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Whisky Wine N' Beer

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21 octobre 2017

Lamarche François (Vosne-Romanée) ***

Lamarche (Gds jours 2018)

Vosne 1er cru Malconsorts 16 : (échantillon) beau fruité, frais, fin, juste un peu court pour un 1er cru. TB-.

Echezeaux 16 : bien plus de matière, élevage déjà bien intégré, frais, long. TB+.

Clos vougeot 16 : à peine plus tannique, un peu plus confit, très bon aussi. TB+.

Clos Vougeot 15 : très vanillé, chaud, très décevant derrière le 2016. B-.

Clos Vougeot 14 : un peu chaud aussi, moins boisé, finale plus courte manquant de tension. A regoûter dans quelques années sans les comparer aux 2016. B.

 

 

Domaine François Lamarche - Bourgogne 2008 : B. (Bu vers 2010)

Domaine François Lamarche  - Vosne-Romanée 2008 : Beau village, assez fin, sur les fruits rouges, avec une matière correcte et une bonne longueur. Assez simple cependant. 15,5/20.

 

 

Nicole Lamarche

LA GRANDE RUERouge2020 : style plutôt fin, pas trop coloré, épicé, texture velours travaillée par le fût mais aromatique pas trop boisée, seule la finale manque un peu de longueur pour un grand cru. TB.

VOSNE-ROMANÉEVillageRouge2020 : clair en couleur, ultra toasté, boisé. Moyen.

CLOS DE VOUGEOTRouge2020 : clair en couleur, très vanillé. B-.

 

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21 octobre 2017

Clos des Augustins (Saint-Mathieu de Tréviers) **

Clos des Augustins - Languedoc Pic St Loup Le Gamin 2014 : (syrah, grenache) Robe grenat, nez sur la mûre, un peu de cassis, avec des notes plus originales d'amande et un côté menthol/eucalyptus. La bouche est sur la même aromatique, avec beaucoup de fraîcheur, une acidité élevée, mais ça manque un peu de gourmandise et d'épaisseur. Finale de longueur moyenne, avec une légère amertume, sur l'amande. Bon vin mais il va presque trop loin dans la recherche de fraîcheur, la Cynarah de Cazeneuve est un cran au-dessus dans la même gamme de prix. Un millésime plus chaud comme 2013 ou 2015 devrait l'aider à gagner en gourmandise. Note : 14/20.

clos des augustins le gamin

 

Clos des Augustins - L'Aîné 2012 Pic St loup : robe très sombre, nez de fruits noirs, poivre et épices. Bouche puissante mais avec une certaine fraîcheur derrière, un peu plus élégant que le 2013, bon équilibre, grosse matière, tannins encore un peu trop présents sur la finale. A attendre encore un peu mais il commence à se boire avec quelques heures de carafe. Bon potentiel de vieillissement. Note : 15/20.

 

Merlot 2016 : petit vin, léger, un peu degaz, du fruit, très court. B-.

Le C de Charline 2017 : (VV de cinsault) léger, peu coloré et peu tannique, très élégant, bourguignon, belle longueur. TB.

Le Gamin 2017 : couleur un peu moins sombre que par le passé (2014 et 2015), mûre, cerise noire, un peu d'alcool en bouche, pas une grosse matière, moins de tannins ue les millésimes précédents. B.

Gamin 2013 : très noir, très chaud, alcooleux, peu de fruit. Moyen.

 

Goûtés au Polydôme (21/10/2017)

Les bambins 2016 : (syrah, grenache, mourvèdre, fûts anciens) Beau fruité, fruits noirs, un peu cacao, bonne matière  pour une entrée de gamme. B+.

Le Gamin 2015 : (80% syrah en demi-muids) Robe très sombre, vin puissant, sur les fruits noirs aux tannins encore serrés, à attendre. B.

Odile 2014 : (syrah majoritaire, argiles rouges et galets roulés, en demi-muids) Très sombre aussi, nez très chaud, sur le café, un peu vanillé, la bouche manque de fraîcheur et d'élégance. Moyen.

L'aîné 2013 : (majorité syrah + grenache, sols silico-calcaires, demi-muids) Très puissant, mais mieux équilibré que le précédent, plus frais. Tannins encore trop serrés, mais devrait être bien dans quelques années. B+.

Les bambins blanc 2016 : (vermentino, chardo, roussanne) Nez qui "pète" le fruit, surtout sur la pêche, simple mais efficace, bouche un peu moins fruitée, belle rondeur. Belle entrée de gamme aussi. B+.

Joseph 2014 : (chardonnay, roussanne, marsanne) Vin assez floral,  avec une belle rondeur en bouche, assez gras et long, manque peut-être d'un poilde tension pour être parfait. TB-.

La lueur du jour 2014 : (roussanne, chardonnay, marsanne) boisé, manque de tension, semble trop bâtonné. B-.

Secrets de Monique 2014: (assemblage secret) bien moins boisé que le précédent, plus frais, gras, un peu de miel, de fleurs,d'agrumes, belle longueur. TB.

 

18 octobre 2017

JM Boillot (Pommard) ****

Visite au domaine JM Boillot

 

Mâcon-chardonnay 2017 (en bt) : gras, beurré, mais avec une belle tension derrière, à peine anisé. TB.

Mâcon-Chardonnay le berceau 2017 : un peu plus de gras, toujours aussi tendue derrière, plus long. TB+.

Bourgogne blanc 2017 : moins gras, plus vif, un peu anisé aussi. TB-.

Puligny 2017 : encore plus gras, plus beurré, floral, superbe équilibre, jamais lourd, très long, on franchi un cap. TB++.

Puligny 1er cru Champs Canet 2017 : un peu plus sucré et miellé que le village, un futur grand. TB++.

Puligny 1er cru Combettes 2017 : moins immédiat, plus puissant, plus de longueur. Quelle série de blanc 2017 ! TB++.

Volnay 2017 (sur fût) : (sera mis en bt dans 2 mois, parcelle Les Pasqquiers) jus de fruit, très élégant, gourmand. TB.

Volnay Carelles sous chapelle 2017 : un peu serré en l'état.

Pommard Jarollières 2017 : un peu réduit et serré en l'état

Puligny 1er cru Combettes 1994 : couleur dorée, nez plein de miel, d'ananas, de fruits exotiques, de fleurs blanches, bouche plus sèche, encore du gras, de l'acidité, du beurre frais, des fruits jaunes, en pleine forme et finale longue et tendue. Un millésime petit au départ et un peu fluet qui a retrouvé du gras de manière surprenante avec le temps nous dit Jean-Marc Boillot. Exceptionnel.

 

 

Montagny 1er cru 2017 : gras, très beurré, encore un peu d'élevage, mais belle matière. A attendre un peu. B+.

 

Puligny 1er cru 2017 : (assemblage sous le puits, champ canet) Coulur or pâle, nez beurré et floral, expressif, bouche bien équilibrée entre gras et tension. TB+.

 

Montagny 1er cru 2015 : (demi bt) très beurré, un peu mou et lourdaud. B-.

 

JM Boillot - Montagny 1er cru Le Vieux Château 2010 : couleur or pâle, nez expressif sur un léger beurré avec beaucoup de fruits, citron, pêche, un peu d'ananas. Bouche assez fine, avec une belle acidité, des agrumes, des fruits jaunes, léger beurré, un peu d'amande. Longueur moyenne, finale légèrement saline. Beau chardonnay. Note : 16,5/20.

boillot

 

JM Boillot - Bourgogne rouge 2015 : robe rubis, nez très gourmand, sur la fraise, la framboise, la cerise. Bouche croquante, gourmande, légère, peu tannique, fruits rouges à peine sucrés, un vrai régal, très facile à boire. Seule la finale est un peu courte. TB.

Bourgogne rouge 2018 : petite bombe de fruit aussi. TB.

 

JM Boillot Bourgogne blanc 2013 : robe or pâle, nez légèrement beurré, floral, fruité, élégant.  Bouche avec un très léger gras, belle tension derrière, sur les agrumes, facile à boire, petite pointe d’amertume en finale. Très bon générique. TB-.

JM Boillot Bourgogne blanc 2016 : robe paille, nez floral, avec du miel, un peu sucré, idem en bouche avec une belle vivacité, mais encore un peu trop de puissance et un peu d'alcool en ce moment, à attendre quelques années. B+.

Bourgogne blanc 2018 : très clair, nez floral anis, bouche grasse, ronde, pe d'acidité, florale et très sudiste, on sent le millésime chaud en l'état. A regoûter dans quelques temps. B.

Bourgogne blanc 2019 : très beurré, beurre frais, gras, pas trop chaleureux pour 2019. B+.

Bourgogne blanc 2008 : à son apogée, bien gras, beurré, avec du fond. TB.

 

JM Boillot Mâcon-villages 2016 : robe légèrement dorée, nez légèrement beurré, floral, fruité, à peine sucré. Bouche à la fois tendue et grasse, très élégante, d'abord beurrée et florale puis finit citronnée et salivante. Du haut niveau pour un Mâcon-villages, dans un style très Côte de Beaune. TB+.

 

Macon villages 2020 : bien beurré, encore un peu d'élevage, très bonne matière, la finale reste fraîche, plus minérale désormais, assez longue. TB.

 

Mâcon-Chardonnay 2018 : très belles notes beurrées, fruitées, florales, bouche grasse et tendue à la fois, élevage bien intégré, gourmand sans manquer de fond, et bon potentiel de garde. Super rapport q/p. TB+

Montagny 1er cru 2018 : un peu plus gras que le précédent, à pein moins d'acidité. TB.

Puligny-Montrachet 2017 : très beau gras, fruits jaunes bien mûrs, reste équillibré, très accessible en l'état. TB+

Puligny-Montrachet 1er cru Champ Canet 2016 : plus de minéralité, dans le fond, plus caillouteux, finale plus longue sur de petits amers très classe, déjà bon, mas surtout gros potentiel de garde. TB++.

Volnay 2017 : léger, petits fruits rouges, peu tannique, très frais, juteux, longueur moyenne. TB.

Pommard 1er cru Jarollières 2015 : assez fin pour Jarollières, le style des rouges semble s'affiner depuis que Lydie et François sont aux manettes, on garde du fruit, beaucoup de fraîcheur et de belles notes épicées/cuir nobles dans le fond. Déjà accessible, sûrement encore mieux dans quelques années. TB++.

 

JM Boillot Puligny-Montachet 2012 : robe dorée, nez beurré, floral, élégant, assez mûr. Bouche épaisse, beurrée, belle tension derrière, fruits jaunes, florale, bonne longueur. Beau village. TB.

 Puligny Montrachet 2014 : très beau beurré, floral, gourmand, à peine vanillé, gras et épais mais tendu derrière avec une belle longueur. TB+.

