Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Whisky Wine N' Beer
Whisky Wine N' Beer
Publicité
Archives
20 juin 2017

Michel Bouzereau (Meursault) ****

C'est désormais Jean-Baptiste qui gère ce domaine familial d'une douzaine d'hectares. Si par le passé les vins étaient plutôt gras et beurrés, ils sont désormais tout en tension, en élégance et en pureté, très rarement marqués par des notes grillées. Attention que sur certains millésimes les vins fatiguent vite et ne semblent pas supporter une longue garde. Il faudra voir si ce sera aussi le cas des derniers millésimes.

 

Michel Bouzereau - Bourgogne blanc 2010 : couleur or, nez expressif, beurré, boisé bien intégré, un peu de citron et de noisette. Bouche très grasse, épaisse, beurrée, qui manque un peu de fruit et de tension à mon goût. Finale de longueur moyenne, légèrement citronnée. Un Bourgogne générique à son apogée, qui devait être bien marqué par le fût au départ, qui bénéficie aujourd'hui de cet élevage appuyé pour donner une très belle texture mais qui manque un peu de finesse et de profondeur par rapport aux Meursaults. Note : 15/20.

bouzereau bourgogne 2010

 

Michel Bouzereau -  Meursault Les Tessons 2014 : (25% fûts neufs, sols "argilo-calcaire, roche à fleur, terre rouge") Couleur or pâle, nez moyennement expressif mais élégant, au boisé léger et bien intégré, avec des notes beurrées, des agrumes, légèrement floral, quelques fruits jaunes en se réchauffant. Bouche vive, avec une belle tension, de la finesse, légèrement beurrée, citronnée, pas ultra complexe en l'état mais bien équilibrée et élégante, avec une finale assez longue sur les agrumes. Je serais probablement parti sur Puligny à l'aveugle. TB+.

 

Michel Bouzereau, Meursault Les grands charrons 2014 : Robe presque translucide, le nez est un peu fermé, très citronné, minéral. Bouche toute en tension, à l'opposée du vin précédent, dans le style de beaucoup de Meursault d'aujourd'hui, puissante, un peu austère, avec beaucoup de longueur, mais le vin manque d'un peu de gras et de gourmandise. B+. Une autre bouteille avait plus de gras, moins d'austérité. TB.

 

Michel Bouzereau - Meursault 1er cru Genevrieres 2012 : encore assez clair, nez de beurre frais, commece à partir sur l'ananas, bouche grasse, beurrée, mais pas très vanillée, manque un poil de tension sur la finale. TB. Une autre bouteille semblait assez solaire, épicée, sudiste. TB.

 

Domaine Michel Bouzereau, Puligny-Montrachet 1er cru « Champs Gains » 2015 : (100% chardonnay sur sols très calcaires. Elevage d’un an en fûts dont 25% neufs) Robe très claire, nez minéral, citronné, calcaire, léger beurré et légèrement floral, une pointe de noisette grillée, très élégant. Bouche tendue, très léger gras par dessus, beaucoup d'agrumes. Finale très longue, minérale, salivante. Déjà excellent. TB++.

 

Domaine Michel Bouzereau, Puligny-Montrachet 1er cru "Le Cailleret" 2015 : (parcelle dans le prolongement du Montrachet) Même couleur, nez assez proche, peut-être à peine plus beurré et un peu plus sur la retenue. Bouche qui a la même puissance, la même minéralité avec un petit supplément de gras et de matière, finale encore plus longue. Déjà excellent, et probablement très grand dans quelques années. TB++.

 

Meursault « Grands charrons » 2015, domaine Michel Bouzereau : couleur très claire, nez plein de fruits, agrumes et fruits du verger. Bouche toujours aussi fruitée, tendue par une belle acidité, peu de gras, belle longueur pour un village, beaucoup d’élégance, comme souvent chez Bouzereau. TB.

 

Meursault Charmes dessus 2011 : pointe d'évolution fruits exotiques et miel, noisette au nez, bouche tendue, très droite, léger beurré, finale assez longue, notes de noisette. TB+.

 

Bouzereau - Bourgogne pinot noir 2017 : semble vert et assez dur en l'état. B-.

 

Bourgogne Aligoté 2017 : couleur très pâle reflets gris, nez sur le beurre frais, la crème, fleurs blanches, pointe de sucre vanillé, peut-être fruits jaunes. Attaque grasse, beurrée, fleurs blanches, sureau, puis fin de bouche sur l'acidité, en longueur, plus d'agrumes. Finale assez longue avec une belle tension. Un aligoté de haute volée, avec probablement un élevage fût, mais bien absorbé qui pourrait faire penser à un chardonnay. TB-.

 

Bourgogne côte d'or chardonnay 2018 : nez un peu grillé, boisé, bouche à l'élevage bien intégré, gourmande, vanillée, beurrée, mais finale fraîche, minérale. TB-.

 

Jean-Baptiste Bouzereau, Meursault 1er cru Genevrières 2014 (Genevrières dessous) : Couleur légèrement évoluée, nez sur les fruits exotiques, très léger beurré, pas de notes grillées. Bouche fruitée, pas très grasse, ni très volumineuse, elle manque un peu de tension. B+.

 

Jean-Baptiste Bouzereau, Meursault Les Tessons 2016 : Couleur déjà bien évoluée, nez sur le miel, les fruits exotiques, le coing, qui ne fait pas du tout chardonnay, déjà bien évolué. La bouche le confirme, la bouteille semble avoir déjà bien vieilli, manque d’intensité, la finale semble un peu courte et fatiguée. Pas une belle bouteille. B-.

 

M. Bouzereau - Puligny-Montrachet 1er cru Champ gain 2016 : Couleur très claire, nez assez proche du Champ gain de Caillon, épuré, fruits blancs, floral, pas de beurre, pas de bois. Bouche minérale, pure, toute en tension, pas de grillé ni d'autolyse non plus, avec beaucoup de longueur. Excellent. TB++.

 

Bouzereau - Meursault 1er cru perrieres 2018 : Couleur claire, nez de chardo beaunois beurré, à peine vanillé, floral. Attaque gras beurré mais finit tendu minéral, salivant, calcaire et très long. Deja excellent en l'état. A ne pas servir trop chaud par contre. TB++.

 

M. Bouzereau - Puligny 1er cru champs gains 2009 : Nez assez riche, début d'évolution, fait un peu peur. La bouche est mieux, avec de la finesse, pas trop grasse, surtout une finale tendue, sur des amers et salivante. TB.

 

Bouzereau - Puligny 1er cru Le Cailleret 2018 : moins toasté, un peu plus beurré, fin, élégant, finale plus minérale et plus longue. TB+.

 

Bouzereau - Meursault 1er cru Genevrieres 2018 : le nez est très vanillé, très boisé, beurré. Ca se confirme en bouche, du gras, du beurre et de la vanille, finale lourde sur l’élevage. Bizarre, j’ai goûté des 2018 chez lui bien mieux que celui-ci. B-.

 

Michel Bouzereau

Bourgogne côte d’or 2022, MEURSAULT grands charrons Blanc2022 et MEURSAULT 1ER CRU charmes Blanc2022, trois blancs fleuris, élégant, pas beaucoup d’élevage mais manquant un peu de tension pour les trois.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité