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Whisky Wine N' Beer

Whisky Wine N' Beer
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8 octobre 2016

Eric Morgat (Savennières) ****

Eric Morgat - Savennières l'Enclos 2011 : Couleur or, nez expressif sur des fruits mûrs : poire, agrumes, coing, puis en se réchauffant de plus en plus sur des fruits secs et un côté brioché. Le lendemain on trouve un peu de pommes blettes. La bouche est vive, avec une très belle matière, du gras, un élevage très bien intégré, avec de la brioche, de la poire, de la pomme blette, du pamplemousse. C'est assez opulent mais ça reste très digeste grâce à une magnifique tension. La finale est longue, sur l'amertume du pamplemousse, les fruits secs et la brioche. Un Savennières de gastronomie, qui commence à bien se goûter mais qui a encore tout l'avenir devant lui. Après je garde une légère préférence pour le style plus fin et aérien des Savennières de T. Boudignon (d'après le 2013 en tout cas). Note : 17/20.

morgat l'enclos

 

L'enclos 2010 : nez miel, un peu oxydatif , mais bouche tendue, saline, pas trop opulente, en longueur, bien plus jeune que le nez, encore pleine de peps. TB.

 

Eric Morgat - Savennieres Fides 2015 : mûr, opulent, grosse acidité et grosse matière à la fois, finale un peu chaude. B+.

 

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8 octobre 2016

Tom Litwan (Suisse) **

Tom Litwan - Pinot noir Thalheim Chalofe 2014 AOC Argovie : couleur très claire, nez très marqué par un côté toasté qui fait penser à des fûts surchauffés, loin derrière des petits fruits rouges, framboise, cerise griotte. La bouche est toastée aussi, avec beaucoup de gaz à l'ouverture, assez légère sans être fluette, peu tannique, avec une bonne fraîcheur et des fruits rouges agréables si on regarde derrière le bois. Longueur moyenne. Un vin assez décevant, dont l'utilisation de fûts trop chauffés est étonnante pour un producteur en biodynamie qui souhaite mettre en avant le terroir. Note : 12/20.

litwan chalofe 2014

 

 

Christophe Abbet *** - Ambre 2006 : (Valais, cépages petite arvine et marsanne, 6ans en barriques) Robe ambrée, beau nez sur le praliné, la nougatine, l'abricot sec, le miel, les dattes, le caramel, très gourmand, pas spécialement boisé ni oxydatif. La bouche est par contre décevante, elle manque d'acidité, pas de tension, pas de longueur. L'aromatique est pourtant gourmande, proche de celle du nez, la texture épaisse est agréable, mais un liquoreux qui manque d'acidité ça ne pardonne pas. Très décevant pour un vin qui a la réputation d'être parmi les meilleurs liquoreux du monde. B.

 Christophe Abbet, AOC Valais Humagne rouge 2016 : (Domaine de 4ha créé dans les années 1990, pas de certification mais plutôt peu interventionniste. Sols de granit, élevage en cuves, sur Martigny et Fully. 450m altitude environ. Egrappé. L’humagne descend du cornalin et d’un cépage inconnu. Attention qu’on l’appelle cornalin dans le val d’Aoste)  Couleur rubis très claire et trouble, nez magnifique dès l’ouverture, de sureau/cranberry, groseille, framboise, rose, pot-pourri. Bouche aérienne, légère en alcool (12%), acidulée, toute en fruit et floral, pure, évidente, évanescente même, on a peur que le vin s’oxyde mais le fond de bouteille était nickel, peu de volume, finale acidulée, très fraîche, petite note végétale noble, ultra digeste, évident. TB++.

 

1 octobre 2016

Clos des rochers (Luxembourg) **

Clos des Rochers - Riesling Grevenmacher Fels Grand 1er cru 2014 AOP Moselle luxembourgeoise : (fût 701, 13% vol.) couleur paille, beau nez sur les agrumes, le citron, avec des notes de pêche blanche et de fleurs sucrées. Bouche vive, légèrement perlante, minérale, sur le citron et le pamplemousse avec un peu trop d'amertume sur la fin de bouche malheuresement. Finale de longueur correcte mais un peu trop amère aussi. Note : 14/20.

riesling clos des rochers

 

Alice Hartmann ** - Riesling Wormeldange Koeppchen 2015 "La chapelle" : robe dorée, nez terpène, miel, fruits jaunes, ananas, un peu exotique. Bouche facile, très fruitée, style demi-sec, exotique, finale un peu courte manquant un poil de tension. Bon riesling de soif. Note : 14,5/20.  

 

 

26 septembre 2016

Château de Cazeneuve - André Leenhardt (Lauret) ***

Cazeneuve - Pic St Loup "Cynarah" 2011 : syrah, cinsault et grenache. Couleur noir, nez exubérant sur les cerises noires, la mûre et le cassis, bouche très gourmande, sucrée, pleine de fruits noirs, tannins très fins. Longueur moyenne, manque peut-être un peu de fraîcheur. Note : 15/20.

cazeneuve cynarah

 

Article intéressant sur le domaine ici : http://www.vin-terre-net.com/visites-de-domaines/languedoc-roussillon/chateau-de-cazeneuve-lauret-pic-saint-loup-leenhardt

 

Cazeneuve - Pic St Loup "Cynarah" 2014 : moins mûr et moins solaire que le 2011, plus frais mais un peu plus simple et moins de matière. Ca reste un bon rapport q/p. 14,5/20.

 

Cazeneuve - Pic St Loup "Cynarah" rosé 2015 : un rosé avec une certaine puissance, peu se mettre à table, un côté réglissé, du fruit, manque peut-être d'un peu de fraîcheur et de tension. B.

 

Cazeneuve - Pic St Loup Les Calcaires 2015 : (45% syrah + grenache, cinsault et carignan. Elevage moitié cuves moitié fûts) Nez assez simple mais élégant, fruits rouges et noirs, épices. Bouche avec une belle rondeur, mais manquant un peu de tension, impression d'un vin bien enrobé par le bois, mais à la finale très courte. Pas vraiment mieux que Cynarah. B.

 

Château de Cazeneuve - Carignan 2011 Vin de table : esprit un peu nature, belle pureté de fruit, peu de tannins beaucoup de fraîcheur, finale longue et poivrée. Très bien fait. TB.

 

Cazeneuve - Roc des mates 2008 : (syrah majoritaire) Robe assez claire, nez encore tout jeune, confiture de mûre, cassis, léger boisé bien intégré. Bouche assez douce, très fruitée, tannins fondus, encore jeune, gourmande, reste assez fraîche. Longueur moyenne. Belle surprise sur cette bouteille en  pleine forme. TB.

Roc des Mates 2007 : très marqué bois et café, peu de fruits, élevage encore bien trop présent. Moyen.

Cazeneuve - Roc des Mates 2014 : Nez vanillé, fruits rouges et noirs. Bouche boisée aussi, tannins très lissés par le bois, finale sur la vanille. A revoir dans quelques années, élevage trop présent en l'état. B-. Mieux quelques mois après. B+.

 

Château de Cazeneuve - AOP Languedoc blanc 2014 (roussanne, grenache blanc, viognier, vermentino et muscat) : Robe qui tire sur le doré pour ce vin élevé pour moitié en fûts, nez légèrement boisé et beurré, un peu de miel, des fruits jaunes, belle complexité. Bouche, puissante, grasse, opulente, un peu d'alcool, une très belle longueur. Beau vin, à réserver pour la table, il manque un peu de fraîcheur pour être bu seul. B+.

 

Blanc 2015 : moins gras, plus floral, mais surtout plus simple, manque d'acidité, assez court. B-.