 

Jean-Marc Boillot, Pommard 1er cru Jarollières 2011 : Robe grenat, plus sombre que les précédents, nez un peu plus fermé qui laisse quand même entrevoir du cassis, de la réglisse, des épices. Bouche puissante, assez austère mais très noble, bien dans le style des Pommard du sud aux sols ferrugineux, il contraste avec la gourmandise du précédent. La finale est plus longue. Très intéressant mais pas exceptionnel ce soir-là, il mériterait d'être attendu encore quelques années. TB-.

 

JM Boillot Puligny 1er cru Combettes 2008 : très beau chardo, élégant, avec une belle tension, encore jeune. TB+.

JM Boillot Puligny 1er cru Combettes 1998 : oxydé, sans surprise pour cette période (1996-2001).

 

Volnay 1er cru « Le Ronceret » 2012, domaine Jean-Marc Boillot : Couleur sombre et légèremnt tuilée, nez sur le kirsch, le fer des sols rouges est bien présent. Bouche puissante, semble solaire, manque un peu d’élégance, tannins encore un peu durs. Il y a de la longueur, mais au final peu de plaisir sur ce Volnay bien plus proche du stéréotype Pommard. Petite déception… B-.

 

JM. Boillot - Puligny-Montrachet 1er cru Champ canet 2014 : Couleur dorée, nez encore jeune, beurré, légèrement vanillé, fruits jaunes, bien mûrs. Bouche encore jeune, grasse, beurrée, gourmande, presque une petite sucrosité à l'attaque, mais une bonne acidité dans le fond le relance sur la finale et l'empêche de tomber dans la lourdeur. Beau début ! TB.

JM Boillot - Puligny-Montrachet 1er cru Combettes 2008 : Couleur dorée, nez là aussi beurré, plus floral, encore jeune. Bouche avec du gras, du beurre, un peu moins de sucrosité, belle finale minérale. Finalement pas si différent du 2014. TB.

 

16 octobre 2017

Château la Baronne (Fontcouverte) ****

Château La Baronne - Corbières Les chemins 2013 : (carignan, syrah, grenache) un peu de réduction au nez, mais bouche sublime avec des fruits rouges confiturés et quelques fruits noirs, peu de tannins, beaucoup de finesse, de la matière, une belle acidité, beaucoup de fraîcheur, très gouleyant, finale assez longue pleine de fruits des bois. TB-.

Château La Baronne - Les Chemins 2014 : pas de réduction sur cette bouteille en tout cas, beau nez de fruits noirs, de prunes, bien mûr, confit, bouche fine avec une super fraîcheur, tire sur le vin nature mais sans aucun défaut, belle finale, longue, presque tendue, superbe équilibre. TB.

 

Château La Baronne - Pièce de Roche IGP Hauterive 2011 : (100% carignan) couleur grenat, nez très fruité, qui fait peu soufré, fruits rouges et noirs. Bouche fruitée, à peine sucrée, fraîche, belle acidité, puissante mais aux tanins soyeux là aussi, un peu d'épices en fin de bouche. Longueur correcte. Belle découverte. TB.

la baronne 2011

 

Château La Baronne - Les Lanes 2014 : (grenache, carignan) fruits noirs vec un peu de réduction au nez, bouche puissante mais avec du fruit, tannins de qualité, un peu d'alcool en finale, à attendre pour qu'il s'assagisse. B+.

 

La Baronne - Corbières Chemins de Traverse 2015 : (sans sulfites) beau fruité avec de la cerise surtout, tannins fins mais le tout est gâché par un côté vernis trop prononcé. B-.

 

La Baronne - Vermentino NW 2015 : robe or pâle, nez légèrement typé nature avec un côté pomme blette, mais aussi des agrumes, du floral. Bouche vive, tendue, à peine perlante, presque désaltérante, sur le citron, l'abricot, toujours un côté pomme. Finale de longueur moyenne, tendue, saline. Le lendemain il est un peu plus fruité qu'à l'ouverture avec un peu plus d'abricot et moins de pomme. B+.

 

La Baronne - Alaric 2013 : (60% syrah, 30% carignan, 10% grenache) Robe sombre, nez à peine réduit à l'ouverture puis vite excellent sur les fruits noirs, les épices, la confiture de mûre, à peine nature/vernis. Bouche avec de la puissance, grosse fraîcheur/acidité, tannins très fins, texture soyeuse, belle matière, plein de fruit, belle trame minérale derrière. Longueur moyenne. Très belle bouteille, bien dans le style du domaine où on frise le vin nature. TB.

 

Vermentino 2016 : plus tendu et plus salin que 2015, plus long, bien au-dessus. TB+.

Las Vals blanc 2017? : (roussanne) beaucoup de réduction, pas en place, plus gras que le vermentino bien sûr. Moyen.

Chemins rouge 2015 : belle fraîcheur pour 2015 mais tannins un peu serrés, peut-être une pointe d'acétate. B-.

Alaric 2014 : superbe syrah majoritaire, fruits noirs, sauvage, d'une grande fraîcheur, minéral, "vin de montagne", très long. TB++.

Las Vals rouge 2016 : (mourvèdre) une des rares cuvées qui n'a pas souffert de la sécheresse de 2016, beau fruit noir, fin et frais, moins sauvage qu'Alaric en l'état. TB+.

Pièce de roche 2014 : (très vieux carignans) plus fruits rouges que les précédents, frais, toujours minéral mais plus nature, (50mg SO2 total dans tous les rouges pourtant). Pas bien en place peut-être. TB.

Alaric 2004 : contours tuilés, nez prunes, noyau de cerise, puis de plusen plus bacon, lard fumé, reste assez frais et juteux en bouche. TB+.

Chemins blanc 2017 : (grenache majoritaire) beaucoup de fraîcheur et de tension, moins salin que le Vermentino. TB.

 

vermentino 2020 nez fermentaire, bouche très citrique. Chemins blanc un peu plus accessible, frais. Las Vals roussanne avec un peu de macération, énergique, beaux amers. Chemins rouges 19 un peu serré, frais. Alaric 2015 se goute le mieux, beaucoup de fraîcheur, juteux, précis. Top. Las Vals rouge très réduit.

 

chemins 22 simple, fruité, vermentino 21 plus sérieux, beaux amers, grenache gris 2020 joli vin avec 1/3 de vin orange, fruité, vineux, noble pour la table, las vals roussanne 20 frais, jolis amers très légère macératon qui donne du peps, les lanes 20 un peu serré, chemins rouge 2020 idem, alaric 18 très fin joli, las vals mourvedre 18 sur l'acétate, piece de roche 19 le vin de la dégust belle acidité beaucoup de fond, cargnan très fin, cayreleres grenache 20 infusé belle aromatique juste un peu serré, M autrement mourvedre 22 un peu amylique jolie bouche très légère et fraîche, Quand la Baronne range ses outils pet nat 22 bulle très fine très sympa.

 

12 octobre 2017

Soirée LPV au resto

Bruno Clavelier - Chambolle Musigny 1er cru La Combe d'Orveau 2011 : robe rubis clair, nez très élégant sur la fraise, les petits fruits rouges, une pointe florale, assez gourmand, encore à peine vanillé. Bouche très fruitée, tendue, un côté minéral dans le fond qui soutient très bien l'ensemble, beaucoup de finesse et d'élégance, belle longueur. Très beau pinot. TB+.

Beaux frères - Pinot noir Upper terrace Ribbon Ridge 2007 : robe évoluée, assez claire avec des contours tuilés, nez un peu chaud, voire brûlé, avec une certaine complexité, sous-bois, épices, kirsch. Bouche assez puissante, épicée, moins chaude que le nez, du sous-bois là aussi. La finale est courte, sur le poivre, un peu d'alcool, bien moins élégant que le précédent. B-.

 

Potinet-Ampeau - Meursault Les rougeots 2010 : Robe paille, nez sur l'anis, un peu de pomme granny, une pointe de noisette, citron. Bouche toute en tension, qui manque un peu de gras à mon goût, toujours ce côté réglissé, très fraîche et minérale. Assez bonne longueur. Bien fait mais le style est un peu trop austère en l'état en tout cas. TB-.

Raveneau - Chablis Grand cru Valmur 2010 : Robe or pâle, nez très minéral, pierre-à-fusil, citron, coquille d'huître, croûte de fromage, bouche tendue, minérale, saline, moins épaisse et moins fruitée que Blanchot 2010, mais plus longue, plus ciselée, à attendre encore un peu peut-être même s'il offre déjà du plaisir. Finale interminable, très saline. TB+.

 

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Combier - Crozes-Hermitage 2015 : Robe encore jeune, un peu violine, le vin a eu besoin d'une demi-journée d'ouverture pour bien s'exprimer, très fruits noirs, violette, un peu olive/anchois. Bouche avec une belle rondeur, texture soyeuse, fruité juteux, pas très long, mais très gourmand. TB.

JL Chave - Hermitage 2007 : Robe assez sombre, les contours commencent à tuiler un peu, nez de belle syrah légèrement évoluée, cassis, prune, épices, graphite. Bouche puissante, sur les arômes du nez, avec une très belle fraîcheur minérale derrière, des tannins soyeux. Très bonne longueur. TB+.

 

La Barthassade - Blanc de cinsault Vin de France 2014 : Robe saumonée, nez très gourmand avec un peu de pamplemousse, de pêche, de nougatine, un côté pâtisserie orientale "loukoum". La bouche garde ce fruité et ce côté pâtissier à peine sucré, bonne acidité derrière. Finale pas très longue. Mais très facile à boire et original. TB-.

 

Mark Angéli, Ferme de la Sansonnière - "Mathilde" Moût de raisins partiellement fermenté 1995 : Robe or profond, assez claire pour un chenin de 1995, le nez est bien marqué par le coing, fruits exotiques bien mûrs, miel. La bouche n'est pas si concentrée que ça, on sent que le vin a mangé une parrtie de ses sucres même s'il en reste encore pas mal,  beaucoup de fruits exotiques et de coing, frais et digeste, très agréable. Longueur moyenne. TB.

 

Bonus divers :

Ramonet - Bâtard-Montrachet 1999 : Robe dorée, évoluée, nez très miellé, une pointe de cire, floral (tilleul ?), des fruits jaunes. Bouche plus jeune que le nez, avec une très grosse ampleur, épaisse, beaucoup de miel encore, grosse tension derrière, des agrumes, moins sur le côté floral et cire. Superbe longueur. Grand vin à son  apogée. TB++.

Romanée-Conti - Vosne Romanée 1er cru Duvault Blochet 2011 : Robe assez claire, nez très « Conti », avec un peu de rose, de la cerise, de la fraise. Bouche fruitée, très fine, fraîche, pas ultra complexe mais parfaitement équilibré. Bonne longueur sans être exceptionnelle. Comme souvent avec la Conti, on pourrait le prendre pour un super vin de soif. TB+.

