Riesling 2007 - Speck family reserve - Henry of Pelham (Canada)

(CR de Julien) "Moi qui avant cette soirée je n'avais jamais vraiment ressenti de pétrole dans les riesling et bien maintenant ça y'est : pétrole, pétrole, pétrole. J'ai jamais vu ça, on a vraiment l'impression de faire le plein quand on met le nez au dessus du verre, c'est hallucinant! Avec l'air quelques notes citronnées et fumées apparaissent mais rien de plus. Totalement dominé par l'aromatique "industrie pétrolière" (et je n'exagère pas du tout...). La bouche est étonnamment peu aromatique par contre on a une très belle texture de bouche. Il y a un touché, un velouté vraiment sympa avec un beau gras pas du tout imposant et une acidité très bien intégrée. C'est dommage pour le nez car j'ai beaucoup aimé la bouche sans parler aromatique."

Nez très pétrolé (trop), un peu de citron derrière, la bouche est bien mieux, très belle tension, belle longueur.

Pearl Morissette *** - Chardonnay cuvee Metis blanc 2017 VQA Niagara Peninsula : (François Morissette ex Roulot, Mugnier et Mel Pearl) couleur dorée, nez de fruits mûrs, ananas surtout, léger beurré, me rappelle fortement un chardonnay de Matthiasson, esprit chablis mûr ou mâconnais. Bouche assez simple, fruits mûrs, léger beurré, pas de boisé, bonne fraîcheur, finale un peu courte. B+.

Ernest Burn ** - Pinot Blanc 2004 
(CR de Julien) "Le vin se présente légèrement doré. C'est fin, floral, du litchi, de la rose. Cependant ça reste un peu discret, avec l'aération de belles notes de miel et de résine arrivent. En bouche il y a une sensation de sucres sans être envahissant, c'est un peu mou et il manque du pep's car ça devient vite "lourd" à mon goût. Il y a un beau gras mais toujours une aromatique un peu en dedans, avec le temps une légère pointe alcooleuse se fait sentir. Très beau fond de verre sur le miel."

Domaine Rieffel ** - Rieslin GC Wiebelsberg 2009
(CR de Julien) " La robe est plutôt claire. Le nez reste très fermé, un poil de citron, un poil d'alcool "fort". La bouche est très (trop?) tendue, il y a de l'amertume et du miel en finale. Dans tous les cas, la bouche un peu dissociée et l'aromatique fermée font que je n'ai pas profité de ce vin."

Couleur pâle, nez fermé, je trouve du caramel. Bouche amère, très alcooleuse, fruits à l'eau de vie, un peu de pétrole, beaucoup d'acidité. Une petite déception.

Stéphane Vonville ** - Rouge d'Ottrott 2009
(CR de Julien) "Le vin est rubis clair.  Au nez, on a un jus de cerise réhaussé avec des notes d'épices, de poivre blanc, de la réglisse. C'est super frais et très gourmand. En bouche, beaucoup de fruits rouges, de réglisse encore. Les tanins sont présents mais fins et de bonne qualité, la matière est très correcte, c'est frais et digeste. Ca se boit tout seul, c'est très bon avec une finale gourmande sur le fruit. J'aime beaucoup, belle entrée en matière!"

Couleu claire, très beau nez plein de fruits, surtout de la cerise, beaucoup de réglisse en bouche, pas une grosse matière ni une grosse longueur, mais très sympa. Note 15,5/20.

Pinot Gris 2010

(CR de Julien) " Alors là, ce vin est pour moi un coup de maître...
C'est plus clair, le nez est peut etre plus fermé, ça pétrole légèrement, des agrumes (orange, citron), du "caillou". C'est minéral, salin. Alors l'effet sequence joue surement, car passer après le Deiss c'est pas forcement facile, et pourtant, la bouche va se montrer à la hauteur. C'est dire!
La bouche est pour moi très grande, l'équilibre est juste exceptionnel, rien ne dépasse, comme le précédent, tout est en place, c'est une communion des textures. Le toucher de bouche est vraiment bluffant, c'est gras, huileux aussi et pourtant très frais, très digeste. Coup de coeur. "

Couleur assez pâle, le nez est encore un peu fermé, mais la bouche est superbe, beaucoup de fruits, un peu de sucre (15-20gr à vue de nez), une très grosse acidité, beaucoup de fraîcheur, belle minéralité. Le niveau d'un grand cru. Ca donne envie de goûter le reste de la gamme. Note 17/20.

