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Whisky Wine N' Beer

Whisky Wine N' Beer
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3 septembre 2017

Knoll (Autriche) ****

Domaine historique d'environ 18ha, situé sur la partie est de la Wachau (zone la plus chaude), géré par Emmerich Knoll et sa femme Monika, désormais épaulés par Emmerich Jr. Les vins ont toujours été riches et opulents, parfois un peu trop solaires.

 

Weingut Knoll - Loibner Grüner Veltliner Vinothekfüllung Smaragd 2006 : Belle couleur dorée, déjà un peu évoluée. Le nez est d'abord très minéral à l'ouverture, avec du miel, puis avec l'ouverture des fruits jaunes bien mûrs, quelques fruits secs, très beau. La bouche est très épaisse, puissante, on sent bien les 14,5%, solaire, il lui manque une pointe de fraîcheur à mon goût, mais elle a une belle minéralité, du fruit (pêche, coing...), une superbe texture bien grasse, du miel. Longue finale. Une belle découverte. Note : 16,5/20.

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 2 Emmerich Knoll - Riesling federspiel 2016 assemblage de parcelles autour d’Unterloiben. Climat plus chaud (Courants froids de la forêt du Wadviertel au Nord-Ouest vs Courants chauds de la plaine de Pannonie à l’Est). Même couleur, nez plus marqué par des fruits mûrs et fruits exotiques, petite touche de pétrole, on sent un peu plus le riesling, du silex aussi. La bouche est plus mûre, moins vive, moins perlante, facile à boire car légère en alcool et fruité, mais ça manque un peu d'acidité par rapport au précédent. Ca reste néanmoins un bon petit vin d'apéritif. B+.

 

Knoll - Grüner steinfeder 2012 : doré, rioché, miel, noisette, un peu oxydatif, manque d'acidité, plutôt sur la pente descendante, même si le nez est intéressant. B-.

 

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24 août 2017

Dubuet (Monthélie) ***

Visite au domaine Dubuet

Bourgogne blanc Trait d'union 2017 : fruité, petite touche de gras, sympa.

Auxey Les hautés 2017 : on monte d'un cran, plus gras, beurré, sans le grillé qui me gêne sur les 2015.

Monthelie La Combe Danay 2017 : gras, beurré, floral, tendu derrière. Très beau vin. TB+.

Meursault 2017 : (Le Limozin et Les Vireuils) comme le précédent, gras, beurré, plus concentré, plus long, super rapport q/p. TB++.

Auxey 1er cru blanc 2016 : moins de gras, moins de longueur que les 17.

Pernand 1er cru Bl 2017 : pas tout à fait en place, élevage pas tout à fait fini pour lui ?

Bourgogne rouge les gamets 2017 : fruits rouges et notes poivrées très intéressantes, belle entrée de gamme.

Auxey Les hautés Rg 2016 :

Monthelie Les longènes 2016 : mon préféré de la série de rouge, pas très épais mais beau fruité, tout en  longueur. Les autres rouges semblaient un peu trop serrés en comparaison.

Auxey 1er cru Gds champs 2016 :

Monthelie 1er cru Champs fulliots 2016 :

Savigny 1er cru Serpentières 2017 :

Pernand 1er cru Les vergelesses 2015 :

Beaune 1er cru Les aigrots 2015 : très serré.

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Domaine Dubuet Guy & Fils - Auxey-Duresses rouge "Les Hautés" 2014 : Robe assez sombre, nez assez fermé, quelques fruits rouges et noirs, assez mûrs. Bouche marquée par une grosse acidité, qui ressort un peu trop l'aromatique étant un peu fermé, tannins bien fondus, assez bonne matière, longueur moyenne. A attendre encore un peu, il devrait être bien dans 2-3ans. B.

Auxey Rg Les Hautés 2016 : couleur claire, nez de petits fruits rouges, framboise, très élégant, bouche légère, fruitée, finale poivrée, déjà accessible, bien au-dessus du 2014. TB.

 

Dubuet - Auxey-Duresses Blanc Les Hautés 2015 : couleur dorée, nez très toastée, la bouche manque d'acidité, toastée aussi. Moyen.

 

Domaine Dubuet Guy & Fils - Bourgogne rouge "Les Gamets" 2014 : Un peu plus ouvert que l'Auxey-Duresses au nez, grosse acidité aussi en bouche, manque un peu de gourmandise, comme l'Auxey, une texture qui manque un peu de soyeux. B-.

Dubuet - Bourgogne rouge Les gamets 2016 : couleur claire aux contours violets, nez de cerise et fruits rouges croquants, fait un peu gamay, bouche légère, peu tannique, beaucoup de fruit, de la fraîcheur, de la gourmandise, très gouleyante, finale pas très longue mais un beau fruité qui donne envie de se resservir. Plus convaincant que le 2014. B+.

Dubuet - Bourgogne rouge Les Gamets 2017 : beaux petits fruits rouges croquants, légères notes poivrées en finale, encore un peu au-dessus du 2016, en pleine progression. TB-.

 

Dubuet - Auxey blanc les hautés 2021 : beurré, assez gra,s manque de tension pour 21. B.

Dubuet - Monthelie longenes rouge 2020 : aromatique assez primeur, bouche en finesse, fruitée, facile. B+.

 

Dubuet Meursault 2021 : nez fruité évolué déjà, bouche avec un joli gras à l'attaque, bonne tension ensuite, classique. TB.

 

Domaine Dubuet Guy & Fils - Bourgogne blanc "Trait d'union" 2015 : robe or pâle, beau nez assez fin, légèrement beurré, peu boisé, floral. Un peu moins bien en bouche, moins grasse que ce que laissait penser le nez, belle acidité, la finale est un peu chaude. Ca reste quand même d'un bon niveau pour un générique, plus intéressant que les rouges. B+.

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23 août 2017

François Lumpp (Givry) ***

François Lumpp - Givry 1er cru Crausot rouge 2012 : Robe rubis foncé, nez marqué par la vanille avec pas mal de fruits derrière, plutôt des fruits noirs assez mûrs, gourmands. La bouche a une belle matière, une texture soyeuse, toute en rondeur, on sent que les tannins ont été lissés par un boisé appuyé. On retrouve la vanille, du fruit, une bonne fraîcheur. Malheureusement la finale est très courte. Un vin tout en "verticalité" comme dirait Hubert de Montille, avec un gros travail sur la texture, mais qui manque de tension et de longueur. Il a fait son effet auprès des novices, mais les amateurs de vin lui ont reproché ce boisé trop marqué. Note : 14,5/20.

 

21 août 2017

La Tour Vieille (Collioure) ***

La Tour Vieille - Banyuls Rimage 2014 : (vin muté non oxydatif, grenache et carignan, 15,5%) Robe grenat, nez expressif, avec beaucoup de fruits confiturés (mûre, cerise, fraise) et des notes de cacao. Bouche fruitée, sucrée, mais bien équilibrée par une légère acidité, peu de tannins, assez léger pour un Banyuls, pas très long mais très gourmand. Parfait pour les desserts au chocolat. Note : 16,5/20.

