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Whisky Wine N' Beer

Whisky Wine N' Beer
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27 septembre 2021

Soirée Corse

Comme de nombreuses régions, la Corse a connu une période faste au Moyen-Age (sous l'influence de Gênes) avant de souffrir du phylloxéra et des guerres mondiales. Dans les années 1960, à l'instar du Languedoc-Roussillon, on assiste au retour des pieds-noirs et à un production de masse, privilégiant la quantité. Ce n'est en fait que tout récemment (années 1990-2000) que la Corse a pris conscience de son potentiel, et cherche désormais à produire des vins de grande qualité, identitaires, et remettant en avant les vieux cépages autochtones. C'est pour cela que nombre de grands vins sortent en "Vin de France", ayant un temps d'avance sur la législation des AOP...

 

Les Blancs

1 - Antoine-Marie Arena, Vin de France San Giovanni 2020 : (Bioà Patrimonio. 100% vermentino. Elevage cuve) Couleur très claire, nez très aromatique, fruité et floral. Bouche simple, légère, variétale, facile. Bien pour commencer. B.

2 - Clos Venturi, Vin de France Chiesa Nera 2016 : (BioDà Ponte Leccia. vermentino, genovese et bianco gentile. Elevage œuf béton) Couleur dorée, nez bien plus complexe, miellé, légèrement beurré, fruits jaunes, noisette, déjà un peu évolué. Bouche très fraîche, plus jeune que le nez, fruitée, grasse, très dense, un côté Bourgogne légèrement évolué sans notes boisées, finale très longue. Un grand blanc Corse. TB+.

 

abbatucci vaccelli

  

Les Rouges

3 - Abbatucci, Vin de France Faustine 2020 : (BioDsud d’Ajaccio. sciaccarellu + niellucciu. Elevage cuve et foudre) Couleur très claire, nez de fraise et de framboise confiturées, un peu de poivre et d’épices. Bouche toute en fruit, légère, fraîche, pas de tannins, un vin de soif mais avec une belle longueur en plus. TB+.

4 - U Stiliccionu, Vin de France Kalliste 2017 : (BioDsud d’Ajaccio. sciaccarellu + niellucciu. Elevage cuve et demi-muid) Couleur un peu plus sombre et trouble, nez plus animal, plus sauvage, plus complexe mais peut-être moins précis, avec aussi du cuir, des fruits noirs, des épices. Bouche plus épaisse que le précédent, un vin proche du nature mais qui reste propre, finale très longue avec une impression de salinité. Très différent mais très joli aussi. TB.

5 - Vaccelli, AOP Ajaccio Granit 2018 : (Bio100% sciaccarellu. Elevage fût) On revient à une couleur extrêmement claire et brillante, nez de petits fruits rouges et de rose, très bourguignon. Bouche soyeuse, pleine de fruit, dans laquelle les 15% ne se sentent absolument pas, l’impression d’un pinot légèrement plus solaire et épicée, à la longueur et à l’élégance incroyable. Il a remporté tous les suffrages ! Du grand art. TB+.

6 - Yves Canarelli et Patrick Fioramonti, Vin de France Tarra di Sognu 2018 : (BioDà Bonifacio. Carcaghjolu nero, minustellu, sciaccarellu. Elevage foudre) Couleur un peu plus sombre, nez élégant avec un peu de violette, de la mûre, des fruits des bois. Bouche légère en alcool (13,5) par rapport au Vaccelli, toute en délicatesse, peu de tannins, là aussi un côté bourguignon même si le fruit est plus mât que dans le précédent. Beaucoup de rondeur et d’élégance. Très précis, tout est parfait mais presque trop. Certains lui reprochent d’être un peu trop lisse pour remporter cette série de 4 grands vins de la Corse du sud ayant chacun sa personnalité. TB++.

7 - Leccia, AOP Patrimonio Pettale 2017 : (Bio100% niellucciu. Elevage cuve) On change complètement de style avec les niellucciu du Nord. On passe sur une couleur plus foncée, un nez plus sauvage, cannelle, orangette, fruits noirs, cuir. Bouche encore serrée, les tannins sont encore bien présents. Belle complexité aromatique mais le vin est clairement trop jeune. B-.

8 - Mariotti Bindi, AOP Patrimonio Porcellese 2015 : (Bio100% niellucciu. Elevage cuve) Couleur foncée et trouble, nez très animal, un côté confit, de la prune, voire du pruneau. La bouche est plus fraîche que le nez, puissante, sauvage, complexe, encore des tannins mais bien mieux intégrés que dans le précédent. Il commence à être prêt à boire lui. B+.

