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Whisky Wine N' Beer

Whisky Wine N' Beer
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24 octobre 2015

Domaine Leflaive (Puligny-Montrachet) *****

Depuis le décès d'Anne-Claude Leflaive en 2015, le domaine est géré par son neveu Brice de la Morandière. Si la philosophie biodynamiste du domaine est belle sur le papier, beaucoup trop de bouteilles sont atteintes de prémox (oxydation prématuré). Lorsque l'on l'on tombe sur une bonne bouteille; les blancs du domaine font pas partie des plus grands vins du domaine, mais il y a toujours un risque. Pour compenser, le domaine est tombé dans l'excès inverse depuis 2015 avec des vins très soufrés, bridés, manquant aussi d'épaisseur. Les 2019 et 2020 ont trouvé le juste milieu et s'annoncent exceptionnels.

 

 

 

Leflaive - Bourgogne blanc 2010 : couleur or pâle, nez moyennement expressif sur des notes citronnées, des notes florales, un léger beurré assez fin. Bouche parfaitement équilibrée, belle acidité, du gras, de la finesse, une belle matière et sur les arômes du nez. Belle longueur pour un générique, finale qui fait saliver. Un vin déjà très bon, et qui sera sûrement encore meilleur dans 3-4ans. Et dire que ce n'est que l'entrée de gamme... Note : 17/20.

leflaive

 

 

Leflaive - Chevalier-Montrachet 2006 : couleur or, nez sur les agrumes, la noisette, légèrement beurré et brioché, quelques fruits exotiques dans le fond. La bouche est puissante, grasse, on pense au Rhône, citronnée, briochée, un peu de noisette et de noix dans le fond, bonne acidité, il fait plus évolué que le Ramonet. Finale très longue. On a ici la longueur qu’il manquait au Puligny. Grand vin. Note : 19/20.

chevalier montrachet

 

Jolis reportages : http://www.wineterroirs.com/2008/12/ac_leflaive.html et http://www.wineterroirs.com/2009/07/aclaudeleflaive.html

 

 

Dnes familiaux 2017

Leflaive - Puligny-Montrachet 1er cru Folatières 2009 : nez un peu soufré, vin citronné, floral, sur la tension, pas très gras, bon mais il souffre derrière le précédent. TB-.

Puligny 15 : nez soufré, sur le citron, la poire, pas spécialement beurré, finale un peu chaude. B+.

Puligny 1er cru Fôlatières 15 : nez soufré, même fruité, plus épais et plus tendu, la finale est plus fraîche. TB-.

Bâtard-Montrachet 15 : le nez est encore plus marqué par le soufre, plus rond mais aussi plus tendu que Folatières, dommage que les vins sentent autant le soufre. TB-.

 

 

Dnes familiaux 2018

Puligny 2016 : bien mieux que les 2015 de l'an dernier plein de soufre. Ici c'est discret, pas de gras ni de beurré, un peu asutère, de la tension, des agrumes. TB.

Puligny 1er cru Folatières 2016 : dans le même style, plus long, plus énergique. TB+.

Puligny 1er cru Pucelles 2016 : toujours le même style, encore plus long, plus de volume. TB++.

Leflaive Puligny 1er cru Folatières 2003 : plus aucune acidité, passé. Moyen.

 

 

Dnes familiaux 2019

Puligny 2017 : des vins peu colorés, tous très marqués par des notes grillées/soufrées, très peu de gras. B-.

Puligny 1er cru Folatieres 2017 : un peu plus de matière, citron et soufre. B.

Puligny 1er cru Les Pucelles 2017 : là aussi un peu plus long, mais très grillé/soufré. B+.

 

 

Domaines familiaux 2021

Puligny : un peu d’autolyse, de soufre, mais beau volume cette année, tension aussi, resta frais. Pas du tout étriqué comme lors des précédentes éditions. TB.

Puligny Clavoillon : assez soufré niveau aromatique, mais gros volume, belle tension derrière. TB+.

Puligny Pucelles : plus large, plus riche, presque une sensation tannique, amers nobles. Les terroirs sont bien dessinés cette année. Les millésimes solaires semblent convenir au domaine. TB++.

 

 

domaines familiaux 2022

Puligny 2020 : comme l’an passé on sent un peu de soufre mais quand même beaucoup moins que sur la période 2015-2017, élevage en autolyse marqué mais maitrisé, un peu de gourmandise avec des notes de citron confit, pas de beurré, finale salivante. Beau village. TB+.

Puligny Clavoillon 20 : très tendu, travaillé en autolyse, grillé des lies marqué mais avec beaucoup de fond minéral, grosse longueur, énergique, frais, finale caillou très salivante. Excellent. TB++.

Puligny Pucelles 20 : un peu plus fermé, plus de puissance, à attendre, mais bien géré là aussi. TB+.

 

 

domaines familiaux 2023

Puligny 21 : nez un peu fermé par rapport aux suivants, mais belle bouche, tendue, citronnée. TB.