L'as de B 2012 : gewurtz, muscat, riesling et pinot gris à 25% chacun, sur le lieu-dit de Bollenberg. Le gewurtz et le muscat se sentent beaucoup, par contre le riesling et le pinot gris sont discrets, raisin blanc, beaucoup de litchi et de rose, c'est frais, assez vif, à peine sucré, mais le côté rose/litchi du gewurtz m'écoeure assez vite. Note : 14,5/20.

Goûtés lors du GT 2014 : 

Riesling Dirstelberg 2013 : sur les fruits blancs, très facile, un peu court. B.

Riesling Zinnkoepflé 2013 : très légèrement sucré, beaucoup d’agrumes et de tension, peu de pétrole ou de résine. TB-.

Pinot noir Strangenberg 2013 : beaucoup d’épices, toasté, manqué de fraîcheur. Moyen+.

Agathe Bursin - Alsace grand cru Zinnkoepflé 2011 SGN : Couleur dorée, nez un peu pétrole, fruits jaunes mûrs, fruits exotiques, rose. Bouche très digeste et peu sucrée pour SGN, beaucoup de fruits exotiques, un petit côté miel et rose un poil entêtant, assez long. TB.

Muscat 2009 "Les Princes Abbés"

(CR de Julien) "Pas un souvenir impérissable de ce vin. Le nez "litchite" à mort, en bouche grosse amertume, c'est court et metallique. Pas terrible."

Beaucoup de litchi, de la pêche, de la rose, assez chimique et métallique. Vraiment moyen.

Riesling Grand Cru Saering 2007

(CR de Julien) " Le vin est plus doré. Au nez, ça pétrole également avec une aromatique plus exotique sur l'ananas, la goyave avec encore de subtiles touches de miel. J'aime bien même si ce n'est pas un monstre de complexité.
En bouche est un peu strict, un poil court également avec une matière qui n'est pas monstrueuse. Ca devient même un peu âcre, assechant en fin de bouche avec le temps. Sensation iodée également. Pas fan de ce vin."

Nez un peu pétrolé, sur les fruits jaunes, très citronné, grosse acidité. Finale correcte, un peu amère, beaucoup de tension, un peu de sel en fin de bouche. Rien de bien extraordinaire. Note 14/20.

 S de Schlumberger 2010 : assemblage pinots blanc gris et noir, fruité sur les agrumes, manque de tension. Moyen+.

 Gewurz VT "cuvée Christine" 2013 : vin puissant, un peu d'alcool, manque un peu de fraîcheur. A attendre. Bonne longueur sinon. B.

Schlumberger AOC ALSACE GRAND CRU KITTERLE RIESLING 2017 : nez déjà un peu évolué, pétrole, noisette, fruits blancs un peu sucrés. Bouche bien sèche, assez noble mais qui manque un peu d’intensité et de volume mais on y retourne facilement. TB-.

Jean-Michel Deiss est désormais épaulé par son fils Mathieu sur son vignoble de 32 hectares (dont 8 de rouge) en biodyamie. Célèbre pour sa philosophie de la complantation de cépages à l'intérieur d'une même parcelle qui srait la meilleure façon de mettre le terroir en avant, le domaine poursuit son chemin contre les modes et malgré certaines critiques. Leurs vins leur donnent raison : souvent sucrés mais toujours équlibrés, différents selon les terroirs, énergiques et vieillissant admirablement.

Schoenenbourg 2005

(CR de Julien) " La robe est bien dorée, c'est brillant.
Le nez semble plus évolué que tous les autres, c'est très complexe. A la fois sur les fruits exotiques, les fruits jaunes, l'abricot mais aussi le raisin de corinthe, du miel, un peu floral. J'ai beaucoup de mal à définir tout ce que je sens mais c'est vraiment envoutant.
La bouche est juste superbe. Au début il y a un très léger perlant qui va vite s'estomper. Il y a du sucre mais qu'est ce que c'est bien équilibré! C'est incroyable comment tout est intégré, le sucre, le gras, l'acidité, ça forme un "tout" harmonieux avec une texture de bouche de grande qualité, ca reste sur le palais, c'est presque huileux et pourtant jamais lourd avec une tension finale qui étire le vin qui reste un long moment en bouche. Un grand vin tout simplement. "

Superbe vin, plus ouvert que l'Altenberg 2005, plus confit aussi, un peu moins de SR. Beaucoup de fruits mûrs, miel, raisins secs, mais aussi de la prune et du pruneau en fin de bouche. Très grand vin. Note : 19/20.

