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Whisky Wine N' Beer
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28 octobre 2018

Domaine des Sablonnettes (Rablay-sur-Layon) ****

Domaine des Sablonnettes - Coteaux du Layon Faye L'aubépine SGN Quintessence 1996 50cl : Couleur ambre clair, le nez crie "chenin", pâte de coing surtout, abricot sec, confiture de figue, de prune, miel. Bouche sirupeuse, bien marqué par la pâte de coing, très belle acidité dès l'attaque pour équilibrer le tout. La fin de bouche puis la finale sont plutôt marquées par l'orange amère et l'abricot sec, ce qui lui donne un petit supplément de fraîcheur. Pour chipoter, par rapport aux plus grands chenins de la période 95-96-97, il lui manque un peu de longueur. Note : 18/20.

sablonnettes aubepine 1996

 

 

Domaine des Sablonnettes - Fleurs d'érable Coteaux du layon 2011

Couleur : or pâle

Nez : très expressif et très fruité, abricot, poire très mûre, légèrement exotique (ananas surtout).

Bouche : très grosse acidité, parfait équilibre avec le sucre résiduel (je n'ai pas trouvé le taux exact, 50gr ?), grande fraîcheur, toujours un superbe fruité assez mûr et légèrement exotique.

Finale : belle longueur, fruits, grosse acidité qui fait saliver.

Note : 17/20. Très bon chenin, légèrement liquoreux, super rapport q/p (11€). Quelque part entre Feuille d'or 2011 de Delesvaux et Prémices 2008 de Bellivière (avec un peu plus de sucre quand même).

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Fleurs d'Erable 2014 : (bu au restaurant Troisgros) style plus oxydatif que 2011, beaucoup de pommes très mûres, mais jamais trop mûres, frais, style moelleux plus que liquoreux là aussi. A peine moins bien que 2011. Note : 16/20.

 

Sablonnettes - Le Vilain Canard Quintessence Coteaux du Layon Rablay 1996 : nez très pate de coing bien sûr, fond cire encaustique très noble, fruits exotiques, encore jeune. Bouche encore jeune, pâte de coing, sirupeuse, bel équilibre sucre/acide. Pour chipoter manque un poil d'acidité en finale pour être parmi les vraiment plus grands. TB++.

 

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23 octobre 2018

Soirée Alsace

René Muré - Pinot Noir "V" 2012 : (grand cru Vorbourg, sols calcaro-gréseux) Robe très claire, nez de petits fruits rouges et de cerise, qui pinote clairement et pourrait faire penser à un beau bourgogne. Bouche très légère, fruitée, quasiment pas de tannins, très fraîche et facile à boire. On peut lui reprocher un manque d'ampleur et de longueur, mais la bouteille se vide toute seule. TB.

Paul Blanck - Riesling Grand cru Schlossberg 2002 : (sols granitiques) Belle couleur dorée, nez plein de fruits exotiques et de fruits jaunes. Ca contnue en bouche, pleine de fruits exotiques, une pointe de résine dans le fond, probablement quelques grammes de SR, un vin très gourmand et fin. Pour chipoter il manque un peu de tension et de longueur par rapport au suivant. TB++.

Dirler-Cadé - Riesling Grand cru Kessler 2002 : (sols gréseux) Couleur dorée aussi, nez moins exotique, plus sur les agrumes, l'orange confite, un peu plus résineux, avec une pointe de pétrole. La bouche est très tendue, avec une superbe longueur. Un style plus austère que le Paul Blanck. Pour chipoter il lui manque la gourmandise et le fruité du précédent. TB++.

 

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Marcel Deiss - Grand cru Mambourg 2006 : (complantation de tous les pinots, sols marno-calcaires) Couleur ambrée, nez très original et très complexe, frangipane, nougatine, café, orange, coing, thé vert, épices orientales... Bouche bien plus sèche que ce que laissait penser le nez. A l'aveugle tout le monde pense à un vieux vin qui aurait "mangé" ses sucres. Déroutant au départ, puis finalement très bon, avec beaucoup d'ampleur, de la puissance, une belle acidité, de la longueur. Exceptionnel.

Zind-Humbrecht - Riesling Grand Cru Rangen de Thann Clos St Urbain 2003 1/2 bt : (sols volcaniques, 3gr SR) Couleur dorée, nez un peu fermé, puis sur le côté chocolat, orange amère du précédent, à peine caillou fumé. La bouche est très puissante, minérale, mais pas mal d'alcool et un déficit d'acidité. Finale assez longue, mais pas un gros plaisir, le vin semble austère. Quand on goûte le suivant on se dit que c'est dommage que le botrytis ne soit pas un peu plus présent. B+.

Zind-Humbrecht - Riesling Grand cru Rangen de Thann Clos St Urbain 2006 : (31gr SR) Couleur or foncé, nez très expressif plein de fruits exotiques, mangue, coing... du miel, de la cire, à peine floral et fumé. La bouche est un modèle d'équilibre entre sucre et acidité, elle est goumande et tendue à la fois, pleine de fruits exotiques, de miel, avec une grosse ampleur et une finale immense. Le vin de la soirée pour toute la tablée, même si quelques jours après c'est l'originalité du Deiss qui me revient le plus en mémoire. Exceptionnel.

Hugel - Gewurz VT 2005 : (grand cru Sporen, sols argilo-marneux) Couleur claire, nez bien marqué litchi, rose, très gewurz. Bouche fraîche, vive, pas très concentrée, mais fruitée et digeste. Finale un peu courte. B+.

 

Une soirée avec un gros niveau d'ensemble, qui confirme la qualité et les rapports q/p exceptionnels de l'Alsace. Merci Antoine !

 

22 octobre 2018

Soirée Larzac

1 Pierre Vaïsse - IGP Hérault « Hasard » 2015 : (100% viognier en cuves) Couleur claire, nez très expressif, sur l'abricot, la pêche, le sureau, l'anis. Bouche fruitée, vive, très fraîche et très digeste pour un viognier, avec une belle longueur sur la réglisse. Ca commence fort. TB+.

2 Clos de la Barthassade - IGP Hérault « Les Cargadous » 2016 : (60% roussanne, 40% chenin en demi-muids et fûts) Couleur claire, nez plus discret, sur la poire surtout et des notes pâtissières. La bouche est plus puissante et plus grasse que le précédent, mais une belle acidité dans le fond lui permet de garder une certaine fraîcheur. Belle longueur pour lui aussi, même s'il souffre de la concurrence avec le vin précédent. TB.

3 Domaine du Pas de l’Escalette - AOC Languedoc « Les Petits pas » 2016 : (45% grenache, 30% carignan, 25% syrah en cuves bois) Couleur claire, nez sur la cerise, la mûre. Bouche légère, simple mais très fruitée et facile à boire. Un joli vin de soif qui procure beaucoup de plaisir. TB-.

4 Domaine du Joncas - AOC Languedoc Montpeyroux « Joia » 2015 : (70% grenache, 30% syrah en œuf béton et cuves inox) Couleur rubis, nez bien marqué grenache, sur la confiture de fraise, la garrigue. Bouche légère, fraîche, fruitée, très digeste et facile à boire aussi avec un peu plus de longueur que le précédent. TB.

 

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5 Alain Chabanon - AOC Coteaux du Languedoc Montpeyroux « Esprit Malin » : (Cuvée inédite. Syrah, mourvèdre et grenache en fûts puis cuves, assemblage des millésimes 2003, 2005, 2015 de la cuvée «Font Caude». Sols argilo-calcaires au pied du Mont Baudile) Robe plus sombre, à peine tuilée. On change de registre avec un nez sur la prune, le sous-bois. Bouche avec des notes d'évolution mais qui garde du fruit et de la fraîcheur, plutôt en finesse. Encore plus de longueur. La série des grands Languedocs commence. TB+.

6 Domaine d’Aupilhac - AOC Languedoc Montpeyroux « Cocalières » 2016 : (40% syrah, 30% grenache, 30% mourvèdre en foudres et fûts. Parcelle sur le versant  Nord Nord-Ouest du Mont Baudile) Couleur grenat, superbe nez, exubérant, sauvage, qui fait penser à une syrah du Rhône nord sur l'olive, les fruits noirs, la violette, des notes lardées. Bouche d'une grande fraîcheur, pas très épaisse, mais toute en fraîcheur et en longueur, la grande classe. Peut-être le vin de la soirée... TB++.

7 Domaine de Montcalmès - AOC Terrasses du Larzac 2014 : (60% syrah et 20% grenache sur des calcaires orientés Nord à Puéchabon, 20% mourvèdre sur des galets roulés orientés Sud à Aniane. Elevage fûts) Robe un peu plus claire, premier nez plus boisé/vanillé mais très vite la cerise et les petits fruits rouges repassent devant l'élevage. Bouche avec beaucoup de fruit, une texture soyeuse, plus épaisse que le précédent, beaucoup de finesse sur ce millésime. Très belle longueur aussi. Encore un beau potentiel d'évolution. TB+.

Mas Jullien - AOC Coteaux du Languedoc Terrasses du Larzac 2010 : (40% mourvèdre, 30% carignan, 25% syrah 5% grenache en demi-muids et foudres. Assemblage d’une dizaine de parcelles) Couleur très noire, nez sur la mûre, le cassis, le chocolat, très gourmand. Bouche puissante, concentrée, massive, tannins bien fondus par le temps. Lui aussi garde une belle acidité dans le fond. La finale est très longue mais un peu sur l'alcool. Il semble presque trop jeune. TB+.

Bonus Domaine Coston - AOC Terrasses du Larzac "Arboussas" 2014 : (majorité grenache) Apport mystère de la soirée. Couleur rubis, nez avec un arôme étrange... Quelqu'un annonce "artichaut" ! C'est exactement ça ! Tout le monde ne pense plus qu'à l'artichaut du coup. La bouche est plutôt légère, avec une finale de longueur moyenne, sur le côté fruits rouges sucrés et garrigue du grenache. Très original, on adore ou on déteste mais on ne reste pas indifférent. TB-.

 

13 octobre 2018

Julien Pacaud (Leynes) ***

Julien Pacaud - Saint-Véran "Les Prés batards" 2016 : Robe dorée, nez d'abord un peu fermé à l'ouverture de la bouteille puis il se développe en se réchauffant sur les fruits jaunes, l'ananas, la mangue, voire la noix de coco, pas vraiment de notes beurrées ni boisées, surtout du fruit. La bouche garde ce fruit mûr et gourmand avec derrière une belle acidité, beaucoup de fraîcheur, et surtout une très belle épaisseur. L'élevage (foudres ? vieux fûts ?) semble avoir apporté que les qualités. Finale longue, fruitée, gourmande, une pointe de sucrosité, sans jamais tomber dans la lourdeur. Superbe découverte. J'ai hâte de voir ce qu'il donnera après quelques années de garde. En jeunesse le style me rappelle les Chablis de Thomas Pico. Note : 17/20.

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13 octobre 2018

Pittnauer (Autriche) ***

Pittnauer - Burgenland Blaufränkisch "Heideboden" 2013 : (parcelle plate entre Gols et le lac de Neusiedl, sols de graves + calcaires) Couleur rubis, joli nez sur les fruits rouges un peu confiturés (fraise, cerise) et quelques notes de prune peut-être liées à l'évolution. Bouche légère, peu tannique, fruitée, facile à boire. Finale assez courte, avec un peu plus de chaleur et moins de fruit. Bon vin de soif qui remplit tout à fait son rôle d'entrée de gamme (8-10€). A ne pas garder plus longtemps je pense. Note : 14/20.

