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Whisky Wine N' Beer
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3 mars 2017

Domaine du Joncier (Tavel) ***

Domaine du Joncier - Lirac "Le Classique" 2012 : (syrah, grenache, cinsault, carignan, élevage cuves béton) Couleur grenat, beau nez sur la mûre, le cassis, le cacao, la cerise. Bouche très fruitée aussi, avec un peu de cacao, des épices, belle acidité, beaucoup de fraîcheur pour ce vin sudiste, seule la texture pourrait être plus soyeuse pour que ce soit parfait. Longueur moyenne, finale sur la garrigue, la confiture de mûre, le cacao. Note : 16,5/20.

joncier lirac classique 2012

 

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4 décembre 2016

Domaine JM Gerin (Ampuis) ***

Domaine familial d'environ 15 hectares (dont 12 de rouges), dirigé par Jean-Mchel Gérin, épaulé par ses fils Michaël et Alexis. Les vins sont ici "modernes", travaillés sur la texture, la "largeur". S'ils présentent de belles textures soyeuses, ils sont lissés et aromatiquement très marqués par l'élevage un élevage en fût plus qu'ambitieux, apportant des notes de café et de mélasse qui masquent le terroir.

 

Côte-Rôtie - Les Grandes Places 2005

CR de Julien : "Heureusement, le vin suivant va bien remonter le niveau.
La robe est violacée. Le nez est fin et complexe, c'est très élégant. De la mûre, du cassis, un léger côté poivré que j'aime beaucoup balancé par la fraicheur de la menthe et de la réglisse. Envoutant !
La bouche est d'une classe évidente, c'est soyeux avec des tanins enrobés. Le vin est ample et fin à la fois, il remplit la bouche sans jamais la rendre lourde. La longueur est longue et fruité avec une salivation en toute fin de bouche apporté par une belle tension. C'est très très beau."


Robe grenat, très beau nez, sur les fruits rouges et noirs, légèrement épicé, et très frais. La bouche suit bien le nez, c'es très fin, très frais et en même temps on a plus de matière et plus de corps que dans tous les vins précédents, c'est un peu plus tannique aussi (mais des tannins très soyeux). Finale longue, vin très équilibré. Une grande étiquette qui ne nous a pas déçu. 17,5/20.

gerin

 

Dégustation au Bon Cellier (Cébazat) :

Condrieu La Loye 2011 : Beau fruité, c'est très frais, simple, facile à boire mais manque un peu de longueur et de complexité. B (+- 15/20).

Condrieu La Loye 2012 : meilleur millésime que 2011 d'après le producteur, ça s'est véréfié dans le verre, bouche plus grasse, un peu moins fruitée, plus florale, plus longue, plus complexe. TB- (+- 16,5/20).

Côte Rôtie Champin le seigneur 2010 : Nez très toasté, vanillé, bouche boisée, vanillée, grillée. Beau fruité en entrée de bouche mais beaucoup trop de bois. Moyen+

Côte Rôtie Viallière 2010 : Moins boisé que le précédent, mais très chaud, arômes grillées, bonne finale cependant. Moyen

Côte Rôtie Grandes Places 2010 : Encore fermé, bien trop jeune, mais mieux équilibré que les deux autres, plus frais, moins boisé. Ca devrait devenir très bon dans 10ans. TB (+- 17,5-18/20).

 

Gérin - Côte Rôtie les grandes places 2005 : nez à l'élevage parfaitement intégré, fruits noirs, poivre, violette, classe même si ce n'est pas encore très expressif. La bouche a une belle matière, de la fraîcheur, des tannins fins, mais on sent que le fruit ne se livre pas encore totalement, c'est encore très jeune. Belle longueur. Très prometteur.TB.

 

Gérin - Grandes places 2003 : très sombre, évolué, joli nez, bouche un peu chaleureuse sur ce millésime. TB-.

 

Gérin - La champine rouge Vin de France 2015 : robe sombre, nez discret qui manque un peu de fruit, la bouche aussi, dans une mauvaise phase apparemment. B-. Regoûté en 2018, bien marqué olive/anchois, fumé/lardé, superbe syrah pleine de caractère. TB.

 

Jean-Michel Gérin, Côte-Rôtie Champin le Seigneur 2017 : (11 parcelles surtout en Côte brune. 5% viognier.22 mois fûts dont 30% neufs. Egrappé) Couleur légèrement plus claire, nez très toasté, café, marqué par la barrique surchauffée, bouche ronde, lisse, moins concentrée que le précédent et très boisée aussi. Décevant. B-.

 

JM Gérin - Côte Rotie Grandes places 2007 : en pleine forme, nez très lardé, olive, pas trop d'élevage, sauvage, bouche avec de la mâche, de la fraîcheur, sauvage et longue, belle surprise. TB++.

 

 

Gérin (en off) Ampuis 2018

Champine blanc 2016 : petit viognier en cuves, vif, fruité, assez simple, fait le job. B+.

Condrieu La Loye 2016 : viognier bien plus gras, boisé, vanillé, fenouil, manque de tension. B.

Condrieu Les Eguets 2016 : encore un peu plus gras que le précédent, boisé aussi, mais un peu plus tendu derrière. B+.

Champine rouge 2016 : syrah fraîche, plus fine que sur 2015, beau fruité, quelques tannins en finale,simple mais bien fait, comme le blanc. B+.

St Joseph 2016 : fruits noirs un peu sucrés, gourmand, assez frais, finit sur des tannins encore un peu serrés. Bon potentiel. B+.