 

Caza Sorix 2019 : assez clair, léger, sur le fruit, les épices, quelques petits tannins en finale. B.

 

22 septembre 2016

Domaine de la Tournelle (Arbois) ***

Domaine de la Tournelle - Arbois "Les corvées sous curon" 2012 : (100% chardonnay, élevage fûts, pas de fûts neufs) Couleur or pâle, nez expressif dès l'ouverture, bien marqué par la pierre-à-fusil, le beurre, le citron, les agrumes, quelques notes florales dans le fond. Bouche vive, tendue, un peu moins marquée pierre-à-fusil, belle matière avec un côté beurré, de la noisette et des agrumes. Longueur moyenne. Très beau chardonnay qui combine gras et fraîcheur sans être marqué par le bois, il n'a rien à envier à bon nombre de Chassagne ou Puligny. Note : 17/20.

la tournelle corvées sous curon 2012

 

 

 Cul de Brey rouge 2018 pas mal d’acétate au nez, moins ressenti en bouche beau fruité. Trousseau corvées 2019 plus rustique, pas mal d’acétate aussi. Au lever du rouge pinot 2020 pointe de gaz mais sinon propre, juteux, du volume, assez bourguignon, prometteur. Terre de gryphées chardo 2019 sur la pomme un peu blette au nez mais bouche tendue, longue, propre, c’est bon. Fleur de savagnin 2018 tendu, énergique, du volume, du fruit, aussi large que long, excellent.

 

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22 septembre 2016

Château Sociando-Mallet (Saint-Seurin) ***

Sociando Mallet Haut Médoc 1995 : robe légèrement tuilé, beau nez animal, un peu de café, de grillé, la bouche manque un peu de matière mais elle est assez tendue et fraîche avec des tannins de qualité. Finale fraîche et de bonne longueur. TB.

sociando

 

Sociando-Mallet Haut-Médoc 1990 : Vin qui fait encore assez jeune, sombre, sur les fruits noirs, mais la bouche est très tannique et sèche, le vin semble surextrait. Peu de plaisir. B-.

 

 

Château Sociando-Mallet *** Salon RVF 2012

- La Demoiselle 2010 : très facile, pas une grande longueur. Moyen

- Haut-Médoc 2009 : bien trop jeune, puissant, chaud, tannique, mais grosse matière. B

- Haut-Médoc 2003 : encore un peu jeune, le style puissant de Sociando ne me plaît pas trop (sur ces années chaudes  en tout cas), mais c'est bien fait. B

 

Verticale Sociando-Mallet (2017)

Sociando 2008 : puissant, épicé, évolué, pas mal de tabac, un peu sec en finale. B+.

2009 : bien moins évolué, sur le cassis, les fruits noirs, tannins encore présents mais de qualité, assez gras. TB+.

2010 : poivré, tannins plus secs, plus frais, à peine végétal, moins gourmand, finit un peu trop sec. TB-.

2013 : la bonne surprise, plus fruits rouges, plus élégant, fin,moins épais, moins tannique, un peu moins long, plus facile. TB.

2011 : très toasté au nez, beaucoup de poivron en bouche. Moyen.

2012 : un peumoins toasté mais beaucoup de poivron aussi. Moyen.

cuvée Jean Gautreau 2010 : nez très boisé, vanille, mélasse, café. Un peu moins de bois en bouche, grosse matière mais qui aura besoin de temps pour s'assagir, tannins bien trop présents. Trop jeune, bodybuildé, surextrait. Moyen.

 

15 septembre 2016

Domaine Trimbach (Ribeauvillé) ****

Très vieille et grande maison de Ribeauvillé (60ha de vignes + une centaine en achat de raisins), en cours de certification bio pour l'ensemble des cuvées. Elevages cuves et vieux foudres, pas de malo. Style tendu, sec, énergique, parfois à la limite de l'austérité.

 

 

Pinot blanc classique 2019 : léger, fruité, petite pointe de sucre, gourmand. B+.

Sylvaner Weinbaum 2020 : beau volume mais un peu trop aromatique. B.

Riesling classique 2019 : très tendu, sec, minéral, salin, salivant. TB.

Riesling 2016 390e anniversaire : un peu plus accessible et charmeur que le précédent, belle finale minérale. TB.

Riesling Frederic Emile 2013 : beau nez miellé, les 8gr de SR ne se sentent pas, finale amers nobles et minérale. TB+.

Gewurz seigneurs de ribeauvillé 2013 : semble un peu mou derrière, les 20gr de SR se sentent bien ici. B.

Pinot noir reserve 2019 ? : léger, épicé, manque un peu de maturité. B.

 

 

 

 

Trimbach - Riesling "Frederic Emile" 2005 1/2 bt (geissberg et osterberg)

Couleur : or pâle, peu évoluée pour un 2005.

Nez : très pétrolé, notes citronnées, pamplemousse, un peu de résine aussi. Moyennement expressif.

Bouche : très tendue, grosse acidité, minérale, par contre peu de fruits, un peu d'agrumes seulement, légères notes pétrolées encore. Un peu décevante, peut-être encore un peu jeune. Un peu d'amertume en fin de bouche.

Finale : bonne longueur, fraîche et acidulée mais manque de fruit.

Note : 15/20. Un Riesling qui possède une bonne tension, mais trop pétrolé et pas assez fruité, à revoir dans quelques années peut-être.

 

 

Trimbach - Pinot gris hommage à Jeanne 2000Note 17,5/20. (Goûté lors du Witch 2012).

 

Trimbach - Riesling reserve 2009 : nez sur le pétrole et la résine, très typé riesling, assez expressif. Bouche vive, sèche, tendue et citronnée, toujours sur fond de pétrole et de résine. Assez bonne longueur, finit fais, surtout pour 2009. Note : 15,5-16/20.

 

Trimbach - Frédéric emile riesling 2009 : robe paille, nez bien marqué hydrocarbures, résine. Bouche très tendue, ciselée, minérale, beaucoup d'agrumes, de pamplemousse. Finale très longue, minérale, saline. Pas si loin du 2005, mais il a un petit quelque chose en plus qui fait qu'il n'est pas trop austère, à moins que je ne me sois habitué à ce style. TB+.

 

Trimbach - Frédéric Emile 2002 : robe dorée, nez encore fruité, à peine exotique et miellé, une pointe de sucre peut-être, à peine marqué pétrole. Bouche encore jeune, mais moins tendue et moins longue que le 2009, un peu plus facile et gourmand. TB.

 

Trimbach - Clos Ste Hune 2009 : couleur encore très claire, nez à l’ouverture sur le menthol, le bonbon anglais, le miel, puis après longue ouverture bien plus typé riesling, avec un peu de citron vert, terpène, pétrole, tout en gardant un petit côté floral/végétal noble dans le fond. Bouche plutôt sur l’amertume à l’ouverture, parfaite le soir, elle tension, très fraîche pour 2009, agrumes, menthol, pointe de pétrole. Finale très longue. Un vin qui ne met pas une grosse claque, mais à l’équilibre parfait, déjà délicieux mais loin de son apogée. TB++.

 

Clos Ste Hune 2017 : encore jeune bien sûr, mais très prometteur, très énergique, beaucoup de fond, long. TB++.

 

Domaine Trimbach, Frédéric Emile riesling 2013 : (dans Osterberg et Geisberg, marnes-calcaires-grès) Couleur encore plus dorée, nez très miel, fruits exotiques, à peine résine, plus complexe, cire, abricot, tilleul, mirabelle, rhubarbe... Bouche qui combine grosse acidité à près de 8gr de SR dans un équilibre incroyable, avec fruit, largeur, longueur, intensité, semble encore pouvoir vieillir sans problèmes. Exceptionnel.

