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Whisky Wine N' Beer
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30 octobre 2014

Gramenon (Montbrison-sur-Lez) ****

Gramenon - Côtes du Rhône "Poignée de raisins" 2011 : (90% grenache, 10% cinsault, en cuves) couleur grenat, reflets rouges, très légère réduction au premier nez mais ça part vite, puis fraise des bois, mûre. Bouche pleine de fruits, très gourmande, peu tannique, encore de la fraise et de la mûre, beaucoup de fraîcheur. Finale longue, légèrement épicé. Pas très complexe mais un régal. Note : 16/20.

gramenon

 

Gramenon

Poignée de raisins 2018 : (tous sur cuve/fût) jus de fruit, pas de tannins, très gouleyant et frais. TB.

La Sagesse 2018 : plus de tannins et de puissance, même gourmandise. TB.

La Mémé 2018 : (grenache en VE) vin nature sans défaut, belle pureté de fruit, peu de tannins, frais, TB+.

Emouvante 2018 : (syrah en VE) plus tannique, belles notes lardées, nature maîtrisé là aussi. TB+.

 

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16 octobre 2014

Pierre Usseglio & Fils (Chateauneuf-du-pape) ***

P. Usseglio et fils - CdP rouge 1994

"Le dernier rouge se présente un peu trouble. Le nez est très tertiaire, c'est vieux, champignoneux, les algues...bref. Pas terrible.
En bouche, idem, ce n'est pas bon et astringent, plat et acide. Bref, le vin est surement passé."


Couleur tuilée, le nez rappelle le CdP blanc les Grandes vignes du roy par son côté marin et fumé. En bouche c'est très puissant, pas terrible mais pas imbuvable non plus, le côté marin et fumé est moins dérangeant qu'au nez, et on a pas mal de fruits très mûrs, cuits. Ca donne un vin assez original.

usseglio

 

9 – P. Usseglio, CdP 1990 : grenat, nez sur les fruits noirs, épices, un peu de tertiaire, du végétal. Attaque en bouche légèrement sucrée, assez frais, toujours des fruits noirs, des épices diverses. Je lui trouve un côté végétal légèrement trop marqué, mais la table semble l’apprécier plus que moi. Encore jeune pour 1990. B+.

 

Pierre Usseglio - Côtes du Rhône 2016 : kirsché, animal, problème de bouteille aparemment.

 

19 mai 2014

E. Reynaud - Rayas, Fonsalette, Château des tours (Châteauneuf-du-pape & Sarrians) *****

Les vins d'Emmanuel Raynaud, que ce soit à Rayas ou au Château des Tours, c'est avant tout un style particulier : vendanges très tardives, parfois en novembre, un mois après les voisins, avec les risques que cela peut engendrer, très peu d'extraction de couleur ou de tannins, de la grappe entière, des vinifications en très très vieux fûts. Le résultat - avec quelques nuances discrètes en fonction des terroirs - est des vins peu colorés, sans tannins, très gourmands et digestes, marqués par la confiture de fraise, la rose et l'orange sanguine, excellents jeunes, capables de bien vieillir, avec des réussites exceptionnelles sur les millésimes frais. Des OVNIS à Châteauneuf. Ce style, intemporel ici, semble pourtant être revenu à la pointe de la mode actuelle. Combien de vignerons (surtout en "nature") cherchent à faire ce genre de "jus de fruits" épurés et digestes mais aussi complexes, vivants et bons à tout âge ? Voilà sans doute pourquoi Rayas est devenu le vin le plus recherché du monde. Les blancs sont eux un peu plus classiques, moins réguliers, parfois excellents mais parfois un peu chaleureux.

 

 

 

Les vins des 3 domaines (Château Rayas, Château de Fonsalette, Château des tours) sont vinifiés sur 2 lieux :

- Château Rayas : Château Rayas CdP rouge (100% grenache) et CdP blanc (50% grenache, 50% clairette), Pignan CdP rouge (100% grenache), Fonsalette CdR rouge (50% grenache 35% cinsault 15% syrah) et CdR blanc (80% grenache blanc, 10% clairette, 10% marsanne), Pialade CdR rouge (80% grenache, 15% cinsault, 5% syrah)

- Château des Tours : Château des Tours Vacqueyras (80% grenache, 20% syrah) CdR rouge (65% grenache, 15% cinsault, 20% syrah) et CdR blanc (100% grenache blanc). Domaine des tours Vdp du Vaucluse rouge (grenache, counoise, syrah, cinsault, merlot, dious) et blanc (100% clairette), Parisy Vin de table rosé (grenache, cinsault).

 

 

Rayas, CdP rouge 2004 : robe très claire (ressemble à un pinot), nez de grenache, très fraise écrasée, beaucoup d'épices, rose. Bouche très fine, pas très tannique, pas une grosse matière mais très fruitée, surtout de la fraise écrasée, très fraîche, encore très jeune pour 2004. La bouche fait vin de soif pour moi, mais la finale a quand même une très bonne longueur. Très bon vin, mais pas exceptionnel pour moi. TB. (+- 17,5/20).

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Rayas rouge 2004 : quelques années après une autre bouteille est apparue en meilleure forme, plus de volume, plein de fraise là aussi, plus longue et plus ample. TB++

 

Rayas rouge 2006 : robe légèremnt tuilée, claire. Nez de petits fruits rouges, un peu sous-bois, terre, chaud. Bouche fruitée mais un peu chaude avec quelques amers qui me gênent un peu, toujours un côté chaud et évolué, assez long. Pas une grande bouteille. B+. Robe claire avec des contours tuilés. Nez un peu chaud à l'ouverture mais parfait après 24h, très marqué fraise écrasée comme toujours, pas trop floral sur ce millésime. Bouche aux tannins ultra fins, mais avec la concentration suffisante pour passer derrière Boisrenard et le surclasser par son élégance et sa gourmandise. Très longue finale, sur la fraise, l'orange sanguine, finement épicée. TB++. Une autre bouteille toute aussi belle. TB++.

 

Rayas Rouge 2007 : couleur très claire, pas évoluée, nez de plein de fruits rouges confiturés, un peu d'anchois, très "Reynaud", attaque en bouche très élégante, fruitée, soyeuse, une pointe d'alcool en finale, mais la bouteille aurait pu être ouverte un peu plus en avance. TB+. Une autre bouteille 1 ou 2 ans plus tard n'avait pas cette pointe d'alcool. TB++. Une troisième bouteille idem. TB++.

 

Rayas Rouge 2008 : Couleur très claire, nez fraise, olive, anchois, fumé. Bouche très élégante, fraîche, soyeuse, pas un gros volume, fraise, orange sanguine anchois, très belle longueur, tout est évident, parfait, d'une finesse extrême, éclatant. Exceptionnel.

 

Rayas - rouge 2009 : la dernière bouteille était très alcooleuse, belle surprise ici. Un nez très Rayas même à l'ouverture de fraise écrasée et de rose, pas trop d'alcool. Toujours cette bouche avec beaucoup de rondeur, très peu de tannins, fruité très mûr, confituré, la finale manque un peu d'acidité pour que ce soit parfaitement équilibré, mais une belle bouteille, même sans une grande ouverture, à servir assez frais par contre. TB+.

 

Rayas rouge 2010 : couleur assez sombre et pas trop tuilée pour reynaud. Nez ouvert, élégant, anchois, fruits rouges, pas très confiturée. Bouche élégante, encore simple d'expression, mais tannins fins et pas marquée par l'alcool, assez long, millésime très prometteur. TB++.

 

Rayas – CdP blanc 2003 : couleur jaune citron, un peu de pierre à fusil, citron, agrumes, quelques fruits exotiques dans le fond. Bouche assez fine, tendue, bonne matière, un peu de gras quand même, finale assez longue, un peu saline. TB+.