 

VDN (Vin Doux Naturel)

9 - Leccia, AOP Muscat du Cap Corse 2019 : (Bio100% muscat à petits grains, VDN. Elevage cuve. 117gr SR) Couleur or pâle, nez bien évidemment très expressif avec l’impression de croquer du raisin blanc, ça reste assez fin et élégant pour un muscat, sans trop de notes de parfum de rose. L’équilibre sucre/acide en bouche est bon, les 16% bien intégrés. Un joli vin de dessert pour finir. B.

 

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21 septembre 2021

Dominio do Bibei (Espagne) ***

 Domaine créé en 2001 par Javier Dominguez, dans la sous-zone de Quiroga-Bibei, partie la plus sèche de Ribeira Sacra (Galice). Le domaine s'étend désormais sur 45 hectares, il a un moment été conseillé par Sara Perez (Mas Martinet) et René Barbier Jr (Clos Mogador). Il cherche notamment à remettre au goût du jour les vieux cépages autochtones avec un travail en grande partie en biodyamie.

 

Dominio do Bibei - Dominio do Bibei Ribeira Sacra 2015 : (80% brancellao, 20% Mouraton. Egrappé et fermenté en fûts de 500L à toit ouvert. Déplacé par gravité en barriques de 300L pour le malo. Elevé en vieilles barriques pendant 15 mois puis 6 mois en foudre 15HL. 13,5% vol) Couleur rubis avec des reflets marrons, déjà un peu évolué. Premier nez un peu poussiéreux, terre, vieux bois, puis le fruit arrive, plutôt fruit à l'alcool, kirsch, prune, un peu de fruits rouges, pointe tabac, réglisse, m'évoque un merlot un peu évolué. La bouche est plus fraîche que le nez, plus de fruit, du volume, une belle texture, des tannins fins, très léger boisé avec une pointe beurré mais bien intégré à l'ensemble, acidité moyenne mais suffisante, bonne longueur sur le fruit rouge à l'alcool, quelques épices. Un vin original, qui donne envie de s'intéresser à cette région. TB.

 

Dominio do Bibei Lalume 2019 blanc (96% treixadura) fruits blancs, et fruits mûrs au nez, bouche qui reste vive, fraîche, bon.

Dominio do Bibei Lalama 2019 rouge (mencia) bof.

 

20 septembre 2021

Soirée Côte-Rôtie

Les 100% Côte Blonde

1- Christine Vernay, Côte-Rôtie Maison Rouge 2013 : (parcellaire. En partie egrappé. 24 mois fûts dont 30% neufs) Couleur assez sombre, nez peu évolué, sur le fruit, légèrement animal. Bouche assez quelconque, un peu lisse, manquant un peu de tout par rapport aux meilleurs vins de la soirée, même si elle n'a pas de défauts particuliers. TB-.

2- Julien Barge, Côte-Rôtie Le Combard 2016 : (parcellaire. En partie egrappé. 5% viognier. Elevage fûts et demi-muids) Couleur plus claire, nez plus fruits rouges, très frais, beaucoup de poivre, plus floral. Bouche très fine, en tension, avec une très belle trame minérale dans le fond, les tannins sont fins et la finale salivante et très longue. TB+.

 

Les 100% Côte Brune

3- François & Fils, Côte-Rôtie Rochins 2018 : (parcellaire. 3% viognier, en partie egrappé. Elevage 22 mois fûts 228 et 400L) On passe à une couleur bien plus noire, un nez plus mûr, plus solaire en 2018, confiture de fruits noirs, un peu moins sauvage. La bouche reste cependant parfaitement équilibrée, avec de la fraîcheur, eaucup de fruits noirs, du poivre, une matière épaisse mais des tannins fins, élevage bien intégré. Déjà excellent en l’état et tout l’avenir devant lui. TB.

4- Jean-Michel Gérin, Côte-Rôtie Champin le Seigneur 2017 : (11 parcelles surtout en Côte brune. 5% viognier.22 mois fûts dont 30% neufs. Egrappé) Couleur légèrement plus claire, nez très toasté, café, marqué par la barrique surchauffée, bouche ronde, lisse, moins concentrée que le précédent et très boisée aussi. Décevant. B-.

cote rotie jamet

 

Les assemblages des deux Côtes

5- Bonnefond, Côte-Rôtie Colline de Couzou 2016 :  (assemblage. Egrappage à 80%, 18mois fûts dont 10% neufs) On revient sur une robe plus claire, un nez plus « fruits rouges », une bouche légère, très fraîche et digeste, peu tannique, mais on y retourne très facilement. TB.