Puligny Clavoillon 21 : très tendu, pas de gras ni de beurré, travail en autolyse, gros volume pour 2021, sacrée longueur. TB++.

Puligny Pucelles : un peu plus austère, mais une finale qui allonge encore plus, presque tannique, bien dans le style du domaine, et finalement pas si différents des 2020. TB++.

 

 

 

Leflaive Puligny-Montrachet 2010 : robe dorée, nez bien beurré, touche de caramel. Bouche grasse, épaisse, beurrée, fruits jaunes, mais manquant un peu de tension, que je voyais plutôt sur 2009. Loin d'être mauvais, mais on attend un peu plus d'un Leflaive 2010. B+.

 

Leflaive  - Bourgogne blanc 2014 : un peu de soufre mais pas que, beaucoup de fruit, agrumes, pas très épais, mais belle tension, avec une finale acidulée sur les agrumes qui donne envie d'y retourner. Beau générique. TB. Une autre bouteille avait gagné en volume. TB+.

 

Leflaive - Puligny 1er cru Pucelles 2014 : très belle bouteille, toute en tension et longueur. TB++.

 

Leflaive - Puligny-Montrachet 1er cru Clavoillon 2014 : Couleur dorée, nez un peu plus marqué par la réduction sur lies, grillé, allumette, puis citron confit, floral. Bouche tendue et minérale, plus austère que le précédent, avec une sensation presque tannique au niveau de la texture, semble un peu moins long. TB+. Les deux autres bouteilles étaient un peu plus énergiques et longues. TB++.

 

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24 octobre 2015

Soirées LPV 2015

Novembre 2015 : soirée Bordeaux (ou )

Octobre 2015 : chez Gaël, vins d'exception

Septembre 2015 : Soirée Chateauneuf (ou )

Juin 2015 : chez Nico

Avril 2015 : avec Klein Constantia 1990

Février 2015 : avec Thibault Liger Belair

 

20 octobre 2015

Guillaume Gros (Maubec) ***

Guillaume Gros – El Nino Loco VdP de Méditerranée 2011 (syrah, grenache, carignan) : couleur grenat, nez expressif sur les fruits noirs confiturés, la fraise des bois, le cacao, les herbes sauvages. Bouche assez puissante, bonne matière, marquée par le côté fruits des bois un peu sucrés du grenache, chocolat, quelques épices, garrigue, tannins bien fondus. Longueur moyenne, une pointe d’alcool en fin de bouche. Bon rapport q/p (7€ caviste). Note : 15/20.

el_nino_loco

 

15 octobre 2015

Jessiaume (Santenay) **

Jessiaume - Beaune Cent vignes 2005 : il fait encore très jeune lui aussi, plus sur les fruits rouges que le précédent, assez puissant, les tannins sont un peu plus secs, un peu moins long. C’est pourtant un beau vin, mais il souffre surtout de la comparaison avec le Chanson. TB-.

 

Jessiaume - Santenay-Gravières 1er cru 2005 cuvée prestige

Bien résumé par Julien, j'ajouterai seulement un côté sous-bois, (terre/champignon/humus) surtout au nez qui lui donne une complexité absente du vin précédent. Très bonne matière, grande longueur, un grand vin. 17,5-18/20.

"Le troisième rouge se présente encore avec une très belle robe, dense et profonde avec des reflets rubis. Le nez est superbe de classe. A fond sur la cerise, le cassis, les épices tout en restant frais avec de la réglisse, du zeste d'orange. C'est très pur, précis, complexe avec des notes de cuir également. La bouche ne dénote pas avec une très belle matière, pleine et juteuse qui remplie la bouche. C'est soyeux, la tanins sont fins. On a une très longue finale sur le fruit et la réglisse donnant un coté très digeste au vin. Très beau vin."

 jessiaume

 

10 octobre 2015

Castagnier (Morey-Saint-Denis) ***

Domaine Castagnier (Guy, et Jérôme depuis 2008) - Latricières-Chambertin 1999 : couleur rubis foncé, peu évoluée. Nez expressif après quelques heures d'ouverture, fruits rouges et noirs, orange sanguine, un peu fumé, épices. Bouche puissante, grosse matière, encore jeune, des tannins présents mais de bonne qualité, fruits rouges, cuir, viande fumée, épices. Finale de très bonne longueur. Manque d'un peu d'élégance pour être parfait. Note : 17,5/20.

latricieres 1999 castagnier

 

Castagnier - Clos de Bèze 1991 : couleur tuilée, mais pas si évoluée que ça. Nez avec du sous-bois, encore du fruit, fumé, bouche assez fine, encore fraîche et fringante, plutôt tendue et assez longue, en pleine forme. TB+.

Castagnier – Chambertin Clos de Bèze 1991 : Couleur très évoluée, tuilée, claire, nez un peu pruneau sous-bois, fruits rouges cuits. Bouche plus intéressante, un peu maigre, mais fraîche, fruitée, tendue, petits fruits rouges, kirsch, sous-bois, quand même assez longue. plus évoluée que la précédente. TB.