 

Rayas, Châteauneuf-du-Pape blanc 2008 : (50% grenache blanc, 50% clairette sur sables) Couleur plus claire que les précédents, or pâle, nez avec un côté résine/pétrole au départ, citron vert, cédrat, fleurs blanches, abricot, envoûtant. Bouche grasse, épaisse, puissante, avec ce qu’il faut d’acidité et de fraîcheur dans le fond pour l’équilibrer. Beaucoup de longueur. Clairement le blanc de la soirée pour tout le monde. TB++. Une autre bouteille semblait un peu plus lourde. TB+.

 

Rayas - CdP Blanc 2009 : joli nez miellé, fruits jaunes, encore tout jeune, bouche qui manque un peu de tension et de fraîcheur, comme souvent, même si elle ne semble pas trop haute en alcool. TB.

 

Château Rayas - Châteauneuf-du-Pape blanc 2007 : (50% grenache blanc, 50% clairette) Couleur or avec une intensité qui vire presque au fluo, le nez s’ouvre sur des notes étonnantes de carambar, avec une impression de sucrosité gourmande, puis de la pêche, abricot, miel, fleurs blanches, complexe. La bouche est puissante, probablement élevée en alcool, gros volume, complexe, sur les arômes du nez, pas beaucoup d’acidité, avec du gras, à peine beurrée, finale très longue dans un style plus rond et réchauffant que la série de chardonnay, il appelle la table. B+.

 

Rayas, Châteauneuf du Pape blanc 2012 : (50% grenache blanc, 50% clairette) Couleur or, nez évolué de cire, de miel, d'abricot, de pêche. La bouche est élégante, fruitée, miellée, du volume, peu d'élevage, avec une acidité plutôt basse, l'alcool se sent un peu en finale. B+.

 

Fonsalette - Rouge 2008 : robe claire et tuilée, nez de fraise écrasée mais aussi de l'olive, du sous-bois, un peu poussiéreux. Idem en bouche où la bouteille semble un peu fatiguée. B+.

Fonsalette Rouge 2007 : nez bien kirsché, évolué, fruits cuits, plus frais en bouche, plus marquée fraise, déjà évolué, peut-être un peu trop chaleareux par rapport aux meilleurs vins du domaine. TB. Une autre bouteille semblait plus fraîche. TB+. Une autre bouteille était chaleureuse, puissante, a eu besoin d'une bonne ouverture. TB.

Fonsalette rouge 2006 : couleu foncée, mais aromatique bien typé Reynaud sur la fraise, texture soyeuse, presque une impression d'élevage, assez rond, gourman, encore tout jeune. TB+.

Fonsalette rouge 2009 : jeune, déjà très typé reynaud, pas trop alcooleux pour 2009, par contre un peu de sucrosité à intégrer. TB+.

Fonsalette rouge 2011 : couleur très claire, très Reynaud, un peu animal, fraise écrasée, bouche très fine, aérienne, gourmande un peu sucrée, puis finale sur l'anchois, salée, portée très loin. TB++.

 

Fonsalette - Côtes du Rhône rouge 2010 : sans suprise, très Reynaud, fraise, soyeux, gourmand, excellent. TB++.

 

Fonsalette syrah 2001 : couleur sombre, encore jeune et tannique, beau fond avec un peu de confiture, d'anchois, mûr, tout en restant équilibré, plus sérieux que les grenaches. TB.

 

Fonsalette 1999 : plus clair en couleur, plus typé Reynaud, encore jeune, fruité, anchois aussi, très frais derrière. TB++. Une autre bouteille semblait avoir mois de caractère plus fatiguée peut-être. TB+.

 

Fonsalette syrah 2006 : aromatique un peu typée grenache, anchois, tannins plus serrés par contre, belle longueur, du fond. TB+.

 

Fonsalette - CdR Blanc 2008 : (80% grenache blanc, 10% clairette, 10% marsanne) Couleur or pâle, nez étrange avec un côté un peu métallique, réduit peut-être, de la pêche, de la poire, du poivre, un peu grillé, pierre à fusil. En bouche l’acidité est assez bonne pour un vin du sud, mais ça manque un peu de matière, pas très fruité. Personne n’apprécie vraiment. Peut-être une mauvaise bouteille. Moyen.

Fonsalette - Blanc 2008 : Robe encore assez claire, nez agréable sur l'abricot, la poire, mais bouche un peu chaude avec de l'alcool en finale. Toujours pas convaincu par ce Fonsalette 2008... B.

 

Fonsalette – CdR blanc 2000 : nez légèrement bouchonné, dommage la bouche était tendue, grasse et exotique, assez longue, mais le léger goût de bouchon empêche de prendre du plaisir.

 

Pialade 2008 : tout le monde reconnait du Reynaud dès le nez, c’est du classique, confiture de fraise, orange sanguine, fleurs séchées, un peu d’épices. Bouche fruitée, semble légèrement sucrée, gourmande, peu tannique, bonne acidité. Très bon. Sans surprises. TB.

Reynaud - Pialade Côtes du Rhône 2008 : comme d'habitude très "confiture de fraise", mais avec plus de poivre et d'orange sanguine que la bouteille goûtée il y a un an, très frais, un peu plus évolué, finale très poivrée. TB.

 

Pialade 2012 : bien typé Reynaud, pas encore très complexe, belle matière, avec plus de puissance et de tannins que 2008 et une très belle longueur. Déjà bon et très prometteur pour l'avenir. TB+.

Pialade 2013 : très élégant, très fin, fraise et orange sanguine, semble prêt à boire. TB+.

 

Reynaud - La Pialade 2011 : encore un régal, pas de couleur ni de tannin, confiture, gourmand. TB++.

 

Reynaud - Fonsalette blanc 2007 : chaleureux, un peu lourd. B-. Quelques années après ouvert longtemps à l'avance, plus frais, miellé, cire, fruits jaunes. TB.

Reynaud - Pialade 2013 : encore une belle pialade, infusée, gourmande, facilement identifiable. TB++.

Pialade 2019 : couleur claire, très typé Reynaud, très fin, belle acidité pour 2019, frais, croquant, juteux, parfait. TB++.

 

Pignan CdP rouge 2001 : robe sombre pour du Rayas, contours tuilés, beaucoup d’orange sanguine au nez, cuir, un côté poussiéreux, notes florales, bouche fraîche, presque un peu verte, tannins bien fondus. Longueur moyenne. Pas grand-chose à voir avec ce que j’ai déjà bu chez Reynaud. B+.

Pignan 2001 : sur une autre bouteille quelques années après, beau fruité, bouche pas très épaisse mais tendue, qui pinote un peu. Quelques notes de sous-bois et de terre me font partir sur un Bourgogne évolué, belle longueur, beaucoup de fraîcheur, sans le côté rose/confiture d'autres cuvées du domaine. TB.

 

Pignan 2006 : très Reynaud, robe claire, plein de fraises, un peu de rose, peu tannique, encore tout jeune, une pointe d'alcool en finale pour chipoter, on peut l'attendre encore. TB.

Pignan 2005 : TB+

Pignan 2007 : plus d'épaisseur et de longueur que 2005. TB++

 

Pignan 2008 : robe très claire, nez exubérant, envoûtant, très marqué par la rose, fruits rouges, poivre.  Bouche pleine de fruits, de rose, gourmande, très fraîche, tannins insensibles, belle matière et belle longueur, probablement mon meilleur Reynaud avec Rayas 2008. TB++. Une autre bouteille presque encore meilleure. Exceptionnel.

 

tours domaine

tours vignes

 

 

Château des Tours - Côtes du Rhône blanc 2008

Couleur : paille.

