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Whisky Wine N' Beer

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16 avril 2017

François Carillon (Puligny-Montrachet) ****

François Carillon - Bourgogne blanc 2014 : couleur or pâle, nez sur l'ananas, les fruits jaunes mûrs. Bouche pas particulièrement grasse ni beurrée, sur les arômes du nez, semble ramassé assez mûr, manque un poil de tension en finale pour un 2014. B+.

 

F. Carillon - Puligny 2016 : assez clair, nez citronné, floral, élégant, peu d'élevage, peu beurré. Bouche tendue, citronnée, fruitée, minérale, assez longue, peu de gras et peu de boisé, assez classe, sans être d'une complexité folle en l'état. TB.

 

F. Carillon - Puligny 1er cru champ gain 2016 : assez fin, du gras, pas très boisé ni très tendu, pas de notes toastées ou souffrées, floral, élégant, mais manque un peu de peps, facile à boire. TB.

 

F. Carillon - Puligny-Montrachet 1er cru Champ gain 2016 : Couleur beaucoup plus claire, nez citronné, floral, très peu d'élevage ici. Bouche toute en tension, minérale, peu d'épaisseur, semble d'abord simple, puis s'étire doucement jusqu'à une finale très longue, acidulée avec des amer nobles. Un style opposé au précédent mais tout aussi bon. TB+.

F. Carillon - Puligny-Montrachet 1er cru Les Combettes 2016 : Couleur plus dorée que champ gain, nez un peu plus mûr, fruit jaunes, léger beurré, moins vanillé/sucré que Boillot. Bouche avec un gros volume, élevage bien intégré, plus grasse que Champ gain, plus puissante et plus solaire aussi, aussi large que longue, avec une finale où on retrouve les petits amers du précédent. Un gros potentiel mais semble un peu jeune et moins accessible en l'état que Champ gain. TB+.

F. Carillon - Puligny-Montrachet 1er cru Folatières 2016 : à mi-chemin entre les deux précédents. TB+.

 

 

 

FDGV 2015

François Carillon Puligny 1er cru Les champs Gain 2015 : encore marqué pomme bien mûre, brioche, amande, pas très long. TB-.

 

 

Chardonnay du Sud un peu mou et trop aromatique, BOURGOGNE CÔTE D’ORChardonnayBlanc2021 bof, PULIGNY-MONTRACHETBlanc2021 et PULIGNY-MONTRACHET 1ER CRUChamp-GainBlanc2021 ça devient sérieux à partir des Puligny, sur un style assez droit et élégant, très léger élevage qui apporte un peu de gourmandise, le Champ gain très long.

 

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14 avril 2017

Claude Dugat (Gevrey-Chambertin) *****

Le domaine Claude Dugat est désormais géré par les 3 enfants, Bertrand, Laetitia et Jeanne. La transiton s'est faite doucement entre 2010 et 2015 : le domaine est passé de vins très durs, austères, très extraits, à des vins plus ronds et plus "sexys", un peu plus immédiats, avec des vendanges un peu plus précoces notamment. Il faudra voir ce qu'ils donnent au vieillissement. La structure de négoce de qualité, La Gibryotte, permet de faire un peu plus de volume, dans l'esprit du domaine.

 

 

Claude Dugat, Gevrey-Chambertin La Marie 2019 : couleur assez sombre, nez fruits noirs, cassis, cuir, bouche avec un beau volume, du fond, tannins encore un peu présents, jeune, style taillé pour la garde, bon potentiel. TB.

Claude Dugat, Gevrey-Chambertin 2019 : nez assez cassis, mûre et vanillé, bouche ronde, facile. TB-.

 

Claude Dugat - Bourgogne 2010 : robe rubis, nez expressif dès l'ouverture, sur la griotte principalement, quelques petits fruits rouges et de légères notes de sous-bois. Bouche acidulée, très marquée griotte, peu tannique, belle matière mais assez simple. Finale un peu courte, facile, toujours sur la griotte. Un générique correct, mais le domaine nous a habitué à mieux, loin du niveau du 2012 par exemple. B.

 

Claude Dugat - Gevrey 2007 : couleur claire, très trouble, nez réduit, il a besoin d'un gros coup de carafe. Puis il se développe sur la cerise aigre, pas mal de volatile, des notes végétales, je pense à un cabernet franc nature au départ, puis de plus en plus sur la fraise avec l'aération. Bouche tendue, encore quelques tannins, jeune, cerise aigre, fraise, pointe de rafle ? Finale très longue, avec de la matière, des tannins encore un peu serrés et à peine trop verts. Des qualités et des défauts. On a beaucoup réfléchi, trouvé plein de choses, mais pas un gros plaisir... Un vrai Gevrey de la période Claude Dugat, loin du côté sexy des derniers millésimes (des enfants) du domaine. TB-.

 

Claude Dugat - Gevrey-Chambertin 2008 : robe sombre, nez de cerise aigre, fruits noirs, à peine fumé. Bouche sur la même aromatique, pas spécialement acide pour 2008, mais manque un peu de longueur et de profondeur. TB-.

 

Claude Dugat - Gevrey-Chambertin 2009 : couleur sombre pour un pinot, aromatique cuir, fruits noirs, épices, sous-bois. Bouche sur cette même aromatique avec encore pas mal de tannins, une fraîcheur végétale, ronce, et une finale tendue, longue pour un village, noble. TB++.

 

 

(07/2013) Visite au domaine Claude Dugat à Gevrey, place de la Cure. Visite rapide du cellier, puis descente à la cave pour une dégustation des 2012 sur fûts. Les vins en sont à peu près à 10 mois d'élevage, plus que 2-3 mois pour le générique, environ 6 mois pour les autres cuvées. Les malo sont terminées, ou presque terminées, Claude Dugat ne le sait pas lui-même, les analyses n'ayant pas encore été faites.

 

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Bourgogne 2012 : couleur relativement sombre, comme tous les vins goûtés du domaine (mais il faudrait vérifier cela en plein jour), nez assez ouvert et très fruité, bouche très douce, sur les fruits rouges surtout, pas beaucoup de longueur, mais d'une buvabilité déconcertante, ça commence très bien ! Je demande à M. Dugat d'où vient le côté un peu sombre de ses vins, s'il y a un lien avec l'extraction. Réponse : "Je n'aime pas le terme d'extraction, ça consiste à aller chercher quelque chose, il vaut mieux laisser les raisins donner ce qu'ils ont à donner". C'est vrai que tous les vins goûtés ensuite étaient peu extraits.

Gevrey-Chambertin Village 2012 : je trouve le nez particulièrement épicé ici, mais M. Dugat me dit que c'est probablement lié au gaz carbonique. Beaucoup plus de matière et de longueur que le précédent, mais je le trouve un peu chaud par rapport à tous les autres vins. C'est peut-être celui qui m'a le moins convaincu.

Gevrey-Chambertin 1er Cru 2012 : assemblage des 1ers Crus Perrière et Craipillot, celui-ci a l'acidité et la minéralité qui manquaient au précédent, toujours beaucoup de finesse (de "l'élégance" pardon, M. Dugat n'aime pas le mot "finesse", mais nous sommes d'accord sur le sens) et de fruit. Très long. Vraiment un excellent vin.

Gevrey-Chambertin 1er Cru Lavaux St-Jacques 2012 : encore plus minéral que le précédent, l'acidité en attaque est mordante, ensuite on retrouve le style des premiers vins, une couleur un peu sombre mais un vin peu extrait, de l'élégance, des tannins très soyeux, beaucoup de fruits (rouges surtout mais aussi un peu noirs), une belle matière, un vin déjà très accessible et très facile à boire, beaucoup de longueur.

 

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Si la dégustation s'était arrêtée là, le moment aurait déjà été magique, mais non, nous passons désormais aux grands crus. Elevage 100% bois neuf désormais (et non plus 50% bois neuf 50% fûts d'un an). C'est un vrai privilège quand on sait que Claude Dugat a perdu environ 30% de sa récolte sur 2012.

Charmes-chambertin 2012 : on pourrait le situer entre la finesse de Griotte et la puissance de Chapelle. Il m'est cependant apparu moins complexe que les deux suivants (mais on s'est est rendu compte plus tard, car sur le coup c'était magnifique, on ne pensait pas qu'il existait encore mieux). Aucune trace de bois, grosse matière, beaucoup de fruits et longueur phénoménale.