 

Jérôme Castagnier, Chambertin Clos de Bèze Grand Cru 2012 : nez classique de pinot évolué, sous-bois, noyau de cerise, bouche avec un beau volume mais peu de fond, une finale de longueur moyenne. B+.

 

 

Jérôme Castagnier

Chambolle 16 : assez sombre, beaux fruits noirs, style plus tannique et puissant qu’Arlaud par exemple. B+.

Morey 1er cru Cheseaux 16 : belle fraîcheur, tendu, tannins encore serrés. TB-.

Clos st Denis 16 : plus fin, plus gourmand, moins tendu, moins tannique mais un peu moins long. TB-.

Clos de la Roche 16 : plus concentré, plus sombre, élevage encore un peu présent, tannins de qualité. A attendre mais prometteur. TB.

 

Jérôme Castagnier (gds jours 2021)

Les 2019 ont été embouteillés il y a 4-5 jours environ. Comme nous étions en retard, nous n’avons pu faire qu’une partie de la gamme. Les vins nous ont semblé fins, gourmands, pas trop confits, prometteurs, moins durs que ce que j’avais goûté sur salon par le passé et plus convaincants. Il faudra regoûter d’autres millésimes pour mieux m’imprégner du style du domaine.

Bourgogne aligoté blanc 2019 : (vignes sur Morey) simple, vif, rafraîchissant. Bien fait. B+.

Coteaux bourguignons pinot noir 2019 : léger, plein de fruits rouges, juteux, pas très long mais glisse tout seul. TB-.

Chambolle-Musigny Aux Echanges rouge 2019 : plein de fruits rouges, à peine sucré, facile, très rond, manque un peu de profondeur, à peine vanillé. TB-.

Clos Saint-Denis Grand Cru rouge 2019 : (100% egrappé, 40% fûts neufs) couleur assez sombre, c’est mûr et un peu confituré à l’attaque avec des tannins déjà fondus et un beau volume, la finale est par contre longue et saline, nous laissant sur une impression de bonne fraîcheur. TB+.

 

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9 octobre 2015

Vincent Gaudry (Sury-en-Vaux) ***

Vincent Gaudry – Sancerre L'Esprit de Rudolf 2006 : (ouvert 10h à l’avance sans carafage, mais 24h lui aurait sûrement mieux convenu) robe or pâle, peu évoluée, nez un peu réduit à l’ouverture, sur le silex, puis après 10h plus aucune trace de réduction, pierre-à-fusil et de plus en plus de fruits en se réchauffant, citron vert, pamplemousse, un peu de pomme, cire. Bouche puissante, grosse matière, encore jeune, minérale, sur la pierre-à-fusil, les agrumes, une pointe d’alcool en fin de bouche peut-être. Finale très longue. Un bon Sancerre, qui peut encore être attendu sans problèmes. Note : 17/20.

esprit de rudolf 2006

 

 

Visite au domaine Vincent Gaudry

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Le Tournebride Sancerre blanc 2014 : (assemblage de 3 parcelles, sols argilo-calcaires, caillottes et silex, cuve inox et cuve bois) couleur paille, nez expressif, très fruité, beaucoup de pomme, petite pointe de cassis et de pierre à fusil. Bouche tendue, fruitée, plus citronnée que le nez, toujours de la pomme granny, légers amers. Bonne matière. Finale longue. Superbe entrée de gamme. TB.

Mélodie de VV 2014 : (parcelle argilo-calcaire, 50% cuve 50% fût) robe très claire, nez plus minéral, plus discret, un peu vanillé. Bouche très grasse, beaucoup de matière, sur la vanille, le citron, l’élevage doit être digéré. Finale longue. Bon potentiel mais à attendre. B.

Constellation du scorpion 2013 : (nouveau nom de la cuvée Esprit de Rudolf (Steiner bien sûr), parcelle de silex) Nez moyennement expressif mais assez fin, sur la pomme, le citron, les agrumes, le pamplemousse, la pierre à fusil, bouche tendue, minérale, citronnée, moins grasse que le précédent, élevage parfaitement intégré. Finale impressionnante, très longue et salivante. Très beau vin. TB+.

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A mi-chemin ? 2014 sur fût : (Vincent Gaudry n’a pas encore décidé si ce seul fût deviendra la cuvée A mi-chemin ou s’il ne fera pas cette cuvée sur 2014) un peu plus foncé et trouble, nez légèrement vanillé, beaucoup de citron, un peu confit, de la pomme, bouche très tendue avec un beau fruité. Là aussi une super longueur. Ca s’annonce très bien. TB.

Les Garennes Sancerre rouge 2014 sur fût : (vignes de plus de 50ans, parcelle de caillottes, vendanges entières) assez sombre pour un pinot, nez très marqué par l’élevage à ce stade, cerise griotte, un peu kirsché. Très bonne matière en bouche, tannins très lisses, bonne longueur. A revoir quand il aura digéré le bois. B.

