GainBlanc2021 ça devient sérieux à partir des Puligny, sur un style assez droit et élégant, très léger élevage qui apporte un peu de gourmandise, le Champ gain très long.

 

17 novembre 2021

Yvon Clerget (Volnay) ****

Depuis le retour du fils, Thibaud Clerget, au domaine en 2015, après des stages chez Hudelot Noellat, en Nouvelle-Zélande et aux Etats-Unis, le domaine ne cesse de progresser. Le domaine s'étend sur 6 hectares avec depuis 2019 un peu de négoce en supplément sur des blancs. Les vins sont fins et délicats, peu tanniques, avec des macérations préfermentaires à froid, extraction tout en douceur, peu de pigeages, un peu de vendanges entières uniquement sur les sols argileux, usage limité du SO2.

 

 

Yvon Clerget - Volnay 1er cru Santenots 2019 : Couleur rubis brillante, nez ouvert, gourmand, sur la cerise rouge légèrement sucrée, assez simple en l'état, élevage déjà bien intégré. La bouche est très gourmande, fruitée éclatant, toujours cette cerise à peine sucrée, bonne acidité derrière, l'équilibre est bon, pas trop d'alcool, peu de tannins, belle matière, c'est juteux, déjà très bon en l'état, semble egrappé alors qu'il y a une touche de grappe entière. Finale assez longue, un poil lisse pour chipoter mais on y retourne très facilement. Belle découverte. A voir désormais sur d'autres cuvées et d'autres millésimes surtout. TB+.

 

 

Volnay 1er cru Clos du Verseuil 2016 : un peu de couleur, nez classieux, végétal noble, touche fumé, épices. Bouche juteuse, avec de la matière, une certaine noblesse, élevage intégré, et en même temps beaucoup de fruit et de plaisir. TB+.

 

 

Clerget - Volnay 1er cru Clos du verseuil 2018 : assez coloré, fruité gourmand, un peu de fruits noir, assez mûr, bouche dense, tannins soyeux, poivre, joli, mais dans un style clairement millésime chaud. TB.

 

 

Yvon Clerget

VOLNAYRouge2022, VOLNAY 1ER CRUMonopoleClos du VerseuilRouge2022, POMMARD 1ER CRULes Rugiens-HautsRouge2022 (0%, 15% et 25% VE) trois vins très clairs, pivoine, très fins, peu tanniques, déjà très accessibles, même le Rugiens, beaucoup de plaisir.

10 octobre 2019

Friedrich Becker (Allemagne - Palatinat) ****

Friedrich Becker - Schweigen Pinot Noir trocken 2015 : (niveau "village", sud du Palatinat. AP °33) Couleur rubis foncé, nez avec un peu de réduction à l'ouverture, très bien après carafage, sur la cerise rouge, la fraise, quelques notes fumées, une touche végétale noble, presque olive noire, une pointe d'élevage ressentie au départ mais parfaitement intégrée au fur et à mesure que le fruit prend le dessus. Bouche sérieuse, avec de l'épaisseur, une acidité élevée, beaucoup d'énergie, des tannins présents pour un pinot mais qui ne sèchent jamais. Le fond de bouteille le lendemain développe une pointe de tertiaire qui le rend encore plus complexe. Belle longueur en plus pour ce niveau d'appellation. Excellente bouteille, d'un maître du pinot allemand, qui pour 22€ vaut largement des Morey ou Gevrey. Reste à goûter les "Grands crus" de Becker, aux tarifs bien plus bourguignons... Note : 17/20.

 

Spatburgunder 2019 : couleur noire, nez très réduit. Bouche avec de la réduction, tannique, serrée, trop extraite. B-. Une autre bouteille plus tard était réduite, moins serrée par contre.

 

3 mars 2021

Adrien Renoir (Verzy) ****

En 2014 Adrien Renoir a repris le domaine familial Vincent Renoir, à Verzy (Montagne de Reims) et a aussi pu aquérir 2,5ha de vignes supplémentaires, d'où les étiquettes Vincent Renoir/Adrien Renoir. Le domaine entier est en cours de conversion bio (pour 2020), avec un travail plus pointu à la vigne, une mise en place du parcellaire, des levures indigènes, peu de dosage, des élevages en partie sous bois et des malo généralement faites. Les champagnes se veulent élégants et gourmands, bien qu'ils soient peu dosés, pas très vineux pour la Montagne de Reims.

 

 

Adrien Renoir - Champagne "Le Terroir" Grand cru Extra-Brut : (50% chardonnay, 50% pinot noir sur le grand cru Verzy. Base 2016, 20% vins de réserve élevés en foudres. dégorgement déc. 2019. Dosage 2,5gr. Malo faite.) Couleur or pâle, reflets saumonés. Nez élégant, sur les agrumes, les fruits rouges, la frangipane, petite touche beurrée vanillée bien intégrée, pas de notes grillées ni oxydatives. Bouche bien équilibrée avec de la tension, de la minéralité, peu de dosage et en même temps un côté "confortable" apporté par la malo et les foudres. Finale de longueur moyenne qui garde une bonne fraîcheur et ne sature pas. Une belle entrée de gamme dans un style élégant et gourmand mais sans jamais tomber dans le rondouillard, qui plaira au plus grand nombre. TB.

 

 

Adrien Renoir - Champagne Le Terroir chardonnay-pinot noir : (vendange 2019) joli champagne assez facile d'accès et rond pour un extra brut, semble juste très simple par rapport au suivant. TB-.

 

Adrien Renoir - Champagne Le Cépage Pinot noir : (1,6gr. Vendange 2019 dégorg mai 2022) Très beau blanc de noirs dans un style minéral, tendu, crayeux, long, belle maturité des raisins, le peu de dosage passe facilement, pas d'austérité. TB+.

 

1 Adrien Renoir, Vignes Goisses 2019 Grand Cru Verzy (100% pinot meunier. Dég 06/2023. Elevage fût. Dosage 1gr) Couleur à peine saumonnée, nez fruité, fruits roses, frangipane, gourmand, bouche avec un joli fruit, très fraîche, tension et gourmandise à la fois, pas du tout d'austérité pour le faible dosage, c'est long, avec du fond. Super pour commencer. TB++.

 

2 Adrien Renoir, Les Epinettes 2019 Grand Cru Verzy (100% pinot noir. Dég 06/2023. Elevage fût. Dosage 1gr) Couleur bien plus foncée et un peu plus rosée, nez plus vineux, plus fruits rouges. Bouche plus vineuse, plus dense, avec un côté crémeux, large à l'attaque, la finale est très longue, sur un côté presque tannique, crayeux, amers nobles, a besoin d'un peu plus de temps probablement. Taillé pour la table, mais quel vin ! TB++.

 

Adrien Renoir, Les Montants Grand cru Verzy 2019 : (100% chardonnay. Elevage fût. Dég 06/2023. Dosage 1gr) nez de chardonnay toasté, bouche assez droite, avec une très belle longueur, finale crayeuse. TB+.

 

Terroir 2021 encore un peu jeune. Epinettes 2019 vineux, encore un  peu d'élevage. Solera pinot noir 2013-2021 vineux, bien fait. Coteaux blanc 2020 manque un peu de tension, citron confit, petite vol. Pas le meilleur jour pour les goûter.

 

27 mars 2019

Paulée

Domaine des Bérioles

Tresaille 2018 retour à un 100% trésallier, encore marqué fermentaire-pomme granny, moins tendu que sur d’autres millésimes. Idem pour Aurence 2018.

 

 

François Crochet

Sancerre Blanc 2018 pas tout à fait en place et un peu mou. Bien mieux avec Les Amoureuses 2017 et surtout avec Exils 2017 (sols de silex) très minéral et salin, surtout très long. Chêne Marchand 2017 (calcaires) très bien aussi, mais un peu moins de tension. Le Rosé 2018 de presse est coloré, fruité, frais, avec une belle matière. Sancerre rouge 2017 un peu chaud et mou, Sancerre Rouge Reserve de Marcigoué 2016 très réduit, épais, difficile à goûter ce jour-là.