Griotte-Chambertin 2012 : le vin le plus fin et le plus élégant du domaine, avec un superbe nez aux notes de pétales de rose, une bouche soyeuse, on ne sent pas les tannins ici, des notes de griotte, de fruits rouges, et beaucoup de longueur. Probablement le meilleur Bourgogne que j'ai goûté.

Chapelle-Chambertin 2012 : changement de registre, on passe sur le vin le plus puissant du domaine. Seulement 1 pièce et 1/4 de pièce ont été produit en 2012 (comme pour Griotte) soit un peu plus de 300 bouteilles. La parcelle de C. Dugat est situé sur la partie des "Gémeaux", et non pas sur "Chapelle sous chapelle" qui donne elle des vins très fins. Ce serait une découverte assez récente que M. Dugat avait faite lors d'une dégustation avec Rossignol-Trapet qui possède des vignes sur les deux terroirs. Le nez du Chapelle-Chambertin est très ouvert, on trouve des cerises noires pour la première fois, la bouche est puissante, avec une matière énorme, plus de tannins que dans les autres cuvées, mais ça reste soyeux et très facile à boire. Finale interminable. Entre Griotte et Chapelle, mon coeur balance.

 

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En bouteille (eh oui chez M. Dugat quand il n'y en a plus...) :

Gevrey-Chambertin Village 2011 : en bouteille depuis janvier, le nez est plus ouvert que le village 2012, mais je trouve qu'ils se ressemblent par un côté épicé (le gaz carbonique d'après C. Dugat), belle matière, beaucoup de fruit, mais comme le 2012 il lui manque la minéralité et la fraîcheur des autres cuvées pour être parfait.

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Un petit mot sur les 2013 : la vigne a un peu de retard, mais pas de problèmes particuliers pour le moment, Claude Dugat redoute les coulures, mais le millésime s'annonce plutôt bien si le beau temps persiste.

 

Cette fois c'est vraiment terminé, ah non, pour la route :

Marc de Bourgogne (2002) sur fût : élevage de 12ans, le nez est très intéressant, fruité, sur le raisin de Corinthe et l'abricot, en bouche l'alcool se sent un peu trop à mon goût, je ne lui trouve pas une grande longueur. Je préfère le style de ses vins.

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Cette fois c'est vraiment terminé. Un grand merci à Claude Dugat pour son accueil chaleureux, sa générosité, ses explications, son humilité, et la dégustation de ses vins magnifiques. Que c'est beau la Bourgogne quand on a la chance de la voir de comme ça !

 

14 avril 2017

Fondrèche (Mazan) ****

Fondrèche - Côtes du Ventoux "Fayard" 2012 : (9 mois en cuves, sols argilo-calcaires, cépages 50% grenache 30% syrah, 20% mourvèdre) couleur grenat, contours violets. Nez fruité, sur la fraise des bois, la cerise et la mûre. Bouche assez puissante, peu tannique, très fruitée (comme au nez), très légèrement épicée, fraîche, très gourmande et facile surtout après 2-3h de carafe. Finale de bonne longueur, fraîche, pleine de fruits. Très belle entrée de gamme qui donne envie de découvrir les autres vins du domaine. Note : 15,5/20.

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Fondrèche - Ventoux blanc 2016 :  (30% grenache blanc, 30% roussanne, 30% clairette, 10% rolle) aromatique très florale, légèrement anisée, un peu de gras, bonne tension. TB-.

 

Fondreche – Ventoux blanc 2018 : simple, fruité, pêche, fruits du verger, vif à l’attaque, finit avec un peu d’alcool. B+.

 

Fondrèche - Ventoux rouge 2015 : (50% grenache, 30% syrah, 20% mourvèdre. 18mois en cuves et foudres. Refonte des anciennes cuvées Nadal et Fayard) Beau nez marqué grenache, sur les fruits rouges confiturés, la garrigue, les fruits des bois. Bouche fruitée, épicée, fraîche, aux tannins qui doivent finir de se fondre pour gagner en soyeux. TB.

 

Ventoux rouge 2017 : beau fruité et assez frais, un peu moins sauvage que d'autres millésimes. TB.

 

Fondrèche - Ventoux Rosé 2018 : couleur claire, nez de bonbon anglais, facile. Bouche avec une belle matière, concentrée, fruitée, assez longue, beau rosé, qui peut passer à table. TB-.

 

14 avril 2017

André, Mireille et Stéphane Tissot (Arbois) *****

André et Mireille Tissot ont monté ce domaine en 1962, avant de le laisser à Stéphane et Bénédicte. Il s'étend aujourd'hui sur environ 50 hectares, en biodynamie. Si le domaine a aquis sa notoriété grâce à ses exceptionnels chardonnays très "bourguignons", tendus, finement grillés, les savagnins, les vins jaunes, les rouges, les macvins, les cuvées en amphore sans soufre... ont atteint désormais la même qualité.

 

 

Tissot - Arbois Chardonnay Patchwork 2015 : (assemblage de 5 parcelles, 60% sols argileux, 40% sols calcaires, élevage 1an en fûts dont 10% neufs) Couleur or pâle, nez expressif dès l'ouverture, citronné, beurré, à peine vanillé mais l'élevage est déjà très bien intégré, de belles notes de fleurs blanches, un côté miel un peu sucré, pierre-à-fusil. Bouche vive, bien équilibrée entre une belle tension et le côté chaud de 2015 avec des fruits mûrs, du citron confit, des fleurs, du miel. Texture agréable avec un léger gras. Finale de longueur moyenne, sur les agrumes, le miel, puissante, à peine chaleureuse pour chipoter. Ca reste néanmoins excellent et même impressionnant pour une cuvée plutôt d'entrée de gamme. Note : 17/20.

 

Tissot - Arbois Trousseau singulier 2016 : très clair, petits fruits rouges avec des épices, poivre et une finale bien typée trousseau avec de l'oignon ? Elegant et frais. TB.

 

Tissot - Trousseau en Amphore 2015 : couleur très claire, nez magistral très pure, fraise, floral, fumé. Bouche infusée, pas de tannins, ultra fruitée, de la matière, plein de fruit, fumé, très long, nature mais sans aucun défaut. Grand vin. TB++.

Tissot, Arbois Trousseau en Amphore 2015 : couleur plus foncée, superbe nez sur la rose, la fraise écrasée, légèrement fumé. Bouche puissante, avec un peu d'alcool peut-être, beaucoup de fruit, des tannins très ronds, beaucoup de longueur. TB+.

 

Tissot - PMG 2005 : (dernières presses de la cuvée Spirale, poulsard et savagnin séchés sur paille 4 à 6 mois, environ 400gr de SR, bt de 37,5cl. PMG = pour ma gueule, mais la moitié des bouteilles est en fait destinée à la vente) Couleur marron un peu trouble, nez peu expressif à l'ouverture mais superbe le lendemain avec beaucoup de fraise écrasée, de la confiture de figue, de la pâte de coing, marmelade de prune, d'abricot... et un petit côté pâtisserie orientale (datte ? loukoum?). Magnifique ! La bouche est bien sûr ultra concentrée, sirupeuse, elle s'ouvre sur les fruits confiturés du nez, ça semble très léger en alcool, 5-6% (pas mentionné sur l'étiquette) puis une belle acidité arrive en fin de bouche qui lui permet de ne jamais être lourd. La finale est longue (mais pour chipoter un peu moins que les grands chenins 1996-1997) avec un peu plus de fruits secs et une pointe de noix qui nous laisse apercevoir ce qu'il pourrait devenir dans une vingtaine d'années. Grand liquoreux! Note : 19/20.

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Visite au caveau de dégustation du domaine à Arbois :
- Poulsard VV 2011 : petits fruits rouges, très doux, très frais mais manque de longueur Moyen
- Trousseau 2011 : les mêmes fruits rouges, mais un peu plus de puissance, plus de matière, plus tannique et épicé. Bien
- Macvin Pinot Noir : plus rien à voir avec les précédents, les fruits sont plus mûrs ici, beaucoup de cerise, longueur incroyable. Regoûté plus tard, c'est une bouteille qui doit prendre l'air. L'alcool était trop présent la première semaine puis petit à petit les fruits cuits ont pris le dessus. C'est un régal sur un fondant au chocolat ou des desserts aux fruits rouges. TB+

 

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Macvin du Jura Pinot Noir : Le vin m'avait semblé moins alcooleux lorsque je l'avais goûté au domaine, il devait être ouvert depuis plus longtemps. Celui-là était ouvert de la veille seulement. Mais ça restait très bon, à condition d'aimer le Macvin bien sûr.