Nez : très expressif, sur la pêche blanche, l'abricot, et beaucoup de notes florales (fleurs blanches, anis). Annonce une belle fraîcheur.

Bouche : très perlante, c'est bien sûr un peu mieux le lendemain mais le gaz est toujours légèrement présent. Un peu moins de fruit qu'au nez mais surtout beaucoup plus de fleurs, c'en est presque écoeurant. Par contre bonne fraîcheur et bonne acidité. Texture assez grasse.

Finale : bonne longueur, légère amertume, très florale, un peu trop même.

Note : 14,5/20. Le nez et la fraîcheur sont convaincants, mais un vin trop perlant et trop floral à mon goût.

 

 

Château des Tours rouge 2014 : sans surprise, top. TB+.

 

Château des Tours Côtes du Rhône grande réserve 2014 : (vacqueyras non reçu à l'aoc car trop clair) Couleur très claire en effet, nez très Reynaud fraise écrasée et rose, bouche en dentelle, pleine de fruits frais, de fleurs, élégante, petite sucrosité, gourmand, excellent, même à l'ouverture de la bouteille, à servir assez frais. D'habitude je reproche au Vacqueyras d'être un peu trop massif dans la gamme Reynaud, là ce n'est pas le cas du tout sur ce millésime. Du grand art. TB++.

 

Château des tours rouge 2015 : un peu trop alcooleux, on sent la chaleur du millésime. B+.

 

Domaine des Tours 2009 VdP du Vaucluse : c’est très marqué confiture de fraise, un peu d’épices derrière. Bouche un peu sucrée, toujours à fond sur la confiture de fraise, ça me plaît beaucoup les deux premières gorgées mais ça devient vite écœurant. A boire très frais, et encore… B.

 

Domine des Tours - IGP Vaucluse rouge 2010 : toujours la fraise écrasée des vins de Reynaud, épices, réglisse, beaucoup plus de fraîcheur que le 2009, excellent. TB-. 16,5/20. Regoûté quelques années après, plus marqué orange sanguine, un peu moins de fruits rouges, très bon, mais un peu moins sympa qu'en jeunesse peut-être. Note : 16/20.

 

Domaine des Tours - IGP Vaucluse rouge 2013 : robe un peu évoluée, nez fraise, orange sanguine, olive, anchois, rose. Bouche évoluée mais avec un beau fruité, bien typé Reynaud. Très bon, à boire sans trop tarder peut-être. Note : 16/20.

 

Domaine des Tours 2014 : robe claire et très tuilée, nez fraise écrasée et une pointe d'anchois, orange sanguine aussi. Bouche légère, peu tannique, déjà prête à boire. Note : 16/20.

 

Domaine des Tours Merlot 2004 : fruits cuits, prunes rouges, voire pruneau, vieille cave. Difficile à boire... B-.

 

Château des Tours - Vacqueyras 2010 : fait très Châteauneuf "classique" plus puissant que les autres vins du domaine, a besoin d'aération, alcool élevé, moins gourmand. B+.

 

Domaine des Tours - IGP Vaucluse rouge 2011 : robe très claire avec des contours un peu tuilés, nez expressif, très marqué orange sanguine, puis derrière fruits rouges et épices, il pinote légèrement. En bouche les tannins sont quasiment imperceptibles, c'est très légèrement sucré, pas une grosse matière mais une texture un peu sirupeuse (surtout à l'ouverture). On retrouve l'orange sanguine, les épices, des fruits rouges acidulés. Finale de longueur moyenne, fraîche. Encore une fois c'est très facile à boire, mais il y a un peu moins de profondeur que le 2010. Etrangement je l'ai préféré à l'ouverture, l'alcool se sentait un peu quelques heures après (à même température). Note : 16/20.

 

Parisy rosé 2013 : couleur foncée pour un rosé, claire pour un rouge, à la fois acajou et rose. Nez de fraise, praliné, épices orientales, rose. Bouche avec une légère sucrosité, fraise, rose, loukoum, facile à boire, un côté dessert, longueur moyenne. TB. Une autre bouteille faisait plus jeune, nez très framboise, sucré, TB.

 

Parisy rosé 2019 : très coloré, très "campari", avec une amertume marquée, presque quinine, du caractère, beau volume, reste frais, un OVNI, intéressant. TB-.

 

1 mai 2014

Elodie Balme (Rasteau) ***

Elodie Balme - Côtes du Rhône 2012 : (80% grenache + carignan et syrah, sols de grès caillouteux, exposition nord-est, élevage en cuves béton) Couleur rubis foncé, contours violets, nez sur la cerise, la mûre, la fraise, très fruité et très agréable. Bouche légèrement perlante à l'ouverture, assez légère, fluette, sur le fruit, proche d'un Beaujolais, violette, mûre, fruits rouges, un peu de poivre. Finale assez courte. Un bon petit vin de soif mais qui manque d'un peu de matière. Note : 14,5/20.

elodie balme

Un article sur le domaine ici : http://cote-du-rhone-news.over-blog.com/article-portrait-d-une-jeune-vigneronne-elodie-b-102312536.html

 

Côtes du Rhône 2017 : un peu de gaz à l'ouverture (mise en bouteille récente ? une autre bouteille se présentait mieux), ça part vite après remuage. Couleur grenat, nez sur la violette, les fruits des bois, la mûre. Bouche gourmande, très fruitée, un peu sauvage, belle texture, bien plus de matière que 2012, finale sur la garrigue, peut-être un peu trop confiturée. TB-.

 

Elodie Balme – Rasteau 2017 : couleur sombre, contours tuilés, nez de fruits noirs confiturés, un peu garrigue. Bouche ronde, moins confiturée que le nez, gourmande, quand même de la puissance alcoolique, bonne longueur, à attendre un peu pour qu’il s’affine peut-être. B+.

 

Elodie Balme - Côtes du Rhône 2018 : (75% grenache, 15% carignan, 10% syrah) Couleur rubis foncé, nez tout en fruit, cerise rouge et cassis. Bouche qui semble légère, fraîche et pleine de fruit. Pas très complexe mais très facile à boire.TB-.

 

Cotes du rhône 2020 : semble léger, plein de fruit, un peu bonbon cerise, simple, efficace. Une autre bouteille quelques mois plus tard larde un peu, moins bonbon. TB-.

 

29 mars 2014

Ferraton (Tain-l'Hermitage) **

4 - Ferraton Ermitage blanc "Le Reverdy" 2008 : belle couleur dorée, très beau nez assez complexe et évolué, sur la praline, le caramel, l'abricot sec, un peu de cire. Avec un peu plus d'ouverture des notes d'ananas et de coing apparaissent. Bouche assez puissante, pointe d'alcool en finale, ça manque un peu de tension, on se dit qu'il est temps de le boire. Le bois est très bien intégré par contre. Un peu surpris en voyant qu'il s'agit seulement d'un 2008. On retiendra surtout le nez. TB-.

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6 - Ferraton - Saint-Joseph "Paradis" 2010 : couleur bien plus sombre que le précédent, nez très marqué par le cassis, bouche assez légère, fraîche, peu tannique, encore sur le fruit noir, une pointe de fruits rouges, très gourmande. Moins de complexité que le Saint-Pourçain, mais c'est un vrai régal. Il ne paye pas de mine mais chaque verre en appelle un autre, c'est un signe. Superbe vin de soif. TB.

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27 février 2014

Vinisud 2014 Rhône

La Janasse **** - CdP blanc 2012 : très fruité, agrumes et fruits blancs, fenouil, très frais, pas très gras, assez fin. TB.

CdR rouge "Tradition" 2012 : beaux fruits croquants, léger, facile. B+.

CdR "Terre d'argile" 2012 : plus tendu que le précédent, un peu plus long, style léger aussi. TB-.

