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Whisky Wine N' Beer
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26 juin 2015

Soirée vins prestige cave Malleval

 

Tous les vins ont été dégustés dans des Riedel Vinum Tempranillo, étiquette découverte.

 

 

Krug Champagne Brut 2000 : (50% chardonnay, 50% PN) couleur or pâle, peu de bulles visibles. Nez légèrement brioché, avec beaucoup d'agrumes, un peu de coing et de noisette, très élégant même si l'aromatique n'a rien d'extraordinaire. Bouche sublime, bulles ultra-fines, beaucoup de fruits frais, agrumes surtout, pas très vineux pour du Krug, mais plutôt sur une très belle tension minérale. Finale très longue, citronnée, saline, avec quelques épices, qui montre à quel point un champagne est bel et bien un vin blanc. Ca commence très fort. Note : 19/20.

krug 2000

 

 

Faiveley Corton-Charlemagne 2005 : couleur or, nez élégant légèrement beurré et lacté, quelques notes grillées, mentholées, puis avec l'ouverture de plus en plus citronné même si dans l'ensemble ça manque un peu de fruit. Bouche assez puissante, très belle matière, texture soyeuse, élevage présent mais parfaitement intégré, beurre, citron et agrumes avec l'ouverture, ainsi que des notes florales, bonne acidité dans le fond. Finale longue, avec quelques notes de fruits secs. Un vin très bien fait, tout est là sans que rien ne domine, mais il lui manque un brin de folie et de charme (peut-être encore un peu jeune ?), surtout comparé au suivant. Note : 18,5/20.

faivelay corton charlemagne

 

 

D'Auvenay Meursault 1er Cru Les Gouttes d'or 2004 : couleur or pâle, un peu trouble. Le premier nez est très grillé, avec un peu de cacahuète, mais avec l'ouverture ça s'estompe un peu et beaucoup de choses apparaissent derrière : citron, gingembre, abricot, beurre, notes florales. Bouche massive, très concentrée, avec une grosse tension, du poivre et du gingembre qui la rendent très vive, beaucoup de citron, de fruits jaunes. Finale interminable, portée très loin par l'acidité et son côté épicé. Très grand vin, d'une énergie incroyable, qui a complètement éclipsé le Faivelay. Je n'ai pas été trop gêné par le côté grillé que je crains habituellement, mais il était soi-disant peu prononcé pour du d'Auvenay. Note : 19,5/20.

meursault goutte sd'or

 

 

Comte de Vogüé Bonnes-Mares 2002 : rubis foncé, un peu évolué et trouble. Nez sur le noyau de cerise, le sous-bois, la terre, un peu de rose et de fraise sucré, assez envoûtant. La bouche fait plus jeune que le nez, moins de traces d'évolution, beaucoup de puissance, et malheureusement un peu d'alcool, des tannins parfaitement fondus, soyeux, fruits mûrs, cerise et fraise surtout. Bonne longueur, mais le côté légèrement alcooleux dérange un peu. Note : 17,5/20.

 

Leroy Romanée-Saint-Vivant 2007 : robe rubis, trouble. Le premier nez est réduit, fumé, mais l'odeur part après une bonne agitation du verre. On trouve des notes de rafle, (ronce, pivoine) rose, et plein de petits fruits rouges. La bouche est un cran au-dessus, très florale, sur la framboise, les fruits rouges, beaucoup de finesse, on n'est pas sur un vin qui en met forcément plein la vue comme le Meursault de D'Auvenay mais c'est une d'une buvabilité déconcertante. Les tannins sont présents mais parfaitement fondus, une très belle acidité soutient le vin pendant longtemps. Finale très longue. Grand vin, qui me rappelle un peu le style de Clavelier (peu de soufre ?). Note : 19,5/20.

leroy romanee saint vivant

 

 

Petrus Pomerol 2003 : robe grenat, nez de fruits rouges très mûrs, un peu sucrés, du cassis, du zan, un côté balsamique, élevage bien intégré, encore très jeune et sur le fruit. Moins bien en bouche, assez puissante, pas forcément une très grosse matière, fruits très mûrs, manque de fraîcheur et d'acidité, on sent vraiment le millésime solaire. Les tannins semblent bien fondus à l'attaque, mais un poil secs sur la finale. Pas une grosse longueur. Sans être mauvais, tout le monde est déçu autour de la table, les cavistes nous disent avoir très bien goûté 2004 et d'autres millésimes récemment. Pour eux le problème vient de 2003. Le fait de passer derrière Leroy ne l'a sûrement pas aidé non plus. Note : 16,5/20.

petrus 2003

 

 

Yquem Sauternes 1996 : couleur or profond, déjà évoluée. Superbe nez très marqué agrumes, oranges confites, mandarine, avec du safran, du caramel, un peu d'ananas. Bouche assez puissante, toujours sur les agrumes, un peu plus confits désormais, du caramel, léger manque d'acidité à mon goût. Finale longue, avec des amers nobles, beaucoup d'orange confite, des épices. Après un nez magnifique, comme souvent sur Sauternes je trouve qu'il manque un peu d'acidité, même si ça reste dangereusement buvable. J'avais légèrement préféré 1997, qui sans être plus acide était plus concentré, plus sur les fruits jaunes avec moins de caramel et d'amertume. Note : 17,5/20.

 

 

Quelques extras pour finir : Toro Albala PX 1986, puissant, moins sucré que le 1985 bu récemment, moins sur le pruneau, moins gourmand, mais plus complexe peut-être, sur le pain grillé et le café. Cognac Tesseron Lot 53 XO Perfection 40%, très beau nez de fruits secs, frangipane et d'épices, bouche assez puissante pour du 40%, finale épicée. Chartreuse verte VEP 54%, beau nez, poivrée en bouche, peut-être un peu trop sucrée, mais les 54% sont parfaitement intégrés.

 

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