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A et M Tissot - Côtes du Jura "Sursis" 2011 (chardonnay ouillé) : couleur paille, nez très fermé (bouteille ouverte le matin pourtant), un léger côté médicinal, camphré dans le fond qui me rappelle Un Poco Agitato 2010 de Zélige-Caravent. Pas grand chose en attaque non plus, seule la finale est agréable, acide et citronnée, le vin me semble peu souffré. Personne n'apprécié vraiment autour de la table. Peut-être trop jeune, notre hôte nous dit avoir très bien goûté le 2010 récemment. B-.

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Tissot - Poulsard Les Bruyères 1999 : couleur rubis, un peu évoluée. Nez sur le poivre et les fruits rouges, assez frais, très légèrement tertiaire. Idem en bouche, tanins un peu secs en finale. Un bon Poulsard qui ne fait pas son âge. B+.

 

Tissot - Les Bruyères 2017 : très bourguignon en autolyse, grillé des lies, citronné, tendu, long, énergique. TB++.

 

Tissot Chardonnay Mailloche 2016 : joli nez et attaque en autolyse, energique, petit à petit le fruit assez mûr arrive aux côtés de l'autolyse, mais souris en finale... A deux doigts d'être un très grand vin mais la fin de bouteille part à l'évier...

 

Tissot - Macvin de pinot noir : (2018) Couleur très claire, un peu rouillée, nez qui fait un peu oxydé au départ, puis marc, kirsch. Bouche par contre pleine de fruit, on croque dans une cerise noire, sucre présent mais bien équilibré, très gourmand, reste digeste pour un macvin. TB.

 

 

Domaine Tissot

Magnifique Chardonnay Graviers 2018, au nez très bourguignon grillé (autolyse) avec de l’ampleur sur ce millésime mais toujours une grosse tension derrière, déjà buvable et gros potentiel de garde. Une de meilleures bouteilles de la journée. Trousseau Singulier 2019 assez fin beau fruité, mais plus simple, Macvin Pinot noir plein de cerise, très gourmand, bel équilibre sucre/acide, toujours aussi bon.

 

Mailloche 2019 top bien dans le style du domaine un peu grillé sur lies mais très énergique. Bruyères 2019 un peu trop de réduction sur lies. Sursis 2019 moins d’élevage, grosse tension, top. Bruyères 2014 super vin jaune très élégant. Château Chalon 2014 plus d’intensité, d’une profondeur et longueur salivante inégalables. Enormissime.

 

11 avril 2017

Mas del Périé - Fabien Jouves (Trespoux-Rassiels) **

Mas del Périé - Cahors Les Escures 2015 : (100% malbec, parcellaire sur calcaire kimméridgien, élevage 6 mois en cuves et barriques) Robe violette, nez moyennement expressif sur la mûre, les fruits des bois, légèrement floral. La bouche présente beaucoup de gaz à l'ouverture, c'est un peu mieux le lendemain après avoir bien secoué la bouteille mais il reste un côté perlant qui empêche de prendre du plaisir. Dommage car on trouve un beau fruité, pas une grosse matière mais un vin construit sur la tension avec une belle longueur et une finale légèrement épicée. Beau potentiel mais pas en place ou une bouteille avec un défaut peut-être. Note : 14/20.

 

"Tu vin plus aux soirées" Vin de France NM : (cabernet franc, malbec) couleur assez claire, nez de fruits rouges, on sent la rafle, bouche assez légère, fruitée, peu de matière, tanins un peu raides pour un vin de soif. B.

Cahors "La Roque" 2013 : (100% malbec, échantillon), couleur plus sombre, contours violets, nez fermé, un peu vert. Belle matière en bouche, bonne acidité, tanins encore un peu trop raides, finale sur le pruneau et le caramel. A revoir quand il sera en bouteille. B.

Tannat passerillé NM : vin dissocié, légèrement perlant en attaque, vague acide ensuite, tanins très secs en finale. Moyen.

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 Mas del Périé, Vin de France Les Pièces longues 2017 : (100% chenin sur Cahors) Robe similaire, nez très réduit, même après long carafage, sur l'allumette et l'oeuf pourri, compliqué. La bouche est très différente, énergique, tendue, citronnée, avec beaucoup moins d'arômes réducteurs.

 

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10 avril 2017

Château Plaisance (Vacquiers) ***

Château Plaisance - Fronton 2011 1/2 bt : (majorité négrette + syrah, cabernet franc, gamay) Robe rubis foncé, nez assez epressif dès l'ouverture sur la cerise, la mûre, les prunes cuites, avec des notes poivrées et un peu de violette. Bouche fruitée, puissante, mais très peu tannique, avec une belle matière, beaucoup d'épices, un peu plus fraîche que le nez mais elle manque quand même d'un peu de tension. Finale de longueur moyenne, très poivrée. Belle entrée de gamme, qui semble à son apogée en ce moment. Note: 15/20.

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 Château Plaisance - Vin de France rosé Lakaat-e-barzh : (vignes sur Fronton, muscat de Hambourg, 42gr SR) Robe rosée, nez bien typé muscat sur la rose, le raisin frais, bouche sucrée, molle, sans acidité, peu de longueur. B-.

 

Plaisance blanc cruchinet 2018 : (chenin) pomme blette, manque un peu de tension. B.

Plaisance rouge Serr da beg 2018 : (negrette, sans soufre) aucun défaut, bcp de fruits, des épices, belle pureté. TB.

 

10 avril 2017

Château Pech-Céleyran (Salles d'Aude) **

Pech-Céleyran - BIB rouge : (2016 ?, même base que la cuvée Ombline, 30% cabernet, 40% merlot, 30% malbec) Robe sombre, nez très fruité, bien mûr, sur le cassis, les fruits rouges confiturés. Bouche fruitée, avec une belle matière, peu de tannins, finale courte, avec quelques notes d'épices. Très bien fait pour un BIB, même pour une bouteille à 5-6€. B+.

 

Bib blanc : (2016 ?, chardonnay, viognier, muscat) Couleur très claire, nez très aromatique, pêche, abricot, floral, raisin blanc. Bouche vive, fruitée, avec un côté pamplemousse en finale très rafraîchissant. Là aussi c'est très bon. TB-.

 

Bib rosé : nez bien fruité, framboise surtout, bouche fraîche, avec une pointe d'alcool quand même. Moins bien que les deux autres. B-.

 

Languedoc La Clape "5e génération" 2014 : (40% grenache, 50% syrah, 10% mourvèdre) Robe grenat, nez sur les fruits rouges avec un peu de cassis, des épices, de la réglisse. Bouche puissante, bonne acidité derrière, sur les arômes du nez avec une pointe de vanille, tannins bien fondus. Finale d'assez bonne longueur, sur les épices. Un peu trop sur la puissance, il devrait être mieux dans 2-3ans. B.

 

La Clape Champs des pierres 2016 : (syrah grenache, mourvèdre) Couleur sombre, nez un peu lardé, fumé, cassis, fruits noirs. Bouche puissante, confiturée, fruits noirs, tannins fins, quelques épices, longueur moyenne. B+.

 

5 avril 2017

Domaine du Coulet - Matthieu Barret (Cornas) ***

Goûtés sur EcoVino Montpeyroux 2017

Domaine du Coulet (Matthieu Barret) Petit ours 2015 : un peu de réduction, beaux fruits rouges, cerise, un peu trop serré en finale. B.

Visan Zinzin 2015 : (négoce aussi, majorité mourvèdre) proche du précédent, pas de réduction, un peu plus tannique. B.

Cornas Brise Cailloux 2014 : très beau nez anchois, olive, bouche un peu moins marquée, fruitée, fraîcheur végétale, tendue, pas une grosse matière. TB.

Cornas Billes Noires 2013 : très peu extrait aussi, plus fruité que le précédent, plus poivré, moins marqué olive/anchois, tendu et frais, pas très concentré non plus. TB.

 

 

Goûtés sur In Vin Bio Veritas

CdR rouge Petit ours 2012 : cuvée sur le fruit, un peu vert et un peu court. B-

Cornas brise cailloux 2011 : Cornas tout en finesse, beaucoup de fruit. TB-

Cornas Biles noires 2010 : plus puissant, plus de matière que le précédent, reste assez fin et frais. TB.

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Domaine du Coulet Matthieu Barret - Cornas Brise Cailloux 2010 : (Soirée LPV) beaucoup de réduction, et même après un tour en carafe il y en a toujours trop pour que ce soit agréable. La bouche semblait très fraîche, assez fine et intéressante mais difficile de prendre du plaisir sur cette bouteille. Dommage car j'avais bien goûté le 2011 sur un salon, et Nico avait mieux goûté ses autres bouteilles de 2010. Moyen.