 

13 septembre 2016

Clos Thou (Jurançon) ***

Clos Thou - Juançon sec cuvée Guilhouret 2012 : couleur or pâle, nez très expressif sur l'ananas bien mûr, les fruits exotiques, assez simple mais très sympa. Bouche vive, à l'acidité mordante comme souvent sur les Jurançons secs, une belle tension toujours sur l'ananas principalement. Longueur moyenne, avec une légère amertume, un peu plus sur l'abricot et le pamplemousse désormais. Bon jurançon, un peu simple mais à l'aromatique gourmande, avec une très belle acidité. Note : 15,5/20.

 

Clos Thou - Jurançon "Julie" 2011 : couleur or pâle, nez moyennement expressif, sur l'abricot, l'ananas et la mangue. La bouche est plus expressive, exotique là aussi, avec une bonne acidité, pas de trop de sucres résiduels ressentis, finale de longueur moyenne, exotique, fraîche, avec une légère amertume. Un bon liquoreux, qui mériterait d'être attendu encore un peu. Note 15/20.

 

Clos Thou - supreme de thou 2010 : couleur or/ambrée, superbe nez ananas, coing, encore frais, plein de pâte de fruit exotique, attaque en bouche avec une bonne acidité, seule la finale est un peu plus lourde. TB.

 

11 septembre 2016

Annatina Pelizzatti (Suisse) ***

Annatina Pelizzatti - Pinot Noir Jenins classic 2014 AOC Graubünden (= Grisons) : couleur très claire, nez sur les petits fruits rouges, griotte, fraise, groseille, avec une touche végétale type pivoine. Bouche très légère, toujours sur les petits fruits rouges acidulés, très fraîche et facile à boire, presque désaltérante, pas une grosse concentration mais une belle texture soyeuse. Finale assez courte, avec une bonne acidité qui donne envie de se resservir, toujours des petits fruits rouges, un peu de végétal et du poivre. Un pinot qui m'a rappelé le Saint Pourçain des Terres d'Ocre ou certains pinots sancerrois. Très bon vin de soif (quand même tarifé 25chf). Note : 15,5/20.

annatina-pelizzatti-jenins-pinot-noir-2014

  

7 septembre 2016

Pierre Ménard (Faye d'Anjou) ***

Pierre Ménard - Anjou Le Quart des Noëls 2013 : couleur or, à l'ouvrture le nez est très marqué par le bois, avec de la vanille, un léger beurré, et des notes de fruits mûrs, ananas, coing. Le style opulent me rappelle le Chenin du Puy de Mabileau. En bouche le vin est moins boisé même si on garde un peu de vanille, l'attaque est vive, avec une très bonne acidité qui étire le vin, de la matière, des notes d'agrumes, une fin de bouche sur le pamplemousse avec une légère amertume. Assez bonne longueur, finale fraîche, bien plus en tension que le nez, sur le pamplemousse. Le lendemain, le nez semble un peu moins boisé, surtout servi bien frais. Bon vin, qui deviendra peut-être très bon si le boisé se fait plus discret. Note : 15/20.

menard quart des noels 2013

 

3 septembre 2016

Gérard Dorsaz (Suisse) ****

Gérard Dorsaz - Ma Petite arvine 2014 : (100% petite arvine, AOC Valais, Terroir de Fully) couleur paille aux reflets verts, nez très expressif bien marqué par le côté floral caractéristique de la petite arvine (lys, glycine) un peu d'anis et des notes d'abricot et de pêche. Bouche vive, tendue, minérale, avec une bonne matière et un léger gras, encore très florale, bien plus citronnée que le nez, avec une fin de bouche sur le pamplemousse légèrement amère. Finale très longue, minérale, saline, ce qui permet d'équilibrer le côté exubérant et parfois écoeurant de la petite arvine, sur les agrumes et les fleurs blanches. Superbe vin. Note : 18/20.

ma_petite_arvine_-_2014 dorsaz

 

 Gérard Dorsaz, AOC Valais Ma petite arvine Fully 2017 : (domaine de 5ha créé en 1998. Sols granitiques de Fully. Elevage 8 mois cuves sans malo en règle générale) Couleur or pâle, nez encore jeune, typique de la petite arvine sans être trop exubérant non plus, très miellé, fruits exotiques, floral. Bouche avec de la puissance, de l’opulence, une superbe texture presque huileuse, c’est long, avec de légers amers, mais la finale manque un peu d’acidité et chauffe un peu. TB.

 

27 août 2016

Guide vert RVF 2017

Comme tous les ans la sortie du guide vert RVF doit être pris comme un guide, c'est-à-dire qu'il ne faut pas le considérer comme une vérité absolue mais comme une aide pour piocher quelques idées de domaines à essayer. On retrouve toujours la même présentation, très efficace, la même philosophie qui privilégie vraiment les vins de terroir et assez souvent la biodynamie (contrairement au Bettane & Desseauve ?) et beaucoup plus de nouveaux domaines que l'an dernier. Les quelques pages supplémentaires avec quelques adresses de cavistes, hôtels et restaurants ne sont par contre pas très utiles car trop peu développées. Mais le guide vert reste quand même la référence des guides, et de loin.

 

En Alsace meilleures notes (18,5) pour Boxler Riesling Sommerberg D 2014 et Weinbach Riesling Schlossberg Ste Catherine 2014. Deux nouveaux domaines Frédéric Mochel et Rémy Gresser.

Dans le Beaujolais meilleure note (19) pour le Morgon Côte du Py 2014 de Desvignes, suivi (18) du Mogon Passerelle de Mee Godard, MàV clos du MàV 2014 de Labruyère, Les Vignes centenaires 2014 de T. Liger Belair et La Rochelle 2014 du Ch. Des Jacques. Georges Descombes passe à 2 étoiles. Nouveaux domaines : Mee Godard, Thillardon, Julien Duport, Julien Sunier, Domaine de Fa et Domaine des Marrans.

A Bordeaux on retrouve les habitués en haut du classement : Pétrus, Lafleur, Ausone, Margaux, Haut Brion, Mission Haut Brion, Yquem… A prix abordable bonnes notes chez Fleur Haut Gaussens, Reignac, Mirambeau Papin, Bel Air La Royère, Château de Carle, Clos puy arnaud, La Rousselle. Dans le Médoc bons rapports q/p chez Lilian Ladouys, Petit Bocq…, en Graves chez Respide Médeville, Crabitey, Chantegrive… et en Sauternes Château d’Anna ou La Bouade. Vieux Certan et Fargues passent à 3 étoiles. Nouveaux domaines : Jean Faux, La rose figeac, Rochebelle, Clos des lunes, domaine de l’alliance. Star de l’année : Château Fonroque. A noter la présence de Liber Pater avec des notes allant jusqu’à 19.

En Bourgogne Les clos 2014 de Dauvissat domine (19) sur Chablis. En Côte de Nuits on retrouve les habitués Dugat-Py, Leroy, DRC, Roumier, Trapet, Dugat, Perrot-Minot, Vougeraie, Rossignol Trapet et Bart dont le Chambertin Clos de Bèze 2014 (19,5) passerait presque pour bon marché (95€) à côté des autres. Idem en Côte de Beaune où d’Auvenay, Coche-Dury, Sauzet et Comtes Lafon arrivent en tête avec leurs grands crus inabordables. En Côte chalonnaise meilleure note (17,5) pour le Givry 1er cru A vigne rouge 2014 de F. Lumpp. Dans le Mâconnais le Pouilly Fuissé 35e vendange 2014 de Guffens devance (18,5) le Pouilly Les crays des Bret Brothers, le Pouilly Secret Minéral de Jeandeau et Les Birbettes du Château des Rontets (18). Les bons rapports q/p sont très rares : Marsannay de Bart, Maranges de Regnaudot, Savigny de J&M Ecard, Mercurey de Theulot-Juillot, Mâcon de Nicolas Maillet, Lassarat, Saumaize…, Chablis d’Olivier Merlin, Grossot, Côtes d’Auxerre de Goisot... Jean Chartron et Pattes Loup passent à deux étoiles. Nouveaux domaines : B. Leroux, Ch. De Béru, Ch. De Chamilly, Agnès Paquet, Gilles Morat, JB Ponsot, Marc Roy.

