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Whisky Wine N' Beer
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20 juin 2015

Château Troplong Mondot (Saint-Emilion) ****

Visite au Château Troplong Mondot, situé sur le lieu-dit Mondot, en haut de la butte de Saint-Emilion, entre La Mondotte, Pavie-Macquin et Pavie-Decesse. Avec ses 33hectares situés tout autour du château, le domaine est l'un des plus grands de l'appellation. Il a été acquis et rénové par la famille Pariente dans les années 1980.

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Le domaine privilégie le merlot (et la finesse) qui représente 90% de l'encépagement, complété par 8% de cabernet sauvignon et 2% de cabernet franc. Les vignes sont assez jeunes, 25ans de moyenne d'âge, les rendements limités à 35hL/ha environ. 

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Les sols sont majoritairement composés d'argile et de calcaire, avec parfois des sous-sols de sables et du silex sur certaines parcelles. Depuis peu, 10hectares sont labourés au cheval, pour ne pas trop brusquer les sols, auxquels le domaine fait particulièrement attention, le but étant d'étendre cette pratique à tout le domaine d'ici quelques années ; mais pas de passage en bio ou en biodynamie prévu.

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Ici, comme souvent à Bordeaux les parcelles sont vinifiées séparément avant d'être assemblées peu avant les primeurs.

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La fermentation se fait dans les 21 cuves, 10 cylindriques et 11 tronconiques quasiment neuves. L'extraction est assez importante mais se déroule très lentement, sur un mois environ,  avec quelques pigeages et aération ou non suivant les cuves. Le château est conseillé par Jean-Phillippe Faure, bras droit de Michel Rolland. Tout est contrôlé par ordinateur.

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La fermentation malolactique se fait en fût dans une salle chauffée à part. Le chai de 360 barriques, dont 85à100% de neuves, avec 7 tonneliers différents.

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Château Troplong Mondot 2011 (en 1/2 bt) : robe assez claire, nez sur la cerise, la mûre, le cassis avec dans le fond des notes de menthol et de réglissse (les marqueurs de la propriété aparemment, qui se renforcent généralement après quelques années). Bouche assez légère, pas une grosse matière, beaucoup de fraîcheur, du fruit. La finale est assez longue, avec des tannins peut-être un peu secs et un léger boisé désormais. Au final un vin assez fin, fruité, frais et facile à boire, qui se délivre déjà pas trop mal. TB-.

Le domaine produit un second vin "Mondot" dont l'étiquette a aussi changé récemment. Les deux étiquettes actuelles sont celles de gauche. 

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Visite d'une bonne heure par une employée du domaine très agréable et compétente, 15€ pour une visite privée (12€ en groupe).

 

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16 mai 2019

Renaissance des appellations

Deiss

Engelgarten 2016 : servi trop chaud, il m’a semblé assez gras et lourd. B-.

Rotenberg 2014 : (calcaire) servi déjà un peu plus frais, notes de fruits exotiques, facile, charmeur, pointe de sucre, plus de fraîcheur que le précédent. TB.

Gruenspiel 2013 : (argiles) plus austère, plus sec, plus tendu et salin, belle longueur. TB.

Mambourg 2015 : (calcaire, le seul qui connait un petit passage en barriques) servi un peu trop chaud en tout début de salon, gras, beurré, encore un peu sur l’élevage, notes de cire et de fleurs, peu de fruits, finit un peu mou, manque d’acidité. A voir ce qu’il deviendra avec le temps, décevant en l’état, mais s’il devient comme le 2006 bu récemment… TB-.

Altenberg de Bergheim 2013 : (argiles froides, 60gr SR) Beau nez avec des fruits exotiques, sucres bien intégrés et bien équilibrés par une belle acidité dans le fond, manque juste une pointe de longueur. TB+.

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David Leclapart

Chamapgne L’Apôtre 2013 Blanc de blancs : (à Trépail, zéro dosage) style vineux, salin, bulle assez fine. TB.

Blanc de Noirs L’Astre 2014 : (zéro dosage) couleur bien rose pour un « blanc de noirs », style oxydatif trop marqué. B.

 

Recaredo

(Le domaine est sorti de l’appellation Cava, les vins sont dans l’association Corpinnat, en attendant la probable création d’une nouvelle DO. Tous ont été dégorgés récemment)

Terrers brut nature 2015 : facile, bulle un peu grosse, court. B-.

Serrat del vell Brut nature 2011 : pointe oxydative (plutôt noix, fruits secs), fruits jaunes, tendu, bulle fine, belle longueur. TB.

Reserva particular brut nature 2007 : tout en fruits, plutôt fruits jaunes avec un peu d’ananas et de fruits exotiques, bouche tendue, bulle fine, très long. TB++.

Turo d’en Mota 2006 : (100% xarello) plus riche, plus épais que le précédent, quelques notes briochées, moins exotique, long aussi, moins mon truc mais très bien fait. TB+.

Rosé Brut nature intens 2014 : (monastrell, grenache) très rouge, beau fruité, manque un poil de tension. TB-.

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Clau de Nell

Grolleau 2017 : léger, peu coloré, juteux, poivré, un peu rustique dans l’aromatique épicée. TB.

Grolleau 2016 : réduit, un peu vert. B.

Cabernet Franc 2017 et 2016 : 2017 juteux, beau fruité, pointe végétale. TB. 2016 plus serré en l’état. B+.

Violette 2017 et 2016 : 2017 très serré, pas en place. B-.  2016 plus frais, encore tannique, à attendre. B+.

Chenin 2017 et 2016 : nez grillé, soufré, bouche tendue et citronnée. B+. 2016 est plus exotique, plus facile, plus gourmand, un peu moins de tension. B+.

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Domaine de l’Ecu

Muscadet Classic 2018 et Orthogneiss 2018 classiques, vifs, belle minéralité. Torus 2015 sur la colle, réduit. Carpe Diem (melon) bien mieux, gras, reste bien vif derrière. Lux (chardo nature en amphore) 2017 un peu réduit mais bien sinon. Faust 2017 (vin orange de chardonnay) réduit, très bizarre, même pour un vin orange. En rouge Nexus Pinot Noir est léger, épicé, un peu de gaz. B+. Bref, beaucoup de cuvées, pas mal de vins réduits ou pas en places, compliqués sur salon.

 

Coulée de Serrant

Vieux clos 2017 : (sur les 3 cuvées 40mg SO2 volcanique total, - de 10mg libre comme par le passé. Entre 2et3gr SR) un peu typé nature, cire, pomme blette. B-.

Clos de la Bergerie 2017 : plus puissant, plus de tension, plus de longueur, toujours un peu de pomme blette, miel, plus épais. TB.

Coulée 2017 : plus gras, plus miellé, plus opulent, manque peut-être d’un peu d’acidité en l’état, belle longueur. Des vins plutôt bien nés, taillés pour la garde, en espérant qu’ils ne s’oxydent pas. TB.

 

Henri Milan

Grand Blanc 2015 : (à l’ouverture de la bouteille, servi chaud) bonne acidité, frais pour la Provence, un peu nature avec une pointe de cire, pomme blette, vernis. B+.

Papillon blanc sans soufre 2017 : très original, légèrement orange, texture grasse presque huileuse, , notes de fruits secs, de melon, intéressant. TB.

Luna & Gaia 2017 : (vin orange), semble assez réduit, pas trop en place à l’ouverture de la bouteille. B-.

La Carrée Roussanne 2015 : très moderne, très boisé, vanillé. Moyen.

 

Wittmann

Riesling trocken 2018 : Riesling tendu, minéral, salin, très long pour une entrée de gamme, ça démarre fort. TB+.

Riesling Vom Kalkstein trocken 2018 : même trame tendue et saline, plus d’épaisseur, plus long. TB++.

Riesling Westhofener trocken goldkapsul 2016 : plus pétrolé, plus austère, plus amer, résine, un poil plus court. TB+.

Riesling Kirchspiel GG goldkapsul 2015 : pointe de résine et pétrole, plein d’agrumes, zestes, ulta long et minéral avec une matière énorme, aussi long que large. Déjà sublime avec un gros potentiel de garde. Gros coup de coeur. Exceptionnel.

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14 juillet 2015

Jean-Jacques Lamoureux (Les Riceys) **

Jean-Jacques Lamoureux - Rosé des Riceys 2012 : (100% pinot noir) Couleur rose foncé, nez très discret à l'ouverture puis un peu mieux avec une bonne aération, avec un peu de cerise et de framboise. Bouche assez grasse, acidulée à l'attaque, fraîche, très légèrement tannique, sur la griotte, la framboise, la groseille, avec des épices en fin de bouche. Finale assez courte. Intéressant pour découvrir l'appellation, mais pas un grand rosé en l'état. Note : 14/20

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28 août 2015

RVF et B&D 2016

Guide vert RVF 2016

Toujours une excellente présentation, peu de surprises, pas de gros changements, les « grands » sont toujours en tête, mais il n’y a aucune raison de tout révolutionner non plus. On reste sur la ligne de conduite des années précédentes, avec une grande reconnaissance aux petits domaines bio et biodynamique. Petit bémol : pas beaucoup de nouveaux (quelques-uns quand même comme le Clos de l’Ecotard de Michel Chevré), mais le guide rouge des bonnes affaires permet de combler ce manque.

 

Les promus de l’année

RVF promus

 

Vignerons de l’année par région : Barmes-Buecher, Pichon baron, La Vougeraie, F. Bedel, Labet, Aupilhac, Collier, Pradeaux, S. Ogier, Bru-Baché.

 

Meilleures notes en blanc :

20/20 chez d’Auvenay, Coche-Dury, Yquem, Gauby.

19,5/20 chez Krug, Marc Colin, Comtes Lafon, Leroy, Coche-Dury.

19/20 chez Weinbach, Mann, Zind-Humbrecht, Fargues, Vougeraie, DRC, Sauzet, Leflaive, d’Auvenay, Salon, Jacquesson, Pol Roger, Gosset, Drappier, Peyre rose, Roc des anges, Domaine de Rancy (Rivesaltes 1955), Simone, Richard Leroy (Montbenault 2013), Huet (Mont 1e trie 2005), Rayas.

18,5/20 chez Chave, Huet, Pinard, Ganevat, Macle, Puffeney, Tissot, Agrapart, Larmandier Bernier, G. Laval et autres grands champagnes, grands crus bourguignons…

18/20 Vernay (Vernon 2013), Plageoles (Vin de voile 2000), Ardoisières, Larredya, Joliette, Ogereau (Bonnes blanches), Chidaine, F. Cotat, Roches neuves, Huet, Collier (Charpentrie), Soucherie (Clos Perrières 2010), Morgat (Fidès), Boudignon (Savennières Fougeraies 2013), Bernaudeau (Nourrissons 2013), Mélaric (Cerisaie moelleux), Clos Naudin, grands crus bourguignons…

 

Meilleures notes en rouge :

20/20 grands crus bourguignons seulement, chez d’Auvenay, Leroy, Duband (Chambertin GC).

19,5/20 grands crus bourguignons seulement, chez Dugat-Py, Rousseau, Trapet, Ponsot, DRC, Hudelot-Noëllat, Leroy, Vougeraie.

19/20 chez Petrus, Las Cases, Groffier, Rousseau, Mugnier, Rouget, Damoy, Perrot-Minot, Terres de Fagayra (Maury 1955).