 

5 avril 2017

Domaine des Maels (Argens-Minervois) **

Goûtés à EcoVino salon des vins Bio Montpeyroux (avril 2017)

Domaine des Maels Colombard IGP Pays d’Oc 2016? : beaucoup de fruits, un tout petit peu de sucre, très facile comme souvent avec le Colombard, celui-ci n'est jamais lourd. B+.

Domaine des Maels Les Matelles Roussanne 2015 : (10% fûts) très floral, un peu de miel et de cire, bien plus grans que le précédent, mais trop amer et pas assez acide. B.

Domaine des Maels Le M 2015 blanc : (roussanne en barriques, sans soufre) léger boisé bien intégré, beaucoup de fruits secs et d'épices, abricot sec, raisin sec, belle vivacité, impression d'une légère macération pelliculaire, rien de déviant, un sans soufre parfaitement maîtrisé. TB.

Domaine des Maels Minervois 2015 : (syrah, grenache, carignan) beaucoup de fruits, marqué grenache bien mûr, assez puissant pour l'entrée de gamme cette année, on sent l'effet 2015. B+.

Montesclat 2015 : (carignan VV) bien plus marqué fruits noirs que le précédent, épices, chocolat, pas ultra concentré, mais long, avec une belle acidité et des tannins soyeux. TB.

Clos du Pech Laurié 2015 : (grenache, syrah) très boisé, on ne sent que de la vanille. Moyen.

Le M rouge 2015 : (mourvèdre, sans soufre) beaucoup de fruits, moins mûr que les autres, un peu d'olive verte, pas une grosse matière, plus de fraîcheur, tannins encore un peu serrés en finale. B+.

 

 

Goûtés au salon des vins du Languedoc (Polydôme, octobre 2013)

Les Matelles 2011 IGP Pays d'Oc : 100% roussanne, nez sur les agrumes, floral, la bouche manque de tension, on retrouve l'amertume de la roussanne en finale, manque de fraîcheur. Moyen.

Colombard 2012 : 100% colombard, nez très expressif, de raisins blancs, de pêche et d'abricot, bouche très fruitée, un peu sucrée (10gr SR), fraîche, finale un peu courte. B+.

Minervois 2012 : syrah, grenache, carignan, mourvèdre, cuvée sur le fruit, très expressive, cerise croquante, léger, frais, acidulé, manque un peu de matière et de longueur. B.

Montesclat 2011 Minervois : 100% carignan, couleur sombre, très expressif, épices, chocolat, fruits noirs, assez tannique, bonne matière et bonne longueur, reste assez frais, mais un peu trop puissant et épicé à mon goût. B+.

Clos du Pech Laurié 2010 Minervois : 80% grenache, 20% syrah, 1an barrique, très beau nez, mûre, cassis, frais, à peine vanillé. Bouche bien équilibrée, légèrement épicée, très fruitée, finale très longue. TB.

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2 avril 2017

EcoVino - Salon des vins Bio Montpeyroux (63)

Château Le Tap - Bergerac blanc sec 2016 : (majorité sauvignon + sémillon, muscadelle, en cuves) Beaucoup de fruits blancs, bonne matière, manque un peu de tension en finale. B+.

Château Le Tap - Bergerac blanc sec Cuvée 3G 2014 : (en fûts) Nez discret, très vanillé, plus tendu que le précédent, mais trop boisé. Moyen.

 

Luc & Lise Pavelot Pernand-Vergelesses blanc 1er cru En Caradeux 2015 : (jeunes vignes) assez vif, beaucoup de fruit (citron, pomme), bien mûr, bonne matière, un peu trop boisé en l’état. B+.

Luc & Lise Pavelot Pernand-Vergelesses blanc 1er cru Sous Frétille 2015 : nez marqué par la pierre-à-fusil, grillé, plus sur les agrumes, un peu moins mûr, belle tension et bonne matière, là aussi un peu trop boisé en l’état. B+.

 

Domaine du Séminaire Côtes du Rhône Viognier 2016 : viognier en cuves, vif, frais, marqué violette, un peu d’anis, abricot, simple, un peu court. B.

 

Domaine des Roy Touraine Sauvignon 2015 : beaucoup de fruit, pêche et pamplemousse surtout, vif, tendu. TB-.

Domaine des Roy Touraine L’esquisse 2015 : (cépage menu pineau) très boisé, on ne sent rien d'autre. Moyen.

Domaine des Roy Val de Loire Fines bulles blanc : (2015) bulle gourmande, fruitée, qui semble assez généreusement dosée (ou effet 2015 ?), mais vive. TB-.

 

Domaine des Maels Colombard IGP Pays d’Oc 2016? : beaucoup de fruits, un tout petit peu de sucre, très facile comme souvent avec le Colombard, celui-ci n'est jamais lourd. B+.

Domaine des Maels Les Matelles Roussanne 2015 : (10% fûts) très floral, un peu de miel et de cire, bien plus grans que le précédent, mais trop amer et pas assez acide. B.

Domaine des Maels Le M 2015 blanc : (roussanne en barriques, sans soufre) léger boisé bien intégré, beaucoup de fruits secs et d'épices, abricot sec, raisin sec, belle vivacité, impression d'une légère macération pelliculaire, rien de déviant, un sans soufre parfaitement maîtrisé. TB.

Domaine des Maels Minervois 2015 : (syrah, grenache, carignan) beaucoup de fruits, marqué grenache bien mûr, assez puissant pour l'entrée de gamme cette année, on sent l'effet 2015. B+.

Montesclat 2015 : (carignan VV) bien plus marqué fruits noirs que le précédent, épices, chocolat, pas ultra concentré, mais long, avec une belle acidité et des tannins soyeux. TB.

Clos du Pech Laurié 2015 : (grenache, syrah) très boisé, on ne sent que de la vanille. Moyen.

Le M rouge 2015 : (mourvèdre, sans soufre) beaucoup de fruits, moins mûr que les autres, un peu d'olive verte, pas une grosse matière, plus de fraîcheur, tannins encore un peu serrés en finale. B+.

 

Domaine de Bel-Air Pierre Hervé IGP Coteaux de Tannay Bel Air 2015 : (chardonnay) très frais, citronné, fluet, assez court. B-.

Domaine de Bel-Air Aux Ravassons 2015 : un peu plus épais, citronné, anisé, floral, un peu court aussi. B+.

Domaine de Bel-Air La colée douce 2015 : très boisé. Moyen.

Domaine de Bel-Air Entre mes mains 2015 : (pinot noir) léger, beaux petits fruits rouges mais très fluet, tannins un peu secs du coup. B-.

Domaine de Bel-Air Au Balcon 2015 : léger, un peu plus de matière, mais des tannins secs. Pas très gourmand pour 2015. B-.

 

Château Simian - Jeu de Rolle Vin de France 2016 : léger, fruité, exotique, floral. très facile. B+.

Château Simian - Jocundaz Côtes du Rhône blanc 2016 : viognier très floral, un peu trop chaud en finale, légèrement poivré. B.

CdP Le traversier blanc 2014 : (grenache, bourboulenc, roussanne) Nez brioché, agrumes, bouche un peu amère, fraîche, grasse, bonne longueur. TB-.

CdP La font d’Hippolyte blanc 2014 : (clairette, roussanne VV) Trop boisé en l'état, gras, belle acidité derrière. B.

Combe des Avaux Côtes du Rhône 2015 : (grenache, syrah, cinsault, mourvèdre) robe claire, peu extrait, léger, beaucoup de fruits rouges, réglisse. B.

Jocundaz rouge Massif d’uchaux 2014 : (grenache, syrah) fruité aussi, plus marqué fruits noirs, plus puissant, réglisse aussi, tannins soyeux. TB-.

Le Traversier CdP 2013 : (élevage cuves béton comme les suivants) fruits rouges confiturés, gourmand, assez fin, frais, long, déjà prêt. TB.

Le Traversier CdP 2014 : (grenache, syrah, cinsault, mourvèdre) un peu plus de matière, plus puissant, plus tannique, moins frais, à attendre. TB-.

Les grandes grenachières 2010 : (VV de grenache) très confit, prunes, pruneaux, cerise, puissant, reste quand même assez frais. TB.