En Champagne meilleures notes pour Krug 2002 et Cristal rosé 2007 (19,5). A prix plus abordable Pascal Doquet, Egly Ouriet cuvée VP, Veuve Fourny, MN Ledru, Christophe Mignon, Guiborat, A. Jacquart s’en sortent bien. Pascal Doquet passe à 2 étoiles.

En Corse le Comte Abatucci est désormais le seul à avoir les 3 étoiles. Meilleures notes (18) pour Ministre Impérial rouge 2014 d’Abatucci, Patrimonio rouge carco 2014 d’Antoine-Marie Arena et Patrimonio rouge Grotte di Sole 2014 de Jean-Baptiste Arena.

Dans le Jura, meilleures notes (19) pour le Vin jaune 2008 de Labet et Les Vignes de mon père 2005 de Ganevat. Nouveau domaine La Tournelle.

Dans le Languedoc, Les Aurelles et Peyre Rose passent à 3 étoiles, le Mas des Brousses monte à 2 étoiles. Nouveaux domaines : C. Peyrus, Domaine Henry, Vignes oubliées, Les Hautes terres, Réserve d’O, Dernacueillette. Meilleures notes pour le Passerillé rouge 2010 du domaine Henry (18,5) et Oro 2001 de Peyre Rose devant des vins des Aurelles, autres Peyre rose, Aupilhac, Barral, Clos Maïa, Terrasse d’Elise Hauts de Carol’s et La Garance.

Dans la Loire, meilleures notes en Muscadet (17,5) chez La Haute Févrie et Vincent Caillé, dans l’Anjou pour R. Leroy Montbenault 2014 (19,5) et Rougeard Clos du Bourg 2012, Bernaudeau Nourrissons 2014 (19), en Touraine pour Huet Mont Moelleux 1e trie 2015 (19,5) et Alliet Coteau de Noiré 2014 (18,5), en Centre-Loire pour Dagueneau Silex et Astéroïde 2014 (19). Chidaine et Alphonse Mellot passent à 3 étoiles. Nouveaux domaines : Terres d’Ocre en Saint-Pourçain, Clos de la Meslerie, A. Revillot, Belle-vue, Domaine de l’R, La Lande, Montcy, Sablonnettes, Les grandes vignes, P. Tessier, Renaudat, Porte St Jean,V. Caillé.

En Provence meilleure note pour Tempier Cabassaou 2014 (17,5). Coup de cœur pour Clos St Joseph. Nouveaux domaines : Château Barbeyrolles, Villa Beaulieu.

Dans le Rhône nord meilleure note pour l’Hermitage rouge 2013 de Chave et Cote Brune 2013 de Jamet (19,5) devant Vernon 2014 de Vernay (19)… Bonne note (18, 36€) pour la Côte Rôtie Maestria 2014 du domaine Levet ou Deponcins de Villard (18). Dans le Rhône sud Rayas rouge et blanc 2006 sont à 20, les CdP 2014 du Mont-Olivet, Vieux Donjon, Gradassi, Marcoux. Plein de bons rapports q/p chez l’Oratoire St Martin, Vignerons d’Estézargues, Bernardins, Richaud, Domaine des Tours, Jean David, Ferme St Martin, Alary, La Canorgue, Chaume Arnaud, Clos des grillons… Gonon, Mont Olivet et Vieux Donjon passent à 3 étoiles. Nouveaux domaines : Curtat, Chambeyron, Pegaü, Balthazar, Or de line, La Roubine, Levet.

Dans le Roussillon le Clos du rouge gorge passe à 2 étoiles. Nouveaux : La cave de l’Etoile et domaine du Traginer. Meilleures notes pour La roque et Muntada de Gauby (18,5) devant L’Ubac 2013 du Clos du Rouge gorge, le Maury 1985 du Mas Amiel, le Maury 1996 des Terres de Fagayra, le Rivesaltes 1984 du domaine de Rancy et le Rivesaltes 25ans de Vaquer (18).

En Savoie meilleure note pour Améthyste rouge 2014 des Ardoisières (18) devant  Le Feu 2014 de Belluard et Mondeuse Marie Clothilde 2015 du Cellier des Cray (17,5) devant des vins de Giachino, Dupasquier, Vignes de Paradis, Fils de C. Trosset. Nouveau domaine Fabien Trosset.

Dans le Sud-Ouest Camin Larredya est le premier à passer à 3 étoiles. Nouveaux : Chiroulet, Lestignac, Bouscassé, Hauts de Caillevel. Meilleure note pour le Jurançon Au Capceu 2014 de Camin Larredya (18,5) devant le Vin de voile 2000 de Plageoles, Monbazillac madame 2012 de Tirecul la gravière et Clos Joliette 2008 (18).

 

22 août 2016

Labet (Rotalier) *****

Julien Labet, épaulé par son frère et sa soeur, Romain et Charline, gère ce domaine de 14 hectares (dont 11 de blancs) en bio et quasiment en "nature". Ses blancs sont pour la plupart ouillés, très energiques, tendus, marqués par l'autolyse. Ses rouges sont peu extraits tout en fruit et en pureté. Ils sont dans l'ensemble très propres même s'il nous est déjà arrivé de trouver un peu de "souris" sur les rouges.

 

Labet - Côtes du Jura Fleur de marne La Bardette 2006 : (100% chardonnay ouillé, en vieux fûts) couleur or, nez exubérant avec le beurré caractéristique du chardonnay, des notes de fruits jaunes bien mûrs, un côté floral, de la pierre à fusil et de l'amande dans le fond. Bouche très vive avec une acidité mordante, puissante, légèrement grasse, d'abord beurré toujours avec des fruits jaunes et de la pierre à fusil puis de plus en plus sur les agrumes avec une légère amertume en fin de bouche. Bonne longueur, sur les agrumes, un peu de fruits secs et de noisette. Bon vin, mais le style manque un peu de finesse à mon goût. Note : 15,5/20.

domaine-labet-la-bardette

 

 

Labet (La cugnette, Bron)

Trousseau 2018 : très clair, à peine perlant, fruits rouges très juteux, gouleyant, bonne longueur, finale sur la fraise acidulée, très gourmand. TB+.

Poulsard En Billat 2018 : plus « rustique » que le trousseau, épice, pelure d’oignon. TB-.

Chardonnay chalasse 2016 : réduction bourguignonne (élevage sur lies) très marquée, on se croirait chez Lalou-Bize. La bouche est très énergique, très tendue, avec une longueur de dingue. J’aimerais le revoir dans quelques années avec un gros coup de carafe. TB+.

Fleur de savagnin 2017 : bien plus épais, plus gras, pas spécialement travaillé sur la réduction, très salin, avec une petite touche oxydative qui étire le vin, longueur immense là aussi. TB+.

Cuvée de garde 2016 : (chardo majoritaire + savagnin, sous voile) il me rappelle le Cotes du Jura 2015 de Macle bu récemment, oxydatif tout en tension et en longueur. (16€ !) TB+.

