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Whisky Wine N' Beer
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2 novembre 2017

Domaine de la Bongran - Thévenet (Clessé) ****

Domaine de la Bongran - Viré-Clessé Quintaine cuvée E. J. Thévenet 2005 1/2 bt

Couleur : or pâle.

Nez : très expressif, sur le miel, les fruits exotiques (ananas surtout), un peu d'agrumes, très légèrement beurré.

Bouche : assez vive, puissante, grasse, avec une très belle matière. Une bonne acidité vient équilibrer un fruité très mûr, exotique (ananas, mangue), et empêche le vin de tomber dans une certaine lourdeur. On retrouve aussi le côté mielleux du nez.

Finale : bonne longueur, mais malheureusement un peu amère.

Note : 17/20. Très beau vin, assez atypique dans le Mâconnais.

bongran

.

Viré-Clessé Quintaine 2011 : Robe légèrement dorée, nez bien exotique sur l'ananas, fait un peu Layon sucré. Bouche épaisse, grasse mais sans être vraiment beurrée, beaucoup d'ananas,très gourmande, à peine sucrée, manque un peu de complexité, une pointe de miel. Finale assez longue qui reste fraîche. Déjà très bon, il sera du niveau du 2005 dans quelques années quand les sucres se seront fondus et qu'il aura gagné en complexité. Note : 16/20.

 

Quintaine 2013 : un poil moins exotique que 2011, manque un peu d'acidité dans le fond. Note : 15/20.

 

Viré clessé 2018 : très mûr, sudiste, manque de peps. B-.

 

Thévenet - Mâcon-villages 2014 : Robe légèrement doré, nez assez mûr, moins que le Viré quand même, avec de l’ananas, des fruits jaunes, bouche moins grasse que le Viré, moins beurrée, probablement élevage cuves vs fûts, la finale manque de tension et chauffe un peu sur ce Mâcon. B.

 

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21 octobre 2017

Lamarche François (Vosne-Romanée) ***

Lamarche (Gds jours 2018)

Vosne 1er cru Malconsorts 16 : (échantillon) beau fruité, frais, fin, juste un peu court pour un 1er cru. TB-.

Echezeaux 16 : bien plus de matière, élevage déjà bien intégré, frais, long. TB+.

Clos vougeot 16 : à peine plus tannique, un peu plus confit, très bon aussi. TB+.

Clos Vougeot 15 : très vanillé, chaud, très décevant derrière le 2016. B-.

Clos Vougeot 14 : un peu chaud aussi, moins boisé, finale plus courte manquant de tension. A regoûter dans quelques années sans les comparer aux 2016. B.

 

 

Domaine François Lamarche - Bourgogne 2008 : B. (Bu vers 2010)

Domaine François Lamarche  - Vosne-Romanée 2008 : Beau village, assez fin, sur les fruits rouges, avec une matière correcte et une bonne longueur. Assez simple cependant. 15,5/20.

 

 

Nicole Lamarche

LA GRANDE RUERouge2020 : style plutôt fin, pas trop coloré, épicé, texture velours travaillée par le fût mais aromatique pas trop boisée, seule la finale manque un peu de longueur pour un grand cru. TB.

VOSNE-ROMANÉEVillageRouge2020 : clair en couleur, ultra toasté, boisé. Moyen.

CLOS DE VOUGEOTRouge2020 : clair en couleur, très vanillé. B-.

 

18 octobre 2017

JM Boillot (Pommard) ****

Visite au domaine JM Boillot

 

Mâcon-chardonnay 2017 (en bt) : gras, beurré, mais avec une belle tension derrière, à peine anisé. TB.

Mâcon-Chardonnay le berceau 2017 : un peu plus de gras, toujours aussi tendue derrière, plus long. TB+.

Bourgogne blanc 2017 : moins gras, plus vif, un peu anisé aussi. TB-.

Puligny 2017 : encore plus gras, plus beurré, floral, superbe équilibre, jamais lourd, très long, on franchi un cap. TB++.

Puligny 1er cru Champs Canet 2017 : un peu plus sucré et miellé que le village, un futur grand. TB++.

Puligny 1er cru Combettes 2017 : moins immédiat, plus puissant, plus de longueur. Quelle série de blanc 2017 ! TB++.

Volnay 2017 (sur fût) : (sera mis en bt dans 2 mois, parcelle Les Pasqquiers) jus de fruit, très élégant, gourmand. TB.

Volnay Carelles sous chapelle 2017 : un peu serré en l'état.

Pommard Jarollières 2017 : un peu réduit et serré en l'état

Puligny 1er cru Combettes 1994 : couleur dorée, nez plein de miel, d'ananas, de fruits exotiques, de fleurs blanches, bouche plus sèche, encore du gras, de l'acidité, du beurre frais, des fruits jaunes, en pleine forme et finale longue et tendue. Un millésime petit au départ et un peu fluet qui a retrouvé du gras de manière surprenante avec le temps nous dit Jean-Marc Boillot. Exceptionnel.

 

 

Montagny 1er cru 2017 : gras, très beurré, encore un peu d'élevage, mais belle matière. A attendre un peu. B+.

 

Puligny 1er cru 2017 : (assemblage sous le puits, champ canet) Coulur or pâle, nez beurré et floral, expressif, bouche bien équilibrée entre gras et tension. TB+.

 

Montagny 1er cru 2015 : (demi bt) très beurré, un peu mou et lourdaud. B-.

 

JM Boillot - Montagny 1er cru Le Vieux Château 2010 : couleur or pâle, nez expressif sur un léger beurré avec beaucoup de fruits, citron, pêche, un peu d'ananas. Bouche assez fine, avec une belle acidité, des agrumes, des fruits jaunes, léger beurré, un peu d'amande. Longueur moyenne, finale légèrement saline. Beau chardonnay. Note : 16,5/20.

boillot

 

JM Boillot - Bourgogne rouge 2015 : robe rubis, nez très gourmand, sur la fraise, la framboise, la cerise. Bouche croquante, gourmande, légère, peu tannique, fruits rouges à peine sucrés, un vrai régal, très facile à boire. Seule la finale est un peu courte. TB.

Bourgogne rouge 2018 : petite bombe de fruit aussi. TB.

 

JM Boillot Bourgogne blanc 2013 : robe or pâle, nez légèrement beurré, floral, fruité, élégant.  Bouche avec un très léger gras, belle tension derrière, sur les agrumes, facile à boire, petite pointe d’amertume en finale. Très bon générique. TB-.

JM Boillot Bourgogne blanc 2016 : robe paille, nez floral, avec du miel, un peu sucré, idem en bouche avec une belle vivacité, mais encore un peu trop de puissance et un peu d'alcool en ce moment, à attendre quelques années. B+.

Bourgogne blanc 2018 : très clair, nez floral anis, bouche grasse, ronde, pe d'acidité, florale et très sudiste, on sent le millésime chaud en l'état. A regoûter dans quelques temps. B.

Bourgogne blanc 2019 : très beurré, beurre frais, gras, pas trop chaleureux pour 2019. B+.

Bourgogne blanc 2008 : à son apogée, bien gras, beurré, avec du fond. TB.

 

JM Boillot Mâcon-villages 2016 : robe légèrement dorée, nez légèrement beurré, floral, fruité, à peine sucré. Bouche à la fois tendue et grasse, très élégante, d'abord beurrée et florale puis finit citronnée et salivante. Du haut niveau pour un Mâcon-villages, dans un style très Côte de Beaune. TB+.

 

Macon villages 2020 : bien beurré, encore un peu d'élevage, très bonne matière, la finale reste fraîche, plus minérale désormais, assez longue. TB.

 

Mâcon-Chardonnay 2018 : très belles notes beurrées, fruitées, florales, bouche grasse et tendue à la fois, élevage bien intégré, gourmand sans manquer de fond, et bon potentiel de garde. Super rapport q/p. TB+

Montagny 1er cru 2018 : un peu plus gras que le précédent, à pein moins d'acidité. TB.

Puligny-Montrachet 2017 : très beau gras, fruits jaunes bien mûrs, reste équillibré, très accessible en l'état. TB+

Puligny-Montrachet 1er cru Champ Canet 2016 : plus de minéralité, dans le fond, plus caillouteux, finale plus longue sur de petits amers très classe, déjà bon, mas surtout gros potentiel de garde. TB++.

Volnay 2017 : léger, petits fruits rouges, peu tannique, très frais, juteux, longueur moyenne. TB.

Pommard 1er cru Jarollières 2015 : assez fin pour Jarollières, le style des rouges semble s'affiner depuis que Lydie et François sont aux manettes, on garde du fruit, beaucoup de fraîcheur et de belles notes épicées/cuir nobles dans le fond. Déjà accessible, sûrement encore mieux dans quelques années. TB++.

 

JM Boillot Puligny-Montachet 2012 : robe dorée, nez beurré, floral, élégant, assez mûr. Bouche épaisse, beurrée, belle tension derrière, fruits jaunes, florale, bonne longueur. Beau village. TB.

 Puligny Montrachet 2014 : très beau beurré, floral, gourmand, à peine vanillé, gras et épais mais tendu derrière avec une belle longueur. TB+.

 

Jean-Marc Boillot, Pommard 1er cru Jarollières 2011 : Robe grenat, plus sombre que les précédents, nez un peu plus fermé qui laisse quand même entrevoir du cassis, de la réglisse, des épices. Bouche puissante, assez austère mais très noble, bien dans le style des Pommard du sud aux sols ferrugineux, il contraste avec la gourmandise du précédent. La finale est plus longue. Très intéressant mais pas exceptionnel ce soir-là, il mériterait d'être attendu encore quelques années. TB-.

 

JM Boillot Puligny 1er cru Combettes 2008 : très beau chardo, élégant, avec une belle tension, encore jeune. TB+.

JM Boillot Puligny 1er cru Combettes 1998 : oxydé, sans surprise pour cette période (1996-2001).

 

Volnay 1er cru « Le Ronceret » 2012, domaine Jean-Marc Boillot : Couleur sombre et légèremnt tuilée, nez sur le kirsch, le fer des sols rouges est bien présent. Bouche puissante, semble solaire, manque un peu d’élégance, tannins encore un peu durs. Il y a de la longueur, mais au final peu de plaisir sur ce Volnay bien plus proche du stéréotype Pommard. Petite déception… B-.

 

JM. Boillot - Puligny-Montrachet 1er cru Champ canet 2014 : Couleur dorée, nez encore jeune, beurré, légèrement vanillé, fruits jaunes, bien mûrs. Bouche encore jeune, grasse, beurrée, gourmande, presque une petite sucrosité à l'attaque, mais une bonne acidité dans le fond le relance sur la finale et l'empêche de tomber dans la lourdeur. Beau début ! TB.

JM Boillot - Puligny-Montrachet 1er cru Combettes 2008 : Couleur dorée, nez là aussi beurré, plus floral, encore jeune. Bouche avec du gras, du beurre, un peu moins de sucrosité, belle finale minérale. Finalement pas si différent du 2014. TB.

 

30 septembre 2017

Naudin-Ferrand (Magny-lès-Villers) ****

Claire Naudin (Gds jours 2018)

Echezeaux 16 : très beau fruité, frais, tendu, long, encore quelques tannins à intégrer. TB+.

Echezeaux 13 : un peu réduit, avec de la rafle comme chez JY Bizot, plus confit que 16, encore serré. B.

 

FDGV 2016

Naudin Ferrand Htes Côtes rouge 2014 : fruits des bois, épices, léger, sympa, mais très fluet. B.

Naudin Ferrand Htes Côtes Myosotis Arvensis 2014 : (sans soufre ?), marqué par la volatile, peu tannique, court. B-.

Naudin Ferrand Htes Côtes blanc 2014 : tendu, très citronné, peut-être un peu trop sur l'acidité. B.

 

Hautes côtes de Beaune blanc 2018 très bien fait, rond gourmand. Hautes Côtes de Beaune rouge 2018 frais, friand, pointe de volatile. Orchis mascula 2018 idem, Myosotis 2018 un peu dur, à attendre, toujours sur la brêche du nature, sans gros défauts non plus.

 Hautes cotes beaune bl perennis 19, avec du volume finale saline. TB.

 

 

Claire Naudin

ECHEZEAUXRouge2017 : très clair, de la dentelle, tout en fruit, rose, très épuré, long, beaucoup de fraîcheur et de fond. TB++.

ECHEZEAUXRouge2020 : un peu plus compliqué en l’état, plus sombre, un peu végétal, assez long, mais il faut se projeter. TB.

 

29 septembre 2017

Alain Hudelot-Noellat (Chambolle-Musigny) ****

Charles Van Caneyt, petit fils d'Alain Hudelot a repris ce domaine d'une dizaine d'hectares en 2008 et lui a redonné ses lettres de noblesse après un petit creux dans les années 2000. Le style est assez rond, gourmand, parfois un peu marqué par le bois/vanillé, clair en couleur, peu tannique, même s'il faut ensuite relativiser en fonction de chaque terroir, partiellement egrappé, les vins se livrent bien dans la jeunesse mais peuvent aussi vieillir. A notre une gamme négoce Charles Van Canneyt.

 

Hudelot-Noëllat - Bourgogne rouge 2014 : robe rubis foncé, nez qui pinote, fruits rouges et noirs, bouche légère, peu tannique, fruitée, très croquante, avec une belle matière pour un générique et une belle longueur. Superbe entrée de gamme. TB-.

hudelot bourgogne

 

Hudelot-Noellat - Bourgogne rouge 2015 : robe assez sombre pour un pinot, nez plutôt marqué fruits noirs avec des notes de ronce. Bouche sur les fruits noirs, d'une grande fraîcheur pour 2015, assez noble, belle matière, encore un peu jeune, presque trop sérieux pour un générique, à attendre un  peu et il rivalisera avec de beaux villages de la Côte de Nuits. Très belle longueur, finale fruitée, fraîche. TB. Seconde bouteille un an après, plus sur les fruits rouges, très gourmand, fin, ouvert, plein de fruit, pointe de sucrosité et belle acidité. TB+.

 

Hudelot-Noëllat - Bourgogne aligoté 2015 : couleur or clair, nez un peu pomme blette, floral, bouche avec un peu d'épaisseur pour un aligoté, vive,  toujours ce côté pomme, bien mais à boire sans trop tarder. B+.

 

Hudelot-Noëllat - Vosne-Romanée 2013 : (principalement sur Basses Maizières) On change de registre avec une couleur rubis, un nez sur les fruits rouges et la rose. La bouche est moins épaisse mais plus tendue, peu de tannins, toute en finesse et en élégance. TB+.

 

Vosne 2016 : encore un peu d'austérité et d'élevage, très beau jus, avec de la tension, des épices, de la longueur, prometteur. TB.

 

Vougeot 1er cru petits vougeots 2018 : très fin, élevage déjà bien intégré, bel équilibre, pas trop sucré ni chaleureux pour 2018, épicé, manque juste la complexité à venir. TB+.

 

Chambolle 2018 : très fin, très rond, encore sur l'élevage vanillé en l'état, à attendre. B+.

 

Chambolle 16 : toujours ce style assez rond et suave, mais élevage intégré ici, très gourmand, pas ultra long. TB.

 

 

FDGV 2016 et 2015 

Hudelot Noëllat - Chambolle 2014 : frais et fruité (fruits rouges), mais moins de matière que le 2013 de l'an passé, du coup les tannins ressortent un peu plus. B+.

Hudelot-Noëllat - Chambolle 2013 : très bon village, fruité, gourmand, beaucoup de matière, assez fin. TB-. Regoûté en bouteille, toujours beaucoup de fruit et de finesse, une pointe d'élevage vanillé en finale que je n'avais pas encore ressenti sur les vins du domaine. TB. Une autre bouteille plus tard avait un élevage parfaitement intégré, fruits rouges confiturés, rose, pivoine. TB++.

 

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12 septembre 2017

Manuel Olivier (Nuits-saint-Georges) **

Manuel Olivier - Vosne-Romanée Les Damaudes 2012 : Robe rubis clair, nez un peu fermé à l'ouverture, bien mieux le lendemain, sur des petits fruits rouges, fraise surtout, un peu de griotte, une pointe végétale, pas de bois ressenti. Bouche toute en finesse, pas une grosse matière, mais un beau fruité après une longue ouverture, peu de tannins, une belle trame minérale pour étirer le vin. Finale assez longue, fruitée, acidulée, à peine végétale. Beau village, fin et fruité, à ouvrir à l'avance ou plus probablement à garder encore un peu. (Le surlendemain un peu de bois et une légère oxydation sont apparus) Note : 15,5/20.

 

Manuel Olivier - Bourgogne Hautes Côtes de Nuits Chardonnay 2016 : nez beurré, vanillé, un peu trop boisé. Mieux en bouche, plus de fruit, toujours un beau gras, assez mûre, à peine sucrée, gourmande, pas très tendue, facile à boire, style moderne. B.

Manuel Olivier - Bourgogne Hautes Côtes de Nuits Pinot Noir VV 2015 : couleur sombre, nez un peu refermé, fruits noirs, léger boisé. Bouche avec une belle concentration, mais qui manque un peu de pureté de fruit et de minéralité. B-.

 

Manuel Olivier

Chambolle 2017 confituré mais peu de matière. Bien mieux le Vosne 2017 Damaudes, plus frais, plus long, joli vin. Morey 2015 trop chaud, lourd. Clos Vougeot 2012 très pataud aussi. Toujours pas convaincu par ce domaine au style très international…

 

 

9 septembre 2017

Olivier Merlin (La Roche-Vineuse) ***

Olivier Merlin - Pouilly-Fuissé 2014 : Couleur or pâle, nez beurré, légèrement boisé, pointe de vanille, citronné, assez floral. Bouche avec une belle matière, du gras, boisé déjà bien intégré, qui a gagné en volume avec l'aération, de beaux fruits jaunes, un côté floral à peine sucré, gourmand, bien équilibré par une belle acidité. Finale de bonne longueur, tendue, plus citronnée. Déjà très bon maintenant, et probablement excellent dans 2-3ans. Note : 16,5/20.

merlin pouilly fuissé 2014

 

Olivier Merlin - Mâcon La Roche Vineuse 2015 : robe or pâle, nez sur les agrumes, bouche toute en vivacité, un peu d'alcool, légère amertume, sur les agrumes, le pamplemousse, finale qui chauffe un peu. B-.

 

7 septembre 2017

Rollin (Pernand-Vergelesses) ***

Visite au domaine Rollin

Bourgogne aligoté 2017 : bel aligoté avec de la vivacité et une belle matière.

Hautes côtes blanc 2017 : fruit assez mûr, manque un peu de tension.

Pernand blanc 2017 : un gros cran au-dessus, vif, tendu, peu de gras.

Pernand blanc les cloux 2017 : un peu plus gras, moins tendu.

Pernand 1er cru sous frétille 2017 : il conjugue la vivacité du Pernand 17 avec la matière des cloux.

Corton-Charlemagne 2017 : (40% fût neuf) beau potentiel, beaucoup de gras, mais un peu sur l'élevage en ce moment.

Chorey Rg 2016 : léger, facile.

Pernand 2016 : un peu serré par rapport au 2015 qui goûte mieux en ce moment.

Savigny aux grands liards 2016 : très serré

Pernand 1er cru les vergelesses 2016 : bien 

Pernand 1er cru Les fichots 2016 : bof

Pernand Rg 2017 : s'annonce gourmand, plus mûr et plus facile que 2016.

Savigny Gds Liards 2017 : serré.

Pernand Fichots 2017 : idem

Savigny 2018 : (sur fût) comme les deux suivants les vins sont en train de travailler, on sent un fruit très mûr, couleur sombre, millésime solaire, mais il y a de la fraîcheur derrière, de la concentration. Probablement un grand millésime par la qualité et par la quantité pour ceux qui ont su trouver de la fraîcheur.

Pernand Les Vergelesses 2018 :

Pernand Ile des Vergelesses 2018 :

 

 

 

Rollin - Corton Charlemagne 2008 : robe claire, peu évoluée, le nez est malheureusement déviant, marqué par la croûte de fromage. Dommage car en bouche il y avait une très belle matière, de la tension, de la longueur. Un problème de bouteille apparemment car il ne goûte pas comme ça d’habitude. Les bouteilles ans ce défaut doivent être excellentes. NN.

 

Rollin - Corton-Charlemagne 2012 : couleur dorée, très beau nez beurré, fruits jaunes, bouche grasse et tendue sur la finale. TB++. Une autre bouteille faisait un peu caramel eu nez, mais bouche et finale tendue, saline. TB+.

 

Rollin - Corton Charlemagne 2017 : très beurré, gras, encore un peu d'élevage, acidité basse. B+.

 

Rollin - Pernand-Vergelesses blanc 2008 magnum : robe dorée, nez légèrement beurrée, florale, fruits jaunes, bouche pas trop grasse, fine, tendue, encore assez jeune, petite pointe de noisette sur la finale qui peut renseigner sur son âge, très élégant. TB.

 

Rollin - Hautes côtes Rg 2017 : couleur claire, nez très marqué cerise rouge. Bouche facile souple, fruitée, pas mal d'acidité, longueur correcte. Facile à boire. B+.

 

Rollin - Hautes côtes bl 2017 : couleur claire, nez floral, sur les agrumes, pas du tout beurré (cuves ?). Bouche fruitée, un peu maigre, acidité moyenne, facile, pas très "bourguignonne", finit court. B.

 

Rollin - Hautes cotes rg 2020 : léger, tout en fruit, plus de matière que les millésimes précédents, plus long, acidité et alcool mieux intégrés. TB.

 

Rollin - Aloxe-Corton 2008 : robe tuilée, nez à peine réduit à l'ouverture puis sous-bois, prune, griotte. Bouche superbe, très fraîche, tendue, sans être maigre, un peu terreuse, très longue. TB+.

 

Rollin - Pernand-Vergelesses rouge 2015 : clouleur claire, nez de fruits rouges un peu sucrés, très gourmand mais avec derrière une pointe toastée un peu gênante. Bouche fruitée, peu tannique, très belle matière, pleine de fruits rouges, mais toujours cette pointe toastée jusquà la finale. B+. Une deuxième bouteille était moins toastée, plus tendue, moins confiturée. TB.

 

Pernand rouge 2018 : très frais pour 2018, léger en couleur, beau fruité, précis, TB+.

Pernand rouge 2019 : plein de fruit, très pur, gourmand, frais pour un 2019, excellent. TB+.

 

Rollin - Pernand 1er cru Ile des Vergelesses 2012 : robe rubis, nez élégant qui pinote, très fruits rouges, petite pointe évoluée. Bouche très fruitée, belle acidité dans le fond, c'est fin, juteux, tannins fins, pas un gros volume mais très facile à boire. Finale assez longue, légèrement épicée. Très beau vin. TB.

rollin pernand 2012

 

7 septembre 2017

Domaine de la Romanée-Conti (Vosne-Romanée) ******

Ce domaine mythique n'est pas si petit qu'on pourrait le croire avec ses 27 hectares (dont 0,85 de blanc), mais c'est probablement le plus prisé du monde. La famille De Villaine en a hérité par l'arrière-petite-fille de Jacques-Marie Duvault Blochet et la famille Leroy codétient l'autre partie depuis 1942. Il n'y a que des grands vins ici où il n'y a presque que des grands crus (l'ancien Vosne 1er cru étant fait avec les jeunes vignes des grands crus - depuis 2018 un Petits Monts est vinifié au domaine). La vigne est conduite selon les principes de la biodynamie sans certification, les raisins sont vinifiés en grappe entière apportant aux vins la fraîcheur et au vieillissement de belles notes florales puis élevés en fûts neufs. Sans être particulièrement extraits, les grands terroirs et les faibles rendements donnent des vins colorés, parfois aux tannins très fins (Romanée-St Vivant, Romanée-Conti...) parfois aux tannins plus durs (Corton, La Tâche...). Ce sont probablement les pinots où les notes de roses (fanées au vieillissement) sont le plus marquées. Ils peuvent sembler simples, évidents, faciles si on les boit trop jeunes : il faut être patient pour qu'ils livrent tout leur potentiel. Le rare Montrachet est lui au contraire ramassé très mûr, sur l'opulence, l'épaisseur, sans manquer de fond bien sûr. Il faut le laisser en cave lui aussi.

Attention toutefois que le style est en train d'évoluer depuis l'arrivée d'Alexandre Bernier en 2018 (à la place de Bernard Noblet). Le tonnelier n'est plus uniquement François Frères, l'influence du bois a été réduite, les doses de sulfites deviennent plus faibles également (grâce au gros travail en biodynamie à la vigne).

 

 

 

Domaine de la Romanée-Conti – Echezeaux 2011 : (bt n° 8490/12366) couleur rubis foncé, nez discret à l’ouverture de la bouteille, en bouche même constat c’est un peu décevant. Mais après quelques heures le verre vide laisse enfin percevoir de belles notes de roses fanées. Le lendemain c’est beaucoup mieux, le nez est expressif, j’ai l’impression de retrouver la rose même si c’est moins évident que dans le verre vide, beaucoup de fruits rouges et noirs (framboise surtout, fraise, mûre) quelques épices, aucune trace d’élevage. La bouche est vive, assez puissante, fraîche, portée par une très belle trame acide, avec beaucoup de fruits, quelques épices, de légères notes florales, belle matière avec des tannins déjà parfaitement fondus. Finale tendue, un peu plus florale, de bonne longueur sans être exceptionnelle. Déjà beaucoup de plaisir, même si le vin va gagner en complexité avec le temps. Note : 18/20.

P1060130

 

 

 

Domaine de la Romanée-Conti - Richebourg 2005 : couleur rubis foncé, nez très marqué par la rose fanée, pivoine, fruits rouges et noirs, dans le fond menthol, épices… Bouche très fine, élégante, aux tannins parfaitement fondus, de la matière, de l’acidité, de la gourmandise avec des fruits légèrement confiturés, de la fraîcheur avec la rose, la pivoine. Là aussi comme pour le Margaux, c’est un vin très facile à boire et évident, pour lequel il est difficile de se retenir pour en apprécier la complexité. Tout est là, à la bonne place. La longueur est remarquable, le vin garde son élégance jusqu’au bout. Exceptionnel. Note : 20/20.

richebourg

 

 

Domaine de la Romanée-Conti - Hautes Côtes de Nuits blanc Abbaye de St Vivant pour les Caves Augé 2007 : robe bien plus dorée que le précédent, plus beurré, moins grillé, fruits plus mûrs, semble plus chaud. Bouche tendue, fruitée, beurrée, plus puissante et grasse que le précédent (St Philibert 2010), un peu moins d'élégance, belle longueur aussi. TB+.

 

 

DRC - Montrachet 2008 : couleur or profond, qui tire même sur l’ambrée, semble évoluée. Mais le nez est encore jeune, sur le miel, le beurre, les fruits secs, les fruits jaunes bien mûrs, il a un côté sémillon, des fleurs, de l’amande. Bouche puissante, opulente, à la matière énorme, il en met plein la vue dès le départ, mais ça ne s’arrête jamais grâce à une grosse tension derrière, c’est miellé, bien mûr, avec des fruits secs encore, un boisé parfaitement intégré. Finale monstrueuse. Mon plus grand vin blanc et le vin parfait s’il existe. Note : 20/20.

conti 2012

 

DRC - Romanée Conti 2012 : Robe rubis foncé, peu évolué. Le nez est expressif sans être exubérant, avec un très beau fruité, sur la cerise surtout, un peu de framboise, de mûre, une toute petite pointe de rose qui le rend assez noble, du végétal comme de la pivoine, aucune note boisée. Bouche en finesse, bonne matière mais rien d'impressionnant, tannins très fins déjà fondus, toujours le même beau fruité, mais je ne sens plus la rose, belle fraîcheur, bien équilibré, facile à boire, mais pas très complexe en l'état, on sent que c'est encore jeune. Bonne longueur, sur le fruit avec un côté pivoine un peu plus prononcé, une pointe d'épices peut-être. En l'état c'est excellent car très fruité et parfaitement équilibré mais la complexité aromatique n'est pas encore là, ce qui n'est pas si étonnant pour un 2012, ce sera tout autre chose dans 15ans. C'est en plus un style tout en finesse contrairement au blanc. Le Richebourg 2005 avait la même finesse et le même équilibre mais avait déjà pris un peu plus de complexité. Note : 19/20.

 

 

Romanée-Conti - Vosne Romanée 1er cru Duvault Blochet 2011 : Robe assez claire, nez très « Conti », avec un peu de rose, de la cerise, de la fraise. Bouche fruitée, très fine, fraîche, pas ultra complexe mais parfaitement équilibré. Bonne longueur sans être exceptionnelle. Comme souvent avec la Conti, on pourrait le prendre pour un super vin de soif. TB+.

 

 

Romanée-Conti La Tâche 1937 : une bouteille incroyable où comment être au bon endroit au bon moment. Une grande histoire dans un lieu incroyable... Le vin est encore en pleine forme, il ne s'écroulera pas même uelques heures après l'ouverture. Le nez est plein de rose fâné, pot-pourri, du sous-bois, encore plein de fruit. La bouche est d'une tension incroyable, pleine d'énergie après autant d'année, encore des petits tannins de qualité, du fruit, du tertiaire, de la longueur, de l'épaisseur. On se dit qu'on ne trouvera jamais meilleur. Un grand merci Pascal !

 

Domaine de la Romanée-Conti, Romanée-Saint-Vivant 2006 : Couleur plus soutenue que le Chambolle et le que le Chambertin, le nez est très élégant, encore plein de fruits rouges, de cassis et de mûre, avec des notes de réglisse, de rose et de pivoine comme dans un pot-pourri, pas vraiment de traces d'évolution. La bouche est incroyable, pleine de fruits frais qui rendent le vin juteux et croquant, une texture de velours, bien plus d'épaisseur que le Chambolle, et dans le fond une superbe acidité qui fait durer le vin pendant des heures. Il est moins démonstratif que le vin d'Auvenay, mais on se dit que tout est là, à la bonne place. Tout le monde en attendait beaucoup et personne n'a été déçu, bien au contraire. On frôle la perfection avec ce vin magique, qui en plus n'est qu'à l'aube de sa vie. Exceptionnel.

 

Romanée-Conti Echezeaux 2010 : Couleur étonnamment tuilée, nez un peu chaud, kirsché, terreux, pas vraiment de rose. Bouche puissante, jeune, beaucoup de fruits rouges, encore un peu massive et serrée, mais longueur et énergie incroyables. A attendre. La fin de bouteille était soi-disant plus détendue.

 

DRC - Marc de Bourgogne 1999 45% : (mise 2016) robe ambre clair, nez chaleureux, fruité, un peu d'amande, de noisette. Belle rondeur en bouche où l'alcool est bien intégré, bonne ampleur, pas du tout le côté bois vert du marc de Dujac, bonne longueur. TB.

 

DRC - Fine de Bourgogne 200062017 44,6% : (distillation des bourbes) un peu plus fin que le Marc. TB+.