Côte Rôtie Champin 2016 : très boisé, vanillé, sur le caramel, pas de fruit. Moyen.

Viallière 2016 : boisé très marqué aussi, mais plus de tension, un peu de fruit quand même, tannins un peu durs sur la finale en l’état. B.

Landonne 2016 : boisé présent mais différent, plus brioché et moins vanillé, bouche fine, belle matière, tannins déjà soyeux, bien fait, dans un style très moderne. TB-.

Grandes places 2016 : même type d’élevage, plus tannique et serré en l’état que Landonne, mais plus de frâicheur, plus droit, et plus long. TB.

 

Loye 2018 : pas trop lourd pour l'année, plus frais que le 2016 par exemple. TB.

Champine rouge 2017 : réduit, un peu serré.

Saint-Joseph 2017 : très réduit, pas en place.

Champin le seigneur 2017 : pas de réduction ici, mais très boisé. Moyen.

Viallière 2017 : ultra boisé aussi, très mûr. Moyen

 

1 août 2016

Les Déplaude de Tartaras (Tartaras) ***

Les Déplaude de Tartaras - Poussières d'étoile 2015 : (IGP Collines rhodaniennes, chardonnay et viognier, élevage cuve 6 mois) Couleur or pâle aux reflets verts, nez plutôt marqué viognier, abricot, pêche, fleurs blanches, un peu d'agrumes aussi. Bouche vive, avec une acidité remarquable pour 2015, le viognier emmène un peu de gras, de l'abricot et de la pêche, pendant que le chardonnay apporte de la tension et des notes citronnées. Bonne longueur, finale fraîche, légèrement saline. Très beau vin. Note : 16,5/20.

 

Les Déplaude de Tartaras - Le Monde à l'envers 2014 : (ravat blanc, clairette, viognier, 8 mois en barrique) Couleur or pâle aux reflets verts, nez expressif, avec des notes de fleurs blanches, de pêche, d'abricot, de fenouil, un petit côté beurré également apporté par l'élevage (et par le ravat?) déjà bien intégré. La bouche est puissante, très grasse, massive, sur des notes florales, de l'abricot, un peu de poivre blanc, avec un peu d'acidité mais pas assez pour étendre suffisamment le vin à mon goût. Finale de bonne longueur, mais un peu lourde. Au final, plus de complexité que dans la cuvée Poussières d'étoile (élevage cuve), mais un peu moins de fraîcheur et de plaisir. Note : 14,5/20.

monde a l'envers 2014

 

 

Goûtés lors du salon In Vin Bio veritas 2015 :

Poussières d'étoile IGP Collines rhodaniennes 2014 : (viognier et chardonnay) le viognier domine, abricot, notes florales, assez gras, mais bonne acidité pour du viognier. TB-.

Hop là 2013 : (gamay) gamay classique, léger, fruité, frais, manque un peu de matière. B.

Ciel d'orage 2014 : (gamay, pinot noir, syrah) bonne matière ici, vin léger, gouleyant, fruits rouges, poivre, tanins bien fondus. B+.

Tout compte fait 2014 : (pinot noir, 10% syrah) bonne matière aussi, tannins plus ronds encore, moins de poivre, plus de fruits rouges, frais et gouleyant. TB-.

La Chanse 2013 : (syrah) très poivré, fruits rouges et violette, moins de matière que le précédent, tannins un peu secs en finale. B.

 

19 juin 2016

Alain Gallety (Saint-Montan) ****

Gallety - Côtes du Vivarais 2010 : (syrah et grenache) Robe grenat foncé, nez peu engageant même après 3h d'ouverture, légèrement réduit, sur le cuir, avec des notes animales, une pointe de cassis mais manquant un peu de fruit cependant. Bien mieux en bouche, confiture de mûre et de cassis, de la violette, un peu de poivre, des notes animales et du cuir dans le fond seulement, avec des tannins présents mais de belle qualité. Finale assez longue sur la fraîcheur de la syrah (effet millésime 2010 ?) plutôt que l'opulence du grenache. On peut encore l'attendre quelques années sans problèmes. Note : 16/20.

gallety 2010

 

Galetty cuvée spéciale blanc 2016 : assez clair, floral, abricot, finale un peu trop chaleureuse. B.

 

 

29 mai 2016

La Cabotte (Mondragon) ***

La Cabotte - Côtes-du-Rhône Colline 2014 : (grenache, syrah, carignan, cinsault, mourvèdre, élevage cuves) couleur grenat clair, nez expressif, sur la myrtille, la mûre, le cassis, un peu métallique (cuve inox ?) à l'ouverture seulement. Bouche assez légère, d'une grande fraîcheur, avec une belle acidité et un côté fruits des bois plus marqué qu'au nez surtout après ouverture, quelques tannins bien fondus. Finale courte, fruitée. Belle entrée de gamme, avec beaucoup de fruit et de fraîcheur. Note : 15/20.

La Cabotte Colline 2014

 

La Cabotte - Sauvageonne Côtes du Rhône villages 2014 en magnum : (clairette) Rhône très gras, mentholé, qui manque de tension à mon goût, il a souffert de la comparaison avec le suivant. B.