Coche-Dury - Bourgogne aligoté 2013 : le nez a un côté cire, il fait un peu nature (bu à l'aveugle), avec des agrumes,un peu brouillon. Bouche sympa, vive, tendue, sur les agrumes, pas très épaisse, facile à boire, pas très longue. B+.

Leroy - Bourgogne aligoté 2009 : Robe dorée, nez sur la "réduction bourguignonne", pétard, soufre, à la Leroy, mais beaucoup d'autres choses aussi, un peu floral, fruits jaunes. Belle ampleur en bouche, avec une grosse tension pour 2009, frais et assez long. TB.

Jean Macle - Château-Chalon 1999 : comme toujours chez Macle, c'est oxydatif mais aussi très fruité, très fin, avec une belle fraîcheur, peut-être encore plus que sur les autres millésimes que j'ai pu goûter. TB+.

Renards des Côtes - Vin de France blanc 2015 : robe dorée, qui tire presque sur l'ambrée, nez exubérant sur le miel, le tilleul, envoûtant mais il pourrait devenir écoeurant assez vite. Bouche puissante, grasse, épaisse, pleine de miel et de tilleul, manqueun peude tension derrière. Très original, il doit permettre des accords culinaires intéressants. B+.

Vergnon - Champagne Eloquence blanc de blancs extra brut : beau champagne,vif, tendu, à la bulle fine, sans être trop austère non plus. TB.

 

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5 octobre 2017

Degustation saké

Sakés Modernes (Lié à certines levures surtout. boire frais, comme des vins blancs)

Maison Takeno - Kamenoo Kurabu 2020 : (Junmai. 14%) style frais et fruité, facile, manque un peu d'acidité.

Maison Nishino Kinryo - cuvée Kinryo Setouchi Olive : (Junmai Ginjo, 15,5%. riz sanukiyoimai. Polissage 58%. Levure créé à partir d'olives de l'île de Seto)  Couleur tranlucide aussi. nez très fruité, poire, pomme granny, pêche, bonbon arlequin, bouche avec une bonne acidité ici, fraîche, pas si loin d'un vin blanc (avec bien sûr une texture différente, plus de rondeur, petite sucrosité...) Très bon.

 

Sakés Tradi (boire presque température ambiante, en "bol")

Maison Izumibashi - Cuvée Kimoto Kurotonbo : (junmai, 16%. riz yamadanishiki. Polissage 65%) Travail sur la céréale surtout, produit voulu assez neutre, exhausteur de goût à table, rond, court, peu aromatique.

Maison Miyasaka - Cuvée Masumi Shiro (white) : (12%, junmai ginjo, polissage 55%. Riz sankeinishiki et hitogokochi) Travail sur l'eau ici surtout, avec un nez assez neutre, une bouche qui coule comme de l'eau de roche, très pure, ronde, un côté beaucoup plus suave et facile à boire avec le peu d'alcool. Quand même un peu de fruit. Pas si éloigné des sakés modernes.

 

Sakés "Nature"

 Terada Honke - Katori 90 : (15%. Bio, polissage à 10% seulement...)  Couleur or pâle, Nez qui rappelle un peu le vin jaune en moins intense, croute de fromage, noix, curry. Attaque assez ronde et facile mais finale avec une belle acidité, plus nerveuse presque tendue, plus sèche. Intéressant.

Kinoshita Shuzo Kumihama - Tamagawa Yamahai : (19% donc non dilué ici. Levures indigènes...) Encore un peu plus coloré. Nez encore plus puissant, plus noix, fruits secs, champignon. Bouche plus puissante, plus énergique aussi, un peu comme si l'on passait d'un vin jaune à un oloroso, avec plus d'acidité, une finale très longue, intense. Très intéressant aussi.

Tamagawa 2019 Total fermentation : (22%) couleur vin blanc, nez pomme, riz fermenté, à peine oxydatif. Bouche puissante, grasse, un peu alcooleuse, moins oxydative que les précédents, plus décevant.

 

Umeshu

 Hakutsuru - Kazam Umeshu Genshu : (liqueur de prune, 19,5%) nez très fruité, avec de l'amande aussi, semble assez sucré. La bouche attaque très sucrée, mais belle acidité ensuite, l'équilibre reste là, très gourmand.

 

Shochu 

 Super Schochu Spirits - The Yanagita Minzunara 2019 : (Base riz et orge. 41%, Pot still puis Minzunara cask) Impression d'un whisky new make, très jeune, sur la céréale, alcool bien intégré, mais simple, trop jeune pour moi.

 

3 octobre 2017

Oratoire Saint Martin (Cairanne) ***

Oratoire St Martin - Côtes du Rhône villages Cairanne "Réserve des Seigneurs" 2015 : (grenache, syrah et mourvèdre, en cuves) Robe grenat, nez de fruits rouges et noirs, myrtille, cerise, une pointe de tabac. Bouche assez légère aux tannins très fins (macération par "chapeau immergé"), fruité bien mûr, à peine épicée, belle fraîcheur, longueur moyenne. Une seconde bouteille était plus marquée fraise écrasée et très garrigue. TB-.

2016 : nez sur la confiture de fruits noirs, semble bien mûr. La bouche continue sur la confiture mais avec une belle acidité derrière, beaucoup de finesse, txture soyeuse, peu de tannins, presque vin de soif, mais le côté un peu trop "lisse" me gêne sur ce millésime. B+.

oratoire cairanne

 

Oratoire St Martin - Cairanne blanc Réserve des seigneurs 2016 (grenache blanc, clairette et roussanne) Robe paille, le nez est très marqué par la poire, légèrement floral, voire anisé. La bouche est vive à l'attaque, avec une belle acidité mais la finale est un peu chaude. B-.

Oratoire St Martin Cairanne blanc 2017 : robe paille, nez floral et anisé aussi, plus fruité, plus exubérant que 2016 avec de l'abricot qui pourrait faire penser à du viognier. Bouche avec un peu plus d'acidité que 2016, moins épaisse, mais sans la chaleur en finale, plus digeste. B+.

 

Oratoire St Martin - Cairanne « Réserve des Seigneurs » 2017 : (60% grenache, 30% syrah, 10% mourvèdre) Couleur grenat, nez sur le cassis, la mûre, avec des notes de violette. Bouche très élégante, pleine de fruit, tannins fins, fraîcheur minérale dans le fond, on sent clairement la différence avec les vins sur galets roulés, plus d'acidité, moins confituré. La découverte de la soirée à l'unanimité. TB.

 

2 octobre 2017

Château de Montfrin (Montfrin) ***

Montfrin la Tour - Coteaux du Pont du Gard blanc 2016 (grenache blanc) : le nez fait bien grenache sur la poire, la pêche, un peu brioché, bouche manquant de fraîcheur. B-

Ch de Montfrin - "A mon seul désir" Vin de France blanc 2016 (viognier, sur les costières de Nîmes) : viognier très floral, sur la violette, manquant de fraîcheur en finale lui aussi. B-.

Ch de Montfrin - "A la rêverie" Côtes du Rhône blanc 2016 (roussanne) : nez fruité sur l'abricot et la poire, attaque en bouche grasse, pas trop boisé, finale un peu chaude encore. B.

Montfrin la Tour - Coteaux du Pont du gard rouge 2016 (syrah, grenache, cabernet) : vin léger, avec de beaux fruits rouges, cerise, réglisse, manque un peu de matière par rapport aux suivants. Belle entrée de gamme. B+.

Ch de Montfrin - Costières de Nîmes 2016 (60% syrah, grenache et mourvèdre en cuves) : belle syrah, avec du fruit, de l'olive, un peu de garrigue, assez légère mais fraîche et assez longue. Excellent rapport q/p (7€). TB-.

Costières de Nîmes 2017 : semble un peu plus marqué grenache, plus épais, plus confituré, un peu plus chaud, moins de fraîcheur. B+.

Ch de Montfrin - Côtes du Rhône 2016 (80% grenache, syrah et carignan en cuves) : grenache gourmand, léger, peu tannique, très facile, moins sr la tension, manque un peu de personnalité par rapport au vin précédent même si c'est très bon, surtout pour le prix (7€). B+.

Ch de Montfrin - "A la rêverie" Côtes du Rhône 2016 (80% grenache, syrah et carignan en demi-muids) : le style reste assez facile et fruité, peu tannique, mais beaucoup plus de matière que le précédent, on sent les petits rendements, belle rondeur apportée par les demi-muids, plus de longueur aussi. Excellent rapport q/p (10€). TB.

Ch de Montfrin - "A la douceur d'aller" Côtes du Rhône villages 2015 : (85% syrah, grenache) vin très boisé, loin de la gourmandise des autres cuvées. Moyen.

Ch de Montfrin "A mon seul désir" 2015 : (syrah, + grenache et mourvèdre) fait très CdP, cerise amarena, confiture, pas une grosse matière, gourmand, tannins fins. TB.

costieres montfrin

 

30 septembre 2017

Naudin-Ferrand (Magny-lès-Villers) ****

Claire Naudin (Gds jours 2018)

Echezeaux 16 : très beau fruité, frais, tendu, long, encore quelques tannins à intégrer. TB+.

Echezeaux 13 : un peu réduit, avec de la rafle comme chez JY Bizot, plus confit que 16, encore serré. B.

 

FDGV 2016

Naudin Ferrand Htes Côtes rouge 2014 : fruits des bois, épices, léger, sympa, mais très fluet. B.

Naudin Ferrand Htes Côtes Myosotis Arvensis 2014 : (sans soufre ?), marqué par la volatile, peu tannique, court. B-.

Naudin Ferrand Htes Côtes blanc 2014 : tendu, très citronné, peut-être un peu trop sur l'acidité. B.

 

Hautes côtes de Beaune blanc 2018 très bien fait, rond gourmand. Hautes Côtes de Beaune rouge 2018 frais, friand, pointe de volatile. Orchis mascula 2018 idem, Myosotis 2018 un peu dur, à attendre, toujours sur la brêche du nature, sans gros défauts non plus.

 Hautes cotes beaune bl perennis 19, avec du volume finale saline. TB.

 

 

Claire Naudin

ECHEZEAUXRouge2017 : très clair, de la dentelle, tout en fruit, rose, très épuré, long, beaucoup de fraîcheur et de fond. TB++.

ECHEZEAUXRouge2020 : un peu plus compliqué en l’état, plus sombre, un peu végétal, assez long, mais il faut se projeter. TB.

 

29 septembre 2017

Alain Hudelot-Noellat (Chambolle-Musigny) ****

Charles Van Caneyt, petit fils d'Alain Hudelot a repris ce domaine d'une dizaine d'hectares en 2008 et lui a redonné ses lettres de noblesse après un petit creux dans les années 2000. Le style est assez rond, gourmand, parfois un peu marqué par le bois/vanillé, clair en couleur, peu tannique, même s'il faut ensuite relativiser en fonction de chaque terroir, partiellement egrappé, les vins se livrent bien dans la jeunesse mais peuvent aussi vieillir. A notre une gamme négoce Charles Van Canneyt.