CdP "Tradition" 2012 : (70% grenache), beau fruité, un peu de caramel, tanins un peu raides, manque un peu de matière. TB-.

"Chaupin" 2012 : (100% grenache) nez un peu fermé, plus de matière et plus tannique, fruits confiturés et caramel aussi, finale très longue et fraîche. A attendre mais potentiel énorme. TB.

"VV" 2012 : (80% grenache sur galets roulés), nez plus fruité et expressif que Chaupin, un peu plus noir, grosse matière mais un peu moins de fraîcheur, très long aussi. TB.

janasse

 

La Soumade ** - Côtes du Rhône 2011 : pointe de réduction, tanins légers, mais manque de fruit pour un vin de soif. B-.

Rasteau 2011 : même côté réduit, tanins fins, servi un peu trop chaud pour en dire plus. B.

Rasteau "Prestige" 2011 : servi trop chaud aussi, beau fruité dans le fond, pas de réduction ici, tanins un peu raides. B+.

CdR "Les Violettes" 2011 : là aussi c'est réduit, pas en place. B-.

soumade

 

Pegau **** - CdP 2011 : (vendanges entières, 80% grenache + 12 autres cépages), très clair pour un CdP, puissant, sur les fruits rouges, belle longueur, tanins un peu durs en finale pour l'instant. TB-.

CdP "Laurence" 2009 : (même vin mais reste plus longtemps en foudre, il vient juste d'être embouteillé, nommé "Da Capo" les grosses années) plus sombre, un peu de réduction, puissant, frais, grosse acidité, tanins un peu trop raides, à attendre. TB-.

CdP 2012 : (échantillon, emb novembre 2014), plus de matière que 2011, tanins un peu plus fins, très long, gros potentiel, à suivre. TB.

pegau

 

Sang des cailloux *** - Vacqueyras Doucinello 2011 : léger, fin, fruits rouges, manque un peu de matière, déjà prêt. B.

Lopy 2011 : plus épicé et plus tannique, plus long, à attendre un peu, mais il ira plus loin. TB-.

sang_des_caillou

 Biodyvin

Vacqueyras Houreto 2016 : coloré, puissant, un peu chaud à mon goût. B.

Lopy 2016 : encore plus puissant et solaire, un vrai Vacqueyras à l’ancienne, pas mal fait si on aime ce style. B+.

Un sang blanc 2017 : en blanc aussi, un vin trop solaire pour moi. B.

 

22 février 2014

Clos des Papes (Châteauneuf-du-pape) ****

Soirée LPV Rhône 2 :

3 - Clos des Papes - CdP blanc 2011 : encore une robe assez claire, beaucoup de noisette au nez, pommes, fruits secs, agrumes. Bouche assez grasse, un peu trop amère. Manque de fraîcheur. Pas encore prêt, mais je pense qu'il va manquer de fraîcheur dans quelques années. Un peu décevant vu l'étiquette.

clos papes

 

Clos des Papes - CdP rouge 2007 : (ouverte 24h à l'avance comme les 2 suivantes) Robe sombre, très beau nez encore tout jeune, sur les fruits noirs, la fraise, un peu d'épices, des notes florales. La bouche est puissante, encore un peu sur la retenue, mais avec beaucoup de fraîcheur, des tannins soyeux, une grande longueur, on peut déjà se faire plaisir si il est servi bien frais, mais dès qu'il s'est réchauffé l'alcool se sentait en finale. Grande bouteille en devenir. TB+.

 

Petit vin d'avril : (non millésime, 2018 ?) noir en couleur, puissant, mais garde une bonne acidité dans le fond, sérieux. B.

 

Rg 2017 : très fin, plein de fruit, élégant. TB+.

2016 : plus noir, plus concentré, chocolaté, garde de la frâicheur derrière, très long, gros potentiel. TB++

2015 : plus sur les fruits rouges, moins concentré, un peu serré. TB-.

2013 : champignon, sous-bois, déjà bien évolué. TB-

2012 : pile à point, sous-bois, cuir, épices orientales, fruits rouges. TB++

Blanc 2001 : superbe nez miel, encaustique, tilleul. Bouche qui manque un peu d'acidité bien sûr, moins aromatique. TB.

 

2012 rouge : bu à côté de Mont Olivet 2012, très fin, plus "sombre", cassis, floral, très noble, plus complexe, long, reste frais. TB++.

 

Rouge 2014 : de la dentelle, clair en couleur, soyeux, fruits rouges, gourmand, à point maintenant. TB++.

 

Rouge 2021 : à peine sorti, déjà ouvert, fruité éclatant, bouche fraîche malgré les 15 d'alcool, tannins déjà soyeux, une belle réussite qui s'annonce. TB++.

 

Clos des Papes - Châteauneuf rouge 2013 : couleur grenat, nez classique beaucoup de fruits rouges, épices, tout début d'évolution. Bouche aux tannins très fins, alcool parfaitement intégré, très fruitée, à peine sucrée, long, très digeste. TB+.

 

21 février 2014

Paul Jaboulet Ainé (Tain-l'Hermitage) ***

Jaboulet - Domaine des grands Amandiers Condrieu 2010

Couleur : paille, reflets verts.

Nez : très fermé, peut-être un vin trop jeune, seulement un peu de vanille et d'abricot.

Bouche : bonne acidité, boisée, vanillée, un peu beurrée, notes classiques d'abricot, peu de fruits, pas très expressive. Clairement un vin dans une mauvaise phase.

Finale : bien, vanillée.

Note : 14/20. Un vin peu expressif en ce moment.

jaboulet

Elevage : en barriques pendant 10 mois.

Rendements : 20 hl/ha.

 

 

Soirée LPV Rhône 2 :

4 - Jaboulet - Hermitage blanc 2009 "Chevalier de Stérimberg" : bien plus foncé que les précédents, contours verts. Nez très boisé et vanillé, plusieurs d'entre nous le placent sur Meursault. Bouche très boisée aussi, mais bonne acidité dans le fond, finale fraîche. Vraiment pas mon style de blanc.

 

10 - Jaboulet - Hermitage "La Chapelle" 2003 : couleur plus sombre que Beaucastel 2001, nez sur les fruits noirs et rouges, un peu cuits, épices, réglisse. Comme Beaucastel bonne fraîcheur en bouche, peut-être encore plus ici, mais les tanins sont encore assez raides. A attendre encore un peu peut-être. Comme Beaucastel c'est bon, mais pas plus.

 

 

Jaboulet - Crozes Hermitage rouge les jalets 2021 : léger, facile, sent la syrah, un peu maigre et dilué, simple, mais correct. B+.

 

Jaboulet - Hermitage blanc Sterinberg 2005 : robe dorée, nez puissant, un peu beurré, avec de l’ananas, du caramel. Bouche très puissante, solaire, massive, manque de fraîcheur et de finesse à mon goût, pas mal de longueur cependant. B.

 

 

Jaboulet - Hermitage blanc Chevalier de Stérinberg 2001 : Couleur dorée, nez très exotique ananas, beurré, gourmand, élevage bien mieux intégré que sur le 2009 ou 2005. Bouche plus austère que le laissait penser le nez, sur les agrumes, très sèche, bonne fraîcheur, quelques amers en finale à peine trop marqués pour chipoter. TB.

 

 

Jaboulet - Hermitage blanc chevalier Sterimberg 1997 : couleur or profond, nez très évolué champignon, truffe, fruits secs, fumée presque tourbée, viande fumée, très complexe, intrigant. La bouche fait un peu moins évoluée que le nez, épaisse, à la puissance fondue, où l’on retrouve l’aromatique du nez, pas forcément une grosse acidité mais de beaux amers qui maintiennent l’équilibre, même étonnamment digeste pour un Sterimberg, très long. Beau vin de gastronomie, pile à point. TB++.