 

 

Clos de l’Ecotard

Saumur blanc Haie Nardin 2017 (50% de malo faite) est plus simple, plus rond que les autres cuvées du domaine même s’il garde une trame minérale dans le fond qui en fait une superbe entrée de gamme. L’Ecotard 2017 (pas de malo), minéral, ciselé, très long et tendu, superbe. Les Pentes 2017 (haut de la parcelle de l’Ecotard) a encore un peu plus de longueur avec une finale interminable sur de beaux amers.

 

 

Jasmin

L’IGP rouge La Chevalière 2017 est fruitée, croquante, la Côte-Rotie Giroflarie 2016 une petite bombe toute en fraîcheur et en élégance, Oléa 2016 (prélevé sur fût) encore très marqué par l’élevage en l’état.

 

 

Dehours

Champagne brut nature (base 2014) avec levures indigènes un peu trop austère, avec une amertume marquée. Idem pour Brut Grande Réserve et Terre de Meunier Xtra-Brut (base 2015). Belle bouteille Lieu dit Genevraux Xtra-Brut 2008 (malo faite + fût) avec matière et fraîcheur.  

(Terre de Meunier 17-18 un peu oxydatif. B.)

(Dehours - Champagne Oenothèque Brisefer 2002 : superbe nez, légèrement vineux. Bouche en finesse, belle tension dans le fond, crayeux, tendu. TB+.

Vieilles vignes 2011 : début d'évolution, bulles fines, pas trop austère, joli fond. TB. )

Les Rieux coteaux champ blanc 2004 truffé, noble, encore frais et vif, top. Terre de Meunier (base 20) joli, fin. Brut 2016 petite souris en finale. Grande reserve un peu trop austère. Brisefer superbe.

 

 

Guillaume Mochel

Riesling 2017 sérieux pour une entrée de gamme, tendu, classe. Altenberg de Bergbieten Riesling 2017 très droit et minéral, pétrole un peu, belle longueur, un futur grand. Le 2016 a un peu plus de fruit, plus aromatique, un peu moins salin. 2013 commence a prendre du volume grâce à de jolies notes miellés tout en gardant la droiture des précédents. Que du très bon.

(Mochel : Riesling 2017 et Bergbieten 2017 toujours aussi purs et droits, top. Traenheim (pinot blanc et gris) 2014 boisé grillé, bof, pinot noir 2015 sympa.

(Riesling 2019 : vif, nerveux, un peu austère, réveille bien les papilles, laser, assez long. TB-.

Altenberg de Bergbieten Henriette 2019 : un peu fermé en l’état, mais beau potentiel, très droit, austère, citron, pétrole, vraiment à la limite du trop austère voire sous-maturité, un style apleinement affirmé. Par rapport à Ginglinger on tombe presque du mauvais côté de la limite, mais le vin suivant lui donne raison. TB.

Altenberg de Bergbieten Henriette 2011 : toujours ce style très tendu du domaine avec une évolution noble sur la cire. TB+.

Riesling kaploen 2015 : riesling avec un peu de sucre, attaque gourmand et fruité, un peu exotique, très grosse tension en finale. TB+.)

 

 

Domaine de Fa

Fleurie Roche Guillon 2016 plein de fruit, croquant, frais. Beaujolais en Besset 2017 malheureusement vernis (acétate).

 

 

St Cosme

La série Crozes, St Joseph, Côte-Rôtie 2017 est décevante, trop solaire, manque de fraîcheur comme beaucoup de Rhône Nord, à voir avec le temps. Tous les Rhône sud sont grandioses. Le Côtes du Rhône 2018 est gourmand, confiture de fruits noirs. Le CdP 2016 est magnifique, puissant, épicé, frais, belle texture. Le Gigondas 2017 excellent aussi, probablement à boire en attendant le 2016, Le Claux 2017 très concentré mais aussi frais et tendu, plus chocolaté que la cuvée domaine, Hominis fides 2017 plus sauvage voire animal d’une longueur incroyable, Le Poste 2017 se cherche encore un peu par rapport aux précédents. A encaver absolument. Le Riesling américain Forge Cellars Finger Lakes Dry riesling 2017 est tendu, minéral, belle longueur, dans l’esprit d’un allemand sec.

 

 

Domaine des Lises

Deux beaux Crozes 2017, surtout d’une fraîcheur rare pour le millésime. Equinoxe 2017 léger, fruité, croquant, la cuvée domaine Crozes 2017 sur la violette, beau fruité, frais, élégant.

 

 

Labranche Laffont

Pacherenc sec 2016 très tendu, un peu austère, mais belle longueur, le 2017 a plus de volume, un peu plus exotique aussi. Madiran Tradition 2016 ou 2017 ? excellente entrée de gamme, fraîche, juteuse, fruitée, tannins encore un peu présents en finale, il peut aussi vieillir. Madiran VV 2015 encore serré, à attendre. Madiran Préphylloxériques 2010 très élégant, vin en longueur, plein de fraîcheur et d’énergie. Pacherenc moelleux 2017 (85gr) gourmand, moins exotique que les Jurançon de Camin Larredya, frais, digeste. Du beau travail.

 

 

Mouthes Le Bihan

En blanc Pie Colette 2016 est un peu mou, Vieillefont 2014 plus tendu, plus gras, élevage bien intégré, Perrette et les Noisetiers 2014 a un beau jus mais un élevage encore trop présent en l’état. Les rouges sont compliqués L’aimé chai 2015 et Pie Colette 2017 un peu réduits et maigres, Vieillefont 2015 et Les Apprentis 2015, trop jeunes, serrés avec encore un peu de bois à digérer. Bien mieux le liquoreux La Lionne et le désert 2011 concentré, miellé, mêlant fruits jaunes et fruits secs, surtout bien équilibré par une bonne acidité.

 

 

Cosse Maisonneuve

Des vins compliqués, trop jeunes pour la plupart, Solis 2016 pas en place, mieux avec Fage 2014 et Sid 2014, Laquets 2015 est encore sur son élevage, à attendre. Marguerite 2014 réduit et très serré.

 

 

Bordaxuria

Excellent Irouléguy Blanc Erotik 2017, tendu, exotique, long. L’Irouléguy rouge 2016 très frais et élégant. Kixka Rouge 2016 encore serré et concentré, à attendre. Le rosé 2017 très coloré est épais, concentré, en restant fruité et digeste. Très belle gamme.

 

 

Dominique Andiran - Haut Campagnau

Vain de Rû 2017 très réduit, compliqué. Magnus rouge 2017 est un nature bien fait, léger, plein de fruit. Le Ruminant des Vignes 2013 est un vin oxydatif très légèrement marqué noix, plein de fruits secs, de fruits frais, de miel, il sort sec (1,8gr) et pourtant plein de fruits exotiques. Une bombe !  Pissenlits 2008 (gros manseng) bien plus marqué par l’oxydation, très noix, mais une belle finale caramel beurre/salé, très intéressant. Enfin Soyeux d’hiver 2014 est un liquoreux (80gr) avec du gaz, très frais, surprenant, original, mais pas trop mon truc. Une gamme avec du bon et du moins bon, mais du caractère et de l’originalité, qui ne laissera personne indifférent.

 

 

Danjou-Banessy

Le Blanc Coste 2017, grillé, réduit. Clos Escounils Blanc 2017 idem. Supernova 2018 sent le litchi à plein nez, on dirait un gewurz, vite écœurant.  En rouge Roboul 2017 très réduit et maigre.  Enfin du bon avec Truffière rouge 2017 et Myrs 2017, fruités, aériens, tendus, peu de volume mais belle longueur.

 

 

Alain Chabanon

Petit Trelans 2018 (80% chenin cette année) vif, fruité, brioché et Trelans 2015 (80% chenin aussi en 2015) moins oxydatif qque d’autres millésimes, belle tension, convaincants. Campredon 2017 moins concentré que l’an dernier, plus épicé, toujours aussi fruité.

