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Whisky Wine N' Beer
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21 septembre 2013

Château d'Yquem (Sauternes) *****

Yquem 1997 : (bu salon RVF 2012) Un grand Sauternes, très liquoreux, très sucré. Au nez on trouve des fruits jaunes, pâtes de coin et fruits secs qui commencent à arriver, un peu d'exotisme également. Il peut attendre longtemps encore, il fait assez jeune. Seul léger bémol, on aurait pu attendre un peu plus d'acidité et de fraîcheur encore, même s'il n'y avait rien d'écoeurant loin de là. Un grand vin mais un rapport qualité/prix pas terrible, la différence avec les Coutet, Doisy Daëne, Haut Peyraguey, Guiraud... des bonnes années n'est pas si énorme que ça. Après une discussion avec des experts du Sauternes, il paraît que la différence se fera après 30 ans. Patience ! patience ! (Note +- 18,5/20).

yquem

 

Yquem 1997 : Couleur or profond, nez encore jeune, miellé, fruits jaunes, abricot, safran, cire, miel d'acacia... Bouche à la fois plus sucrée et plus acide, belle liqueur, bien concentré, intense et toujours frais à la fois, très long, déjà excellent et encore à l'aube de sa vie. Très beau Yquem. On a vraiment été gâté ce soir-là. TB++.

 

Yquem Sauternes 1996 : (bu soirée Malleval 2015) couleur or profond, déjà évoluée. Superbe nez très marqué agrumes, oranges confites, mandarine, avec du safran, du caramel, un peu d'ananas. Bouche assez puissante, toujours sur les agrumes, un peu plus confits désormais, du caramel, léger manque d'acidité à mon goût. Finale longue, avec des amers nobles, beaucoup d'orange confite, des épices. Après un nez magnifique, comme souvent sur Sauternes je trouve qu'il manque un peu d'acidité, même si ça reste dangereusement buvable. J'avais légèrement préféré 1997, qui sans être plus acide était plus concentré, plus sur les fruits jaunes avec moins de caramel et d'amertume. Note : 17,5/20.

 

Yquem 1999 : robe dorée, nez très marqué par le miel, fruits jaunes, agréable mais pas encore très complexe ni évolué. Bouche puissante, un peu chaude, à l’aveugle je pensai plus à Suduiraut ou Lafaurie, elle manque un peu de fraicheur et d’élégance. Belle longueur. Bon vin, mais pas un grand millésime d’Yquem d’après cette bouteille. TB-.(+- 17/20).

 

Château Yquem, Sauternes 1995 : Couleur or foncé, superbe nez sur l'abricot, les fruits exotiques, une pointe de cire et d'encaustique, du miel bien sûr. La bouche reste très digeste, sirupeuse sans être trop lourde. L'équilibre est parfait comme souvent avec Yquem. L'accord avec le crumble au coing est lui aussi parfait. On termine en beauté. TB++. (+- 18,5/20)

 

Yquem 1991 : couleur or foncé, nez encore jeune miel, safran, abricot sec, acacia, pointe de cire d'abeille. Bouche encore jeune et miellé, pas trop riche, abricot sec, un peu d'orange amère sur la finale, pas une grosse acidité mais elle suffit à équilibrer le sucre (pas trop élevé), bonne longueur sans être exceptionnelle. Un Yquem élégant, encore fringant, qui montre qque ce Château a besion de temps pour faire la différence avec les autres, même en petites années. TB+.

 

Yquem 1981 : couleur or profond, pas si foncé que ça pour l'âge, nez en pleine forme, miel, épices, abricot sec, pointe encaustique. Bouche qui a retrouvé un bel équilibre avec des amers nobles, sucres et texture épaisse encore bien là, finale digeste, longue, abricot sec, zestes d'orange, safran. TB++.

 

Château d’Yquem, Sauternes 1983 : (80% sémillon, 20% sauvignon. Elevage de 3ans en fûts neufs)  Couleur ambrée, nez magnifique, de safran, ananas, fruits exotiques, miel, cire, pêche… Bouche concentrée, sirupeuse, qui attaque sur le caramel, moins exotique que le nez, la finale retrouve un bel équilibre avec de fins amers, sur l’orange, l’abricot sec, encore une belle acidité, reste finalement très digeste. Accord parfait avec le financier ananas/coco. TB++.

 

Yquem 1993 : assez simple au nez, encore jeune, belle bouche avec beaucoup de fraîcheur et d'acidité pour Yquem, très digeste, pas une grosse longueur, mais on y retourne facilement, l'avantage des "petits" millésimes. TB+

 

Yquem (Salon Grands liquoreux du monde)

Sauternes 2009 : (80% sémillon, 20% sauvignon) un peu fermé, beaucoup de notes florales, du miel, peu de fruit, concentré, pas une grosse acidité. La finale longue avec des notes épicées le sauve. Petite déception, car loin d’être mauvais, il ne sort pas du lot, loin de là. Peut-être que ça arrivera avec le temps ? Peut-être que je suis passé à travers sur un salon où on ne donne pas beaucoup de temps à chaque vin. En tout cas pas emballé plus que ça, en comparaison avec les autres grands liquoreux du monde bien sûr. Mais Yquem demande du temps. TB+.

 

 

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28 mars 2013

Château Haut-Brion (Pessac) *****

Haut-Brion Pessac-Léognan rouge 2002

Couleur : grenat.

Nez : pas complètement ouvert, mais on arrive quand même à sentir des fruits rouges et des fruits noirs, du cèdre, très légèrement fumé.