 

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18 mai 2016

Monier-Perréol (Saint-Désirat) ****

Monier-Perréol - Viognier 2014 IGP Collines rhodaniennes : couleur or pâle, nez expressif, viognier très marqué fleurs blanches et un peu moins abricot et pêche, quelques notes d'anis. Bouche sur les arômes du nez, puissante, particulièrement vive à l'attaque pour du viognier, grasse, avec une belle matière, un côté épicé en fin de bouche, on est dans l'esprit d'un bon Condrieu. Seule la finale manque un peu de longueur et chauffe un peu. Très bon viognier sinon, de gastronomie plus que d'apéritif. Note : 15,5/20.

monnier perreol viognier

 

Monier-Perreol - Saint-Joseph rouge 2016 :  couleur claire, nez à peine réduit au départ puis très bien après carafage, un peu fumé/viandé, floral. Bouche très élégante, pleine de fruit et de fraîcheur, pas ultra longue, mais très facile à boire, avec une belle texture. TB.

 

19 janvier 2016

Alain Voge (Cornas) ****

Alain Voge - Saint-Péray "Harmonie" 2010 (100% marsanne)

Couleur : or pâle.

Nez : assez discret, avec des notes d'orange, de pêche, et beaucoup de fleurs blanches.

Bouche : manque un peu de vivacité en attaque, puis on trouve ensuite une très belle matière, assez grasse, avec beaucoup de notes florales.

Finale : assez courte, manque d'acidité à mon goût (mais c'est plutôt logique pour de la marsanne), très légère amertume.

Note : 14,5/20. Un vin qui manque un peu d'expressivité et de tension, mais la texture était convaincante.

voge

 

 

Goûtés lors du salon d'Ampuis 2014 :

Cornas Les Chailles 2011 : beaucoup plus noir que les précédents, puissant, cassis et fruits noirs, mais tanins assez fins. Bien fait mais pas mon style de vin. TB-.

Cornas VV 2011 : fruits noirs, belle acidité, le style du précédent mais plus long, plus complexe, tanins assez fins aussi. TB (+- 17-17,5/20).

 

Les bulles d’Alain Saint-Péray 2011 : peu aromatique, bulle un peu grosse, fraîcheur apportée par l’amertume plus que par l’acidité. B-.

 

St Joseph Les Côtes 2015 : Robe sombre, nez sur les fruits noirs, la violette, la prune. Bouche tendue, minérale, beaucoup de fruits bien mûrs, gourmands, encore quelques petits tannins. Très belle longueur, finale très fraîche, fruitée et florale, très beau. TB.

 

Alain Voge, Saint-Péray « Harmonie » 2016 (100% marsanne) Robe paille, le nez est malheureusement un peu réduit avec des notes d'écurie, mais la bouche est très belle avec beaucoup de minéralité, de la tension, de l'énergie, florale et fruitée, avec une belle longueur. B+.

 

Cornas Les Chailles 2015 : très beau fruité, toujours ce style frais et tendu du domaine, avec une belle longueur, tannins de qualité mais peut-être encore trop présents sur la finale pour être bu de suite. TB.

 

Alain Voge, Saint-Joseph « Les Côtes » 2016 : on renvient à une robe plus claire, nez de fruits rouges, floral, pointe d'olive et de graphite, très élégant. Bouche superbe, à la texture soyeuse, fruitée, minérale, large et longue à la fois, toute en élégance et en fraîcheur. Déjà excellent en l'état. TB+.

 

20 décembre 2015

Montirius (Sarrians) ***

Montirius - Côtes du Rhône "Jardin secret" 2005 : (100% grenache, en cuves) robe grenat, nez expressif, marqué grenache, fruits noirs, confiture de fraise, cacao, épices. Bouche puissante sans être alcooleuse, beaucoup de fraîcheur, encore jeune, très fruitée, légèrment chocolatée, tannins fins, manque juste d'un peu de matière. Finale d'assez bonne longueur, fraîche, sur la mûre, le cassis, les épices. Très beau vin, surtout pour une entrée de gamme. Note : 16/20.

montirius

 

 Côtes du Rhône Muse Papilles 2017 léger, facile. Jardin secret 2015 plus riche, Sérine 2015 un peu trop solaire. Vaqcqueyras Garrigues 2015 solaire aussi, Le Clos 2013 plus évolué, plus fondu, plus frais. Top. Gigondas Terre des aînés 2015 fait un peu pruneau, Confidentiel 2015 très tannique à attendre absolument. Pas facile en fin de salon…

 

13 décembre 2015

André Perret (Chavanay) ****

André Perret - Condrieu Chéry 2011 : couleur or pâle, nez expressif, très floral, beaucoup de fleurs blanches, un peu d'abricot, de la vanille, de l'anis, un côté mentholé. Bouche vive, bonne acidité pour un Condrieu, grasse, puissante, l'élevage ne se sent plus, sur les fleurs blanches, un peu de pêche, d'anis, beaucoup de poivre en fin de bouche. Finale longue, florale, poivrée. Un style qui rappelle les grandes cuvées de Vernay mais sans les égaler. Note : 17,5/20.

perret chery 2011

 

28 novembre 2015

Domaine de Cristia (Courthézon) ***

Cristia - Grenache 2012 VdP de Méditerrannée : robe assez sombre, nez expressif, fruits noirs, cacao, un peu de fraise et d'épices dans le fond. Bouche plus légère que le laissait présager le nez, peu tannique, gouleyante, beaucoup de fruits, du chocolat, pas une grosse concentration. Finale de longueur moyenne. Un bon petit grenache, proche du Nino Loco de G. Gros. Note : 15/20.

cristia grenache

 

Cristia – CdP blanc 2003 : (soirée LPV) robe or pâle, nez assez discret, un peu de poire et d’abricot, bouche grasse, un peu d’alcool, peu de fruit, assez bonne longueur. B-.