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La Tour Vieille - Banyuls « Rimage Mise Tardive » 2013 (grenache et carignan) : On finit par une douceur avec ce vin muté non oxydatif. Robe sombre, nez sur la confiture de cassis et de mûre, gourmand. Bouche sucrée, sans être écoeurante, accord facile mais réussi avec la tarte au chocolat du chef. Parfait pour le dessert. A peine plus d'alcool que dans le Rimage 2014. Note : 16/20.

 

La Tour Vieille - Banyuls Reserva : (90% grenache, 10% carignan. Mutage avec 5à10% d'alcool neutre vinique. Elevage de 5-6ans en bonbonnes non ouillées) Robe tuilée, nez de fruits rouges kirschés, prunes, orange, un peu de noix, de café. Bouche bien équilibrée, pas trop sucrée, alcool bien intégré. Longueur moyenne, sur la noix, le kirsch. Bien fait, dans un style forcément moins immédiat et moins gourrmand que le Rimage. Peut-être un peu jeune pour être un grand VDN oxydatif. Note : 16/20.

 

Rancio (resrve perpetuelle de 1968) : rancio sec, nez noix fruits secs, bouche sèche, tendue, longue saline. TB.

 

Vin de meditation : fin, encore sur le fruit, élégant, sucré mais bien équilibré. TB+.

 

La Tour vieille - Collioure Pinède 2015 : (75% grenach, 25% carignan) Couleur rouge foncé classique pour du grenache, nez bien marqué fruits rouges légèrement cuits, avec des épices. La bouche est puissante, une pointe d'alcool, mais du fruit et une légère acidité bienvenue derrière. Bonne longueur, finale un peu chaude, épicée. Note : 15/20.

 

9 août 2017

Château Barouillet (Pomport) ***

Château Barouillet - Bergerac blanc sec 2016 : (35% sauvignon blanc, 35% sauvignon gris, 20% sémillon, 10% chenin, vinifié sans intrants, soufre total 40mg/L, élevage cuves sans malo) Couleur or pâle, nez original sur la cire, le miel, des notes florales, du fruit (citron, fruits exotiques). Bouche vive, assez fine, toujours sur le miel, la cire, le tilleul, le citron, avec une belle longueur. Très original et très bien fait. Super rapport q/p (8€). TB+.

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Château Barouillet - Pécharmant 2015 : (60% merlot, 20% cabernet sauvignon, 20% cabernet franc, vinifié sans intrants, soufre total 10mg/L, sols d'argiles blanches profondes avec sables et galets roulés, 50% vieux fûts, 50% cuves) Couleur sombre, intense, beau nez de fruits mûrs, voire compotés (prune, cassis, cerise), une pointe d'épices. Bouche gourmande, sur le fruité assez mûr du nez, belle texture, avec de la matière et des tannins soyeux. Longueur moyenne, sur le fruit, une touche de poivre. Très bon vin, à peine moins intéressant que le bergerac blanc. TB.

 

Splash 2017 : (pétillant naturel, sémillon) bulle fraîche, légère, peu d'alcool, fuitée, simple, rafraîchissante. B.

Bergerac blanc 2017 : (brut de cuve) plus marqué pomme blette que le 2016, plus "nature" mais il n'a pas encore été sulfité. A regoûter après la mise en bouteille. B.

Bergerac blanc "Truculence" 2016 : (sauvignon, légère macération) Nez très réduit, mieux après quelques minutes à faire tourner le verre. Aucune trace variétale, belles notes de pierre-à-fusil, il faut aller le chercher. B.

Bergerac rouge 2016 : Robe assez claire pour un assemblage merlot/cabernet, bouche fruitée, facile, gourmande, quand même de la matière. B+.

Pécharmant 2016 : Robe bien plus sombre, plus épais, plus solaire, plus confituré, belle texture soyeuse, très réglissé par rapport au 2015. TB-.

Pécharmant "Hécate" 2015 : Robe sombre aussi, très confiture de fruits noirs, à peine vanillé (cuves bois non neuves pourtant). Bouche épaisse, tannins très soyeux, belle longueur, peut faire penser à un beau Pomerol bien né. TB.

 

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3 août 2017

François Raquillet (Mercurey) ***

Raquillet - Mercurey VV 2011

Couleur rubis classique, nez très expressif toasté et vanillé, quelques fruits rouges dans le fond. Bouche très vanillée, encore un peu toastée, par contre la texture est très agréable, très douce, avec des tannins très fins. Peu de longueur. Un peu déçu par ce vin, trop marqué par le bois. Note : 13,5/20.

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Raquillet - Mercurey VV 2015 (en 1/2 bt) : Robe foncée, presque grenat, beau nez fruité, assez mûr, sur le cassis, la cerise, avec une touche de poivre, léger boisé déjà bien intégré. Bouche puissante, une pointe d'alcool, un peu trop jeune, mais un beau fruité gourmand, une légère acidité derrière, de la matière, des tannins déjà fondus et une belle longueur. Pas un énorme plaisir en l'état mais très bon potentiel, avec bien plus de longueur et un boisé mieux géré que sur le 2011. TB-.

 

3 août 2017

Jean-Marc Boillot en Languedoc - La Truffière et Les Roques ***

Domaine de la Truffière (Jean-Marc Boillot) - Pays d'Oc blanc 2007 : (100% vermentino, 10mois en fûts dont 15% neufs, vignes sur Pic St Loup, mis en bouteille à Pommard) Couleur dorée, nez expressif qui fait de suite penser à un beau chardonnay de quelques années, avec du beurre, de l'ananas, de la pêche, un élevage bien fondu. La bouche est grasse, épaisse, beurrée, légèrement vanillée, bien marquée par l'ananas aussi comme au nez, belle vivacité en attaque, on a l'impression d'être sur un grand Côte de Beaune. Seule la finale manque un peu de longueur et de tension, peut-être de finesse aussi si on continue la comparaison avec de beaux Meursaults. Mais ça reste un rapport q/p exceptionnel (11,6€) dans un style qu'on voit rarement sur des vins de cette gamme. Note : 17,5/20.

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Les roques, JM Boillot - Vin de pays d’oc rouge 2015 : (syrah, carignan) Robe assez claire, nez de cerise, un peu d’alcool, bouche pas en place,un peu sur l’alcool, peu de matière, pas de tension derrière, finit très court. Bien mieux le lendemain, petit vin sur la cerise, croquant, facile, un peu typé beaujolais. B-.

Vin de Pays d'Oc 2017 : (syrah, carignan) noir en couleur, nez de syrah un peu grillé, toasté, fruits noirs. Bouche assez ronde, confiturée, facile, sans être trop lourde non plus. B+.