Vercingétorix 2014 rouge en bouteille : (sera commercialisé dans 2 mois environ, vendanges entières, cuve bois) assez sombre aussi, pas le bois du précédent bien sûr, nez sur les fruits rouges, la griotte, assez bonne matière en bouche avec un peu de gras, des tannins présents mais de bonne qualité. Longueur moyenne. Il commence à bien se goûter mais Vincent nous dit qu’il sera encore mieux dans 2 mois. B+.

 

 

Bonus :

Serge Laloue ** - Sancerre blanc 2013 : (bu au très bon restaurant Le Chat à Villechaud) Sancerre très classique, sur le pamplemousse, un peu de cassis, attaque très vive, beaucoup d’agrumes. Longueur moyenne. Plutôt bien fait, sans surprises. B.

 

4 octobre 2015

Vigneau-Chevreau (Chançay) **

Domaine Vigneau-Chevreau - Vouvray cuvée silex 2013 : robe translucide, nez moyennement expressif, sur la pierre-à-fusil, le pamplemousse, les fleurs blanches. Bouche vive, tendue, un peu de gras, minérale, sur le pamplemousse et le citron, moins fruitée et moins mûre que le Vouvray de Perrault-Jadaud bu juste avant, un peu typée Sancerre. Longueur moyenne, finale sur le pamplemousse, un peu amère. Plutôt bien fait, mais il souffre de la comparaison. Note : 14,5/20.

vigneau chevreau silex

 

1 octobre 2015

Les Vignes oubliées (Saint-Jean de la Blaquière) ***

Les vignes oubliées - Coteaux du Languedoc Terrasses du Larzac 2010

Couleur : rouge foncé, brillant, contours violacés

Nez : sur les fruits rouges (cerises, fraises, groseilles) et quelques fruits noirs, puis des épices du sud (garrigue) et de l'olive noir.

Bouche : beaucoup de puissance, les tannins ont besoin de s'assouplir encore un peu, il y a un peu trop d'acidité. Bref, c'est encor trop jeune. Mais le vin a une belle fraicheur.

Finale : bonne longueur, sur les épices.

Note 16/20. Le B&D l'a encensé (pour le lancer) avec un 18/20 mais à l'heure actuelle on est encore loin du niveau d'un Mas Jullien. Le vin a quand même un beau potentiel. Domaine à suivre!

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Infos domaines : http://blog.midi-vin.com/degustation/les-vignes-oubliees-003109 Domaine de Jean-Baptiste Granier et Olivier Jullien depuis 2008 (le même que celui du Mas Jullien!!!). Cépages de la cuvée : 60% grenache, 18% carignan, 18% syrah, 4% cinsault. Terroir argilo-calcaire avec grès et schistes sur la commune de Saint-Privat.

 

 

Les Vignes oubliées - Autour du cinsault Languedoc 2016 : (70% cinsault + grenache, syrah, carignan. Elevage cuve et 20% en demi-muids) Robe assez sombre pour du cinsault majoritaire, beau nez, sauvage, épicé, avec des fruits rouges confiturés. Bouche encore assez puissante, mais avec de la fraîcheur derrière, des tannins déjà fondus, de la matière, beaucoup de fruit. Belle longueur sur les épices, la garrigue. On peut l'attendre encore 1 ou 2ans. Note : 15,5/20.

2018 : proche du 2016, à peine plus fin. Note : 15,5/20.

 

30 septembre 2015

Perrault-Jadaud (Chançay) ***

Domaine Perrault-Jadaud - Vouvray Les Grives soules 2013 : couleur or pâle, nez expressif sur la pomme bien mûre, un peu de poire et de frangipane, bouche vive, tendue, avec une belle matière, un peu moins de pomme et de frangipane et plus de citron et de pamplemousse. Finale d'assez bonne longueur, avec une légère amertume. Bon vin, pas très loin du niveau des Vouvray d'Huet et de Foreau sur ce millésime. Note : 15,5/20.

perrault jadaud

 

Perrault Jadaud - Vouvray "Haut les coeurs" : (2012, 100% chenin, pétillant naturel) robe dorée qui fait un peu évoluée, beau nez plein de fruits mûrs (poire, coing, fruits jaunes), très légères notes oxydatives de noisette, brioche. Bouche vive et tendue, minérale, avec des bulles très fines, toujours plein de fruits mûrs, quelques grammes de résiduels ?, une pointe oxydative qui me rappelle le style de certains champagnes (Chartogne-Taillet...), bonne longueur avec une légère amertume. Superbe vin, encore meilleur que le Foreau brut 2010 selon moi mais dans un style plus gourmand, et qui pour 11€ éclate bien des champagnes. Note : 17/20.