Pittnauer - Blaufänkisch Rosenberg 2012 : (sols de sables et limons surtout) Couleur grenat, sombre et intense, peu évoluée. Nez de fruits rouges et noirs,surtout des notes herbacées, poivre, violette, réglisse. Bouche concentrée, fruité légèrement confituré, on sent un vin puissant mais équilibré par une belle acidité, tannins assez fins. Finale de bonne longueur, épicée. Plus puissant et chaleureux, moins élégant que le Uwe Schiefer. Pas pour les pdf, bien que ce ne soit pas la cuvée ni le millésime les plus puissants du domaine. Si on devait le comparer à un vin français, peut-être un gamay sérieux, en grappes entières sur une année très chaude. TB-.

 

 

 

Josef Schmid *** - DAC Kremstal Reserve Riesling Heiliger Geist 2013 : couleur or pâle, nez agrumes, résine, pointe de pétrole classe. Bouche avec  une belle épaisseur, minérale, agrumes, résine, assez longue, manue une pointe de tension en finale pour chipoter, mais une belle bouteille. TB.

 

Allram *** - DAC Kamptal Riesling 1er cru Gaisberg 2017 : couleur or pâle, nez avec du fruit exotique, pointe de sucre, gourmand. Bouche avec un peu de sucre, fruts exotiques, voire litchi, gourmande, facile, pas trop lourde non plus, finale un peu courte, qui arrive à rester fraiche. Bon petit vin, qui manque de profondeur pour aller plus loin. B+.

 

Sigl *** - Kirnberg Grüner Veltliner Smaragd 2016 : (14%) Couleur bien dorée, nez de fruits exotiques, ananas, goyave, un peu de miel, très mûr. Bouche opulente, exotique, mais qui reste équilibrée grâce à une acidité élevée, bonne matière, assez bonne longueur avec une finale miellée, et légèrement épicée. Bon Grüner, dans un style classique, sur l'opulene du smaragd. TB-.

 

Paul Achs *** - Heideboden Burgenland 2019 : (St Laurent, Blaüfrankisch, zweigelt. Capsule vis. Elevage fût). Couleur claire, nez un peu réduit à l'ouverture, puis se développe sur des fruits rouges et noirs, mûre, framboise, léger floral. Bouche très ronde, un peu lisse même, fruitée, petite sucrosité, gourmande, légère en alcool, rappelle un gamay, manque un peu de tension, facile à boire, très simple. Une bonne petite entrée de gamme. Le lendemain, plus sérieux, léger boisé, bon aussi. B+.

 

 

Uwe Schiefer **** – Blaufränkisch Szapary Reserve 2013 DAC Eisenberg : (élevage foudres environ 2 ans, sols schistes et fer) couleur grenat clair, trouble, pas filtrée. Joli nez dès l'ouverture, sur la violette, fruits rouges et noirs, mûre notamment, graphite/mine de crayon, petite touche végétale de type poivron sans excès de sousmaturité. Bouche avec beaucoup de fruit, toujours de la violette, plutôt tendue, belle profondeur avec une fine trame acide, toujours  ces petites notes végétales qui apportent de la fraîcheur et un grain de tannins poudrés légèrement présent qui étire surtout le vin en finale. Belle longueur, sur le cassis, la mûre, le poivron. Un vin qu'il faut aller chercher un peu, ni gourmand, ni confituré, mais de belle noblesse avec beaucoup de fond. Il me rappelle de très beaux cabernets francs. TB.

 

 

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3 octobre 2018

Clos Mont Olivet (Châteauneuf-du-Pape) ****

Clos du Mont-Olivet (RVF 2012)

- CdP 2010 : beaucoup de fraîcheur et de fruit. TB-

- CdP La cuvée du papet 2010 : Grosse matière, à attendre un peu, TB

 

- CdP cuvée du papet 2000 (soirée TLB) : bouchon.

 

Côtes-du-Rhône 2016 : robe sombre, beau nez plutôt sur les fruits noirs, bouche ronde, fruitée, peu tannique, pleine de fruits, pas ultra longue mais très facile. TB-.

