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Whisky Wine N' Beer
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14 décembre 2023

Visite au domaine Les Chemins de l'Arkose (Montpeyroux) ***

 

Visite au domaine Les Chemins de l’Arkose à Montpeyroux.

 

 

Pour le coup j'ai l'impression de déjà bien connaître les vins d'Yvan chez qui j'ai eu l'occasion d'aller plusieurs fois ces dix dernières années. Ce sont pour moi des valeurs sûres si on cherche du bio, pas tout à fait nature mais presque (une dizaine de mg à la mise en moyenne), propres, de bon rapport qualité/prix, et dans un style un peu "rustique" dans le bon sens du terme : des vins de terroir et de caractère. Je dois avouer que je n'avais pas forcément prévu de repasser chez Yvan et Audrey jusqu'à ce que j'apprenne par hasard dans le Rouge et le Blanc qu'ils travaillaient une vigne d'hybride ! Et je ne regrette pas du tout ma visite, bien au contraire, puisqu'en plus des hybrides j'ai eu la bonne surprise de voir un nouveau chai et des nouvelles cuvées. Ici aussi ça bouge, ça se remet en question et ça progresse constamment.

 

 

Yvan Bernard s’est installé sur le village de Montpeyroux en 2001. Il s’est officiellement associé avec Audrey Baldassin (déjà employée au domaine depuis quelques années) en janvier 2021, d’où le nouveau nom du domaine : les Chemins de l’Arkose. Le domaine est certifié bio depuis 2009, et certifié en biodynamie par Demeter depuis 2021.

 

 

Il possède désormais 13 hectares + l’équivalent de 4ha environ en négoce :

1/3 sur Montpeyroux/Authezat/La Sauvetat 

1/3 sur Corent : un peu à l’est, au Nord, au sud (mais les vignes du sud vont être arrachées, replantées au nord)

1/3 sur Blanzat/Sayat : des gamays et quelques pinots qui donnent principalement la cuvée le Clos, rachetés plus récemment à JP Prunière.

 

 

Une nouvelle cave vient d’être construite sur Montpeyroux-Ouest avec plus d’espace, il y aura la possibilité de faire un petit caveau de dégustation face aux vignes, une petite chambre à l’étage et une salle de réception.

nouvelle cave chemins de l'arkose

pinots noirs montpeyroux

 

Les 2023 ont été vinifiés dans le nouveau chai. « On commence à apprendre ce qu’il y a comme levures. Tout a été fait en levures indigènes, ça s’est bien passé. Ça a moins patiné qu’en 2022, on n’a pas pris de volatile cette année. On a tout de même préparé des pieds de cuve une semaine avant les vendanges pour être tranquilles. »

 

 

Quelques 2023 sur cuve

nouvelle cave Yvan

 

L’autre rive chardonnay : (négoce, à Dallet. Achat de raisins bio à de jeunes viticulteurs qui autrefois vendaient à la coopé. Depuis 3ans les raisins sont vendus à Yvan et à Patrick Bouju. Sols calcaires et basaltes. Expo Nord-Ouest, ça regarde Pont-du-Château. Vignes de 10ans. Parcelle solaire, mais il y a eu de l’eau ici contrairement à Montpeyroux) chardo assez floral, vif, fruité, manque un peu de tension en 2023 mais facile à boire.

 

Au pied du mur chardonnay muscaté : (parcelle d’à côté, 10ans aussi environ. En 2023 la moitié a fait une macération de 6 jours) un chardo qui sent en effet bien le muscat au nez. La bouche n’a pas une grosse acidité en 2023, mais la macération emmène du peps avec une finale sur les amers, pas trop tannique non plus.

 

Aligotés plantés sur Corent Nord il y a 4ans (vont remplacer l’aligoté de négoce Fleuve tranquille. 2023 sera le premier millésime) non goûté.

 

Oppidum (chardonnay Corent sud pour le moment) : non goûté.