 

26 septembre 2015

Agrapart (Avize) *****

Pascal Agrapart a repris le domaine familial de 12 hectares au début des années 1980, épaulé désormais par son fils Ambroise. Proche de la biodynamie à certains égards mais sans rechercher de certification, il a imposé à partir de 1995 le parcellaire, sur les grands crus Avize, Cramant, Oiry et Oger en Côte des blancs. Les vins fermentent en vieux fûts et font leur malo. Ce sont principalement des chardonnays peu ou pas dosés, travaillés sur la tension, avec une finesse de bulle exceptionnelle avec parfois des notes d'oxydation ménagées et salines. Le travail énorme à la vigne se perçoit dans le caractère crayeux des champagnes.

 

Agrapart – Champagne « Terroirs » Extra brut : (100% chardonnay, 5g SR/L, lot mai 2011 dégorgement juin 2014, 25% fûts, parcelles sur les grands crus Avize, Oger, Cramant et Oiry) Couleur pâle, nez assez fin, fruits secs, un peu de pomme, noisette. Bouche vineuse, briochée, crémeuse, belle rondeur, bulles très fines. Légers amers en finale, bonne longueur. TB.

agrapart

 

Agrapart Terroirs (lot 2015, dégorgement 2018) :  s'il ne fait pas très blanc de blancs par son côté vineux (effet 2015?), ça reste un excellent champagne, bioché, à la bulle très fine, belle longueur. TB.

 

Agrapart - Champagne Grand cru Minéral 2015 : (100% chardonnay, parcelles sur Avize et Cramant. Elevage pour partie en fûts malo faite. Dégorgé en Mai 2021. Dosage 3gr) Style opposé du précédent. Couleur un peu plus claire, nez plus floral, plus brioché, plus citronné. La bouche est toute en tension et en minéralité, avec moins de largeur mais plus de longueur où l'on sent vraiment l'impact crayeux. Très joli aussi. TB+.

 

26 septembre 2015

Soirée Châteauneuf

La Gardine – CdP blanc cuvée des Générations Marie-Léoncie 2003 : robe or profond, nez pétrolé qui nous fait partir sur un riesling, avec des agrumes, bouche très lourde, sur le caramel, la vanille, on redescend dans le sud, très grasse, alcooleuse. Moyen.

Cristia – CdP blanc 2003 : robe or pâle, nez assez discret, un peu de poire et d’abricot, bouche grasse, un peu d’alcool, peu de fruit, assez bonne longueur. B-.

Rayas – CdP blanc 2003 : couleur jaune citron, un peu de pierre à fusil, citron, agrumes, quelques fruits exotiques dans le fond. Bouche assez fine, tendue, bonne matière, un peu de gras quand même, finale assez longue, un peu saline. TB+.

Beaucastel – CdP blanc 2005 : couleur or pâle, nez plus mûr que Rayas, plus sur la pêche et l’abricot. Bouche plus grasse, moins en finesse, mais elle a elle aussi une bonne fraîcheur, finale à peine moins longue et moins tendue. Il souffre un peu de la comparaison mais c’est pourtant un beau vin. TB-.

La Nerthe – CdP rouge 2009 : robe grenat, nez sur le cassis, fruits noirs, un peu de fraise, cacao, bouche gourmande, tannins bien fondus, belle texture, beaucoup de fruits noirs un peu confiturés. Pas ultra complexe, mais grosse buvabilité. TB.

Jérôme Gradassi – Cdp rouge 2013 : (75% grenache, 25% mourvèdre, 10mois en barriques de 4à10ans, assemblage de 6 parcelles, sols d’argile et de sable, peu de galets roulés) robe plus sombre, fait plus jeune, nez très expressif, menthol, herbes aromatiques de la garrigue, zan, fruits rouges et noirs. Bouche encore un peu tannique, fraîche, beau fruité, beaucoup d’herbes aromatiques, lavande, très aromatique (trop ?), assez bonne longueur. Bon en l’état, avec un joli potentiel. TB-.

Villeneuve – CdP rouge VV 2003 : robe évoluée, tuilée, nez légèrement animal, sous-bois, confiture de fraise, assez frais en bouche, tannins bien fondus, un tout petit peu d’alcool en finale. TB-.

Rayas – Pignan 2001 : robe sombre pour du Rayas, contours tuilés, beaucoup d’orange sanguine au nez, cuir, un côté poussiéreux, notes florales, bouche fraîche, presque un peu verte, tannins bien fondus. Longueur moyenne. Pas grand-chose à voir avec ce que j’ai déjà bu chez Reynaud. B+.

Beaurenard – CdP rouge Boisrenard 2005 : robe très sombre, nez sur les fruits noirs, peu évolué, bouche lourde, très puissante, tannique, encore beaucoup trop jeune, à revoir dans 20ans. B-.

La Celestière – CdP rouge La croze 2009 : robe sombre aussi, beaucoup de fruits noirs au nez, épices, bouche puissante, massive, tannins de bonne qualité, assez long. Trop jeune en l’état, mais prometteur. B+.

La Mordorée – CdP rouge 1997 : robe tuilée, nez sur le kirsch, le sous-bois, fruits noirs. Bouche assez fine, fraîche, sur le tertiaire, mentholée. Je l’avais trouvé plus fruité il y a deux ans, mais le palais commence à fatiguer. TB-.