 

Domaine des Palais IGP Urfé Le Jardin des mômes 2016 : (viognier) Beau nez fruité, abricot et pêche, bouche vive, manque un peu de gras et de longueur par rapport à celui de Sérol par exemple. B.

Du soleil dans ta vie 2015 : (gewurz et roussanne) nez brioché et épicé, bouche gourmande avec beaucoup de fruits jaunes. Original et très bien fait. TB.

 

Chaume-Arnaud Côtes du Rhône villages La Cadène blanc 2014 : (viognier, roussanne, marsanne) belle matière, mais toasté, vanillé, et manque de fraîcheur. B-.

Vinsobres 2014 : (60% grenache, 20% syrah, mourvèdre, en cuves) fruits noirs, épices, assez puissant, tannins encore un peu trop présents en l'état mais bon potentiel. J'ai souvenir d'un 2011 plus fin et plus frais. TB-.

Marselan IGP Méditerrannée 2015 : beaucoup de fruits, myrtille, fruits rouges, réglisse, assez puissant pour l'entrée de gamme sur le fruit. B+.

 

Domaine du Coulet (Matthieu Barret) Petit ours 2015 : un peu de réduction, beaux fruits rouges, cerise, un peu trop serré en finale. B.

Visan Zinzin 2015 : (négoce aussi, majorité mourvèdre) proche du précédent, pas de réduction, un peu plus tannique. B.

Cornas Brise Cailloux 2014 : très beau nez anchois, olive, bouche un peu moins marquée, fruitée, fraîcheur végétale, tendue, pas une grosse matière. TB.

Cornas Billes Noires 2013 : très peu extrait aussi, plus fruité que le précédent, plus poivré, moins marqué olive/anchois, tendu et frais, pas très concentré non plus. TB.

 

Rousset Peyraguey Sauternes Aither 2010 : (150gr SR) robe très claire, léger, semble peu concentré par rapport aux suivants, fruits blancs, simple, un peu court. B.

Rousset Peyraguey Vin de Voile 2007 : (9 ans sous voile) il n'est que légèrement oxydatif, beaucoup de fruits secs, bouche très concentrée, belle acidité, amers nobles, finale longue et saline. TB+.

Rousset Peyraguey Atropos 2008 : (250gr SR, élevage 8ans? barriques) proche du précédent, il tire sur l'oxydatif lui aussi, avec un peu de noix, des fruits secs, encore plus concentré, un peu plus de sucre, frais, aucun boisé ressenti, un peu moins salin. TB+.

Rousset Peyraguey Crème de Tête 2010 : (presque 300gr SR) Plus classique, miel et fruits jaunes, encore jeune, très frais et concentré, s'annonce grand. TB+.

Rousset Peyraguey Crème de Tête 2003 : (330gr SR) un peu plus évolué que le précédent, mais encore jeune, un peu d'alcool en finale, on sent l'année chaude. TB.

 

29 mars 2017

Jeff Carrel (Narbonne) ***

Jeff Carrel - Bistrologie Vin de France non millésimé : (Base 2016 ?, 100% carignan, vignes sur Corbières, élevage cuves de quelques mois) Couleur rubis, assez claire pour un vin du sud. Nez sur les fruits rouges, la cerise, quelques épices, assez simple mais sympa. La bouche est légèrement perlante à l'ouverture, très fluette, peu tannique, on sent qu'il y a eu très peu d'extraction, sur les fruits rouges et les épices aussi. Elle a par contre le mérite d'être fraîche, avec une bonne acidité. Finale assez courte. Un vin trop "light" à mon goût, même s'il était un peu mieux après un carafage de quelques heures. Note : 14/20

jeff carrel bistrologie

 

Jeff Carrel - Les Darons 2015 AOP Languedoc : (70% grenache, 20% carignan, 10% syrah, élevage 7 mois cuves) Couleur grenat, très sombre par rapport à Bistrologie. Nez expressif, avec beaucoup de fruits noirs confiturés, cassis, mûre, prune, cerise noire, garrigue. Bouche fruitée aussi, gourmande, avec un beau volume et une texture soyeuse, on sent le millésime solaire, mais ça reste frais grâce à une assez bonne acidité. Longueur moyenne, finale fruitée, quelques notes de garrigue, des tannins de qualité? Le vin est un peu trop puissant peut-être pour être bu seul, mais parfait en mangeant. Un gros cran au-dessus de Bistrologie, très bon rapport q/p (7-8€). Note : 16,5/20. Une autre bouteille semblait un peu chaleueuse. B.

Les darons 2015

 

Vieille mule blanc et rouge 2021 : en blanc très beau maccabeu, frais, fin, belle acidité, et du fond, joli rapport q p. TB. Le rouge en grenache fruits rouges et léger chocolat, plutôt fin, bien fait, à peine moins de fond que le blanc mais joli rapport q p aussi. B+.

 

29 mars 2017

Prieuré Saint-Jean de Bébian (Pézenas) ****

Ce domaine de 19ha qui produisait autrefois des vins boisés/extraits a totalement changé de style depuis quelques années. Le nouveau propriétaire russe (le même qu'au domaine Ganevat), a engagé Benoît Pontenier en 2015 pour arriver à ses fins. Ce dernier a commencé a vraiment imposé sa patte depuis quelques millésimes seulement : passage en biodynamie, parcellaire, grappes entières, vins infusés, moins de bois et vinifications sans sulfites.

 

Bébian - La Vaque 2022 : (50% syrah, 50% grenache) Couleur claire et légèrement trouble, joli nez à l'ouverture de la bouteille, très fruité et très floral, cerise rouge, framboise, pivoine. Beaucoup de gaz en bouche à l'ouverture, derrière on retrouve ce côté fruité, peu de tannins, beaucoup de fruits, pas trop d'alcool, pas trop de sucrosité, un peu d'amers de la grappe entière sur la fin de bouche. C'est prometteur, on secoue un peu pour enlever le gaz, c'est mieux au début puis on sent la souris pointer le bout de son nez. Quelques minutes plus tard on sent que ça commence à partir en souris, la volatile se sent un peu plus, la bouteille n'aura malheureusement pas le temps d'être finie...

 

Prieuré St Jean de Bébian - Languedoc 2010 (GT 2013) : (syrah, grenache, mourvèdre), robe violette, nez assez boisé, mais la bouche est fine, très fruitée (fruits noirs), belle qualité de tanins, long et frais. C'est prometteur, si le bois s'intègre bien. Un millésime très réussi d'après le producteur. TB- (16,5-17/20).

 

Prieuré St Jean de Bébian - Coteaux du Languedoc 2007 : assez sombre, nez sur le cassis, la mûre, un côté mentholé, plus complexe que le précédent, plus de fraîcheur. La bouche est très fraîche aussi, presque tendue, avec une belle acidité qui porte le vin pendant longtemps. Tanins très fins, pas de bois ressenti. Très long. Superbe vin, d'une grande finesse. TB+.

photo 3

 

Prieuré St Jean de Bébian - Croix de Bébian 2016 blanc : (80% chardonnay, 20% viognier, élevage cuves) Couleur paille, nez très marqué viognier, floral surtout, entre sureau,fleurs blanches et violette. Bouche vive, fraîche, peu épaisse, toujours ce côté très floral assez vite écoeurant. B-.

Croix de Bébian Blanc 2017 : beaucoup plus gras, fruits jaunes, pointe de fleurs blanches et d'anis, belle tension derrière, pas le côté écoeurant du précédent. Très beau rapport q/p. TB.

 

Croix de Bébian Rouge 2016 : (70% grenache, 30% cinsault) couleur grenat, nez de fruits rouegs et épices. Bouche assez fine, fruitée, typée grenache, fruits rouges sucrés et épices. Bon rapport q/p. B+.

 

Prieuré Rg 2012 : fruits noirs, épices, tabac, tannins fondus, boisé bordelais qui commence à être bien intégré. B+.

 

St Jean de Bébian rouge 2015 : Nouvelle étiquette. Assez noir, nez très syrah, poivre, olive, anchois. Bouche assez solaire, léger boisé, toastée, cacao, fruits noirs, poivre, tannins fondus, assez bonne longueur. Bien fait, dans un style très "syrah moderne". A attendre un peu pour que l'élevage soit digéré. TB-.

 

Prieuré St Jean de Bébian Blanc 2017 : (roussanne majoritaire) légèrement doré, nez miel, tilleul, fleurs blanches, abricot, pamplemousse, boisé bien intégré. Bouche avec du gras, du miel, peu boisée, légère amertume en finale, pamplemousse, fleurs blanches, miel. Le style du domaine s'affine... TB.