 

20 février 2014

Terrasses d'Eole (Mazan) ***

Cissampo 2009, Ventoux, Terrasses d'Eole

CR de Julien : "La robe est sombre.
Alors là, le nez, ça envoie du paté, comme la bouche d'ailleurs...On est à fond sur les fruits noirs, le cassis, la cerise noire bien mûre avec une légère sucrosité, l'écorce, le zeste d'orange, le cacao mais aussi un très frais apporté par le menthol. Assez surprenant et très envoutant!
La bouche est superbe, c'est très ample, volumineux, c'est dense! Et pourtant le grain de tanin est élégant et ça reste super frais. C'est très long en bouche et il y a cette sensation de "mâche". Très beau vin!
(à noter que lorsque je suis revenu sur le nez après, il m'a paru un peu plus brouillon)"

Vin puissant, assez chaud, on sent le millésime 2009, confituré, avec une superbe texture et des tannins très fins. Très beau vin. 17,5/20.

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Goûtés lors du Vinidôme 2014 :

Terrasses d'Eole - Côtes du Ventoux "Mistrau" 2011 : (majorité syrah, grenache), fruits rouges et noirs très mûrs, mais reste frais, puissant, tanins très fins, belle texture, un peu d'épices. TB. (+- 17/20).

Auro Rosso 2009 : asssez boisé, moins de fruits que les autres. B-.

Cisampo 2011 : fruits très mûrs, très belle texture là aussi, tanins fins, mais un peu trop sucré par rapport à "Mistrau". TB-.

 

Soirée LPV Rhône 2 :

Terrasses d'Eole - "Vent di Damo" IGP Méditerrannée 2012 : (100% viognier), viognier classique, abricot, fleurs blanches, bouche assez grasse, l'élevage se sent un peu trop à mon goût. Légère amertume en finale. Manque de tension. Un peu moins bien que le précédent.

Terrasses d'Eole -"Auro Rousso" Côtes du Ventoux 2009 : très foncé, contours violets. Nez sur les fruits noirs, un peu de menthe et d'épices. Tanins bien présents en bouche mais assez fins. Reste frais. Je l'ai bien mieux goûté ce soir là qu'il y a quelques semaines au Vinidôme.

 

Terrasses d’Eole – Auro Rousso Ventoux 2010 : robe foncée, qui semble concentrée, beau nez très marqué confiture de cassis et de mûre, cacao, un peu vanillé dans le fond. Bouche très gourmande, avec de la matière, mais surtout des tannins parfaitement enrobés, c’est très soyeux, toujours sur le cassis, un peu vanillé, très bon servi assez frais, un peu chaud sur la fin de verre à température plus élevée. Très bon vin, comme le 2009 qu’on avait bu dans une précédente soirée. TB.

 

19 février 2014

Beaucastel (Courthézon) *****

Grand domaine d'une centaine d'hectares, en bio, le Château de Beaucastel appartient à la famille Perrin (qui possède aussi des vignes un peu partout dans le Rhône méridional). C'est aujourd'hui César et François qui sont à la tête du domaine avec Claude Gouan au chai. Les vignes sont principalement situés à Courthézon au Nord de l'appellation, en partie sur des sols de galets roulés, avec les 13 cépages. Les rouges sont plutôt travaillés sur la finesse même si les terroirs chauds leur apportent suffisamment de concentration. La cuvée Hommage à Perrin (mourvèdre majoritaire) est plus puissante et doit être attendue longtemps. Les blancs sont opulents, taillés pour la garde, ils retrouvent après quelques années une certaine fraîcheur et de beaux amers.

 

 

Chateauneuf du pape blanc VV 2008 (100% roussanne)

Très belle couleur or intense et brillante

Nez : sur l'abricot et surtout sur les zestes d'orange, on trouve aussi des amandes grillées et un côté floral.

Bouche : la texture est grasse mais moins que ce à quoi je m'attendais pour un CdP blanc. Le vin est très puissant sans que ce soit gênant. Avant de carafer la bouteille une bonne heure, il y avait un peu de poivre blanc qui a complètement disparu avec l'aération. Seul petit bémol : léger manque d'acidité (mais bon, on est dans le Rhône).

Finale : interminable, sur l'orange amère, une des plus longues que j'ai vues à ce jour sur des blancs secs.

Note : 18,5/20.

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Du même domaine, goûtés en salon les rouges (30% mourvèdre 30% grenache 10% syrah 10% counoise 5% cinsault et terret noir, vaccarèse, muscardin, picpoul, picardan, bourboulenc, roussanne :

- Châteauneuf du pape rouge 2009 : 17,5/20

- Châteauneuf du pape rouge 2003 : 17,5/20

 

Coudoulet de Beaucastel rouge 2010  (goûté lors de la soirée LPV sans thème)

CR de Julien : "Le robe change directement de ton, c'est très dense et profond.
Le nez est très fruits noirs avec beaucoup de mûre. Ca reste frais avec du menthol, de la réglisse et un coté poivré.
Pour la bouche, c'est puissant, épicé, assez tannique. Un légère amertume est présente en fin de bouche. A attendre un peu peut-être, mais c'est déjà très prometteur."

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Soirée LPV Rhône 2 :

Beaucastel - CdP rouge 2001 : robe plus claire, plus évoluée aussi. Fruits un peu moins noirs, mais plus cuits, confiture de fraise, bonne fraîcheur mais les tannins sont trop raides en bouche. L'ordre ne l'a pas aidé en plus. Finale asséchante. Sans être mauvais, c'est un peu décevant vu l'étiquette.

Beaucastel - CdP rouge 2001 : très poussiéreux, problème de bouteille a priori. 

Beaucastel – CdP blanc 2005 : couleur or pâle, nez plus mûr que Rayas, plus sur la pêche et l’abricot. Bouche plus grasse, moins en finesse, mais elle a elle aussi une bonne fraîcheur, finale a peine moins longue et moins tendue. Il souffre un peu de la comparaison mais c’est pourtant un beau vin. TB-.

 

Beaucastel - CdP blanc Roussanne VV 2005 : Robe dorée, nez de liquoreux avec beaucoup de miel, de l’ananas, des fruits exotiques, moins bien en bouche où le vin semble lourd, avec pas mal d’alcool et d’amertume là aussi. Regoûté sur les fromages servi plus frais, l’aromatique part sur la poire, les fruits blancs, la bouche semble plus fraîche, bien mieux. Au final quand même une petite déception à la vue de l’étiquette. TB-.

 

Beaucastel - CdP Roussanne VV 2003 : couleur or profond, nez sur le miel, l'ananas, les fruits exotiues, superbe. Bouche épaisse, fruits exotiues, miel, pas une grosse acidité mais quand même juste ce qu'il faut pour ne pas être lourd, très long. TB++.

 

Beaucastel - CdP Roussanne VV 2007 : couleur or profond, nez miel et pointe sous-bois, déjà évolué, bouche opulente, grasse, pas trop lourde, assez longue, mais manque un peu de peps à mon goût. TB.

 

Roussanne VV 2010 : bien miellé et fruits jaunes, élégant, pas trop lourd sur ce millésime, commence à bien se goûter. TB+. Une autre bouteille avait un nez magnifique, mais la bouche manquait un peu d'acidité. TB. Une troisième très fruitée, bouche assez fine. TB+.

 

Famille Perrin - Vieille Ferme Ventoux 2017 rouge : robe rubis, nez sur les fruits rouges confiturés, gourmand, idem en bouche, fruitée, légère, elle finit malheuruesement sur une pointe d'alcool et un peu de gaz. B-.