 

 

Manuel Olivier

Chambolle 2017 confituré mais peu de matière. Bien mieux le Vosne 2017 Damaudes, plus frais, plus long, joli vin. Morey 2015 trop chaud, lourd. Clos Vougeot 2012 très pataud aussi. Toujours pas convaincu par ce domaine au style très international…

 

 

Jean Fournier

Très belle gamme de rouges, le Bourgogne Côte d’Or 2017 est frais et juteux, Marsannay Longeroies 2016, épais, belle longueur, tannins fins. Marsannay Clos St Urbain 17 un peu plus solaire. Excellent Marsannay Clos du Roy 2016 plus tendu que les précédents, plus minéral. Belle expression du terroir. Le Fixin Petits crais 17 prélevé sur cuve s’annonce excellent, plein de fruit et de gourmandise. Rosé 17 bien fait, les blancs Marsannay St Urbain 2017 et Aligoté Champ Forey VV 2017 manquent un peu de tension, en-dessous des rouges, même s’ils sont loin d’être mauvais.

 

 

Thomas Bouley

Très belle gamme, cohérente, style très classe, pointu, avec une parfaite définition des terroirs. Hautes Côtes de Beaune 17 tendu, finale encore un peu serré, Volnay VV 2016, large, puissant, mais belle minéralité dans le fond, taillé pour la garde. Le Pommard 2016 (grande partie sur les Vaumuriens) est plus fin, plus droit, plus tendu, superbe. Pommard Rugiens (du haut) 2016 pas du tout ferrugineux, plein de fruit, un style tout en tension et en minéralité, superbe.

 

 

Alex Gambal

Des blancs plus boisés/toastés les uns que les autres, St Aubin 2016, St Romain 2016, Beaune Montagne St Désiré, Remilly 16 et Murgers Dents de Chien 16. Peut-être un peu mieux pour ce dernier quand même. Les rouges sont à peine mieux, Morgon Les Charmes 2016 juteux, St Romain 16 croquant, facile, Savigny 2016 pas en place, réduit, NsG 1er cru clos des argillières 16 trop boisé aussi.

 

 

Alexandrine Roy

Très beaux 2017, Gevrey VV tout en fruit, La Justice plus solaire, Clos Prieur plus frais et plus élégant, cuvée Alexandrine à attendre un peu plus longtemps, mais de belles concentrations, fruité gourmand, et surtout des vins moins confiturés et moins boisés que par le passé. Parfaite gestion du millésime.

 

 

Cognac François Voyer

Terres de Grande champagne 40% et VSOP 40% sur le fruit frais. On monte bien en gamme et en complexité avec le Napoléon, puis XO 1er cru de grande champagne, XO Gold et la plus puissant Extra 42%. Dommage qu’il n’y ait pas de brut de fût dans la gamme pour avoir un peu plus d’ampleur. Le Pineau des Charentes est simple, loin du Pineau des Charentes Vieux 17% plein de fruits secs, pointe de rancio, gourmand, finissant sur le caramel beurre salé. Terrible.

 

 

Nicolas Grosbois et Hauts Baigneux

Chinon Cuisine de ma mère 2017 un peu vert, Gabare 2017 bien mieux, fruits noirs, encore serré, Noyer 17 encore un cran au-dessus, avec une grosse matière et des tannins plus soyeux, Gabare 16 un peu moins bien, puis Noyer 2009 qui commence juste à partir sur le sous-bois, plein de fruits mûrs, très beau. Hauts Baigneux Blanc Chenin 2014 très marqué poire, et pomme au four, manque un peu de tension.

 

 

Terre de vins

Louis Guntrum Rheinessen Dry Riesling 2016 : (8,5gr SR, vignes sur Nierstein et Oppenheim)frais, légèrement fruité, tendu, facile grâce à ses quelques grammes de sucres, très désaltérant, quand même un peu de longueur.

Salwey Spätburgunder 2016 très clair, acidulé, notes de caillou fumé, manque d’épaisseur.

Soltema Jorche IGP Primitivo del Salento 2016 : beaucoup de fruits bien mûrs, confiturés, peu de tannins, facile, très sexy, un peu trop.

Giovanni Rosso Barolo 2014 : tout en finesse, plein de fruits et de fraîcheur, belle longueur, une réussite dans ce millésime compliqué.

Le Salette Amarone Classico 2015 : très confituré et facile, peu voire pas de tannins. Un peu simple.

Marco Capra Moscato d’Asti Bricco delle Merende 2018 : (121gr SR) bien fruité, léger, facile, bulle assez fine, peut-être un poil trop sucré.

Tommaso Capra moscato vino spumante : un peu moins de sucre que le précédent, très muscat aussi, vite lourd.

 

 

A bicyclette

Brundlmayer Kamptal Riesling Terrassen 2017 : belle entrée de gamme, riesling vif, sec, tendu.

Brundlmayer Ried Berg Vogelsang Grüner 2016 : beau grüner, frais, pas du tout variétal, minéral, pierre-à-fusil, classe.

Quinta da Muradella DO Monterrei “Alanda” Blanc 2016 : (dona blanca) très mou, manqué d’acidité.

Quinta da Muradella DO Monterrei “Alanda” Rouge 2013 : (mencia, bastardo) fruits rouges cuits, poivre, plus convaincant que le blanc.

Mullineux Swartland Old Vines White 2017 : (majorité chenin + grenache blanc, clairette, viognier) gras, beurré, boisé trop marqué.

Equipo Navazos OVNI Pedro Ximenez sec Montila-Moriles : bien marqué noix, fruits secs, moins puissant et moins ample que certains Fino/Amontillado, pas la salinité de certains Manzanilla. Pas convaincu.

Luis A Rodriguez Vazquez DO Ribeiro « A torna dos pasas » 2015 : (bracellao, ferrol,  caino longo, caino redondo) léger, épicé, réglissé, me fait penser à des négrettes ou fer servadou, du caractère.

(Luis A Rodriguez Vazquez DO RIbeiro Vina de Martin Escolma blanc 2017 : (treixadura + alvarinho, lado et torrontes) Couleur dorée, nez poire, fruits jaunes, un peu typé chenin avec du miel, cire, début d'évolution. Joli peps en bouche, fruit et fond minéral élevage bien intégré, long, salin. TB+.

Raul Perez St Jacques Ultreia 2017 DO Bierzo: (mencia) couleur sombre pour l’appellation, confiture de fruits noirs, peu de tannins, très lisse, pas de longueur.

Luis Seabra Xisto Illimitado Douro 2017 : Couleur sombre, fruits noirs, cuits, notes toastées, trop solaire pour moi.

Claus Preisinger zweigelt Kieselstein 2017 : beau fruité, très frais et élégant, croquant, notes de violette, léger, peu de tannins, belle entrée de gamme.

 

Presinger

 (Pinot noir 2020 très clair, et léger, bien nature, infusé, propre, juteux. Fruit loops 2020 nature bof. Kalkundkiesel 2020 nature bof aussi.)

 

 

Mas Lasta

Là haut cinsault 2023 jus de fruit facile, très bon. Languedoc 2022 léger, fin, très bon. Terrasses du Larzac 2021 plus coloré, simple, facile.

 

4 août 2023

Domaine Rougeot (Meursault) ****

Domaine de 13ha sur Meursault, Monthelie, St Romain, Volnay et Pommard. Pierre-Henri, le fils de Marc Rougeot, est reveu au domaine il y a une dizaine d'années mais a vraiment pris la main il y a 3-4ans seulement, avec un travail plus pointu à la vigne et en cave. Bio à partir de 2020, en conversion BioD Demeter à partir de 2021. Les rouges et les blancs sont travaillés en grappe entière, pas de bâtonnage ni soutirage sur les blancs. Pierre-Henri goûte les vins régulièrement et ne met du SO2 que s'il le juge nécessaire. D'où les 2 étiquettes différentes : vins avec SO2, vins sans SO2.  En 2021, il a paradoxalement sur cette année difficile réussi à produire 85% sans SO2.

 

 

 

Tout sans SO2 ici 

La Monatine Côte d’Or blanc 2021 : (bas de Meursault) Nez avec un petit côté amandine, gourmand, Bouche qui attaque avec un léger gras, puis finale tendue, salivante et saline, précise, propre, garde un côté gourmand amandine, pointe un peu caramel, sans être très boisée pourtant. TB.