 

Roques blanc 2017 : (roussanne) nez mûr et beurré, exotique, annonce un vin riche, la bouche reste bien équilibrée, plutôt une bonne acidité pour une roussanne. B+.

 

JM Boillot La Truffière - Pays d'Oc 2005 : (vermentino) Couleur dorée, nez un peu miellé, fruits mûrs, fait vieux chardonnay. Bouche plus tendue, grasse, avec de beaux amers, encore en pleine forme. TB.

 

29 juillet 2017

Berthaut-Gerbet (Fixin) ****

Amélie a repris le domaine familial Denis Berthaut en 2013. Les vins autrefois tanniques et concentrés ont complètement changé de style devenant fins, gourmands, plein de fruit, peu tanniques, avec parfois une légère sucrosité les rendant extrêmement faciles à boire dans la jeunesse. A voir ce qu'ils donneront au vieillissement, mais il faudra cacher les bouteilles...

 

Domaine Berthaut-Gerbet - Bourgogne Hautes Côtes de Nuits rouge 2015 : (parcelle plantée à Concoeur, hameau de Nuits-saint-Georges) Robe rubis, très beau nez qui pinote dès l'ouverture, sur les fruits rouges bien croquants, quelques notes de pivoine derrière. Bouche très fruitée, gourmande, pas un gros volume, belle acidité, tannins fins, très facile à boire. Longueur moyenne, sur la cerise, un peu d'épices. Très belle entrée de gamme qui donne envie de découvrir les autres cuvées sur 2015. Le style du domaine semble s'être affiné depuis l'arrivée d'Amélie, la fille de Denis Berthaut. Note : 15,5/20.

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Berthaut - Fixin Les crais 2012 : (bu en 2014) puissant, arômes de kirsch, épices, tannins très raides en l'état, à attendre. B-.

 

Berthaut-Gerbet - Bourgogne prielles 2017 : clair, léger, plein de fruit, ultra juteux. TB.

Berthaut-Gerbet Hautes Côtes de Nuits 2017 : un peu plus sombre et concentré que Prielles, mais reste bien dans l‘esprit jus de fruit très facile à boire, peu tannique, gourmand, juteux. TB.

Bourgogne Prielles 2018 : tout juste embouteillé, toujours ce style léger, plen de fruit, gourmand, finale un peu plus épicée que 2017, doit finir de se mettre en place. TB-.

 

Berthaut-Gerbet - Fixin 2017 : plein de fruit, gourmand, peu de tannins mais de la matière, descend tout seul. TB+.

 

Berthaut-Gerbet Fixin 1er cru Arvelets 2017 : plein de fruits, très gourmand, du volume, petite sucrosité, pas une grosse acidité, tannins veloutés, encore un peu d'élevage, très gourmand, bien dans le style du domaine. Peut se boire dès maintenant. TB+.

 

Berthaut-Gerbet - Gevrey Chambertin 2015 : couleur sombre, nez réduit qui a besoin de beaucoup de carafe, fruits rouges et noirs confiturés assez mûr. Bouche puissante, peu de tannins, grosse acidité pour 2015, toujours ce côté réduit/nature, belle longueur. A attendre quelques années et à carafer. B.

 

Berthaut-Gerbet - Gevrey-Chambertin 2017 : Couleur rouge-violet, superbe nez de bonbon à la cerise, violette, très gourmand, bouche peu tannique, ronde, fruitée, pointe de sucrosité, pas très complexe mais facile à boire. TB+.

 

Fixin blanc Champs des charmes 2019 : couleur claire, peu d'élevage, nez sudiste, fenouil, abricot, fleurs blanches. Bonne acidité à l'attaque, aromatique sudiste, finale un peu alcooleuse manquant de tension. B.

 

Amélie Berthaut-Gerbet, Gevrey-Chambertin Combe dessus 2018 : Couleur sombre pour un pinot, caractéristique de ce millésime solaire, nez de fruits noirs, un peu confituré, très gourmand. Bouche avec un beau volume pour un village, gourmande, légèrement sucrée, aux tannins fins, beaucoup de rondeur, encore une petite touche d’élevage. Joli village, qui a beaucoup plu autour de la table. TB.

 Amélie Berthaut-Gerbet, Gevrey-Chambertin 1er cru Cazetiers 2017 : Robe d’intensité moyenne, nez fruits rouges et noirs et des notes d’orangette, assez solaire et gourmand. Bouche avec un touché de velours, très fine, fruitée, gourmande, petite sucrosité, offre déjà beaucoup de plaisir, très fin pour Cazetiers, longueur moyenne. TB+.

 

Berthaut-Gerbet, Chambolle-Musigny 1er cru Les Plantes 2018 : (10% VE environ, MPF, élevage court, 40% bois neuf) Couleur sombre et un peu violine, nez classique du domaine sur ce fruit croquant assez mûr, limite bonbon sans aller trop loin, violette. Bouche ronde, facile, peu de tannins, pleine de fruits croquants tout en ardant de la fraîcheur, élevage bien intégré, et assez long. TB+.

 

Berthaut-Gerbet, Gevrey 1er cru Cazetiers 2018 : couleur sombre, style du domaine identifiable, MPF, fruits noirs, gourmand, un peu d'élevage, bouche en rondeur, suave. TB.

 

 

Berthaut-Gerbet

Vosne 16 : très gourmand, fin, frais, plein de fruit. TB.

Vosne 1er cru Petits monts 16 : (échantillon) gourmand, un peu sucré lui aussi, très fin, un peu plus long. TB+.

Vosne 1er cru Suchots 16 : plus sombre, un peu plus serré et solaire même si le registre reste plutôt fin. TB+.

Clos Vougeot 16 : (échantillon) gourmand aussi, bien plus épais, tannins soyeux, frais et long. Un des meilleurs Clos Vougeot du salon. TB++.

Echezeaux 16 : (en bt) plus sombre, sur le bois en l’état, plus serré, à attendre, dur à goûter. TB-.

 

Berthaut-Gerbet (gds jours 2022)

GEVREY-CHAMBERTINCombe du dessusRouge2019: gourmand, fruité, assez rond, facile. TB.

CLOS DE VOUGEOTRouge2020 : un peu trop toasté, sucrosité présente. B+.

VOSNE-ROMANÉERouge2020 : toujours ce style très gourmand du domaine, un peu confituré, épicé, rond, finale à peine vanillée. TB-.