Bouche : notes de prunes, de fruits noirs, un peu d'épices, de cacao et de cèdre, bonne puissance, tannins assez fins mais un peu asséchants en fin de bouche. Matière correcte, mais je m'attendais à mieux à ce niveau-là. Bonne acidité, c'est assez frais.

Finale : très longue, tannins un peu asséchants. Un peu austère, peu de tertiaire pour l'instant, c'est encore très jeune.

Note : 17/20. Un vin encore un peu jeune il me semble, qui mérite d'être attendu, avec une finale immense, mais des tannins un peu asséchants, un style assez austère. Mais aucune crainte à avoir pour l'avenir.

 

 

Château Haut-Brion - Pessac-Léognan 1992 : nez très tartiaire, comme la bouche, tannins secs, le vin est dissocié même si la matière est plutôt bonne. C'est frais mais l'acidité est trop présente. Une déception à la vue de l'étiquette. B.

haut brion

 

28 mars 2013

Château Latour (Pauillac) *****

Latour - Pauillac 2004

Couleur : grenat foncé, plus coloré qu'Haut-Brion.

Nez : très ouvert, très expressif, plein de fruits noirs, de kirsch, de cassis, de prunes cuites, du café, du tabac aussi. Très beau nez.

Bouche : assez fine, moins puissante qu'Haut-Brion 2002, très soyeuse, du velours. Très belle matière, avec une entrée de bouche assez vive, mais qui chute un peu en fin de bouche. Peu tannique, ça manque un tout petit de corps en fin de bouche, et peut-être d'acidité aussi pour structurer le tout et donner de la fraîcheur. Les arômes sont très expressifs, comme au nez, avec un beau fruité.

Finale : longue, mais moins qu'Haut-Brion, manque un peu de puissance, un peu en retrait par rapport au nez et à l'entrée de bouche.

Note : 18/20. Très beau nez, et texture de velours, dommage que ça ne dure pas jusqu'au bout. Un vin à mon avis prêt à boire, je ne suis pas sûr qu'il aille très loin dans le temps.

latour-2004

 

Forts de Latour 2003 : légère trace de bouchon au nez, la bouche a une très belle texture soyeuse, sur les fruits noirs, manque un peu d'acidité, assez long mais léger arrière goût de bouchon malheureusement.

 

28 mars 2013

Château Mouton Rothschild (Pauillac) *****

Mouton Rothschild - Pauillac 2004

Couleur : grenat foncé, à peine plus coloré que Latour, contours tuilés.

Nez : très expressif aussi, proche de Latour, peut-être à peine plus mûr et plus évolué. Très beau aussi, sur les fruits noirs (cassis), les fruits cuits (prunes, cerises), un peu de bois, de tabac et de cacao.

Bouche : attaque un peu plus puissante que Latour, un peu plus de tannins, mais ils sont très soyeux, un peu moins de matière par contre. Comme Latour, si le début est très beau, c'est un peu mou en fin de bouche, ça manque un peu d'acidité, de fraîcheur et de puissance. Mais on a de beaux fruits noirs, et de belles notes de cacao et de tabac. A peine plus boisé et sec que Latour aussi.

Finale : longue, autant que Latour, un peu plus tannique et sèche, manque un peu de puissance.

Note : 17,5/20. Superbe nez et entrée en bouche, finale un peu en-dessous. La texture a un peu moins de charme que celle de Latour. Il me semble déjà prêt à boire lui aussi.

mouton 04

 

Mouton-Rothschild - Pauillac 2001 : Robe sombre encore assez jeune, nez "classique", légèrement vanillé, cassis, cèdre, tabac. Bouche fraîche, aux tannins soyeux, moins de matière que le Pontet-Canet, finale un peu courte pour un Mouton et par rapport au précédent. Bon vin mais pas exceptionnel. TB.

 

Mouton Rothschild 2011 : couleur noire, nez très caramel, mélasse et coconut, bouche très boisée, très arrondie, inintéressante au possible. A regouter dans 20ans. B-.

 

27 février 2013

Grand Tasting B&D 2012 - Bordeaux

Fieuzal **** : Pessac blanc 2008, des notes un peu plus grillées que dans le précédent, un peu plus gras et plus frais, mais un peu moins de longueur et de complexité, c'est excellent là aussi. (+- 18/20).

Fieuzal Pessac rouge 1998 : (goûté au Witch 2014) nez très sous-bois, prunes, peu de matière en bouche et peu de longueur. B-.

 

 

Domaine de l’A *** : Côtes de Castillon 2009, ouvert, gourmand, sucré, fruit mûrs, belle longueur. Tbien. (+-17/20).

 

 

Figeac **** : St Emilion 2008, cadenassé à triple tour, difficile de sentir quelque chose à l’heure actuelle, vraiment pas en place. St Emilion 2004, fait encore très jeune, puissant, sur les fruits noirs, avec un peu d’épices et une finale assez longue. C’est assez convaincant, on a envie de le regoûter dans quelques années.

(Figeac 1988 : encore jeune, puissant, acidité haute et maturité haute, finale assechante. Petit doute sur le bouchon au départ, puis meilleur le lendemain, semblant plus fruité, plus de sous-bois aussi, toujours un peu sec, mais noble. TB-.)

 



Canon **** : St Emilion 2008, plus ouvert que Figeac 2008, avec un très beau fruité, une belle longueur, il fait beaucoup plus envie du coup, même si lui aussi est encore trop jeune.

 



Rauzan-Ségla **** : Margaux 2004, le nez est sympa, l’entrée en bouche aussi mais ça tombe assez vite, la finale est trop courte, il lui manque un peu de corps et de tannins pour structurer le tout. Ca manque un peu de puissance à mon goût, le problème va se répéter sur plusieurs Margaux et plusieurs 2004.

 

 

Giscours *** : Margaux 2004, assez court, manque un peu de matière.

(Château Giscours - Margaux 2008 : robe sombre, nez d'abord un peu poivronneux, puis avec le réchauffement, fruits noirs, cassis, bois précieux. Bouche tendue, portée longtemps par une très belle acidité, sur les arômes du nez. Beau potentiel, peut-être un peu jeune encore. TB.)

(Giscours 1989 : nez de fruits rouges confiturés, mûr et gourmand, encore jeune, bouche moins confiturée, fraîche, fruitée, délicate, longue. TB+.)

(Château Giscours, Margaux 1989 : (65% Cabernet Sauvignon, 30% merlot, 5% Cabernet Franc. Vignes sur Labarde au sud de Margaux. Elevage fût dont 50% neufs)  Couleur assez claire pour Bordeaux et que très légèrement évoluée pour 1989, nez encore très frais, et fruité, qui fait peut-être un peu plus merlot que cabernet. La bouche est d’une fraîcheur incroyable pour l’âge du vin, toute en finesse, très élégante, on commence à retrouver des arômes un peu plus typés cabernet, de tabac, cuir, fumé, cassis... belle longueur en plus. Encore la preuve que les Bordeaux ont juste besoin de temps pour exprimer tout leur potentiel. TB+.)

Château Giscours - Margaux 1988 : (65% CS, 30% merlot, 5% CF) Couleur sombre et tuilée, nez fumé, chocolaté, sous-bois, champignon, fruits rouges compotés, cigare, très noble. La bouche est encore relativement jeune pour l’âge du vin, les tannins sont très fins désormais, manque peut-être d’un peu de soyeux de texture, mais très noble, frais, encore du fruit, très long. Il a fait l’unanimité, comme souvent avec les Bordeaux à point. TB.

 

 



Boyd-Cantenac *** : Margaux 1999, on apprécie l’initiative d’emmener un vin prêt à boire même si ce n’est pas un grand millésime. On a enfin un peu de tertiaire (tabac, cacao…) Tout en finesse, un peu trop même, il manque un peu de corps et de finale, comme le Rauzan-Ségla.



Brane-Cantenac **** : Margaux 2008, très moyen, manque de puissance et de longueur. Margaux 2009, bien meilleur, sur des fruits cuits, bel équilibre entre la puissance et des tannins soyeux, très long. TBien. (+-18/20).



Lascombes *** : Margaux 2006, j’ai moins de souvenir de celui-là, assez classique de mémoire, plutôt bien mais encore trop jeune.

 

Kirwan *** : Margaux 2005, encore jeune, plutôt en finesse pour un 2005. Bien.

 

Prieuré-Lichine *** : Margaux 2009, plus trop de souvenir, juste noté Bien.

 

Latour-Martillac *** : Pessac rouge 2005, encore jeune, un peu plus de tannins et de puissance que dans le Kirwan. Bien.

 

Poujeaux *** : Moulis 2008, pas encore en place, boisé, tannins encore raides, peu de fruit. Moyen.

(Château Poujeaux - Moulis 2008 : Robe noire, nez d'abord marqué par une note étrange de yaourt à la fraise, qui petit à petit se transforme en vanille sucrée. La bouche est plus bordelaise, sur les fruits noirs, épaisse, mais trop boisée à mon goût avec des tannins un peu secs sur la finale. Pas mon style. B-.)

(Château Poujeaux Moulis 2016 très boisé. Bof.)



Talbot ** : St Julien 2009, nez très fermé, bon équilibre puissance/finesse, assez long. Bien.

Talbot 1986 : nez tertiaire mais bouche encore jeune avec une belle texture, fraîche. TB+.



Beychevelle **** : St Julien 2009, tout est là, fruité très mûr, fraîcheur, grosse matière, parfait équilibre puissance/finesse, tannins soyeux et longueur. Un coup de cœur pour moi. (+- 18,5/20).



Langoa-Barton ** : St Julien 2007, plutôt moyen, il a un côté assez gênant en bouche que je n’ai pas réussi à décrire.

 

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26 février 2013

Château Labégorce (Margaux) **

Château Labégorce Margaux 2004 : carafée 2h, robe foncée là aussi, le nez fait tout de suite plus âgé, avec des cerises bien mûres surtout, très léger boisé, très agréable. La bouche fait moins âgée, beaucoup de puissance mais très peu de tannins. Pas une grosse matière. Un peu d'épices et de tabac. Finale correcte. Ca manque un peu de structure quand même, sûrement le millésime 2004. 15/20.

faivelay

 

26 février 2013

Château Marjosse (Tizac-de-Curton) **

Château Marjosse Entre-deux-mers blanc 2007 : couleur or pâle, nez assez frais, citronné, un peu de pamplemousse aussi. L'entrée en bouche est assez vive, avec une belle acidité, et des notes florales, mais ça tombe un peu en milieu de bouche. Finale moyenne aussi. Dommage, il n'a pas tenu la longueur, ça partait pourtant bien. 14/20.

marjosse

 

26 février 2013

Château La Mission Haut-Brion (Talence) *****

Château La Mission Haut-Brion - Pessac-Léognan rouge 1986 : Soi-disant le dernier millésime en finesse de La Mission HB, encore dans le style Haut Brion. Carafée quelques minutes seulement. Couleur rouge grenat, pas de reflets tuilés, fait assez jeune. Très beau nez, sur des notes tertiaires, surtout de sous-bois (terre, champignons), un peu de fumé, et de tabac aussi, le fruité fait un peu compoté là aussi (plutôt fruits noirs). La bouche est quand même assez puissante, elle fait encore très jeune, beaucoup de tannins, un poil trop asséchant (mais le vin a été bu sans manger). Grosse matière et belle acidité. Finale très longue avec un léger boisé. TBien mais j'ai préféré la GdP passée juste avant. 18,5/20. (dégusté lors d'une soirée aux caves Naudot).

mission

 

La Chapelle de la Mission Haut-Brion 2006 (Dégusté lors de la soirée LPV Bordeaux)

(CR de Julien) Tout de suite, un beau fruit nous saute au nez! Du cassis, de la mûre, le boisé est fondu, un poivré léger donne également de la complexité. C'est élégant et noble tout en restant gourmand.
La bouche présente un beau volume avec une belle matière. C'est assez large et concentré. Les tanins sont encore présents avec une très légère sécheresse je trouve, sans que ça soit dérangeant. Une fine acidité étire le vin sur une finale très honnete. C'est bon mais je pense que ça a besoin de quelques années pour s'affiner un peu.
Il s'agit de La Chapelle de la Mission Haut-Brion 2006.

Nez de fruits noirs, qui a mis un peu de temps à s'ouvrir. La bouche est superbe, avec du cacao, des tannins qui ont peut-être besoin de s'assouplir encore un peu. Le vin a besoin de 2-3ans encore pour s'exprimer pleinement mais il a déjà une matière et une longueur énormes. Un très beau vin. (+- 17/20).

chapelle

 

 

La Mission Haut-Brion - Pessac rouge 1999 : couleur noire, rien à voir avec le précédent, fruits noirs plus mûrs, bois précieux, tabac. Bouche avec beaucoup de fruit, de la fraîcheur derrière, toute jeune, tannins encore un peu trop présents à mon goût en finale, on peut l'attendre, mais c'est une grande bouteille. TB++.

 

9 février 2013

Clos Haut-Peyraguey (Bommes) ****

Clos Haut-Peyraguey - Sauternes 2003 1/2 bt

Couleur : or profond.

Nez : expressif, belles notes d'abricots secs, quelques notes exotiques (ananas, mangue), beaucoup de fruits frais maison commence à avoir un côté légèrement confit.

Bouche : beaucoup de fraîcheur, belle acidité, aucune lourdeur ici, beaucoup de finesse (qui m'avait déjà plu dans le 2009 du même domaine). On retrouve ce bel équilibre du nez entre les fruits frais et les fruits secs.

Finale : belle longueur, fraîche, un peu de pâte de coing désormais.

Note : 18/20. Très beau Sauternes. La finesse du Clos Haut-Peyraguey m'a encore séduit sur 2003, après le 2006 et le 2009 goûtés en salon.

P1030125

 

Informations complémentaires : Cépage 90% sémillon 10% sauvignon. Rendements 2003 16hl/ha. 25 000 bts produites. SR : 152 g/L. Acidité 3,85 g/L. (http://www.closhautpeyraguey.com/vins_clos_2003_note_degustation.html)

 

Goûtés lors du salon RVF 2012 :

- Sauternes 2009 : Beaucoup de finesse, très frais, superbe matière, un peu exotique. TB+ (+- 18,5/20).

- Sauternes 2006 : très agréable en ce moment, mais moins de longueur et de concentration que le précédent. B+

 

Clos haut Peyraguey

Sauternes 2015 : (95% sémillon 5% sauvignon) semble très mou dans la série, surtout à côté de la Tour blanche. B-.

Sauternes 2007 : riche, un peu lourd, mais quand même bien mieux que le précédent. B+.

 

15 décembre 2012

Soirée LPV : Bordeaux

CR de Julien auquel j'ai ajouté mes notes perso sous les siennes

 

 Château La Gasparde ** - Côtes de castillon 2007

"Le deuxième vin, qui donc est un rouge ( et qui n'est pas servi dans une coupe, je vous rassure ) est de robe assez claire. C'est peu profond mais d'un beau rubis.
Le nez est assez peu expressif, c'est un poil fermé mais je crois déceler un assez beau fruité derrière avec des petits fruits rouges et noirs. A coté de ça, pas grand chose.
La bouche trace la même route, il n'y a pas beaucoup d'arômes. De plus, je dirais que la couleur du vin reflète assez bien ce qu'il nous donne au palais. La matière n'est pas immense, la finale est courte. Les tanins sont sages et polis. Un vin sans vice ni vertu. Pas de gros plaisir éprouvé, même pas de plaisir du tout, pour ma part."