Les Lameroses Bourgogne rouge 2021 : (sur Meursault) frais, floral, petits fruits, un peu serré, austère, très propre, mais un peu froid. B+.

Les Vercherres Passetoutgrains 2022 : très coloré, surtout sur ce 2022, joli fruit, mûr, gourmand, juteux, encore une pointe de gaz, a besoin de finir de se mettre en place, mais un passetoutrains de haut niveau. TB.

Pommard Clos des roses 2021 : très clair, nez expressif, très rose, pivoine, pot pourri, bouche en dentelle, la finesse absolue, le grand pinot, nature, libre mais parfaitement propre. Exceptionnel.

Volnay Santenots 2021 : juste difficile derrière le précédent, un peu plus végétal, fin aussi. TB+.

 

 

 

 Pierre-Henri Rougeot - Pommard Clos des roses 2021 : (sans sulfites ajoutés) Explose de fleurs et de petits fruits rouges, tout en finesse, très élégant, pas un gros volume, mais évident, beaucoup de plaisir. TB++.

 

Bourgogne rouge cote d'or Les Vaux 2020 : goûté à l'ouverture, réduit, un peu végétal, compliqué. B.

 

Bourgogne côte d’or les grandes gouttes 2022 clairement pas propre. Le même version Grandes gouttes sans soufre 2022, bien plus propre, élégant, manque un poil d’intensité mais c’est plutôt bon. MEURSAULTAu Près du ChâteauBlanc2022 et  MEURSAULTSous la VelleBlanc2022 manquent de tension et d’énergie, Meursault sous la Velle sans soufre 2022 est joli, bien maitrisé. MEURSAULT 1ER CRUCharmesBlanc2022 bof. Bourgogne rouge Les Vaux sans soufre 2022 souris. Bref une gamme décevante. Clairement des vins qui ne sont pas faits pour les salons avec la chaleur, les temps d’ouverture, les mises en échantillons juste avant (les derniers ne sont pas encore en bouteille)…., j’avais mieux goûté la gamme dans d’autres contextes. Ce jour-là ce n’était pas en place.

 

1 semaine plus tard

Vaux sans soufre rouge 2022 toujours petite souris. Clos des Roses 2022 avec soufre très fin, très bon. Volnay Santenots 2022 avec soufre un peu trop volatile. Au près du château avec soufre meursault blanc 2022 bof. Meursault sous la velle sans soufre 2022 mis en bouteille 5 jours avant en pleine forme ce jour-là.

 

26 avril 2018

Jean-Louis Vergnon (Le Mesnil-sur-Oger) ****

JL Vergnon - Champagne Eloquence blanc de blancs extra brut : beau champagne, vif, tendu (pas de malo), sur l'abricot, la pomme, à la bulle fine, sans être trop austère non plus. TB.

 

Jean-Louis Vergnon, Champagne Grand cru « Résonance » Blanc de blancs Extra-Brut 2009 : (100% chardonnay sur les grands crus Le Mesnil-sur-Oger et Oger. Elevage cuve sans malo. Dégorgement en 2016) Couleur claire, nez principalement sur les agrumes, à peine floral et brioché. Bouche vive, tendue, citronnée, avec une finale longue et presque saline. Très beau. TB++

 

 JL Vergnon - Champagne Grand cru Les Hautes Mottes 2012 : (100% chardonnay, parcelle du Mesnil-sur-Oger. Elevage barrique 300L. Mis en bt en 2013. Dégorgé en oct 2020. Non dosé) Couleur qui tire sur le doré, nez beurré, élevage fût bien intégré, fruits jaunes. Bouche large, grasse, beurrée, très confortable, où on ne sent pas du tout le zéro dosage, la finale crayeuse l'empêche de tomber dans la lourdeur et on y retourne facilement. Très joli dans un style assez typique de la Côte des Blancs. TB+.

 

 

Dégustation avec Clément Vergnon. Toute la gamme est en chardonnay (sauf 10% du rosé), sans malo et en cuves (sauf Confidence).

 

Murmure 1er cru Brut nature : (1er crus Vertus et Villeneuve, 2015) Belle entrée de gamme, pleine de fruit et de fraîcheur, manque juste un peu de longueur et de tension par rapport aux suivants. TB-.

Conversation Brut Grand cru : (5gr SR, sur Le Mesnil sur Oger, Oger et Avize) Fruité, gourmand, quelques notes florales, très facile. TB-.

Eloquence Extra-Brut Grand cru : (3gr, même vin que Conversation en moins dosé) Les 2gr de sucres changent tout, bien plus vif et tendu, très droit, bulle fine. TB.

Rosé Emotion Extra-Brut Grand cru : (10% pinot, 90% chardonnay base d'Eloquence, 3gr) Nez un peu sur la grenadine, bouche vineuse qui n'a pas l'élégance des autres cuvées. B-.

OG 2011 Zéro Dosage : (Oger, parcelle vinifiée séparément seulement les années où les raisins "muscatent") Nez très printanier, floral, aubépine, chèvrefeuille, fruité, assez tendu, juste un peu moins long que les suivants, mais original. TB-.

Expression Extra Brut Grand cru 2010 : (90% Mesnil + Oger et Avize, 3gr) Attaque puissante un peu grasse et briochée, belle matière mais finale très droite, crayeuse, presque saline avec de fins amers. Très beau. TB++.

Résonnance Extra Brut 2009 : (Le Mesnil, 3gr) Moins rond que le précédent, plus crayeux, mais quelques notes un peu chaudes sans doute liées au millésime. TB+.

Confidence 2010 Zéro dosage : (Le Mesnil, 9 mois en fûts de 300L) Nez très bourguignon, beurré, fruits jaunes, fait penser à un grand Côte de Beaune. Bouche épaisse, avec une belle tension derrière, bulles fines, toujours ce côté bourguignon avec un élevage présent mais bien intégré. Magnifique aussi. TB++.

 

 

Eloquence base 19 toujours rès fin top. OG 2015 un peu en-dedans ce jour-là. Mesnil 2012 commence à truffer énorme.

 

30 novembre 2014

GT et SVI 2014 - Languedoc-Roussillon

Les Fusionnels **

Faugères le rêve 2012 : (maj syrah) léger boisé/vanillé, tanins très fondus, fruits noirs, gourmand, épices, bonne matière. B+.

 

 

Cébène **

Faugères Felgaria 2011 : assez boisé, café, décevant derrière Le rêve. B-.

 

 

Clos Bagatelle **

St Chinian Terre de mon père 2010 : une belle matière mais beaucoup de bois. B-.

 

 

Sarda Malet ***

Blanc 2013 : beaucoup d’anis, abricot, vif. B.

Blanc Terroir Maillolles 2008 : nez de liquoreux sur le miel et les fruits très mûrs, bouche sèche, élevage présent mais bien intégré. B+.

 

 

Danjou-Banessy ****

 

Côtes du Roussillon « la truffière » blanc 2013 : (100% carignan gris, sols de schistes, prélevé sur fût mais sera embouteillé dans quelques jours) Nez discret, bouche vanillée, de la minéralité dans le fond. Pas très convaincant en l’état. B-.

Les Myrs 2013 : (bu en 2017) carignan, sols de schistes noirs) Robe sombre, nez sur la myrille, le cassis, les épices, un côté légèrement évolué,sous-bois. Bouche fine, fruitée, fraîche, sur les arômes du nez, léger boisé bien intégré, un peu évoluée aussi, fait peu sulfité. Très élégant. Manque juste un poil de longueur. TB. (2018) Une autre bouteille était plus marquée fruits rouges confiturés, sans ce côté peu sulfité, avec plus de matière et plus de longueur. TB+.

Coste blanc 2013 : nez minéral, pierre-à-fusil, pétrole. Bouche tendue, énergique, très minérale austère, mais avec une grosse longueur, vin de puriste, très bien fait. TB+.

Paulée 2019 :  Le Blanc Coste 2017, grillé, réduit. Clos Escounils Blanc 2017 idem. Supernova 2018 sent le litchi à plein nez, on dirait un gewurz, vite écœurant.  En rouge Roboul 2017 très réduit et maigre.  Enfin du bon avec Truffière rouge 2017 et Myrs 2017, fruités, aériens, tendus, peu de volume mais belle longueur.       Supernova 2019 très litchi aussi, un côté IPA.