 

 

Echezeaux 2017 : un peu réduit au départ, a besoin d'un peu d'ouverture, plutôt assez coloré, simple, fruité, facile, peu tannique, on a du mal à sentir le fond derrière, probablement encore trop jeune. C'est bon mais encore tout simple. A regoûter dans une dizaine d'années. TB-.

 

 

Domaine de la Romanée-Conti, La Tâche 2004 : Couleur grenat, bien plus foncée que le précédent, sans trace d’évolution. Le nez s’ouvre d’abord sur un côté lardé, viande fumée, plus typique d’un Rhône Nord que d’un pinot, on sent un vin puissant, très solaire pour 2004. Peu à peu le côté lardé se mêle au côté pot-pourri/rose fanée typique du domaine, avec du cuir, cassis, framboise… Très complexe et évolutif dans le verre. La bouche reprend ses arômes, plutôt puissante et mûre pour un pinot, mais une acidité très élevée dans le fond l’étire et lui permet de rester équilibré. Les tannins sont très fins. Finale encore plus longue que les précédents. Même si elle n’était probablement pas encore à son apogée, cette bouteille était exceptionnelle. Malgré des attentes très fortes, elle n’a déçu personne, bien au contraire. Exceptionnel.

 

DRC - La Tâche 2010 : Couleur rubis à peine orangée, nez très marqué fraise écrasée, encore plus avec l'ouverture, un peu typé grenache, beaucoup de pivoine et de rose, de plus en plus pot-pourri, peu d'arômes tertiaires. Bouche qui combine un fruité assez mûr, fraise confituré, avec une acidité haute, beaucoup de fraîcheur, pas très haut en alcool (13%), gros volume, beaucoup de fond avec une vraie tension minérale et en même temps de la gourmandise, tannins gras et mûrs qui commencent à devenir soyeux. Un gros potentiel de garde mais déjà beaucoup de plaisir. Longueur énorme. Exceptionnel.

 

 

Domaine de la Romanée-Conti, Romanée-St-Vivant 1997 : (100% pinot noir en grappes entières. Parcelle de 5,28ha sous la Romanée-Conti et les Richebourg. 90cm d’argiles sur calcaires de Premeaux. Elevage en fûts neufs) Couleur grenat, à peine évoluée. Superbe nez expressif et très complexe, plutôt orienté violette et fruits noirs, un peu kirsché, viande fumée, végétal noble, cuir... Bouche en dentelle, soyeuse, peu de tannins, moins d'acidité et d'énergie que le Richebourg 1998, mais plus de finesse. Une finale interminable là aussi, portée par la fraîcheur et le végétal noble de la grappe entière. Exceptionnel.

 

 

Richebourg 2007 : toujours ce style très DRC, floral, fruits noirs, très marqué grappe entière, intense, énergique, longueur énorme. Exceptionnel.

 

 

Domaine de la Romanée-Conti, Richebourg 1998 : (100% pinot noir en grappes entières. Parcelle au nord de la Romanée-Conti. Le DRC possède 3,5ha des 9ha. Sols de marnes et calcaire de Premeaux. Elevage en fûts neufs) Couleur rubis, trouble et à peine évoluée. Superbe nez expressif et très complexe sur le pot-pourri, la pivoine, fruits rouges et noirs, pointe fumée... La bouche est puissante, énergique, avec une acidité élevée, une matière dense, encore beaucoup de fruits un peu plus sucrés que dans la St Vivant 1997, la noblesse de la grappe entière qui apporte beaucoup de fraîcheur, des tannins poudrés et une finale interminable. Encore une fois, tout le monde en attendait beaucoup et personne n'a été déçu. Exceptionnel.

 

DRC - Richebourg 2015 : couleur encore jeune et brillante, pas trop foncée pour 2015. Nez très ouvert, plein de fruits rouges et noirs, très pur, pas du tout d'élevage ressenti, de la violette, pivoine, des épices. La bouche est très gourmande, pleine de fruits, tannins soyeux, très gros volume, déjà étonnamment très approchable pour un 2015, avec une très belle acidité derrière, finale extrêmement longue. A ce moment-là on se demande comment il peut y avoir meilleur (pour un jeune vin - sans parler de la complexité aromatique des vins plus âgés donc). Exceptionnel.

 

DRC - La Tâche 2012 : le nez est très différent des 2015, on retrouve presque une filiation avec le Musigny 2012, un côté presque syrah, lardé, olive, réglisse, du cuir, moins floral et moins en fruit que les 2015, très noble aussi. La bouche déçoit un peu par contre, massive, musclée, très gros volume, très grosse longueur, mais probablement encore trop jeune, avec des tannins serrés, et une finale un peu chaleureuse, la fin de bouche est plus dans l'esprit nebbiolo. En comparaison avec les autres, ce n'est pas son soir. TB+.

 

DRC - Romanée-Conti 2015 : il sera forcément comparé au Richebourg 2015. Le nez demande un peu plus de temps pour se livrer, mais semble plus subtil encore, un peu plus floral, un peu plus sur la rose, peut-être moins épicé. La bouche est moins en volume, mais plus en longueur, avec une acidité très élevée pour un 2015 qui porte le vin encore plus loin. Toujours cette impression de finesse extrême, un style plus aérien. Là aussi c'est étonnamment très approchable pour un 2015. Il offre déjà un plaisir énorme. La finale est encore plus longue que celle du Richebourg. On en attendait beaucoup et il a répondu. Exceptionnel.

 

DRC Romanée St Vivant 2015 : compliqué, problème de bouteille probablement.

 

DRC - Vosne-Romanée 1er cru Les Petits Monts 2018 : (Premier millésime d'Alexandre Bernier à la place de Bernard Noblet, et premier millésime de cette cuvée. Auparavant les raisins étaient probablement vendus, sauf les années de Duvault-Blochet ? Vinif avec un peu moins de soufre ? Pas uniquement des barriques neuves de chez François Frères ? Difficile de savoir, le DRC communique peu sur ses "innovations") couleur rouge brillante, nez de fruits rouges confiturés, fraise écrasée, beaucoup de pivoine. Bouche très ronde, très gourmande, très fleurie, gros volume, tannins très fins, beaucoup de pureté. Le style me rappelle les nouveaux Arnoux-Lachaux, un côté un peu sudiste-grenache ou cinsault. Un délice mais il manque une petite pointe d'acidité en finale par rapport aux 2015. TB++.

 

7 septembre 2017

D'Auvenay (Meursault) ******

Le domaine d'Auvenay a été aquis petit à petit par Lalou-Bize Leroy entre 1989 et 1995. Il se compose aujourd'hui de 3,4ha de blanc et 0,5ha de rouge sur la Côte de Beaune principalement, mais avec aussi un Mazis-Chambertin et un Bonnes-Mares. Le domaine est en biodynamie avec un travail énorme à la vigne, des rendements microscopiques qui donnent une densité impressionnante aux vins blancs du domaine. Ces derniers sont travaillés en autolyse, d'où le grillé/allumette/pétard facilement identifiable, les rouges sont eux tout en finesse, peu extraits en tonalités florales renforcées par la vendange entière.

 

 

D'Auvenay (= Lalou Bize-Leroy) Meursault 1er Cru Les Gouttes d'or 2004 : couleur or pâle, un peu trouble. Le premier nez est très grillé, avec un peu de cacahuète, mais avec l'ouverture ça s'estompe un peu et beaucoup de choses apparaissent derrière : citron, gingembre, abricot, beurre, notes florales. Bouche massive, très concentrée, avec une grosse tension, du poivre et du gingembre qui la rendent très vive, beaucoup de citron, de fruits jaunes. Finale interminable, portée très loin par l'acidité et son côté épicé. Très grand vin, d'une énergie incroyable, qui a complètement éclipsé le Faivelay. Je n'ai pas été trop gêné par le côté grillé que je crains habituellement, mais il était soi-disant peu prononcé pour du d'Auvenay. Note : 20/20.

meursault goutte sd'or

 

 

D'Auvenay - Auxey-Duresses Les Clous 2006 : robe dorée, nez grillé bien dans le style d'Auvenay, pierre-à-fusil, cacahuète, noisette, pain d'épices, plein de fruits jaunes assez mûrs, ananas, semble un peu solaire. Bouche puissante, avec une tension énorme, mais jamais dérangeante, il en met plein la vue comme le Meursault Goutte d'Or, c'est fruité, floral, légèrement épicé, grillé pas trop prononcé et surtout une finale interminable. Il réussit à faire quasiment jeu égal avec le Montrachet 2008 DRC, rien que ça. Deuxième d'Auvenay et deuxième gros coup de coeur. Note : 20/20.

 

Domaine d’Auvenay, Auxey-Duresses « Les clous » 2006 : Couleur dorée, le nez est magnifique, exubérant, avec comme toujouts une touche d'alumette mais parfaitement intégrée au milieu de miel, de fleurs, de fruits jaunes, de fruits secs... La bouche est à la fois très longue, tendue par une grosse acidité et très large avec une grosse épaisseur. Comme d'habitude tout le monde est bluffé, d'autant plus qu'il s'agit d'un village mais au niveau de bien des Montrachets. Exceptionnel.

 

Auvenay Meursault Narvaux 2003 : pour rattraper la mauvaise série de blanc, notre hôte rajoute une bouteille mystère ! Couleur dorée, nez à peine grillé/soufré, plein de miel, de fruits jaunes, léger beurré, notes florales. Bouche grasse, matière énorme, pas une grande tension mais pas d'excès d'alcool non plus, un 2003 bien géré, finale de longueur hors-norme. Merci ! TB++.

 

Auvenay Aligoté Sous châtelet 2010 : couleur or pâle, nez plein de pétard et d'allumette, aucun doute on est chez Lalou, derrière du floral, miel, fruits secs. Bouche tendue, pas de beurré, sur les arômes du nez, explosive, ultra aromatique et énergique, finale interminable. TB++.

 

Auvenay Meursault Narvaux 2001 : grande bouteille, sur le côté allumette classique du domaine mais comme toujours volume incroyable, explosion, énergie, tension, finale interminable. Exceptionnel.

 

Auvenay Puligny Folatières 2000 : moins autolyse que d'habitude, plus de gras, miellé, cire, fruits jaunes, moins d'énergie et de tension sur cette bouteille. TB.