Les offs :

Famille Durand – Val de Loire L’absolue 1e trie 2005 : (bt de 50cl, avec très peu d’indications) robe or pâle, beaucoup de coing et d’ananas au nez, on reconnait vite le chenin, bouche épaisse, bien équilibrée par une belle acidité, beaucoup de fruit (surtout du coing), très gourmand, et très digeste. TB.

Eiswein Rheinhessen 2005 mis en bouteille par Peter Mertes : bouchonné, pas une grande fraîcheur en bouche.

Guiraud – Sauternes 2001 : or profond, nez très marqué par le safran, la nougatine, abricot, ananas, coco ?, en bouche beaucoup de safran aussi, très épais, un peu d’acidité à l’attaque mais qui disparaît vite, le vin devient vite lourd. Bonne longueur, mais finale un peu lourde et vite écœurante. A revoir dans quelques années peut-être, mais en l’état je préfère 2002. B+.

 

17 septembre 2015

Didier Chaffardon (Saint-Jean-des-Mauvrets) **

Didier Chaffardon - L'indolent 2010 Vin de France : (sans souffre) robe dorée, nez expressif, un peu de pommes blettes, miel, noisette et agrumes dans le fond, prometteur. La bouche est vive, probablement une dizaine de grammes de sucres résiduels, on retrouve les arômes du nez mais malheureusement beaucoup d'alcool aussi. Finale assez longue avec de la matière mais même après 24h d'ouverture, l'alcool reste trop présent. A revoir dans quelques années peut-être. Note : 14/20.

chaffardon l'indolent

  

13 septembre 2015

Alain Burguet (Gevrey-Chambertin) ***

Alain Burguet - Gevrey-Chambertin Mes favorites 2001 : robe assez foncée pour du pinot, qui tire sur le tuilé, nez très marqué tertiaire avec beaucoup de cuir, de musc et de notes animales, du fruit noir derrière, boisé complètement intégré. La bouche est mieux équilibrée, avec encore pas mal de fruit (kirsch, cerise noire) pour contrebalancer les arômes tertiaires, une bonne matière, des tannins bien fondus. Assez bonne longueur, le vin en a encore sous la pédale. Très bon village. Note : 16,5/20.

burguet 2001 gevrey

 

 

BOURGOGNECuvée Les Pince VinRouge2020 : couleur noire, nez réduit, bouche pas très propre, réduction végétale.

GEVREY-CHAMBERTINCuvée SymphonieRouge2020 : un côté oxydé et végétal.

GEVREY-CHAMBERTINCuvée Mes FavoritesRouge2020 : là aussi un peu nature pas très propre. Moyen.

 

13 septembre 2015

Lacroix (Montigny-sous-châtillon) ***

Lacroix - Champagne 2008 : couleur paille, nez expressif, très fruité, un peu exotique, ananas, coing, pomme, un peu de noisette dans le fond. La bouche est dans le même registre, beaucoup de fruits, un peu plus confits en se réchauffant, bulle assez fine. Finale de longueur moyenne, manquant peut-être d'un peu de tension. Bon champagne, excellent rapport q/p à un peu moins de 20€. Note : 16,5/20.

lacroix champagne 2008

 

12 septembre 2015

Les Cailloux - André Brunel (Châteauneuf-du-pape) ***

Les Cailloux, André Brunel - Châteauneuf du Pape Les Cailloux 2006 : (grenache + mourvèdre, syrah, cinsault) robe assez claire pour la région, beau nez encore jeune, sur le fruit, fraise écrasée, cassis, prune, épices et pas mal de chocolat. La bouche est sur le fruit aussi, pas très tannique mais malheureusement alcooleuse, même servi frais. C'est un peu mieux avec quelques heures d'ouverture mais ça reste toujours trop alcooleux pour prendre du plaisir. Le style paraissait pourtant assez fin et peu extrait. Assez bonne longueur. Déception sur cette bouteille au final, à revoir dans quelques années peut-être. Note : 14/20.

les cailloux 2006

 

Brunel (Les Cailloux) - Chateauneuf-du-pape rouge 2001 : nez assez chaud, évolué, quelques notes en commun avec le vin précédent. La bouche est quand même plus fraîche, c'est un peu mieux mais ça manque de tension pour moi. B-.

 

12 septembre 2015

Pascal Cotat (Sancerre) ****

Pascal Cotat - Sancerre La grande côte 2007 : (sols de "terres blanches" argilo-calcaires, bouteille ouverte 24h à l'avance) Couleur très pâle, le nez est très expressif, la pierre-à-fusil est omniprésente, difficile de sentir autre chose derrière. La bouche est puissante, massive, tendue, très minérale, austère, un peu moins marquée par la pierre-à-fusil que le nez, très léger côté herbacé, un peu de citron. Finale très longue, avec un peu plus de citron et de miel en se réchauffant. Très bon vin, qui mériterait d'être attendu encore quelques années. Note : 17,5/20. Regoûté quelques années après, moins de pierre-à-fusil, un peu plus gras, à point, toujours aussi bon.

cotat 2007

 

Pascal Cotat - Vin de France rosé Chavignol 2018 : Couleur rose bonbon, nez agréable de fraise et framboise légèrement sucrées, semble un peu vineux. Bouche gourmande, fruitée, pointe de sucrosité, acidité plutôt basse, à boire bien frais pour compenser, finale courte. B.