 Coste blanc 2018 goûte assez beurré et bizarrement sur l'élevage ce jour là. Clos escounils 2018 très pin, herbes du sud belle tension, beaucoup de fraîcheur, top. Truffiere rouge 2018 très clair, clairement ature sur la brèche avec de la volatile, très léger, pas de tannins, facile à boire.

 Danjou-Banessy - Les Myrs 2018 : pas une très belle bouteille, un peu chamboulée par le voyage peut-être. B-.

Danjou Banessy - Truffiere blanc 2011 : belle bouteille, élevage intégré, tendu. TB+.

 Tissous avec Cave l'envie : couleur grenadine, typé nature, propre, infusé, tout en fruit, très glou glou.

 

Coste blanc 2022 mou, Truffière blanc 2022 goûte sur les lies, très grillé autolyse mais joli fond.  Roboul 2022 joli jus de fruit infusé, très fin. Truffière 2022 assez proche en l'état très clair et très infusé, top. Les Myrs 2022 lui aussi même esprit top. Syrah 2019 les Mirandes, très noir, nez syrah lardé, bouche assez fine sans le même éclat que les précédents, mais probablement dur de passer derrière le même jour.

 

29 juillet 2019

Georg Breuer (Allemagne - Rheingau) *****

Domaine historique de 38ha, certifié Fair and Green, situé à Rüdesheim sur le Rhin, toujours réputé comme l'un des meilleurs de la région. Le style autrefois plutôt axé sur l'opulence s'est affiné depuis quelques années, les vins sont désormais travaillés sur la tension, avec beaucoup de profondeur, sans avoir perdu de volume pour autant.

 

 

Georg Breuer - Berg Rottland Riesling 2016 : (parcelle classée Grand cru à Rüdesheim, exposition sud, sol d'adoises et loess) Couleur or pâle, reflets verts, nez peu expressif, même le lendemain, notes florales, peu exotique, thé vert, citron, fruits blancs. Bouche parfaitement équilibrée, tendue, saline, cristalline, peu d'alcool et peu de sucres, très minérale, mais aromatique un peu fermée. Belle longueur. Un vin bien né, à regoûter dans quelques années. Le style tout en finesse fait très mosellan. Note : 17/20.

 

 Georg Breuer – Riesling Berg Schlossberg 2005 (AP n°1) : (sols d'ardoises et sables) Couleur dorée, nez très complexe, encore jeune, pointe fumée, miel, fruits jaunes et fruits exotiques, riche et solaire. Bouche opulente, encore plus épaisse que le Pechstein, plus miellée, mais aussi plus d'acidité dans le fond qui lui permet de ne pas tomber dans la lourdeur, même si on sent que ça se joue à pas grand chose. Finale encore plus longue, presque poivrée. Très belle bouteille. Merci Jean-Paul ! TB++.

 

Breuer - Riesling Estate Rüdesheim 2017 : (bu au Pré) couleur légèrement dorée, joli nez, citronné, agrumes, pas trop mûr, bouche tendue, citronnée, zestes d'agrumes, fraîche, salivante, minérale, super niveau pour un village. TB+.

 

Breuer - Berg Schlossberg 2017 : riesling noble, léger pétrole, beau fruité, grosse etnsion, sans manquer de volume, long. Top.

 

23 octobre 2023

Cantalapiedra (Espagne) ****

Vieille famille de viticulteurs qui vendaient ses raisins jusqu'en 2014 et l'arrivée du fils d'Isaac Canlatapiedra, Manuel. Les vignes sont situées à La Seca (Valladolid) dans la DO Rueda à 750m d'altitude en moyenne. La force du domaine est de posséder des verdejo préphylloxériques, ayant jusqu'à 150ans. Le domaine vinifie aujourd'hui 7 des 20 hectares qu'il possède, avec l'objectif d'augmenter cette proportion à l'avenir. Depuis l'arrivée de Manuel, le domaine est bio, avec quelques pratiques biodynamiques, travaille sur le parcellaire, en levures indigènes, à peine de SO2 à la mise (voire pas du tout sur la nouvelle gamme Mondo y Lirondo). Le domaine travaille aussi quelques rouges en tempranillo provenants de Venialbo (Toro, mais sans la DO car le chai est à La Seca).

 

 

Cantalapiedra - El Parvon pie franco 2020 VT Castilla y Leon : Goûté il y a 6mois environ, à l'aveugle
(environ 85% tinta de toro + cépages blancs verdejo malvasia moscatel)
Couleur assez claire (surtout pour du tempranillo majoritaire), nez un poil réduit au départ puis fruits rouges, épices, floral, esprit un peu grenache grappe entière (il me rappelle certaines cuvées des sœurs Saladin). Bouche avec une certaine puissance alcoolique (14,5-15%), des tannins présents mais fins et enrobés, belle profondeur, fruité pur, bonne acidité bien intégrée, beaucoup de longueur, encore un peu jeune, à attendre 2-3ans dans l'idéal je pense, mais belle découverte. TB+.

 

Cantalapiedra (Castille-et-Leon), VT Castilla-y-Leon Majuelo del Chiviritero 2021 : (domaine qui vinifie depuis 2014 7ha sur les 20ha qu’il possède de longue date, à La Seca (Rueda). 700m d’altitude, 100% verdejo. Sols de galets, argile et calcaire, vignes d’environ 40ans sur cette parcelle. Elevage vieux fûts puis cuves. Vinif proche du nature.)       Couleur dorée, nez citron confit, petite volatile, levure, floral. La bouche est très propre, citronnée aussi, avec du volume, de plus en plus en se réchauffant, une bonne acidité qui lui permet de garder l’équilibre, une finale sur les amers, mais il reste assez simple. B+.

 

20 octobre 2023

Suertes del Marques (Espagne) ***

Petit domaine de Tenerife (Canaries) qui a commencé à embouteiller ses vins en 2006. Suertes del Marques est situé dans la vallée de Orotava, au nord de l'île de Tenerife. Le domaine possède 11 hectares entre 300 et 750m d'altitude + 15 hectares de contrats avec des "grapegrowers", sur des expositions et sols variés. Les vignes sont pour beaucoup centenaires, en franc de pied. Le domaine utilise les levures indigènes, un peu de SO2 à la mise uniquement.

 

 

Suertes del Marques - Tenerife Vidueno 2019 : ("2019 Vidueño is a complex blend from two experimental plots planted between 10 and 20 years ago with more than 25 grape varieties from the islands - Malvasía Rosada, Negramoll, Vijariego Negro, Baboso Negro, Castellana Negra, Marmajuelo, Listán Negro, Gual, Verdello—90% red grapes and the rest whites, with only 11.5% alcohol. The full clusters fermented in a plastic bin with indigenous yeasts, and the wine matured in 228- and 500-liter oak barrels for 10 months.")  Couleur très claire et rouillée, nez réduit à l'ouverture, mieux ensuite mais dans un style "rustique", fumé, épicé, réglissé, ferrugineux, plutôt prunes rouges et kirsch. On se dit que ça va être costaud. Pas du tout, la bouche est très légère, bonne acidité, tannins souples, facile à boire, pas un gros volume ni beaucoup de longueur, par contre ça fait un peu poussiéreux, toujours ce côté réglissé, fer. Original, mais pas un gros plaisir pour moi. B.

 

Suertes del Marques (Canaries), DO Tenerife Vidonia 2020 : (domaine de 11ha + 15ha négoce créé en 2006. Tendance nature. 100% listan blanco ou palomino, Vignes à Las Suertes, La Florida et La Mocana sur argiles. Elevage 11mois en foudres de 2500L et fûts de 500L.)    Nez très fumé, un peu soufré, réduit, volcanique, qui a tendance à s’accentuer avec l’aération. C’est mieux en bouche où ce côté fumé est moins dominant, jolies notes citronnées, salines, très énergique, très long et salivant. TB.