Cépages : Riesling, Pinot Gris, Pinot Blanc, Muscat, Gewurztraminer. SR : 64gr.

 Altenberg de Bergheim 2005

Après une mauvaise expérience due au bouchon sur un Schoenenbourg 1997, je tenais à (re)goûter un vin du domaine et un 20/20 dans le B&D

Couleur : or foncé

Nez : long à s'ouvrir (2 heures ?), et même là ce n'était pas très expressif.

Bouche : beaucoup mieux, très complexe, fruits jaunes, agrumes, un peu de litchi, miel, vanille... Par contre je ne l'ai pas trouvé si minéral que ce que j'avais pu lire dans le B&D. On est sur un vin très sucré mais frais et acidulé à la fois : bel équilibre.

Finale : longue, le côté minéral est un peu plus présent désormais.

Note : 18/20 dommage que le nez soit en retrait, il gagnera peut-être quelques points en vieillissant.

Infos complémentaires : Le domaine est situé à Bergheim, juste à côté de Ribeauvillé, il exploite pas moins de 220 parcelles. L'altenberg de Bergheim est composé de calcaire et de marne. Elevage de 12 mois en foudre de châne sur lies. Cépages : riesling, pinot gris, gewurtzraminer...

Marcel Deiss - Grand cru Mambourg 2006 : (complantation de tous les pinots, sols marno-calcaires) Couleur ambrée, nez très original et très complexe, frangipane, nougatine, café, orange, coing, thé vert, épices orientales... Bouche bien plus sèche que ce que laissait penser le nez. A l'aveugle tout le monde pense à un vieux vin qui aurait "mangé" ses sucres. Déroutant au départ, puis finalement très bon, avec beaucoup d'ampleur, de la puissance, une belle acidité, de la longueur. Exceptionnel.

Deiss - Mambourg 2006 : très dorée/ambrée, toujours ce nez d'une complexité incroyable, coing, thé vert, nougatine, pralin, cannelle, un peu plus champignon que dans mon souvenir, bouche magnifiquement équilibrée, sèche ou quasi, qui garde fraîcheur et gourmandise. TB++.

Deiss - Schoenenbourg 2004 : nez dément plein de fruits frais et de fruits tropicaux, de miel... Bouche qui attaque bien finale qui manque un peu de peps et du coup tombe vite par rapport aux meilleurs millésimes. TB+.

Schoenenbourg 1997 Riesling VT : bouchon qui s'effrite (problème récurrent sur les 1997 de Deiss), quelques morceaux sont restés dans le vin même après filtrage. Difficile de goûter ce vin comme il  faut donc, il me semble assez perlant, pas forcément plus sucré que les précédents, moins complexe, moins confit. Une déception, probablement due au problème de bouchon.

Deiss - Gewurz SGN 2008 : Robe dorée, nez sur le miel, le coing, l'abricot, à l'aveugle on part plutôt sur du chenin, bouche bien équilibrée, juste un peu moins longue que le suivant, mais parfaitement digeste. TB+.

Deiss – Alsace 2014 : (13 cépages) robe claire, nez un peu floral, avec de l’abricot, bouche assez puissante, sèche, avec beaucoup d’amertume, léger perlant, on est plusieurs à partir sur roussanne/marsanne/viognier. Un vin qui manque clairement de gourmandise et trop amer. Mais il souffre de passer derrière le Moscato d’Asti. B-.

Deiss - Altenberg de Bergheim 2010 : plein de fruits exotiques, pétrole légèrement, sucre bien présent parfaitement équilibré, superbe longueur, la grande classe. Le vin de la soirée. TB++.

Deiss - Alsace GC Mambourg 1999 : couleur or profond/ambrée, beau nez complexe, évolué, fruits secs, pralin, végétal noble, caramel, torréfaction, léger beurré avec l’aération. La bouche manque par contre d’un peu de peps, semble un peu fatigué (lié au bouchon en mauvais état ?), pas mauvaise mais pas au niveau attendu d’un Mambourg, un peu courte. B+.