 

20 octobre 2015

Guillaume Gros (Maubec) ***

Guillaume Gros – El Nino Loco VdP de Méditerranée 2011 (syrah, grenache, carignan) : couleur grenat, nez expressif sur les fruits noirs confiturés, la fraise des bois, le cacao, les herbes sauvages. Bouche assez puissante, bonne matière, marquée par le côté fruits des bois un peu sucrés du grenache, chocolat, quelques épices, garrigue, tannins bien fondus. Longueur moyenne, une pointe d’alcool en fin de bouche. Bon rapport q/p (7€ caviste). Note : 15/20.

el_nino_loco

 

26 septembre 2015

Soirée Châteauneuf

La Gardine – CdP blanc cuvée des Générations Marie-Léoncie 2003 : robe or profond, nez pétrolé qui nous fait partir sur un riesling, avec des agrumes, bouche très lourde, sur le caramel, la vanille, on redescend dans le sud, très grasse, alcooleuse. Moyen.

Cristia – CdP blanc 2003 : robe or pâle, nez assez discret, un peu de poire et d’abricot, bouche grasse, un peu d’alcool, peu de fruit, assez bonne longueur. B-.

Rayas – CdP blanc 2003 : couleur jaune citron, un peu de pierre à fusil, citron, agrumes, quelques fruits exotiques dans le fond. Bouche assez fine, tendue, bonne matière, un peu de gras quand même, finale assez longue, un peu saline. TB+.

Beaucastel – CdP blanc 2005 : couleur or pâle, nez plus mûr que Rayas, plus sur la pêche et l’abricot. Bouche plus grasse, moins en finesse, mais elle a elle aussi une bonne fraîcheur, finale à peine moins longue et moins tendue. Il souffre un peu de la comparaison mais c’est pourtant un beau vin. TB-.

La Nerthe – CdP rouge 2009 : robe grenat, nez sur le cassis, fruits noirs, un peu de fraise, cacao, bouche gourmande, tannins bien fondus, belle texture, beaucoup de fruits noirs un peu confiturés. Pas ultra complexe, mais grosse buvabilité. TB.

Jérôme Gradassi – Cdp rouge 2013 : (75% grenache, 25% mourvèdre, 10mois en barriques de 4à10ans, assemblage de 6 parcelles, sols d’argile et de sable, peu de galets roulés) robe plus sombre, fait plus jeune, nez très expressif, menthol, herbes aromatiques de la garrigue, zan, fruits rouges et noirs. Bouche encore un peu tannique, fraîche, beau fruité, beaucoup d’herbes aromatiques, lavande, très aromatique (trop ?), assez bonne longueur. Bon en l’état, avec un joli potentiel. TB-.

Villeneuve – CdP rouge VV 2003 : robe évoluée, tuilée, nez légèrement animal, sous-bois, confiture de fraise, assez frais en bouche, tannins bien fondus, un tout petit peu d’alcool en finale. TB-.

Rayas – Pignan 2001 : robe sombre pour du Rayas, contours tuilés, beaucoup d’orange sanguine au nez, cuir, un côté poussiéreux, notes florales, bouche fraîche, presque un peu verte, tannins bien fondus. Longueur moyenne. Pas grand-chose à voir avec ce que j’ai déjà bu chez Reynaud. B+.

Beaurenard – CdP rouge Boisrenard 2005 : robe très sombre, nez sur les fruits noirs, peu évolué, bouche lourde, très puissante, tannique, encore beaucoup trop jeune, à revoir dans 20ans. B-.

La Celestière – CdP rouge La croze 2009 : robe sombre aussi, beaucoup de fruits noirs au nez, épices, bouche puissante, massive, tannins de bonne qualité, assez long. Trop jeune en l’état, mais prometteur. B+.

La Mordorée – CdP rouge 1997 : robe tuilée, nez sur le kirsch, le sous-bois, fruits noirs. Bouche assez fine, fraîche, sur le tertiaire, mentholée. Je l’avais trouvé plus fruité il y a deux ans, mais le palais commence à fatiguer. TB-.

Les offs :

Famille Durand – Val de Loire L’absolue 1e trie 2005 : (bt de 50cl, avec très peu d’indications) robe or pâle, beaucoup de coing et d’ananas au nez, on reconnait vite le chenin, bouche épaisse, bien équilibrée par une belle acidité, beaucoup de fruit (surtout du coing), très gourmand, et très digeste. TB.

Eiswein Rheinhessen 2005 mis en bouteille par Peter Mertes : bouchonné, pas une grande fraîcheur en bouche.

Guiraud – Sauternes 2001 : or profond, nez très marqué par le safran, la nougatine, abricot, ananas, coco ?, en bouche beaucoup de safran aussi, très épais, un peu d’acidité à l’attaque mais qui disparaît vite, le vin devient vite lourd. Bonne longueur, mais finale un peu lourde et vite écœurante. A revoir dans quelques années peut-être, mais en l’état je préfère 2002. B+.

 

12 septembre 2015

Les Cailloux - André Brunel (Châteauneuf-du-pape) ***

Les Cailloux, André Brunel - Châteauneuf du Pape Les Cailloux 2006 : (grenache + mourvèdre, syrah, cinsault) robe assez claire pour la région, beau nez encore jeune, sur le fruit, fraise écrasée, cassis, prune, épices et pas mal de chocolat. La bouche est sur le fruit aussi, pas très tannique mais malheureusement alcooleuse, même servi frais. C'est un peu mieux avec quelques heures d'ouverture mais ça reste toujours trop alcooleux pour prendre du plaisir. Le style paraissait pourtant assez fin et peu extrait. Assez bonne longueur. Déception sur cette bouteille au final, à revoir dans quelques années peut-être. Note : 14/20.

les cailloux 2006

 

Brunel (Les Cailloux) - Chateauneuf-du-pape rouge 2001 : nez assez chaud, évolué, quelques notes en commun avec le vin précédent. La bouche est quand même plus fraîche, c'est un peu mieux mais ça manque de tension pour moi. B-.