 

6 septembre 2017

Raveneau (Chablis) *****

C'est désormais Isabelle, la fille de Bernard Raveneau, et son cousin Maxime, fils de Jean-Marie Raveneau, qui sont en charge du domaine. Les vins sont probablement les meilleurs de l'appellation : ils combinent à la fois minéralité, tension et gras, avec parfois un élevage beurré similaire à celui que l'on trouverait en Côte de Beaune. Ce sont des vins taillés pour une longue garde, qui peuvent être bridés par un excès de soufre en jeunesse. Cependant, les derniers millésimes s'avèrent plus accessibles en jeunesse, et justement moins marqué par le soufre depuis l'arrivée de la nouvelle génération.

 

 

 

Raveneau - Chablis 1er cru Montée de Tonnerre 2006 : (bu à l'ouverture de la bouteille) Robe claire, peu évoluée. Nez marqué par des notes de noisette, un léger grillé, le citron, légèrement floral. Bouche vive, citronnée, tendue, pas spécialement beurrée, manque un peu de gras et de matière à mon goût, quelques notes de noisette, saline. Finale de longueur moyenne, citronnée, saline. Bon vin, assez simple, facile à boire. J'avoue que j'en attendais un peu plus. Note : 16/20.

 

Raveneau - Chablis 1er cru Montée de tonnerre 2011 : bien plus convaincant que 2006, léger gras, beurré, belle tension derrière. Note : 17,5/20.

 

Raveneau - Chablis 1er cru Foret 2012 : couleur claire, nez citronné et minéral. Idem en bouche, bien équilibrée, tendue, citronnée, saline, peu de gras, pas très complexe en l'état, belle longueur. Note : 16/20. Une seconde bouteille semblait plus grasse, bien moins tendue, plus typée Côte de Beaune, plus boisée aussi. Note : 15,5/20.

 

Raveneau - Chablis 1er cru Foret 2012 : (un an plus tard) beau Raveneau classique, pas trop gras sur Foret, coquille d'huitre, long. TB+.

 

Foret 2014 : très chablisien, coquille d'huitre, peu d'élevage, très minéral, long, salivant. TB+

 

Raveneau - Chablis Grand cru Blanchot 2010 : (bu à l'ouverture de la bouteille) Robe légèrement dorée, nez beurré, boisé parfaitement intégré, agrumes, fruits jaunes, floral. Bouche avec un très beau gras, de la matière, grosse tension derrière, fruitée, florale. Finale impressionnante de longueur, saline, sur les agrumes, fait saliver longtemps. Grand vin. Note : 18,5/20.

 

Raveneau - Chablis Grand cru Blanchot 2011 : légèrement doré aussi, nez sur le beurre frais, le citron. Bouche avec le gras de Blanchot, finale plus tendue et saline, toujours plus facile d'accès que Valmur, très beau niveau sur ce 2011, à peine en dessous de 2010. Note : 18/20.

 

Raveneau - Blanchot 2018 : simple, élégant, pas trop fermé, pas beaucoup d'élevage, pas une grosse acidité, à attendre, il ne dévoile pas encore tout. B+.

 

Raveneau - Chablis Grand cru Valmur 2010 : Robe or pâle, nez très minéral, pierre-à-fusil, citron, coquille d'huître, croûte de fromage, bouche tendue, minérale, saline, moins épaisse et moins fruitée que Blanchot 2010, mais plus longue, plus ciselée, à attendre encore un peu peut-être même s'il offre déjà du plaisir. Finale interminable, très saline. TB+.

 

Valmur 2010 : 3-4ans plus tard, plus épanoui, plus miellé, coquille d'huitre, commence à être à maturité, très long. TB++.

 

Raveneau - Chablis Grand cru Valmur 2011 : très minéral, citronné et tendu, à peine moins long que le 2010. TB.

 

Valmur 13 : nez un peu miel, cire, bouche plus minérale et tendue que ce que laissait penser le nez, longue, précise, élégante, complexe, beau volume, sans être boisé, finale coquille d'huitre. TB++.

 

Raveneau - 1er cru Vaillons 2007 : robe dorée, nez encore jeune, miel, beurré, fruits jaunes, citron. Bouche avec du gras et de la tension, très longue, dans une bonne phase, commence à être à point. TB+.

 

Vaillons 2012 : simple, vit et citronné, manque de matière. B+.

 

Vaillons 2009 : assez tendu, aromatique beurre frais et coquille d'huitre, commence à bien se livrer. TB+. une autre bouteille avec quelques petites notes "bourgeon de cassis" font qu'elle m'emballe moins que celle bue il y a 1 mois. Ca reste très bon quand même. TB. Une troisième bouteille montrait une grosse réduction au nez, mais une bouche très tendue et minérale. TB+.

 

Vaillons 13 : tout de suite très chablisien, coquille d'huître, citron, très belle tension, long, salin, TB++.

 

Raveneau, Chablis 1er cru Vaillons 2012 : (100% chardonnay. Parcelle sur la rive gauche du Serein, exposition sud-est, sols calcaires. Elevage fût)  Couleur très claire, nez classique du domaine mélangeant coquille d’huitre, citron à des arômes plus « Côte de Beaune » beurré, fruits jaunes. Bouche qui combine une matière épaisse, un peu de gras et de beurré, à du fruité et une trame minérale très longue, très salivante en finale, d'une longueur incroyable. La magie Raveneau a encore opéré avec peut-être un supplément d'expressivité sur la seconde bouteille. TB++.

 

Butteaux 2013 : belle tension, bien marqué coquille d'huitre, déjà très abordable, léger gras par dessus. TB+. Seconde bouteille tendue, peu de gras, plus de fruit. TB+.

 

Raveneau - Chablis Clos 2009 : joli beurré, opulent, (moins que le Comtes Lafon), super trame minérale dans le fond, finale tendue. TB++.

 

Raveneau - Chablis 1er cru Montée de Tonnerre 2013 : nez qui sauvignonne, exubérant, pamplemousse, fruits exotiques, buis, bouche avec du sucre, fait sauvignon new zélandais un peu, mais une jolie tension et longueur sur la finale. Pas bien en place, mais beau potentiel si l'on est patient. TB-.

 

Raveneau Bernard & Jean-Marie, Chablis 1er cru Butteaux 2016 : (élevage fûts) Couleur un peu plus dorée, nez un peu plus mûr, petite touche d'élevage, plus jeune. Bouche avec plus de volume, léger gras à l'attaque, plus d'opulence, plus de complexité, la trame minérale est bien là dans le fond, beaucoup de longueur, encore un peu trop jeune dans l'idéal, comme souvent avec Raveneau, mais la densité est impressionnante. A peine moins de plaisir immédiat que le Dauvissat mais plus de potentiel. TB++.

 

Raveneau Bernard & Jean-Marie, Chablis 1er cru Forêt 2014 : couleur assez proche, un nez un peu plus simple, encore sur le fruit, une touche de miel, de beurre, de caillou. Bouche avec plus de rondeur, un peu plus puissante et opulente, un peu d'élevage, mais là aussi beaucoup de longueur, très belle acidité avec du volume autour, à peine moins salivant en finale, on sent qu'il peut encore vieillir très longtemps. TB+.

 

 

domaines familiaux 2019

Chablis 1er cru Butteaux 2017 : vins assez colorés pour Chablis, avec un peu d’élevage comme toujours chez Raveneau. Les vins se goûtent très bien pour des jeunes Raveneau, un peu de gras, fond minéral, coquille d’huître, finit assez long et salin. TB+.

Chablis 1er cru Montée de tonnerre 2017 : plus de volume, plus de longueur. Déjà très accessible. TB++.

Chablis 1er cru Butteaux 2012 : Pas si différent que ça du 2017, beau volume, du gras, tendu dans le fond, encore tout jeune, à attendre encore si possible, très prometteur et déjà bon. TB+.

 

 

domaines familiaux 2021

Chablis Butteaux 19 : un peu mentholé et sur la poire au nez, bouche un cran au-dessus, très droite, pas de gras, citronné, coquille d’huitre, très pure, pas de soufre ressenti, assez long. TB+.

Chablis Monteee de tonnerre 19 : idem, encore plus citronné et coquille d’huitre, très tendu, très frais, tout en longueur. TB++.

Chablis Les Clos 19 : nez à peine mentholé proche de celui e Butteaux, bouche tendue aussi, du volume, pas du tout beurré, aucun élevage ressenti, très droite et minérale. Superbe. TB++. Des vins étonnamment très accessibles pour de jeunes Raveneau, pas du tout bridés par le soufre comme ça pouvait être le cas par le passé. Lorsqu’on pose la question la réponse est qu’il n’y a pas eu de changement particulier, tout s’est fait petit à petit, les doses de soufre ont été limités grâce à des vendanges plus saines et du meilleur matériel en cave.

 

 

domaines familiaux 2022

Chablis Butteaux 2020 : le nez présente un léger beurré, fruits jaunes. La bouche combine gras, fruit avec une très belle tension, de la gourmandise, se goûte très bien en l’état. TB+.

Chablis Montée de tonnerre : style plus austère, plus coquille d’huître et citron, tendu, très belle acidité et longueur pour 2020. TB+.

Chablis Les Clos : un peu plus fermé, plus puissant, plus de volume, a clairement besoin de temps, mais le millésime semble là aussi parfaitement géré. TB.

Raveneau - Chablis Butteaux 2014 MAG : très coquille d’huître, tendu, citronné, long, salivant, très Chablis, pas surprenant, mais excellent. TB++.

 

 

domaines familiaux 2023

Chablis Montée de tonnerre 2021 : style un peu austère, droit, citronné, très chablisien, pas forcément beaucoup plus tendu que le 2020 l’an dernier. TB.

Chablis Butteaux : plus expressif ce jour-là, plus large, plus « argileux », petite touche de citron confit, beau volume, dans une phase éclatante. TB++.

Chablis Les Clos : il combine la largeur du précédent, avec la finale plus caillouteuse et noble du premier. Boisé déjà intégré, pas spécialement beurré. Confirme que les vins du domaine se goûtent très bien en jeunesse depuis quelques années. TB++.

 

24 août 2017

Dubuet (Monthélie) ***

Visite au domaine Dubuet

Bourgogne blanc Trait d'union 2017 : fruité, petite touche de gras, sympa.

Auxey Les hautés 2017 : on monte d'un cran, plus gras, beurré, sans le grillé qui me gêne sur les 2015.

Monthelie La Combe Danay 2017 : gras, beurré, floral, tendu derrière. Très beau vin. TB+.

Meursault 2017 : (Le Limozin et Les Vireuils) comme le précédent, gras, beurré, plus concentré, plus long, super rapport q/p. TB++.

Auxey 1er cru blanc 2016 : moins de gras, moins de longueur que les 17.