 

21 juillet 2017

Domaine des Hauts Baigneux (Cheillé) ***

Domaine des Hauts Baigneux (Nicolas Grosbois et Philippe Mesnier) - Touraine Azay le Rideau "Les Chênes" 2014 : (100% chenin) Couleur paille, nez marqué par la pierre-à-fusil,  avec derrière des agrumes et des fruits blancs, de la cire, peut-être un peu brouillon. Très belle bouche, tendue, minérale, toujours de la pierre-à-fusil, du citron, du pamplemousse, bonne matière. Finale longue, saline, fraîche, sur le zeste d'agrumes. Très beau chenin au rapport q/p incroyable (11€). Note : 17/20.

hauts baigneux 2014

 

 

Nicolas Grosbois et Hauts Baigneux

Chinon Cuisine de ma mère 2017 un peu vert, Gabare 2017 bien mieux, fruits noirs, encore serré, Noyer 17encore un cran au-dessus, avec une grosse matière et des tannins plus soyeux, Gabare 16 un peu moins bien, puis Noyer 2009 qui commence juste à partir sur le sous-bois, plein de fruits mûrs, très beau. Hauts Baigneux Blanc Chenin 2014 très marqué poire, et pomme au four, manque un peu de tension.

 Sanguine rouge 2019 sur Azay le Rideau. style assez mûr, sanguin, juteux. B+

 

21 juillet 2017

RVF spécial millésime 2016

RVF spécial Millésime 2016

 

Dans l’ensemble un millésime loin d’être exceptionnel, avec peu de volume dans plusieurs régions à cause de la grêle et du gel. La région qui tire son épingle du jeu est le bordelais.

Alsace : millésime moyen, avec cependant de belles cuvées de pinots gris secs chez Bott-Geyl, Albert Mann, Simonis ou Kuentz-Bas.

Beaujolais : plutôt un bon millésime, surtout sur Morgon, à mi-chemin entre 2010 et 2011. A suivre : Bret Brothers, Domaine de la Chapone, Guenaël Jambon, à Fleurie Domaine du Vissoux, sur Brouilly Château Thivin, Domaine des Cadoles et Château du Moulin-à-vent.

Bordeaux : un grand millésime dans l’esprit de 2010, surtout rive gauche avec de très beaux cabernets sauvignons.

Bourgogne : très peu de quantité, mais la qualité est plutôt bonne, surtout pour les rouges de Côte de Nuits, Vosne-Romanée et NsG en particulier. Les vins sont « juteux, avec du fond et de la concentration », « des tannins fins, une agréable vivacité ». Le Clos de Tart et le Chambertin de Trapet sont en tête. Belles notes aussi chez Roumier, Cofuron-Cotetidot… et Raquillet (Mercurey Les Vasées), Cellier aux moines (Givry Clos du cellier), Jacques Saumaize (Pouilly-Fuissé sur la roche)…

Corse : très beau millésime en rouge avec de le fraîcheur, beau millésime en blanc avec de la tension. Belles notes en blanc chez Vaccelli et Clos Canarelli, en rouge chez Giacometti, Signadore, Yves Leccia ou le Minustellu du domaine Vecchio…

Jura : belle année en rouge et en blanc, sans problèmes de quantité ici. Ganevat, Tissot, Rijckaert, Labet, Overnoy en tête.

Languedoc : un millésime difficile à cause de la sécheresse, les terroirs en altitude s’en sont mieux sortis : Terrasses du Larzac et Pic st Loup notamment.  En tête le Christophe Peyrus rouge, Mas Bruguière, La Traversée, Ermitage du Pic et Mas l’Alezon. Pour les blancs belles notes chez Pech Redon ou le Mas d’Espanet.

Loire : peu de quantité, mais assez bonne qualité (16/20 pour rouge, blanc sec et liquoreux). Style frais avec des fruits croquants. Très belle réussite en Côte roannaise et Côte d’Auvergne. Belles notes chez P. Alliet, Roches neuves, Vacheron, A. Mellot, Delaporte, Pellé et Pinard (rouge comme blanc), Domaine aux moines, Hauts-Baigneux, Frissant, Richard Leroy (Montbenault, il n’y aura pas de Rouliers en 2016), Huet (Clos du bourg 1e trie, Constance et Mont sec a priori). Yvan Bernard, Gilles Persillier, Benoît Montel, Abonnat et Annie Sauvat en tête pour l’Auvergne.

Provence : Millésime difficile à cause de la sécheresse, surtout en blanc, un peu mieux en rouge. Meilleures notes chez Terrebrune, Tour du bon, Hauvette.

Rhône : Beau millésime pour les blancs du Rhône nord dans un registre frais (St Joseph blanc, Saint-Péray, Condrieu) et pour les rouges du sud (Châteauneuf, Vacqueyras, Ventoux…) avec une maturité élevée mais plus d’acidité que sur 2009 ou 2007. Belles réussites chez Jamet, S. Ogier, Gaillard pour le nord. Chez Rayas, Mont Olivet, Domaine Tourbillon, Vieux donjon, Gradassi… pour le sud.

Roussillon : Difficile à cause de la sécheresse, manque de fraîcheur souvent. Meilleures notes chez Olivier Pithon, Clos du rouge gorge…

Savoie : Millésime moyen (15/20 en rouge et en blanc). Quelques beaux gamays, mondeuses et chignin-bergerons et roussettes, chez Les fils de Charles Trosset (Mondeuse Harmonie), JF Quénard, Cave du Prieuré, Raymond Barlet, Château de Mérand….

Sud-Ouest : plutôt un beau millésime dans un style assez chaud mais pas trop tannique. Les rouges s’en sortent bien, surtout à Cahors, les liquoreux aussi, c’est plus compliqué pour les blancs secs. Belles notes chez Cosse Maisonneuve, Tirecul la gravière, Camin Larredya, Guirardel…

 

20 juillet 2017

Domaine Godefroy (Chouzé-sur-Loire) **

Domaine Jérôme Godefroy - St Nicolas de Bourgueil 2016 : Couleur rubis, nez expressif, très fruité, sur les fruits rouges légèrement sucrés, fraise, cerise. Bouche légère, quasiment pas de tannins, pleine de fruit, gouleyante. Pas beaucoup de longueur mais très facile à boire. Dans le style des "Cuisine de ma mère" de Grosbois. Note : 14,5/20.

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St Nicolas de Bourgueil 2017 : même esprit que 2016, mais avec un peu d'alcool en finale. Note : 14/20.

2018 : on revient sur la qualité du 2016, gourmand, facile.

 

20 juillet 2017

La Martinelle (Lafare) ***

La Martinelle - Ventoux rouge 2014 : (72% grenache, 18% syrah, 7% mourvèdre + carignan, counoise, clairette et viognier. Elevage cuves) Robe rubis foncé, beau nez sur la fraise, la confiture de cerise, la réglisse. Bouche fruitée comme au nez, semble assez légère, tannins fins, fraîche, assez bonne longueur sur la réglisse. Belle découverte.  Note : 15,5/20.

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La Martinelle - Ventoux rouge 2015 : proche du 2014, un peu plus puissant, surtout un peu plus sucré, à peine moins frais, mais encore plus gourmand. Ca reste très bien fait. Note : 15/20.