 

Les Dômes rouge 2023 : (tous les gamays de Corent, surtout des gamays d’Auvergne, Corent Nord et à peine à l’Est. En semi-carbo) Coloré en 2023, très juteux, plein de fruit, belle acidité derrière, se goûte déjà très bien, presque prêt. Délicieux. « Sur cette cuvée il faut ramasser à la limite de la sous-maturité ». Ça + Corent Nord aujourd’hui ça permet vraiment de trouver un bel équilibre sur les millésimes chauds.

 

Le Clos lot 1 : (gamays du Beaujolais plantés à Blanzat en 2000 et quelques pinots. Ici c’est solaire, plus marneux) Couleur très noire, le nez fait syrah je trouve, fruits noirs, presque lardé. Bouche mûre, large, puissante, mais bien faite, qui ne tombe pas dans le trop confit. C'est bon, mais il faut savoir à quel type de vin s'attendre.

 

Le Clos VV : (« ça ira en demi-muids bientôt, je verrai ensuite si j’assemble ou non avec le précédent ». Veux gamays d’Auvergne des années 50 avec quelques hybrides, des teinturiers, des chasselas, « à l’ancienne ». Vinifié à la Jacques Néauport en millefeuilles, une couche égrappé/une couche grappe entière. Macération plus longue, 20jours) Couleur plus violacée mais plus claire, bouche plus tendue, moins large, acidité plus haute, impression minérale, une finale qui allonge beaucoup plus, sur des tannins un peu serrés mais ça pousse très loin. « Les vieux gamays d’Auvergne, sur nos terroirs, c’est autre chose que les gamays Beaujolais ! »

 

Pinots d’Authezat, Vieilles vignes, jus de goutte : (en 2023 il a fallu s’adapter, mettre beaucoup de grappe entière notamment, les gouttes sont vinifiées à part cette année, on verra à la fin…) un jus étriqué, serré, compliqué en l’état.

 

 

 

Et les hybrides ?

 

Pour les plus motivés quelques pistes de lecture/visio : Vitis Prohibita, documentaire de Stéphan Balay (2019), Pascaline Lepeltier, Mille Vignes (2022), Valentin Morel, Un autre vin, comment penser la vigne face à la crise écologique (2023) et surtout Le Rouge et le Blanc n°144 (2022).

 

Pour faire simple : un hybride est un croisement d'une vigne européenne (vitis vinifera - quasiment tous nos cépages aujourd'hui) avec une vigne américaine le plus souvent (vitis riparia, rupestris, berlandieri, labrusca - que nous connaissons très mal...). Au 19e siècle, pour tenter d'améliorer nos rendements, nous avons importés, entre autres, des cépages américains qui portaient sur eux le mildiou, l'oïdium (des champignons) puis le phylloxéra (un puceron). Ces cépages-là s'étant acclimatés au fil du temps, ils sont, eux, résistants. Le vignoble européen est entièrement détruit, il faut trouver une solution : les vitis vinifera seront greffées sur des pieds américains. Jusque-là l'histoire est connue. Ce que l'on sait moins c'est que pendant longtemps, des cépages américains ou des cépages hybrides côtoient nos vitis vinifera. Au début du 20e siècle près d'un tiers du vignoble français est en cépages hybrides et l'on a recensé près de 3000 cépages différents. Dans les années 1930, la France est en surproduction de vin : pour des raisons politiques l'Etat décide de garder toutes les vitis vinifera plantées dans nos colonies et interdit la commercialisation des hybrides. Puis suite à la Seconde Guerre Mondiale, l'Etat doit rembourser les Etats-Unis (le plan Marshall) : il décide de lui acheter des produits phytosanitaires à grande échelle, il fait la promotion des vitis vinifera très sensibles au mildiou et à l'oïdium et demande l'arrachage des cépages résistants ! Il faut trouver une raison : on prétexte donc un fort taux de méthanol qui rendrait fou. La mauvaise réputation est faite ; les vitis vinifera et les produits chimiques l'ont emporté. Depuis quelques années certains hybrides ont été autorisés à nouveau, hors AOC bien évidemment...