18,5/20 chez Labet, Peyre Rose, Roches neuves, Gauby, Rayas, Jamet, grands crus bordelais et bourguignons dont T. Liger-Belair (Richebourg 2013), C. Dugat (Chapelle et Griotte 2013)…

18/20 chez Danjou-Bannessy, Clos du rouge-gorge, Vial Magneres, Ermitage du pic st loup, Les Soulanes, Tempier, Pinard, Rougeard, Vieux donjon, Bosquet des papes, Vieux telegraphe, Eddie Feraud, S. Ogier, Guigal (La turque), Chapoutier, grands crus bordelais et bourguignons…

 

 

B&D 2016

Malheureusement même présentation que l’an passé, pas très claire, trop colorée, des commentaires sur les vins « coups de cœur » uniquement mais aucun mot sur les autres vins, pas de sommaire avec les promus ou les meilleures notes de l’année, toujours une ligne de conduite qui privilégie des grosses maisons, des notes qui s’envolent une année pour lancer un domaine mais qui baissent beaucoup l’année suivante. Deux bons points quand même par rapport à la RVF : le système de code pour avoir accès aux notes des années précédentes, plus de (nouveaux) domaines.

Alsace : peu de surprises, meilleures notes chez L. Beyer SGN Pinot gris 2008, Deiss Altenberg 2012, Mann, Trimbach, Tempé Mambourg Gewurz S SGN 2003, Weinbach Altembourg PG Quintessence de grains nobles 2010.

Beaujolais : meilleures notes chez Desvignes, Desjourneys, Piron. Derrière Rottiers et Thillardon suivent de près. Entrée du domaine des Cadoles (Brouilly).

Bordeaux : progression de l’année pour Dufort Vivens, les « super bordeaux » (bordeaux non classés, de petites appellations excentrées, et bon marché) en tête d’affiche : domaine de l’A, clos Manou, Reignac, Fleur de Bouard, Clos des baies, les Eyrins….

Bourgogne Côtes de nuits : peu de changements, quelques vins bien notés chez Arnoux-Lachaux, B. Clair, Comte Liger-Belir, Leroy, Groffier, Faiveley, D. Laurent, Ponsot, Trapet mais aussi Eugénie, Taupenot Merme, JP et M. Guyon, Harmand Geoffroy, P. Leclerc.

Bourgogne côtes de beaune et côte chalonnaise : Blain-Gagnard, Bruno Colin, Dancer, domaine des Croix, La Maltroye, Thomas Morey, Remoissenet côtoient les habitués, d’Auvenay, JM Boillot, H. Boillot, Comtes Lafon, B. du Martray, Joblot, Dureuil-Janthial…

Champagne : parmi les grands on trouve aussi Gatinois, Didier Doué, Penet-Chardonnet.

Corse : apparitions du domaine San-Micheli et du clos d’Alzeto.

Jura : meilleures notes chez Ganevat, Tissot, Labet. Nouveaux : domaine des Miroirs, domaine du Pélican, caveau de Bacchus.

Languedoc-Roussillon : Mas Jullien, Peyre rose, Montcalmès, Gauby en tête, Les amants de la vigneronne, P. Vaïsse, et Berta-Maillol (Banyuls) progressent.

Provence : domaine des Trois Filles (Bandol 2013) aux côtés de Tempier, Trévallon…

Savoie : le Cellier des Cray et la Combe des Grand’vignes côtoient Belluard…

Sud-Ouest : apparition d’Ameztia (Irouléguy), Château Kalian (Monbazillac) et Clos Troteligotte (Cahors). Cahors vignoble de l’année.

Loire : les révélations de l’année, V. Delaporte (Sancerre), Florian Roblin (Giennoix), Gunter-Chéreau (Muscadet). Beaucoup de bonnes notes à Vouvray chez M. Cosme (cuvée les Promenards), F. Cosme (cuvée coup de fougue), domaine de la Fontainerie, domaine du Margalleau, Alexandre Moumousseau-Châteu Gaudrelle, Pinon, Alain Robert et sur Jasnières Domaine de la roche bleue.

Rhône : révélations de l’année, Levet (Côte-Rôtie), Amadieu (Gigondas), La Ligière (Beaumes et Vacqueyras). Passent à 4* apparemment : Santa duc, château des tours, la gardine, Raspail-Ay, Pallières, Montirius, St Préfert, Gourt de Mautens.

 

6 novembre 2015

Louis-Antoine Luyt (Chili) ***

Louis-Antoine Luyt - Cinsault Coelemu 2013 : couleur assez claire, contours violets. Nez réduit à l'ouverture, bien mieux après quelques heures, sur la cerise, la mûre, les fruits rouges, un peu de violette. Il rappelle plus un Beaujolais qu'un Cinsault du Languedoc. La bouche est vive, portée par une belle acidité, très gouleyante, peu tannique, avec une assez bonne matière, sur le fruité du nez. Finale de longueur moyenne, très légère pointe d'alcool. Bon petit vin, dans un style très facile à boire, peu ou pas soufré. Note : 14,5/20

luyt chili

 

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25 décembre 2015

Gérard Boulay (Chavignol) ****

Gérard Boulay - Sancerre Clos de Beaujeu 2010 : (100% sauvignon, élevage en fûts de plusieurs vins, sol argilo-calcaire comme la parcelle des Monts Damnés mais orientation est, sud-est et non pas sud) Couleur paille, nez expressif, minéral, sur les agrumes, fruits exotiques dans le fond, puis en se réchauffant un côté brioché. Bonne matière en bouche, on retrouve le citron, le pamplemousse, un peu plus de fruits exotiques qu'au nez. Avec l'ouverture le vin devient plus gras, avec des arômes de brioche, miel, noisette. L'acidité est correcte mais ce n'est pas un Sancerre particulièrement tendu. Finale sur les agrumes, les fruits secs, longueur moyenne. Note : 16,5/20.

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Plus d'infos sur le domaine et ses terroirs ici : http://www.sommelier-vins.com/article-gerard-boulay-sancerre-108974980.html

 

Gérard Boulay, Sancerre rouge 2013 (100% pinot noir) : Couleur rubis, le nez pinote sur de beaux petits fruits rouges. Bouche élégante, fine, très fruitée, peu tannique, fraîche, avec une belle finale légèrement épicée. Beau début. TB.

 

Monts damnés 2014 : assez variétal, beaucoup de buis et de notes végétales. B.

 

 G. Boulay, Sancerre Monts Damnés 2013 : nez un peu brioché, lies, pas du tout variétal, légère évolution, bouche très fraîche, tendue, minérale, pas variétale, longue, salivante, encore jeune pour 2013. TB+.

 

6 mai 2013

Roc d'Anglade (Langlade) ***

Roc d'Anglade - Rouge 2007, Vin de pays du Gard 
CR de Julien "Le vin est plus dense, plus profond. Le nez....sent très bon! C'est vraiment très complexe avec des notes de cuir, légèrement animal mais aussi fruité, sur la mûre, le cassis. Des touches de poivre, d'eucalyptus et d'orange sanguine finissent d'achever ce beau nez. 
En bouche c'est tip top! Le vin est plein, large et ample avec une matière soyeuse. C'est souple avec une sensation de velour en bouche et des tanins fins. La finale est longue et savoureuse sur une fraicheur bien présente. Excellent vin!"

Un vin qui ne m'a pas trop plu personnellement (contrairement à presque tous les autres), je l'ai trouvé assez vert (bourgeons de cassis ?), notes de cassis, assez puissant. Je m'attendais à plus de finesse de la part d'un Roc d'Anglade, même si c'est loin d'être mauvais.

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Roc d'Anglade rouge 2009 : nez expressif sur le cassis principalement, bouche avec une belle fraîcheur, toujours sur les fruits noirs confiturés, belle trame acide dans le fond. TB.

 

Roc d'Anglade blanc 2015 : robe or pâle, nez pomme blette, un peu levure, pâtissière, fleurs blanches, poire, fait bien chenin, pointe silex. Bouche qu'on sent travaillé sur la vivacité, seulement 12% d'alcool, mais gros manque d'intensité, peu de matière, peu de longueur. Vite lassant. B-.

 

25 mai 2016

In Vin Bio Veritas 4

Benoît Lahaye

Champagne Violaine : (2011, 50% chardo 50% pinot noir, zéro dosage) champagne très frais, vif et acidulé, tendu, minéral, notes de pomme et de citron, longueur moyenne. TB.

Champagne Blanc de Noirs : (2012, extra brut 4,5gr) un cran au-dessus du précédent, très beau nez agrumes, légèrement brioché, fruits secs, bulles très fines, bouche tendue, mais avec la rondeur qu’il manquait au précédent, finale longue et salivante. Grand vin. La bouteille du salon pour moi. TB++.

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Philippe Delesvaux

Anjou Feuille d’or 2014 : on retrouve l’esprit du 2012, beau fruité classique du chenin (poire, coing), de la matière et de la tension. TB.

Anjou Feuille d’or 2013 : style oxydatif (parfaitement assumé par le producteur), sur la noisette, un peu de caramel que je n’avais pas senti l’année dernière. Toujours pas mon style. B-.

 

Ansodelles

Etincelles : (effervescent rosé 100% cabernet franc) rosé clair, style sec, très vineux (trop ?), il fait penser à certains champagnes rosés qui recherchent la vinosité, bonne acidité. Très intéressant. B+.

Bourgueil Rencontre 2014 : (sols sables et graviers) un peu de réduction, tannins légers, on sent le côté un peu vert qui me gêne souvent dans les cabernets francs, même si c’est léger. B.

Bourgueil Rencontre 2015 : beaucoup plus mûr que le précédent, beaux fruits noirs, plus de matière, les tannins sont encore un peu trop présents mais le vin vient juste d’être mis en bouteille. Un gros cran au-dessus du 2014. Très prometteur. TB-.

Bourgueil Conversation 2014 : (sols argile et calcaire) Il a la maturité de Rencontre 2015 avec des notes florales en plus, encore plus de matière, tannins de qualité qui doivent se fondre encore un peu. Plus de longueur que le précédent. Cette cuvée en 2015 promet. TB. (Belle découverte que ce tout jeune domaine qui malheureusement a été gelé à 90% en 2016…)

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David Large

Beaujolais blanc Dos argenté 2014 : (élevage cuve) chardonnay vif et sur le fruit (pomme granny, agrumes), simple, facile et sympa, finale courte. B.

Beaujolais Nelson 2015 : beaujolais très fruité, croquant, léger, aux tannins souples, on sent quand même une belle maturité due au millésime. TB.

Beaujolais Suprême Côte de brouillard 2015 : aromatique très étonnante pour un vin rouge de bonbon à la pêche au nez comme en bouche, bouche avec un peu plus de matière et d’acidité que Nelson, tannins souples là aussi. TB.

Beaujolais Nazareth 2014 : on passe sur une couleur plus toilée, des arômes kirschés, ni très frais ni gourmand, millésime plus compliqué. B-.

 

Machard de Gramont

Bourgogne blanc 2014 : chardonnay assez gras et fruité, léger beurré, manque un peu de tension. B.

Orange de Vergy 2015 : (100% aligoté, macération pelliculaire d’un mois) première expérience de ce vin orange, couleur plutôt rose pâle, le nez fait plutôt vin nature, avec des notes de pomme blette, cire, fruits secs, bouche assez différente, sur les agrumes avec des tannins bien présents. Assez long. Déroutant. B+.

Bourgogne rouge grands chaillots 2014 : plus de matière, un peu plus tannique que le 2013 goûté l’an dernier, moins d’acidité, plus marqué fruits rouges et moins groseille/grenadine, plus classique, ça reste un style assez fin. TB.