Joli reportage ici : http://www.wineterroirs.com/2010/05/marcel_deiss.html

Deiss (Renaissance des ap)

Engelgarten 2016 : servi trop chaud, il m’a semblé assez gras et lourd. B-.

Rotenberg 2014 : (calcaire) servi déjà un peu plus frais, notes de fruits exotiques, facile, charmeur, pointe de sucre, plus de fraîcheur que le précédent. TB.

Gruenspiel 2013 : (argiles) plus austère, plus sec, plus tendu et salin, belle longueur. TB.

Mambourg 2015 : (calcaire, le seul qui connait un petit passage en barriques) servi un peu trop chaud en tout début de salon, gras, beurré, encore un peu sur l’élevage, notes de cire et de fleurs, peu de fruits, finit un peu mou, manque d’acidité. A voir ce qu’il deviendra avec le temps, décevant en l’état, mais s’il devient comme le 2006 bu récemment… TB-.

Altenberg de Bergheim 2013 : (argiles froides, 60gr SR) Beau nez avec des fruits exotiques, sucres bien intégrés et bien équilibrés par une belle acidité dans le fond, manque juste une pointe de longueur. TB+.

Greniers 2022

Zellenberg 19 (marnes riesling auxerrois pinot blanc) sec, large, épicé, mais bonne acidité. Engelgarten 18 (8gr SR) plus typé riesling, attaque gourmande petite sucrosité, finale minérale top. Grasberg 16 (calcaire rouge, demi sec) bel équilibre sucre/acide. Gruenspiel 16 tendu, épicé, amers nobles, plus sec. Le jeu des verts 2020 ? (le même avec 10jours de macération, sans sulfites) légèrement orange, petits tannins qui donnent un supplément de fraîcheur, encore plus épicé. Mambourg 17, plus rond, presque un peu beurré, épicé. Très belle gamme où tout est bon, différent. Les vins semblent moins sucrés/baroques que par le passé.

Gruenspiel rouge 2018 : coloré pour un pinot noir (un peu de pinot gris aussi), nez framboise, mûre, ronce, avec l'ouverture il prend de plus en plus des notes de romarin, menthol, lavande, presque garrigue, fruits des bois. Bouche dense, mélange de fruits mûrs herbes du sud avec acidité nordiste, tannins encore un peu serrés qui donnent de l'allonge, joli fond, sérieux, complexe, taillé pour la garde, belle longueur. TB+.

Deiss, Gruenspiel rouge 2018 : (à Bergheim. pinot noir + beurot et gris. Grès granit et argile) Nez magnifique menthe poivrée, mûre, fruits des bois, très sauvage. Bouche avec un gros volume, de la puissance, aromatique très expressive, très sauvage, très poivrée, fruits noirs, mais beaucoup de fraîcheur aussi, tannins très serrés en finale par contre, à attendre absolument. TB.

Alsace rouge 2019 : très beau nez cerise rouge, pivoine, petite sucrosité, un peu de couleur, de la richesse (14%) pour un pinot mais acidité élevée, bel équilibre, tannins fins. Belle entrée de gamme. TB.

Deiss, Alsace Grand Cru Schoenenbourg 2007 : Couleur presque ambrée, nez déjà bien évolué pâte de coing, abricot, presque noisette/noix, fruits secs. La bouche reste digeste car peu sucrée, pas trop élevée en alcool mais manque un peu d’acidité par rapport aux meilleurs Deiss. TB.

Deiss, Altenberg de Bergheim 2010 : Couleur presque ambrée, nez pâte de coing, abricot, épices, bouche parfaitement équilibrée, pas mal de sucres, beaucoup d'acidité, pâte de fruit, fraîche, longue. TB++.

 Deiss, Alsace Grand Cru "Mambourg" 2002 : Couleur or profond, nez expressif, un peu beurré, abricot, léger caramel, pralin, fruits secs, pointe de sucres, complexe. Ca se confirme en bouche, un peu de sucres à l'attaque, puissant, ample, beaucoup de largeur, sur les arômes du nez, de jolis amers, pas construit sur l'acidité, beaucoup de longueur, sans être trop lourd non plus. TB+.

Deiss Altenberg de Berheim 2016 : superbe nez, fruits exotiques, bouche pas trop lourds en sucre mais qui manque un peu de tension par rapport aux meilleurs millésimes de cette cuvée. TB+.