 

10 février 2021

Bodega Maranones (Espagne) *** Daniel Jimenez-Landi et Comando G ****

Domaine créé en 2008 par l'homme d'affaires J. Fernando Cornejo et l'oenologue Fernando Garcia Alonso. Ce domaine d'une vingtaine d'hectares, en bio, est situé à 70kms à l'Ouest de Madrid, en altitude, entre la Sierra de Gredos et la Sierra de Guadarrama. Le style se veut peu extrait, majoritairement à base de grappes entières, en foudres, toujours à la recherche de l'élégance, de la fraîcheur et de l'expression du terroir, à l'instar de Comando G ou Jimenez Landi.

 

 

Bodega Maranones - 30 000 Maravedies 2016 DO Vinos de Madrid : (90% grenache + 10% variétés locales, grappe entière, élevage foudres) Couleur très claire, pas si loin du rosé, nez exubérant, grenadine, fraise écrasée, framboise, pivoine, il donne envie de se plonger dans le verre quoique le côté sucré laisse présager la suite. La bouche est malheureusement un peu écoeurante, avec une sucrosité trop marquée, des notes de sirop de grenadine et sirop de fraise, peu d'épaisseur, des tannins encore un peu durs. Finale un peu courte et sucrailleuse. Une entrée de gamme qui me laisse sur ma faim, à voir sur les cuvées au-dessus, plus en altitude. B-.

 

 

 

 

Comando G (pour Grenache et Gredos) a été créé en 2008 par 3 amis : Marcel Isart Pinos (qui n'est plus dans le projet aujourd'hui), Fernando Garcia Alonso de Marananos et Daniel Jimenez-Landi. Le domaine travaille en biodynamie, sur des parcellaires, moyenne de 1000m d'altitude, principalement du granite, avec des vinif peu interventionnistes, des grenaches infusés, en grappe entière, levures indigènes, fûts de 500 à 1500L. Juste un peu de SO2 à la mise. A noter aussi un blanc à base d'albillo.

 

 

Comando G **** (Vinos de Madrid - au salon La Dive)

Matabarricos 2018 très clair en couleur, style épuré, tout en fraîcheur et en longueur, petits fruits rouges, tire sur le pinot avec un peu plus de tannins. Bruja de Rozas 2018 grenache très peu coloré aussi, peu extrait, avec des notes de fruits blancs, peu d’épaisseur tout en longueur, finit sur des tannins serrés. Rozas 1er cru 2018 grenache toujours dans ce style épuré, frais, peu d’épaisseur, long, minéral, un peu serré. Travail très intéressant. Mais on se pose la question de savoir si on ne va pas un peu trop loin dans la quête de fraîcheur, un poil plus de concentration ferait peut-être du bien. A regoûter sur des vins servis un peu plus chauds et avec un ou deux ans de plus de bouteille.

 

(Comando G - Bruja de Rozas 2015 : style épuré du domaine mais un peu d'alcool et de sucrosité en bouche. B.)

Comando G (Sierra de Gredos), DO Vinos de Madrid La Bruja de Rozas 2021 :    Couleur très claire, nez très réduit à l’ouverture, bien mieux après 5h de carafe. Grenache infusé, très framboise, fraise, pivoine, aromatique élégante, mais fin de bouche encore très serrée, qui semble un peu jeune. B+.

Comando G (Madrid), DO Vinos de Madrid La Brena 1er cru 2020 : (parcellaire, 1060m d'altitude, expo nord, sur granite, avec des vinif peu interventionnistes, 100% grenache de 60ans, grappe entière)       Couleur ultra claire, de l’infusion extrême, superbe nez sur la rose, la fraise, la framboise, presque des fruits exotiques à la manière d’un blanc. La bouche attaque sur la finesse, le fruit, la fraîcheur, très peu de volume, elle s’étire longuement, sur des tannins serrés mais de qualité qui donnent de l’allonge, sensation minérale fortement présente pour ce vin d’esthète, qui peut être difficile à comprendre. TB++.

 

 

 

Il existe 2 domaines Jimenez Landi : le vieux domaine familial Jimenez-Landi (dans lequel Daniel a travaillé de 2007 à 2012) puis à partir de 2012 le domaine de Daniel Jimenez-Landi ici en solo. Le travail est dans le même esprit que Comando G. Là aussi les vins sont classés à la "bourguignonne" en Vino de pueblo (village), Vino de Paraje (premier cru), Vino de parcela (grand cru). 

 

 

Daniel Jimenez Landi **** - DO Mentrida Las Uvas de la Ira 2017 : (grenache. En foudre. 800-900m d'altitude Sierra de Gredos)  Couleur ultra claire, pas très loin du rosé, avec des contours orangés, couleur "Anglore". Nez plein de fruits rouges, framboise, très floral, pivoine, touche de grappe entière. Bouche qui semble d'abord légère, pleine, de fruit, pas de tannins, assez ronde, très juteuse, un peu sucrée, en se réchauffant l'alcool se sent un peu, une chaleur plus sudiste apparait. L'équilibre reste bon grâce à une finale légèrement amère/grappe entière pas trop sucrée. TB+.

 

27 août 2023

Bodegas Frontonio (Espagne) ****

Domaine créé en 2008 (1er millésime en 2010) par le MW Fernando Mora et Mario Lopez à Valdejalon (Aragon). Les 64 hectares sont aujourd'hui en conversion bio. Les vieilles vignes de grenache, grenache blanc et maccabeu sont en altitude pour la plupart. Le domaine met en avant le parcellaire et le travail sur le terroir et la fraîcheur.

 

 

Bodegas Frontonio The Garage Wine - Single Estate Garnacha 2019 : (bt 1681/1863. 13,5%. 100% grappe entière. 14mois en foudres) Couleur rubis clair, nez expressif, fruité, fraise, pivoine, quelques épices du « souk », pas trop sucré. Bouche très bien équilibrée, pas un gros volume, mais des tannins fins, une acidité élevée pour un grenache, pas de sucrosité, beaucoup de fruit et de floral, déjà très accessible, avec un joli fond minéral. La longueur est là en plus. Tout en élégance et en fraîcheur, sans être dilué non plus. TB++.

 

 Frontonio - Microcosmico garnacha 2020 IGP Valdejalon : (40% de VE environ. sols argilo-calcaires. Elevage cuves béton et un peu de vieux fûts) Couleur claire, nez très violette, framboise, un peu de poivre, frais, herbes sauvages. Bouche fraîche, tannins souples, légere en alcool pour un grenache (13,5%), très juteux, pur, pas de bois, bonne acidité, glisse tout seul, on retrouve cette aromatique un peu herbes sauvages et épices du souk, orangette. Longueur moyenne. TB+.

 

Bodegas Frontonio (Aragon), Vino (Valdejalon) El Jardin de las Iguales 2020 : domaine de 60ha créé en 2008 par le MW Fernando Morra et Mario Lopez à Valdejalon, au nord de Catalayud. Viti régénérative. 96% grenache, 4% macabeu. Vignes de 100ans, 700m d’altitude. Sols d’ardoise et calcaire. Expo Nord. 100% grappe entière, 3mois de macération. Elevage fûts 465L.    Couleur ultra claire et limpide, brillante, nez de rose, de fraise, orangette, épices du souk, bouche en dentelle, pas très épaisse, toute en allonge et en subtilité, raffinée, qui gagnera en complexité avec le temps, mais elle est déjà excellente en l’état, très longue, fraîche, un grenache aérien. TB++.

 

Frontonio (Aragon), Vino La Cerqueta 2021 : (domaine de 60ha créé en 2008 par le MW Fernando Morra et Mario Lopez à Valdejalon, au nord de Catalayud. Viti régénérative. 630m d’altitude sur ardoise, 100% grenache de 75ans, grappe entière. Elevage divers fûts)           Comparaison intéressante avec le Comando G, couleur rubis, très claire en soi mais beaucoup plus foncé que le précédent, nez très fraise, cerise rouge, un peu bonbon, pivoine aussi. La bouche est très fine aérienne, mais toute en rondeur, sans tannins, offrant déjà beaucoup de plaisir, un peu plus immédiat et gourmand mais un peu plus court en finale par rapport au Comando G. TB++.