 

Labet, Côtes du Jura Trousseau "massale" 2018 : couleur claire et très trouble, le vin a besoin d'être carafé pour enlever le gaz. Très joli nez de groseille, framboise, pivoine. La bouche commence très bien aussi mais finit malheureusement sur un "goût de souris" de plus en plus présent à l'aération. B-.

 

Le Nez dans le Vert 2021

La Reyne chardo 2018 un peu fermé au nez belle tension en bouche avec une pointe oxydative en finale. B+. Bardette chardo 2018 tendu mais finit sur la souris. Macération chardo/savagnin 2019 superbe vin orange, plein de fruit melon, pêche, en finesse, peu de tannins, belle finale. Top. Metis 2020 rouge fait un peu gamay facile, juteux, bonbon, encore simple en l’état. Macvin du Jura blanc bien équilibré, fruité, pas trop lourd, très sympa.

 

Labet - Chardonnay En Chalasse 2015 : (mis en bouteille en 2020, 55 mois d'élevage, sélection massale, vignes de 1950, 14,5% vol, pH 3,18, Sucre résiduel 4 gr/L, SO2 total 10 mg/L, acidité total 5,17 gr/L, acidité volatile 0,96gr/L) Couleur dorée, nez expressif, fruits jaunes, fruits exotiques, miel, cire, un peu de volatile, assez mûr. Bouche "monstrueuse", puissante, concentrée, haute en alcool, en sucre, en acidité, en volatile, tous les voyants sont au maximum, l'élevage de 5ans a commencé à fondre tout ça mais il en manque encore un peu pour rendre le vin suffisamment digeste à mon goût. En l'état c'est impressionnat de longuer, d'ampleur, de concentration, de complexité, mais on a un peu de mal à finir la bouteille. TB.

 

Labet - Fleur de Savagnin 2003 : nez qui fait un peu oxydatif, il faut passer derrière, assez complexe tout de même, c'est la bouche qui fait la différence, quasiment rien d'oxydatif, encore une grosse énergie, une finale tendue, saline, le temps a apporté de l'élégance en même temps. TB++.

 

Labet - Pinot noir varrons 2018 : jus de fruit éclatant, évident, ultra buvable, très fleurie, nature maîtrisé. TB++.

 

Labet - Crémant chardonnay 2020 : bu juste après cmmercialisation, jeune bien sûr, plutôt mûr, miellé, assez pâtiné, plutôt en rondeur qu'en tension, gourmand, puis pointe de souris après quelques minutes. B.

 

Labet - champs rouges chardonnay 2018 : bien dans le style du domaine, mûr (14,5%) mais parfaitement équiibré, très énergique pour un 2018, finale tendue, saline, petite vol qui va bien, reste propre et précis. TB++.

 

20 août 2016

Daniel Bouland (Villié-Morgon) ****

Situé dans le hameau de Corcelette, Daniel Bouland produit uniquement du rouge sur 9 hectares. Ses vins sont sérieux, concentrés, taillés pour la garde dès que l'on monte sur les grandes cuvées. Une valeur sûre à prix raisonnable, même s'il n'est pas toujours facile de différencier les étiquettes domaine des étiquettes négoce...

 

 

Daniel Bouland - Morgon Corcelette 2012 : Couleur rubis foncé, nez expressif et très fruité, assez classique, sur les fruits rouges, la cerise, la violette, un peu de poivre. Très belle matière en bouche, c'est concentré, avec des tanins présents mais de très bonne qualité, toujours ce fruité très croquant et un peu de poivre. Bonne longueur. Très bon beaujolais, déjà accessible, mais qui devrait être encore meilleur dans quelques années. Note : 16/20.

bouland

 

Daniel Bouland Morgon VV 2011 :  (earl D Bouland) Couleur bordeaux, contours à peine tuilés. Nez sur la mûre, la cerise noire, pointe de ronce et de floral, épices (poivre). Bouche sur un fruité bien noir, avec de la fraîcheur et une belle acidité, légère en alcool, tannins présents mais bien fondus par le temps, seule la finale est de longueur moyenne pour aller plus loin. Note : 16,5/20.

 

20 août 2016

Vignoble de L'arbre blanc - Fred Gounan (Saint-Sandoux) **

Visite au domaine de l'Arbre blanc 

 

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Tous les vins goûtés sont des 2013, sur fût (pour encore 2-3mois, il y aura ensuite un retour en cuves avant l'embouteillage). Les cuvées ne sont pas encore déterminées, mais en tout cas il y aura un assemblage. Bonne nouvelle, il y aura pas mal de vin en 2013, la récolte a été bonne contrairement à 2012.

blanc "Les Fesses" en 1/2 muid : (pinot gris infusé dans du sauvignon, à moins que ce soit l'inverse, sans soufre, pour tous les blancs!) couleur or, tirant même sur l'orange, le nez est déconcertant, il fait presque liquoreux, avec du miel, de l'abricot, des notes florales, un côté thé vert. La bouche est bien sèche, avec une bonne matière, de l'acidité, de la longueur, l'aromatique ressemble à celle du nez, mais le vin n'est pas particulièrement tannique contrairement aux vins oranges. Très original, une curiosité à découvrir.

blanc "Les Fesses" fût 220L : nez plus expressif, plus marqué par un côté vanillé, plus mielleux, il fait encore plus liquoreux. La bouche est un peu plus vive en attaque, plus grasse, mais moins acide en finale.

blanc jus de presse fût 220L : le nez ressemble à un marc de raisin, sur l'abricot sec notamment. La bouche est épaisse, avec de très légères notes oxydatives. Belle longueur aussi. A regoûter absolument quand tout sera assemblé.

rouge haut de parcelle 1/2 muid : (100% pinot noir, sans soufre, comme tous les rouges) beaucoup de réduction au nez, mais une réduction "minérale" que le vigneron apprécie et non pas sur des notes d'étable désagréables. Bouche légère et fruitée, sur la groseille et la framboise. Le vin le moins convaincant de la série pour moi.

rouge bas de parcelle 1/2 muid : rien à voir avec le précédent, pas de réduction ici, de beaux fruits noirs de pinot assez mûr, belle matière avec des tanins de qualité. Très prometteur.

rouge assemblage haut et bas fût 220L : très légère réduction, entre fruits rouges et noirs, bonne acidité comme tous les vins, un vin gouleyant.

rouge haut de parcelle fût 220L : un peu plus de réduction, plus sur les petits fruits rouges acidulés, moins de matière que le précédent mais plus que le 1/2 muid, très gouleyant aussi.

 

 

Vignoble de L'arbre blanc - Les Orgues 2011 Vin de France : (100% pinot, élevage en fûts environ 2ans, pas de soufre, égrappage entre 20 et 40%) Le nez est marqué par le vinaigre, le vernis, avec un côté kriek voire de la prune. En bouche beaucoup de vinaigre, du vernis. Dommage car les tanins étaient très fondus et la matière intéressante. Probablement un problème de bouteille. NN.

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Vins dispo ici : http://www.levertetlevin.com/domaine?prodID=1207

Joli reportage ici : http://www.wineterroirs.com/2014/07/vignoble_larbre_blanc_auvergne_frederic_gounan.html

 

 

 

Passage au domaine pour goûter les 2015, la qualité est vraiment au rendez-vous, et il y a un peu plus de quantité que d'habitude. Le grand millésime annoncé se confirme. Les 2016 devraient pas être trop mal, la grêle n'a pas touché les vignes et le mildiou a été traité à temps. Un vin jaune est en prépration (un fût de 2013 et un de 2014, sauvignon et pinot gris)... Les 2015 :

Blanc 100% jus de goutte ½ muid 500L : (toujours du pinot gris infusé dans du sauvignon, sans soufre) Couleur qui tire sur le rose pâle, sur la rhubarbe et le pamplemousse, bouche un peu pataude qui manque de tension, a priori normal à ce stade de l’élevage, finale épicée intéressante.