Jean Boxler a repris le domaine familial au début des années 2000 et pousse encore plus loin la précision des vins d'années en années grâce à un gros travail à la vigne. La spécialité de la maison reste les rieslings secs, très tendus et minéraux, sur les grands crus Brand ou Sommerberg, décliné en sous-parcelles (D pour Durnstein, E pour Eckberg, W pour Wiptal...)

Riesling Sommerberg 2010

(CR de Julien) " C'est tout de suite bien plus doré, brillant. Ca sent diaboliquement bon! C'est complexe sur les fruits jaunes, l'abricot, l'ananas frais, ça pétrole un peu, du miel, des touches de citron, c'est gourmand et charmeur à la fois.
La bouche est toute aussi grande, la matière est de très belle qualité, c'est ample et tendu. Très élégant avec pourtant une grosse matière qui donne l'impression de rester dans les gencives et qui est balayée par une très belle tension, bien intégrée et aucunement agressive. C'est très long sur l'ananas et le citron. Franchement j'adore, je trouve ça superbe! "

Couleur or pâle, nez de fruits jaunes, assez vif, citronné, un peu de mirabelle, pétrole légèrement. Beaucoup de tension en bouche, belle longueur. Très beau vin. Je suis surpris de le voir aussi ouvert, il offre beaucoup de plaisir à l'heure actuelle, mais il a de quoi tenir très longtemps. Note : 18/20.

 Riesling 2009

Couleur : très pâle

Nez : long à s'ouvrir, il ne se dévoilera pleinement que le lendemain. Il montre alors un beau fruité, sur la pêche, le citron et d'autres agrumes ainsi qu'un peu de miel et de mirablles. Pas très complexe mais agréable.

Bouche : entrée de bouche assez vive, très minérale, avec une belle acidité du début à la fin qui soutient bien le vin et lui donne beaucoup de fraîcheur. Un tout petit peu de sucres résiduels, bien équilibrés avec l'acidité. Ca manque juste un peu de tension.

Finale : bonne longueur sans être fantastique non plus.

Note : 16/20 Un bon Riesling, qui manque juste un peu de complexité et de tension, qui a besoin d'une bonne ouverture pour s'exprimer. Par contre, pas forcément un bon rapport q/p à 20€.

Pinot blanc reserve 2018 : très joli nez, floral, fruits jaunes, bouche un peu pataude, manque d'acidité, finale chaleureuse. B-.

Riesling Sommerberg JV 2018 : très aromatique, muscate un peu, pointe de sucre, bone acidité, à l'allemande (moselle) un peu. Trop aromatique. Millésime difficile pour les blancs... B.

Domaine Boxler, Grand Cru Sommerberg D (Dudenstein) riesling 2018 : (granit. 3,5gr SR) Nez qu'il faut un peu plus aller chercher, plus sur les agrumes, un peu moins mûr/sucré. Bouche plus tendue, plus énergique, plus d'agrumes, plus "laser", avec un peu plus de longueur que le précédent, plus minéral aussi. TB++.

Macduff (Glen Deveron pour les OB)

Création : 1960            Situation : Speyside             Propriétaire : Bacardi

Glen Deveron 15ans 40%

Couleur : or profond.

Nez : assez doux, céréales, caramel, bois, fruits verts, épices.

Bouche : miel, fruits verts, un peu d'alcool, céréales, sucre.

Finale : un peu de bois en plus, caramel, céréales.

Note : 79/100. Assez simple, facile à boire, pas si mal pour son prix (+-20€)

Macduff 1973 38ans DD 47,8% : Note 89/100. Miel, fruits secs, boisé, notes mentholées, fruits frais (orange), épices. (Noté 90 par Serge).

Macduff 2000-2010 CWC Exclusive malts sherry butt 3525 56,5% : 88/100. Couleur ambre foncé, très marqué par le sherry, chocolat, fruits cuits, prunes, figues, épices, très gourmand, bonne puissance, alcool bien intégré, assez frais. Très bien fait. (Noté 86 par Serge).

Macduff 2007-2012 Jean Boyer The Witc's Bottlings 1st fill sherry cask n°900352 32bts 67% : 83/100. Trop puissant et alcooleux à mon goût, le fruit fait un peu jeune et chimique aussi, très "new make", pomme, abricot, calvados, un peu sucré, fruits secs aussi. Dommage qu'il soit si puissant il y a de belles choses derrière.