 

 

Qu'en pense Yvan ? Comme Valentin Morel, son combat ce sont les traitements : " En 2023 je finis à 11 traitements cuivre/soufre, environ 3,5kg/ha, si tu ajoutes le coût des produits phyto qui n'arrêtent pas d'augmenter, l'essence pour le tracteur, le temps et l'énergie que ça coute, c'est plus possible ! " On sait aujourd'hui que sur le long terme la "bordelaise" est mauvaise pour les sols et pour les eaux. "Tu peux pas traiter comme ça et te revendiquer bio/ écolo, tout faire pour te passer de SO2 en cave etc... il faut être logique, et agir". Le livre de Valentin Morel n'est pas sorti comme ça, les vignerons commencent à être nombreux à se poser les mêmes questions.

 

 

parcelle 5455

 

Voici la vigne de Plantet ou 5455. C'est une parcelle qui appartenait à la grand-mère d'Audrey qu'Yvan a récupérée il y a quelques années ((à l'époque il ne connaissait pas encore Audrey !). "Ca fait 25ares en tout, les vignes ont environ 70-80ans. C'est planté "à l'ancienne" en 10000 pieds/ha avec 2/3 de gamay dont quelques teinturiers parce qu'il fallait bien donner un peu de couleur au vin, quelques chasselas pour avoir du raisin de table et les 5 rangées les plus à gauche ce sont les hybrides. C'était l'assurance climatique. Même les années de gel ou les années où on n'avait pas le temps de s'occuper de la vigne ça donnait un bon rendement". La plupart sont en franc de pied, mais pas toutes, c'est pas évident de savoir exactement. En blanc ce sont des pieds qu'Yvan vient de remplacer. "Juste devant nous on est directement dans le caillou, l'arkose (roche détritique issue du granit riche elle aussi en quartz et feldspath), la sécheresse de 2019 a eu raison de pas mal de pieds, au fond c'est plus argileux en surface, ça n'a pas souffert." Yvan fait quand même un labour, "on peut s'en passer à certains endroits mais ici c'est compliqué". Ce qui est replanté est greffé. En 2023 il sort 80hL/ha et un seul traitement. 

 

Voici ce qu'on peut lire du plantet sur les cépages.fr : "Cépage plantet ou 5455 Seibel aurait été obtenu par André Seibel au début du 20e siècle par un croisement de 4461 Seibel et d’un vitis berlandieri. Un seul clone agréé, le 1330. Avant 1960 il était le second HPD (hybride producteur direct - non greffé) le plus planté derrière le chancellor. Un cépage qui donne de gros rendements, riche en couleur, faible en tannins, avec une bonne acidité, aux arômes foxés."

 

Il y a une seconde petite parcelle comme celle-là avec du plantet et quelques pieds de chambourcin et de rayon d'or. Les nouveaux plants ne sont pas si difficiles que ça à trouver, les plantet proviennent de chez un papy en Haute-Savoie. "En cherchant et en discutant avec les collègues on trouve pas mal de variétés aujourd'hui".

 

A l'avenir Yvan a prévu de planter entre 0,5 et 1ha d'hybrides sur Authezat, avec peut-être 5-6 cépages différents afin de pouvoir faire des tests. Le but n'est pas forcément de passer tout le domaine en hybride. Mais un petit pourcentage, c'est un gain de temps, d'énergie, l'assurance que tu vas récolter, un gain financier donc, qui te permet de mieux t'occuper du reste. Ca permet de garder un prix de vente abordable sur la gamme. Ca permet aussi d'échanger les résultats avec les collègues, c'est comme ça qu'on pourra avancer.

 

 

Quid de la qualité des hybrides ?