 

Clos du Mont Olivet - Châteauneuf-du-Pape 2015 : Robe à peine plus foncée que le précédent, nez sur la fraise écrasée, la figue, la cerise, proche du Pas de l'Escalette mais en plus élégant. La bouche est à la fois gourmande, puissante, concentrée, fraîche, et très fruitée. Les tannins sont encore bien présents. Finale très longue. Une grande bouteille en perspective. TB.

 

Mont Olivet - Bohème Vin de France 2017 : (viognier du Côtes du Rhône + secondes presses des CdP clairette, bourboulenc, picardan, picpoul, robe à peine dorée, nez abricot, touche oxydative. Bouche florale, fruitée, une touche de gras, pas une grosse acidité, bonne longueur. B.

 

Côtes du Rhône VV 2017 : très fruits rouges confiturés et garrigue, tannins encore un peu serrés en finale, sérieux, proche d'un châteauneuf, avec une grosse matière, à attendre encore un peu. TB-.

 

Cotes du Rhône VV 2020 : bien typé grenache avec puissance et légère sucrosité, tannins plutôt fins, déjà approchable. TB.

 

Cuvée du Papet 2006 : couleur rubis foncé, nez très grenache, fruits rouges écrasés, confiture de fraise, de prunes, encore jeune, tannins fins, assez frais, manque un poil de longueur pour chipoter. TB+.

 

Clos Mont Olivet - Châteauneuf-du-Pape 2011 : (80% grenache, 10% syrah, 6% mourvèdre, 4% cinsault, counoise, vaccarèse, muscardin, terret noir, picpoul noir) Couleur rubis foncé, nez sur le kirsch, un peu de sous-bois à l'ouverture, puis finalement bien plus "jeune" après aération, sur la confiture de fraise. Bouche avec beaucoup de fruit, puissante mais alcool bien intégré, finale avec des tannins soyeux, sur les fruits rouges compotés et des arômes de garrigue. On termine sur une bonne note. TB+.

 

Chateauneuf Rouge 2012 : fin, encore jeune et sur le fruit. TB+.

 

Chateauneuf blanc 2021 : floral et fruité, peu de gras et peu d'élevage, reste frais pour chateauneuf. TB.

 

Rive Droite 2019 : beau fruité typé grenache, sur le fruit, du soleil, un peu de puissance, tannins qui restent fins. B+.

 

Rive droite 2021 : grenache, clair, très fruité, gourmand, assez léger sur ce millésime. TB.

 

Châteauneuf du Pape 2014 : élégant, déjà pêt à boire, beaux fruits rouges, proche du 2011. TB+.

 

3 octobre 2018

Louis Chèze (Limony) ***

Si la gamme est large et les prix encore raisonnables, les vins sont souvent trop lissés et trop toastés par les fûts sur les rouges, un peu trop gras sur les blancs. Les entrées de gamme, aux élevages moins "ambitieux" sont intéressantes.

 

 

IGP Viognier 2016 : gras, variétal, manque un peu d'acidité, finit court. B.

IGP Marsanne 2016 : robe dorée, nez minéral, miellé. Bouche avec un beau gras, miel, minéral, long, reste frais, avec un beau potentiel de garde. TB+.

IGP Ardèche Syrahvissante 2014 : robe rubis, nez réduit, un peu végétal, fruits rouges et poivre. Bouche légère, fruitée, peu tannique mais un côté vert et un peu de réduction gâchent le plaisir. Mieux après un tour en carafe. B-. Une autre bouteille goûtait très bien, fruité, poivré, pas de réduction. TB-.

Syrahvissante 2016 : robe rubis, nez de fruits rouges et poivre, bouche fraîche, fruitée, finit poivrée avec un peu plus de caractère qu'à l'attaque. Belle entrée de gamme. B+.