Nuits-saint-georges Vallerots 2013 : il s’est encore amélioré depuis l’an dernier, il donne l’impression d’avoir plus de matière et de longueur, toujours sur un style fin et léger, aromatique sur la cerise et la violette. TB+.

 

La Ramaye

Clos rayssac 2014 : (Vin de France, fait sur Gaillac, duras, prunelard, fer servadou) encore un peu trop de gaz, vin assez léger et fin, sur les fruits rouges. B-.

Vrille 2013 : (braucol, prunelard, duras) très réduit, tannins encore trop serrés. Moyen.

Combe d’Avès 2010 : (duras, fer servadou) un peu moins réduit que le précédent, grosse matière, tannins bien présents mais de qualité, à attendre encore. B.

Combe d’Avès 2009 : beaucoup de gaz, moins tannique que 2010, moins de matière. Moyen. Aucun vin du domaine (pourtant encensé par la RVF) ne m’a plu, la déception du salon pour moi.

 

Clos Lapeyre

Jurançon sec 2015 : beaucoup de fruits, agrumes et fruits exotiques, vif, frais, un peu simple mais efficace. TB-.

Jurançon vintage vieilh 2012 : plus de gras et de rondeur que le précédent, fruité moins immédiat, boisé bien intégré, un peu brioché et noisette, plus de tension et de longueur. TB-.

Jurançon mantoulan 2010 : encore un peu d'élevage mais ça commence à bien s'intégrer, beaucoup de matière, gras mais aussi très tendu, sur les agrumes,un peu brioche et noisette, épices, à attendre encore un peu. TB.

Jurançon moelleux 2015 : aromatique classique du manseng sur l'ananas surtout, avec une belle tension, finale salivante qui donne enviie d'y retourner. Proche du Costat Darrer 2012 de Camin Larredya bu récemment. TB.

Jurançon La Magendia 2013 : (88gr SR) un peu plus concentré que le précédent, beaucoup d'acidité et de fraîcheur là aussi, petit côté brioché. Très bon, mais je le vois pas aller aussi loin que 2001 et même 2004 de la même cuvée. TB+.

Jurançon Vent Balaguer 2009 : (160gr SR, raisins vendangés fin novembre-début décembre puis mis sur clayettes environ 3 semaines) belle couleur ambrée, très beau nez sur l'abricot sec, la figue, le miel, fruits exotiques, texture sirupeuse, long et frais. Grand liquoreux. TB++. Coup de chapeau au domaine dont toutes les cuvées sont très réussies.

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La Colombière

Blanc Les Jacquaires 2015 : (loin de l'oeil, mauzac) expressif, fruits exotiques typés Côtes de Gascogne, simple, un peu court. B.

Fronton Vinum 2014 : léger, tannins souples, sur le fruit, simple, un peu court mais sympa là aussi. B.

Fronton reserve 2014 : plus puissant, plus de matière, plus de fruits noirs, des épices, poivre, pointe végétale emmenée par le cabernet. B+.

 

Paul Barre

Leeloo 2015 : belle entrée dans la gamme, sur un fruité assez croquant, léger, quelques tannins quand même. B.

Fronsac Château La Grave 2013 : là aussi c'est frais, assez léger mais tannique, aromatique étonnante sur les agrumes, les fruits secs, un peu briochée. B+.

Fronsac Château La Grave 2014 : beaucoup de fraîcheur encore, des fruits croquants (cerise surtout, fruits rouges), les tannins doivent se fondre encore un peu mais ils sont de belle qualité. TB.

Canon-Fronsac La Fleur cailleau 2012 : style très différent des Fronsac, plus "bordelais", cèdre, cassis, poivron, tannins encore serrés. Il garde quand même la fraîcheur des précédents. Beau potentiel mais moins mon style. TB-.

Canon-Fronsac La fleur Cailleau 2011 : proche du précédent, un peu plus de fruit, moins concentré, les tannins ressortent un peu plus. B+.

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Mas Casalas

Côtes du Rhône Pirouette rosé 2013 : assez léger, fruité, frais. B.

Coup de pied à la lune 2014 : beaucoup de fruit, très gourmand, frais, assez léger, peut-être plus proche d'un beaujolais que d'un rhône sud. TB.

Coup de pied à la lune 2011 : un peu de gaz, vernis à ongle... Moyen.

Ma rêveuse 2011 : plus marqué fruit noir et grenache, belle matière, tannins bien présents qui doivent se fondre encore un peu, frais. Bon potentiel. TB-.

 

Alain Voge

Les bulles d’Alain Saint-Péray 2011 : peu aromatique, bulle un peu grosse, fraîcheur apportée par l’amertume plus que par l’acidité. B-.

 

Les Eminades

Montmajou 2014 St Chinian blanc : (grenache blanc, marsanne) blanc vif et tendu, belle fraîcheur, un peu de gras, sur la poire, les agrumes, notes florales au nez, légers amers en finale. TB.

 

Clos Signadore

Patrimonio A Mandria 2014 : (100% niellucciu) beaucoup de fruits (fruits rouges), un peu de cacao et d’épices, très frais, assez léger, avec des tannins quand même bien présents. TB-.

Clos Signadore 2012 : (100% niellucciu) on garde la fraîcheur du précédent, plus de matière, un petit côté brioché, tannins encore trop présents mais de qualité, plus de longueur, à attendre encore un peu. Beau potentiel. Peut-être un peu cher (45€) surtout par rapport au précédent. TB-.

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Vincent Wallard

Malbec Mendoza 4 Manos 2011 : (vinifié par V. Wallard) encore beaucoup de gaz, arômes kirschés, impression d’un vin un peu sucré, léger, mais pas en place. Moyen.

Bodega Cecchin Mendoza Carignan 2012 : (vin de la famille Cecchin, importé par V. Wallard) vin gourmand, sur le cacao, les fruits noirs, tannins souples, un peu trop sucré et manquant un peu d’acidité à mon goût. B.

Bodega Cecchin Graciana 2011 : tannins plus présents que sur le carignan mais de qualité, plus puissant, sur des fruits rouges bien mûrs, des épices, plus de longueur. B+.

Sémillon Hulk Via revolucionaria 2014 : (produit par M. Micelini, importé par V. Wallard) fruité classique du sauvignon, un peu de miel, vin sec, manquant de tension. B-.

 

Cidredrie du Vulcain

Cidre Trois pépins sec 2014 : (pomme de fer, poire maude et coing vranja) cidre très sec, dans lequel aucun des trois fruitsne domine ce qui lui apporte de la complexité, amers nobles en bouche, sensation presque tannique, belle longueur. Un vrai cidre de gastronomie. TB+.

Cidre de Fer sec 2015 : (pomme de fer) mis en bouteille tout récemment, il semble presque demi-sec, bulle fine, sur la pomme acidulée. TB.

Transparente demi-sec 2014 : (pommes diverses dont la Transparente de Croncels) un côté plus fermier que le précédent, pomme un peu plus mûre et moins acidulée, pas trop sucré, bulle fine là aussi. B+.

Poiré sec 2009 : (dégorgé en 2016) moins sec que Trois Pépins, bulle encore plus fine que dans les précédents, notes de poire et aussi un côté "tertiaire" difficile à décrire, métallique ? minéral ?, belle longueur. TB+.

Poiré de glace Botsi 2013 : (10% vol. 80gr SR) belle texture sirupeuse, il fait un peu plus que 80gr SR, sur la pomme et la poire bien mûre, la fraise très mûre, mais ça manque d'acidité par rapport aux cidres. B. Très belle gamme, avec plusieurs cuvées largement au niveau de l'Argelette de Bordelet.

 

29 mai 2016

La Cabotte (Mondragon) ***

La Cabotte - Côtes-du-Rhône Colline 2014 : (grenache, syrah, carignan, cinsault, mourvèdre, élevage cuves) couleur grenat clair, nez expressif, sur la myrtille, la mûre, le cassis, un peu métallique (cuve inox ?) à l'ouverture seulement. Bouche assez légère, d'une grande fraîcheur, avec une belle acidité et un côté fruits des bois plus marqué qu'au nez surtout après ouverture, quelques tannins bien fondus. Finale courte, fruitée. Belle entrée de gamme, avec beaucoup de fruit et de fraîcheur. Note : 15/20.

La Cabotte Colline 2014

 

La Cabotte - Sauvageonne Côtes du Rhône villages 2014 en magnum : (clairette) Rhône très gras, mentholé, qui manque de tension à mon goût, il a souffert de la comparaison avec le suivant. B.

 

31 juillet 2016

Salon des vins naturels de Chassignoles (43)

Petit salon très intéressant, entièrement consacré aux vins natures (= sans sulfites ajoutés) situé dans un recoin perdu du nord de la Haute-Loire. L'ambiance est géniale, festive, une grande buvette au milieu d'un champ, un chapiteau pour le repas du soir, des toiles de tente un peu partout autour, des vignerons très accessibles qui ne se prennent pas la tête, venus pour faire découvrir leur passion et leur philosophie mais aussi pour passer un bon week-end. Quelques bémols : la température un 30 juillet est évidemment bien trop élevée pour déguster comme il faut, d'autant plus que tous les vignerons ne sont pas équipés de glacières suffisamment grandes. Pas terrible non plus pour ramener chez soi des vins natures... La liste des vignerons du site vins-naturels était assez différente de ce qu'on pouvait trouver sur place, comme tous les ans a priori.

salon vins naturels chassignoles

 

Pierre Cotton - Brouilly 2015 : (gamay en macération carbonique) beau fruité croquant, classique, sur les fruits rouges et la mûre, ne fait pas spécialement nature, manque juste de longueur. B+.

Pierre Cotton - Côte de Brouilly 2015 : (macération carbonique mais sols de pierres bleues ici) on retrouve le fruité du précédent, mais avec un côté minéral supplémentaire, plus de tension et plus de longueur. TB-.

 

Mas Pas Res (Languedoc) - Rosé 2015 : (cabernet sauvignon) bien fruité, assez frais, sur la framboise et la grenadine. B.

Mas Pas Res - Sur le Pouce 2015 : (grenache, carignan, macération carbonique) vin de soif, léger, mais une bonne matière quand même, peu de tannins, belle fraîcheur, juste un peu court. B+.

Mas Pas Res - 2012 : (syrah et merlot) bien plus puissant, confiture de fruits noirs, chocolat, tannins présents mais de qualité, ne fait pas spécialement nature non plus, assez long. TB-.

 

Mylène Bru (Languedoc) - Lady Chasselas 2015 : vin particulièrement gras, floral, quelques notes de poire mais manque un peu de fruit et de tension. J’ai toujours eu du mal avec le chasselas… B.

Mylène Bru - Far Ouest 2014 : (grenache, carignan, syrah, cinsault) beaucoup de fruits dans cette cuvée, rouges comme noirs, des tannins soyeux, très frais, assez long, ne fait pas spécialement nature. Excellent, le vin du salon probablement. TB.

Mylène Bru - Karm 2013 : (tempranillo) Plus puissant et beaucoup plus tannique que le précédent même si les tannins sont plutôt de bonne qualité, plus chaud, fait un peu plus « vin nature », à attendre absolument. B.

Mylène Bru - Rita 2012 en magnum : (carignan) vin assez puissant, très marqué fruits rouges, très frais, tannins soyeux là aussi, beaucoup de longueur. TB.

far ouest

 

La Sorga (Languedoc) - Qué va piano : (pétillant naturel 100% mauzac jaune) bulle au nez assez mûr, mais très sec et citronné et bouche, des notes pas très nettes de vernis gâchent l’ensemble. B-.