Ventoux rouge 2016 : beaucoup plus concentré que les années précédentes, plus puissant, réglisse, cerise amarena, un côté prune, voire pruneau mais reste assez frais derrière, à attendre. Note : 15/20.

 

La Martinelle - Ventoux blanc 2015 : Robe claire,nez avec beaucoup de fruit, de la poire surtout, de l'abricot, un peu floral. Bouche très fruitée aussi, pas trop grasse ni trop vive, facile à boire, gourmande. Longueur moyenne. Simple mais efficace. Note : 15/20.

 

Ventoux blanc 2018 floral, fruité, manque un peu d’acidité. Ventoux rouge 2017, fruité, épicé, réglissé, gourmand. Beaumes de Venise 2017 un peu trop chaleureux.

 

Rouge 2019 : nez très pur, mûre, fruits des bois, reste assez frais en bouche. TB.

 

Les terrasses 2021 : très clair, un peu amylique, typé gamay carbo, bouche toute en légèreté fruitée, sans tannins glisse tout seul. B+.

 Ventoux rouge 2021 : beau grenache infusé, grappe entière, floral, pas trop d'alcool, un peu de sucrosité, gourmand. TB.

rouge 22 : plus concentré, mois fin. B+.

 Vaucluse blanc 2021 : fruité et floral, fleurs blanches avec petite sucrosité, léger en alcool, aérien pour ventoux, sans être très acide, mais reste frais très facile à boire. TB.

 

19 juillet 2017

Christophe Peyrus (Cazevieille) ****

Christophe Peyrus - Languedoc Pic-saint-Loup 2014 : (80% syrah,20% grenache) Robe assez claire pour l'appellation qui annonce un vin peu extrait, à l'ouverture le nez est marqué par une légère volatile qui me fait penser à un vin nature, c'est mieux après quelques heures d'ouverture. On trouve beaucoup de petits fruits rouges (groseille, griotte...), de la mûre, de la violette, de l'olive verte. La bouche est très fraîche, fruitée, peu tannique, gouleyante, elle semble peu soufré, toujours de l'olive et un trait végétal qui contribue à la fraîcheur d'ensemble. Finale de longueur moyenne, très fruitée, légèrement poivrée, qui donne envie d'y retourner. Très beau vin, dans un style moins tannique que ce que fait C. Peyrus au Clos Marie mais tout aussi qualitatif. Une deuxième bouteille s'est présentée encore mieux sans se petit côté "volatile" de l'ouverture. Note : 16,5/20.

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Christophe Peyrus - Vin de France blanc 2016 : (fait sur Pic-St-Loup, carignan blanc, clairette, grenache gris et malvoisie, 9 mois en demi-muids) Un blanc d'une tension rare pour la région, avec beaucoup de fraîcheur, une belle trame minérale, aromatique sur les fruits blancs, notes florales, finale longue avec une pointe de fenouil. Très réussi, surtout pour un second millésime. Note : 17/20

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C. Peyrus (salon)

Pic St Loup 2016 : léger, élégant, très marqué garrigue et olive verte. TB.

Spoutnik 2016 : très fin aussi, plus poivré, léger, presque maigre, très frais, à la limite de la sous-maturité mais du bon côté. TB.

 

Peyrus 2013 : nez tres évolué fatigué, bouche qui a gardé du peps mais un peu décharné... B.

 

15 juillet 2017

Château Peyrat (Cérons) **

Château Peyrat (Vignobles Martial-Dulor) - Graves blanc 2016 : (80% sémillon, 20% sauvignon) Couleur or pâle, nez plutôt typé sauvignon sur le bourgeon de cassis, quelques fruits exotiques, bouche très fruitée, vive, légère, mais avec une belle longueur et une impression de très légère sucrosité en finale. Très facile à boire. Bon rapport q/p (10€). TB.

Peyrat graves blanc

 

Château Peyrat (Vignobles Martial-Dulor) - A la source Vin de France 2016 : (90% merlot, 10% cabernet franc) Robe claire qui annonce un vin peu extrait, très beau nez, ultra fruité, sur la framboise, la cerise rouge, la fraise. La bouche garde le même fruité avec une pointe de sucrosité et un côté acidulé qui fait penser à un bonbon aux fruits rouges. C'est très gourmand et facile à boire. Finale courte, on ne pouvait pas tout avoir non plus sur un vin à 10€, qui reste un excellent rapport q/p. TB.

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Château Peyrat (Vignobles Martial-Dulor) - Graves rouge 2015 : (85% merlot, 15% cabernet sauvignon) Moins accessible que la cuvée "A la source", plus puissant, encore un peu tannique, mais un beau fruité, plus classique du bordelais, avec du cassis, des épices, pas de bois. Il sera très bien dans un an ou deux. B.

 

11 juillet 2017

René Bouvier (Gevrey-Chambertin) *****

Domaine d'une trentaine d'hectares géré par Bernard Bouvier depuis 1986. Les vins étaient très extraits et boisés dans les années 1990 et 2000 mais le style a changé depuis 2010 environ, avec la conversion en bio (perdue en 2016 mais à nouveau en cours d'agrément), plus de grappe entière (50% sur la moyenne des cuvées), moins de bois neuf. Les vins sont désormais fins, plein de fruits, gourmands, jamais très sulfités, bien marqués par le côté sauvage de la grappe entière avec en même temps une pointe de sucrosité (proche de certains IPOB de Sonoma). Ils sont bien plus accessibles en jeunesse.

 

 

René Bouvier - Bourgogne "Le Chapitre" 2010 : couleur rubis, nez fruité, avec beaucoup de fruits rouges, la bouche manque un peu de fraîcheur, il y a maintenant un léger côté kirsché. Finale moyenne. Ca reste un générique correct, et un bon rapport q/p. 14/20.

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Goûtés lors du GT 2014 :

Marsannay clos du roy VV 2012 : sombre, beaucoup d’épices, manque un peu de fraîcheur. B.

Fixin Crais de chêne 2012 : plus clair, plus fin et plus tendu, manque un peu de matière. B+.

Gevrey Jeunes rois 2012 : léger boisé, plus de matière, plus long, tanins un peu raides en l’état. B+.

Charmes Chambertin 2012 : nez discret, bouche légèrement beurrée, assez long, à attendre. B+.

 

René Bouvier - Marsannay La Morisotte 2012 : fruits rouges et noirs, gourmand, de la finesse mais de la matière et une bonne longueur. B+.

 

Bouvier - bourgogne rouge chapitre suivant 2016 : pas ben en place avec un côté bonbon chimique au nez. A regoûter.

 

Bouvier - Gevrey-Chambertin Racines du temps 2016 : robe rubis, trouble. Nez de groseille, cerise, fraise, pointe de volatile, un peu typé nature. Bouche pure, belle densité, tannins fins, il y a du jus, toujours cette petite pointe volatile-cerise aigre. Belle longueur. TB.