Un vin qui m'a beaucoup déçu hier soir, la bouteille que j'avais goûtée récemment était ultra fruitée, sans grande complexité mais j'avais pris beaucoup de plaisir alors que là.... Je n'aurai pas parié sur une dominante Merlot déjà. J'ai un peu peur pour les bouteilles qu'il me reste.

gaspard

 (La Gasparde 2014 : léger, fruits rouges, assez fin, facile, sympa. B+)

 

 

Chateau des Graves D'Ardonneau * - 1ères cotes de Blayes 2005

"Nous avons ensuite un vin plus dense, déjà à l'oeil, plus charnu. Quand soudain, patatra, on entend un "bouchon?"....
Le doute est permis. En effet, un odeur suspecte se dégage en premier lieu. Pour être honnete, j'ai un peu de mal à la décrire, et si je n'avais pas entendu ce fameux "bouchon", je ne sais pas si je serais parti dessus. Je pense plus à une odeur parasite. En fait je ne sais pas trop. C'est plutot dommage car il y a de belles choses derrière, tout comme la bouche qui est concentrée et plutot de bonne qualité. Cependant, c'est difficile de passer à travers cette odeur. A revoir."

Je l'ai surtout trouvé très boisé, plus que bouchonné. En tout cas rien d'intéressant.

graves_da

 

Chateau de Pez *** - Saint-Estèphe 2005

"Le premier rouge a la robe dense, très légerement évoluée.
Superbe nez! J'adore. C'est très complexe avec des fruits noirs un peu mûrs, une belle fraicheur est présente, on a de la terre fraiche, du poivre, des épices douces mais également une belle palette sur le cuir et le bois noble. Vraiment envoutant.
La bouche est concentrée, ample et pleine. Les tanins sont présents mais très soyeux, la texture et le touché de bouche sont veloutés. Le vin reste frais pour autant avec une très légère amertume en finale, qui fait rappeler à certains un côté cacaoté ( petit débat sur le nesquik ou le van houten...).
Très beau vin, élégant et précis, donnant beaucoup de plaisir."

Un vin que j'aurai plutôt placé sur Margaux ou St Julien à l'aveugle, et pas sur un millésime chaud comme 2005. Un vin plutôt fin, avec des tannins soyeux, un boisé bien intégré, de beaux fruits noirs, une belle matière... Excellent. (+- 17,5/20).

pez

 (Château de Pez 2016 : noble, menthol, cèdre, typé cabernet malgré un 50% merlot environ, encore un peu serré, jeune, mais beau potentiel, long. TB.

2d de Pez 2019 : premier millésime suite à la transformation de Haut Beauséjour, facile, rond, fruité, souple, quand même du volume, de la maturité sans être confituré, déjà accessible. TB-.)

 

 

Chateau Planquette ** - Médoc 2008

"Le huitième vin parait un peu réduit pour certains?
Le nez est plutot beau, autour des fruits rouges et du menthol, un coté floral le rendant frais.
Je trouve la bouche par contre un peu fluette avec des tanins un peu secs, c'est acide et de l'amertume en finale. Vraiment pas exceptionnel. A revoir pour ce vin qui aurait peut etre dû resté planqué pour cette soirée........je suis déjà sorti"

Je ne sais pas si le vin est dans une mauvaise phase ou si il y a eu un problème de bouteille, mais plusieurs personnes ont senti du choux, un peu de sel aussi.

planquette

 

14 décembre 2012

Château Phélan-Ségur (Saint-Estèphe) **

Saint-Estèphe 1988

(CR de Julien - Soirée LPV Bordeaux) "Le rouge suivant est moins élégant au nez. C'est tout de suite plus brut, avec des notes goudronnées, boisées et des touches de poivron grillé.
La bouche n'est malheureusement pas terrible non plus. C'est pateux, avec des tanins poussiereux, ce n'est que bien peu gourmand. Une bouteille qui aurait du etre bue plus tôt je pense. Dommage."

phélan

 

 

Goûté au GT 2012 :

Saint-Estèphe 2009 : plus fermé que les autres 2009 goûtés ce jour là, mais belle matière, tannins assez fins. B

 

 

Phélan Segur - St Estephe 2020 : couleur noire, style assez massif et chaleureux qui va demander du temps, élevage encore marqué. B.

 

Franck Phélan 2018 : très léger, assez frais et fin pour 2018, pas un gros volume. B.

 

14 décembre 2012

Château Carbonnieux (Léognan) ***

Carbonnieux Pessac-Léognan blanc 2005

(CR de Julien) "Nous passons ensuite à 2 blancs.
Le premier est d'un beau doré.
Le nez confirme ce que la robe pourait nous faire penser, ça semble plutot évolué cette affaire. C'est champignonné, un peu toasté, des amandes. Légère impression d'oxydation. Je ne suis pas fan.
En bouche, des tanins sont présents, c'est boisé. L'équilibre général est plutôt bon entre fraicheur et léger gras, cependant, c'est assez court en bouche et un peu trop évolué pour moi. Je m'attendais à quelque chose de plus ronde en bouche d'après le nez. On penche pour un vin assez vieux. Seul ce n'est pas exceptionnel, par contre, avec la terrine, l'accord est plutot bon.
Surprise, il s'agit d'un Carbonnieux 2005. Ca semble bien évolué pour un 2005... A revoir."

Ca faisait vraiment très vieux, le nez me faisait penser à un champagne avec ses arômes de pain grillé, brioche et fruits confits. Un peu trop chaud en bouche à mon goût. Il manquait un peu d'acidité.

carbonnieux

 

Pessac-Léognan blanc 2010 : (GT 2012) vin bien trop jeune, fermé, qui n'offre pas grand chose à l'heure actuelle, moins de matière que les précédents (Chevalier 2005 et Fieuzal 2008), moins de longueur. (+- 15/20).