Condrieu « Pagus Luminis » 2013 : (100% viognier) Robe légèrement dorée par l'élevage en fûts, le nez est typique du viognier avec de l'abricot, des fruits jaunes bien mûrs, des fleurs blanches et peut-être une pointe de boisé/vanillé déjà bien intégrée. Bouche grasse, très aromatique, mais soutenue par une belle tension qui l'empêche d'être écoeurante, le bois ne se sent plus, longue finale avec quelques fruits exotiques. TB.

Louis Chèze, Saint-Joseph « Ro-Rée » Blanc 2016 : Couleur dorée, nez sur le miel, encore un peu vanillé et beurré. En bouche l'élevage est bien intégré, plus d'épaisseur que le précédent, mais surtout plus d'acidité et de longueur. B+.

Louis Chèze, Saint-Joseph "Ro-Rée" Rouge 2016 : couleur sombre, nez fruits noirs, pointe d'élevage vanillé, café, cassis, mûre. Bouche à l'élevage bien intégré, belle matière soyeuse, plutôt légère et fruité finalement avec fraîcheur et longueur. TB-.

17 : plus solaire, plus concentré, un peu chaud. B+.

 

Ampuis 2018

Condrieu Pagus Luminis 2016 : superbe Condrieu, très fruité, exotique, ample, mais il a ce qu’il faut d’acidité derrière pour équilibrer le tout. TB+.

Condrieu Brèze 2016 : comme toujours plus gras, plus ample que Pagus, à peine vanillé, lui aussi a cette belle acidité derrière. TB+.

St Joseph Ro-Rée Rouge 2016 : le bois est plus marqué que sur les blancs, vanillé, assez court. B-.

St Joseph Caroline 2016 : à peine moins de bois et plus de fruit, style quand même trop moderne pour moi. B.

Côte-Rôtie Bellissima 2015 : boisé, assez chaud et puissant, finit court, manque de fraîcheur évident. B-.

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Ampuis 2014

Côtes du Rhône Viognier 2012 : assez gras, très fruité, vif, peu floral, légèrement épicé. Un peu court. Très bon rapport q/p (mais malheureusement très peu de concurrence dns cette gamme de prix sans les VdP des Collines Rhodanniennes). TB-.

Condrieu Pagus Luminis 2012 : plus gras, plus long, plus floral, plus classique que le précédent, ou plus "Condrieu", manque un peu d'acidité par rapport au Côtes du Rhône. TB-.

Condrieu Brèze 2012 : plus foncé, un peu de bois, mais très fruité, tendu, gras, très long. On se rapproche du style Gangloff, dommage que ce soit un peu trop boisé. TB-. (+- 16,5/20).

 

3 octobre 2018

Philippe Alliet (Cravant-les-Coteaux) ****

P. Alliet, Chinon Coteau de Noiré 2008 : bouchon. 

Philippe Alliet, Chinon "L'huisserie" 2004 (Soirée Loire cave 2017) : Apport mystère de Fred. Couleur très trouble, vin non filtré apparemment, le nez est très végétal, sur le poivron surtout, légèrement animal. Bouche rustique, végétale, avec des tannins un peu trop secs en fin de bouche. Une bouteille décevante pour un si bon producteur, probablement à cause du faible millésime.)

P. Alliet - Chinon Vieilles Vignes 2004 : on termine tranquillement avec un vin servi à l'aveugle, la couleur est claire, le nez sur les fruits rouges, une pointe végétale, pas très évolué pour 2004. Beaucoup de fruit en bouche, c'est léger mais sans manquer d'épaisseur, très élégant, légèrement floral aussi, assez bonne longueur. TB.

Philippe Alliet - Chinon Coteau de Noiré 2009 : Nez de fruits noirs, cassis, poivron rouge, léger toasté. Bouche gourmande, fruits mûrs, belle épaisseur avec une texture soyeuse, assez long, encore tout jeune. TB+.

 

Chinon blanc 2015 : aromatique pomme blete, patissiere, belle tension en bouche, finale citronnée et beaux amers, reste frais pour 2015. TB.

 

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