 

Bouvier - Marsannay le clos blanc monopole 2017 : profil tendu, peu de gras, peu boisé, belle énergie. TB.

 

René Bouvier - Marsannay Le finage 2017 : assez sombre, semble un peu dur sur ce millésime, moins gourmand que les années précédentes. B+.

 

Bouvier - Marsannay Ouzeloy 2017 : très clair, très pivoine, ronce, petits fruits rouges très purs, un côté presque Jura comme dans les rouges des Marnes blanches, tout en fraîcheur et pureté. TB+.

 

Marsannay Le Finage 2018 : un peu de couleur pour du pinot, nez de fraise écrasée, pivoine, très gourmand, fait Ipob avec une impression de grappe entière. Bouche très gourmande aussi, belle pureté de fruit, floral, fin, presque infusé, ca n'a pas le fond des grosses cuvées, mais délicieux. TB+.

 

René Bouvier - Marsannay Le Finage 2015 : beau nez de fruits rouges croquants, à peine sucrés. Attaque en bouche plutôt légère, fruits rouges croquants, acidulés, très gourmand, finit juste un peu court sur un côté vanillé. B+.

Marsannay Le Finage 2016 : couleur foncée pour un 2016, beau nez fruits rouges, à peine viandé, beau fruité et belle acidité en bouche, moins rond et gourmand que le 2015, un peu plus tendu et plus long. TB-.

René Bouvier - Marsannay Ouzeloy 2015 : un peu plus mûr que le Finage, élevage un peu plus présent avec quelques notes grillées au nez, bouche gourmande, très belle matière, un peu plus long que Finage, un peu plus d'élevage. B+.

Clos du Roy VV 2016 : couleur claire, très beau nez de petits fruits rouges et pivoine, pas d'élevage ressenti, rien que du fruit. Bouche très fraîche et juteuse, pleine de fruit, très "2016", pas très concentrée, ni très longue mais délicieuse. Un vin évident, déjà très bon en ce moment. TB.

 

Vosne-Romanée 2017 de René Bouvier lors de la seconde soirée très élégant, floral et sur les petits fruits rouges, tout en finesse, infusé. TB+.

 

Gevrey La Justice 2019 : couleur très claire, nez très floral, rose, pot-pourri, fraise écrasée. Bouche en dentelle, infusée, florale, grappe entière, juste ce qu'il faut pour ne pas devenir sucrailleux, d'une pureté incroyable, déjà ultra accessible, évident. TB++.

 

René Bouvier - Chambolle-Musigny VV 2019 : toujours ce nouveau style Bouvier, fraise écrasée, pivione, grappe entière. Bouche avec un peu de sucrosité, peu tannique, tout en fruit confituré. TB+. Regoûté sur une autre bouteille quelques mois plus tard, un peu moins de sucrosité, plus de fraîcheur. TB++.

René Bouvier, Chambolle-Musigny VV 2019 fremières herbues et autres : (60% VE, 18mois 20% futs neufs) Couleur assez foncée pour bouvier 2019, nez de pinot grappe entière infusé, très pur, pot pourri, floral, éclatant. Bouche dans le nouveau style Bouvier, plein de fruit, de finesse, de pureté, très délicat, frais, végétal noble en finale. TB++.

René Bouvier, Chambolle-Musigny VV 2020 : couleur assez sombre pour le domaine, nez éclatant plein de fruits sauvages et de pivoine, marqué grappe entière, bouche avec de la finesse, fruité pur, belle acidité, très frais pour 2020, sans sucrosité, déjà délicieux, avec un beau potentiel de garde. TB++.

 

René Bouvier - Marsannay Ouzeloy 2019 : assez coloré, nez éclatant de cerise, pas trop marqué grappe entière, bouche fine, juteuse, très gourmande. TB+.

 

Longeroies 2020 : très grappe entière. TB+.

 

Bouvier Gevrey Racines du temps 2018 : bien dans le nouveau style du domaine, un peu de couleur, très grappe entière, herbes, bouche avec de la rondeur, du fruit, pure, prête à boire, haut niveau pour un village. TB++.

René Bouvier, Gevrey Racines du Temps 2018 (Pince-Vin et Le Créot) : toujours dans le nouveau style du domaine, très grappe entière, un peu de couleur, tannins très fins, juteux, éclatant, épicé, ronce, infusé, long. TB++.

René Bouvier, Gevrey 1er cru Combe aux moines 2018 : aromatique proche, très grappe, ronce, épices, bouche avec plus de volume, plus de mache, plus de tension, moins de sucrosité aussi, à attendre un peu, mais quell classe déjà. TB++.

 

 

Bouvier (gds jours 2021)

MARSANNAYLe FinageRouge2020 : (changement de style complet depuis 2017) très clair, pinot infusé, très pivoine, grappe entière, floral, fruits rouges à peine sucrés, bouche fine en dentelle. TB+.

MARSANNAYLes LongeroiesRouge2020 ? cuvée sans soufre : aromatique un peu différente, très « herboriste », presque herbes de garrigue, bouche légère, fruitée, propre, qui manque d’un peu de volume et de longueur peut-être par rapport aux cuvées (légèrement) sulfitées. TB.

MARSANNAYClos du Roy - rouge2020 : proche du finage, mais un peu plus de volume et de longueur. TB++.

GEVREY-CHAMBERTINJeunes RoisRouge2020 : petite touche oxydative, semble un peu fatigué sur cette bouteille

GEVREY-CHAMBERTINRouge Racines du temps2020 : là aussi pinot infusé, très floral, fraise, tout en finesse, plus de longueur et de minéralité dans le fond que clos du Roy, ce style me fait vraiment penser aux Ipob californiens dans le côté infusé/grappe entière/peu sulfité, superbe. TB++.

Marsannay clos du roy blanc2020 : pas de gras ni de beurré, tout en tension, avec des amers nobles, presque une touche tannique, très salivant et minéral. TB+.

 

8 juillet 2017

Domaine de Bellevue (Gétigné) ***

Domaine de Bellevue (Jérôme Bretaudeau) - Muscadet Sèvre-et-Maine 2015 : couleur paille, nez expressif, fruité, sur les agrumes surtout, avec des notes de pêche et de pomme granny. Bouche vive, très tendue, minérale, sans être austère pour autant grâce à un beau fruité sur les agrumes légèrement confits, bonne matière, peu de gras. Finale longue, fraîche, légèrement saline, toujours cette acidité mordante qui fait saliver et donne envie d'y retourner. Note : 16/20.

bellevue muscadet

 

 

Bretaudeau

Muscadet Granit clos des perrières 2019 (sur cuves) tendu, joli. Gaïa 2017 ajoute un peu de gras tout en gardant la fraîcheur. Justice (chardo, savagnin) moins intéressant. Macération pinot gris 2019 joli vin orange assez fin. Solera (chardonnay) joli beurré, gras, reste digeste. Rouge Cinq sens 2018, très fin poivronne un peu. Gaïa 2013 Mag montre que les vins du domaine vieillissent admirablement.