 

 

 

Lagravera *** - Ciclic Blanc 2019 DO Costers del Segre : (Catalogne. Biodynamie, élevage foudres ou fûts 9mois, 100% grenache blanc sols graviers, sables, gypse. Vignes plantées en 2006, 350m altitude) clair en couleur, nez poire, floral, cire, en se réchauffant un côté beurre, noisette, esprit Rioja blanc. Bouche moyenne en alcool (13,5%), bonne acidité pour un grenache blanc de cette latitude, pas un gros volume, plutôt travaillé sur la fraîcheur, sur les arômes du nez avec un peu de pêche, l’élevage ressort un peu quand le verre se réchauffe tout en restant classieux, et apportant un léger gras. Longueur moyenne, la finale manque un poil de relance, mais c’est plutôt bon, digeste et reste relativement frais. TB.

 

23 août 2020

Blancs espagnols - devoirs de vacances

Urki * - DO Getariana Txakolina Txakoli urki 2017 : (100% hondarribi zuri = courbu) Très clair, reflets verts, quelques petites bulles visibles. Nez assez pauvre, peu de fruit, pointe de lies, à peine citronné. Bouche perlante, légère en alcool, assez maigre, sèche, pointe salée, bonne acidité, taillée pour les huîtres ou les fruits de mer. Très court. Moyen.

 

Do Ferreiro *** - DO Rias Baixas Albarino do Ferreiro 2017 : (100% albarino) Couleur or pâle, reflets verts, nez sur la pêche, l’abricot, quelques agrumes, bouche assez simple, vive, fruitée, pas trop exubérante, mais finale assez courte et sur l’alcool, un peu mieux le lendemain. B.

 

Bodega Contador (Benjamin Romeo) *** - DO Rioja Predicador blanco 2014 : (viura, grenache blanc, malvoisie) Couleur or foncé, nez complexe avec encore pas mal de bois, vanille, caramel, mais aussi miel, fruits jaunes bien mûrs, le lendemain touche de noisette et beurre salée qui rappelle un Tondonia en moins prononcé. Bouche grasse, opulente, miellée, caramel, vanille, garde une bonne fraîcheur dans le fond, avec une fnale assez longue sur le caramel et le miel. Un style en train de se démoder, pas un grand vin de terroir, mais une vraie complexité et une vraie personnalité au final. Les quelques années de garde en bouteille lui ont sûrement fait beaucoup de bien. B+.

Bodega Contador (Rioja), DOCa Rioja Predicador 2015 : (93% tempranillo, grenache, mazuelo, graciano)  Couleur sombre, nez boisé, fumé, fruits noirs, début d’évolution tabac, sous-bois. Bouche encore jeune, puissante, boisée, fruits noirs confits, bonne longueur. Un style plus traditionnel qui tranche avec les vins précédents. B-.

 

Pago de los cappellanes **** - DO Valdeorras O Luar do sil Godello sobre lias 2016 : (100% godello) Couleur or pâle, nez de lies légèrement grillées, citron, pointe de pêche et léger beurré. Bouche vive, tendue, belle fraîcheur où on retrouve les lies sans que ce soit écœurant, du gras, léger beurré, et quelques fruits jaunes, finale minérale et citronnée. TB.

 

Alfredo Maestro *** - La Cosa The Thing 2017 Castilla y Leon : (100% muscat d'alexandrie passerillé 2 mois, à Ségovie - Ribera del Duero) Couleur ambre trouble, nez très pâte de fruits en tout genre, semble très sucré, sirupeux, pas très marqué muscat. Bouche épaisse, visqueuse, esprit eszencia, un côté perlant un peu gênant, mais sinon bonne acidité derrière cette pâte de fruit, assez long, reste quand même digeste. un OVNI. TB.

 

20 octobre 2023

Enric Soler (Espagne) ****

Professeur en œnologie à Barcelone, Enric Soler a monté en parallèle un tout petit domaine en biodynamie dans le Penedes en 2004.

 

 

Enric Soler - Penedes Nun Vinya dels taus 2007 : (xarello) couleur dorée et fluo ! Nez très bourguignon, réduction grillée, brioche, léger beurré, citron confit, bouche épaisse, tendue, finale avec de beaux amers, très longue, superbe découverte. TB++.

 

Enric Soler - Improvisacio 2018 : grillé des lies, xarello sur lies, frais, peu d'alcool, digeste. B+.

 

Enric Soler (Catalogne), DO Penedes Nun Vinya dels Taus 2020 : (domaine bio de 1,5ha créé en 2004 par ce professeur d’œnologie de Barcelone. 100% xarello, vignes de 70ans, sols argilo-calcaires. Elevage 8mois fûts dont 50% neufs)    Couleur or pâle, nez encore un peu marqué par son élevage, très bourguignon dans l'esprit, beurré, légèrement toasté et vanillé. La bouche est plus jolie et moins marquée, avec une belle tension, des agrumes, une finale longue et fraîche plus minérale sur des amers nobles. Un beau vin, encore un peu trop jeune, qui a eu besoin d'une longue ouverture. TB.

 

30 juin 2023

Telmo Rodriguez - Remelluri ... (Espagne) ***

"we have enjoyed the 355 little plots we have, some 80 hectares in total, and working with the 43 different varieties of native grapes". Le flying winemaker Telmo Rodriguez a commencé en 1994 avec Alma (Navarre), puis se sont enchaînés des vins de Malaga, Molino Real, puis Lanzaga (Rioja), Gago (Toro), divers vignobles en Galice (Falcoeira, As Caborcas...), Pegaso, Las Beatas, Matallana, Valvuxan...

Mais Telmo Rodriguez est aussi le fils de Jaime Rodriguez. Il a hérité du domaine familial d'une centaine d'hectares en Rioja en 1989. Il quitte le domaine en 1994 pour se consacrer à ses autres projets, avant de revenir au domaine familial en 2010.

 

 

Gaba do Xil - Valdeorras rouge 2019 : (mencia) nez très typé syrah, poivre, violette, lard. Bouche poivrée, fraîche, assez légère, un peu véétale, finale fraîche sur des amers un peu végétaux mais qui donnent de la race et de la fraîcheur, très typé syrah rhône nord grappe entière. TB.

Telmo rodriguez - Gaba do Xil Valdeorras godello 2017 : simple, vif. B.

 

 

Telmo Rodriguez (Galice), DO Valdeorras O Diviso 2018 : (flying winemaker et explorateur en Galice, Rioja… vieilles vignes 80% mencia + merenzao, souson, grenache… sur granit entre 700 et 800m, en partie exposé nord. Egrappé, Elevage en demi-muids 600L)    Couleur grenat, le nez évoque cette fois-ci la syrah avec du poivre, des fruits noirs, de la violette, des notes lardées. La bouche reprend cette aromatique avec une texture soyeuse, tannins fins, de la fraîcheur, pas très haut en alcool (13,5%), finale poivrée assez longue. Très beau vin. TB+.

 

 

Prowein - Valdeorras DO

Telmo Rodriguez As caborcas single vineyard 2019 (mencia et autres) bien, O Diviso single vineyard 2019 (mencia, grenache, caino, mouraton, souson…) très différent, plus noir et Falcoeira A Capilla 2019 (mencia, brancellao, souson, grenache…) très fruité, infusé, fait un peu pinot grappe entière, plus léger que le précédent, plus immédiat. Branco de Sta Cruz blanc 2019 (godello + dona blanca, palomino, treixadura) un peu mou mais servi assez chaud.

 

Prowein - Autres

Pegaso Zeta Vino de Garnacha 2020 Sierre de gredos, bof.

Remelluri blanc 2019 (rhône blend et autres, biody et altitude) plutôt frais, bon, pas boisé.

(Remelluri blanc 2016 : cire, à peine miellé, très belle acidité, jolis amers en finale, peu de bois, très bon. TB+.