 

Hudelot-Noëllat - Bourgogne rouge 2014 : robe rubis foncé, nez qui pinote, fruits rouges et noirs, bouche légère, peu tannique, fruitée, très croquante, avec une belle matière pour un générique et une belle longueur. Superbe entrée de gamme. TB-.

hudelot bourgogne

 

Hudelot-Noellat - Bourgogne rouge 2015 : robe assez sombre pour un pinot, nez plutôt marqué fruits noirs avec des notes de ronce. Bouche sur les fruits noirs, d'une grande fraîcheur pour 2015, assez noble, belle matière, encore un peu jeune, presque trop sérieux pour un générique, à attendre un  peu et il rivalisera avec de beaux villages de la Côte de Nuits. Très belle longueur, finale fruitée, fraîche. TB. Seconde bouteille un an après, plus sur les fruits rouges, très gourmand, fin, ouvert, plein de fruit, pointe de sucrosité et belle acidité. TB+.

 

Hudelot-Noëllat - Bourgogne aligoté 2015 : couleur or clair, nez un peu pomme blette, floral, bouche avec un peu d'épaisseur pour un aligoté, vive,  toujours ce côté pomme, bien mais à boire sans trop tarder. B+.

 

Hudelot-Noëllat - Vosne-Romanée 2013 : (principalement sur Basses Maizières) On change de registre avec une couleur rubis, un nez sur les fruits rouges et la rose. La bouche est moins épaisse mais plus tendue, peu de tannins, toute en finesse et en élégance. TB+.

 

Vosne 2016 : encore un peu d'austérité et d'élevage, très beau jus, avec de la tension, des épices, de la longueur, prometteur. TB.

 

Vougeot 1er cru petits vougeots 2018 : très fin, élevage déjà bien intégré, bel équilibre, pas trop sucré ni chaleureux pour 2018, épicé, manque juste la complexité à venir. TB+.

 

Chambolle 2018 : très fin, très rond, encore sur l'élevage vanillé en l'état, à attendre. B+.

 

Chambolle 16 : toujours ce style assez rond et suave, mais élevage intégré ici, très gourmand, pas ultra long. TB.

 

 

FDGV 2016 et 2015 

Hudelot Noëllat - Chambolle 2014 : frais et fruité (fruits rouges), mais moins de matière que le 2013 de l'an passé, du coup les tannins ressortent un peu plus. B+.

Hudelot-Noëllat - Chambolle 2013 : très bon village, fruité, gourmand, beaucoup de matière, assez fin. TB-. Regoûté en bouteille, toujours beaucoup de fruit et de finesse, une pointe d'élevage vanillé en finale que je n'avais pas encore ressenti sur les vins du domaine. TB. Une autre bouteille plus tard avait un élevage parfaitement intégré, fruits rouges confiturés, rose, pivoine. TB++.

 

28 septembre 2017

Château Soucherie (Beaulieu-sur-Layon) ***

Château Soucherie - Anjou rouge Reliefs 2015 : cabernet franc assez classique, avec beaucoup de fruits rouges, légèrement végétal, pas trop mûr pour un 2015, du fruit et de la fraîcheur, légèrement tannique, pas une grosse matière. B-. Un an plus tard, très sous-bois, tannins secs. B-.

IGP Loire "rouge carmen" 2016 : (80% gamay, cabernet franc, grolleau) Robe très claire, nez sympa et facile sur les fruits rouges, bouche légère, peu de matière, finale aux tannins un peu secs. B-.

Anjou villages rouge Champs aux loups 2014 : Robe foncée, nez marqué par l'élevage en barrique, sur la vanille, le sucre, voire la coco. Bouche puissante, gros volume, mais aux tannins trop présents en l'état, un peu bodybuildé, à attendre impérativement. B-.

Anjou blanc Ivoire 2016 : robe assez claire, beau nez sur les agrumes, un peu de poire, il fait surtout la différence en bouche, avec une superbe tension, l'élevage en demi-muids apporte un peu de gras, très belle longueur, sur le pomelo et de fins amers. Impressionnant pour une entrée de gamme. TB+.

Château Soucherie - Anjou blanc Ivoire 2015 : nez légèrement beurré avec une bouche plus grasse que le 2016 mais moins de tension, un peu moins de longueur peut-être. TB.

Savennière Perrières 2014 : robe assez claire aussi, une pointe d'élevage au nez mais déjà presque intégré, plus de rondeur en bouche que l'Anjou, même tension, avec de beaux amers et une finale encore plus longue, à attendre encore un peu peut-être mais gros potentiel. TB+.

Coteaux du Layon VV 2014 : (107gr SR) Robe dorée, nez simple, classique, sur l'ananas surtout, manque un peu d'acidité en bouche. B.

Coteaux du Layon Exception 2015 : (110gr SR) Robe un peu plus claire, beaucoup plus de tension et de fraîcheur que dans le précédent, plus sur les agrumes que sur l'ananas, les 110gr de sucres ne se sentent pas, belle longueur. TB.

Coteaux du Layon 1er cru Chaume 2014 : (130gr SR) Robe dorée, nez dans l'esprit du VV mais en plus complexe, miel, coing, ananas. Bouche concentrée, bel équilibre grâce à une bonne acidité. TB+.

savennieres perrieres

 

 

Goûtés lors du Grand Tasting 2014 :

Anjou Ivoire 2013 : sec, citronné, vif, pas de malo comme tous les vins du domaine. B.

Savennières Clos des perrières 2012 : proche du précédent, à peine plus de tout. B+.

Coteaux du layon 2013 : beaucoup d’ananas, frais, manque un peu de longueur. TB-.

Coteaux Layon 1C Chaume 2011 : miel, ananas, très frais, concentré, long. Accueil sympa de Thibaud Boudignon qui vinifie une partie des vins du domaine. TB+

 

Soucherie - Coteaux du Layon Premier cru Chaume 2013 : Robe or profond, superbe nez plein de fruits exotiques, mangue, coing, ananas, bouche épaisse mais tendue, bien équilibrée, une vraie réussite, surtout pour un 2013. TB+.

 

Château Soucherie, Savennières "Clos des perrières" 2014 (100% chenin) : Robe plus claire, nez minéral sur le pamplemousse, le citron vert, un peu floral. Bouche très tendue, minérale là aussi, à l'élevage parfaitement intégré, une belle matière, et une finale saline très longue. Superbe bouteille encore toute jeune qui devrait donner un grand vin dans 4-5ans. TB++.

Clos des Perrières 2013 : proche du 2014, belle tension, finale saline, millésime parfaitement géré. TB++.

 

Château Soucherie - Anjou Blanc ivoire 2017 : un peu plus gras que 2016, élevage plus poussé ?, toujours cette même tension derrière, amers nobles en finale, super rapport q/p. TB+. Un an plus tard, très beurré (malo faite ?) mais pas boisé, un côté "bourguignon" derrière, plus de fruits au nez, toujours tendu derrière. TB+.

 

26 septembre 2017

Alain Graillot (Pont-de-l'Isère) ****

Domaine de 22 hectares (dont 3 de blanc) possédant la plupart de ses vignes autour de La Roche-de-Glun, au sud de Crozes-Hermitage. Si Alain est arrivé dans les années 1980, ce sont aujourd'hui ses fils Antoine et Maxime qui gèrent le domaine. Les vins sont ici puissants, colorés, peu lissés par les fûts, avec une grosse proportion de grappe entière, taillés pour la garde, très "racés", souvent lardés/fumés/olives, exprimant à merveille la syrah sur les sols sudistes (galets roulés en partie) du Rhône septentional. Ils sont avec Gonon parmi les meilleurs rapports q/p du secteur.

 

(Goûtés à Vinisud) :

Graillot - Crozes blanc 2012 : (80% marsanne 20% roussanne), vif, frais et tendu, avec de beaux fruits blancs. Pas une grosse longueur, mais le but du producteur est avant tout de garder de la fraîcheur, c'est réussi. B+.

Crozes rouge 2012 : (vendanges entières), fruits noirs, tanins un peu raides, à attendre, pas trop de plaisir en l'état mais pas de crainte à avoir pour l'avenir. Il était servi un peu chaud, ça ne l'a pas aidé. B.

"Guiraude" 2012 : plus noir que le précédent, il se goûte bien mieux en ce moment, très épais, beaucoup de fruits, finale très longue et très fraîche, les tanins ont besoin de s'assouplir encore un peu. Potentiel énorme. Un très bon millésime d'après le producteur. A suivre de prêt. TB.

graillot

 

Graillot, Saint-Joseph 1998 : rubis foncé, nez sur les fruits rouges et noirs, olives, épices, tabac. Bouche un peu verte, poivron, olives, mais quand même du fruit et de la fraîcheur. B.

 

Graillot - Crozes-Hermitage 2014 : robe assez sombre, beau nez lardé/fumé avec des olives, des fruits noirs. Bouche assez puissante, belle fraîcheur apportée par la vendange entière, encore assez sauvage, les tannins commencent à être fondus. Bonne longueur. Déjà bon après un tour en carafe, mais probablement bien meilleur dans 2-3ans. TB.

Graillot - Crozes-Hermitage 2014 (100% syrah) Robe grenat, nez plus "sauvage", sur les fruits noirs, le poivre, l'olive, quelques notes végétales apportées par la vendange entière. Bouche fruitée, très fraîche, avec beaucoup d'ampleur, des tannins présents mais d'une grande finesse, bien marquée par l'olive et le poivre, la finale est très longue, épicée. Le vin de la soirée pour quasiment tous les convives. TB+.

 

Graillot - Crozes 2015 : Très sombre, nez proche du 2014, sauvage, poivré, végétal. Bouche puissante, belle fraîcheur derrière, tannins encore un peu serrés en l'état sur la finale. A attendre encore 2-3ans, gros potentiel. TB.

 

Alain Graillot, Crozes-Hermitage 2016 : robe plus sombre, nez plus sauvage et expressif, mûre, olive, anchois, herbes aromatiques, presque garrigue, plus sudiste. La bouche est de loin la plus tannique, même si on pouvait s'attendre à bien pire avec un jeune Graillot. Le millésime a donné beaucoup de fraîcheur et une certaine élégance. Finale très longue. Déjà beaucoup de plaisir, avec un potentiel de garde énorme. TB+.

 

Graillot - Crozes 2018 : toujours aussi bon, vraie syrah, colorée, lardée, suie, violette, encore un peu de tannins mais de qualité, belle fraîcheur pour 2018. Déjà accessible avec un coup de carafe. TB+.