 

20 août 2015

Domaine des Amphores (Chavanay) **

Passage au domaine des Amphores, sur les hauteurs de Chavanay, un domaine d'environ 9 hectares créé par Philippe et Véronique Grenier en 1992, en bio depuis le début des années 2002. Etant arrivés un peu à l'improviste on ne s'attendait pas forcément à un tel accueil, et pourtant nous avons eu le droit à toute la gamme, plus un vin sur fût/cuve et visite des installations pendant environ 2h de dégustation et d'échanges passionnants.

 

Les Iris 2014 IGP Collines Rhodaniennes : (viognier) nez exubérant, beaucoup d’abricot et de violette, presque un peu trop, la bouche a quand même une bonne vivacité qui lui permet de ne pas être trop lourd. B.

Détour blanc 2014 IGP : (roussanne, clairette, marsanne) nez discret, belle bouche avec de la vivacité, des fruits blancs, des notes florales, un peu d’épices, aucune amertume. B+.

Saint-Joseph blanc « Altitude 300 » 2014 : (80% roussanne, marsanne) nez assez discret mais la bouteille vient juste d’être ouverte, la bouche est à la fois tendue et grasse, fruitée et florale, belle longueur. TB.

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Détour rouge 2014 IGP : (gamay, pinot, syrah) robe très claire, nez et bouche pleins de fruits rouges, peu tannique, ultra gouleyant, pas très long, mais vraiment facile à boire. Très bon canon, à 6€ ce serait dommage de s’en priver. TB-.

Les Iris rouge 2014 IGP : (100% syrah, cuve) assez clair aussi, un peu de réduction au nez, cerise, poivre, bouche vive, mais moins fruitée que le précédent, un peu plus long mais beaucoup moins gouleyant. B.

Saint-Joseph rouge 2013 : (100% syrah, 40% demi-muids 60% cuve) beau nez sur la fraise, la cerise et l’amande, par contre en bouche les tannins sont un peu serrés et asséchants. B-.

Saint-Joseph Les Mésanges 2013 : (18mois en demi-muids) plus sombre, nez sur le cassis, la mûre, bouche plus puissante, avec des tannins de très belle qualité cette fois-ci, finale assez longue, un peu de cerise et d’amande. TB.

Saint-Joseph Sphé-érique 2014 : (cuvée sans soufre, 6mois en cuve ronde) plus clair que les précédents, nez très différent, fruits rouges, olives, on sent le côté sans soufre. Bouche très fruitée, peu tannique, plus tendue, finale un peu moins longue que le précédent. TB.

P1060440

 

Sourire d’Automne Moelleux VdF : (viognier, clairette, roussanne, marsanne, assemblages de 2011, 2012, 2013, raisins séchés sur paille) couleur or pâle, nez expressif, sur l’abricot sec, la pêche, le miel. Bouche assez vive, esprit moelleux (50gr SR/L environ), légèrement épicée. Longueur moyenne. TB.

Condrieu 2014 sur fût/cuve : (assemblage rapide de fût et de cuve qui ressemblera à l’assemblage final) Superbe nez avec un côté sureau qui lui donne beaucoup de gourmandise, frangipane, abricot, miel, fleurs blanches. Bouche un peu plus austère que le nez, encore un peu de gaz, mais une bonne acidité. Manque peut-être un poil de longueur. A suivre lorsqu’il sera embouteillé. TB.

P1060439

 

13 juillet 2015

Jean David (Séguret) ***

Jean David - Côtes du Rhône 2012 : couleur rubis foncé, nez expressif, fruité, sur la fraise des bois, la mûre, les épices, la garrigue. Bouche très fruitée, légère pour le Rhône, peu tannique, pleine de fruits des bois, quelques épices, beaucoup de fraîcheur, très gouleyante. Finale assez courte, qui nous rappelle qu'on est sur une entrée de gamme du domaine. Très bon vin, dans le style du "Fayard" de Fondrèche ou de la "Poignée de raisins" de Gramenon. Note : 16/20.

jean david

 

26 mai 2015

Jean-Louis Chave (Mauves) *****

Jean-Lous Chave a pris la succession de son père Gérard avec brio sur ce domaine de 26 hectares (dont 21 de rouges). L'Hermitage rouge est ici un assemblage de Bessards, Méal, Beaumes, Diognères, Ermite et Péléat. Bien qu'il soit égrappé, vinifié avec 20% de fût neuf environ, c'est un vin qui demande beaucoup de temps pour se livrer. Comme son Saint-Joseph, Il est généralement serré en jeunesse, sans le côté "sauvage" d'un Gonon ou d'un Graillot, une force tranquille, tout en subtilité, avec des notes de graphite liées au terroir de granit. Le blanc est lui opulent, gras, parfois marqué par son élevage en jeunesse, un vin de garde et de gastronomie, qui retrouve avec le temps son côté "terroir" et un équilibre sur les amers.

 

JL Chave sélection (négoce) Côtes du Rhône "Mon Coeur" 2010

Couleur : grenat.

Nez : beaucoup de réduction à l'ouverture, il a besoin de plusieurs heures de carafe pour s'améliorer. C'était même mieux le lendemain, mais le nez n'a jamais été très expressif. Un peu de fruits noirs et d'épices dans le fond.