La Sorga - L’intravineuse : (majorité mauzac) blanc sec, citronné, floral, assez tendu, gâché par les mêmes notes de vernis. B-.

La Sorga - L’esprit Attila : (2014 ? syrah, grenache, carignan, alicante) vin ultra fruité, avec des notes de violette, bouche juteuse, tannins imperceptibles, très fraîche, du vrai jus de fruit. TB.

 

Pacina - Toscana bianco La Cerretina 2014 : (malvasia et trebbiano) couleur presque ambrée, nez de fruits mûrs, légèrement oxydatif, comme un vin de paille, la bouche est sèche, tendue, peut-être une légère macération pelliculaire, agrumes et notes oxydatives. Assez long. TB-.

Pacina - Toscana Il secondo 2014 : (jeunes vignes de sangiovese) sur les fruits rouges, tannins très présents et secs. B-.

Pacina - Toscana 2011 : (VV de sangiovese) plus puissant que le précédent, très tannique mais les tannins ne sont pas secs ici, plus confituré, assez mûr mais sans tomber dans la lourdeur, très long. Beau potentiel. TB-.

pacina toscana bianco

 

Podere Orto - IGT Lazio Trivium Rosso 2013 : servi trop chaud, un peu de réduction, il m’a paru très puissant et épicé. B-.

 

Barranco Oscuro (Espagne, proche de Grenade) - Salmonido : (rosé de pinot noir) rosé assez foncé, léger, légèrement grillé et épicé. B.

Barranco Oscuro - El Pino Rojo 2014 : (pinot noir) très belles notes de fruits rouges, un peu plus chaud et épicé qu’un bourgogne, mais une bonne acidité, de la finesse et de la longueur. TB.

Barranco Oscuro - Rubaiyat 2011 : (syrah) robe très noire, fruits noirs, épices, bonne acidité, mais trop de volatile gâche l’ensemble. B-.

Barranco Oscuro - Garnata 2011 : (grenache) très fruité, fruits rouges confiturés, tannins présents mais de belle qualité, les 15% ne se sentent pas, bonne acidité. TB.

Barranco Oscuro - 1368 Cerro Las Monjas 2005 : (grenache, cab sauv, cab franc, merlot) nez brioché, tabac, sous-bois, un peu « bordelais », pas trop mon truc. Bouche avec une belle matière, des tannins fondus. B+.

barranco oscuro garnata

 

Aurélien Lefort (Auvergne) - Les épines à quoi servent-elles ? : un producteur vivement recommandé dans la RVF spécial millésime 2015 dont les vins sont difficiles à trouver : 600 et 800 bouteilles pour les cuvées qui vont suivre, tout est déjà vendu bien sûr. (Gamay, 2015, une partie non égrappée puis élevage court en vieilles barriques de 600L) Celui-ci fait bien vin naturel, il est servi un peu chaud malheureusement, beaucoup de petits fruits rouges, peu de tannins, très léger, de la matière, mais un côté colle/plastique le rend désagréable. B-.

Aurélien Lefort - Sérum : (gamay 2015) servi trop chaud aussi, il a plus de matière que le précédent, plus poivré (terroir volcanique), mais encore plus marqué colle/plastique. B-.

 

Marie et Vincent Tricot (Auvergne) - Rosé 2015 : rosé foncé, assez vineux, fruité, perlant. Pas mauvais, mais loin du niveau de leurs blancs ou de leur vin de paille, malheureusement déjà épuisés. B.

 

P. Bouju La Bohème (Auvergne) - Festejar : (bulle rosée de gamay et de pinot, 2015) une bulle que j’avais déjà goûtée récemment, cette fois-ci aucune réduction, c’est très gourmand, légèrement sucré, plein de fruit. TB.

 

Samuel Boulay (Rhône) - Rapapeo 2015 : (viognier et roussanne) aromatique de viognier, abricot, fleurs, assez gras, perlant, un côté colle/plastique. Moyen.

Samuel Boulay - Fricheti 2015 : (multicépages rouges) très marqué colle aussi. Moyen.

Samuel Boulay - Les Esprits 2015 : (syrah) assez noir et tannique, encore serré, pas le côté colle cette fois-ci, un peu jeune mais bon potentiel. B+.

 

Daniel Sage (Rhône) - Grange Bara : (syrah ?) servi trop chaud et sans le vigneron donc à regoûter dans de meilleures conditions, nez sur la cerise aigre, notes balsamiques, bouche légère, acidulée. B.

Daniel Sage - Nyctalopie : (gamay) servi trop chaud, couleur rose foncé, nez de rosé sucré mais bouche sèche, quasiment sans tannins, facile mais très court. B-.

Daniel Sage - La voix du Périscope : (viognier) servi trop chaud aussi, viognier assez gras, épicé, un peu vernis. B-.

daniel sage periscope

 

Jean Ginglinger - Pinot blanc 2015 : très frais, citronné, floral, vif, Il me rappelled les pinots blancs de Louis Sipp. TB-.

Jean Ginglinger - Riesling 2015 : le nez fait un peu brioche, bouche citronnée, on reconnait mal le Riesling, très belle tension. TB-.

Jean Ginglinger - Riesling oxydatif 2014 : l’oxydatif est légèrement marqué surtout par des fruits secs, très belle tension et longueur. TB.

Jean Ginglinger - Pinot Gris 2014 : très gras et un peu lourd, épicé, peu fruité. B-.

Jean Ginglinger - Pinot Gris Steiner 2013 : aromatique du precedent, mais plus tendu, plus long. B+.

Jean Ginglinger - Gewurz Réserve 2014 : le nez fait penser à une VT avec des fruits mûrs, un peu de rose et de litchi mais bouche sèche et tendue plus sur les agrumes, moins variétal. TB-.

Jean Ginglinger - Gewurz Steiner 2013 : il fait plus nature que les autres, l’aromatique fait penser à un vin orange mais pas de macération pelliculaire pourtant, de la mirabelle, de l’orange confite, de la noisette, très belle tension, original et surtout très bien fait. TB.

 

Petite conclusion sur les vins natures, mais qui n'a fait que confirmer mes premières impressions : on peut trouver des vins exceptionnels, plus fruités, plus frais et plus gouleyants que les vins sulfités comme on peut trouver des vins vraiment pas nets avec du vernis, de la volatile, de la colle... Les différences d'un vin à l'autre, mais aussi d'une bouteille à l'autre sont énormes. Certains vins font vraiment natures, d'autres pas du tout. Mais comme pour les vins sulfités on remarque que certains vignerons maitrisent parfaitement leur technique (Mylène Bru, Jean Ginglinger...) et d'autres non.

Enfin reste à savoir si le vin nature permet mieux de faire ressentir le terroir (le sol) que les vins sulfités. Question complexe... Ce que je remarque pour l'instant c'est que les vins de certains producteurs non natures semblent tous boisés et standardisés, impossible de sentir le terroir caché derrière. Ce n'est pas le cas de tous bien heureusement. Et certains producteurs natures font des vins bien différents en fonction du terroir uniquement (Pierre Cotton par exemple, pourtant en macération carbonique !) mais malheureusement ce n'est pas le cas de tous non plus...

 

22 août 2016

Labet (Rotalier) *****

Julien Labet, épaulé par son frère et sa soeur, Romain et Charline, gère ce domaine de 14 hectares (dont 11 de blancs) en bio et quasiment en "nature". Ses blancs sont pour la plupart ouillés, très energiques, tendus, marqués par l'autolyse. Ses rouges sont peu extraits tout en fruit et en pureté. Ils sont dans l'ensemble très propres même s'il nous est déjà arrivé de trouver un peu de "souris" sur les rouges.

 

Labet - Côtes du Jura Fleur de marne La Bardette 2006 : (100% chardonnay ouillé, en vieux fûts) couleur or, nez exubérant avec le beurré caractéristique du chardonnay, des notes de fruits jaunes bien mûrs, un côté floral, de la pierre à fusil et de l'amande dans le fond. Bouche très vive avec une acidité mordante, puissante, légèrement grasse, d'abord beurré toujours avec des fruits jaunes et de la pierre à fusil puis de plus en plus sur les agrumes avec une légère amertume en fin de bouche. Bonne longueur, sur les agrumes, un peu de fruits secs et de noisette. Bon vin, mais le style manque un peu de finesse à mon goût. Note : 15,5/20.

domaine-labet-la-bardette

 

 

Labet (La cugnette, Bron)

Trousseau 2018 : très clair, à peine perlant, fruits rouges très juteux, gouleyant, bonne longueur, finale sur la fraise acidulée, très gourmand. TB+.

Poulsard En Billat 2018 : plus « rustique » que le trousseau, épice, pelure d’oignon. TB-.

Chardonnay chalasse 2016 : réduction bourguignonne (élevage sur lies) très marquée, on se croirait chez Lalou-Bize. La bouche est très énergique, très tendue, avec une longueur de dingue. J’aimerais le revoir dans quelques années avec un gros coup de carafe. TB+.

Fleur de savagnin 2017 : bien plus épais, plus gras, pas spécialement travaillé sur la réduction, très salin, avec une petite touche oxydative qui étire le vin, longueur immense là aussi. TB+.

Cuvée de garde 2016 : (chardo majoritaire + savagnin, sous voile) il me rappelle le Cotes du Jura 2015 de Macle bu récemment, oxydatif tout en tension et en longueur. (16€ !) TB+.

 

Labet, Côtes du Jura Trousseau "massale" 2018 : couleur claire et très trouble, le vin a besoin d'être carafé pour enlever le gaz. Très joli nez de groseille, framboise, pivoine. La bouche commence très bien aussi mais finit malheureusement sur un "goût de souris" de plus en plus présent à l'aération. B-.

 

Le Nez dans le Vert 2021

La Reyne chardo 2018 un peu fermé au nez belle tension en bouche avec une pointe oxydative en finale. B+. Bardette chardo 2018 tendu mais finit sur la souris. Macération chardo/savagnin 2019 superbe vin orange, plein de fruit melon, pêche, en finesse, peu de tannins, belle finale. Top. Metis 2020 rouge fait un peu gamay facile, juteux, bonbon, encore simple en l’état. Macvin du Jura blanc bien équilibré, fruité, pas trop lourd, très sympa.

 

Labet - Chardonnay En Chalasse 2015 : (mis en bouteille en 2020, 55 mois d'élevage, sélection massale, vignes de 1950, 14,5% vol, pH 3,18, Sucre résiduel 4 gr/L, SO2 total 10 mg/L, acidité total 5,17 gr/L, acidité volatile 0,96gr/L) Couleur dorée, nez expressif, fruits jaunes, fruits exotiques, miel, cire, un peu de volatile, assez mûr. Bouche "monstrueuse", puissante, concentrée, haute en alcool, en sucre, en acidité, en volatile, tous les voyants sont au maximum, l'élevage de 5ans a commencé à fondre tout ça mais il en manque encore un peu pour rendre le vin suffisamment digeste à mon goût. En l'état c'est impressionnat de longuer, d'ampleur, de concentration, de complexité, mais on a un peu de mal à finir la bouteille. TB.

 

Labet - Fleur de Savagnin 2003 : nez qui fait un peu oxydatif, il faut passer derrière, assez complexe tout de même, c'est la bouche qui fait la différence, quasiment rien d'oxydatif, encore une grosse énergie, une finale tendue, saline, le temps a apporté de l'élégance en même temps. TB++.

 

Labet - Pinot noir varrons 2018 : jus de fruit éclatant, évident, ultra buvable, très fleurie, nature maîtrisé. TB++.