 

Carbonnieux Pessac-Léognan rouge 1970 : très beau nez assez évolué, sous-bois, cèdre, prunes, encore quelques beaux fruits rouges en bouche, tanins bien fondus. Manque un poil de longueur si on chipote, mais un très bon Bordeaux, prêt à boire. TB.

 

Carbonnieux – Pessac blanc 1982 : une première bouteille légèrement bouchonnée, la seconde est à peine mieux, le vin semble sur sa fin, avec de l’orange confite, de l’acidité encore bien présente mais beaucoup d’amertume. Peu de plaisir. Moyen.

 

Carbonnieux - Pessac blanc 2005 : un vin qui fait plus que son âge, avec des notes de noix et de caramel, un peu d'ananas aussi, il y a de l'acidité mais l'aromatique manque un peu de fraîcheur. B+.

 

Château Carbonnieux - Pessac blanc 2008 : Nez très marqué bourgeon de cassis et groseille à maquereau, bouche vanillée et très marquée par la noix de coco... Moyen. Autre bouteille, pas de boisé ressenti ici, très variétal avec beaucoup de bourgeon de cassis et de pipi de chat, nez vite écoeurant, mieux en bouche, puissant, épais et citronné, tendu à la fos, assez long, sur le citron. Encore tout jeune, à regouter dans 10ans. B+.

 

13 décembre 2012

Château Pape-Clément (Pessac) ***

Pessac-Léognan blanc 1989

(CR de Julien) "Le second blanc est beaucoup plus clair, avec des reflets verdatres.
Le nez est fumé, un peu boisé, il y a pas mal d'agrumes. Ca reste très frais. Avec un peu d'air j'ai l'impression de retrouver un coté encore un peu champignonné.
La bouche est plus vive, c'est très frais, très sec également. Je ne ressens que peu de gras. Très bon équilibre général, la matière est belle, une fine amertume est présente en finale. Ce n'est pas mauvais du tout!
Jean-Marc trouve le chateau. Bravo!! Chose incroyable tout de même, jamais nous ne pensions à un millésime "si" agé, car c'est Chateau Pape-Clément 1989."

A l'aveugle j'aurai bien mis le Carbonnieux sur 1989, et celui-ci je l'aurai bien mis sur 2005 ! C'est encore d'une jeunesse incroyable. Un petit peu trop boisé malheureusement, c'est son seul défaut. Sinon c'était très frais, ça peut tenir encore bien des années.(Note +- 17/20).

pape blanc

 

Pessac-Léognan rouge 1993

(CR de Julien) "La robe du suivant fait tout de suite bien évoluée. Sur des teintes tuilées.
Le nez est quand même très tertiaire, sur l'humus, la terre, les champignons. Il y a du fruit derriere mais c'est un peu vieux pour moi.
La bouche est un peu dissociée, plus aucuns tanins, une acidité un peu dérangeante pour moi. Bref je ne suis pas fan. La table est partagée. Question de gout surement pour ce Pape-Clement 1993."

Un vieux vin, aucun doute. Avec énormément de tertiaire, un nez avec beaucoup de notes de sous-bois. La bouche a gardé de la fraîcheur. J'ai beaucoup aimé. Mais c'est vrai qu'il est temps de le boire. (Note +- 16,5/20).

pape rouge

 

Goûté lors du GT 2012 :

- Pessac-Léognan rouge 2007, encore fermé au nez, un peu jeune, boisé, la bouche est puissante, avec une belle matière déjà et une finale très longue. Là aussi on a envie de voir ce qu’il dira dans 5ans au moins. (Note +- 16,5/20).

 

Pape-Clément - Pessac rouge 2001 : couleur sombre, nez encore un peu boisé, fruits noirs, poivron. Bouche à la texture lisse au départ puis finale asséchante, pas mal de poivron aussi. B-.

 

12 décembre 2012

Château Lagrange (Saint-Julien) ****

Saint-Julien 1998

(CR de Julien) "Le vin suivant fait légèrement plus évolué.
J'aime encore beaucoup le nez, certes un peu plus évolué mais avec du fruit, du poivre, un aspect un peu plus fumé peut etre. Egalement un peu de cèdre.
Par contre la bouche décois un peu. C'est un peu végétal je trouve, plus court en bouche, très peu de tanins mais une matière moins belle.
C'est simplement bon, dommage pour ce Chateau Lagrange 1998 ( Saint-Julien )."

Je crois que pour celui là j'avais annoncé St Emilion (tout faux ce soir là). Le nez est très beau c'est vrai, un peu fumé avec beaucoup de tabac, du cuir, du bois. La bouche est puissante, avec un goût qui m'a fait penser à un merlot mais ça manquait un peu de longueur et de matière. Les Lagrange 2008, 2006 et 2004 que j'ai goûtés il y a quelques semaines au Grand Tasting étaient un peu au-dessus (surtout 2006).

lagrange

 

Goûtés lors du GT 2012 :

- 2008, très fermé, aucun plaisir à l’heure actuelle, c’est dur de prédire ce qu’il va devenir.

- 2006, très bien même s’il fait encore tout jeune, la bouche a une grosse matière, beaucoup de tannins mais qui sont agréables, beau fruité, très grosse finale. TBien.(Note +- 18/20).

- 2004, plus ouvert, mais ça manque un peu de corps et de finale, c’est bien mais le 2006 est au-dessus. (Note +- 17/20).