Macduff 1965-1998 Cadenhead's Authentic collection 53% : 89/100. Mielleux, fruité, notes de fruits exotiques et d'agrumes, léger boisé, un peu de cire, beaucoup de longueur et de complexité. (Noté 90 par Serge).

Maker's Mark - Red Wax 45% : couleur or profond, nez classique sur la vanille, les épices, très légèrement marqué par le solvant. Bouche assez douce, jeune, beaucoup d'épices et de bois, un peu de vanille et de caramel, pas trop sucrée. Longueur moyenne. Note : 78/100. (Noté 78,3 sur Whiskybase).

Macallan

Création : 1824       Situation : Speyside      Propriétaire : Erdrington Group

Macallan 10ans Fine Oak 40%

Couleur : paille.

Nez : fruits (surtout des agrumes, pêche et citron), vanille.

Bouche : confirme le nez puis se développe sur le chêne et les fruits secs.

Finale : douce et moyenne.

Note : 79/100. Le tout est très doux, frais et fruité mais manque encore de longueur et de complexité.

Macallan 12ans Fine oak 40% : Note 80/100. Proche du 10ans, beaucoup de vanille, fruits frais. Pas trop mal mais un peu cher.

Macallan 18ans Fine Oak 43% : Note 83/100. Dans le même style que les précédents, un peu plus de longueur, de puissance et de complexité.

Macallan 10ans sherry cask 40%

Couleur : ambre clair.

Nez : le sherry domine, on sent aussi un peu de vanille, de fruits secs et de malt.

Bouche : le sherry domine encore mais sans être écoeurant, les fuits secs et les épices se sentent un peu plus qu'au nez.

Finale : Moyenne, devient plus sèche.

Note : 83/100. Entrée de gamme correcte, bien mieux faite que la gamme "Fine oak".

Macallan 12ans sherry cask 40%

Couleur : ambre clair.

Nez : vanille, fruits secs, orange, caramel, épices, léger boisé.

Bouche : assez douce, plutôt sèche, céréales, fruits secs, sherry, épices.

Finale : moyenne, malt, caramel, orange.

Note : 84/100. Sherry assez doux, plutôt bien fait.

Macallan 18ans sherry cask 43% (1991-2009)

Couleur : ambrée.

Nez : fruits secs, épices (gingembre, cannelle), vanille, orange, chocolat.

Bouche : beaucoup plus vive que le 12ans, plus puissante, fruits secs, épices, orange, léger boisé, malt, caramel.

Finale : fruits secs, caramel, bois, noix.

Note : 86/100. Un peu plus vif que le 12ans, un peu plus de tout. Les anciennes versions (années 1960 et 1970 étaient bien meilleures et plus marquées par le sherry, comme toute la production de Macallan)

Macallan 10ans Cask strenght 1L 58,6%

Couleur : ambre foncé.

Nez : très sherry, sur le chocolat noir, les fruits secs, les fruits cuits (prunes, cerises, figues). Il a besoin de quelques gouttes d'eau et de beaucoup de temps pour s'ouvrir et que l'alcool disparaisse. Un peu de céréales aussi.

Bouche : très puissante, dans le même registre que l'Aberlour A'Bunadh, boisée, épicée, un peu moins kirsché que l'A'Bunadh, chocolat noir,

Finale : puissante, longue, poivre, bois.

Note : 87/100. On est à peu près au même niveau que l'A'Bunadh, le Macallan semble avoir moins de fruits cuits (que les batchs 12 et 24 en tout cas). Très bon sherry monster, qui valait vraiment le coup il y a 1-2ans (60€), beaucoup moins désormais (100€).

Macallan 7ans sherry cask Giovinetti & Figli import 40% : Note 83/100. Assez proche du 12ans, plus de douceur, chocolat, caramel, orange, épices. Finale un peu courte, mais plus facile à boire que le 12ans sherry oak.

Macallan 2002-2011 G&M Speymalt 43% : Note 80/100. Beaucoup de céréales, du fruit très jeune, quelques notes de fruits secs et de caramel dans le fond. Finale très courte.

Macallan 1991-2012 Samaroli Coilltean cask 4139 45% : Note 83/100. Pas de sherry ici, ou alors il ne se sent pas, des céréales, du fruit vert. Il fait très jeune pour un 19ans.