 

23 septembre 2017

La Terrasse d'Elise - Xavier Braujou (Saint-Jean-de-Fos) ****

La Terrasse d'Elise - Le Pradel 2010 (100% cinsault)

Couleur : rubis foncé, assez clair pour un vin sudiste.

Nez : assez expressif, sur les petits fruits rouges, pinote légèrement, mais on trouve aussi des épices plus classiques du Languedoc et un léger côté floral.

Bouche : là aussi on trouve un petit côté bourguignon, beaucoup de finesse, de la fraîcheur, avec une grosse acidité, des tannins très fins et soyeux et des petits fruits rouges. Un peu plus d'épices qu'au nez, bonne matière.

Finale : bonne longueur, très fraîche.

Note : 17,5/20. Très beau Languedoc, dans un style tout en finesse. Un concurrent très sérieux pour Montcalmès.

P1040827

 

La Terrasse d’Elise - Pays de l’Hérault « Hauts de Carol’s » 2013(100% cinsault) : Robe encore plus claire pour ce cinsault. Nez légèrement marqué par son élevage en barriques avec un petit côté vanillé, mais surtout plein de fruits rouges, quelques épices et des notes florales. Bouche toute en finesse, très peu de tannins, pleine de fruits rouges, elle pinote un peu, de la fraîcheur, une belle matière et de la longueur. Il a surpris et conquis tout le monde. TB+.

 

 

Goûtés à Vinisud :

Terrasse d'Elise - Siclène blanc 2012 : un peu de bois/vanillé, beaucoup de fruits, pêche, poire, abricot, anis, grofle, très frais, mais à attendre un peu pour que le bois s'intègre bien. B+.

Rosé de Pradel 2011 : vif, vineux, assez gras, beurré ?, notes de framboise, pas trop mon style. B.

Coteaux du Lg "Pradel" 2012 : (brut de cuve ?), très clair, un côté gras, plein de fruits rouges, épices, garrigue, fin et frais. Encore une réussite, bien dans le style du 2010. TB+.

XB 2011 : (100% syrah), à peine plus foncé que Pradel mais ça reste assez clair, très beau nez plein de fruits croquants, grenadine, framboise, bouche légère, très fraîche, superbe vin de soif. TB.

Enclos 2011 : (mourvèdre), léger boisé ?, épices, fruits plus noirs que les précédents, plus puissant même si ça reste assez fin, bonne longueur. TB-.

Pigeonnier 2012 : (carignan), pointe de réduction, léger, fin et frais (la "patte" du domaine). TB-.

Elise 2006 : (2ans barrique, 2/3 syrah 1/3 mourvèdre), très sombre, fruits cuits, un peu de bois, pruneau, chocolat, truffe ?, bonne fraîcheur en bouche mais moins sur la finesse que Pradel. TB.

 

XB 2018 : couleur rubis foncé contours violets, nez de cerises confiturés, quelques fruits noirs, bouche ronde, peu de tannins, gourmande, sucrée, mais finale un peu sur l'alcool en l'état. TB-.

 

Terrasse d'Elise, IGP Pays d'Hérault Le Pradel 2017 : (100% cinsault) Couleur rubis, bien plus claire, nez de confiture de fraise, gourmand. Bouche fruitée, confiturée, peu tannique, avec un peu trop d'alcool ressenti sur la finale. B+.

 

Pigeonnier 2018 : fin, frais, peut-être un peu lisse au départ, mais belle finale. TB-.

 

Siclène 2020 : fruits blancs, peu d'acidité. B-.

 

Enclos 19 : fin, frais, beaucoup de fruits rouges, réglisse, épices, déjà bien en place. TB.

 

PMG 2018 : (niellucciu) Couleur rubis foncé, nez un peu typé grenache, fruts rouges confits, épices, un peu sur l'élevage encore. La bouche attaque ronde sur l'élevage puis finit sur des tannins encore un peu serrés et trame végétale. A attendre pour que le tout se mette en place. B+.

 

GN 2019 : couleur claire, infusée, super nez de fruits rouges, fraise un peu sucrée, floral, pot-pourri rose pivoine, très gourmand. Bouche toute en rondeur un peu de sucrosité, pas de tannins,pas d'acidité, texture travaillée, un peu lisse, finale courte, l'acidité est absente pour donner de la relance, un peu d'élevage, mais du velours et de la gourmandise, meilleur assez frais, trop arrondi en se réchauffant. B+.

 

Terrasse d’Elise - Hauts de Carol’s 2018 : couleur à peine plus foncée que les pinots, nez qui même un fruité de pinot avec quelques épices, réglisse, élevage bourguignn légèrement vanillé. Bouche avec un beau volume, tannins soyeux, du fruit, l’alcool ne sent pas, une certaine rondeur apportée par l’élevage, très bourguignon pour tout le monde (on entend des chambolle et autre). Très beau vin. TB+.

 

 

12 septembre 2017

Manuel Olivier (Nuits-saint-Georges) **

Manuel Olivier - Vosne-Romanée Les Damaudes 2012 : Robe rubis clair, nez un peu fermé à l'ouverture, bien mieux le lendemain, sur des petits fruits rouges, fraise surtout, un peu de griotte, une pointe végétale, pas de bois ressenti. Bouche toute en finesse, pas une grosse matière, mais un beau fruité après une longue ouverture, peu de tannins, une belle trame minérale pour étirer le vin. Finale assez longue, fruitée, acidulée, à peine végétale. Beau village, fin et fruité, à ouvrir à l'avance ou plus probablement à garder encore un peu. (Le surlendemain un peu de bois et une légère oxydation sont apparus) Note : 15,5/20.

 

Manuel Olivier - Bourgogne Hautes Côtes de Nuits Chardonnay 2016 : nez beurré, vanillé, un peu trop boisé. Mieux en bouche, plus de fruit, toujours un beau gras, assez mûre, à peine sucrée, gourmande, pas très tendue, facile à boire, style moderne. B.

Manuel Olivier - Bourgogne Hautes Côtes de Nuits Pinot Noir VV 2015 : couleur sombre, nez un peu refermé, fruits noirs, léger boisé. Bouche avec une belle concentration, mais qui manque un peu de pureté de fruit et de minéralité. B-.

 

Manuel Olivier

Chambolle 2017 confituré mais peu de matière. Bien mieux le Vosne 2017 Damaudes, plus frais, plus long, joli vin. Morey 2015 trop chaud, lourd. Clos Vougeot 2012 très pataud aussi. Toujours pas convaincu par ce domaine au style très international…

 

 

9 septembre 2017

Clos du Caillou (Courthézon) ***

Clos du Caillou - Côtes du Rhône rouge "Le caillou" 2016 : (90% grenache + syrah, mourvèdre et counoise, sols sablonneux, 20% grappes entières, élevage cuves 2 mois) Robe grenat, nez expressif, bien marqué grenache avec de la confiture de prune, de la cerise, des fruits cuits. La bouche a un très beau volume pour un vin qui n'a passé que deux mois en cuves, beaucoup de fruits cuits là aussi, des épices, mais un peu d'alcool. Finale de longueur moyenne qui manque de fraîcheur en l'état. Une entrée de gamme à attendre, qui confirme que 2016 sera un millésime de garde en Rhône sud. Note : 14/20.

 

Clos du Caillou - Côtes du Rhône "Garrigues" 2015 : belle matière concentrée, soyeuse, toujours le côté sucré des vins du domaine, épicé, puissant, très gourmand, peut-être un peu trop sucré et pas assez frais. Note : 14,5/20.

 

Clos du Caillou - Côtes du Rhône blanc "le caillou" 2016 : (grenache blanc + clairette et bouboulenc, élevage cuves) Robe très claire, nez très fruité qui rappelle les bonbons arlequin, très gourmand. Bouche avec une belle vivacité, travaillée sur la fraîcheur plutôt que sur l'épaisseur, toujours ce côté bonbon acidulé très plaisant. Finale un peu courte. Une vraie gourmandise, simple mais efficace. Note : 15,5/20.

 

Clos du Caillou, Côtes du Rhône « Quartz » 2015 (85% grenache, 15% syrah) Robe rubis, nez dans un registre complètement différent des vins du Rhône nord, avec des fruits rouges légèrement sucrés, une bouche très gourmande, peu tannique, fruitée, sucrée, mais un peu trop, à ce moment-là de la dégustation en tout cas, il a écoeuré plusieurs convives. B+.

 

Clos du caillou - CdP tradition 2015 : (85% grenache en foudres) Robe assez sombre, nez sur la réglisse, la prune, la cerise, pas trop sucré. Bluche assez puissante, avec des tannins encore un peu présents, pas une très grosse matière mais une belle fraîcheur, finale assez longue, sans aucune lourdeur. TB.

CdP Tradition 2016 : couleur plus claire que 2015, moins gourmand, moins confituré, mais beaucoup de fraîcheur et de finesse, presque "bourguignon", avec de beaux fruits rouges acidulés, pas une grosse épaisseur mais une belle tension. TB.

 

9 septembre 2017

Olivier Merlin (La Roche-Vineuse) ***

Olivier Merlin - Pouilly-Fuissé 2014 : Couleur or pâle, nez beurré, légèrement boisé, pointe de vanille, citronné, assez floral. Bouche avec une belle matière, du gras, boisé déjà bien intégré, qui a gagné en volume avec l'aération, de beaux fruits jaunes, un côté floral à peine sucré, gourmand, bien équilibré par une belle acidité. Finale de bonne longueur, tendue, plus citronnée. Déjà très bon maintenant, et probablement excellent dans 2-3ans. Note : 16,5/20.

merlin pouilly fuissé 2014

 

Olivier Merlin - Mâcon La Roche Vineuse 2015 : robe or pâle, nez sur les agrumes, bouche toute en vivacité, un peu d'alcool, légère amertume, sur les agrumes, le pamplemousse, finale qui chauffe un peu. B-.

 

7 septembre 2017

Rollin (Pernand-Vergelesses) ***

Visite au domaine Rollin

Bourgogne aligoté 2017 : bel aligoté avec de la vivacité et une belle matière.

Hautes côtes blanc 2017 : fruit assez mûr, manque un peu de tension.

Pernand blanc 2017 : un gros cran au-dessus, vif, tendu, peu de gras.

Pernand blanc les cloux 2017 : un peu plus gras, moins tendu.

Pernand 1er cru sous frétille 2017 : il conjugue la vivacité du Pernand 17 avec la matière des cloux.

Corton-Charlemagne 2017 : (40% fût neuf) beau potentiel, beaucoup de gras, mais un peu sur l'élevage en ce moment.

Chorey Rg 2016 : léger, facile.

Pernand 2016 : un peu serré par rapport au 2015 qui goûte mieux en ce moment.