6- Rostaing, Côte-Rôtie Ampodium 2017 : (assemblage de 13 parcelles. 100% grappe entière. Elevage en vieux fûts) Couleur plus sombre, très beau nez, très sauvage et marqué grappe entière, avec de la tapenade, de l’anchois, du lard… Bouche très tendue, avec des tannins encore trop serrés en l’état. Un vin très prometteur mais il faudra être patient. TB.

7- Gangloff, Côte-Rôtie La Barbarine 2017 : (assemblage Combard, Tupin = Blonde et Côte Rozier = Brune. Majoritairement egrappé. 5% viognier) Couleur assez sombre et brillante, nez "rock 'n roll", éclatant dès l'ouverture, plein de fruit, de notes fumées, un peu animal, léger boisé, il part dans tous les sens. La bouche est dans la lignée, mais avec une jolie texture, des tannins fins, beaucoup de longueur. Un petit côté aguicheur comme toujours avec les vins du domaine, mais c'est efficace, tout le monde prend une grande baffe et se régale. TB++.

8- Jamet, Côte-Rôtie 2012 : (assemblage 15 lieux-dits : Fongeant, Côte Blonde, Landonne, Côte Rozier, Plomb, Chavaroche, Moutonnes, Lésardes, Gerine, Truchet, Leyat, Bonnivières, Côte Bodin, Tartaras, Rochins. 22 mois fûts dont 15% neufs. 100% grappe entière) Couleur plus tuilée, déjà un peu évoluée, nez plus en nuances et subtilité que Gangloff, plus sauvage, plus animal, plus sur l'anchois, très salin. Bouche très fine sur ce millésime, avec beaucoup de fraîcheur, de la grappe entière, plus sauvage et épicée dans l'aromatique, tout est parfait, à la bonne place, longueur incroyable. Tout le monde est séduit là aussi, pourtant il fallait passer derrière le Gangloff. TB++.

 

20 septembre 2021

Domaine de Cassiopée (Sampigny-les-Maranges) ***

Domaine de 5ha créé en 2020 par Hugo et Talloulah Mathurin, deux anciens ingénieurs en agronimie et oenologue. Après de beaux stages, chez JM Roulot entre autres, ils parient sur Maranges, secteur frais, commencent la conversion en bio... Un projet extrêmement prometteur. Les premiers jus sortent mi-2021.

 

Domaine de Cassiopée - Aligoté mitacherie 2020 : un aligoté avec de l'énergie, de la matière (rendements faibles), de la puissance, une finale minérale, saline et précise.

Hautes Côtes de Beaune Bl Les Côtés 2020 : plus de gras sur le chardonnay bien sûr, un peu plus proche du nature mais sans défauts, même finale saline, caillouteuse, précise.

Hautes Côtes de Beaune rouge Les Côtés 2020 : assez clair en couleur bien que ce soit vendangé assez tard pour 2020, peu extrait, en finesse, belle pureté de petits fruits rouges, bouche fraîche acidulée, toujours cette trame saline, caillouteuses, aux tannins encore un peu serrés mais qui donnent de l'allonge. Un vin pointu, pour amateurs avertis. Très beau niveau d'ensemble pour un premier millésime.

 

Hautes cotes de Beaune bl 2020 : quelques mois après, nez assez pur fruits blancs, bouche qui manque de tension, acidité faible sur ce millésime chaud. B-.

 

Hautes cotes de Beaune blanc 2021 : nouveau millésime, plus convaincant que le 2020. Un peu de gaz à l'ouverture. Nez avec un peu d'élevage, gourmand, beurré, pâte d'amande, citron confit. Bouche avec du gras, de la rondeur, un peu d'élevage, petite sucrosité presque, pas trop haut en alcool, garde ce qu'il faut d'acidité pour rester équilibré, on y retourne facilement, la finale manque un peu d'allonge et de tension pour aller plus loin. TB-.

 

 Cassiopée - Hautes Cotes de Beaune rouge Les Cotés 2021 : beaucoup de gaz, couleur très claire, nez de petits fruits rouges, floral. Bouche légère, acidulée, pas beaucoup d’épaisseur, petite volatile, facile à boire. B+.

 

19 septembre 2021

Adrien Berlioz - Cellier des cray (Chignin) ***

Jeune cousin de Gilles Berlioz, il a monté en 2006 son domaine de 6,3ha (dont 4,5 de blancs), certifié bio.