11 décembre 2012

Château Smith-Haut-Lafitte (Martillac) ***

Pessac-Léognan rouge 2004

(CR de Julien) Pour le onzième vin, retour au petit déjeuner avec des arômes de pain grillé assez incroyables. C'est toasté et opulent...mais à vrai dire j'aime bien. Il y a du fruit derrière et un léger floral.
La robe très dense ne ment pas. En effet, la bouche présente une densité remarquable tout en conservant un toucher de bouche de très bonne facture. C'est très élégant et soyeux, velouté. Les tanins sont fondus et tout est en place. Les aromes grillés du nez ne sont pas du tout présent en bouche.
C'est très bon maintenant, je pense que ça peut attendre encore un peu pour avoir plus de complexité. C'est un Smith Haut Lafitte 2004.

Couleur très noire, le nez fait très chaud, beaucoup d'aromes grillés, du café... un peu trop chaud à mon goût. La bouche est très belle par contre, avec des tannins soyeux, de la fraîcheur, et une belle longueur. (Note +-16,5/20).

smith

 

Goûtés au salon RVF 2012 :

- Les Hauts de Smith blanc 2010 : Moyen

- Pessac blanc 2010 : encore fermé, mais une belle longueur. B

- Pessac rouge 2007 : fermé, pas une grosse matière, assez décevant ce jour là. B-

 

10 décembre 2012

Château Léoville-Poyferré (Saint-Julien) ****

Saint-Julien 2002

(CR de Julien) L'avant dernier rouge fait encore bien jeune de robe. C'est profond.
Le nez est fruité en mélant petits fruits rouges et noirs. Le bois est bien enrobé je trouve et c'est très frais avec des notes de réglisse, de ronce, de menthol. Avec l'aeration, le cassis se démarque un peu, c'est juteux et gourmand tout en etant complexe.
La bouche est encore jeune, pour autant, c'est soyeux et juteux. La matière est ample et les tanins d'une très belle qualité. C'est enrobé jusqu'à la longueur que j'ai trouvé longue et fruitée. Un très beau vin qui je pense peut attendre mais qui donne du plaisir dès maintenant. Ce Léoville-Poyferré 2002 est bien bon.

Vin très noir là aussi, le nez est plus fruité que le précédent (enfin un vin plein de fruit !), beaucoup de cassis. La bouche est fraîche, avec des fruits bien mûrs, c'est très gourmand, avec une belle longueur. Très Bien. J'avais entendu Pascal et Jean-Marc dire que 2002 était très bien sur Bordeaux à l'heure actuelle, en effet ce vin en a été la preuve. (Note +- 17,5/20).

léoville

 

Leoville-Poyferré - Saint-Julien 2011 : noir, puissant, boisé, clairement trop jeune, à attendre. B-.

 

1986 : gouté à l'ouverture, un coté poussiéreux mais sinon encore jeune, à voir avec l'ouverture.

 

9 décembre 2012

Château Doisy-Daëne (Barsac) ****

Doisy-Daëne 1995

(CR de Julien) "Enfin, pour conclure ce très beau repas et pour accompagné un superbe dessert ( terrine d'agrumes (orange/pamplemousse ), des cannelés à tomber par terre et une gelée d'orange il me semble ), nous avons un vin avec un beau doré.
Le nez est beau, d'une belle complexité et d'une belle plénitude. On y retrouve du miel, de la cire mais aussi des épices ( canelle, safran +++ ) et des agrumes.
La bouche est un tout petit peu lourde pour moi. Mais je suis le seul à ressentir ça, je pense que mon palais sature un peu, et que ce n'est pas forcement les vins que je préfère. Il faut toutefois reconnaitre que l'acidité est bien présente pour contrer le sucre. J'y retrouve du fruit de la passion dans la longue finale.
Sauternes? Pas sauternes? A maturité? Plus jeune? Pas mal de question pour ce vin que certains qualifie de "vicieux" voire "pervers".
C'est un Doisy-Daëne 1995."

Un liquoreux bien doré, qui m'a complètement déboussolé (mais je n'étais pas le seul). Des arômes de liquoreux assez évolué : miel, agrumes, orange confite, épices, mais beaucoup d'acidité, de fraîcheur, peu de sucres résiduels. L'entrée de bouche m'a semblée un peu puissante à moi aussi, plus que certains jeunes Doisy Daëne que j'ai bus. Je penchais un peu plus pour un jeune liquoreux dont le fruit aurait évolué assez vite. Mais il s'agissait "tout simplement" d'un très bon Barsac qui a gardé toute sa fraîcheur. En tout cas c'était très bon, avec une finale énorme. (Note +- 17,5/20).

doisy

 

Goûté lors du salon RVF 2012 :

Sauternes 2009 : un futur grand, grosse acidité, superbe fruité, très long. TB+ (Note +- 18,5/20).

 

Doisy Daene 1989 : couleur bien ambrée, nez un pu alcooleux, classique, safran, miel, abricot. Bouche mieux que le nez, fine, ayant mangé une partie de ses sucres, manque une petite touche d'acidité par rapport aux meilleurs millésimes du domaine. TB.

 Doisy-Daëne - Barsac 1989 : nez assez classique et plutôt joli safan, abricot, encore un peu d'élevage vanille, coco, petite touche caramel. La bouche est plus décevante, pas en forme avec un manque d'acidité évident, un peu étonnant pour le domaine d'ailleurs. Moins en forme que la bouteille d'il y a 4mois.. B.

 

2 décembre 2012

Sigalas-Rabaud (Bommes) ***

Sigalas-Rabaud Sauternes 2004 1/2 bt

P1020906

Couleur : or clair, peu évoluée encore.