Savigny aux grands liards 2016 : très serré

Pernand 1er cru les vergelesses 2016 : bien 

Pernand 1er cru Les fichots 2016 : bof

Pernand Rg 2017 : s'annonce gourmand, plus mûr et plus facile que 2016.

Savigny Gds Liards 2017 : serré.

Pernand Fichots 2017 : idem

Savigny 2018 : (sur fût) comme les deux suivants les vins sont en train de travailler, on sent un fruit très mûr, couleur sombre, millésime solaire, mais il y a de la fraîcheur derrière, de la concentration. Probablement un grand millésime par la qualité et par la quantité pour ceux qui ont su trouver de la fraîcheur.

Pernand Les Vergelesses 2018 :

Pernand Ile des Vergelesses 2018 :

 

 

 

Rollin - Corton Charlemagne 2008 : robe claire, peu évoluée, le nez est malheureusement déviant, marqué par la croûte de fromage. Dommage car en bouche il y avait une très belle matière, de la tension, de la longueur. Un problème de bouteille apparemment car il ne goûte pas comme ça d’habitude. Les bouteilles ans ce défaut doivent être excellentes. NN.

 

Rollin - Corton-Charlemagne 2012 : couleur dorée, très beau nez beurré, fruits jaunes, bouche grasse et tendue sur la finale. TB++. Une autre bouteille faisait un peu caramel eu nez, mais bouche et finale tendue, saline. TB+.

 

Rollin - Corton Charlemagne 2017 : très beurré, gras, encore un peu d'élevage, acidité basse. B+.

 

Rollin - Pernand-Vergelesses blanc 2008 magnum : robe dorée, nez légèrement beurrée, florale, fruits jaunes, bouche pas trop grasse, fine, tendue, encore assez jeune, petite pointe de noisette sur la finale qui peut renseigner sur son âge, très élégant. TB.

 

Rollin - Hautes côtes Rg 2017 : couleur claire, nez très marqué cerise rouge. Bouche facile souple, fruitée, pas mal d'acidité, longueur correcte. Facile à boire. B+.

 

Rollin - Hautes côtes bl 2017 : couleur claire, nez floral, sur les agrumes, pas du tout beurré (cuves ?). Bouche fruitée, un peu maigre, acidité moyenne, facile, pas très "bourguignonne", finit court. B.

 

Rollin - Hautes cotes rg 2020 : léger, tout en fruit, plus de matière que les millésimes précédents, plus long, acidité et alcool mieux intégrés. TB.

 

Rollin - Aloxe-Corton 2008 : robe tuilée, nez à peine réduit à l'ouverture puis sous-bois, prune, griotte. Bouche superbe, très fraîche, tendue, sans être maigre, un peu terreuse, très longue. TB+.

 

Rollin - Pernand-Vergelesses rouge 2015 : clouleur claire, nez de fruits rouges un peu sucrés, très gourmand mais avec derrière une pointe toastée un peu gênante. Bouche fruitée, peu tannique, très belle matière, pleine de fruits rouges, mais toujours cette pointe toastée jusquà la finale. B+. Une deuxième bouteille était moins toastée, plus tendue, moins confiturée. TB.

 

Pernand rouge 2018 : très frais pour 2018, léger en couleur, beau fruité, précis, TB+.

Pernand rouge 2019 : plein de fruit, très pur, gourmand, frais pour un 2019, excellent. TB+.

 

Rollin - Pernand 1er cru Ile des Vergelesses 2012 : robe rubis, nez élégant qui pinote, très fruits rouges, petite pointe évoluée. Bouche très fruitée, belle acidité dans le fond, c'est fin, juteux, tannins fins, pas un gros volume mais très facile à boire. Finale assez longue, légèrement épicée. Très beau vin. TB.

rollin pernand 2012

 

7 septembre 2017

Domaine de la Romanée-Conti (Vosne-Romanée) ******

Ce domaine mythique n'est pas si petit qu'on pourrait le croire avec ses 27 hectares (dont 0,85 de blanc), mais c'est probablement le plus prisé du monde. La famille De Villaine en a hérité par l'arrière-petite-fille de Jacques-Marie Duvault Blochet et la famille Leroy codétient l'autre partie depuis 1942. Il n'y a que des grands vins ici où il n'y a presque que des grands crus (l'ancien Vosne 1er cru étant fait avec les jeunes vignes des grands crus - depuis 2018 un Petits Monts est vinifié au domaine). La vigne est conduite selon les principes de la biodynamie sans certification, les raisins sont vinifiés en grappe entière apportant aux vins la fraîcheur et au vieillissement de belles notes florales puis élevés en fûts neufs. Sans être particulièrement extraits, les grands terroirs et les faibles rendements donnent des vins colorés, parfois aux tannins très fins (Romanée-St Vivant, Romanée-Conti...) parfois aux tannins plus durs (Corton, La Tâche...). Ce sont probablement les pinots où les notes de roses (fanées au vieillissement) sont le plus marquées. Ils peuvent sembler simples, évidents, faciles si on les boit trop jeunes : il faut être patient pour qu'ils livrent tout leur potentiel. Le rare Montrachet est lui au contraire ramassé très mûr, sur l'opulence, l'épaisseur, sans manquer de fond bien sûr. Il faut le laisser en cave lui aussi.

Attention toutefois que le style est en train d'évoluer depuis l'arrivée d'Alexandre Bernier en 2018 (à la place de Bernard Noblet). Le tonnelier n'est plus uniquement François Frères, l'influence du bois a été réduite, les doses de sulfites deviennent plus faibles également (grâce au gros travail en biodynamie à la vigne).

 

 

 

Domaine de la Romanée-Conti – Echezeaux 2011 : (bt n° 8490/12366) couleur rubis foncé, nez discret à l’ouverture de la bouteille, en bouche même constat c’est un peu décevant. Mais après quelques heures le verre vide laisse enfin percevoir de belles notes de roses fanées. Le lendemain c’est beaucoup mieux, le nez est expressif, j’ai l’impression de retrouver la rose même si c’est moins évident que dans le verre vide, beaucoup de fruits rouges et noirs (framboise surtout, fraise, mûre) quelques épices, aucune trace d’élevage. La bouche est vive, assez puissante, fraîche, portée par une très belle trame acide, avec beaucoup de fruits, quelques épices, de légères notes florales, belle matière avec des tannins déjà parfaitement fondus. Finale tendue, un peu plus florale, de bonne longueur sans être exceptionnelle. Déjà beaucoup de plaisir, même si le vin va gagner en complexité avec le temps. Note : 18/20.

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Domaine de la Romanée-Conti - Richebourg 2005 : couleur rubis foncé, nez très marqué par la rose fanée, pivoine, fruits rouges et noirs, dans le fond menthol, épices… Bouche très fine, élégante, aux tannins parfaitement fondus, de la matière, de l’acidité, de la gourmandise avec des fruits légèrement confiturés, de la fraîcheur avec la rose, la pivoine. Là aussi comme pour le Margaux, c’est un vin très facile à boire et évident, pour lequel il est difficile de se retenir pour en apprécier la complexité. Tout est là, à la bonne place. La longueur est remarquable, le vin garde son élégance jusqu’au bout. Exceptionnel. Note : 20/20.

richebourg

 

 

Domaine de la Romanée-Conti - Hautes Côtes de Nuits blanc Abbaye de St Vivant pour les Caves Augé 2007 : robe bien plus dorée que le précédent, plus beurré, moins grillé, fruits plus mûrs, semble plus chaud. Bouche tendue, fruitée, beurrée, plus puissante et grasse que le précédent (St Philibert 2010), un peu moins d'élégance, belle longueur aussi. TB+.

 

 

DRC - Montrachet 2008 : couleur or profond, qui tire même sur l’ambrée, semble évoluée. Mais le nez est encore jeune, sur le miel, le beurre, les fruits secs, les fruits jaunes bien mûrs, il a un côté sémillon, des fleurs, de l’amande. Bouche puissante, opulente, à la matière énorme, il en met plein la vue dès le départ, mais ça ne s’arrête jamais grâce à une grosse tension derrière, c’est miellé, bien mûr, avec des fruits secs encore, un boisé parfaitement intégré. Finale monstrueuse. Mon plus grand vin blanc et le vin parfait s’il existe. Note : 20/20.

conti 2012

 

DRC - Romanée Conti 2012 : Robe rubis foncé, peu évolué. Le nez est expressif sans être exubérant, avec un très beau fruité, sur la cerise surtout, un peu de framboise, de mûre, une toute petite pointe de rose qui le rend assez noble, du végétal comme de la pivoine, aucune note boisée. Bouche en finesse, bonne matière mais rien d'impressionnant, tannins très fins déjà fondus, toujours le même beau fruité, mais je ne sens plus la rose, belle fraîcheur, bien équilibré, facile à boire, mais pas très complexe en l'état, on sent que c'est encore jeune. Bonne longueur, sur le fruit avec un côté pivoine un peu plus prononcé, une pointe d'épices peut-être. En l'état c'est excellent car très fruité et parfaitement équilibré mais la complexité aromatique n'est pas encore là, ce qui n'est pas si étonnant pour un 2012, ce sera tout autre chose dans 15ans. C'est en plus un style tout en finesse contrairement au blanc. Le Richebourg 2005 avait la même finesse et le même équilibre mais avait déjà pris un peu plus de complexité. Note : 19/20.

 

 

Romanée-Conti - Vosne Romanée 1er cru Duvault Blochet 2011 : Robe assez claire, nez très « Conti », avec un peu de rose, de la cerise, de la fraise. Bouche fruitée, très fine, fraîche, pas ultra complexe mais parfaitement équilibré. Bonne longueur sans être exceptionnelle. Comme souvent avec la Conti, on pourrait le prendre pour un super vin de soif. TB+.

 

 

Romanée-Conti La Tâche 1937 : une bouteille incroyable où comment être au bon endroit au bon moment. Une grande histoire dans un lieu incroyable... Le vin est encore en pleine forme, il ne s'écroulera pas même uelques heures après l'ouverture. Le nez est plein de rose fâné, pot-pourri, du sous-bois, encore plein de fruit. La bouche est d'une tension incroyable, pleine d'énergie après autant d'année, encore des petits tannins de qualité, du fruit, du tertiaire, de la longueur, de l'épaisseur. On se dit qu'on ne trouvera jamais meilleur. Un grand merci Pascal !

 

Domaine de la Romanée-Conti, Romanée-Saint-Vivant 2006 : Couleur plus soutenue que le Chambolle et le que le Chambertin, le nez est très élégant, encore plein de fruits rouges, de cassis et de mûre, avec des notes de réglisse, de rose et de pivoine comme dans un pot-pourri, pas vraiment de traces d'évolution. La bouche est incroyable, pleine de fruits frais qui rendent le vin juteux et croquant, une texture de velours, bien plus d'épaisseur que le Chambolle, et dans le fond une superbe acidité qui fait durer le vin pendant des heures. Il est moins démonstratif que le vin d'Auvenay, mais on se dit que tout est là, à la bonne place. Tout le monde en attendait beaucoup et personne n'a été déçu, bien au contraire. On frôle la perfection avec ce vin magique, qui en plus n'est qu'à l'aube de sa vie. Exceptionnel.

