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20 janvier 2020

Marché aux vins d'Ampuis 2020

Marché aux vins d’Ampuis

 

Julien Barge

Très belle découverte, des vins avec beaucoup de finesse, quelques millésimes un peu « évolués » qui aident probablement, un vigneron passionnant. Au final c’est sur le premier stand qu’on se sera le plus fait plaisir.

St Joseph blanc Ribaudy 2017 : très floral, style épuré, peu boisé, bonne fraîcheur, de la matière. TB.

Condrieu Solarie 2017 : un peu lourd et chaleureux, notes anisées, bien en-dessous du 2016 bu récemment. B.

Crozes-Hermitage blanc coteaux de legende 2017 : pas dans le bon ordre, il était normalement servi en premier, plutôt léger, simple, mais reste frais. B+.

Saint-Joseph rouge Ribaudy 2017 : très beau St Joseph, lardé, fruits noirs, juste ce qu’il faut de fraîcheur dans le fond. TB.

Côte-Rôtie Combard 2016 : on sent le passage sur 2016, vin très fin, plein de fruit, un côté sauvage, anchois, olive, presque de la rose, j’adore. TB+.

Côte-Rôtie Côte Brune 2014 : plus puissant que le précédent, mais on reste globalement sur des vins fins, avec de belles textures, très peu boisés, notes sauvages, olive et lard fumé, assez long. TB+.

Côte Rôtie Cœur de Combard 2017 : celui-ci est moins sauvage, pas de notes lardées, plus civilisé en l’état, sur la violette, les fruits noirs, superbe texture, garde de la fraîcheur dans le fond. TB+.

Cœur de Combard 2015 : beaucoup de matière, grain de tannins très fin, plus chocolaté que le précédent, léger poivré, très long, taillé pour la garde, même si on sent une vinif en finesse sur un 2015. TB+.

Cœur de Combard 2013 : plus d’acidité, plus tendu et salin, moins de maturité, début de notes tertiaires, là aussi une texture agréable. Trois vins très réussis. Julien Barge nous dit faire cette cuvée pour s’amuser, avec les vignes de son grand-père, il en vend très peu, garde des vieux millésimes et fait beaucoup goûter. TB+.

 

Jamet

Cotes du Rhône blanc 2018 : beau Côtes-du-Rhône, du fruit, pêche notamment, léger floral, sans être tendu c’est quand même frais et très digeste pour 2018. B+.

Côte-Rôtie Fructus Voluptas 2018 : simple mais gourmand, plutôt assez « rond », peu d’acidité, peu de tannins, fruit noir un peu confituré, pas très long, mais c’est bon. TB.

 

Gangloff

Saint-Joseph Rg 2017 : un peu fou-fou, style opulent et très démonstratif de Gangloff, mais il a ce qu’il faut d’acidité dans le fond pour garder l’équilibre et au final on se régale bien. TB+.

Côte-Rôtie Barbarine 2017 : couleur bien noire, plus puissant que le St-Joseph, assez mûr, tannins encore très présents, un peu brutal, à attendre pas mal d’années mais ça sera sûrement excellent dans 10ans. TB.

 

Mouton

Côte Rôtie Maison Rouge 2017 : encore une pointe d’élevage mais beau fruité, notes lardées bien présentes, pas très épais mais bonne longueur. TB.

 

Levet

Côte-Rôtie Améthyste 2017 : vin très sombre, très chaleureux et confit. B-.

Côte-Rôtie Maestria 2017 : idem. Dommage, je m’étais régalé avec les 2016 de ce domaine. B-.

 

Duclaux

Côte-Rôtie Chana 2017 : un poil réduit, très léger, pas grand-chose dans le verre, mais il soufre peut-être de l’ordre de dégust. B-.

Côte-Rôtie Germine 2017 : fait très léger, impression de sentir le viognier avec des notes de pêche, très facile, même un peu trop. B.

Côte-Rôtie Maison rouge 2017 : comme souvent chez Duclaux je trouve, on franchit un vrai cap en passant sur Maison rouge, c’est fin, plutôt long et minéral, avec de la rose, des fruits rouges. Je l’avais encore mieux goûté sur 2015, mais ça reste très bon. TB+.

 

Faurie

Hermitage Greffieux Bessards 2018 : (mis en bt en novembre) Vin tout juste embouteillé, encore sur le côté fermentaire, lactique, difficile à juger en l’état. Les notes de crème de cassis que je n’avais encore jamais croisées chez Faurie semble caractériser un millésime bien solaire, les tannins sont très ronds, presque une pointe de sucrosité. A regoûter dans quelques mois.

Hermitage Bessards Méal 2018 : idem.

 

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