 

Chapelle Rouge 2016 : couleur sombre, fruits noirs, cassis, mûre, élevage bien intégré, finale puissante et épicée. B+.

Prieuré Rouge 2016 : plus claire que Chapelle, un peu plus fruits rouges, épices, garrigue, plus d'acidité et de minéralité dans le fond, encore quelques petits tannins de qualité, plus en longueur qu'en largeur. Prometteur. Bien moins boisé et plus élégant qu'avant. TB.

 

25 mars 2017

Camin Larredya (Jurançon) *****

 

Jean-Marc Grussaute a repris le domaine familial en 1988. Depuis, les vins ne cessent de progresser grâce à un immense travail à la vigne en biodynamie, une perpétuelle remise en question pour préserver le maximum de fraîcheur dans les vins, l'acquisition d'une nouvelle parcelle "Costa blanca" et l'expérimentation d'un vin orange. Tout est réussi, les secs comme les liquoreux, dans un style toujours très pur, digeste, sur la tension et la minéralité.

 

 

Camin Larredya - Jurançon sec La Part Davant 2013 : (50% gros manseng, 35% petit manseng, 15% courbu, élevage foudres et barriques) Couleur or pâle, nez très fruité, beaucoup d'agrumes, quelques fruits exotiques (ananas surtout), de la pêche, petite touche végétale type zeste de pamplemousse. Bouche très vive, tendue par une belle acidité, toujours beaucoup de fruit, un peu moins exotique qu'au nez, moins d'ananas et un peu plus de pamplemousse, légère amertume, quelques notes végétales, bonne matière avec un léger gras. Finale longue, tendue, fraîche, saline. Très beau Jurançon. Note : 16,5/20.

 

Camin Larredya - Jurançon Costat Darrer 2012 : (2/3 gros manseng, 1/3 petit manseng) Couleur or pâle, nez expressif sur l’ananas, l’abricot, les agrumes. Bouche encore plus exotique, exubérante, beaucoup d’ananas, mangue, fruits exotiques, miel, avec une belle acidité qui permet au vin de ne pas être écœurant, impression d’un peu moins de 100gr de résiduel. Finale de longueur moyenne, fraîche, légèrement saline, exotique. Un Jurançon bien équilibré, qui manque juste d’un peu de complexité en l’état. Note : 16,5/20.

costat darrer

 

 

 

Camin Larredya (Le vin de mes amis)

La Part Davant 2017 : plein de fruits exotiques, bouche tendue. TB+.

La Virada 2017 : encore plus exotique et miellé, bouche plus minérale, très longue. TB++.

Côte blanche 2017 : un peu plus gras, moins exotique, à peine moins tendu, différent mais très bien aussi. TB+.

Costat Darrer 2017 : très mangue, ananas, frais, pas trop de sucre, une gourmandise. TB+.

Au Capceu 2017 : encore plus mangue et miel, plus sucré, mais plus tendu et plus long. TB++

L’Iranja 2017 : (vin orange, demi-sec) Puissant, plein de fruits secs, de plantes au nez, à peine de rancio en finale, grosse acidité en bouche, les quelques grammes de sucres l’empêchent d’être austère, longueur incroyable. TB++.

 

 

Domaine Camin Larredya, Vin de France L'Iranja 2015 : (vin orange fait à Jurançon, 100% petit manseng, 25gr SR/L, élevage oxydatif en amphore) Couleur orange bien sûr, nez de mangue, noix, noisette, fruits exotiques et fruits secs, caramel beurre salé pour certains seulement. Bouche puissante, avec de l'acidité, de l'amertume, les quelques grammes de sucres se sentent assez peu mais suffisent à ne pas rendre le vin trop austère. Il y a eu débat sur la finale, courte pour certains, très longue pour d'autre. Un OVNI ! TB+.

 

Camin Larredya - Jurançon sec Part Davant 2018 : couleur dorée, très soutenue, (légère macération ?). Nez sur le miel, l'acacia, la cire, fruits exotiques dans le fond. Bouche grasse, florale, miellée, avec de l'amertume, un côté vin orange, peu sulfité ? Finale assez courte. Très différent du 2017, un peu déboussolant sur cette première bouteille ouverte... B. Un peu mieux sur une seconde bouteille avec surtout plus de longueur.

Virada sec 2018 : nez beurré, bouche riche, qui garde une belle acidité dans le fond, moins fruits exotiques que le 2017. B+

Costat darrer grain des copains 2018 : ne pâtit pas trop du millésime chaud, reste frais, plein de fruit, digeste. TB.

 

Part Davant 2019 : malo faite, plus de miel, plus gras que les années précédentes, bien fait, plus sur les amers. TB-.

Grain des copains 2019 : idem, un peu plus en rondeur. TB-.

 

Camin Larredya - Jurançon Au Capceu 2018 : couleur déjà presque ambrée, pâte de coing, abricot, ananas confit. Bouche pas trop sucrée, bel équlibre, long, salivant. TB+.

Camin Larredya - Jurançon Au capceu 2021 : couleur or profond, nez sur le iel, fruits exotiques frais, ananas, coing. Bouche aérienne, pas trop sucrée (90gr), grosse acidité, digeste, presque tendue, superbe équilibre. TB+.

 

Camin Larredya - Jurançon Au Capceu 2014 : couleur ambre clair, nez très Jurançon, ananas et co, mais qui sent déjà la fraîcheur, ça se confirme en bouche, éguilibre magistral, pas trop de sucre, grosse longueur acidulée, jeune plein de fruits exotiques frais et du fond. TB++.

 

Costa Blanca 2018 : fruits exotiques , ananas, bouche qui combine largeur et longueur, sur des amers nobles. TB+.

 

 

Camin Larredya (Liquoreux du monde)

Jurançon Au Capceu 2017 : plein d’ananas, très manseng, fruits exotiques, pas très riche en sucres, grosse acidité. TB++.

Jurançon Capceu 2012 : plus coloré, plus confit, notes de fruits secs, abricot, orange amer, finit sur des amers nobles, très belle acidité, peu de sucres aussi. TB++.

 

 

Part  Davan 2021 mûr mais garde une belle acidité. Virada 2020 monte d’un gros cran très énergique, plus frais,  Costa Blanca 2020 plus large sur les calcaires.  Capceu 2020 (80gr) très digeste, aérien. Très belle gamme.

 

 

Part Davan 2022 belle entrée de gamme fruitée et fraîche. Costa Blanca 2022 superbe fruits exotiques à l'attaue tension minérale en finale. Costa Blanca moelleux 2021 (85gr SR, filtration 2 microns - 1 levure = 6 microns environ) pas très sucré, finale sur des amers nobles, intéressant mais pas aussi précis que les suivants, finale un peu noisette. Grains des Copains 2022 (60 gr) tout en ananas frais et fraîcheur, top.  Capceu 2022 (110gr cette année donc plus que d'habitude) très facile cette année, pas la profondeur du 2021 par exemple mais beau liquoreux, parfaitement équilibré plein de fruits exotiques, top.

 

Iranja 2020 (10gr SR, contre 40gr en 2017 et 18gr en 2018. désormais élevé en barriques bordelaises. Seuls 2015 et 2017 étaient en amphore, mais elle s'est cassée. Il n'y aura pas de 2019, 2016 ni 2023...) Un style un peu plus oxydatif cette année par rapport aux précédents, un côté plus andalou du coup, mais jolie finale. Jean-Marc me dit que c'est une question de phase surtout pour lui...

 

21 mars 2017

Nicolas Grosbois (Panzoult) ***

Nicolas Grosbois - "La Cousine de ma mère" 2016 Vin de France "Chiner" en magnum : (La "cuisine de ma mère" est devenue "la cousine" en 2016, Nicolas ayant été obligé d'acheter du raisin du côté de Gaillac, de "chiner", à cause de la grêle, il n'est donc pas en AOC Chinon) Robe rubis, nez très expressif, plein de petits fruits rouges, avec en plus un côté très original, légèrement sucré et gourmand qui me rappelle des yaourts poire/caramel façon tarte amandine ! La bouche est légère, avec des tannins quasi inexistants, une texture soyeuse superbe, pleine de fruits, très gouleyante, à peine sucrée avec juste ce qu'il faut d'acidité pour que ça ne soit jamais écoeurant. La finale est assez courte, mais on a tout de suite envie d'y retourner. Le vin de soif par excellence. Note : 16,5/20.

grsbois 2016

 

Nicolas Grosbois - Chinon "La cuisine de ma mère" 2015 : plus "rustique" que le 2016, plus de tannins, plus puissant, on retrouve le côté légèrement végétal du cabernet. Moins convaincant. Note : 14/20.