 

Romanée-Conti Echezeaux 2010 : Couleur étonnamment tuilée, nez un peu chaud, kirsché, terreux, pas vraiment de rose. Bouche puissante, jeune, beaucoup de fruits rouges, encore un peu massive et serrée, mais longueur et énergie incroyables. A attendre. La fin de bouteille était soi-disant plus détendue.

 

DRC - Marc de Bourgogne 1999 45% : (mise 2016) robe ambre clair, nez chaleureux, fruité, un peu d'amande, de noisette. Belle rondeur en bouche où l'alcool est bien intégré, bonne ampleur, pas du tout le côté bois vert du marc de Dujac, bonne longueur. TB.

 

DRC - Fine de Bourgogne 200062017 44,6% : (distillation des bourbes) un peu plus fin que le Marc. TB+.

 

 

Echezeaux 2017 : un peu réduit au départ, a besoin d'un peu d'ouverture, plutôt assez coloré, simple, fruité, facile, peu tannique, on a du mal à sentir le fond derrière, probablement encore trop jeune. C'est bon mais encore tout simple. A regoûter dans une dizaine d'années. TB-.

 

 

Domaine de la Romanée-Conti, La Tâche 2004 : Couleur grenat, bien plus foncée que le précédent, sans trace d’évolution. Le nez s’ouvre d’abord sur un côté lardé, viande fumée, plus typique d’un Rhône Nord que d’un pinot, on sent un vin puissant, très solaire pour 2004. Peu à peu le côté lardé se mêle au côté pot-pourri/rose fanée typique du domaine, avec du cuir, cassis, framboise… Très complexe et évolutif dans le verre. La bouche reprend ses arômes, plutôt puissante et mûre pour un pinot, mais une acidité très élevée dans le fond l’étire et lui permet de rester équilibré. Les tannins sont très fins. Finale encore plus longue que les précédents. Même si elle n’était probablement pas encore à son apogée, cette bouteille était exceptionnelle. Malgré des attentes très fortes, elle n’a déçu personne, bien au contraire. Exceptionnel.

 

DRC - La Tâche 2010 : Couleur rubis à peine orangée, nez très marqué fraise écrasée, encore plus avec l'ouverture, un peu typé grenache, beaucoup de pivoine et de rose, de plus en plus pot-pourri, peu d'arômes tertiaires. Bouche qui combine un fruité assez mûr, fraise confituré, avec une acidité haute, beaucoup de fraîcheur, pas très haut en alcool (13%), gros volume, beaucoup de fond avec une vraie tension minérale et en même temps de la gourmandise, tannins gras et mûrs qui commencent à devenir soyeux. Un gros potentiel de garde mais déjà beaucoup de plaisir. Longueur énorme. Exceptionnel.

 

 

Domaine de la Romanée-Conti, Romanée-St-Vivant 1997 : (100% pinot noir en grappes entières. Parcelle de 5,28ha sous la Romanée-Conti et les Richebourg. 90cm d’argiles sur calcaires de Premeaux. Elevage en fûts neufs) Couleur grenat, à peine évoluée. Superbe nez expressif et très complexe, plutôt orienté violette et fruits noirs, un peu kirsché, viande fumée, végétal noble, cuir... Bouche en dentelle, soyeuse, peu de tannins, moins d'acidité et d'énergie que le Richebourg 1998, mais plus de finesse. Une finale interminable là aussi, portée par la fraîcheur et le végétal noble de la grappe entière. Exceptionnel.

 

 

Richebourg 2007 : toujours ce style très DRC, floral, fruits noirs, très marqué grappe entière, intense, énergique, longueur énorme. Exceptionnel.

 

 

Domaine de la Romanée-Conti, Richebourg 1998 : (100% pinot noir en grappes entières. Parcelle au nord de la Romanée-Conti. Le DRC possède 3,5ha des 9ha. Sols de marnes et calcaire de Premeaux. Elevage en fûts neufs) Couleur rubis, trouble et à peine évoluée. Superbe nez expressif et très complexe sur le pot-pourri, la pivoine, fruits rouges et noirs, pointe fumée... La bouche est puissante, énergique, avec une acidité élevée, une matière dense, encore beaucoup de fruits un peu plus sucrés que dans la St Vivant 1997, la noblesse de la grappe entière qui apporte beaucoup de fraîcheur, des tannins poudrés et une finale interminable. Encore une fois, tout le monde en attendait beaucoup et personne n'a été déçu. Exceptionnel.

 

DRC - Richebourg 2015 : couleur encore jeune et brillante, pas trop foncée pour 2015. Nez très ouvert, plein de fruits rouges et noirs, très pur, pas du tout d'élevage ressenti, de la violette, pivoine, des épices. La bouche est très gourmande, pleine de fruits, tannins soyeux, très gros volume, déjà étonnamment très approchable pour un 2015, avec une très belle acidité derrière, finale extrêmement longue. A ce moment-là on se demande comment il peut y avoir meilleur (pour un jeune vin - sans parler de la complexité aromatique des vins plus âgés donc). Exceptionnel.

 

DRC - La Tâche 2012 : le nez est très différent des 2015, on retrouve presque une filiation avec le Musigny 2012, un côté presque syrah, lardé, olive, réglisse, du cuir, moins floral et moins en fruit que les 2015, très noble aussi. La bouche déçoit un peu par contre, massive, musclée, très gros volume, très grosse longueur, mais probablement encore trop jeune, avec des tannins serrés, et une finale un peu chaleureuse, la fin de bouche est plus dans l'esprit nebbiolo. En comparaison avec les autres, ce n'est pas son soir. TB+.

 

DRC - Romanée-Conti 2015 : il sera forcément comparé au Richebourg 2015. Le nez demande un peu plus de temps pour se livrer, mais semble plus subtil encore, un peu plus floral, un peu plus sur la rose, peut-être moins épicé. La bouche est moins en volume, mais plus en longueur, avec une acidité très élevée pour un 2015 qui porte le vin encore plus loin. Toujours cette impression de finesse extrême, un style plus aérien. Là aussi c'est étonnamment très approchable pour un 2015. Il offre déjà un plaisir énorme. La finale est encore plus longue que celle du Richebourg. On en attendait beaucoup et il a répondu. Exceptionnel.

 

DRC Romanée St Vivant 2015 : compliqué, problème de bouteille probablement.

 

DRC - Vosne-Romanée 1er cru Les Petits Monts 2018 : (Premier millésime d'Alexandre Bernier à la place de Bernard Noblet, et premier millésime de cette cuvée. Auparavant les raisins étaient probablement vendus, sauf les années de Duvault-Blochet ? Vinif avec un peu moins de soufre ? Pas uniquement des barriques neuves de chez François Frères ? Difficile de savoir, le DRC communique peu sur ses "innovations") couleur rouge brillante, nez de fruits rouges confiturés, fraise écrasée, beaucoup de pivoine. Bouche très ronde, très gourmande, très fleurie, gros volume, tannins très fins, beaucoup de pureté. Le style me rappelle les nouveaux Arnoux-Lachaux, un côté un peu sudiste-grenache ou cinsault. Un délice mais il manque une petite pointe d'acidité en finale par rapport aux 2015. TB++.

 

7 septembre 2017

D'Auvenay (Meursault) ******

Le domaine d'Auvenay a été aquis petit à petit par Lalou-Bize Leroy entre 1989 et 1995. Il se compose aujourd'hui de 3,4ha de blanc et 0,5ha de rouge sur la Côte de Beaune principalement, mais avec aussi un Mazis-Chambertin et un Bonnes-Mares. Le domaine est en biodynamie avec un travail énorme à la vigne, des rendements microscopiques qui donnent une densité impressionnante aux vins blancs du domaine. Ces derniers sont travaillés en autolyse, d'où le grillé/allumette/pétard facilement identifiable, les rouges sont eux tout en finesse, peu extraits en tonalités florales renforcées par la vendange entière.

 

 

D'Auvenay (= Lalou Bize-Leroy) Meursault 1er Cru Les Gouttes d'or 2004 : couleur or pâle, un peu trouble. Le premier nez est très grillé, avec un peu de cacahuète, mais avec l'ouverture ça s'estompe un peu et beaucoup de choses apparaissent derrière : citron, gingembre, abricot, beurre, notes florales. Bouche massive, très concentrée, avec une grosse tension, du poivre et du gingembre qui la rendent très vive, beaucoup de citron, de fruits jaunes. Finale interminable, portée très loin par l'acidité et son côté épicé. Très grand vin, d'une énergie incroyable, qui a complètement éclipsé le Faivelay. Je n'ai pas été trop gêné par le côté grillé que je crains habituellement, mais il était soi-disant peu prononcé pour du d'Auvenay. Note : 20/20.

meursault goutte sd'or

 

 

D'Auvenay - Auxey-Duresses Les Clous 2006 : robe dorée, nez grillé bien dans le style d'Auvenay, pierre-à-fusil, cacahuète, noisette, pain d'épices, plein de fruits jaunes assez mûrs, ananas, semble un peu solaire. Bouche puissante, avec une tension énorme, mais jamais dérangeante, il en met plein la vue comme le Meursault Goutte d'Or, c'est fruité, floral, légèrement épicé, grillé pas trop prononcé et surtout une finale interminable. Il réussit à faire quasiment jeu égal avec le Montrachet 2008 DRC, rien que ça. Deuxième d'Auvenay et deuxième gros coup de coeur. Note : 20/20.

 

Domaine d’Auvenay, Auxey-Duresses « Les clous » 2006 : Couleur dorée, le nez est magnifique, exubérant, avec comme toujouts une touche d'alumette mais parfaitement intégrée au milieu de miel, de fleurs, de fruits jaunes, de fruits secs... La bouche est à la fois très longue, tendue par une grosse acidité et très large avec une grosse épaisseur. Comme d'habitude tout le monde est bluffé, d'autant plus qu'il s'agit d'un village mais au niveau de bien des Montrachets. Exceptionnel.

 

Auvenay Meursault Narvaux 2003 : pour rattraper la mauvaise série de blanc, notre hôte rajoute une bouteille mystère ! Couleur dorée, nez à peine grillé/soufré, plein de miel, de fruits jaunes, léger beurré, notes florales. Bouche grasse, matière énorme, pas une grande tension mais pas d'excès d'alcool non plus, un 2003 bien géré, finale de longueur hors-norme. Merci ! TB++.