Blanc 20% jus de presse fût 220L : nez plus complexe avec rhubarbe, pamplemousse, pêche blanche, amande, très bonne matière, finale sur de fins amers, ça s’annonce grandiose.

Blanc avec des fins de presse 220L : un peu moins de complexité au nez, bouche légèrement tannique, belle longueur aussi. Ces 2015 s’annoncent très bien.

Blanc 100% jus de goutte 600L : d’abord un peu réduit puis proche du premier mais un peu plus de vivacité en bouche, finale épicée aussi.

Rouge parcelle du haut 600L : nez avec une réduction « minérale » de la pierre à fusil, bouche assez gourmande sur les fruits rouges, très frais et très fruité.

Rouge bas 600L : nez moins en place que le précédent, mais bouche un peu plus tannique avec surtout une grosse matière, des tannins ultra fins, belle longueur.

Rouge haut 220L : plus proche de la fin de l’élevage que les 600L, très beau nez plein de fruits rouges confiturés, des notes florales, bouche ultra fruitée, ça descend tout seul.

Rouge bas 220L : on retrouve les fruits mûrs du millésime, ça ne manque pas d’acidité pour autant,à peine moins bien que le fût précédent, moins en place.

Blanc 100% jus de goutte ½ muid 500L : (même fût que le premier) regoûté en « fin » de dégustation, manque toujours d’un peu de tension.

100% fin de presse sur cuve : superbe nez, pêche, mangue, rhubarbe, amande, fleurs sucrés, un peu plus sec en bouche, belle matière, légers tannins, finale acidulée avec de fins amers et des épices.

Petites orgues 2014 en bouteille : (embouteillé depuis 2mois environ, commercialisation dans quelques semaines) Très légère réduction mais elle disparaît vite, nez sur la griotte, fruits rouges, pointe de volatile, ça pinote pas vraiment comme souvent avec les vins de l’Arbre blanc, on se demande si c’est vraiment du 100% pinot ou s’il y a pas un peu de gamay. Très bien en bouche, peu tannique, très gouleyante, pleine de fruits rouges, quelques notes florales, avec beaucoup de fraîcheur. La bouteille se vide dangereusement...

 

18 août 2016

Olivier Pithon (Calce) ****

Olivier Pithon - Le Pilou Côtes du Roussillon 2007 : (100% carignan, 18mois en demi muids, rendements 20hL/ha, vignes 100ans pour la partie calcaire, 60ans pour les schistes, 2000bts) Robe grenat, nez expressif sans traces d'évolution, sur le cassis, la cerise, avec un peu de menthol, de garrigue et de cacao. Bouche avec un peu d'alcool à l'ouverture mais parfaite après quelques heures d'ouverture, dans un style pas très concentré ni opulent, mais sur la tension, la minéralité avec une fraîcheur digne d'une syrah du rhône nord, sur les fruits noirs, les épices de garrigue, le cacao, encore très jeune, tannins bien fondus. Finale très longue, fraîche et tendue. Excellent vin avec beaucoup de finesse pour des carignans du roussillon. Note : 17,5/20.

Pithon pilou 2007

 

Olivier Pithon - Laïs rouge 2014 : (60% grenache, carignan, mourvèdre)  Léger, beaucoup de fruit (fruits rouges surtout) peu de tannins, très frais, à peine chocolaté et épicé. Manque un peu de longueur et d'ampleur. Très facile à boire. Note : 16/20.

 

Olivier Pithon - Maccabeu 2014 : couleur claire, nez très minéral, citronné, un peu fermé. Bouche avec un gros volume, pas de boisé ressenti, très minérale, citronnée, et tendue, peu de fruit, un peu austère, en phase de fermeture ?, assez long. Beau potentiel mais pas un gros plaisir en l'état. Note : 16/20.

 

1 août 2016

Les Déplaude de Tartaras (Tartaras) ***

Les Déplaude de Tartaras - Poussières d'étoile 2015 : (IGP Collines rhodaniennes, chardonnay et viognier, élevage cuve 6 mois) Couleur or pâle aux reflets verts, nez plutôt marqué viognier, abricot, pêche, fleurs blanches, un peu d'agrumes aussi. Bouche vive, avec une acidité remarquable pour 2015, le viognier emmène un peu de gras, de l'abricot et de la pêche, pendant que le chardonnay apporte de la tension et des notes citronnées. Bonne longueur, finale fraîche, légèrement saline. Très beau vin. Note : 16,5/20.

 

Les Déplaude de Tartaras - Le Monde à l'envers 2014 : (ravat blanc, clairette, viognier, 8 mois en barrique) Couleur or pâle aux reflets verts, nez expressif, avec des notes de fleurs blanches, de pêche, d'abricot, de fenouil, un petit côté beurré également apporté par l'élevage (et par le ravat?) déjà bien intégré. La bouche est puissante, très grasse, massive, sur des notes florales, de l'abricot, un peu de poivre blanc, avec un peu d'acidité mais pas assez pour étendre suffisamment le vin à mon goût. Finale de bonne longueur, mais un peu lourde. Au final, plus de complexité que dans la cuvée Poussières d'étoile (élevage cuve), mais un peu moins de fraîcheur et de plaisir. Note : 14,5/20.

monde a l'envers 2014

 

 

Goûtés lors du salon In Vin Bio veritas 2015 :

Poussières d'étoile IGP Collines rhodaniennes 2014 : (viognier et chardonnay) le viognier domine, abricot, notes florales, assez gras, mais bonne acidité pour du viognier. TB-.

Hop là 2013 : (gamay) gamay classique, léger, fruité, frais, manque un peu de matière. B.

Ciel d'orage 2014 : (gamay, pinot noir, syrah) bonne matière ici, vin léger, gouleyant, fruits rouges, poivre, tanins bien fondus. B+.

Tout compte fait 2014 : (pinot noir, 10% syrah) bonne matière aussi, tannins plus ronds encore, moins de poivre, plus de fruits rouges, frais et gouleyant. TB-.

La Chanse 2013 : (syrah) très poivré, fruits rouges et violette, moins de matière que le précédent, tannins un peu secs en finale. B.

 

31 juillet 2016

Salon des vins naturels de Chassignoles (43)

Petit salon très intéressant, entièrement consacré aux vins natures (= sans sulfites ajoutés) situé dans un recoin perdu du nord de la Haute-Loire. L'ambiance est géniale, festive, une grande buvette au milieu d'un champ, un chapiteau pour le repas du soir, des toiles de tente un peu partout autour, des vignerons très accessibles qui ne se prennent pas la tête, venus pour faire découvrir leur passion et leur philosophie mais aussi pour passer un bon week-end. Quelques bémols : la température un 30 juillet est évidemment bien trop élevée pour déguster comme il faut, d'autant plus que tous les vignerons ne sont pas équipés de glacières suffisamment grandes. Pas terrible non plus pour ramener chez soi des vins natures... La liste des vignerons du site vins-naturels était assez différente de ce qu'on pouvait trouver sur place, comme tous les ans a priori.

salon vins naturels chassignoles

 

Pierre Cotton - Brouilly 2015 : (gamay en macération carbonique) beau fruité croquant, classique, sur les fruits rouges et la mûre, ne fait pas spécialement nature, manque juste de longueur. B+.