(Remelluri -Telmo Rodriguez (Rioja), DOCa Rioja blanco 2017 : (Rioja alavesa, 9 cépages, plutôt rhône blend)    Changement complet de registre, robe dorée, nez très pêche, abricot, un peu de beurre, de caramel. Bouche avec du volume, du gras, puissante, moins acide, plus opulente que les précédents, sur les arômes du nez, bonne longueur mais il appelle la table. Un millésime moins tendu que 2019 ou 2016 de mémoire. B+.)

Bodega Lanzaga La estrada rioja 2019  très boisé, chaud.

 

 

Telmo Rodriguez (Espagne) Salon Vins Liquoreux du monde

M. R. 2015 Malaga : (muscat d’Alexandrie en cuves) petit muscat léger, vif, facile. B.

Molino Real 2014 Malaga : (muscat d’Alexandrie 2ans en fût) élevage bien intégré, très gras et sirupeux, belle acidité, puissant, aromes de muscat et d’herbes aromatiques du sud. TB.

 

6 mai 2023

Equipo Navazos (Espagne) ****

Créé en 2005, Equipo Navazos fonctionne comme un embouteilleur indépendant, sélectionnant dans diverses caves de toute l'Andalousie des fûts oubliés. D'auters projets ont ensuite vu le jour hors d'Andalousie : Casa del Inca, Navazos-Niepoort, I Think, Colet-Navazos, OVNI, Navazos-Palazzi...

 

 

Equipo Navazos - La bota de Palo Cortado 86 DO Montilla-Moriles : (Achat à Perez Barquero. Commercialisé en 2018. cépage pedro ximenez. Age estimé autour de 30ans. demi-bt, 19% vol) Couleur ambre très clair, nez élégant avec une petite touche de voile (levures, fromage), noix, noisette, beaucoup de fruits secs, abricot, épices, canelle, safran. Bouche étonnamment très digeste, presque aérienne pour un vieux palo cortado, qui  a gardé beaucoup de fruit, de complexité, pas forcément très intense ni très longue par rapport à l'oloroso el cerro de Callejuela bu juste avant, mais plus complexe, plus digeste, moins oxydative et plus fraîche, où on y retourne très facilement malgré les 19%. TB++.

 

 

Equipo Navazos (Andalousie), DO Jerez La bota de palo cortado n°121 : (Jeune embouteilleur indépendant et sélectionneur de fûts. 100% palomino fino. Vendange 2010. Sur Sanlucar. Elevage sous voile puis oxydatif)         Couleur ambre clair aux reflets oranges, un nez qui a gardé beaucoup de fruit sur ce jeune palo cortado, très abricot sec, orange, noisette. La bouche est élégante, peu élevée en alcool (18%) pour un palo cortado, tendue et acidulée, très longue et très saline, très umami. Superbe. Mais un petit cran en-dessous du Poniente en terme d'intensité et de longueur. TB++.   

 

 

(Paulée A bicyclette selection)

Equipo Navazos OVNI Pedro Ximenez sec Montilla-Moriles : bien marqué noix, fruits secs, moins puissant et moins ample que certains Fino/Amontillado, pas la salinité de certains Manzanilla. Pas convaincu.

 

10 février 2021

Bodegas Zarate (Espagne, Galice) ***

Domaine familial de 6,5 hectares créé en 1707 et situé dans la vallée de Salnès, Zarate est aujourd'hui géré par Eulogio Pomares et son épouse Rebecca, dans une philosophie proche de la biodynamie. Ils ont été parmi les premiers à parier que les blancs de Galice pouvaient être plus que des vins de l'année avec notamment la création de l'Albarino festival dans les années 1950. Les vins sont travaillés sur la minéralité, l'expression du terroir, mais avec parfois un peu trop d'opulence par rapport aux meilleurs vignerons du moment (Nanclares, Forjas del Salnes...)

 

 

Bodegas Zarate - Rias Baixas El Palomar 2019 : (100% albarino, vignes d'environ 150ans franches de pied, 2000pieds/hectares, en pergola. Sols granitiques. Rendements 38hL/ha. Elevage un an sur lies en foudre de 2200L, malo faite en règle générale. 27€) Couleur dorée, nez exubérant dès l'ouverture, citron confit, poire, abricot, anis, fenouil, puis en se réchauffant brioche, léger grillé des lies, il fait beaucoup plus sud de la France (grenache blanc ou rolle) que Galice. La bouche est opulente, matière épaisse, avec l'aromatique exubérante du nez, un côté brioché encore plus marqué, grosse acidité (dur de dire si la malo a été faite ou non sur ce millésime), ça ne fait pas dans la finesse. La finale est longue, plus intéressante que le début de bouche, plus tendue, saline, avec de jolis amers, une sensation presque tannique, des notes de zestes d'agrumes, on arrive enfin à Galice. Mais en l'état ça reste un vin "too much" sur lequel on a du mal à enchaîner un second verre. A voir si il s'affinera avec le temps. Petite déception car on est loin du côté cristallin de Nanclares ou Forjas del Salnes par exemple. B.

 

17 juillet 2020

Arnaud Lambert - St Just/Brézé (Saint-Just-sur-Dive) ****

Arnaud a rejoint en 2005 son père Yves Lambert au domaine de Saint-Just, puis il a récupéré plus récemment le Châtaeu de Brézé. Il se retrouve désormais à la tête de 50 hectares (30 de blancs, 20 de rouges), entièrement en biodynamie. Autrefois très ronds et boisés, les vins s'affinent et se tendent millésime après millésime, ils gagnent aussi en profondeur grâce au beau travail à la vigne. Les entrées de gamme, au rapport q/p exceptionnel pour Brézé sont pleines de fraîcheur et de minéralité, les cuvées haut de gamme sont encore un peu marquées par des élevages appuyés.

 

 

Arnaud Lambert - Saumur blanc (Brézé) Lieu-dit Clos de Midi 2019 : Couleur très claire, nez de poire, citron, fruits blancs, encore un peu fermentaire, mais quelques semaines supplémentaires en bouteille devraient y remédier. Bouche avec une grosse tension, citron et poire, amers nobles et finale minérale salivante, assez longue. Une pointe d'alcool pour chipoter. Mais joli vin, surtout pour 12€. Un domaine à suivre tant il a progressé depuis l'arrivée d'Arnaud... TB.

 

Clos de midi 2021 : un peu plus simple, sur la poire, fruité. TB-.

 

A. Lambert - Saumur blanc (Brézé) Clos David 2017 : couleur dorée, nez agrumes, poire, coing, miel, assez classique. Bouche très pure, très tendue, minérale, finale très longue, saline. TB+.

 

A. Lambert - Saumur blanc Brézé Bourguenne domaine de St Just 2017 : couleur or foncé, un peu d'élevage vanillé, beaucoup de poire belle tension, du gras, finale un peu caramélisée. B+.

 

A. Lambert - Saumur-Champigny cuvée Yves Lambert 2019 : couleur rubis, nez de fruits rouges, pas de notes végétales, plutôt cerise. Bouche légère, fruitée, peu de tannins, facile, propre, longueur moyenne mais on reste sur du fruit croquant et frais. Bon rapport q/p (10€). B+.

 

Yves Lambert 2020 : attaque juteuse mais finale sur la souris. A regoûter sur d'autres bouteilles...

 

Arnaud Lambert, Saumur-Champigny Montée des Roches 2020 : pour le St-Nectaire on revient à un vin plus sombre en couleur, mais plus frais, avec des notes de cassis, un peu de poivron au nez. La bouche est finalement assez mûre et fine, avec des tannins soyeux, une finale qui reste fraîche, ça semble déjà prêt à boire. Il réussit finalement très bien à passer derrière le Monte Bianco, ce qui n’allait pas de soi. TB.

 

Arnaud Lambert - Saumur rouge Yves Lambert 2022 : réduction et poivron. B-.

 

Crémant de Loire : sur la tension, joli fruité poire agrumes. B+.

 

 

 

GT 2014

 

Château de Brézé 

Saumur blanc clos David 2012 : sur la poire, assez tendu, brioché, léger boisé, facile, prêt à boire. B.

 

 

Domaine de St Just (Yves Lambert) 

Saumur blanc coulée de St Cyr 2011 : très tendu, plus boisé que Clos David, brioché aussi, plus citronné, à attendre. B.

 

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