Pernand 1er cru Bl 2017 : pas tout à fait en place, élevage pas tout à fait fini pour lui ?

Bourgogne rouge les gamets 2017 : fruits rouges et notes poivrées très intéressantes, belle entrée de gamme.

Auxey Les hautés Rg 2016 :

Monthelie Les longènes 2016 : mon préféré de la série de rouge, pas très épais mais beau fruité, tout en  longueur. Les autres rouges semblaient un peu trop serrés en comparaison.

Auxey 1er cru Gds champs 2016 :

Monthelie 1er cru Champs fulliots 2016 :

Savigny 1er cru Serpentières 2017 :

Pernand 1er cru Les vergelesses 2015 :

Beaune 1er cru Les aigrots 2015 : très serré.

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Domaine Dubuet Guy & Fils - Auxey-Duresses rouge "Les Hautés" 2014 : Robe assez sombre, nez assez fermé, quelques fruits rouges et noirs, assez mûrs. Bouche marquée par une grosse acidité, qui ressort un peu trop l'aromatique étant un peu fermé, tannins bien fondus, assez bonne matière, longueur moyenne. A attendre encore un peu, il devrait être bien dans 2-3ans. B.

Auxey Rg Les Hautés 2016 : couleur claire, nez de petits fruits rouges, framboise, très élégant, bouche légère, fruitée, finale poivrée, déjà accessible, bien au-dessus du 2014. TB.

 

Dubuet - Auxey-Duresses Blanc Les Hautés 2015 : couleur dorée, nez très toastée, la bouche manque d'acidité, toastée aussi. Moyen.

 

Domaine Dubuet Guy & Fils - Bourgogne rouge "Les Gamets" 2014 : Un peu plus ouvert que l'Auxey-Duresses au nez, grosse acidité aussi en bouche, manque un peu de gourmandise, comme l'Auxey, une texture qui manque un peu de soyeux. B-.

Dubuet - Bourgogne rouge Les gamets 2016 : couleur claire aux contours violets, nez de cerise et fruits rouges croquants, fait un peu gamay, bouche légère, peu tannique, beaucoup de fruit, de la fraîcheur, de la gourmandise, très gouleyante, finale pas très longue mais un beau fruité qui donne envie de se resservir. Plus convaincant que le 2014. B+.

Dubuet - Bourgogne rouge Les Gamets 2017 : beaux petits fruits rouges croquants, légères notes poivrées en finale, encore un peu au-dessus du 2016, en pleine progression. TB-.

 

Dubuet - Auxey blanc les hautés 2021 : beurré, assez gra,s manque de tension pour 21. B.

Dubuet - Monthelie longenes rouge 2020 : aromatique assez primeur, bouche en finesse, fruitée, facile. B+.

 

Dubuet Meursault 2021 : nez fruité évolué déjà, bouche avec un joli gras à l'attaque, bonne tension ensuite, classique. TB.

 

Domaine Dubuet Guy & Fils - Bourgogne blanc "Trait d'union" 2015 : robe or pâle, beau nez assez fin, légèrement beurré, peu boisé, floral. Un peu moins bien en bouche, moins grasse que ce que laissait penser le nez, belle acidité, la finale est un peu chaude. Ca reste quand même d'un bon niveau pour un générique, plus intéressant que les rouges. B+.

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23 août 2017

François Lumpp (Givry) ***

François Lumpp - Givry 1er cru Crausot rouge 2012 : Robe rubis foncé, nez marqué par la vanille avec pas mal de fruits derrière, plutôt des fruits noirs assez mûrs, gourmands. La bouche a une belle matière, une texture soyeuse, toute en rondeur, on sent que les tannins ont été lissés par un boisé appuyé. On retrouve la vanille, du fruit, une bonne fraîcheur. Malheureusement la finale est très courte. Un vin tout en "verticalité" comme dirait Hubert de Montille, avec un gros travail sur la texture, mais qui manque de tension et de longueur. Il a fait son effet auprès des novices, mais les amateurs de vin lui ont reproché ce boisé trop marqué. Note : 14,5/20.

 

3 août 2017

François Raquillet (Mercurey) ***

Raquillet - Mercurey VV 2011

Couleur rubis classique, nez très expressif toasté et vanillé, quelques fruits rouges dans le fond. Bouche très vanillée, encore un peu toastée, par contre la texture est très agréable, très douce, avec des tannins très fins. Peu de longueur. Un peu déçu par ce vin, trop marqué par le bois. Note : 13,5/20.

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Raquillet - Mercurey VV 2015 (en 1/2 bt) : Robe foncée, presque grenat, beau nez fruité, assez mûr, sur le cassis, la cerise, avec une touche de poivre, léger boisé déjà bien intégré. Bouche puissante, une pointe d'alcool, un peu trop jeune, mais un beau fruité gourmand, une légère acidité derrière, de la matière, des tannins déjà fondus et une belle longueur. Pas un énorme plaisir en l'état mais très bon potentiel, avec bien plus de longueur et un boisé mieux géré que sur le 2011. TB-.

 

29 juillet 2017

Berthaut-Gerbet (Fixin) ****

Amélie a repris le domaine familial Denis Berthaut en 2013. Les vins autrefois tanniques et concentrés ont complètement changé de style devenant fins, gourmands, plein de fruit, peu tanniques, avec parfois une légère sucrosité les rendant extrêmement faciles à boire dans la jeunesse. A voir ce qu'ils donneront au vieillissement, mais il faudra cacher les bouteilles...

 

Domaine Berthaut-Gerbet - Bourgogne Hautes Côtes de Nuits rouge 2015 : (parcelle plantée à Concoeur, hameau de Nuits-saint-Georges) Robe rubis, très beau nez qui pinote dès l'ouverture, sur les fruits rouges bien croquants, quelques notes de pivoine derrière. Bouche très fruitée, gourmande, pas un gros volume, belle acidité, tannins fins, très facile à boire. Longueur moyenne, sur la cerise, un peu d'épices. Très belle entrée de gamme qui donne envie de découvrir les autres cuvées sur 2015. Le style du domaine semble s'être affiné depuis l'arrivée d'Amélie, la fille de Denis Berthaut. Note : 15,5/20.

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Berthaut - Fixin Les crais 2012 : (bu en 2014) puissant, arômes de kirsch, épices, tannins très raides en l'état, à attendre. B-.

 

Berthaut-Gerbet - Bourgogne prielles 2017 : clair, léger, plein de fruit, ultra juteux. TB.

Berthaut-Gerbet Hautes Côtes de Nuits 2017 : un peu plus sombre et concentré que Prielles, mais reste bien dans l‘esprit jus de fruit très facile à boire, peu tannique, gourmand, juteux. TB.

Bourgogne Prielles 2018 : tout juste embouteillé, toujours ce style léger, plen de fruit, gourmand, finale un peu plus épicée que 2017, doit finir de se mettre en place. TB-.

 

Berthaut-Gerbet - Fixin 2017 : plein de fruit, gourmand, peu de tannins mais de la matière, descend tout seul. TB+.

 

Berthaut-Gerbet Fixin 1er cru Arvelets 2017 : plein de fruits, très gourmand, du volume, petite sucrosité, pas une grosse acidité, tannins veloutés, encore un peu d'élevage, très gourmand, bien dans le style du domaine. Peut se boire dès maintenant. TB+.

 

Berthaut-Gerbet - Gevrey Chambertin 2015 : couleur sombre, nez réduit qui a besoin de beaucoup de carafe, fruits rouges et noirs confiturés assez mûr. Bouche puissante, peu de tannins, grosse acidité pour 2015, toujours ce côté réduit/nature, belle longueur. A attendre quelques années et à carafer. B.

 

Berthaut-Gerbet - Gevrey-Chambertin 2017 : Couleur rouge-violet, superbe nez de bonbon à la cerise, violette, très gourmand, bouche peu tannique, ronde, fruitée, pointe de sucrosité, pas très complexe mais facile à boire. TB+.

 

Fixin blanc Champs des charmes 2019 : couleur claire, peu d'élevage, nez sudiste, fenouil, abricot, fleurs blanches. Bonne acidité à l'attaque, aromatique sudiste, finale un peu alcooleuse manquant de tension. B.

 

Amélie Berthaut-Gerbet, Gevrey-Chambertin Combe dessus 2018 : Couleur sombre pour un pinot, caractéristique de ce millésime solaire, nez de fruits noirs, un peu confituré, très gourmand. Bouche avec un beau volume pour un village, gourmande, légèrement sucrée, aux tannins fins, beaucoup de rondeur, encore une petite touche d’élevage. Joli village, qui a beaucoup plu autour de la table. TB.

 Amélie Berthaut-Gerbet, Gevrey-Chambertin 1er cru Cazetiers 2017 : Robe d’intensité moyenne, nez fruits rouges et noirs et des notes d’orangette, assez solaire et gourmand. Bouche avec un touché de velours, très fine, fruitée, gourmande, petite sucrosité, offre déjà beaucoup de plaisir, très fin pour Cazetiers, longueur moyenne. TB+.

 

Berthaut-Gerbet, Chambolle-Musigny 1er cru Les Plantes 2018 : (10% VE environ, MPF, élevage court, 40% bois neuf) Couleur sombre et un peu violine, nez classique du domaine sur ce fruit croquant assez mûr, limite bonbon sans aller trop loin, violette. Bouche ronde, facile, peu de tannins, pleine de fruits croquants tout en ardant de la fraîcheur, élevage bien intégré, et assez long. TB+.

 

Berthaut-Gerbet, Gevrey 1er cru Cazetiers 2018 : couleur sombre, style du domaine identifiable, MPF, fruits noirs, gourmand, un peu d'élevage, bouche en rondeur, suave. TB.

 

 

Berthaut-Gerbet

Vosne 16 : très gourmand, fin, frais, plein de fruit. TB.

Vosne 1er cru Petits monts 16 : (échantillon) gourmand, un peu sucré lui aussi, très fin, un peu plus long. TB+.

Vosne 1er cru Suchots 16 : plus sombre, un peu plus serré et solaire même si le registre reste plutôt fin. TB+.

Clos Vougeot 16 : (échantillon) gourmand aussi, bien plus épais, tannins soyeux, frais et long. Un des meilleurs Clos Vougeot du salon. TB++.

Echezeaux 16 : (en bt) plus sombre, sur le bois en l’état, plus serré, à attendre, dur à goûter. TB-.