 

Labet - Crémant chardonnay 2020 : bu juste après cmmercialisation, jeune bien sûr, plutôt mûr, miellé, assez pâtiné, plutôt en rondeur qu'en tension, gourmand, puis pointe de souris après quelques minutes. B.

 

Labet - champs rouges chardonnay 2018 : bien dans le style du domaine, mûr (14,5%) mais parfaitement équiibré, très énergique pour un 2018, finale tendue, saline, petite vol qui va bien, reste propre et précis. TB++.

 

28 mai 2016

Janin (Romanèche-Thorins) ***

Paul Janin & Fils - Moulin-à-Vent Vieilles vignes de Grenériers 2010 : (vendange entière) robe grenat, nez expressif d'abord sur des notes empyreumatiques de café/cacao, puis au fil de l'aération de plus en plus de fruits noirs, du poivre. Bouche assez puissante, avec des fruits noirs et un peu de cerise, beaucoup de poivre, aucune trace végétale, une belle acidité sous-jacente, des tannins encore un peu trop serrés à mon goût. Bonne longueur, la finale reste assez fraîche. Bon vin, qu'on peut attendre encore quelques années, mais sur Moulin-à-vent je préfère le style des vins de Thibault Liger-Belair qui me semblent moins extraits. Note : 15/20.

Janin greneriers 2010

 

Janin - Moulin-à-Vent "Vignes du Tremblay" 2014 : Robe rubis foncé, nez pas trop variétal, fruits noirs (cassis,cerise), à peine floral. Bouche avec beaucoup de fruits assez souple, fraîche, quelques tannins bien intégrés, gourmand tout en restant classe, finale un peu courte, mais très bon niveau pour une entrée de gamme et pour 2014. B+.

 

Vignes du tremblay 2015 : noir, très chaud, mûr, grosse charge tannique, fait plus Châteauneuf que Moulin à Vent. B-.

 

22 décembre 2016

Pierre Luneau-Papin (Le Landreau) ***

Pierre Luneau-Papin - Muscadet Sèvre-et-Maine sur lie Le L d'Or 2012 : couleur paille, nez expressif, sur le citron, les agrumes, un peu de pomme granny, des notes minérales. Bouche vive, tendue, avec une très belle matière et une texture un peu grasse, belle trame minérale et saline, sur le citron, et un côté floral. Longueur moyenne, finale citronnée, minérale et saline. Excellent Muscadet. Note : 16/20.

papin l d'or

 

 Luneau-Papin - Muscadet L d'or 2013 : très beau nez de liquoreux presque, fruits exotiques, miel, acacia, passion, goyave, pêche. Bouche bien plus sèche, plus minérale, avec de petits amers, légère saliité. TB.

 

22 janvier 2017

Clos du Rouge Gorge (Latour-de-France) ****

Clos du Rouge Gorge (Cyril Fhal) - Vin de Pays des Côtes Catalanes "Jeunes vignes" 2013 : (grenache, sans soufre ajouté) couleur rubis foncé, nez légèrement réduit à l'ouverture, mieux après quelques minutes, beaucoup de fruits rouges, quelques notes animales, un peu d'olive verte. Bouche assez légère, peu tannique, très fruitée et très fraîche, facile à boire, pas du tout perlante, sur les fruits rouges, l'olive verte, quelques épices. Finale assez courte, mais d'une grande fraîcheur qui appelle à se resservir. Note : 15/20.

clos rouge gorge jeunes vignes

 

Clos du Rouge Gorge - Cuvée spéciale 2007 vin de france : (carignan, élevage de 7ans) Couleur sombre, nez très vanille, coco, plein de bois. Bouche puissante, très boisée, massive, il y a quand même de l’acidité derrière et du fond. La finale est très boisée, avec des tannins encore serrés. Clairement à attendre. B-.

 

4 décembre 2012

Giuseppe Quintarelli (Vénétie) *****

Giuseppe Quintarelli - Amabile del Cere IGT Veneto 2003 (en 1/2bt) : (garganega, sauvignon, trebbiano et chardonnay, raisins mis à sécher sur clayettes pendant 5 mois, élevage de presque 6ans en fûts. 2000bts produites. Cuvée non réalisée entre 1990 et 2003. 13% vol) Couleur ambrée, nez expressif, avec beaucoup d'abricot sec, d'orange confite, un peu de noix, de la figue, du sucre brun, de la cannelle... Tout aussi bon en bouche avec une belle épaisseur, beaucoup de fraîcheur grâce à une grosse acidité et des notes salines qui me rappellent un Sciacchetrà bu récemment (probablement plus de sucres résiduels ici). Superbe mélange de fruits secs, de confiture d'abricot et d'orange avec une pointe oxydative et des amers nobles. Finale très longue, saline, très fraîche, avec quelques épices, des herbes méditerranéennes. Très grand liquoreux, à la hauteur de sa réputation, avec concentration, fraîcheur et complexité. TB++.

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18 avril 2013

Claudio Mariotto (Piémont) ***

Claudio Mariotto - Timorasso "Pitasso" DOC Colli Tortonesi 2014 : (100% timorasso, 14,5%) Couleur or, nez discret à l'ouverture, à peine mieux le lendemain, probablement encore un peu jeune, avec des fruits très mûrs, du miel, des notes florales, un peu de terpène. La bouche par contre est déjà sublime, puissante, avec beaucoup d'énergie et de tension, beaucoup de matière, sur la poire confite, la confiture de mirabelle, abricot et agrumes bien mûrs, miel, quelques notes florales. Finale très longue, toujours sur le miel et les fruits bien mûrs, légèrement saline. Très beau vin, original, le seul vin que je connaisse qui lui ressemble un peu est Montbenault 2010 de R. Leroy. Un cépage à découvrir, qui m'a paru bien plus intéressants que l'Arneis, la Favorita, la Nascetta ou le Cortese. Note : 17,5/20.

mariotto pitasso timorasso 2014

 

11 mars 2017

Joseph Roty (Gevrey-Chambertin) ***

Joseph Roty - Marsannay 2011 : Couleur rubis, nez expressif dès l'ouverture, qui "pinote" sur des arômes de fraise, framboise, griotte, un côté pivoine dans le fond. Bouche légère, peu tannique, pleine de fruits rouges comme au nez, à peine sucrée, gourmande, avec une belle matière et une texture soyeuse, aucun boisé ressenti, on a perdu le côté végétal/pivoine du nez, très belle acidité qui lui donne de la fraîcheur. Finale assez courte sur les fruits rouges avec une petite touche de poivre blanc. Très bon Marsannay, d'une grande buvabilité, qui manque bien sûr d'un peu de longueur et de complexité pour rivaliser avec les grands de la Côte de Nuits. A servir assez frais (15-16° environ). Note : 16,5/20.

joseph-roty-marsannay-2011

 

11 juillet 2013

Aquila del Torre (Frioul) ****

Aquila del Torre - Verduzzo Friulano 2012 IGT Venezia-Giulia : (100% Verduzzo, 231gr SR) Couleur ambre clair, nez qui rappelle d'abord un Sauternes, sur le miel, l'acacia, les fruits jaunes confits, l'abricot, l'ananas puis des notes plus originales de menthol, de tilleul, de rose, belle complexité. Bouche puissante, concentrée, sirupeuse, mais bien équilibrée par l'acidité, très miellée, toujours des fruits jaunes "rôtis" et beaucoup de notes florales. Finale longue, sur le miel, l'acacia, l'abricot, les fruits exotiques, le menthol et quelques amers nobles. Très beau liquoreux, qui en l'état est à réserver aux amateurs de vins riches en sucre mais qui sera superbe dans quelques années. Note : 17/20.

Aquila-del-Torre-Verduzzo

 

Bus sur le salon In Vin Bio Veritas 3 (2015) :

At Friulano DOC Colli orientali del Friuli 2013 : (100% friulano) blanc fruité, vif, pas très gras, simple et facile, léger manque de tension par rapport aux suivants. B+.

Vit dai Maz Sauvignon 2013 : sauvignon très tendu, sur les agrumes, le pamplemousse, finale très longue et salivante. TB+.

Oasi Picolit 2012 : (100% picolit) vin très gras, avec beaucoup de matière, du miel, de l’abricot, notes florales, très légère sensation sucrée (5gr ?), garde une bonne fraîcheur, finale très longue, opulente. Bravo Riccardo.TB+.

At Refosco 2011 : (100% refosco) rouge qui ressemble un peu à certaines mondeuses, sur les fruits noirs, beaucoup de poivre, peut-être un peu trop, assez frais, tanins présents mais bien intégrés. B.

Solsire 2011 : (90% Refosco, 10% merlot) toujours sur les fruits noirs, plus de matière et de rondeur que le précédent, moins de poivre, tannins plus soyeux. TB.

Picolit 2012 (passito) : (168gr SR, raisins séchés sur paille 3 mois, bu en off) belle robe dorée, nez mielleux, sur les fruits jaunes, les épices, le menthol. Bouche épaisse, concentrée, mielleuse, assez puissante et épicée, reste assez fraîche grâce à une acidité correcte, même s'il en manque peut-être un peu, et par ses arômes légèrement mentholés. Finale longue. Il me rappelle le Traminer de Feiler-Artinger. Parfait sur du bleu. TB.

aquila del torre

 

29 avril 2017

Soirée vins d'Anne Gros

Alexandre Bain - Pouilly-Fumé Pierre Précieuse 2012 : Couleur dorée et trouble, très beau nez plein de fruits exotiques et d'agrumes bien mûrs, des épices, une pointe de pierre-à-fusil et de cire. Beau volume en bouche, très fruitée et vive à la fois, trame minérale, il lui manque un peu de fraîcheur pour être parfait, je l'aurais mis plus au sud à l'aveugle. Bonne longueur. TB.

 

Anne Gros - Vosne-Romanée Les Barreaux 2009 : Robe assez foncée pour un pinot, premier nez très poivré, un peu moins ensuite, très belle corbeille de fruits bien juteux (fraise, cerise, mûre...). Bouche ultra gourmande, très fine, d'une fraîcheur incroyable pour 2009, tannins soyeux, très facile à boire, avec un petit côté poivré en finale. Un délice. TB+.

 

Anne Gros - Clos Vougeot Grand Maupertui 2011 : Robe assez foncée, encore jeune, premier nez légèrement boisé, de beaux fruits noirs derrière. Regoûté plus tard dans la soirée, il semble moins fruité et très marqué tabac. Bouche avec une matière impressionante, pas du tout boisée, avec des tannins de belle qualité plus présents que sur le Vosne mais qui doivent se fondre encore un peu, les fruits sont un peu sur la réserve. Finale très longue, un peu de tabac, de poivre, très fraîche. Un futur grand vin, un peu sur la retenue en ce moment. TB.

 

Anne Gros - Echezeaux Loachausses 2007 : robe plus tuilée que les précédents, évoluée. Nez avec un peu de tertiaire, légèrement fumée et végétale, moins mûre que le Vosne et le Clos Vougeot. Bouche supérieure au nez, plus fruitée, plus jeune, aux tannins fins, belle matière là aussi, mais il lui manque la fraîcheur, voire la tension, des deux précédents. Bonne longueur. Un vin à son apogée, mais on sent le millésime un peu faible. TB-.

 

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Gentile - Patrimonio blanc 2011 : (100% malvoisie) Couleur or, nez sur la poire, la brioche, assez sympa. Bouche avec un beau volume, poire et brioche aussi, légèrement citronnée, mais manque de tension. B.