 

Famille Perrin - Rasteau 2018 : assez clair en couleur, fait grenache légèrement confituré, simple, pas très épais, reste frais, facile. B.

 

Famille Perrin - côtes du rhône blanc nature 2018 : clair en couleur, nez réglisse, peche, abricot, bouche avec un peu de vivacité à l'attaque (élevage court en cuves) puis finales très courte un peu lourde sur la réglisse. B-.

 

Château de Beaucastel - Châteauneuf-du-Pape blanc 2016 : (80% roussanne, 15% grenache blanc, + picardan, clairette et bourboulenc) Couleur or pâle, nez légèrement beurré, sur le miel, les fruits jaunes. Bouche grasse, opulente, plus florale que le nez, avec juste ce qu'il faut d'acidité pour ne pas tomber dans la lourdeur. Un grand classique au niveau attendu. TB.

 

17 février 2014

P. & J. Coursodon (Mauves) ***

Goûtés au Bon Cellier :

Saint Joseph rouge Silice 2011 : très frais, fruité, mais manque de longueur et de complexité. Bien-

L'Olivaie 2011 : plus puissant et plus épicé que le précédent. Bien-

La Sensonne 2011 : plus fruité que le précédent, bel équilibre avec de la fraîcheur, tannins souples, il sera vite prêt à boire. Bien+ (mais cher). (+- 16,5-17/20).

Le Paradis Saint Pierre 2011 : plus puissant, plus de matière que les autres, plus tannique, à besoin de s'assouplir encore un peu. Bien+ (mais trop cher).

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Soirée LPV Rhône 2 :

7 - Coursodon - St Joseph "Paradis St Pierre" 2007 : couleur noire et contours violets là aussi, nez très marqué crême de cassis, confiture de mûre. En bouche les tannins sont beaucoup plus fins que dans "Auro Rousso", très belle texture, un peu plus de fraîcheur. Joli vin, même si c'est pas trop mon style.

 

Coursodon - St Joseph Paradis St Pierre 2012 : Robe sombre, nez bien marqué fruits noirs, un peu de violette. Bouche facile, peu tannique, belle matière,  texture soyeuse, mais une finale un peu trop vanillée, à mon goût. Bien fait, mais dans un style trop moderne, un peu lisse, manquant de caractère mais aussi un peu de complexité. B+.

 

Silice 2018, Olivaie 2018 et Paradis 2018 tous les trois ultra mûrs, noirs, confiturés, dans un style à l'australienne (ou un maury ?), avec en plus beaucoup de bois sur Paradis. De pire en pire...

 

16 février 2014

Gourt de Mautens - Jérôme Bressy (Rasteau) ****

Goûtés au Bon Cellier :

Rasteau blanc 2010 (IGP Vaucluse depuis peu) : le nez fait de suite penser à un champagne ou à une liqueur de champagne, avec des notes de pain grillé, de brioche, des fruits confits. La bouche présente une bonne matière, et une belle longueur sur les fruits confits. TB et très original. (+- 17,5/20).

Rasteau rouge 2007 : bouteille ouverte 12h à l'avance, vin très fruité, sur des fruits à l'eau de vie (prune, cerise). Puissant mais on ne sent pas du tout l'alcool, belle finale. TB. (+- 18/20).

Rasteau rouge 2009 : très différent du précédent, beaucoup de tertiaire au nez, des notes animales, cuir, étable, très étonnant. Bouche puissante, fruits cuits, et toujours du tertiaire, vin très sauvage mais très bien fait. On se demande ce qu'il va donner dans quelques années. TB aussi. (+- 18/20).

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Soirée LPV Rhône 2 :  

8 - Gourt de Mautens - Rasteau 2006 : encore un vin bien noir, très marqué cassis lui aussi, un peu plus tannique que le précédent. La bouche est assez sucrée. Bonne longueur. Joli vin, mais difficile à accorder, et difficile aussi de passer derrière à cause du sucre. J'avais un peu mieux goûté 2007 et 2009.

 

Gourt de Mautens, IGP Vaucluse blanc 2012 : (picpoul, bourboulenc, picardan, roussanne, marsanne, viognier, clairette, grenaches blanc et gris) Robe dorée, nez réduit qui rappelle le vin du Mas del Périé, là aussi on reconnait plus le travail sur la réduction que la région. Bouche intéressante, plus tendue, moins opulente que par le passé avec ce domaine. Merci Olivier pour la bouteille.

 

Gourt de Mautens - Blanc 2014 : étonnamment très frais, 13,5% d'alcool sur ce millésime, marqué autolyse, voire un peu nature, me rappelle des styles comme Ganevat. Assez incompréhensible, mais très bon. TB+.

 

16 février 2014

Julien Pilon (Condrieu) ***

Julien Pilon - Crozes-Hermitage blanc "cuvée Nuit blanche" 2012 (100% marsanne) : très beau nez d’agrumes, un peu de miel, bouche assez fruitée, manque un peu tension et longueur, mais c'est bien fait. B+.

St Joseph blanc 2012 "Un Dimanche à Lima" (roussanne et marsanne) : l’élevage en barrique se sent ici, un peu de bois au nez, bouche grasse, manque tension, un peu d'amertume. B-.

VdP des Collines Rhodaniennes Viognier "Mn Gd Père était limonadier" 2012 : (seul vin élevé en cuves, en 2010 Julien Pilon vinifiait dans le garage de son grand-père, qui était limonadier) nez frais, fruité, abricot, floral, classique, bouche fruitée, assez fraîche, simple mais efficace. B+.

VdP Collines Rhodaniennes Viognier Seyssuel "Frontière" 2012 : un peu de bois, bouche peu fruitée, grasse, manque tension, le vigneron lui-même ne semble pas totalement satisfait de cette cuvée, il voudrait faire ses Viogniers dans le style du Condrieu Lône, plus frais avec plus de minéralité. B-.

Condrieu "Lône" 2012 : on a le gras, pas de bois, beau fruité, notes florales, plus de profondeur et de complexité, plus long, reste frais, déjà prêt. Un vigneron à suivre... TB- (+- 16,5/20).

Frontière 2011 : (bu en 2018) très doré, beaucoup de miel, tilleul, floral, encore un peu d'élevage, très gras, manque de fraîcheur, typé roussanne, à peine amer en finale. Un peu lourd à mon goût. B.

Saint-Péray 2013 : (bu en 2018) robe dorée, nez beurré, vanillé, à l'élevage très "bourguignon". Bouche grasse, lourde, manquant de tension et de pureté. B-.

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Bu lors de la soirée LPV Rhône 2 :

1 - Julien Pilon - "Mon Gd Père était limonadier" VdP Collines rhodaniennes 2012 : couleur assez claire, nez sur l'abricot, les fleurs blanches, un peu de litchi peut-être, violette. Bouche très florale, manque un peu de tension. Très légère amertume en finale. Longueur moyenne. Sympa là aussi.

 

Julien Pilon, Saint-Joseph blanc Dimanche à Lima 2022 : couleur bien dorée, nez de fruits mûrs, abricot, pêche, floral, joli mais fait craindre une certaine surmaturité en bouche. Pas du tout, la bouche a gardé une bonne fraîcheur pour 2022, moins exubérante que le nez, élégante. Déjà prêt à boire. Merci Denis ! TB.

 

8 février 2014

Vieux Télégraphe (Bédarrides) ***

Domaine de 147 hectares appartenant à la famille Brunier, sur Châteauneuf et Gigondas. Style sur la puissance et très mûr.