Pierre Cotton - Côte de Brouilly 2015 : (macération carbonique mais sols de pierres bleues ici) on retrouve le fruité du précédent, mais avec un côté minéral supplémentaire, plus de tension et plus de longueur. TB-.

 

Mas Pas Res (Languedoc) - Rosé 2015 : (cabernet sauvignon) bien fruité, assez frais, sur la framboise et la grenadine. B.

Mas Pas Res - Sur le Pouce 2015 : (grenache, carignan, macération carbonique) vin de soif, léger, mais une bonne matière quand même, peu de tannins, belle fraîcheur, juste un peu court. B+.

Mas Pas Res - 2012 : (syrah et merlot) bien plus puissant, confiture de fruits noirs, chocolat, tannins présents mais de qualité, ne fait pas spécialement nature non plus, assez long. TB-.

 

Mylène Bru (Languedoc) - Lady Chasselas 2015 : vin particulièrement gras, floral, quelques notes de poire mais manque un peu de fruit et de tension. J’ai toujours eu du mal avec le chasselas… B.

Mylène Bru - Far Ouest 2014 : (grenache, carignan, syrah, cinsault) beaucoup de fruits dans cette cuvée, rouges comme noirs, des tannins soyeux, très frais, assez long, ne fait pas spécialement nature. Excellent, le vin du salon probablement. TB.

Mylène Bru - Karm 2013 : (tempranillo) Plus puissant et beaucoup plus tannique que le précédent même si les tannins sont plutôt de bonne qualité, plus chaud, fait un peu plus « vin nature », à attendre absolument. B.

Mylène Bru - Rita 2012 en magnum : (carignan) vin assez puissant, très marqué fruits rouges, très frais, tannins soyeux là aussi, beaucoup de longueur. TB.

far ouest

 

La Sorga (Languedoc) - Qué va piano : (pétillant naturel 100% mauzac jaune) bulle au nez assez mûr, mais très sec et citronné et bouche, des notes pas très nettes de vernis gâchent l’ensemble. B-.

La Sorga - L’intravineuse : (majorité mauzac) blanc sec, citronné, floral, assez tendu, gâché par les mêmes notes de vernis. B-.

La Sorga - L’esprit Attila : (2014 ? syrah, grenache, carignan, alicante) vin ultra fruité, avec des notes de violette, bouche juteuse, tannins imperceptibles, très fraîche, du vrai jus de fruit. TB.

 

Pacina - Toscana bianco La Cerretina 2014 : (malvasia et trebbiano) couleur presque ambrée, nez de fruits mûrs, légèrement oxydatif, comme un vin de paille, la bouche est sèche, tendue, peut-être une légère macération pelliculaire, agrumes et notes oxydatives. Assez long. TB-.

Pacina - Toscana Il secondo 2014 : (jeunes vignes de sangiovese) sur les fruits rouges, tannins très présents et secs. B-.

Pacina - Toscana 2011 : (VV de sangiovese) plus puissant que le précédent, très tannique mais les tannins ne sont pas secs ici, plus confituré, assez mûr mais sans tomber dans la lourdeur, très long. Beau potentiel. TB-.

pacina toscana bianco

 

Podere Orto - IGT Lazio Trivium Rosso 2013 : servi trop chaud, un peu de réduction, il m’a paru très puissant et épicé. B-.

 

Barranco Oscuro (Espagne, proche de Grenade) - Salmonido : (rosé de pinot noir) rosé assez foncé, léger, légèrement grillé et épicé. B.

Barranco Oscuro - El Pino Rojo 2014 : (pinot noir) très belles notes de fruits rouges, un peu plus chaud et épicé qu’un bourgogne, mais une bonne acidité, de la finesse et de la longueur. TB.

Barranco Oscuro - Rubaiyat 2011 : (syrah) robe très noire, fruits noirs, épices, bonne acidité, mais trop de volatile gâche l’ensemble. B-.

Barranco Oscuro - Garnata 2011 : (grenache) très fruité, fruits rouges confiturés, tannins présents mais de belle qualité, les 15% ne se sentent pas, bonne acidité. TB.

Barranco Oscuro - 1368 Cerro Las Monjas 2005 : (grenache, cab sauv, cab franc, merlot) nez brioché, tabac, sous-bois, un peu « bordelais », pas trop mon truc. Bouche avec une belle matière, des tannins fondus. B+.

barranco oscuro garnata

 

Aurélien Lefort (Auvergne) - Les épines à quoi servent-elles ? : un producteur vivement recommandé dans la RVF spécial millésime 2015 dont les vins sont difficiles à trouver : 600 et 800 bouteilles pour les cuvées qui vont suivre, tout est déjà vendu bien sûr. (Gamay, 2015, une partie non égrappée puis élevage court en vieilles barriques de 600L) Celui-ci fait bien vin naturel, il est servi un peu chaud malheureusement, beaucoup de petits fruits rouges, peu de tannins, très léger, de la matière, mais un côté colle/plastique le rend désagréable. B-.

Aurélien Lefort - Sérum : (gamay 2015) servi trop chaud aussi, il a plus de matière que le précédent, plus poivré (terroir volcanique), mais encore plus marqué colle/plastique. B-.

 

Marie et Vincent Tricot (Auvergne) - Rosé 2015 : rosé foncé, assez vineux, fruité, perlant. Pas mauvais, mais loin du niveau de leurs blancs ou de leur vin de paille, malheureusement déjà épuisés. B.

 

P. Bouju La Bohème (Auvergne) - Festejar : (bulle rosée de gamay et de pinot, 2015) une bulle que j’avais déjà goûtée récemment, cette fois-ci aucune réduction, c’est très gourmand, légèrement sucré, plein de fruit. TB.

 

Samuel Boulay (Rhône) - Rapapeo 2015 : (viognier et roussanne) aromatique de viognier, abricot, fleurs, assez gras, perlant, un côté colle/plastique. Moyen.

Samuel Boulay - Fricheti 2015 : (multicépages rouges) très marqué colle aussi. Moyen.

Samuel Boulay - Les Esprits 2015 : (syrah) assez noir et tannique, encore serré, pas le côté colle cette fois-ci, un peu jeune mais bon potentiel. B+.

 

Daniel Sage (Rhône) - Grange Bara : (syrah ?) servi trop chaud et sans le vigneron donc à regoûter dans de meilleures conditions, nez sur la cerise aigre, notes balsamiques, bouche légère, acidulée. B.

Daniel Sage - Nyctalopie : (gamay) servi trop chaud, couleur rose foncé, nez de rosé sucré mais bouche sèche, quasiment sans tannins, facile mais très court. B-.

Daniel Sage - La voix du Périscope : (viognier) servi trop chaud aussi, viognier assez gras, épicé, un peu vernis. B-.

daniel sage periscope

 

Jean Ginglinger - Pinot blanc 2015 : très frais, citronné, floral, vif, Il me rappelled les pinots blancs de Louis Sipp. TB-.

Jean Ginglinger - Riesling 2015 : le nez fait un peu brioche, bouche citronnée, on reconnait mal le Riesling, très belle tension. TB-.

Jean Ginglinger - Riesling oxydatif 2014 : l’oxydatif est légèrement marqué surtout par des fruits secs, très belle tension et longueur. TB.

Jean Ginglinger - Pinot Gris 2014 : très gras et un peu lourd, épicé, peu fruité. B-.

Jean Ginglinger - Pinot Gris Steiner 2013 : aromatique du precedent, mais plus tendu, plus long. B+.

Jean Ginglinger - Gewurz Réserve 2014 : le nez fait penser à une VT avec des fruits mûrs, un peu de rose et de litchi mais bouche sèche et tendue plus sur les agrumes, moins variétal. TB-.

Jean Ginglinger - Gewurz Steiner 2013 : il fait plus nature que les autres, l’aromatique fait penser à un vin orange mais pas de macération pelliculaire pourtant, de la mirabelle, de l’orange confite, de la noisette, très belle tension, original et surtout très bien fait. TB.

 

Petite conclusion sur les vins natures, mais qui n'a fait que confirmer mes premières impressions : on peut trouver des vins exceptionnels, plus fruités, plus frais et plus gouleyants que les vins sulfités comme on peut trouver des vins vraiment pas nets avec du vernis, de la volatile, de la colle... Les différences d'un vin à l'autre, mais aussi d'une bouteille à l'autre sont énormes. Certains vins font vraiment natures, d'autres pas du tout. Mais comme pour les vins sulfités on remarque que certains vignerons maitrisent parfaitement leur technique (Mylène Bru, Jean Ginglinger...) et d'autres non.

Enfin reste à savoir si le vin nature permet mieux de faire ressentir le terroir (le sol) que les vins sulfités. Question complexe... Ce que je remarque pour l'instant c'est que les vins de certains producteurs non natures semblent tous boisés et standardisés, impossible de sentir le terroir caché derrière. Ce n'est pas le cas de tous bien heureusement. Et certains producteurs natures font des vins bien différents en fonction du terroir uniquement (Pierre Cotton par exemple, pourtant en macération carbonique !) mais malheureusement ce n'est pas le cas de tous non plus...

 

26 juillet 2016

Grégory Perez - Bodegas y Vinedos Mengoba (Espagne) ***

Grégory Perez (Mengoba) - Bierzo "Brezo" 2013 : (cépage mencia, élevage cuve) Couleur grenat, nez réduit à l'ouverture mais ça disparait après une bonne aération. Aromatique simple et peu intéressante sur des notes de fruit noir, de cerise, un côté terreux dans le fond. C'est bien mieux en bouche avec une bonne matière pour de l'élevegae cuve, des tannins quasiment imperceptibles, une bonne acidité et une grande fraîcheur, c'est juteux et gouleyant. On reste sur du fruit noir et de la cerise principalement. Finale fraîche, facile, mais un peu courte. Le vin était meilleur le lendemain, avec des notes de fruits des bois. Note : 14,5/20.

brezo mengoba

 

 

Bodegas Mauro *** - Vino de la Tierra de Castilla y Leon 2015 : (tempranillo + syrah) L'apport mystère de la soirée a une robe très sombre, un nez de cassis, mûre, encore un peu boisé/vanillé. Bouche puissante, mais avec une certaine fraîcheur dans le fond, très belle texture, on retrouve les arômes du nez. Encore un peu jeune en l'état, mais il a la matière pour faire un très beau vin dans quelques années. B+.

Bodegas Mauro - Godello 2016 : nez surtout sur la poire, un peu de noisette, floral, élevage bien intégré. Bouche ronde, grasse, fait un peu évoluée pour 2016, manque un peu de tension. B+.

Mauro - Godello 2017 Castilla y Leon : Nez qui sent l'autolyse, grillé, qui ne masque pas tout non plus, fruité assez mûr derrière. Bouche large, élevée en alcool, où on sent que le travail sur lies cherche à préserver de la fraîcheur, la finale est toutefois un peu chaude et lourde. B+.

Mauro - Terreus 2015 : encore marqué par son élevage vanille, coco, texture soyeuse, bon potentiel, à attendre. B+.

 

La Loba *** - Ribera del Duero (Vignes centenaires) 2015 : (tempranillo) Couleur sombre, nez fruits noirs, élevage bien intégré, pointe graphite. Bouche avec une belle fraîcheur du fruit, des tannins encore un peu présents mais de belle qualité, bonne longueur. Un cran au-dessus du précédent, en l'état. TB.

La Loba - Ribera del Duero 2015 : Couleur noire, nez fruits noirs confiturés, encore de l’élevage. Ca se confirme en bouche, puissante, massive, tannins encore très présents, mais il y a de la fraîcheur dans le fond. Bon potentiel, mais clairement pas prêt. B+.

 

De Blas Serrano *** - Albillo Mayor 2014 (Ribera del Duero) : Couleur claire, nez un peu iodé, évolution sur la noisette, fruits blancs. Bouche encore jeune, fraîche, tendue, saline, d’une bonne longueur. TB.

 

Bodegas Hispano-Suizas *** - Bassus Pinot Noir Dolce DO Utiel-Requena 2016 : couleur rose pâle, nez sirop de grenadine, bouche idem, pas mal de sucre, acidité plutôt basse, gourmand, facile. B.

 

Bodegas Olivares ** - Jumilla Verdejo Single vineyard 2019 : (100% verdejo) vif, citrique, assez neutre aromatiquement, mais frais. B.

Bodegas Olivares - altos de la hoya Jumilla monastrell 2018 : (90% mourvedre, vignes franc de pied) assez frais, fruité, épicé, non boisé, reste frais et digeste. TB.

 

Hermanos perez pascuas Vina pedrosa ** - La Navilla 2006 ribera del duero : boisé, évolué sous-bois, peu de fruit. B-.

 

22 juillet 2016

Richard Leroy (Rablay-sur-Layon) ****

Petit domaine de 2,7 hectares, géré par Richard Leroy et sa femme Sophie. Richard est d'abord un banquier passionné de vin qui quitte la vie parisienne pour s'installer en Anjou en 1996, grâce notamment à la famille Ménard (domaine des Sablonnettes). D'abord certifié bio, puis travaillant en biodynamie et même en nature (sans soufre) depuis 2011, Richard s'est essayé aux vins liquoreux avant de se consacrer entièrement aux secs. Les vins sont issus de raisins vendangés à maturité optimale, puissants et concentrés, mais aussi très énegiques et tendus, élevés en autolyse pour préserver de la fraîcheur, à l'aromatique très marquée par le grillé des lies en jeunesse. Si ses vins peuvent être exceptionnels d'intensité, certaines bouteilles présentent aussi des réductions plus que tenaces.

 

Sophie et Richard Leroy - Coteaux du Layon Faye d'Anjou SGN 1999 (12% vol, 50cl) : couleur or aux reflets orangés, nez un peu alcooleux à l'ouverture, bien mieux le lendemain, avec beaucoup d'abricot confit, un peu d'orange, de mandarine et de pâte de coing, un côté mentholé dans le fond. Bouche vive, avec une grosse acidité, concentration moyenne, impression d'un peu plus de 150gr de SR, à nouveau beaucoup d'abricot confit, de confiture d'orange (comme un Scheurebe TBA de Kracher) et le coing du chenin. Longueur moyenne, bonne acidité et légère amertume en finale. Excellent liquoreux, peut-être un peu plus simple que les tout meilleurs d'Anjou mais on est ici sur une "petite" année. Note : 17,5/20.

richard leroy sgn

 

Richard Leroy - Les Noëls de Montbenault 2010 (Vin de France) : couleur assez pâle aussi, nez sur la noisette, la compote de poire, puis de plus en plus sur des notes de chenins oxydatifs (pommes blettes surtout), bouche puissante, minérale, tendue, grosse "énergie", un peu de mirabelles maintenant, fruits assez mûrs, très long. Superbe vin ! (+- 18/20).

leroy

 

Richard Leroy - Les Noëls de Monbenault 2011 : couleur or profond, nez très réducteur, plein de pétard, d'allumette, presque de soufre, (paradoxal pour un vin sans soufre) même une heure après. Difficile de sentir autre chose. La bouche est tendue, minérale, dominée par le pétard, mais belle finale saline. A voir si avec 24h de carafe on peut faire partir cette réduction tenace. B-.

 

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