 

Adrien Berlioz - Roussette de Savoie Zulime 2019 : (100% altesse, 13% vol) Couleur claire pour une roussette, nez expressif bien typé du cépage sur le coing, fruits mûrs, un peu floral. Bouche avec du gras, du fruit mûr, mais une bonne acidité dans le fond l'empêche d'être trop lourd, c'est assez long, ça reste frais, propre et précis, sans dénaturer le cépage. TB.

 

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17 septembre 2021

Vincent Latour (Meursault) ***

 

Visite au domaine Vincent Latour : les 2020 en masse et juste après collage (bentonite et éventuellement caséine) un mois avant mise en bouteille

 

Latour

 

Bourgogne blanc 2020 : (foudre et fût) floral, facile, léger gras. B.

 

Bourgogne héritage : plus de gras, plus de volume, de longueur. TB.

 

St Aubin : proche du précédent.

 

St Aubin Frionnes : un peu moins en place en ce moment.

 

Meursault Pelans : à la fois très gourmand, du gras, de l’énergie, finale salivante bien tendue. Déjà prêt. TB+.

 

Meursault St Jean : (assemblage vireuils + coteaux) plus sur le gras, manque un peu de peps.

 

Clos Magny : déjà mieux, sans atteindre le niveau des Pelans.

 

Narvaux : rappelle un peu Pelans, bel équilibre, gras, beurré, tension. TB+.

 

Grands charrons : chaleureux, semble plus solaire en l’état.

 

Charmes : très floral, élégant, finit assez droit. TB+.

 

Poruzots : plus large, manque un peu d’énergie.

 

Goutte d’or : un peu plus grillé (le seul à vriment sembler grillé), beau volume, finale tendue et gourmande sur le citron confit. TB+.

 

Perrieres : (un peu plus de fûts neufs) un peu sur l’élevage en l’état, manque un peu de peps.

 

Meursault rouge : (élevage en 228L sur les rouges, alors que les blancs ont du 600, 450 et autres) très noir, chaleureux, un peu lourd.

 

Volnay : très noir, très serré.

 

Volnay Elegance : (parcelle Serpent, sous les mitans, en fût neuf, que des jus de goutte) noir aussi, mais matière fine, élégante, élevage parfaitement intégré, juteux, long. TB.

 

Meursault Cras rouge : serré en l’état.

 

 

 

 

Vincent Latour - Bourgogne blanc 2013 : robe à peine dorée, nez beurré, floral, fruits jaunes. Bouche avec du gras mais belle tension derrière, bien équilibrée, gourmande, finale fraîche. TB.

 

Bourgogne blanc 2017 : tendu, minéral, pointe autolyse, assez long. TB-.

 

Vincent Latour - Meursault rouge les cras 2017 : juteux, plein de fruit, de la matière... TB+.

 

Vincent Latour - Meursault Narvaux 2015 : couleur bien dorée, nez beurré, assez mûr, bouche un peu trop grasse, manque de tension. B+.

 

Meursault Rouge VV 2019 : assez sombre, fruits noirs, encore un peu beurré sur l'élevage, manque de tension en finale. B.

 

Vincent Latour, Meursault rouge 1er cru Les Cras 2017 : Couleur assez claire, nez éclatant, plein de petits fruits rouges, presque de l’orangette, des épices. Bouche très fruitée, légère, peu de tannins, gourmande, mais assez longue tout de même. Très belle surprise pour tout le monde. TB+.

 

Vincent Latour, Meursault rouge 1er cru Les Cras 2018 : Couleur foncée pour du pinot, nez de cerise et presque de fruits noirs, éclatant en ce moment. La bouche est gourmande, très fruitée, beau volume, tannins très fins, peu d’élevage ressenti, finale longue. Là aussi, très belle surprise pour tout le monde. TB+.

 

Volnay Elegance 2017 : juteux, frais. TB+.

 

Bourgoge blanc 2019 : plutôt travallé sur la tension, gardant de la gourmandise quand même, accessible mais beau potentiel de garde, jolie entrée de gamme. B+.

 

meursault perrieres 2018 : encore sur l'élevage, toasté, assez gras, la fin de bouteille commence à montrer un peu de fruits exotiques, à attendre. TB-.

 

Vincent Latour - Meursault 1er cru Perrières 2018 : on débute par un Meursault classique, bien fait, au nez beurré, légèrement vanillé. La bouche est grasse, épaisse, beurrée, florale, elle se retend sur la fin, finassant plus minérale et sans lourdeur. TB.