 

12 septembre 2015

André Kientzler (Ribeauvillé) ****

André Kientzler – Alsace GC Geisberg riesling 2007 : (sols calcaires + grès) robe très claire, nez moyennement expressif même après une demi-journée d'ouverture, sur le pétrole, le citron, le pamplemousse, assez classique mais encore un peu jeune. La bouche est sublime, très sèche, minérale, tendue, avec beaucoup de matière, de la puissance, sur les arômes du nez. Finale très longue, avec un peu plus de citron confit. Déjà excellent en l'état, avec encore un gros potentiel de garde. Note : 17,5/20.

kientzler geisberg 2007

 

Kientzler - Muscat Grand cru Kirchberg de Ribeauvillé 2012 : nez sur la rose, le raisin blanc, bouche plus décevante, très paic citron. B-.

 

 

 

Kientzler (14ha en conversion. Quasiment que des cuves désormais)

A bout de soufre assemblage 2019 : (muscat, pg, sylvaner) souris, problème de sample.

Riesling Muhlforst 2019 : (sur Hunawihr, marnes, climat chaud dans une cuvette) jeunes vignes puissant, assez long et salin, pas très fruité, un peu fermé en l’état, bon potentiel de garde. B+.

Kirchberg de Ribeauvillé riesling 2019 : (marno-gréseux, environ 350m altitude, ciselé) fond minéral, élégant, ciselé, belle finale saline. Un style plus oxygéné que réducteur, avec du brioché, du volume. TB.

Geisberg riesling 2018 : (calcaire, grès, très caillouteux, en terrasse) moins d’acidité, un peu plus d’amertume, souffre un peu du millésime faible, minéral et épais à la fois. TB-.

 

8 septembre 2015

Jo Pithon (St-Lambert-du-Lattay) *****

Jo Pithon - Coteaux du Layon Saint-Aubin "Clos des Bois" 1997 : (100% chenin, 110gr SR/L) le bouchon s'effrite à l'ouverture, le vin a dû être carafé mais sans soucis particuliers, magnifique robe ambrée, nez expressif sur le miel, l'abricot sec, l'orange confite, le raisin de Corinthe, quelques épices (cannelle ?). Bouche sur la même aromatique, épaisse mais pas trop, avec une bonne acidité et une très légère amertume. Bonne longueur, mais j'aurais aimé encore un peu plus d'acidité en finale pour que ce soit parfait. Excellent liquoreux, bien aidé par une quinzaine d'années de bouteille et un grand millésime. Quel dommage que le domaine n'existe plus (sous cette forme en tout cas). Une seconde bouteille se goûtait encore mieux avec un petit supplément d'acidité. Note : 18/20.

P1050475

 

Jo Pithon - Coteaux du Layon St Lambert Clos des Bonnes Blanches Ambroisie 1996 : On continue sur du très haut niveau, couleur ambre foncé, nez sur la pâte de coing, un peu de caramel, figues, abricot confit... Bouche sirupeuse, avec une belle acidité. Encore un très grand Layon des belles années. TB+.

 

Coteaux du Layon 2006 : couleur ambre clair, nez de pâte de coing et abricot, pointe de girofle. Bouche concentrée mais bien équilibrée par l'acidité, digeste, pâte de coing, fruits confits, finale avec une amertume et du clou de girofle un peu gênante pour chipoter. TB-.

 

5 septembre 2015

Dugat-Py (Gevrey-Chambertin) *****

Bernard Dugat-Py, aidé de son fils Loïc, produit les vins les plus colorés, les plus puissants et les plus tanniques de Bourgogne, avec ceux de Confuron-Cotetidot probablement. Il faut les attendre longtemps pour en profiter. Mais après quelques années, voire quelques décennies, l'énorme travail à la vigne se sent dans la concentration. Les vins sont majoritairement en grappes entières, sur le cuir, la ronce, les épices... Amateurs de petits fruits rouges acidulés, passez votre chemin...

 

 

Dugat-Py - Bourgogne 2009 : couleur assez sombre, à l'ouverture comme prévu le vin est très discret, le lendemain le nez est intéressant, sur les fruits noirs, un peu de ronces, de graphite et un côté mentholé. La bouche est vive en attaque, fraîche, mais encore assez austère, peu de fruits, ça manque de gourmandise, on ne reconnaît pas le millésime. Le vin a quand même une bonne matière et des tannins de bonne qualité. Finale de longueur moyenne, légèrement alcooleuse. Cette bouteille confirme que les vins de Dugat-Py doivent être attendus, même le simple bourgogne. Note : 14,5/20.

rbourgogne 2009

 

Dugat-Py - Bourgogne rouge "Halinard" 2013 : Robe rubis, nez très fruité, plein de fraise, de cerise, une pointe végétale noble, un trait fumé aussi. Bouche tendue, pleine de fruits, avec une grosse matière, peu de tannins, à la fois complexe et gourmand, même la longueur est au rendez-vous avec une finale salivante, toujours fruitée. Impressionnant pour un générique. Note : 17/20.