 

Mas de la Séranne - Antonin et Louis 2012 : nez très réduit, bouche aussi avec un côté végétal. Probablement un problème de bouteille pour cette cuvée qui se goûte très bien d'habitude.

 

Pierre Gaillard - Côte-Rôtie Rose Pourpre 2005 : Couleur sombre, pas de traces d'évolution. Nez sur les fruits noirs, cassis surtout, un peu de mûre, avec de la fraîcheur grâce à des notes de menthol, d'eucalyptus. Bouche encore très jeune, puissante, peut-être un peu trop, très fruits noirs, belle acidité, très frais, tannins soyeux. Très long. TB.

 

Schoffit - Pinot Gris SGN Rangen de Thann Clos St Théobald "Larme de Lave" 2005 : (1/2bt, proche des 500gr de SR selon les millésimes) Couleur or, nez très marqué confiture de mirabelle, miel, un peu d'abricot, de fruits exotiques, de thé vert. Bouche épaisse, sirupeuse, très douce, peu d'alcool, très facile à boire, les sucres passent facilement grâce à une légère acidité, aromatique proche du nez, sur la mirabelle, le miel, encore jeune. Seule la finale manque un peu de longueur et de tension pour en faire un très grand liquoreux. TB+.

 

Toro Albala - PX 1983 : très noir, une pointe d'alcool au nez, puissant, très café, fruits noirs, moins marqué pruneau que d'autres millésimes (1985, 1986) et plus sucré. Très bien en bouche, ultra concentré, sirupeux, sur le café, il ferait presque passer la SGN à 500gr de SR pour un sec ! Il faut bien sûr aimer ce style très lourd, avec peu d'acidité, tout en concentration d'arômes. TB.

 

20 octobre 2012

Bruichladdich ***

Bruichladdich

Création : 1881 (2001 pour Port Charlotte et Octomore)   Situation : Islay     Propriétaire : Rémy Cointreau depuis 2012

bruich dis

 

La distillerie produit aussi le Port Charlotte (tourbé), l'Octomore (très tourbé) et le rare Lochindaal.

 

Bruichladdich 1992-2009 PX sherry edition OB 46%

Couleur : ambrée.

Nez : marqué par la finition sherry (15ans en fûts de bourbon + 2ans en fûts de PX), beaucoup d'orange, un peu floral, boisé et épicé. Un tout petit peu d'iode également.

Bouche : douce, très sucrée, un peu de chocolat et do'oranges confites, du caramel, quelques épices. Sur la fin un côté acidulé fait son apparition et donne un peu de fraîcheur qui manque au Links St Andrews.

Finale : moyenne, sucrée et acidulée, sur l'orange confite.

Note : 84/100 Un whisky plutôt simple et facile à boire.

bruich sherry

 

Bruichladdich Black art 1989-2009 OB 51,1% : 83/100. Mélange de fûts de bourbon et de différents vins, beaucoup de fruits rouges (c'est original au moins), vineux, boisé, alcool très présent.

bruich black

 

Bruichladich Laddie Classic 01 46% : 82 et 83/100. (lancé en 2009) Couleur or pâle, nez un peu alcooleux, bois, résine, fruits verts, citron, pêches blanches. Bouche sucrée, acidulée et citronnée, pointe fumée, un petit côté vanillé et épicé. Finale un peu amère et à pein trop sucrée. Un whisky plutôt simple et facile à boire au final. Lors d'une seconde dégustation l'amertume était un peu plus présente. (Noté 83 par Serge).

bruich laddie

 

Bruichladdich Scottish Barley The Classic laddie 50% : (lancé en 2013) couleur or pâle, nez sur la céréale, un côté pâtissier, miel, vanille. Meilleur en bouche, bonne apleur, alcool bien intégré, un côté "rye" au départ, puis un côté bourbon vanille, caramel, épices, légèrement sucré. Finale épicée, vanillée, assez longue. Bien fait, une bonne surprise. Note : 85/100. (Noté 82,4 sur Whiskybase).

Bruichladdich The Classic Laddie Scottish Barley 50% : (lancé en 2015) dernière version sortie du whisky précédent, l'étiquette a légèrement changé, "classic laddie" et "scottish barley" ont échangé leur place, le profil est un peu moins sucré, plus sur la céréale, un peu moins gourmand, plus d'alcool. Note : 83/100. (81,7 sur whiskybase).

 

Bruichladdich The Laddie Ten 46% : couleur or, nez vanillé, miel, fruits (agrumes). Bouche, vanillée, légèrement iodée, quelques épices, citron, céréales. Assez bonne longueur, épices, un peu d'iode, vanille. Très bonne version, malheureusement plus produite aujourd'hui. Note : 86/100.

 

 

Bruichladdich Links 1 The Old Course St Andrews 14yo refill spanish oak 46%

Couleur : or.

Nez : très légèrement iodé et marin, on sent surtout le sherry : orange, caramel, sucre et céréales.

Bouche : très douce mais surtout très sucrée, vite écoeurante. On retrouve beaucoup d'orange, un peu de pêche et de caramel. La texture un peu moelleuse est agréable par contre.

Finale : courte et sucrée.

Note : 80/100 Très moyen, le sherry a donné trop de sucre.

bruich links

 

Bruichladdich 16ans Pauillac finish (Lafite) 46% : Note 79/100. Couleur or profond, nez un peu alcooleux, discret. Bouche très spéciale, chewing-gum, fraise, bois, sucre, très chimique. Finale, boisée, sucrée, fruits rouges. Bonne longueur.

bruich a

 

Bruichladdich 1989-2009 Cask 79-80 Signatory vintage UCF coll. 46% : 83/100. Légère tourbe, un peu mentholé et citronné, peu expressif.

bruich sv

 

Bruichladdich 1970-2002 32ans 1st fill american oak casks 4200bts 44,2%

Couleur : or.

Nez : assez doux et très fruité, melon, mirabelle, abricot, coing, très légèrement exotique aussi, un peu de vanille. Je ne l'ai pas trouvé particulièrement iodé contrairement à certains. Superbe !

Bouche : douce, vanillée, épicée, un peu crémeuse, puis on retrouve les fruits du nez en un peu moins expressifs, abricot et melon bien mûrs surtout. Manque un peu de punch mais c'est très fin.

Finale : manque un peu de longueur pour être une tuerie à mon sens, un peu plus de vanille et d'épices, moins de fruits.

Note : 91/100. Superbe nez et très beau fruité, mais il manque un peu de punch et de longueur à mon goût. (Noté 95 par Serge, 92 par Ruben, 92,5 sur Whiskybase).

bruich 70

 

Bruichladdich 1993-2013 20ans Cadenhead Small Batch bourbon hogshead 51,6% 738bts

Couleur : or pâle.

Nez : expressif, beaucoup de fruit (pêche, fruits jaunes), vanille, céréales, très frais (herbe fraîche ?). Le sample semble avoir bénéficié d'une bonne aération. Aucunement alcooleux.

Bouche : assez puissante, alcool bien intégré, beaucoup de fruit (pêche et abricot surtout), légèrement vanillée et très fraîche. Les fruits passent avant les arômes de bourbon, aucune lourdeur ni boisé/sucré envahissant ici.

Finale : bonne longueur, mais un peu plus vanillée, épicée désormais et moins fruitée.

Note : 88/100. Très bon Bruichladdich, classique et bien fait, avec beaucoup plus de finesse que toutes les versions en finish bizarroïdes (Barolo, Pauillac, Margaux, Pessac, Rhum, Madère...). Encore une très belle sélection de Cadenhead pour leur série "Small batch". (87,5/100 Whiskybase).

bruich

 

Bruichladdich 2003-2013 MOS 10ans sherry hogshead n°13051 56,3% : couleur ambrée, nez expressif, très marqué sucre brun, caramel, toffee, fruits secs de noël, quelques épices, un peu de soufre. Bouche assez douce pour 56%, sucrée, facile, un peu plus de soufre, un côté noisette en plus des arômes du nez. Finale assez longue, plus sèche, plus épicée, un peu soufrée aussi. Encore plus de soufre après quelques mois. Note : 84/100.

 

BR7 Bruichladdich 2001-2017 Elixir distillers 16ans 60,4% (3 sherry hogsheads & 1 bourbon barrel) : Couleur ambrée, nez légèrement tourbé, bien sherry café, toffee, chocolat, raisins, épices, gourmand. Bouche puissante, alcool bien intégré, petite tourbe et toujours beaucoup de sherry, pas trop sec, assez long, pas trop boisé, bel équilibre. 88/100

 

Bruichladdich 1989-2002 13ans Secret treasures cask n°1662 44% : couleur or pâle, nez très malté, un peu alcooleux, un côté vernis/colle dans le fond. Attaque en bouche plus intéressante, miellée, malt sucré, quelques notes de pomme et de fruits rouges. Finale assez courte, un peu alcooleuse à nouveau. Note : 80/100.

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Octomore 10ans (version 2017) 63% : tourbe assez fine pour Octomore, mais gâché par une finale très amère et sèche. Note : 84/100.

 

Octomore 4.2 / 4_167 Comus 5 ans Bourbon + Yquem finish 61% (167 ppm)

Nez : d'abord très fermé, guère étonnant pour un whisky à 61%. Il faut bien 30 minutes et quelques gouttes d'eau pour qu'il s'ouvre mais doucement ça devient très bien. La tourbe est présente mais loin d'être excessive, les 167ppm sont bien intégrés. Le nez me fait penser à un Ardbeg (Uigedail ou 1998 daily dram) avec des notes citronnées, un peu de poire, de la vanille apportée par le fût de bourbon et beaucoup de rondeur, en plus des arômes maritimes/fumés d'Islay.


Bouche : le whisky est très puissant, beaucoup trop, l'eau est nécessaire pour ne pas se brûler. La texture est un peu huileuse. Là aussi la tourbe n'est pas si présente que ça. L'effet Sauternes commence à se faire sentir alors qu'il n'y avait rien au nez, on trouve des fruits jaunes (surtout citron, abricot) mais très vite une vague d'acidité plutôt déplaisante envahit la bouche. Très étrange !


Finale : plutôt longue mais on reste sur ces agrumes acides et un peu astringents.

Note : 86/100 (90 pour le nez, 82 pour la bouche trop puissante et acide). Le Sauternes ne se sent pas trop finalement.

comus

 

Octomore 06.1 Scottish Barley 5ans 2008-2013 57%

Couleur : paille.

Nez : discret, mais surtout peu de choses, beaucoup de tourbe, du citron, du sel, céréales, caoutchouc.

Bouche : pas ultra puissante mais l'alcool est moyennement bien intégré, beaucoup de tourbe encore, fait très jeune, citron, foin, céréales et pas grand chose d'autre.

Finale : bonne longueur, iodée, citronnée, très tourbée, un peu de vanille.

Note : 84/100. Un whisky qui manque de complexité. (Noté 8/20 sur Whiskynews, 88,7 sur Whiskybase, 85 par Serge).

octomor

 

Octomore Epione 2014 6ans French Oak VDN/Sauternes 50% 162.5ppm 748bts

Couleur : or pâle.

Nez : très tourbé, mais comme les autres Octomore pas forcément plus que certains Laphroaig ou Ardbeg, d'abord sur le citron, la vanille, voire un côté brioché puis le Sauternes se fait de plus en plus évident avec l'ouverture, pêche, abricot, miel.