 

meursault narvaux 2021 : très joli 2021, qui combine gras beurré avec une belle acidité, finale sur la tension pas trop loure, déjà prêt. TB+.

 

11 septembre 2021

Soirée eclectique

Lacourte Godbillon - Champagne Chaillots hautes vignes 2016 : (chardonnay. Dosage 3,5gr. Fût et malo bloquée) Champagne vif et élégant, en finesse, citron, agrumes, floral, taillé apéritif. TB.

 

Tarlant - Champagne Cuvée Louis 2002-2003 : style différent, évolué, légèrement oxydatif, plus épais, vineux, plus complexe, mais moins de plaisir à l'apéritif, il a besoin de la table. TB.

 soiree de reprise

Luneau-Papin - Muscadet L d'or 2013 : très beau nez de liquoreux presque, fruits exotiques, miel, acacia, passion, goyave, pêche. Bouche bien plus sèche, plus minérale, avec de petits amers, légère salinité. TB.

 

Mauro - Godello 2017 Castilla y Leon : Nez qui sent l'autolyse, grillé, qui ne masque pas tout non plus, fruité assez mûr derrière. Bouche large, élevée en alcool, où on sent que le travail sur lies cherche à préserver de la fraîcheur, la finale est toutefois un peu chaude et lourde. B+.

 

Antoine Jobard - Meursault en la barre 2017 : très clair en couleur, nez bien dans le style du domaine, marqué autolyse, grillé, réduction, derrière citron, fleurs blanches, maturité assez basse pour 2017. Bouche sur cette noble austérité, grosse tension, amers nobles, citronné, tendu, beaucoup d'énergie et de fougue, pas de gras ni de beurre ici, a tout l'avenir devant lui. TB+.

 

Pierre Boisson - Meursault 2015 : légèrement marqué autolyse mais moins que le Jobard, bouche plus ronde, plus facile d'accès, sans être très boisé, un peu plus mûre, plus simple et plus courte mais c'est gourmand. TB.

 

Labet - Fleur de Savagnin 2003 : nez qui fait un peu oxydatif, il faut passer derrière, assez complexe tout de même, c'est la bouche qui fait la différence, quasiment rien d'oxydatif, encore une grosse énergie, une finale tendue, saline, le temps a apporté de l'élégance en même temps. TB++.

 

Alain Brumont - Le pinot noir 2009 : nez encore boisé toasté, fruits rouges, kirsch, un peu confit. Bouche aux tannins fondus, moins chaleureux qu'une bouteille bue il y a 4-5ans, bien moins lourd ici, même si l'on sent qu'on n'est pas en Bourgogne. L'élevage aurait besoin de se fondre encore. B.

 

Ermitage du Pic - Guilhem Gaucelm 2018 : toujours ce nez très syrah (à la Gonon) tapenade, olive, anchois, lardé, très sauvage. La bouche semble déjà en place, posée, plus élégante, tannins plus fins que le 2017 au même stade. Déjà excellent. TB+.

 

Aneto - Ines Branco Doce 2019 : (riesling, sercial) très peu d'alcool (9¨%), très léger, ultra digeste, fait riesling mosellan avec un peu de sucre mais pas trop. TB.

 

Gutierrez de la Vega - Recondita Armonia Monastrell dulce 2007 : (à Alicante) encore jeune, plein de fruits rouges sucrés surtout cerise, tout en fruit, bon équilibre sucre/acide, me rappelle le Macvin de pinot de Tissot, même si ici c'est apparemment un VT. TB.

(Guttierez de la vega (Valence), Vino Recondita armonia monastrell dulce 2018 : mourvèdre sucré, un peu typé Maury au sens où on croque dans la cerise, moins d’alcool ici (environ 14-15 tout de même), pas trop de sucre, simple, mais bien équilibré. B+.)

 

Maydie - Tannat Vintage 2016 : plus noir, concentré, pas mal de tannins encore, beaucoup de sucres. B.

 

8 septembre 2021

Patrick et Christophe Bonnefond (Ampuis) ***

Les deux frères ont repris le domaine familial de 10ha environ (dont 8,5 de rouge principalement en Côte Brune) au début des années 1990. Si les vins étaient un peu trop mûrs et boisés par le passé ils se sont désormais affinés et respectent mieux les terroirs.

 

 

Syrah Sensation du Nord 2020 : une vraie syrah très fraîche, très pure, fruits noirs, olives, violette, poivre, tannins fins, très juteux. TB.