Si tout le monde s'accorde sur les avantages écologiques et économiques des hybrides, le grand débat réside sur leur niveau qualitatif. D'après Yvan la mauvaise réputation des cépages résistants vient du fait qu'à l'époque on ne savait pas vinifier. "Va goûter les hybrides de Vin Nu dans la Creuse, ou ceux de Francis Rousset-Coteaux des Girondales en Haute-Savoie, notamment son Divico, un rouge originaire de Suisse et tu verras qu'il y a des vins excellents". Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd... Il faut bien avouer qu'on ne leur a jamais laissé leur chance : lorsque la bonne variété sera plantée sur le bon terroir avec des rendements relativement limités et des vinifs de qualité nous verrons bien...

 

Le Plantet 2023 sur cuve : (vinifié en rosé, goûté sur une cuve qui a fini de fermenter, elle sera assemblée avec une cuve en fermentation, le tout mis en bouteille à 15gr de SR restant pour finir la fermentation et faire un pét' nat' rosé, la cuvée 5455) Couleur rose-framboise, nez fruité, framboise, fraise, assez classique au sens où il n'y a rien de très différent d'une vitis vinifera, absolument rien de foxé. Idem en bouche, c'est très bon, très fruité, pas trop d'alcool, une bonne fraîcheur dans le fond, très bon et très gourmand, on pourrait le boire comme ça. 

 

 

Alors est-ce que les hybrides sont l'avenir du vin ? Je dois avouer que je n'en sais rien du tout, mais plus je m'intéresse au sujet et plus je trouve que les partisans de ces cépages résistants ont d'excellents arguments.

 

 

Un grand merci à Yvan pour le temps accordé et pour toutes ces discussions. Ici, le bio c'est un état d'esprit et une façon de vivre au quotidien. D'ailleurs il paraît que l'on parle de plus en plus de l'irrigation dans les Côtes d'Auvergne ! Quel scandale ! Encore une raison de plus de mettre en avant les hybrides qui eux n'ont pas besoin de beaucoup d'eau...

 

 

 

 

 

Les vieilles dégustations/visites :

 

Aligoté 2020 Fleuve tranquille (sur cuves) : (achat de raisins à des amis sur Pernand-Vergelesses) nerveux, tendu, et aromatique (fleurs blanches et abricot) Bien fait, réveille les papilles pour commencer. B+.

Chardonnay Oppidum 2019 : (un seul fût de 500L cette année de petite récolte, pas assez de raisins pour faire aussi des cuves) très peu marqué par l'élevage, chardonnay floral, à peine anisé, qui a gardé du peps sur cette année de sécheresse. B+.

Les Dômes 2020 (sur cuves) : (gamay) gamay juteux, frais, plein de fruit, très gourmand. B+.

Le Clos 2020 (sur cuves) : (nouvelle cuvée, faite sur Blanzat, dans un quasi monopole de 2,5ha, grosse majorité gamay. L'autre parcelle sur Blanzat servira à faire un rosé) Couleur sombre, crème de cassis, confituré, encore un peu de sucrosité, tannins gras, solaire, doit finir de se mettre en place. B.

Banlieue rouge 2019 : (carbo. raisins achetées en Côte Roannaise, gamay sur granite, sans sulfites) un peu de volatile, moins en place que le reste. B-.

Petrosus 2019 : (environ 90% pinot noir, sur Authezat. Egrappé) goûte sur la prise de bois en l'état bien qu'il y ait un demi-muid et un fût non neuf, mais avec un joli fond, de la fraîcheur, une bonne longueur. Prometteur pour dans quelques mois. TB-.

Terrasses 2019 : (syrah, petite syrah et serine sur Montpeyroux, plantés en 2004 et 2012. Pour la première année élevage en amphore - une en grès et une en terre cuite - tout égrappé) Fruits noirs, très mentholé, eucalyptus, assez mûr, mais belle acidité, bien que les PH soient montés à 4 cette année de sécheresse contre 3,4-3,5 en moyenne. Le choix de ne pas faire de barrique a donc été payant. Ca manque un peu de précision, prometteur pour dans quelques mois aussi. TB-.