Bouche : texture très épaisse, mielleuse, assez douce, les 50% ne se sentent pas, un peu de sucre et de vanille, les fruits jaunes sont présents mais moins qu'au nez, c'est surtout la texture et le miel qui rappellent un VDN ou un Sauternes. Plus de finesse que dans les anciens Octomore. La tourbe est un peu moins présente qu'au nez, le sel arrive surtout en fin de bouche.

Finale : longueur moyenne, plus sur le citron et le sel, moins de fruits jaunes.

Note : 87/100. Un bon Octomore, gourmand, plus fin que les précédents, qui manque encore un peu de complexité pour aller plus loin. Par contre le prix (225€) est abusé.

octomore epione

 

 

Port Charlotte Peat Project 46%

Couleur : or pâle.

Nez : expressif, sur une tourbe assez grasse, un côté iodé, quelques fruits discrets, surtout du citron. Manque un peu de complexité, mais très agréable pour les amateurs de tourbe citronnée.

Bouche : toujours de la tourbe, du citron, un peu de vanille, et un côté poivré qui vient s'ajouter à l'iode désormais. Bonne puissance, alcool bien intégré.

Finale : bonne longueur, encore plus de poivre.

Note 83/100 : un whisky plutôt simple, qui devrait ravir les fans de tourbe. Une alternative au Big Peat de Douglas Laing.

pc peat

 

Port Charlotte Ten 46% : couleur ambre clair, nez tourbé et "sale" avec un côté fermier (étable, fumier) bien marqué. Bouche grasse, un peu sucrée, facile, tourbée, moins fermière et plus terreuse, avec un peu de cendre, du caramel, des agrumes. Longueur correcte, mais manque un peu de punch en attaque. Simple mais très efficace, tout le monde s'est régalé. Note : 85/100.

 

Port Charlotte 2001-2013 11ans MOS sherry hogshead 13052 58,2% : (Witch 2014) Très fermier, surtout au nez, écurie, étable... Bouche plus citronnée, légèrement marquée par le sherry, puissante, bonne ampleur, eaucoup d'iode, finale longue mais un peu trop sucrée. Note : 85/100.

 

Port Charlotte PC6 61,6% (bourbon + madeira) : couleur or, nez expressif, bizarre, un peu viandé, fermier, bubblegum. La bouche est un peu alcooleuse, pas beaucoup de longueur, tourbe, agrumes, poivre, toujours fermière et viandée. Pas mon truc. Certains ont apprécié plus que moi. Note : 84/100.

 

Port Charlotte 10ans 50% Heavily peated : bien tourbé, salin, notes de malt sucré un peu trop présentes, reste assez simple, bonne longueur. Note : 85/100.

 

Port Charlotte PC5 2001-2006 5ans sherry cask 63,5% : couleur or, nez très expressif, beaucoup de tourbe et d'iode, de la vanille, des agrumes, un peu sucré, facile et gourmand. Attaque douce, mielleuse, vanillée, épaisse, avec une tourbe très grasse puis les 63% arrivent en fin de bouche avec une bouffée d'iode, biscuits sucrés, orange, citrons confits, chocolat au lait, caramel. Bonne longueur, un peu de cendre. Un tourbé très gourmand avec son côté vanille/sucre/chocolat au lait, pas très marqué par le sherry. Note : 88/100. (Noté 86 par Serge, 85,8 sur Whiskybase).

pc5

 

Port Charlotte Scottish Barley 50% : or pâle, nez marqué par une tourbe fraîche, céréalière, réglisse, un peu jeune. Mieux en bouche, tourbe plus vanillée, plus grasse et plus gourmande, bonne puissance, alcool bien intégré. Finale iodée et poivrée de très bonne longueur. Note : 87/100. (Noté 85 par Serge, 85 sur Whiskybase).

 

Port Charlotte Port Sgioba 2001-2010 8ans sherry hogshead n°826/2001 286bts 66% : couleur ambrée, superbe nez, très expressif, tourbé/sherry, beaucoup de viande fumée, alcool parfaitement intégré. Bouche très puissante, épaisse, mélange parfait tourbe, iode, sherry (fruits secs, viande fumée, chocolat). Finale très longue, on sent très légèrement l’alcool sur la fin. Note : 92/100.

port charlotte port sgioba

 

Port Charlotte 2003-2016 12ans SMWS 127.44 2d fill oloroso sherry butt 65,9% 588bts for Feis Ile 2016 : couleur or, nez très tourbé et fermier à l'ouverture du sample mais très vite la tourbe est devenue discrète et le nez fermé. Bouche puissante, alcool parfaitement intégré, très tourbée à l'ouverture puis moins ensuite avec quand même un peu de soufre, des notes fermières, des épices, du café, de la viande fumée, belle texture épaisse. Finale assez longue, mais pas très aromatique, légèrement tourbée et fermière, épicée. Un whisky très changeant, difficile à cerner. Note : 87/100. (Noté 88,4 sur Whiskybase).

pc cantina mexicana

 

Port Charlotte 2003-2016 12ans Fresh Bourbon barrel n°816 sélectionné par Les Passionnés du Malt 60,4% 241bts : couleur or, nez discret au départ mais le sample provient d’une bouteille récemment entamée, c’est bien mieux avec un peu d’eau et après quelques minutes, on retrouve bien la tourbe fermière de Port Charlotte, le côté salé, algues, hareng fumé d’Islay mais aussi pas mal de réglisse, des plantes médicinales, un peu de girofle, dans le fond du citron et de la vanille. Bouche puissante, voire un peu agressive sans eau, mais il nage très bien, c’est d’abord assez austère, minéral, sec, ciselé, avec la réglisse et les plantes médicinales, puis un peu plus épais, fruité et vanillé avec de l’eau. Finale très longue, minérale, iodée, cendrée. Un Port Charlotte d’abord jeune, fougueux, un peu brutal, qui se laisse difficilement apprivoisé (original pour un PC ?) puis de plus en plus complexe et intéressant si on lui laisse du temps. Bien choisi les Passionnés ! Note : 89/100.

port charlotte passionnés du malt

 

Port Charlotte 2001-2016 Archives Fishes of Samoa Refill bourbon barrel n°276 62,2% 210bts : couleur or, nez expressif, légèrement moins tourbé que le 2003 Passionnés du Malt, un peu moins fermier aussi, mais plus fruité, citron, fruits jaunes, banane, ananas, presque exotique, légèrement vanillé, très facile. Bouche finalement assez douce pour du 62%, épaisse, gourmande, pas très complexe mais très efficace, avec le côté vanillé et très fruité du nez, légèrement sucrée, une belle tourbe iodée. Pas besoin d’eau ici, elle ne fait que donner de l’amertume. Finale longue, fruitée, citronnée, une pointe de réglisse, un peu de sel et de poivre. Style complètement différent du 2003 Passionnés du Malt, mais bien fait aussi. Note : 89/100.

 

Port Charlotte Meteorite for Ralfy 12ans bottled in 2017 sherry hogshead n°0941 56,2% : couleur ambrée, nez moyennement tourbé, surtout très marqué par le fût de sherry, un peu de caramel, de soufre, plein de bacon fumé, du lard, un peu noisette et fruits secs. Bouche puissante, à nouveau très exubérante, très sherry et très viandée, met une baffe au départ puis devient assez vite écoeurante. Bonne longueur. Un whisky too much à mon goût, surtout au niveau aromatique. Note : 87/100.

 

Port Charlotte 2004-2015 10ans MBl The Maltman Oloroso sherry cask n°936 53,1% : couleur ambrée, nez bien marqué par le fût de sherry, au moins aussi viandé que le PC Meteorite, un peu plus tourbé, plus marin, moins de caramel, pas le côté soufre, un peu de cuir, un peu fermier ici. Bouche très salée, tourbée, très viandée, comme le PC Météorite il met une baffe mais peut assez vite devenir écoeurant, bonne longueur pour lui aussi. Note : 88/100.

 

Port Charlotte 2002-2013 Private Cask Reserve Sherry hogshead 1155 62,5% 307bts : couleur or profond, nez bien tourbé, salin, sucré, caramel, exubérant, fruits sucrés. Bouche puissante, bien tourbée, saline et un peu sucrée, gourmande, grosse baffe au départ, mais peut devenir écoeurante assez vite je pense, très longue finale, tourbée, cendrée, bacon fumé. Note : 89/100.

 

Port Charlotte 2008-2019 Whisky Fassle Bourbon barrel Cask #3201 62,7% : très clair, fait assez jeune, bien tourbé et médicinal, végétal, un peu trop, alcool bien intégré et assez long. 88/100.

 

Port Charlotte The Heretic Feis Ile 2018 2001-2018 55,9% : (bourbon, rum & ex-wine casks) couleur or profond, nez bien marqué par la tourbe fermière, medicinal, iodé, caramélisé, huile de moteur c’est vrai et charbon de bois. Bouche très épaisse et crémeuse, un peu sucrée, céréales caramélisées, miel, vanille, un peu moins tourbé et salin que le nez, plus marqué par les fûts de rhum et de vin. Alcool parfaitement intégré. Finale longue, à l’opposé du Lagavulin, bien moins fraîche et citronnée, sympa lors des premières gorgées, mais qui peut devenir vite écœurante. Note : 88/100.

port charlotte heretic 2001 feis ile 2018

 

Port Charlotte 12ans bottled 2020 Brühler Whiskyhaus A dream of Scotland Manzanilla cask finish 423bts 51,3% : Couleur ambre clair, nez tourbé, viande fumé, pas trop violent ni trop fermier. C'est surtout la bouche qui est magnifique, épaisse, alcool parfaitement intégré, très gourmande car très saline, petite sucrosité, avec une finale sur la cendre, la fleur de sel, le caramel beurre salé qui donne envie d'y revenir. Note : 89/100.

 

Port Charlotte 11ans bottled 2020 Brühler Whiskyhaus A dream of Scotland Palo cortado cask finish 326bts 54,1% : couleur ambre clair aussi, nez plus fermé, moins tourbé, plus marqué sherry sur la noisette, la noix, le chocolat. Bouche plus puissante, belle texture et grosse ampleur aussi, assez saline, moins de tourbe, plus de notes oxydatives. Là aussi la bouche est un cran au-dessus du nez, belle longueur avec un beau final de sherry sec et salin, du caramel puis un peu de cendre. Note : 88/100.

 

27 octobre 2012

Soirée LPV : Rhône

Les premiers commentaires sont ceux de Julien, les seconds sont les miens :

 

 Maison Tardieu-Laurent ** - Crozes-Hermitage blanc "Les lauzières" 2011

"Le premier vin a la robe dorée. Le nez est floral, sur le tilleul, les agrumes qui apportent de la fraicheur à l'ensemble. C'est assez fin mais relativement complexe, plein de classe. J'aime beaucoup. La bouche est pleine et grasse, de bonne qualité jusqu'à ce qu'une chaleur trop imposante se place en fin de bouche. Après l'alcool passé, c'est l'amertume qui prédomine avec une touche salivante. C'est un peu destructuré et l'amertume ainsi que l'alcool me déplaisent. Un vin en demi teinte donc."

Robe jaune pâle, nez très frais mais malheureusement assez fermé, un peu d'agrumes, de pomme et de poire. La bouche était moins fraîche, un peu pétillante, et alcooleuse. Finale moyenne et amère. On sentait bien qu'on était sur du Roussanne/Marsanne, deux cépages qui me plaisent rarement, et c'est pas ce vin qui m'a fait changer d'avis.

tardieu

 


Les grandes vignes du Roy * - CdP blanc, Cuvée Roussanne 2001

"Le dernier blanc sec est juste superbe à regarder. C'est profond, dorée, lumineux. Magnifique.
Malheureusement le nez ne va pas être à la hauteur de la robe. C'est très puissant, réduit je pense, étrange, très étrange. Une multitude d'arômes qui ne me tentent pas forcement se présentent à mes narines. Cependant ça reste frais.
En bouche c'est pareil, c'est vraiment peu commun. Je pense que le vin est vieux, peut etre pas loin d'être passé et nous fait vraiment penser au Macon-Chaintré 2002 Valette bu la dernière fois. C'est un peu miellé, gras, salin avec toujours une belle tension. Bon, je ne mets pas de notes mais je pense que le vin présente un défaut ou est peut etre un peu trop vieux."