 

Berthaut-Gerbet (gds jours 2022)

GEVREY-CHAMBERTINCombe du dessusRouge2019: gourmand, fruité, assez rond, facile. TB.

CLOS DE VOUGEOTRouge2020 : un peu trop toasté, sucrosité présente. B+.

VOSNE-ROMANÉERouge2020 : toujours ce style très gourmand du domaine, un peu confituré, épicé, rond, finale à peine vanillée. TB-.

 

11 juillet 2017

René Bouvier (Gevrey-Chambertin) *****

Domaine d'une trentaine d'hectares géré par Bernard Bouvier depuis 1986. Les vins étaient très extraits et boisés dans les années 1990 et 2000 mais le style a changé depuis 2010 environ, avec la conversion en bio (perdue en 2016 mais à nouveau en cours d'agrément), plus de grappe entière (50% sur la moyenne des cuvées), moins de bois neuf. Les vins sont désormais fins, plein de fruits, gourmands, jamais très sulfités, bien marqués par le côté sauvage de la grappe entière avec en même temps une pointe de sucrosité (proche de certains IPOB de Sonoma). Ils sont bien plus accessibles en jeunesse.

 

 

René Bouvier - Bourgogne "Le Chapitre" 2010 : couleur rubis, nez fruité, avec beaucoup de fruits rouges, la bouche manque un peu de fraîcheur, il y a maintenant un léger côté kirsché. Finale moyenne. Ca reste un générique correct, et un bon rapport q/p. 14/20.

bouvier

 

Goûtés lors du GT 2014 :

Marsannay clos du roy VV 2012 : sombre, beaucoup d’épices, manque un peu de fraîcheur. B.

Fixin Crais de chêne 2012 : plus clair, plus fin et plus tendu, manque un peu de matière. B+.

Gevrey Jeunes rois 2012 : léger boisé, plus de matière, plus long, tanins un peu raides en l’état. B+.

Charmes Chambertin 2012 : nez discret, bouche légèrement beurrée, assez long, à attendre. B+.

 

René Bouvier - Marsannay La Morisotte 2012 : fruits rouges et noirs, gourmand, de la finesse mais de la matière et une bonne longueur. B+.

 

Bouvier - bourgogne rouge chapitre suivant 2016 : pas ben en place avec un côté bonbon chimique au nez. A regoûter.

 

Bouvier - Gevrey-Chambertin Racines du temps 2016 : robe rubis, trouble. Nez de groseille, cerise, fraise, pointe de volatile, un peu typé nature. Bouche pure, belle densité, tannins fins, il y a du jus, toujours cette petite pointe volatile-cerise aigre. Belle longueur. TB.

 

Bouvier - Marsannay le clos blanc monopole 2017 : profil tendu, peu de gras, peu boisé, belle énergie. TB.

 

René Bouvier - Marsannay Le finage 2017 : assez sombre, semble un peu dur sur ce millésime, moins gourmand que les années précédentes. B+.

 

Bouvier - Marsannay Ouzeloy 2017 : très clair, très pivoine, ronce, petits fruits rouges très purs, un côté presque Jura comme dans les rouges des Marnes blanches, tout en fraîcheur et pureté. TB+.

 

Marsannay Le Finage 2018 : un peu de couleur pour du pinot, nez de fraise écrasée, pivoine, très gourmand, fait Ipob avec une impression de grappe entière. Bouche très gourmande aussi, belle pureté de fruit, floral, fin, presque infusé, ca n'a pas le fond des grosses cuvées, mais délicieux. TB+.

 

René Bouvier - Marsannay Le Finage 2015 : beau nez de fruits rouges croquants, à peine sucrés. Attaque en bouche plutôt légère, fruits rouges croquants, acidulés, très gourmand, finit juste un peu court sur un côté vanillé. B+.

Marsannay Le Finage 2016 : couleur foncée pour un 2016, beau nez fruits rouges, à peine viandé, beau fruité et belle acidité en bouche, moins rond et gourmand que le 2015, un peu plus tendu et plus long. TB-.

René Bouvier - Marsannay Ouzeloy 2015 : un peu plus mûr que le Finage, élevage un peu plus présent avec quelques notes grillées au nez, bouche gourmande, très belle matière, un peu plus long que Finage, un peu plus d'élevage. B+.

Clos du Roy VV 2016 : couleur claire, très beau nez de petits fruits rouges et pivoine, pas d'élevage ressenti, rien que du fruit. Bouche très fraîche et juteuse, pleine de fruit, très "2016", pas très concentrée, ni très longue mais délicieuse. Un vin évident, déjà très bon en ce moment. TB.

 

Vosne-Romanée 2017 de René Bouvier lors de la seconde soirée très élégant, floral et sur les petits fruits rouges, tout en finesse, infusé. TB+.

 

Gevrey La Justice 2019 : couleur très claire, nez très floral, rose, pot-pourri, fraise écrasée. Bouche en dentelle, infusée, florale, grappe entière, juste ce qu'il faut pour ne pas devenir sucrailleux, d'une pureté incroyable, déjà ultra accessible, évident. TB++.

 

René Bouvier - Chambolle-Musigny VV 2019 : toujours ce nouveau style Bouvier, fraise écrasée, pivione, grappe entière. Bouche avec un peu de sucrosité, peu tannique, tout en fruit confituré. TB+. Regoûté sur une autre bouteille quelques mois plus tard, un peu moins de sucrosité, plus de fraîcheur. TB++.

René Bouvier, Chambolle-Musigny VV 2019 fremières herbues et autres : (60% VE, 18mois 20% futs neufs) Couleur assez foncée pour bouvier 2019, nez de pinot grappe entière infusé, très pur, pot pourri, floral, éclatant. Bouche dans le nouveau style Bouvier, plein de fruit, de finesse, de pureté, très délicat, frais, végétal noble en finale. TB++.

René Bouvier, Chambolle-Musigny VV 2020 : couleur assez sombre pour le domaine, nez éclatant plein de fruits sauvages et de pivoine, marqué grappe entière, bouche avec de la finesse, fruité pur, belle acidité, très frais pour 2020, sans sucrosité, déjà délicieux, avec un beau potentiel de garde. TB++.

 

René Bouvier - Marsannay Ouzeloy 2019 : assez coloré, nez éclatant de cerise, pas trop marqué grappe entière, bouche fine, juteuse, très gourmande. TB+.

 

Longeroies 2020 : très grappe entière. TB+.

 

Bouvier Gevrey Racines du temps 2018 : bien dans le nouveau style du domaine, un peu de couleur, très grappe entière, herbes, bouche avec de la rondeur, du fruit, pure, prête à boire, haut niveau pour un village. TB++.

René Bouvier, Gevrey Racines du Temps 2018 (Pince-Vin et Le Créot) : toujours dans le nouveau style du domaine, très grappe entière, un peu de couleur, tannins très fins, juteux, éclatant, épicé, ronce, infusé, long. TB++.

René Bouvier, Gevrey 1er cru Combe aux moines 2018 : aromatique proche, très grappe, ronce, épices, bouche avec plus de volume, plus de mache, plus de tension, moins de sucrosité aussi, à attendre un peu, mais quell classe déjà. TB++.

 

 

Bouvier (gds jours 2021)

MARSANNAYLe FinageRouge2020 : (changement de style complet depuis 2017) très clair, pinot infusé, très pivoine, grappe entière, floral, fruits rouges à peine sucrés, bouche fine en dentelle. TB+.

MARSANNAYLes LongeroiesRouge2020 ? cuvée sans soufre : aromatique un peu différente, très « herboriste », presque herbes de garrigue, bouche légère, fruitée, propre, qui manque d’un peu de volume et de longueur peut-être par rapport aux cuvées (légèrement) sulfitées. TB.

MARSANNAYClos du Roy - rouge2020 : proche du finage, mais un peu plus de volume et de longueur. TB++.

GEVREY-CHAMBERTINJeunes RoisRouge2020 : petite touche oxydative, semble un peu fatigué sur cette bouteille

GEVREY-CHAMBERTINRouge Racines du temps2020 : là aussi pinot infusé, très floral, fraise, tout en finesse, plus de longueur et de minéralité dans le fond que clos du Roy, ce style me fait vraiment penser aux Ipob californiens dans le côté infusé/grappe entière/peu sulfité, superbe. TB++.

Marsannay clos du roy blanc2020 : pas de gras ni de beurré, tout en tension, avec des amers nobles, presque une touche tannique, très salivant et minéral. TB+.

 

20 juin 2017

Michel Bouzereau (Meursault) ****

C'est désormais Jean-Baptiste qui gère ce domaine familial d'une douzaine d'hectares. Si par le passé les vins étaient plutôt gras et beurrés, ils sont désormais tout en tension, en élégance et en pureté, très rarement marqués par des notes grillées. Attention que sur certains millésimes les vins fatiguent vite et ne semblent pas supporter une longue garde. Il faudra voir si ce sera aussi le cas des derniers millésimes.

 

Michel Bouzereau - Bourgogne blanc 2010 : couleur or, nez expressif, beurré, boisé bien intégré, un peu de citron et de noisette. Bouche très grasse, épaisse, beurrée, qui manque un peu de fruit et de tension à mon goût. Finale de longueur moyenne, légèrement citronnée. Un Bourgogne générique à son apogée, qui devait être bien marqué par le fût au départ, qui bénéficie aujourd'hui de cet élevage appuyé pour donner une très belle texture mais qui manque un peu de finesse et de profondeur par rapport aux Meursaults. Note : 15/20.

bouzereau bourgogne 2010

 

Michel Bouzereau -  Meursault Les Tessons 2014 : (25% fûts neufs, sols "argilo-calcaire, roche à fleur, terre rouge") Couleur or pâle, nez moyennement expressif mais élégant, au boisé léger et bien intégré, avec des notes beurrées, des agrumes, légèrement floral, quelques fruits jaunes en se réchauffant. Bouche vive, avec une belle tension, de la finesse, légèrement beurrée, citronnée, pas ultra complexe en l'état mais bien équilibrée et élégante, avec une finale assez longue sur les agrumes. Je serais probablement parti sur Puligny à l'aveugle. TB+.

 

Michel Bouzereau, Meursault Les grands charrons 2014 : Robe presque translucide, le nez est un peu fermé, très citronné, minéral. Bouche toute en tension, à l'opposée du vin précédent, dans le style de beaucoup de Meursault d'aujourd'hui, puissante, un peu austère, avec beaucoup de longueur, mais le vin manque d'un peu de gras et de gourmandise. B+. Une autre bouteille avait plus de gras, moins d'austérité. TB.