 

Bonnefond, Côte-Rôtie Colline de Couzou 2016 :  (assemblage. Egrappage à 80%, 18mois fûts dont 10% neufs) On revient sur une robe plus claire, un nez plus « fruits rouges », une bouche légère, très fraîche et digeste, peu tannique, mais on y retourne très facilement. TB-.

 

Ampuis 2018

Condrieu Côte chatillon 2017 (sur fût) : encore sur le côté fermentaire, fruits verts, à peine sucré, mais grosse tension derrière qui l’annonce prometteur. TB.

 

Ampuis 2014

Condrieu Côte Chatillon 2012 : nez expressif, classique, plus fruité que le précédent, très gras, assez fin, moins puissant que La Chambée, bonne acidité et bonne longueur. TB (+- 17-17,5/20).

 

2 septembre 2021

Masse (Barizey) ***

Masse - Givry rouge Grand terroir 2019 : couleur très claire pour 2019, nez de petits fruits rouges assez simple mais élégant, légèrement floral. Bouche légère, facile, fruits rouges à peine sucré, gourmand, pas une grosse matière, en finesse. Longueur moyenne, mais très facile et très digeste. B+.

 

Masse - Bourgogne côte chalonnaise VV chardonnay 2019 : coloré, assez mûr, citron confit, beurre, bouche avec du gras, léger boisé, bonne acidité derrière, mûre et puissante, sans tomber dans la lourdeur. B+.

2020 : assez proche du 2019. B+.

 

Masse - Givry Blanc clos de la roche 2020 : attaque gras beurré sans en faire trop, floral, finale qui reste fraîche avec une bonne acidité. TB.

 

29 août 2021

Thierry Allemand (Cornas) *****

Thierry Allemand a commencé au début des années 1980 chez Joseph et Robert Michel. Pendant 15ans il y travaille comme ouvrier la semaine et s'occupe de ses propres vignes le week-end. Il apprend à travailler sans soufre et sans chimie grâce entre autres à Jacques Néauport (disciple de Jules Chauvet), comme Pierre Overnoy, bien qu'il n'ait jamais revendiqué de certification. Il possède désormais environ 5 hectares (dont une bonne partie de vignes récupérées à Noël Verset) sur lesquels il produit les cuvées Chaillot (vignes sur Chaillot + jeunes vignes), Reynard (vignes sur Reynard, Geynale, Pigeonnier + vieilles vignes) avec environ 1 g/hL soufre à la mise, et la cuvée "Sans soufre" (produite en 1998, 1999, 2001, 2004, 2011). Les vins sont en grappe entière, élevés en vieux fûts et avec quelques foudres pendant environ 2ans.

 

 

 

Thierry Allemand - Cornas Chaillot 2017 : Couleur pourpre, pas très foncée mais encore violine sur les bords. Nez expressif dès l'ouverture, sentant clairement la syrah à la fois élégante et sauvage, beaucoup de violette, fruits rouges et noirs, un peu d'olive et d'anchois, très léger lardé, un peu plus floral et à peine moins tapenade qu'un Gonon ou Graillot par exemple. Bouche aérienne, très pure, élégante, déjà très accessible, beaucoup de fruit, de floral, de fraîcheur, aromatique sauvage et éclatante, bonne acidité, pas forcément très épais. Finale longue, légèrement saline et salivante où l'on sent enfin quelques petits tannins qui donnent de l'allonge et ne sont nullement gênants. Déjà excellent en l'état. Pas du tout de volatile ou autre sur cette bouteille. TB++.

 

29 août 2021

Eva Fricke (Allemagne, Rheingau) **** et Künstler ****

Jeune domaine créé en 2006 à Eltville. Après avoir vinifié pour le domaine Josef Leitz, Eva Fricke a décidé de s'installer à son compte dans le Rheingau, commençant avec 0,4 ha mais possédant désormais une quinzaine d'hectares. Inspirée par la nouvelle génération, dans une région vieillissante mais aux grands terroirs, comme PJ Kühn par exemple, Eva Fricke travaille en bio cherchant la minéralité, la tension, produisant des vins majoritairement secs.

 

Eva Fricke - Riesling Kiedrich trocken 2019 : couleur claire, vif et tendu, très minéral, pur, citronné, belle longueur pour un « village ». Déjà accessible sur la vivacité et la jeunesse, peut se garder aussi. TB.

 

 

 

Domaine historique du Rheingau d'une cinquantaine d'hectares situé à Hocheim, aujourd'hui géré par Günter et Monika Künstler. Sa force est de posséder quelques très grands terroirs comme le Kirchenstück et le Hölle à Hocheim et quelques ares de Rottland et Schlossberg à Rüdesheim. En 2016 le domaine rentre dans l'association bio Fair & Green. 