 

Auvenay Aligoté Sous châtelet 2010 : couleur or pâle, nez plein de pétard et d'allumette, aucun doute on est chez Lalou, derrière du floral, miel, fruits secs. Bouche tendue, pas de beurré, sur les arômes du nez, explosive, ultra aromatique et énergique, finale interminable. TB++.

 

Auvenay Meursault Narvaux 2001 : grande bouteille, sur le côté allumette classique du domaine mais comme toujours volume incroyable, explosion, énergie, tension, finale interminable. Exceptionnel.

 

Auvenay Puligny Folatières 2000 : moins autolyse que d'habitude, plus de gras, miellé, cire, fruits jaunes, moins d'énergie et de tension sur cette bouteille. TB.

 

6 septembre 2017

Raveneau (Chablis) *****

C'est désormais Isabelle, la fille de Bernard Raveneau, et son cousin Maxime, fils de Jean-Marie Raveneau, qui sont en charge du domaine. Les vins sont probablement les meilleurs de l'appellation : ils combinent à la fois minéralité, tension et gras, avec parfois un élevage beurré similaire à celui que l'on trouverait en Côte de Beaune. Ce sont des vins taillés pour une longue garde, qui peuvent être bridés par un excès de soufre en jeunesse. Cependant, les derniers millésimes s'avèrent plus accessibles en jeunesse, et justement moins marqué par le soufre depuis l'arrivée de la nouvelle génération.

 

 

 

Raveneau - Chablis 1er cru Montée de Tonnerre 2006 : (bu à l'ouverture de la bouteille) Robe claire, peu évoluée. Nez marqué par des notes de noisette, un léger grillé, le citron, légèrement floral. Bouche vive, citronnée, tendue, pas spécialement beurrée, manque un peu de gras et de matière à mon goût, quelques notes de noisette, saline. Finale de longueur moyenne, citronnée, saline. Bon vin, assez simple, facile à boire. J'avoue que j'en attendais un peu plus. Note : 16/20.

 

Raveneau - Chablis 1er cru Montée de tonnerre 2011 : bien plus convaincant que 2006, léger gras, beurré, belle tension derrière. Note : 17,5/20.

 

Raveneau - Chablis 1er cru Foret 2012 : couleur claire, nez citronné et minéral. Idem en bouche, bien équilibrée, tendue, citronnée, saline, peu de gras, pas très complexe en l'état, belle longueur. Note : 16/20. Une seconde bouteille semblait plus grasse, bien moins tendue, plus typée Côte de Beaune, plus boisée aussi. Note : 15,5/20.

 

Raveneau - Chablis 1er cru Foret 2012 : (un an plus tard) beau Raveneau classique, pas trop gras sur Foret, coquille d'huitre, long. TB+.

 

Foret 2014 : très chablisien, coquille d'huitre, peu d'élevage, très minéral, long, salivant. TB+

 

Raveneau - Chablis Grand cru Blanchot 2010 : (bu à l'ouverture de la bouteille) Robe légèrement dorée, nez beurré, boisé parfaitement intégré, agrumes, fruits jaunes, floral. Bouche avec un très beau gras, de la matière, grosse tension derrière, fruitée, florale. Finale impressionnante de longueur, saline, sur les agrumes, fait saliver longtemps. Grand vin. Note : 18,5/20.

 

Raveneau - Chablis Grand cru Blanchot 2011 : légèrement doré aussi, nez sur le beurre frais, le citron. Bouche avec le gras de Blanchot, finale plus tendue et saline, toujours plus facile d'accès que Valmur, très beau niveau sur ce 2011, à peine en dessous de 2010. Note : 18/20.

 

Raveneau - Blanchot 2018 : simple, élégant, pas trop fermé, pas beaucoup d'élevage, pas une grosse acidité, à attendre, il ne dévoile pas encore tout. B+.

 

Raveneau - Chablis Grand cru Valmur 2010 : Robe or pâle, nez très minéral, pierre-à-fusil, citron, coquille d'huître, croûte de fromage, bouche tendue, minérale, saline, moins épaisse et moins fruitée que Blanchot 2010, mais plus longue, plus ciselée, à attendre encore un peu peut-être même s'il offre déjà du plaisir. Finale interminable, très saline. TB+.

 

Valmur 2010 : 3-4ans plus tard, plus épanoui, plus miellé, coquille d'huitre, commence à être à maturité, très long. TB++.

 

Raveneau - Chablis Grand cru Valmur 2011 : très minéral, citronné et tendu, à peine moins long que le 2010. TB.

 

Valmur 13 : nez un peu miel, cire, bouche plus minérale et tendue que ce que laissait penser le nez, longue, précise, élégante, complexe, beau volume, sans être boisé, finale coquille d'huitre. TB++.

 

Raveneau - 1er cru Vaillons 2007 : robe dorée, nez encore jeune, miel, beurré, fruits jaunes, citron. Bouche avec du gras et de la tension, très longue, dans une bonne phase, commence à être à point. TB+.

 

Vaillons 2012 : simple, vit et citronné, manque de matière. B+.

 

Vaillons 2009 : assez tendu, aromatique beurre frais et coquille d'huitre, commence à bien se livrer. TB+. une autre bouteille avec quelques petites notes "bourgeon de cassis" font qu'elle m'emballe moins que celle bue il y a 1 mois. Ca reste très bon quand même. TB. Une troisième bouteille montrait une grosse réduction au nez, mais une bouche très tendue et minérale. TB+.

 

Vaillons 13 : tout de suite très chablisien, coquille d'huître, citron, très belle tension, long, salin, TB++.

 

Raveneau, Chablis 1er cru Vaillons 2012 : (100% chardonnay. Parcelle sur la rive gauche du Serein, exposition sud-est, sols calcaires. Elevage fût)  Couleur très claire, nez classique du domaine mélangeant coquille d’huitre, citron à des arômes plus « Côte de Beaune » beurré, fruits jaunes. Bouche qui combine une matière épaisse, un peu de gras et de beurré, à du fruité et une trame minérale très longue, très salivante en finale, d'une longueur incroyable. La magie Raveneau a encore opéré avec peut-être un supplément d'expressivité sur la seconde bouteille. TB++.

 

Butteaux 2013 : belle tension, bien marqué coquille d'huitre, déjà très abordable, léger gras par dessus. TB+. Seconde bouteille tendue, peu de gras, plus de fruit. TB+.

 

Raveneau - Chablis Clos 2009 : joli beurré, opulent, (moins que le Comtes Lafon), super trame minérale dans le fond, finale tendue. TB++.

 

Raveneau - Chablis 1er cru Montée de Tonnerre 2013 : nez qui sauvignonne, exubérant, pamplemousse, fruits exotiques, buis, bouche avec du sucre, fait sauvignon new zélandais un peu, mais une jolie tension et longueur sur la finale. Pas bien en place, mais beau potentiel si l'on est patient. TB-.

 

Raveneau Bernard & Jean-Marie, Chablis 1er cru Butteaux 2016 : (élevage fûts) Couleur un peu plus dorée, nez un peu plus mûr, petite touche d'élevage, plus jeune. Bouche avec plus de volume, léger gras à l'attaque, plus d'opulence, plus de complexité, la trame minérale est bien là dans le fond, beaucoup de longueur, encore un peu trop jeune dans l'idéal, comme souvent avec Raveneau, mais la densité est impressionnante. A peine moins de plaisir immédiat que le Dauvissat mais plus de potentiel. TB++.

 

Raveneau Bernard & Jean-Marie, Chablis 1er cru Forêt 2014 : couleur assez proche, un nez un peu plus simple, encore sur le fruit, une touche de miel, de beurre, de caillou. Bouche avec plus de rondeur, un peu plus puissante et opulente, un peu d'élevage, mais là aussi beaucoup de longueur, très belle acidité avec du volume autour, à peine moins salivant en finale, on sent qu'il peut encore vieillir très longtemps. TB+.

 

 

domaines familiaux 2019

Chablis 1er cru Butteaux 2017 : vins assez colorés pour Chablis, avec un peu d’élevage comme toujours chez Raveneau. Les vins se goûtent très bien pour des jeunes Raveneau, un peu de gras, fond minéral, coquille d’huître, finit assez long et salin. TB+.

Chablis 1er cru Montée de tonnerre 2017 : plus de volume, plus de longueur. Déjà très accessible. TB++.

Chablis 1er cru Butteaux 2012 : Pas si différent que ça du 2017, beau volume, du gras, tendu dans le fond, encore tout jeune, à attendre encore si possible, très prometteur et déjà bon. TB+.

 

 

domaines familiaux 2021

Chablis Butteaux 19 : un peu mentholé et sur la poire au nez, bouche un cran au-dessus, très droite, pas de gras, citronné, coquille d’huitre, très pure, pas de soufre ressenti, assez long. TB+.

Chablis Monteee de tonnerre 19 : idem, encore plus citronné et coquille d’huitre, très tendu, très frais, tout en longueur. TB++.

Chablis Les Clos 19 : nez à peine mentholé proche de celui e Butteaux, bouche tendue aussi, du volume, pas du tout beurré, aucun élevage ressenti, très droite et minérale. Superbe. TB++. Des vins étonnamment très accessibles pour de jeunes Raveneau, pas du tout bridés par le soufre comme ça pouvait être le cas par le passé. Lorsqu’on pose la question la réponse est qu’il n’y a pas eu de changement particulier, tout s’est fait petit à petit, les doses de soufre ont été limités grâce à des vendanges plus saines et du meilleur matériel en cave.

 

 

domaines familiaux 2022

Chablis Butteaux 2020 : le nez présente un léger beurré, fruits jaunes. La bouche combine gras, fruit avec une très belle tension, de la gourmandise, se goûte très bien en l’état. TB+.

Chablis Montée de tonnerre : style plus austère, plus coquille d’huître et citron, tendu, très belle acidité et longueur pour 2020. TB+.

Chablis Les Clos : un peu plus fermé, plus puissant, plus de volume, a clairement besoin de temps, mais le millésime semble là aussi parfaitement géré. TB.

Raveneau - Chablis Butteaux 2014 MAG : très coquille d’huître, tendu, citronné, long, salivant, très Chablis, pas surprenant, mais excellent. TB++.

 

 

domaines familiaux 2023

Chablis Montée de tonnerre 2021 : style un peu austère, droit, citronné, très chablisien, pas forcément beaucoup plus tendu que le 2020 l’an dernier. TB.

Chablis Butteaux : plus expressif ce jour-là, plus large, plus « argileux », petite touche de citron confit, beau volume, dans une phase éclatante. TB++.

Chablis Les Clos : il combine la largeur du précédent, avec la finale plus caillouteuse et noble du premier. Boisé déjà intégré, pas spécialement beurré. Confirme que les vins du domaine se goûtent très bien en jeunesse depuis quelques années. TB++.

 

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