Très belle couleur évoluée, or profond. Le nez est très ouvert mais c'est pas forcément une bonne chose ! On a un peu de miel mais surtout un côté marin très prononcé (sel, huitre), fumé aussi, comme le Mâcon-Chaintré c'est vrai, et aussi un peu comme les derniers rouges que l'on goûtera ce soir là. La bouche me plaît plus, c'est très original, avec beaucoup d'épices (curry ?), c'est mentholé aussi, avec de l'amande, une finale assez longue et une belle matière.

roy

 


La Bastide Saint Dominique ** - CdP rouge "Secrets de Pignan vieilles vignes" 2009

"Le troisième rouge est encore plus dense, profond.
Le nez est tout de même relativement complexe avec pas mal de fruits noirs, de chocolat, d'épices. C'est rond et dense. Ca semble jeune quand même.
La bouche nous offre de quoi nous nourrir avec une matière dense et compacte mais tout en rondeur. Une sucrosité se fait clairement sentir en attaque de bouche, c'est mûr et confit. Les tanins sont présents mais enrobés. Un peu chaleureux en final. Je pense qu'il faut encore l'attendre. Les autres partent sur un millésime chaud, ce qui est vrai."


Couleur très foncée, noire. Le nez commence très bien, sur les fruits noirs (cerise, mûre, mais surtout cassis). En bouche c'est assez fin, avec une belle matière, le cassis domine vraiment tout (crême de cassis), c'est très sucré, très gourmand. Mais sur la fin du verre je commence à sentir une sensation d'écoeurement, due au sucre, je n'en aurais pas pris un second verre. A mon humble avis, ce vin ne gagnera pas grand chose à vieillir, c'est un vin simple, à boire jeune et sur le fruit, s'il perd son acidité j'ai peur que le sucre soit encore plus écoeurant, mais le seul moyen d'en être sûr c'est de regoûter ce vin dans quelques années. 16/20.

bastide

(Bastide St Dominique - Côtes du Rhône rouge 2016 : fruits noirs, cassis, mûre, gourmand, tout en rondeur, peu de tannins, assez mûr, sans être trop chaud. B+.

Cairanne 2015 Les 2 arbres : robe très foncée, nez confituré, un peu trop, bouche un peu trop chaleureuse. B-.

Bastide St Dominique - IGP Mediterranée Marsanne 2017 : (cuves) Robe claire, nez fruité, pêche, et floral. Bouche grasse, un peu de vivacité quand même, beau fruité. Belle entrée de gamme au rapport q/p très intéressant. B+.

Bastide St Dominique - IGP Mediterranée Grenache VV 2017 : couleur violette, nez de fruits noirs un peu sucrés, exubérant. Bouche peu tannique, fruits noirs sucrés, acidité présente mais un peu dissociée en l'état. B-.

Côtes du Rhône villages 2016 : fruits noirs confiturés, plus tannique et puissant que le simple CdR. B+.

Côtes du Rhône  rochebonne 2016 : commence très confituré, finit très salin et tendu, étrange. B+

CdP 2016 : confituré, gourmand, facile, déjà prêt à boire, manque de profondeur, un peu trop sucré. B+.

 



Domaine La Réméjeanne ** - Côtes du Rhône cuvée prestige Les Eglantiers 1993


On l'a goûté à la fin car il semblait bouchonné ou plutôt passé. Le nez ressemble à celui du vin précédent. Mais il s'est ouvert doucement, et commençait à devenir buvable sur la fin.

 

5 juillet 2017

Lombard (Epernay) **

Lombard - Champagne brut nature grand cru : (50% chardonnay sur Mesnil-sur-Oger, Chouilly, Cramant, Avize. 50% pinot noir sur Ambonnay, Verzenay, Bouzy. Dégorgé le 28/09/2016) Couleur paille, nez moyennement expressif, floral, un peu de noisette, peu fruité. Bouche vive, tendue, austère, peu de fruit, assez vineuse, plus marquée pinot que chardonnay, avec l'impression que le gaz est un peu trop présent même sur la fin de bouteille. Bonne longueur grâce à une belle acidité. Note : 14,5/20

Champagne_lombard_gd_cru nature

 

8 juillet 2017

Domaine de Bellevue (Gétigné) ***

Domaine de Bellevue (Jérôme Bretaudeau) - Muscadet Sèvre-et-Maine 2015 : couleur paille, nez expressif, fruité, sur les agrumes surtout, avec des notes de pêche et de pomme granny. Bouche vive, très tendue, minérale, sans être austère pour autant grâce à un beau fruité sur les agrumes légèrement confits, bonne matière, peu de gras. Finale longue, fraîche, légèrement saline, toujours cette acidité mordante qui fait saliver et donne envie d'y retourner. Note : 16/20.

bellevue muscadet

 

 

Bretaudeau

Muscadet Granit clos des perrières 2019 (sur cuves) tendu, joli. Gaïa 2017 ajoute un peu de gras tout en gardant la fraîcheur. Justice (chardo, savagnin) moins intéressant. Macération pinot gris 2019 joli vin orange assez fin. Solera (chardonnay) joli beurré, gras, reste digeste. Rouge Cinq sens 2018, très fin poivronne un peu. Gaïa 2013 Mag montre que les vins du domaine vieillissent admirablement.

 Muscadet 2018 très belle entrée de gamme, tendue, fins amers.

 

Bretaudeau - Gaia 2012 ? Mag : top muscadet, à point. TB.

Bretaudeau - Statera 2018 Mag  : (pinot noir) style pur et tendu, végétal noble, frais. TB.

 

Granit 2019 : sent les lies, bouche tendue, saline. TB.

 Bretaudeau - Gaia 2020 : étonnamment très gras, manqaunt d’acidité là aussi, bizarre pour Bretaudeau. B. Ue autre bouteille semblait avoir plus d'acidité, registre assez gras, plusieurs pensent bourgogne. TB.

 

1 février 2018

Domaine du Joncas (Montpeyroux) ***

Domaine du Joncas - Languedoc Terrasses du Larzac Obra 2014 : (obra = oeuvre en occitan. 70% syrah 29% grenache 1% mourvèdre, élevage 1/3 en oeuf béton et 2/3 en foudre) Couleur grenat aux contours violets, nez expressif bien marqué syrah, poivré, avec des notes de violette, de fruits noirs et de fruits des bois. Bouche puissante, fruitée, mentholée, fraîche grâce à une bonne acidité, des tannins présents mais de belle qualité. Finale assez longue, fruitée, "sauvage", épicée, notes de garrigue, avec de la fraîcheur. Belle bouteille maintenant, qui devrait être encore mieux dans 3-4ans. Note : 16/20.

obra 2015

 

Domaine du Joncas - Languedoc Terrasses du Larzac "Nebla" rouge 2016 : (nebla = brume. 60% syrah, 20% grenache, 11% mourvèdre, 9% cinsault) Couleur violine, nez très fruité, plein de fruits rouges, un peu de violette. Bouche fruitée, quasiment sans tannins, qui glisse toute seule, un côté "peu sulfité", avec beaucoup de fraîcheur. Pas très long. Un vrai jus de fruit, qui se boit tout seul. Note : 15,5/20.

 

Domaine du Joncas Nebla Rosé 2016 : robe assez foncé pour un rosé, nez très fruité, sur la framboise un peu de grenadine, bouche très légère, gourmande, fruitée et acidulée, finale très courte. Note : 14,5/20.

 

Domaine du Joncas - AOP Languedoc Montpeyroux « Joia » 2015 (70% grenache + syrah) : Robe assez claire signe d'un grenache peu extrait et élevé en cuves, nez étonnant, avec de la réglisse des herbes sudistes puis le côté fruits rouges confiturés du cépage. Bouche très fruitée, à peine sucrée, gourmande, avec une très belle fraîcheur derrière, pas très épaisse, mais une belle longueur. Très facile à boire. Note : 16/20.

 

Goûtés au Polydôme (21/10/2017)

Alba 2016 : (grenache gris en oeuf béton et cuve, sulfites uniquement à la mise en bouteille) Nez fruité, floral, avec une pointe de noisette, superbe en bouche sur les agrumes, très tendu, minéral, finale longue et salivante. TB.

Canta 2016 : (riesling !) Nez sur la pêche, l'abricot, quelques fruits exotiques, bouche très différente, sur les agrumes, tendue, belle fraîcheur comme toujours au Joncas. TB.

Joia 2016 : (majorité grenache) Robe assez claire, un peu plus léger mais aussi plus fruité et gouleyant que le 2015, plus frais,un peu moins épicé, très facile à boire, d'une fraîcheur remarquable, assez long quand même. TB.

Obra 2015 : (syrah majoritaire) Plus puissant que le précédent, plus fruits noirs, mais la même trame minérale dans le fond qui donne beaucoup de fraîcheur, il me semble un peu plus fruité et plus prêt à boire que le 2014. Finale longue, tendue, légèrement poivrée. Tout est bon au Joncas. TB.

 

Fév 2018

Simpla 2016 : (80% mourvèdre, 20% grenache) Beaucoup de fruits noirs, pas très puissant, tannins fins, soyeux même, un peu confit, manque un poil de tension et de longueur par rapport à Obra. TB-.

Alba 2017 : (grenache gris) très marqué poire, fruits blanc, sans le côté noisette du 2016 à  ce stade, un peu moins de tension et de longueur que 2016. TB-.

Canta 2017 : (riesling) un côté poire aussi, de la pêche, moins exotique que le 2016 à  ce stade, un peu plus minéral, mais surtout plus marqué par des notes de fenouil. TB. Regoûté en bouteille 2 ans plus tard, floral, manque de peps. B.

Trois petits points : (les grenaches de Joia en vendanges tardives, 25gr SR, sans malo) Beaucoup de fraîcheur, on retrouve au nez l'esprit Maury de fruits rouges confiturés, épices, un peu moins de sucre, mais surtout une finale mentholée très intéressante qui le rend très digeste. TB.

 

Jan 2019

Canta Bl 2018 : riesling qui tire cette année sur un muscat sec, très floral et fruité, mais manque vite d'acidité. B-.

Rosé 2018 : nouvelle version, plus claire, mais reste juteux et légèrement épicé, bonne acidité. TB.

 

20 juillet 2017

Domaine Godefroy (Chouzé-sur-Loire) **

Domaine Jérôme Godefroy - St Nicolas de Bourgueil 2016 : Couleur rubis, nez expressif, très fruité, sur les fruits rouges légèrement sucrés, fraise, cerise. Bouche légère, quasiment pas de tannins, pleine de fruit, gouleyante. Pas beaucoup de longueur mais très facile à boire. Dans le style des "Cuisine de ma mère" de Grosbois. Note : 14,5/20.

godefroy nicolas de bourgueil

 

St Nicolas de Bourgueil 2017 : même esprit que 2016, mais avec un peu d'alcool en finale. Note : 14/20.

2018 : on revient sur la qualité du 2016, gourmand, facile.

 

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