Arkose 2018 : (gamay, vieille vigne, élevage 1an, en cuves sur ce millésime-là) Gamay sérieux, concentré, poivré, avec des tannins encore un peu serrés, mais belle matière. Mérite d'être encore attendu un peu. TB-.

(Les vignes de la cuvée de Boudes Echalas ont été arrachés en 2017 et plus de négoce bio sur ce secteur. Replantation prévue pour dans quelques années)

 Petrosus 2021 : un peu réduit et gaz, pas tout à fait en place. B-.

 

 

Autre passage au domaine avec dégustation en bouteille de :

Côtes d'Auvergne blanc Oppidum 2015 : (100% chardo, cuves, sans malo) très bon chardonnay, assez floral, citronné, un peu de réglisse, vif, avec un peu de gras en bouche, une assez bonne longueur, frais pour du 2015. TB-.

Côtes d'auvergne rouge Les dômes 2015 : (gamay et pinot) nez très fruité, plein de fruits rouges, qui fait surtout gamay, la bouche n'a pas une grosse matière mais c'est frais, fruité, très gouleyant. TB-.

IGP Puy de dôme Petrosus 2015 : (pinot, sols argilo-calcaires surtout) un peu d'élevage caramel/vanille au nez, bouche assez mûre, bonne acidité, tannins un peu trop présents en finale, l'élevage a besoin de se fondre aussi, même si ce n'est pas trop marqué (fûts d'un vin ou plus). B.

IGP Arkose 2014 : (gamay sur arkose = granit) Beaucoup de poivre blanc au premier nez, un beau fruité, bouche vive avec une belle matière, pas de sensation d'élevage, tannins plus fondus que dans le précédent, plus long que les Dômes. TB.

IGP Les Terrasses 2014 : (syrah sur arkose) Assez fin pour de la syrah, beaucoup de fruit, pas très tannique, avec un peu de violette et de poivre, un peu moins long et moins gourmand qu'Arkose. TB-.

Terrasses 2015 : goûté en cuve d'assemblage, pas tout à fait en place.

 

 

 Oppidum 2022 : chardo floral et fruité, bon mais finale qui manque un peu de tension sur ce millésime chaud à Corent sud. B+.

Yvan Bernard - IGP Puy-de-dôme "Petrosus" 2012 : (100% pinot noir, fûts de 3à6vins), puissant, très tannique, beaux fruits rouges et noirs, violette, grosse matière, bonne longueur, pas de bois ressenti. A attendre, bon potentiel. TB-. (15/20).

"Arkose" 2012 : (100% gamay, fûts de 1à2vins), couleur assez sombre pour lui aussi, moins tannique et moins puissant que le précédent, très fruité, cerise croquante, là aussi belle matière et bonne longueur. Je l'aurais servi avant Petrosus personnellement, mais Yvan Bernard trouve Arkose plus puissant lui. Du bon travail en tout cas.TB-. (15/20).

"Les Dômes" 2013 côtes d'auvergne : (gamay, pinot noir) réduction et un peu de gaz à l'ouverture, très bien après quelques heures de carafe, beaucoup de fruits, bonne acidité, frais et agréable. B+.

yvan bernard

 

 

Arkose 2018 un peu réduit, dur. Petrosus 2018 ultra réduit ce jour-là et pas en place, mais à l'ouverture du salon dans un froid glacial pas évident pour les vins... Terrasses 2018 bien plus en place, syrah fraîche, juteuse, avec du caractère.

 

 

Chemins de l’arkose (Côtes d’Auvergne- loire volcanique)

Le clos 2022 : réduit, compliqué en l’état, mais à voir dans quelques semaines. B-.

Arkose 2021 : beau jus, avec du fond, frais, encore un peu serré, belle longueur. TB.

 

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