 

Michel Bouzereau - Meursault 1er cru Genevrieres 2012 : encore assez clair, nez de beurre frais, commece à partir sur l'ananas, bouche grasse, beurrée, mais pas très vanillée, manque un poil de tension sur la finale. TB. Une autre bouteille semblait assez solaire, épicée, sudiste. TB.

 

Domaine Michel Bouzereau, Puligny-Montrachet 1er cru « Champs Gains » 2015 : (100% chardonnay sur sols très calcaires. Elevage d’un an en fûts dont 25% neufs) Robe très claire, nez minéral, citronné, calcaire, léger beurré et légèrement floral, une pointe de noisette grillée, très élégant. Bouche tendue, très léger gras par dessus, beaucoup d'agrumes. Finale très longue, minérale, salivante. Déjà excellent. TB++.

 

Domaine Michel Bouzereau, Puligny-Montrachet 1er cru "Le Cailleret" 2015 : (parcelle dans le prolongement du Montrachet) Même couleur, nez assez proche, peut-être à peine plus beurré et un peu plus sur la retenue. Bouche qui a la même puissance, la même minéralité avec un petit supplément de gras et de matière, finale encore plus longue. Déjà excellent, et probablement très grand dans quelques années. TB++.

 

Meursault « Grands charrons » 2015, domaine Michel Bouzereau : couleur très claire, nez plein de fruits, agrumes et fruits du verger. Bouche toujours aussi fruitée, tendue par une belle acidité, peu de gras, belle longueur pour un village, beaucoup d’élégance, comme souvent chez Bouzereau. TB.

 

Meursault Charmes dessus 2011 : pointe d'évolution fruits exotiques et miel, noisette au nez, bouche tendue, très droite, léger beurré, finale assez longue, notes de noisette. TB+.

 

Bouzereau - Bourgogne pinot noir 2017 : semble vert et assez dur en l'état. B-.

 

Bourgogne Aligoté 2017 : couleur très pâle reflets gris, nez sur le beurre frais, la crème, fleurs blanches, pointe de sucre vanillé, peut-être fruits jaunes. Attaque grasse, beurrée, fleurs blanches, sureau, puis fin de bouche sur l'acidité, en longueur, plus d'agrumes. Finale assez longue avec une belle tension. Un aligoté de haute volée, avec probablement un élevage fût, mais bien absorbé qui pourrait faire penser à un chardonnay. TB-.

 

Bourgogne côte d'or chardonnay 2018 : nez un peu grillé, boisé, bouche à l'élevage bien intégré, gourmande, vanillée, beurrée, mais finale fraîche, minérale. TB-.

 

Jean-Baptiste Bouzereau, Meursault 1er cru Genevrières 2014 (Genevrières dessous) : Couleur légèrement évoluée, nez sur les fruits exotiques, très léger beurré, pas de notes grillées. Bouche fruitée, pas très grasse, ni très volumineuse, elle manque un peu de tension. B+.

 

Jean-Baptiste Bouzereau, Meursault Les Tessons 2016 : Couleur déjà bien évoluée, nez sur le miel, les fruits exotiques, le coing, qui ne fait pas du tout chardonnay, déjà bien évolué. La bouche le confirme, la bouteille semble avoir déjà bien vieilli, manque d’intensité, la finale semble un peu courte et fatiguée. Pas une belle bouteille. B-.

 

M. Bouzereau - Puligny-Montrachet 1er cru Champ gain 2016 : Couleur très claire, nez assez proche du Champ gain de Caillon, épuré, fruits blancs, floral, pas de beurre, pas de bois. Bouche minérale, pure, toute en tension, pas de grillé ni d'autolyse non plus, avec beaucoup de longueur. Excellent. TB++.

 

Bouzereau - Meursault 1er cru perrieres 2018 : Couleur claire, nez de chardo beaunois beurré, à peine vanillé, floral. Attaque gras beurré mais finit tendu minéral, salivant, calcaire et très long. Deja excellent en l'état. A ne pas servir trop chaud par contre. TB++.

 

M. Bouzereau - Puligny 1er cru champs gains 2009 : Nez assez riche, début d'évolution, fait un peu peur. La bouche est mieux, avec de la finesse, pas trop grasse, surtout une finale tendue, sur des amers et salivante. TB.

 

Bouzereau - Puligny 1er cru Le Cailleret 2018 : moins toasté, un peu plus beurré, fin, élégant, finale plus minérale et plus longue. TB+.

 

Bouzereau - Meursault 1er cru Genevrieres 2018 : le nez est très vanillé, très boisé, beurré. Ca se confirme en bouche, du gras, du beurre et de la vanille, finale lourde sur l’élevage. Bizarre, j’ai goûté des 2018 chez lui bien mieux que celui-ci. B-.

 

Michel Bouzereau

Bourgogne côte d’or 2022, MEURSAULT grands charrons Blanc2022 et MEURSAULT 1ER CRU charmes Blanc2022, trois blancs fleuris, élégant, pas beaucoup d’élevage mais manquant un peu de tension pour les trois.

 

17 juin 2017

Michel Noëllat (Vosne-Romanée) ***

Michel Noëllat - Bourgogne Hautes Côtes de Nuits Rg 2015 : très beau nez de fruits rouges assez mûrs, bouche épicée, très fruitée, croquante, mais à peine alcooleuse en finale. TB-. Une deuxième bouteille avait perdu cette pointe d'alcool. TB.

Rg 2017 : un peu plus chaleureux encore que 2015, belle texture, bonne matière, bien fait, profil solaire. TB-.

Coteaux bourguignons 2017 : beau nez de cerise croquante, bouche un poil chaude en finale, mais globalement un bon rapport q/p. B+.

Michel Noëllat - Bourgogne Hautes Côtes de Nuits blanc 2014 : couleur très claire, vin avec peu de gras, très fumé, un peu iodé, citronné. B-.

Michel NoëllatBourgogne Hautes Côtes de Nuits blanc 2017 : très différent, plus doré, plus gras, sans être très beurré, marqué par la nougatine, praliné, gourmand et facile, pas très tendu. B+.

Domaine Michel Noëllat - Vosne-Romanée 1er cru Les Suchots 2015 : Couleur grenat, sombre pour du pinot noir. Superbe nez qui s'ouvre au fil de la dégustation, sur la cerise, la mûre, encore une pointe boisée/toastée. Bouche à la fois puissante et concentrée mais aussi gourmande et soyeuse, pleine de fruits, avec une finale immense. "La main de fer dans un gant de velours". Déjà beaucoup de plaisir en l'état. TB+.

 

 

Goûtés lors de la Fête des Grands Vins 2015 

Michel Noëllat Vosne 1er cru Suchots 2013 : très fin, plein de petits fruits rouges, bonne matière, tannins soyeux. TB+.

Michel Noëllat Vosne 1er cru Les Beaux Monts 2013 : nez encore plus expressif que Suchots, bouche assez proche, beaucoup de fruit et de finesse. TB+.

 

Grands Jours 2018 

Vosne 16 : gourmand, un peu sucré, pas très épais, très facile. B+.

Vosne 1er cru Suchots 16 : nez gourmand, un peu confit, bouche tendue, pas très épaisse, un peu serrée en finale. TB-.

Vosne 1er cru Beaux monts 16 : plus noir, plus confit, plus épais, tannins présents mais de qualité. Un peu mieux que Suchots. TB.

Echezeaux du dessus 16 : nez fermé, bouche un peu boisée, confite, semble moins longue. TB-.

Clos vougeot 16 : massif, très tannique, à attendre, grosse matière. TB-.

 

20 mai 2017

Ballorin (Morey-saint-Denis) **

Gilles Ballorin & Fils - Pinot Noir le Bon 2013 : robe assez coloré, beau nez sur les fruits noirs, la cerise, assez mûr pour un générique 2013. Bouche fruitée, tannins fins, belle acidité qui étire le vin, pas très concentré même si c'est plus que correct pour le millésime et le niveau d'appellation. Longueur moyenne. Beau générique, très élégant, qui ne fait pas du tout peu/pas soufré contrairement à un Morey goûté sur salon. Note : 15/20.

ballorin le bon 2013

 

 

G. Ballorin & Fils - Morey Très Girard 2014 : (goûté à la FDGV 2015) le nez sent la colle, bouche fruitée, typée nature, tannins présents pas trop secs, mais la colle rend cette bouteille imbuvable. B-.

 

19 avril 2017

Michel Lafarge (Volnay) ***

Michel Lafarge - Bourgogne Aligoté Raisins dorés 2013 : couleur or pâle, nez très discret, même le lendemain, seulement quelques notes de pomme granny. Bouche vive, fraîche, avec une bonne acidité, mais pas grand chose au niveau aromatique, un peu de pommes bien mûres et de citron confit. Finale assez courte. Un peu décevant. L'aligoté 2013 de JM Bouley bu récemment était meilleur. Note : 13/20.

lafarge aligoté

 

Fête des Grands Vins Nov. 2015 : 

Michel Lafarge Volnay 1er cru Clos des chênes 2015 : du gaz, tannins raides, difficile à juger…

Michel Lafarge Volnay 1er cru Clos des chênes 2011 : très beau fruité au nez (fruits exotiques ?), très grosse matière, tannins encore trop présents mais de qualité, beau potentiel mais à attendre encore. TB-.

 

Meursault "vendanges selectionnées" 15 : bien marqué noisette, pas très gras, sur la tension, un peu court. TB-.

Bourgogne pinot noir 15 : belle matière, du fruit, on reconnait le style Lafarge dans la finale tendue aux tannins un peu rustiques. TB-.

Volnay 1er cru Clos des chênes 15 : très belle matière, du fruit, de la tension, les tannins sont encore marqués sur la finale mais je les trouve plus fins qu'il y a deux ans (sur fût). Comme toujours des vins à attendre longtemps, mais un beau potentiel. TB.

 

Lafarge Meursault 2002 : couleur or profond, nez sur le caramel, le beurre, la noisette. Bouche molle, sur le caramel, fatiguée. B-.

 

Lafarge – Volnay 1er cru Clos des Chenes 2005 : couleur très noire, nez plein de truffe, très différent de tous les autres vins du salon, fait plutôt Barolo, bouche avec du cuir, de la truffe, des fruits noirs, assez longue. TB+.

 

Clos des Chênes 1999 : coloré, toujours ce style à l'ancienne, tabac froid, sous-bois, tannins présents qui donnent de l'allonge, très racé, noble. La grande classe du pinot à maturité. TB++.

 

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