Bouche : puissante, un peu alcooleuse, sinon les tannins sont présents mais assez fins, notes de fruits noirs, d'épices, assez frais cependant.

Finale : longueur moyenne.

Note : 14/20. Entrée de gamme correcte mais pas plus.

P1030414

 

 Un reportage intéressant sur le domaine ici : http://blog.cavesa.ch/index.php/2009/01/25/173561-jean-louis-chave-des-racines-et-des-reves

 

 

Jean-Louis Chave - Hermitage Blanc 2008 : difficile de passer derrière le Richebourg DRC, mais on change évidemment de style. Robe dorée, nez miellé, beurré, me fait penser à un chardonnay, beaucoup de fruits jaunes. Bouche puissante, tendue, citronnée, miel, fruits jaunes, grosse matière. Finale de très bonne longueur. Superbe vin. Note : 18/20.

chave

 

JL Chave - Hermitage Rg 2007 : Robe assez sombre, les contours commencent à tuiler un peu, nez de belle syrah légèrement évoluée, cassis, prune, épices, graphite. Bouche puissante, sur les arômes du nez, avec une très belle fraîcheur minérale derrière, des tannins soyeux. Très bonne longueur. TB+.

 

JL Chave Hermitage Rouge 2006 : robe foncée, nez bien plus évolué que 2007, viandé, prunes, fruits noirs. Bouche vive, viandée, graphite, encore des tannins de belle qualité, fait plus jeune que le nez, on sent qu'il en a encore sous la pédale, finale très longue. TB++.

 

JL Chave - L'Hermitage rouge 2011 : robe moins sombre que le 2007, nez un peu réduit à l'ouverture, animal, fumé, olives. Bouche un peu réduite aussi,acidité assez forte, pas tout à fait en place, à attendre encore, sans grande surprise. B+.

Jean-Louis Chave, L’Hermitage rouge 2011 : (100% syrah. Assemblage des parcelles Bessards, Méal, Beaume, Diognères, Ermite et Péléat) Couleur noire, on change clairement de registre. Nez de fruits noirs, graphite, qui semble un peu sur la retenue même après très long carafage, notes végétales dans le fond. Bouche puissante, sur les fruits noirs, avec une fraîcheur et une acidité très hautes derrière. Beaucoup de longueur, mais une aromatique qui refuse de se livrer complètement. Il faut vraiment aller chercher ce vin, contrairement aux précédents. Probablement encore un peu trop jeune. Mais comme on dit parfois, « un Chave c’est toujours trop jeune ». TB.

Hermitage rouge 2011 : quelques années plus tard, un peu d'élevage, fruit un peu confit, évolué, fait plus sudiste, manque un peu d'éclat. B+.

 

Hermitage rouge 2015 : sombre, solaire, café, pruneau, évolué, un peu vernis, très sudiste, à attendre. TB-. Autre bouteille beaucoup d'élevage... B+.

 

JL Chave - Saint-Joseph 2013 : Robe sombre, nez fruits noirs, un peu olive, un peu lardé, annonce un vin puissant, concentré. La bouche est en fait très souple, légère, belle fraîcheur, toujours les arômes du nez, assez bonne longueur, sur des tannins très fins. TB.

 

St Joseph 2015 : goûté à l'ouvrture de la bouteille, grosse réduction, bouche fine, très fraîche pour 2015, un peu austère, à revoir dans quelques années ou après long carafage...

 

Jean-Louis Chave - Saint-Joseph 2008 : le vin fait vraiment pas mûr, à l'aveugle on part sur du cabernet franc à cause des notes de poivron vert, finale astringeante. Moyen.

 

JL Chave - St Joseph rouge 2016 : très fin, classieux, pas très foncé en couleur, lardé, fumé, graphite. TB++.

St Jo rouge 2017 : un peu plus sur la gourmandise et la rondeur que 2016, plus noir, plus mûr, belle matière. TB+.

 

Jean-Louis Chave, Hermitage blanc 2007 : La première bouteille a une pointe de liège au nez et à l'attaque, c'est vraiment léger mais ça suffit à gâcher le plaisir. Pas le choix, on la change. La seconde est bien mieux : d'une belle couleur dorée, un nez sur le miel, la poire, l'abricot. La bouche est épaisse, plus grasse que la première bouteille, puissante, massive, juste ce qu'il faut de fraîcheur derrière. Très belle longueur là aussi. TB+.

 

Hermitage bl 2010 : semble très boisé et beurré, assez lourd en l'état, à revoir dans quelques années. B.

Hermitage bl 2011 : élevage mieux maitrisé, plus noble, très beau nez, millé, beurré, floral, belle attaque en bouche mais manque de tension en finale. TB.

 

Hermitage blanc 2013 : couleur dorée, nez encore tout jeune, élevage bien intégré, miel, fruits jaunes, floral. Bouche très ronde, épaisse, presque huileuse, très belle texture, assez peu d'acidité, beaucoup de miel. Déjà du plaisir, mais à attendre si possible pour qu'il retrouve un équilibre sur les amers. TB+.

 J.L. Chave, Hermitage blanc 2013 : (80% marsanne, 20% roussanne. Parcelles : Rocoules, Peleat, l’Hermite et Maison blanche. Elevage fût dont 20% neufs environ)  Couleur bien dorée, nez très expresif de miel, cire, abricot, pêche. Bouche grasse, très dense mais qui réussit le tour de frorce de rester digeste, très longue également. Superbe. La première bouteille semblait avoir un petit supplément de fraicheur. TB+.