 Muscadet 2018 très belle entrée de gamme, tendue, fins amers.

 

Bretaudeau - Gaia 2012 ? Mag : top muscadet, à point. TB.

Bretaudeau - Statera 2018 Mag  : (pinot noir) style pur et tendu, végétal noble, frais. TB.

 

Granit 2019 : sent les lies, bouche tendue, saline. TB.

 Bretaudeau - Gaia 2020 : étonnamment très gras, manqaunt d’acidité là aussi, bizarre pour Bretaudeau. B. Ue autre bouteille semblait avoir plus d'acidité, registre assez gras, plusieurs pensent bourgogne. TB.

 

5 juillet 2017

Lombard (Epernay) **

Lombard - Champagne brut nature grand cru : (50% chardonnay sur Mesnil-sur-Oger, Chouilly, Cramant, Avize. 50% pinot noir sur Ambonnay, Verzenay, Bouzy. Dégorgé le 28/09/2016) Couleur paille, nez moyennement expressif, floral, un peu de noisette, peu fruité. Bouche vive, tendue, austère, peu de fruit, assez vineuse, plus marquée pinot que chardonnay, avec l'impression que le gaz est un peu trop présent même sur la fin de bouteille. Bonne longueur grâce à une belle acidité. Note : 14,5/20

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2 juillet 2017

Château La Coste (Le Puy-Sainte-Réparade) ***

Château La Coste - Première cuvée blanc Coteaux d'Aix 2016 : (60% rolle, 40% sauvignon) Couleur claire, nez sur les agrumes, une pointe d'anis. Bouche vive, simple, citronnée, avec une finale de longueur moyenne très marquée par l'anis. B.

2017 : un peu plus de matière, un peu plus de gras, plus floral. B+.

 

La Coste - Frigousse rouge 2014 IGP Méditerrannée : (négoce, grenache et cabernet sauvignon) Robe assez claire pour la provence, nez marqué grenache sur les fruits rouges, les épices. Bouche fruitée, épicée, peu tannique, pas une grosse matière mais assez puissante. Finale épicée, d'assez bonne longueur, fraîche. B+.

la coste frigousse

 

Château La Coste - Rosé d'une nuit Coteaux d'Aix en Provence 2016 : (70% grenache, 20% syrah, 10% CS)  Rosé clair, fruité, frais, sur la framboise et les petits fruits rouges, sympa. B+.

2017 : dans le même esprit, un peu moins d'alcool, beau fruité aussi. B+.

 

La Coste - Frigousse rosé IGP Méditerranée 2015 : (négoce, cinsault, grenache et syrah) Robe claire, beaucoup de fruit, plus léger que le rosé d'une nuit, arômes de fruits rouges, un côté fraise tagada, un peu plus court que le précédent. B.

2017 : toujours un petit côté bonbon très gourmand, moins chimique. B+.

 

Frigousse blanc 2017 : nez fruité, mais bouche amère, avec un côté racinaire, voire gentiane en finale. B-.

 

2 juillet 2017

Quelques vins d'exception pour les 60ans de Jean-Marc

Terres d'Ocre - Clin d'oeil brut 2014 : Une bulle sympa, facile à boire, assez sèche, légère amertume en finale. B+.

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Movia - Puro rose : (2006, pinot noir, à dégorger soi-même) Une très belle bulle qu'on connaissait déjà, très légèrement rosée, sur la groseille, la framboise, un côté "nature", cerise aigre, très frais avec une bulle fine. TB.

Fuleky - Tokaji dry furmint 2009 : Là aussi, un vin que j'avais déjà eu l'occasion de goûter, il m'a encore rappelé un riesling sec sur l'écorce d'agrumes, avec une belle tension et une belle longueur. TB.

La Cabotte - Sauvageonne Côtes du Rhône villages 2014 en magnum : (clairette) Rhône très gras, mentholé, qui manque de tension à mon goût, il a souffert de la comparaison avec le suivant. B.

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Les Bérioles - Saint-Pourçain Tressaille 2014 en magnum : (majorité tressallier) J'avais déjà bien aimé le 2012, c'est toujours aussi bon en 2014, très vif et tendu, citronné, avec une belle matière. TB.

Robert Sérol - Côte Roannaise les Blondins 2012 en jéroboam : Je l'avais goûté au domaine en 2013, il m'avait déjà fait une belle impression, il s'est encore amélioré, plein de fruits rouges, très frais, avec une finale poivrée assez longue. Le jéroboam n'a pas survécu. TB+.

Jean Macle - Château-Chalon 1989 : Un vin encore tout jeune à la couleur comme au nez, peu différent du 2000 bu il n'y a pas si longtemps, assez classique, sur la noix, le champignon, un côté agrumes. C'est surtout en bouche qu'il fait la différence avec les autres domaines, avec beaucoup de finesse et de fruit, très frais et très long. TB+.

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Clos Lapeyre - Jurançon La Magendia 2005 en magnum : J'avais adoré 2001, 2004 et 2013 sur cette cuvée, le 2005 est lui aussi exceptionnel, plein d'ananas, de miel, une pointe de caramel, fruits exotiques, très frais et très long. TB+.

Jo Pithon - Coteaux du Layon Clos des Bonnes Blanches Ambroisie 1996 : On continue sur du très haut niveau, couleur ambre foncé, nez sur la pâte de coing, un peu de caramel, figues, abricot confit... Bouche sirupeuse, avec une belle acidité. Encore un très grand Layon des belles années. TB+.

Tokaji Wine Trust Co. - Tokaji Aszu Esszencia 1957 : Couleur presque noire, le nez est oxydatif, beaucoup de noix, il rappelle le vin jaune de Macle, mais aussi beaucoup de fruits secs (raisins, prunes), un côté caramel/café. La bouche est surprenante, presque sèche, le vin a mangé tous ses sucres, il reste de la noix, des fruits secs, une belle texture épaisse, une bonne acidité, beaucoup de fraîcheur. Très intéressant à goûter. Un grand merci à Jean-Marc d'avoir partager ce vin (et les autres), il est fort probable qu'on ne regoûtera jamais un Aszu Esszencia de 1957, ni même un vin de 60ans. TB+.

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grands formats

 

20 juin 2017

Michel Bouzereau (Meursault) ****

C'est désormais Jean-Baptiste qui gère ce domaine familial d'une douzaine d'hectares. Si par le passé les vins étaient plutôt gras et beurrés, ils sont désormais tout en tension, en élégance et en pureté, très rarement marqués par des notes grillées. Attention que sur certains millésimes les vins fatiguent vite et ne semblent pas supporter une longue garde. Il faudra voir si ce sera aussi le cas des derniers millésimes.