Macallan Cooper's choice 1990-2008 17ans sherry cask 482bts 48% : Note 87/100. Très marqué par le sherry, beaucoup plus que les 12ans ou 18ans OB récents. La bouche est assez agressive, sur les arômes de Macallan, orange, chocolat... Belle finale, longue et chaude. Une bonne alternative aux OB, moins cher et plus marqué par le sherry, plus dans le style des anciens Macallan.

Macallan "Sienna" sherry casks "1824 series" 43%

Couleur : or profond.

Nez : très doux, très "sage", caramel, crème vanillée, amandes, noisettes, orange, chocolait au lait, pralines, miel.

Bouche : très douce, très facile à boire, encore caramel, chocolat au lait, crème vanillée, cannelle, épices, noisettes, miel, un peu de fruits secs, de sucre brun aussi. Texture un peu grasse. Très agréable mais ça manque un peu de punch.

Finale : assez courte, plus sur les fruits secs et les épices désormais.

Note : 85/100. Un sherry très "sage", très facile, agréable, qui manque un peu de punch toutefois. Il semble y avoir une légère amélioration qualitative par rapport à la série des "Fine oak" même si on est loin des vieux Macallan. (Noté 90 par Serge, 84,8 sur Whiskybase).

Macallan Replica 1876 40,6% (emb. 2003 ?) : couleur or, nez sur le caramel, le chêne, la vanille, la praline. Bouche très légère, alcool pas très bien intégré, caramel, fruits verts, bois, vanille, fait très jeune. Finale assez courte. Note : 80/100.

Macallan 1988-2007 19ans Dewar Rattray sherry cask n°5805 57,4% 476bts

Couleur : ambrée.

Nez : bien marqué par le sherry, sec et assez classique, chocolat, orange, un peu d'agrumes, fruits secs, beaucoup de noisette, noix.

Bouche : puissante, très sèche, texture peu épaisse, alcool bien intégré, fruits à coque, chocolat, orange, fruits secs, un peu de bois et d'épices (cannelle, gingembre). Mieux avec un peu d'eau.

Finale : bonne longueur, bois, noisette, épices, fruits secs.

Note : 88/100. Un beau sherry, très puissant et très sec, avec beaucoup plus de "classe" que les nouveaux Macallan officiels. Il lui manque juste un peu de complexité.

Macallan Estate reserve (1824 series) 45,7% : beaucoup de toffee, du chocolat, pointe de soufre, orange, bois. Assez court, pas spécialement complexe mais facile à boire. 83/100.

Macallan Gold 40% (1824 series) : or pâle, nez chocolat au lait, pomme, malt, nougat. Bouche très sèche, bois vert, malt, alcool mal intégré. Finale très courte, amère. Très moyen. Note : 78/100.

Macallan 1964 25ans Anniversary Malt 75cl 43% Imortateur ETS Gouin : couleur ambre clair, très beau nez avec beaucoup de chocolat, du caramel, de la noisette, fruits secs, mais aussi des fruits frais, agrumes et fruits jaunes. Pour du 43% la bouche est assez puissante, punchy, avec une belle texture un peu épaisse, très gourmande, avec du chocolat, du toffee, de belles notes de sherry mais comme au nez on trouve une belle fraîcheur emmenée par des fruits presque exotiques. Seule la finale manque un poil de longueur, le fruit disparait un peu on reste sur du chocolat, de la noisette et des épices. Très beau whisky, comme Macallan n'en fait plus malheureusement. Note : 93/100.

Cave coopérative de Laurens - Baron Ermengaud - Faugères 2007

Couleur : grenat.

Nez : très fruité, sur la cerise croquante, assez doux et frais, aucune trace d'évolution.

Bouche : moins fruitée que ce que laissait présager le nez même si on garde un peu de cerise, bonne puissance mais ça reste frais, très légèrement épicé, assez tannique. Il fait assez jeune pour un 2007, il peut tenir encore quelques années. Un léger côté métallique aussi (vieillissement en cuve inox ?).

Finale : longueur correcte, fruitée, fraîche.

Note 14,5/20. Un bon Faugères, frais et fruité.

La cave coopérative du Laurens aurait été renommée en 2008 en Cave des Crus Faugères (ou Maîtres vignerons du Faugèrois). Le baron Ermengaud 2007 (majorité syrah, minorité carignan) a obtenu 1 étoile dans le Hachette 2010.