 

 

Nicolas Grosbois et Hauts Baigneux

Chinon Cuisine de ma mère 2017 un peu vert, Gabare 2017 bien mieux, fruits noirs, encore serré, Noyer 17encore un cran au-dessus, avec une grosse matière et des tannins plus soyeux, Gabare 16 un peu moins bien, puis Noyer 2009 qui commence juste à partir sur le sous-bois, plein de fruits mûrs, très beau. Hauts Baigneux Blanc Chenin 2014 très marqué poire, et pomme au four, manque un peu de tension.

 Chinon Montet 2017 sombre en couleur, nez truffé, assez riche, cofituré, fruits noirs, un peu trop vite écoeurant, mais beau jus, à voir à l'évolution, pourra faire un beau pomerol par exemple.

 

21 mars 2017

Haut Campagnau-Dominique Andiran (Montréal du Gers) ***

Domaine du Haut Campagnau - Vain de Rû Vin de France, 2015 : (100% colombard) Couleur dorée, nez très expressif avec quelques notes de pommes bien mûres, du citron, des agrumes, un peu de miel et de cire. Bouche vive, tendue, avec un léger perlant, beaucoup de fraîcheur et de fruit, plus citronnée que le nez et moins marquée pomme/miel, un peu de pamplemousse aussi. Finale d'assez bonne longueur, avec de légers amers, fraîche et salivante, qui donne envie de se resservir. Très bon vin et excellent rapport q/p (8€ env.). Note : 16/20.

vain de ru 2015

 

Domaine du Haut Campagnau - Montis Regalis Vin de France, 2013 : (50% ugni blanc 50% chardonnay) Couleur paille, beaucoup de réduction à l'ouverture mais très bien le lendemain. Nez encore un peu marqué par la cacahuète, la pierre à fusil, citron, ananas, notes florales. La bouche est très vive, plus citronnée que le nez, minérale, avec une bonne tension mais manquant peut-être d'un peu de gras et de matière. Assez bonne longueur, finale un peu saline. Note : 15/20

haut campagnau montis

 

 

Dominique Andiran - Haut Campagnau

Vain de Rû 2017 très réduit, compliqué. Magnus rouge 2017 est un nature bien fait, léger, plein de fruit. Le Ruminant des Vignes 2013 est un vin oxydatif très légèrement marqué noix, plein de fruits secs, de fruits frais, de miel, il sort sec (1,8gr) et pourtant plein de fruits exotiques. Une bombe !  Pissenlits 2008 (gros manseng) bien plus marqué par l’oxydation, très noix, mais une belle finale caramel beurre/salé, très intéressant. Enfin Soyeux d’hiver 2014 est un liquoreux (80gr) avec du gaz, très frais, surprenant, original, mais pas trop mon truc. Une gamme avec du bon et du moins bon, mais du caractère et de l’originalité, qui ne laissera personne indifférent.

 

18 mars 2017

Szepsy (Hongrie) *****

Istvan Szepsy - Tokaji Aszu 6 puttonyos 2002 : couleur ambrée, nez moyennement expressif sur le miel et l'abricot principalement, un peu de fruits secs, pêche et fruits exotiques dans le fond. La bouche est sublime, très épaisse et concentrée, le sucre (environ 250g SR/L) est parfaitement équilibré par une grosse acidité, le vin reste toujours très digeste et facile à boire autour de 10%. On retrouve les arômes du nez, avec une sensation de miel encore plus marquée. Très bonne longueur. C'est déjà délicieux, et ça devrait être grandiose dans une vingtaine d'années. Note : 19/20.

szepsy 2002

 

Szepsy - tokaji sec hasznos 2016 : Couleur or pâle, nez miellé résineux tilleul, zestes d'agrumes. Bouche ample mais grosse acidité et amers nobles en finale. Excellent aussi. TB++.

 

Furmint & Hun (ou Madi Furmint. Vinifié par Istvan Szepsy Jr.) - Tokaji dry furmint 2020 : (raisins de Hasznos, Bohomàj, Uragya, Urban et Nyulas. Elevage cuves) Couleur très claire, nez très furmint, citron vert, zestes, pamplemousse, résine. Bouche vive, perlante, citronnée, belle acidité, petite amertume, très riesling dans l'esprit, peu de volume mais fraîche, salivante, précise. Bon rapport q/p (14€). TB.

 

 

Samuel Tinon **** - Gorbe Tokaji sec furmint 2017 : couleur or pâle à dorée, nez un peu pétrole, citron confit, fruits jaunes, maturité haute, typé riesling solaire. Bouche avec du fruit mûr, pétrole, résine, sèche, bonne épaisseur, acdité élevée, 14° d'alcool bien intégré, l'ensemble est frais, finale avec des amers marqués, zestes de citron, très longue, salivante acidité haute. Le surlendemain encore assez proche, pas fatigué du tout. TB+.

 

 

Kiràlyudvar *** - Tokaji sec 2019 : ("Cour du roi" domaine bio de 75ha racheté par Anthony Hwang en 1997 avec l'aide de Szepsy au départ. 88% furmint 12% harslevelu. Elevage en 500L hongrois 8mois. Parcelles : Percze, Lapis, Henye, betsek et Suba) Bouchon abîmé de mauvaise qualité on dirait, couleur assez dorée. nez fruits exotiques, un peu miel, poire, thé vert. Bouche assez ronde pour un Tokaji, fruits exotiques, 4-5gr de SR probablement, manque un peu de peps mais plutôt bon et gourmand, avec une finale sur des amers. Fait clairement penser à un Anjou ou ce genre de vin. B+.

 

Balassa *** - Tokaji sec Szent Tamàs (Saint-Thomas) furmint 2019 : (furmint) Couleur dorée, nez de liquoreux, coing, fruits exotiques, miel, pourrait faire penser à un Huet moelleux par exemple, élevage bien intégré. La bouche est par contre bien sèche, avec des notes d’agrumes, des fruits exotiques aussi, du volume, de puissance moyenne, acidité élevée mais il faut bien ça pour équilibrer cette maturité du fruit, là ça me rappelle plus un grand jurançon sec ou un assyrtiko. Ca fait un peu plus vieux que 2019 et ça semble prêt à boire, la finale est très longue. Superbe vin qui a bluffé tout le monde à l’aveugle. TB++.

 

15 mars 2017

Simon Maye (Suisse) ***

Simon Maye - Humagne rouge 2015 AOC Valais Chamoson 1/2 bt : (100% humagne rouge, élevage cuves) Couleur grenat, nez discret, plutôt marqué fruits noirs avec un peu de violette. La bouche manque un peu de fruit également, elle est assez légère, avec un côté végétal désagréable, elle manque d'acidité et de minéralité, seuls les tannins assez soyeux sauvent un peu le vin. Finale courte, peu fruitée, légèrement poivrée. Très decevant en l'état. Note : 13/20.

 

Simon Maye - AOC Valais "Camosus" 2012 : (pinot noir, gamay et merlot sur le terroir de Chamoson. Nouveau nom de la cuvée "Camuso") couleur rubis foncé contours violets, nez expressif, sur le fruit, assez typé gamay, avec des fruits rouges, de la cerise et de la mûre, bouche légère, peu tannique, fraîche et fruitée, très facile à boire, toujours une impression de bon gamay avec quelques notes de poivre et de violette dans le fond. Longueur moyenne. Un bon vin, mais rapport q/p moyen (un peu plus de 20€). Note : 15,5/20.

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 Simon Maye, AOC Valais Syrah Chamoson 2017 : (Domaine de 10ha créé en 1948 en conversion bio. Lieu-dit Près des Pierres à Chamoson. Sol calcaire très graveleux. Elevage cuves béton, égrappé à 100%)  Couleur noire aux contours violets, nez très syrah, très pur, lardé, violette, fruits noirs. Bouche légère en alcool (13%), pas un gros volume, mais toute en pureté, racée, belle acidité, facile à boire, avec une finale salivante aux tannins poudrés. TB+.