Blanc 2014 : nez bourguignon, beurré, encore élevage vanillé mais plutôt noble, bouche qui manque de tension. TB.

Blanc 2015 : assez lourd, peu d'acidité, haut alcool. B-.

 

JL Chave Saint-Joseph Clos Florentin 2017 : couleur grenat, nez encore un peu sur l'élevage, tirant plus sur le grenache que la syrah, fruits rouges mûrs, garrigue, épices, peu de lardé/fumé ou violette ou tapenade. Bouche pas trop haute en alcool ni trop serrée, mais manquant de fraîcheur, clairement sudiste, avec une finale qui manque de tension. A revoir dans quelques années s'il retrouve un meileur équilibre. B+.

Clos Florentin 2018 : en ce moment bien au-dessus du 2017, plus typé syrah, suie, lardé, encore de l'élevage à intégrer, plus de tension dans le fond, très prometteur, bien sûr trop jeune en l'état. TB+. Seconde bouteille plus lardée, élevage intégré. TB++.

2019 : encore un peu d'élevage, mais plutôt racé avec une belle tension finale, belle bouteille en devenir. TB++.

 

 

29 mars 2015

Pierre Gonon (Mauves) *****

Les frères Pierre et Jean Gonon sont à la tête du domaine familial de 10 hectares (dont 8 de rouges) depuis 1988. Grâce à un excellent travail à la vigne en bio, sur le secteur historique de Mauves, les vins sont d'une grande profondeur. Le style est plutôt puissant, sauvage, en grappes entières, peu boisé, donnant des vins de garde parfois un peu serrés jeunes mais avec de sublimes arômes de tapenade, d'anchois, de violette... Le blanc est lui aussi taillé pour la garde, gras, opulent, ayant besoin de temps pour trouver son équilibre sur les amers plutôt que sur l'acidité.

 

 

Pierre Gonon - St Joseph 2012 (1/2 bt) : couleur grenat, contours violets. Nez un peu réduit, animal, marqué par l'olive, le poivre, les fruits noirs (mûre et cassis). La bouche est fruitée, avec des tannins très fins, une bonne matière, le tout porté par une belle acidité, un côté végétal, mais des notes animales et un peu de réduction empêchent de vraiment prendre du plaisir. Finale de bonne longueur, fraîche, toujours marquée par l'olive, les fruits noirs, et un peu de violette. Sentiment mitigé donc pour une première rencontre avec le domaine. Note : 15/20.

gonon 2012

 

Pierre Gonon – Saint-Joseph 2012 : robe très sombre avec des contours violets, le nez est très marqué olive, anchois, avec des fruits noirs confiturés, de la violette, du menthol. La bouche présente une très belle matière, de la fraîcheur, il n'y a pas la réduction ni le côté vert que j'avais trouvé dans ce vin il y a un an, c'est encore très marqué anchois et olive, belle longueur. Très original, avec beaucoup de personnalité, il peut offrir des accords mets/vins très intéressants. TB+.

 

Gonon - Saint-Joseph rouge 2011 : très sombre, beaucoup d'olive au nez, de l'anchois, des fruits noirs. Bouche très fraîche, tendue, fruitée, pleine d'olive, tanins fins, pas très concentrée, mais très longue. Après un superbe 2012 l'an dernier, Gonon fait coup double. TB+.

 

Pierre Gonon - St Joseph rouge 2014 : sombre, toujours lardé, fumé, anchois. Bouche un peu plus ronde et moins étirée que 2011 et 2012 mais toujours aussi sauvage. TB+.

 

St Joseph rouge 2016 : toujours bien lardé/fumé, beaucoup de fraîcheur sur ce millésime, d'élégance, encore quelques petits tannins, mais on prend déjà beaucoup de plaisir. TB++.

 

Gonon Saint-Joseph rouge 2017 sauvage, lardé, tapenade, fruits noirs, très salin, encore un peu de tannins bien sûr, mais toujours la grande classe de ce style grappe entière. TB+. Une autre bouteille commence à s'ouvrir un peu plus. TB++.

 

Saint-Joseph rouge 2018 : proche du 17 en l'état, nez expressif bien sauvage, encore un peu serré en finale, gros potentiel aussi. TB++.

 

rouge 2019 : encore un peu serré, semble moins sauvage que le 2018, à attendre. TB+.

 

rouge 2020 : éclatant, très syrah, anchois, lardé, sauvage, superbe. TB++.

 

Gonon - St Joseph blanc les oliviers 2014 : robe dorée, nez très miel, un peu tilleul, camomille aussi. Idem en bouche avec du gras mais peu d'acidité, très lourd, pataud, pas mon truc. B-. Un autre bouteille quelques mois plus tard semblait avoir un peu plus d'acidité et une aromatique moins écœurante. B+. Une troisième manquait d'acidité. B-.

 

Gonon - St Joseph blanc les oliviers 2015 : robe bien plus claire que le 2014, nez très fruité, abricot, pêche, très tilleul, camomille aussi. Bouche grasse, belle texture, peu boisée, mais pas du tout construit sur l'acidité, finale assez longue, une pointe d'alcool. Encore un peu jeune, mais de toute façon moins mon style que les rouges. B+.

 

Gonon - St Joseph Blanc Les Oliviers 2016 : couleur or pâle, nez encore un peu grillé/toasté, floral, miel. Bouche moins grasse que le 2015, plus florale, encore un peu grillée, peu d'acidité. Longueur moyenne. A revoir dans quelques années, moins en place que le rouge 2016 au même stade. B.

 

Blanc 2017 : très marqué pêche fruité, pas trop lourd et pas trop d'élevage sur ce millésime. B+.

 

 Blanc 2018 : très gras, très peu d'acidité, opulent, lourd. B.

 

8 mars 2015

Henri Bonneau (Châteauneuf-du-Pape) *****

Depuis la mort d'Henri Bonneau en 2016, ce sont désormais ses enfants qui gèrent le domaine. Personnage emblématique, il a fait grimper les vins au sommet de l'appellation dans un style "ultra traditionnel" : petits rendements, pas de contrôle des températures, très vieux fûts poussiéreux, assemblages... Ses vins conjuguent à la fois finesse et puissance, ils sont rarement les plus précis, avec plein de petits défauts type volatile ou autres mais qui donnent une forte personnalité à ses vins, identitaires, plein de caractère. Les tout derniers millésimes semblent un peu plus lisses, on commence à voir apparaître des choses inquiétantes (palissage, fûts...) Espérons que le domane garde le même niveau et son état d'âme, surtout aux prix demandés.

 

 

Henri Bonneau - Châteauneuf-du-pape 2006 : couleur rubis foncé, contours très légèrement évolués, nez expressif, bien marqué grenache avec de la confiture de fraise, de la cerise, léger fumé et un peu de sous-bois. En bouche c'est gouleyant, avec des tannins très fins, de la fraîcheur, une bonne matière, toujours marqué confiture de fraise mais un peu moins que Rayas, épices, sous-bois, cuir. Bonne longueur. Grand vin, qui commence à être mûr mais devrait pouvoir tenir encore quelques années. Note : 18/20.

bonneau 2006

 

 

 Henri Bonneau - Les Rouliers Vin de France : (lot 0921) Couleur plus claire, nez plus confituré, fruits rouges presque sucrés, épices. La bouche est très ronde, suave, à l’alcool probablement élevé mais contrebalancé par ue forme de sucrosité, des tannins très fins, il passe sans difficulté derrière la Grange, le style est un peu plus lisse et plus propre que les Bonneau du passé, mais toujours délicieux. TB++.

 

20 février 2015

Domaine de Marcoux (Châteauneuf-du-pape) ****

Domaine de Marcoux - Côtes du Rhône 2011 : (majorité grenache, élevage cuves et fûts) couleur rubis, nez discret à l'ouverture puis s'ouvre sur la fraise et quelques épices. Bouche fruitée (fraise surtout, quelques fruits noirs), dans un style assez fin, peu tannique mais avec une bonne matière, beaucoup de fraîcheur, quelques épices. Assez bonne longueur. Très bon vin, qui laisse présager le meilleur pour les Châteauneuf du domaine. Note : 16/20.

marcoux cotes rhone 2011

  

 

Marcoux

Lirac La Lorentine 2017 : noir, puissant, un peu chaud. B-.

Ch9 2016 : puissant, confituré, épicé, à attendre, belle fraîcheur derrière. TB.

Ch9 2015 : bien plus solaire et chaud, sans cette trame acide derrière. B+.

Ch9 2014 : tuilé, kirsché, plus fin et léger que les autres, mais il semble déjà bien évolué. TB-.

 

30 novembre 2014

GT et SVI Paris 2014 - Rhône

Bosquet des papes ***

CdP 2012 : très puissant, bien typé grenache fruits noirs, fraise, épices, tanins fins. B+.

CdP A la gloire de mon grand père 2012 : grenache un peu sucré, plus tannique que le précédent,  un peu trop en l’état, grosse matière. B+.

 

Chêne bleu ***

Rosé Ventoux 2013 : très fruité, beaucoup framboise. B-.

Blanc IGP Vaucluse Alliot 2011 : (60% roussanne, 30% grenache blanc) beaucoup de fruits blancs, un peu trop vanillé, assez frais. B-.

Viognier 2013 : beaucoup de fenouil, vif et frais. B-.

Astralabe Ventoux 2010 : grenache gourmand, épicé, aux tanins bien enrobés par le bois, un peu court. B.

Héloise 2009 IGP Vaucluse : (60% syrah) fruits noirs, confiture, poivre, violette, bonne fraîcheur. TB.

Abélard 2009 : (85% grenache) beaucoup de fraise, mûre, gourmand, léger boisé, moins de fraîcheur qu’Héloïse, belle matière. TB-.

 

Clos St Jean ****

CdP 2013 : (brut de cuve) très beau fruité, fraise et fruits noirs, assez fin, moins puissant et moins de matière que 2012, sur le fruit et assez frais. TB-.

CdP 2012 : plus mûr que 2013, plus noir et plus sucré, notes de réglisse et de caramel, tanins fins, bonne matière, m’a rappelé Charvin 2012. TB-.

Combe des fous 2012 : (60% grenache, 10% syrah, 10% cinsault, 10% vaccarèse, sur sables) cuvée « féminine » du domaine, tanins très fins, très épais et long, un peu sucré. Très gourmand. TB.

Deus ex machina 2012 : plus épicé que le précédent, plus long, plus tannique, à attendre un peu, moins de plaisir en l’état mais plus de potentiel. TB.

 

Aléofane (Natasha Chave) *** 

Crozes blanc 2013 : (50% roussanne, 50% marsanne, élevage en demi-muids) Beau nez fruité, pèche, poire, bouche vive, un peu de gras et toujours beaucoup de fruit. Pas de malo sur ce millésime, le vin garde une belle fraîcheur. Manque juste un peu de longueur. TB-.

 

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