 

Künstler - Riesling trocken 2018 : couleur claire, très vif, tendu, laser, peu de matière, citrique, pas du tout de surmaturité, finale sur une amertume végétale un peu gênante. Une entrée de gamme "régionale" tout à fait dispensable. B-.

 

14 août 2021

La Closerie Jérôme Prévost (Gueux) ****

Petit domaine de 2ha situé à Gueux (10kms à l'Ouest de Reims). En 1997 Jérôme Prévost rencontre Anselme Selosse qui lui propose de vinifier les Béguines dans son chai où il restera jusqu'en 2003. Grâce à un gros travail à la vigne, en bio, les raisins sont rentrés bien mûrs, d'excellente qualité. Ensuite la vinif se veut peu interventionniste, courte, en fût, généralement avec malo, peu de dosage.

 

 

La Closerie - Champagne Les Béguines : (2018, dégorgé en 2020, dosage 2,5gr, Pinot meunier + 2% pinot gris et 2% chardonnay. sols sables calcaires. Elevage 10mois sous bois)  Couleur dorée, nez bien mûr, de coing, de pommes au four, notes pâtissières, miel, un peu floral, élevage déjà bien intégré. Bouche à la bulle très fine, attaque, gourmande, assez large, mûre, pâtinée, pomme cuite, fruits jaunes, et en même temps on sent que l'on est sur un dosage faible, finale sèche, assez longue et tendue sans être crayeuse ici. On y retourne facilement. Il me fait penser au E. Brochet bu récemment. A l'aveugle tout le monde pense à un champagne déjà bien évolué : incroyable de voir que c'est un 2018. Ca se goûte déjà très bien. Du beau travail. TB++.

 

14 août 2021

Heymann-Löwenstein (Allemagne - Moselle) *****

Reinhard Lowenstein et sa femme Cornelia, et désormais leur flle Sarah, gèrent ce domaine familial de 14 hectares (98% riesling, 2% pinot noir) à Winningen, tout au Nord de la Moselle. Le travail à la vigne est énorme, à l'image d'un Deiss ou d'un Ostertag en Alsace, avec l'idée de toujours mettre le terroir en avant. Les vins sont plutôt dans un style "baroque", sans se soucier de la nouvelle mode du tendu/citrique, souvent "secs" avec 5-6gr de SR.

 

 

Heymann-Löwenstein - Riesling Röttgen Auslese 2007 1/2bt (AP 04 08) : couleur dorée, foncée pour du riesling, nez particulièrement mûr et confit par rapport aux autres Riesling Auslese bus récemment, sur la mirabelle, la pêche, l'abricot, l'ananas, quelques notes florales également. Bouche vive, pas vraiment perlante, très légère à 7,5%, avec une très belle acidité, sur les fruits du nez avec aussi un peu de miel et de pierre-à-fusil. Finale de longueur moyenne, très fraîche, fruitée, quelques épices. Encore un excellent riesling de Moselle, très facile à boire. Note : 17,5/20.

heymann lowenstein rottgen 2007

 

Heymann Löwenstein - Riesling Uhlen Roth Lay Erste Lage 2011 : (AP 01 13. Désormais grand cru. Sols d'ardoises rouges) Couleur dorée, nez plein de miel, fruits jaunes, fruits exotiques, pointe résine et pétrole, très typé riesling un peu évolué, on se dit qu'il va y avoir un peu de sucres. L'attaque en bouche a gardé un peu de sucre (6-7 gr ?), léger perlant, riche, sur les arômes du nez puis en allant vers la finale le vin se tend, il finit très caillou, sec, très minéral, grosse acidité, pas mal d'amertume, très long, complexe. Superbe vin, de gastronomie. TB++.

 

14 août 2021

Domaine Didier Dagueneau (Saint-Andelain) ****

Depuis la mort de Didier en 2008 c'est Louis-Benjamin qui gère ce domaine de 11 hectares. Le style des vins reste le même : vendanges à haute maturité, levures sélectionnés, élevages longs sur lies en cigares (320L) ou en 600L afin de garder le plus de fraîcheur et d'énergie possible. Le sauvignon est ici transcendé, laissant sa place au terroir, au minéral, surtout après quelques années de bouteille.