 

 

Vieux Telegraphe - Chateauneuf du Pape 2008 : (65% grenache, 15% mourvèdre, 15% syrah, ...) couleur entre rubis et grenat, nez très expressif, sur la cerise, un côté compoté, un peu de caramel, pruneau ?, très gourmand. Bouche très puissante, voire un peu alcooleuse en finale, très légèrement épicée, encore un fruit très compoté, presque trop, mais une bonne acidité l'empêche de tomber dans la lourdeur. Tanins présents mais assez fins, un peu fluet. Bonne longueur. Moins convaincant que Charvin 2008. Note : 16/20.

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Les Pallières Au pett bonheur 2022 rosé : plus blanc que rosé, gras, un peu lourd.

Clos roquète chateauneuf blanc 2021 : chateauneuf sur le gras avec de l'élevage mais finale pas trop lourde, reste bien équilibré.

Les Pallières Gigondas terrasse du diable 2019 : assez puissant, massif, tannique

Châteauneuf 2020 Vieux Télégraphe : (la crau) assez classique, puissant, épicé, du fond, finale qui reste fraîche, pas trop cuit pour vieux télégraphe, à attendre un peu mais très bien fait, beau potentiel. TB+.

 

Brunier Vieux telegraphe - L'Hippolyte Châteauneuf du Pape 1995 : (cuvée expérimentale 1/3 grenache 1/3 syrah 1/3 mourvèdre) Couleur sombre encore jeune, superbe nez fruits rouges et noirs un peu sucrés, épices, garrigue, floral, encor jeune, bouche suave, qui combine gourmandise, volume et fraîcheur, en pleine forme et fondu à la fois, très long, puissant mais parfaitement équilibré. TB++

 

Vieux Télégraphe - Châteauneuf blanc 2005 : couleur dorée, nez assez mûr, ananas, une touche végétale. Bouche pas très haute en alcool pour le domaine 13,5%, acidité assez élevée, encore jeune, belle surprise. TB.

 

24 janvier 2014

Domaine Pique-Basse (Roaix) ***

Pique-Basse - Côtes du Rhône villages Roaix "L'as de pique" 2012 : (80% grenache, 10% syrah, 10% mourvèdre), couleur grenat, contours violets. Nez sur les fruits noirs (cassis surtout), un peu de cerise, et notes épicées. Bouche puissante, très épaisse, matière énorme, tanins présents mais bien fondus, encore sur les fruits noirs avec un peu d'épices. Bonne longueur. Très léger manque de fraîcheur si on doit lui faire un reproche. Joli vin, bon rapport q/p. Note : 15,5/20.

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21 janvier 2014

Les Aphillanthes (Travaillan) ***

Les Aphillanthes - Côtes du Rhône blanc "Clementia" 2011 (roussanne, viognier, clairette)

Couleur : paille, reflets dorés.

Nez : expressif, sur les agrumes (surtout l'orange), avec un côté fleurs blanches et des notes de fenouil/anis. Après quelques heures d'ouverture c'est encore mieux, le côté fruité est encore plus présent, sur l'orange et la pêche.

Bouche : attaque vive, assez puissante, pas très grasse, on retrouve le côté floral, l'écorce d'orange avec une légère amertume. Bonne acidité qui soutient le vin pendant longtemps, belle fraîcheur. Il manque juste un peu de matière. La roussanne domine nettement.

Finale : bonne longueur sans être exceptionnelle, fraîche, sur l'orange amère.

Note : 16/20. Très joli vin, qui donne envie de voir les autres cuvées du domaine. Très bon rapport q/p (8,50€).

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19 janvier 2014

Les Vins de Vienne - Villard, Cuilleron, Gaillard (Chavanay) ***

Condrieu "La Chambée" 2012 : (Ampuis 2014) nez expressif, sur l'abricot, l'anis, bouche assez grasse, puissante, bonne acidité et bonne longueur, arômes classiques + anis, peut-être un peu simple par rapport aux meilleurs. TB-. (+- 16,5/20).

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Crozes-Hermitage rouge 2008 : Les amateurs de poivre seront probablement comblés, sinon le vin est vite écœurant. Le 2009 est soi-disant encore plus puissant. Dur de trouver autres choses que du poivre. 13/20.

 

Taburnum 2016 (salond'Ampuis 2018): (100% viognier) Gras, vanillé, élevage un peu trop marqué en l’état, un peu de vivacité en attaque mais finit un peu trop court. B+.

 

19 janvier 2014

Domaine Jamet (Ampuis) *****

Domaine fondé par Jean-Paul et Corinne dans les années 1970, aujourd'hui épaulés par leur fils Loïc. Le domaine possède désormais un peu moins de 20 hectares avec une cuvée de Côte Brune, une cuvée de Landonne, et depuis peu un Condrieu. Il faut bien distinguer les cuvées egrappées des cuvées en grappes entières : Côtes du Rhône / Côtes du Rhône Equivoque, Côte Rôtie Fructus / Côtes Rôtie "classique"... Ce sont les cuvées non egrappées (pas forcément à 100% selon les millésimes) qui ont fait la réputation du domaine, donnant des vins sauvages, avec beaucoup de fraîcheur, très peu de bois neuf, beaucoup de pureté, bien sûr un grain de tannins parfois un peu ferme en jeunesse, de longues phases de fermeture. Mais une Côte-Rôtie de Jamet bue à son apogée est l'un des plus grands vins du monde, brillant par sa complexité, son équilibre et sa profondeur.

 

Domaine Jamet - Côte-Rôtie 2007 (Soirée LPV Rhône)

CR de Julien : "La robe est profonde. Le nez est d'une belle complexité sur la fraicheur, le poivron, le gazon une matinée de printemps quand c'est encore un peu humide...Avec l'ouverture une forte fumée se dégage du verre. Ouchh!!! Ca envoie du paté comme on dit. Très écoeurant de surcroit.
En bouche, idem, fumé, écoeurant, vert et acide. Bref, ce n'est pas terrible."


Que dire ? Après la déception du Charmes de Geantet-Pansiot, voici la revanche, on ne sent que du poivron du début à la fin. C'est vraiment désagréable. Et nous sommes tous d'accord là-dessus, je crois que personne n'a fini son verre, sauf peut-être Nicolas mais avec beaucoup de fromage ! Peut-être un problème de bouteille, ou de conservation ou trop jeune ou autre, je ne sais pas... en tout cas on est loin de ce qu'on peut attendre d'un Jamet.

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Domaine Jamet - Côte-Rôtie 2007 : la semaine dernière il n'y avait que du poivron, une grosse ouverture lui a fait du bien, le poivron a disparu. Autant dire que c'était bien mieux que lors de la soirée LPV Rhône, mais pas génial non plus. Assez léger, légèrement poivré, avec peu de matière (peut-être qu'il commençait à être un peu passé aussi depuis vendredi dernier), mais une finale assez longue cependant et bien fruitée. 15/20.

  

 

Côte-Rôtie Fructus Voluptas 2012 : (Ampuis 2014) plein de fruits, cerise croquante, moins complexe que Gangloff mais encore plus gourmand, très frais, un vin de soif haut de gamme, d'une buvabilité déconcertante. C'est pas très long mais c'est bon. TB (+- 17-17,5/20).

 

IGP Collines rhodaniennes "Syrah" 2012 : couleur grenat clair, nez expressif, fruité, sur la cerise, fraise des bois, fruits noirs, violette, légère réduction à l'ouverture seulement. Bouche très fruitée, poivrée également, gourmande, tanins très fins, pas une grosse matière, facile à boire. Longueur moyenne. Note : 15/20.

 

Jamet – Côtes du Rhône blanc 2013 : robe or pâle, très beau nez, floral, légèrement beurré, exotique, agrumes, pêche. Bouche fine, assez légère, fraîche, avec du gras, des fleurs blanches et du fruit. Finale un peu courte. Très gourmand. TB.