Nez : assez ouvert, plutôt classique, sur le miel, les fruits jaunes (abricot, pêche). Pas encore de fruits secs, pas de côté rôti. Il fait assez jeune.

Bouche : dans la suite du nez, toujours du fruit jaune (fruits frais), beaucoup de miel, texture épaisse assez agréable, et une bonne acidité pour lui donner de la fraîcheur. C'est bon, mais ça manque un peu de complexité.

Finale : fruitée, bonne acidité, mais manque un peu de longueur.

Note : 16/20 Un bon Sauternes qui a encore des années devant lui.

 

Sigalas Rabaud - Sauternes 1989 : robe ambrée, nez très marqué orange confite qui me rappelle Yquem 1996, un peu de caramel et de safran en bouche aussi. Ble fraîcheur, mais une petite pointe d'alcool en fin de bouche. Beau Sauternes, mais il souffre de la comparaison avec Caillou 1992. TB.

sigalas

 

Sigalas Rabaud

Sauternes 2016 : fait litchi et fruits trop mûrs, peut-être pas en place. Moyen.

Sauternes 2001 : pour un 2001 semble léger, bien marqué miel et acacia, pas très long. B+.

 

18 octobre 2012

Guiraud (Sauternes) ****

Guiraud - Sauternes 2002

Couleur : or

Nez : après une bonne heure d'ouverture, le nez est très expressif et magnifique, sur les fruits jaunes (pêche, abricots), un peu de poire, de miel, puis un léger côté exotique (ananas, mangue). Pas encore de notes rôties ou de noix, un Sauternes encore jeune.

Bouche : Equilibre réussi entre le sucre (très présent, vin très liquoreux comme beaucoup de 2002 et très gras) et l'acidité, belle matière, beaucoup de miel et de fruits. Une petite touche florale également.

Finale : bonne longueur, assez fraîche et grasse. Les fruits sont un peu plus confits désormais.

Note : 17,5/20 Très bon Sauternes qui tiendra longtemps, dans une année pourtant réputée difficile, surtout derrière 2001, mais Guiraud s'en est extrêmement bien sorti.

guiraud

Informations complémentaires : On peut voir Xavier Planty, le vigneron du domaine dans cette vidéo : http://www.obiwine.com/Comprendre-Sauternes-avec-Xavier-Planty-Chateau-Guiraud-Episode-14-25_v121.html. Sur son site Internet, il décrit ainsi le 2002 (65% sémillon, 35% sauvignon) : "Il est puissant, riche, très typé avec des arômes de frangipane, de fleurs blanches, d'orange et de zestes d'agrumes. Les épices du botrytis se révèlent à travers des notes de thé vert et de poivre. Un bel équilibre acidité, gras, longueur."

 

Goûté lors du GT 2013 :

Guiraud - Sauternes 2009 : déjà bien doré et presque ambré, un peu fermé au nez, bouche classique (miel, fruits jaunes), manque un peu d'acidité. TB-.

 

Guiraud – Sauternes 2001 : or profond, nez très marqué par le safran, la nougatine, abricot, ananas, coco ?, en bouche beaucoup de safran aussi, très épais, un peu d’acidité à l’attaque mais qui disparaît vite, le vin devient vite lourd. Bonne longueur, mais finale un peu lourde et vite écœurante. A revoir dans quelques années peut-être, mais en l’état je préfère 2002. B+.

 

Guiraud

Sauternes 2009 : (65% semillon, 35% sauvignon) Doré, très miellé, très expressif, bouche riche, sirupeuse, juste ce qu’il faut d’acidité pour pas être lourd mais pas plus. TB+.

 

12 octobre 2012

Rieussec (Fargues) ****

Château Rieussec - Sauternes 1970

 

Le bouchon est mal serré dans la bouteille et entièrement imbibé. A l'ouverture il se casse en deux, une moitié tombe dans la bouteille mais sans s'effriter.

Couleur : ambre foncé

Nez : fruits cuits et fruits confits, raisins de corinthe, pâte de coing. Ca manque un peu de fraîcheur, mais le vin est encore bon.

Bouche : assez puissante, un côté "porto blanc". Elle n'est pas très liquoreuse, même plutôt sèche. On est encore sur des fruits confits et des fruits secs. Un peu de noix également. Ca manque de fraîcheur là aussi, un peu plus d'acidité aurait fait du bien.

Finale : bonne longueur, la noix est encoe plus présente désormais. Une petite touche d'épices également.

Note : 17/20 Le vin manque un peu de fraîcheur, je préfère les Sauternes un peu plus jeunes et acidulés (pas trop jeunes non plus). Il était quand même grand temps de le boire.

rieussec

Informations complémentaires : Le domaine Rieussec est classé premier cru en Sauternes dans le classement de 1855. Il a été racheté en 1984 par les barons de Rothschild (Lafite) et s'étend aujourd'hui sur 110ha dont 68ha de vignes. Les vins sont élevés entre 18 et 26 mois en fûts de chêne, dont 50 à 55% de bois neuf. Cépages 90% sémillon 7% sauvignon 3% muscadelle pour l'année 1970.

 

Rieussec

Sauternes 2009 : (157gr SR, 84% sémillon, 12% sauvignon, 4% muscadelle) Puissant, très riche, belle acidité pour 2009, un peu d’alcool en finale mais assez long, taillé pour la garde. TB.

 

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