 

11 mars 2017

Joseph Roty (Gevrey-Chambertin) ***

Joseph Roty - Marsannay 2011 : Couleur rubis, nez expressif dès l'ouverture, qui "pinote" sur des arômes de fraise, framboise, griotte, un côté pivoine dans le fond. Bouche légère, peu tannique, pleine de fruits rouges comme au nez, à peine sucrée, gourmande, avec une belle matière et une texture soyeuse, aucun boisé ressenti, on a perdu le côté végétal/pivoine du nez, très belle acidité qui lui donne de la fraîcheur. Finale assez courte sur les fruits rouges avec une petite touche de poivre blanc. Très bon Marsannay, d'une grande buvabilité, qui manque bien sûr d'un peu de longueur et de complexité pour rivaliser avec les grands de la Côte de Nuits. A servir assez frais (15-16° environ). Note : 16,5/20.

joseph-roty-marsannay-2011

 

9 mars 2017

Albert Mann (Wettolsheim) *****

 

Pinot Noir Le Grand P 2009 (Pfersigberg)

(CR de Julien) " C'est beaucoup plus dense, plus profond. Le nez est très complexe, sur les fruits noirs mais aussi les fruits rouges. Du cassis, de la menthe, de l'orange sanguine, un coté torréfié, chocolat, café. Ca n'en fini plus, j'adore.
La bouche est splendide! On a une grosse matière qui se présente à nous, c'est ample, ça remplie la bouche, les tanins sont très beaux, ronds, veloutés, on a une très légère sucrosité et un équilibre encore incroyable. La finale est très longue sur l'épice. Je partais sans problème sur un très beau premier cru "nuiton" voire un grand cru..."


Le nez ne me plaît pas du tout personnellement, sans savoir ce qui me dérange, je trouve ça toasté, avec de la réduction, j'évoque même le bouchon (mais je suis le seul, il faut croire que j'hallucine), la bouche est mieux par contre, notes fumées, torréfiées, fruits rouges et noires, grosse matière, tannins présents mais bien intégrés et grosse finale. Je pensais qu'il serait plus fermé que ça, c'est déjà largement buvable même si ce sera sûrement mieux dans quelques années. Note 16/20.

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Albert Mann – Riesling Schlossberg 2013 : couleur paille, nez expressif, très légèrement marqué pétrole et résine, mais surtout beaucoup de fruits, agrumes, pêche, quelques fruits exotiques dans le fond. La bouche est très « facile » avec ses 20gr de résiduel, c’est plein de fruits comme au nez, il manque un peu de tension et de longueur pour en faire un grand vin (effet 2013 ?) mais on se régale. TB.

 

Albert Mann - Riesling Altembourg VT 2009 : nez bien typé riesling, pointe de pétrole et résine, bouche fruitée, exotique, gourmande. TB+.

 

Albert Mann - Alsace pinot noir clos de la faille 2013 : peu de sulfites a priori, avec une réduction très marquée au nez même après un long carafage mais une belle pureté de fruit en bouche, une matière fine, juteuse, à  peine épicée, très fraîche. TB-.

 

Clos de la Faille 2012 : pas de réduction ici, pointe d'élevage bien intégré au nez. Bouche classe, à peine végétale, fait vendange entière, frais et noble encore jeune. TB+. Une autre bouteille bien plus tard fait très claire en couleur jus de fruit évident, avec un petit fond viande fumée. Eclatant. TB++.

 

Clos de la Faille 2016 : pinot léger, très frais, tout en élégance et en fruit. TB+.

 

Albert Mann - Riesling Grand cru Furstentum 2013 : Couleur dorée, magnifiue nez sur le miel, les fruits exotiques, une pointe d'hydrocarbures. Bouche pleine de fruits exotiques, probablement quelques grammes de sucres résiduels, gourmande et tendue à la fois, finale plus longue et plus tendue que celle du Schlossberg. Le vin de la soirée probablement. TB++.

 

Riesling cuvee Albert 2016 : très belle entrée en matière, tension, résine, citronné, assez long. TB+.

Riesling Schlossberg 2017 : encore sur la pomme verte, pas mal d'épices, large,  manque un poil de tension. TB+.

Pinot gris 2017 : B+.

Pinot gris Furstentum 2010 : nez d'ananas bien mûr, miel et coing, bouche qui finit fraîche. Grand pinot gris là aussi. TB++.

Gewurz Furstentum VV 2016 : un peu trop variétal à mon goût. B.

Pinot Noir Les Saintes claires 2016 : encore un peu sur l'élevage, vanillé, belle matière, tannins soyeux, très fin. TB.

 

Albert Mann - Riesling cuvée Albert 2016 : riesling sec, superbe tension, minéral, agrumes, citron vert, zesté, belle longueur. TB+.

 

Clos de la Faille 2018 d'Albert Mann lors de la première soirée, mûr, très bonbon cerise, gourmand, encore un peu d'élevage à intégrer. TB.

 

Pinot gris albert 2019 frais, tendu, top. Riesling albert 2019 top aussi, frais, tendu. Schlossberg riesling 2020 exotique, litchite un peu, solaire. Gewurz VV furstentum 2018 un peu trop solaire/exotique. Pinot noir clos de la faille 2020 sur l’élevage en l’état.

 

Albert Mann - Pinot gris albert 2019 : nez classique, fruits exotiques et épices, bouche sèche, haute en alcool mais bonne acidité pour piot gris sec. TB.

 

Albert Mann - Altenbourg Pinot Gris SGN Le Tri 2008 : (demi bt. 9%) couleur dorée, beau nez fruits exotiques et miel, bouche sirupeuse, fruits exotiques, manque un poil d'acidité pour être parfait. TB+.

 

Albert Mann, Pinot noir Clos de la faille 2020 : (à Wintzenheim. calcaire et grès) couleur assez sombre pour du pinot, nez très fruité, fruits noirs assez mûrs et un peu d’élevage vanillé. Bouche ronde, fruitée, boisée, vanillée, charmeur, dans une phase éclatante, ça garde une bonne acidité dans le fond et des tannins soyeux, bonne longueur encore un peu d’élevage à intégrer sur la finale. TB+.

 

Domaine Albert Mann, Pinot noir Les saintes claires 2020 : (dans le prolongement du Mambourg. Calcaire). Couleur très sombre, nez de pinot bourguignon avec encore un peu d’élevage, assez proche en l’état du clos de la Faille, fruits noirs, épices, vanille, assez éclatant en l’état. Bouche à la fois dense et aux tannins soyeux, très belle texture, élevage mieux intégré qu’au nez, beaucoup de longueur. Déjà excellent en l’état, avec aussi un gros potentiel de garde. TB+.

 

Albert Mann, riesling grand cru Schlossberg L’Epicentre SGN 2018 : nez plein de fruits exotiques, miel, bouche à l'équilibre parfait, personne ne devine qu'il y a autant de sucre grâce à une superbe acidité dans le fond, c'est long et très digeste. TB++.

 

4 mars 2017

Pendits (Hongrie) **

Pendits - Tokaj Cuvée Sweet 2012 1/2 bt : (furmint et harslevelu, 55gr SR) Couleur or, beau nez très expressif sur des notes florales, de la rose surtout, du litchi, de l'ananas, des fruits exotiques, il fait penser à un gewurz VT. La bouche aussi est très aromatique, sur les arômes du nez, avec du miel, gourmande, mais manquant un peu de tension pour équilibrer les sucres. Finale assez courte. Note : 14,5/20.

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Tokaji Wine Trust Co. *** - Tokaji Aszu Esszencia 1957 : Couleur presque noire, le nez est oxydatif, beaucoup de noix, il rappelle le vin jaune de Macle, mais aussi beaucoup de fruits secs (raisins, prunes), un côté caramel/café. La bouche est surprenante, presque sèche, le vin a mangé tous ses sucres, il reste de la noix, des fruits secs, une belle texture épaisse, une bonne acidité, beaucoup de fraîcheur. Très intéressant à goûter. Un grand merci à Jean-Marc d'avoir partager ce vin (et les autres), il est fort probable qu'on ne regoûtera jamais un Aszu Esszencia de 1957, ni même un vin de 60ans. TB+.

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Mongok Pinceszet, Mad *** - Tokaji 6puttonyos 1983 : couleur acajou, superbe nez avec un peu de cire/encaustique, raisins secs, pâte de coing, figue, café, abricot sec... très beau. Bouche à l'attaque fruitée, jeune, sirupeuse, sur la pâte de fruit, finale très sèche sur le café, le chocolat noir avec une belle acidité. Magnifique. TB++.

 

Kovalik Miklos Pince - Tokaji aszu essenzia 1996 : sirupeux, épais, encore jeune, grosse acidité derrière, très pâte de coing, esprit grand chenin. TB++.

 

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