 

Côte Rôtie Fructus voluptas 2016 : vin plein de fruit, tannins très fins, belle fraîcheur, facile à boire, avec une finale légèrement poivrée de bonne longueur. TB.

 

Domaine Jamet, Côte-Rôtie 2011 : On passe à une couleur bien plus sombre, un nez "sauvage", lardé/fumé, sur l'olive, l'anchois, la violette, une vraie syrah ! La bouche est fine, fraîche, toujours très aromatique, encore toute jeune, très longue, une grande Côte-Rôtie, qui a surpris pas mal de monde par son style très pur. TB++.

 

Côte Rôtie 2012 : couleur claire, style très aérien, tendu, acidité élevée, tout en fraîcheur et en élégance. TB+.

 

Jamet, Côte-Rôtie 2012 : (assemblage 15 lieux-dits : Fongeant, Côte Blonde, Landonne, Côte Rozier, Plomb, Chavaroche, Moutonnes, Lésardes, Gerine, Truchet, Leyat, Bonnivières, Côte Bodin, Tartaras, Rochins. 22 mois fûts dont 15% neufs. 100% grappe entière) Couleur plus tuilée, déjà un peu évoluée, nez plus en nuances et subtilité que Gangloff, plus sauvage, plus animal, plus sur l'anchois, très salin. Bouche très fine sur ce millésime, avec beaucoup de fraîcheur, de la grappe entière, plus sauvage et épicée dans l'aromatique, tout est parfait, à la bonne place, longueur incroyable. Tout le monde est séduit là aussi, pourtant il fallait passer derrière le Gangloff. TB+

 

Jamet - Côte Rôtie 2010 : a eu besoin de temps pour s'ouvrir, puis très belle syrah, lardé, encore puissante et avec du volume, jeune, mais racée beaucoup de fond. TB++.

 

Côtes du Rhône rouge 2014 : plutôt léger, sur le fruit, juteux, frais, petite touche végétale. TB.

 

Cote Rotie Fructus voluptas 2019 : très noir en couleur, très garrigue, creme de mûre, confiture, manque de fraîcheur. Loin du 2018... B-.

 

Cotes du Rhône bl 2020 : nez assez mûr, bouche qui manqye d'acidité. B-.

 

 

Ampuis 2020

Cotes du Rhône blanc 2018 : beau Côtes-du-Rhône, du fruit, pêche notamment, léger floral, sans être tendu c’est quand même frais et très digeste pour 2018. B+.

Côte-Rôtie Fructus Voluptas 2018 : simple mais gourmand, plutôt assez « rond », peu d’acidité, peu de tannins, fruit noir un peu confituré, pas très long, mais c’est bon. TB.

 

Visite au domaine 2020

Côtes du Rhône blanc 2018 : (40% marsanne, 40% viognier, 10% roussanne, 10% grenache blanc) du gras, de la tension, du fruit. TB.

Condrieu Vermillon 2018 : (Vernon et Côte chatillon) tout en tension, pas du tout opulent, très frais. TB.

CdR rouge 2018 : (tout egrappé) beau Cöets du Rhône, sérieux, avec du frut, de la minéralité dans le fond. TB.

Côte Rôtie Fructus voluptas 2018 : (tout egrappé) tout en fruit, facile, gourmand. TB.

Côtes du Rhône Equivoque 2017 : (grappe entière) plus serré, à attendre un peu, fond de bouteille un peu fatigué...

Côte Rôtie 2017 : (grappe entière) très prometteur, fruits noirs, tendu, sérieux, beaucoup de minéralité dans le fond, graphite. TB+.

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19 janvier 2014

Domaine Stéphane Othéguy (Ampuis) ***

Stéphane Othéguy - Une quille de Marsanne 2010 (goûté lors de la soirée LPV sans thème, CR de Julien)

"Bon déjà, le vin est doré et il y a du gaz. On dirait un cidre...
Le nez est oxydatif, sur la pomme, la tarte tatin, les raisins confits. Je perçois une sucrosité également.
En bouche le gaz est pour moi trop présent avec une amertume.
Bref, pour ma part, un défaut de bouteille évident. A revoir."

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Une quille de Pinot 2010 (goûté lors de la soirée LPV Rhône, 1er CR de Julien)

"Le premier rouge est assez clair.
Le premier nez sur le vernis va rapidement s'estomper pour laisser apparaitre des aromes complexes et envoutants. En effet, de la cerise kirschée, du floral avec de la violette, de la réglisse se mélangent pour donner un nez puissant mais élégant. J'aime beaucoup!
En bouche, la matière est belle tout en restant sur une certaine finesse. Les tanins sont fondus et le vin est soyeux, j'aime beaucoup le "touché de bouche", la texture qu'il nous offre. La tension présente permet d'étirer le vin laissant la bouche fraiche. La finale est persistante. Un très beau vin."

Couleur rouge rubis, le nez est d'abord sur le vernis à ongle, mais cette odeur assez désagréable ne va pas rester trop longtemps, on a aussi beaucoup de griotte, de kirsch et peut-être un peu de violette. La bouche est puissante mais peu tannique, avec un peu de poivre et de réglisse qui font penser à une Syrah mais en même le temps le côté kirsché et l'acidité me font penser à un Bourgogne, lorsque j'entends en face de moi "Ca pinote" ! J'en aurais pas mis ma main à couper je ne savais pas qu'il existait des pinots noirs dans le Rhône, mais ce vin me rappelait le générique de Leroy bu lors de notre dernière soirée lpv. En tout cas, peu importe d'où il vient, l'important c'est que ce soit vraiment excellent. Une superbe découverte ! 16,5-17/20.

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Goûté lors du salon d'Ampuis 2014 :

Condrieu 2012 : nez très expressif, complètement différent de tous les vins précédents, un côté pomme et poire bien mûres, il me rappelle par certains aspects un vin de Richard Leroy (chenin donc) bu peu avant. La bouche est très vive, tendue, minérale, avec un fruité très pur, encore fruits verts, agrumes, très long. TB+ (+- 18/20).

 

19 janvier 2014

Delas (Saint-Jean-de-Muzols) ***

Goûtés lors du salon d'Ampuis 2014 :

Condrieu Galopine 2011 : léger, gras, floral, manque de tension. Dur de passer derrière Othéguy. B-.

Condrieu Clos Boucher 2012 : assez vif, plus minéral, assez floral, notes d'agrumes, assez long. TB (+- 17-17,5/20).

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Goûtés lors du GT 2012 :

Condrieu Clos Boucher 2011 (+- 17/20), nez très ouvert, fruité (abricot), floral, bouche assez grasse, belle matière, déjà prêt à boire. TBien, mais peut-être que le fait de boire quelque chose de frais à ce moment de la journée a joué.

Hermitage Domaine des tourettes 2010 (+- 16,5-17/20), très léger pour un Hermitage, très fruité et facile à boire, pas d’une grande complexité, presque un vin de soif.

Hermitage Bessards 2007, vin bien trop jeune, qui sent surtout le poivron vert au nez comme en bouche, un peu comme un Jamet 2007 que j’ai bu récemment.

 

Delas - Hermitage les Bessards 1999 : Robe un peu plus claire et évoluée, nez sur la confiture de fraise, nous fait partir sur un grenache, un côté à peine terreux et tertiaire dans le fond, une touche d’olive, de garrigue aussi. Bouche avec une belle matière, tannins fins, le côté solaire est parfaitement équilibré par une bonne acidité, bonne longueur. Très belle bouteille, que j’aurais pensé plus jeune et plus au sud. TB+.

 

Côtes du Rhône rouge St Esprit 2016 : léger, fruité, très rond, peu de caractère mais très facile à boire. B.

Crozes-Hermitage Les Launes 2016 : plus puissant, plus poivré que le précédent. B+.

 

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