 

Michel Bouzereau - Bourgogne blanc 2010 : couleur or, nez expressif, beurré, boisé bien intégré, un peu de citron et de noisette. Bouche très grasse, épaisse, beurrée, qui manque un peu de fruit et de tension à mon goût. Finale de longueur moyenne, légèrement citronnée. Un Bourgogne générique à son apogée, qui devait être bien marqué par le fût au départ, qui bénéficie aujourd'hui de cet élevage appuyé pour donner une très belle texture mais qui manque un peu de finesse et de profondeur par rapport aux Meursaults. Note : 15/20.

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Michel Bouzereau -  Meursault Les Tessons 2014 : (25% fûts neufs, sols "argilo-calcaire, roche à fleur, terre rouge") Couleur or pâle, nez moyennement expressif mais élégant, au boisé léger et bien intégré, avec des notes beurrées, des agrumes, légèrement floral, quelques fruits jaunes en se réchauffant. Bouche vive, avec une belle tension, de la finesse, légèrement beurrée, citronnée, pas ultra complexe en l'état mais bien équilibrée et élégante, avec une finale assez longue sur les agrumes. Je serais probablement parti sur Puligny à l'aveugle. TB+.

 

Michel Bouzereau, Meursault Les grands charrons 2014 : Robe presque translucide, le nez est un peu fermé, très citronné, minéral. Bouche toute en tension, à l'opposée du vin précédent, dans le style de beaucoup de Meursault d'aujourd'hui, puissante, un peu austère, avec beaucoup de longueur, mais le vin manque d'un peu de gras et de gourmandise. B+. Une autre bouteille avait plus de gras, moins d'austérité. TB.

 

Michel Bouzereau - Meursault 1er cru Genevrieres 2012 : encore assez clair, nez de beurre frais, commece à partir sur l'ananas, bouche grasse, beurrée, mais pas très vanillée, manque un poil de tension sur la finale. TB. Une autre bouteille semblait assez solaire, épicée, sudiste. TB.

 

Domaine Michel Bouzereau, Puligny-Montrachet 1er cru « Champs Gains » 2015 : (100% chardonnay sur sols très calcaires. Elevage d’un an en fûts dont 25% neufs) Robe très claire, nez minéral, citronné, calcaire, léger beurré et légèrement floral, une pointe de noisette grillée, très élégant. Bouche tendue, très léger gras par dessus, beaucoup d'agrumes. Finale très longue, minérale, salivante. Déjà excellent. TB++.

 

Domaine Michel Bouzereau, Puligny-Montrachet 1er cru "Le Cailleret" 2015 : (parcelle dans le prolongement du Montrachet) Même couleur, nez assez proche, peut-être à peine plus beurré et un peu plus sur la retenue. Bouche qui a la même puissance, la même minéralité avec un petit supplément de gras et de matière, finale encore plus longue. Déjà excellent, et probablement très grand dans quelques années. TB++.

 

Meursault « Grands charrons » 2015, domaine Michel Bouzereau : couleur très claire, nez plein de fruits, agrumes et fruits du verger. Bouche toujours aussi fruitée, tendue par une belle acidité, peu de gras, belle longueur pour un village, beaucoup d’élégance, comme souvent chez Bouzereau. TB.

 

Meursault Charmes dessus 2011 : pointe d'évolution fruits exotiques et miel, noisette au nez, bouche tendue, très droite, léger beurré, finale assez longue, notes de noisette. TB+.

 

Bouzereau - Bourgogne pinot noir 2017 : semble vert et assez dur en l'état. B-.

 

Bourgogne Aligoté 2017 : couleur très pâle reflets gris, nez sur le beurre frais, la crème, fleurs blanches, pointe de sucre vanillé, peut-être fruits jaunes. Attaque grasse, beurrée, fleurs blanches, sureau, puis fin de bouche sur l'acidité, en longueur, plus d'agrumes. Finale assez longue avec une belle tension. Un aligoté de haute volée, avec probablement un élevage fût, mais bien absorbé qui pourrait faire penser à un chardonnay. TB-.

 

Bourgogne côte d'or chardonnay 2018 : nez un peu grillé, boisé, bouche à l'élevage bien intégré, gourmande, vanillée, beurrée, mais finale fraîche, minérale. TB-.

 

Jean-Baptiste Bouzereau, Meursault 1er cru Genevrières 2014 (Genevrières dessous) : Couleur légèrement évoluée, nez sur les fruits exotiques, très léger beurré, pas de notes grillées. Bouche fruitée, pas très grasse, ni très volumineuse, elle manque un peu de tension. B+.

 

Jean-Baptiste Bouzereau, Meursault Les Tessons 2016 : Couleur déjà bien évoluée, nez sur le miel, les fruits exotiques, le coing, qui ne fait pas du tout chardonnay, déjà bien évolué. La bouche le confirme, la bouteille semble avoir déjà bien vieilli, manque d’intensité, la finale semble un peu courte et fatiguée. Pas une belle bouteille. B-.

 

M. Bouzereau - Puligny-Montrachet 1er cru Champ gain 2016 : Couleur très claire, nez assez proche du Champ gain de Caillon, épuré, fruits blancs, floral, pas de beurre, pas de bois. Bouche minérale, pure, toute en tension, pas de grillé ni d'autolyse non plus, avec beaucoup de longueur. Excellent. TB++.

 

Bouzereau - Meursault 1er cru perrieres 2018 : Couleur claire, nez de chardo beaunois beurré, à peine vanillé, floral. Attaque gras beurré mais finit tendu minéral, salivant, calcaire et très long. Deja excellent en l'état. A ne pas servir trop chaud par contre. TB++.

 

M. Bouzereau - Puligny 1er cru champs gains 2009 : Nez assez riche, début d'évolution, fait un peu peur. La bouche est mieux, avec de la finesse, pas trop grasse, surtout une finale tendue, sur des amers et salivante. TB.

 

Bouzereau - Puligny 1er cru Le Cailleret 2018 : moins toasté, un peu plus beurré, fin, élégant, finale plus minérale et plus longue. TB+.

 

Bouzereau - Meursault 1er cru Genevrieres 2018 : le nez est très vanillé, très boisé, beurré. Ca se confirme en bouche, du gras, du beurre et de la vanille, finale lourde sur l’élevage. Bizarre, j’ai goûté des 2018 chez lui bien mieux que celui-ci. B-.

 

Michel Bouzereau

Bourgogne côte d’or 2022, MEURSAULT grands charrons Blanc2022 et MEURSAULT 1ER CRU charmes Blanc2022, trois blancs fleuris, élégant, pas beaucoup d’élevage mais manquant un peu de tension pour les trois.

 

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