 

Dugat-Py - Gevrey-Chambertin coeur de roy 2005 : couleur noir, nez truffe, cacao, cuir, bouche avec pas mal de tannins encore, serrée, tendue sur les arômes du nez. A attendre encore pour la structure tannique même si l'aromatique est déjà évoluée. Un style à part. TB-.

 

Pommard La Levrière 2005 : pas de surprise, bien dans le style du domaine très noir, très cuir, encore serré, jeune. Noble mais à attendre. TB-.

 

Dugat-Py, Gevrey Coeur de Roy 2002 : couleur sombre, trouble, un peu évoluée, nez fruits noirs, cuir, sous-bois, noble, racé. Bouche encore jeune, avec de l'énergie, des tannins encore présents, jeune, tendue, racée. TB+.

 

30 août 2015

Mathieu Coste (Saint-Père) **

Visite au domaine Mathieu Coste à Saint-Père sur les Coteaux du Giennois

 

Mathieu a d’abord été professeur au CFA de Beaune avant de travailler pour la Coopérative de Pouilly-sur-Loire puis d’acheter les vignes (5,5ha) d’Alain Paulat en 2008 qui travaillait aussi en bio mais de manière un peu différente de Mathieu. Il est donc très pointu en technique de vinification, surtout en ce qui concerne le bio, la biodynamie et tout particulièrement les tisanes homéopathiques. Il s’occupe aussi bien du travail à la vigne, que des vinifications ou de la commercialisation. Ses méthodes sont originales pour le secteur : rendements limités, vendanges à haute maturité, vinification en grappes entières, peu ou pas de soufre, pas de levurage, pas de collage ni de filtration, des élevages longs (plus de 3ans pour certaines cuvées) dans des cuves ou plus rarement des fûts qui ne marquent pas les vins, le but étant d’obtenir des vins qui pourront vieillir longtemps, et d’où ressort la minéralité du terroir… Du coup, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, ses vins ne laissent pas indifférents.

Plus d'infos sur le site du domaine : http://domainebiocoste.fr/

Très beau reportage ici : http://www.wineterroirs.com/2010/05/mathieu_coste.html

coste giennois

MC2 2013 Coteaux du Giennois : (50% pinot noir, 50% gamay, sans soufre) robe assez sombre, nez réduit, fruits rouges et noirs derrière, un peu de gaz en bouche, du poivre, fruits rouges et noirs, frais et acidulé, un petit côté vert. Pas une grosse matière. Longueur moyenne. Pas convaincu par ce premier vin. B-.

Biau 2010 : (80% gamay, 20% pinot, embouteillé en novembre 2014) plus sombre que le précédent, légère réduction au nez, fruits noirs, cerise, très légèrement évolué, donne l’impression de pinoter un peu. Très bien en bouche, belle matière, gourmand, fruits noirs, tannins présents mais très bien intégrés, frais, minéral et long. TB-.

Tête de chat 2011 : (80% pinot 20% gamay) plus clair que les précédents, beau nez floral avec de beaux fruits rouges, bouche plus acidulée, minérale, poivrée, tannins encore un peu serrés, donne l’impression d’avoir un peu moins de matière que le précédent mais plus tendu. Bonne longueur. B+.

MC2 2011 : comme le 2013 un peu de réduction et de gaz, moins floral que le précédent, moins de matière, tannins un peu serrés en finale, mais une bonne fraîcheur et une bouche fruitée. J’ai un peu de mal avec cette cuvée personnellement. B-.

Sauvignon 2013 en magnum cuvée Rebel : (sans soufre) robe dorée, nez expressif sur le miel, le caramel, la frangipane. Bouche très gourmande aussi, semble un peu sucrée pourtant il n’y a pas de résiduel, avec une impression de gâteau, miel, frangipane, caramel, orgeat, notes florales, mine de crayon, bonne acidité qui laisse le tout très frais. Bonne longueur. Très original. Comme tous les vins de Mathieu Coste il ne laisse pas indifférent. Cette fois-ci, j’aime beaucoup. TB.

 

 

Bonus :

François Bergeret ** - Hautes Côtes de Beaune 2013 Louis, L’enfant terrible : bouteille ouverte par M. Coste pour nous faire découvrir le vin d’un ami. Robe claire, nez sur de petits fruits rouges, de la fraise. Bouche assez légère, moins de matière que les Coteaux du Giennois, moins de gras surtout, bonne fraîcheur, tannins encore un poil serrés en finale. B+.

 

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