 

 

Domaine Didier Dagueneau - Pouilly-fumé silex 2009 : couleur très pâle, le nez est fermé. La bouche est mieux, très complexe et très minérale, avec des notes fruitées (oranges, pêche), un peu de miel, des notes florales, un très léger beurré, beaucoup de matière et une acidité maîtrisée. Finale très longue, le nez dans le verre vide est sur des fruits un peu confits. TBien mais j'avais préféré le 2010 goûté au salon RVF, plus acide, et encore plus tendu, mais aussi plus ouvert au nez à l'époque. Note 18,5/20. (goûté lors d'une soirée aux caves Naudot à Gannat).

dagueneau

 

 

Dégustés lors du salon RVF 2012 :

- Sancerre Le Mont Damné 2010 : Beau vin, assez classique, très frais et minéral. TB-

- Pouilly-fumé Silex 2010 : encore bien meilleur que le Sancerre, très grosse acidité, très minéral, plein de fruits, longueur énorme. TB+ (+- 19/20).

 

 

10 - Dagueneau Pouilly-fumé Silex 2002 : couleur or pâle, bien plus clair que Brézé 2002, le nez fait très fumé (presque trop à mon goût), beaucoup d'agrumes, citron, un petit côté fruits secs en bouche, c'est tendu et très minéral, belle longueur. Un joli vin, mais le côté pierre-à-fusil est trop marqué à mon goût, j'avais préféré 2009 et 2010 qui étaient plus fruités et encore bien plus tendus.(+- 17/20).

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11 - Dagueneau Paradoxe 2000 : a priori la même parcelle que Silex, mais raisins ramassés très mûrs. Or pâle, nez très marqué par la fumée du silex là aussi, un peu citronné, très légères notes exotiques, mais dans l'ensemble ça manque de fruit à mon goût, la minéralité (et le fumé) domine trop. Bouche bien tendue, peu sucrée en fait, belle longueur. Là aussi c'est un très beau vin mais pas de coup de coeur. En tout cas c'était très intéressant de le goûter, et de le goûter derrière Silex. (+- 17/20).

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Dagueneau - Pirate : (marc de sauvignon 1998-2007) couleur or profond, nez sur l’amande, l’abricot, le raisin sec. Bouche puissante, sèche, beaucoup de fruits, manque un peu d’épaisseur et de gras peut-être. Très bonne longueur. Une curiosité. TB.

 

Domaine Dagueneau, Blanc fumé de Pouilly 2010 (100% sauvignon) : Couleur très claire là aussi, nez un peu variétal avec du bourgeon de cassis, voire même pour certains le côté "pipi de chat" du sauvignon, des agrumes, de la pierre-à-fusil. Bouche vive, très tendue, minérale, peu de gras, moins variétale, plus d'agrumes, finale très longue qui laisse une impression de bonbon aux agrumes. Très apprécié dans l'ensemble même si certains ont eu un peu de mal avec le côté variétal du nez. TB-

 

Blanc Fumé 2011 : très doré, pas trop variétal, miellé, a gardé une bonne acidité, petit trait végétal. TB

 

Dagueneau - Silex 2012 : couleur paille, nez très marqué pierre-à-fusil, pointe buis et cassis. Bouche tendue, droite, pas de gras, à peine moins caillou, citron et buis, un peu végétale, belle longueur. TB.

 

Dagueneau - Pouilly Silex 2004 : couleur très claire, nez bien marqué par le silex, à peine cassis, groseille, citron vert aussi. Bouche très minérale, toute en tension, acidité parfaite et finale énorme. TB++.

 

Dagueneau - Mont damné 2005 : pas du tout variétal, très grosse tension, du volume, encore jeune et frais, mon plus beau Dagueneau probablement. TB++.

 

Dagueneau - Pur sang 2014 : très variétal, buis, cassis, un peu végétal, très ennuyeux niveau aromatique, belle tension en bouche par contre. B.

 

Dagueneau Silex 2014 : nez qui sent un pu le H2S entre pétrole œuf pourri et pierre-à-fusil, mieux en bouche, tendue et sensation minérale. B+.

 

Dagueneau - Buisson Renard 2005 : Encore clair, peu évolué, même tout jeune, nez très variétal, buis, cassis, pipi de chat. Idem en bouche, sauvignon assez végétal, qui manque un peu de longueur. Décevant vu le pedigree, à la levée de la chaussette. B.

 

 Dagueneau, Sancerre Le Mont damné 2014 : la seule déception de la soirée, un nez très marqué H2S (sulfure d’hydrogène) avec un mélange de pierre à fusil/pétrole/œuf pas très agréable, derrière des notes de buis bien marqués, avec l’aération léger fruit exotique mais qui reste timide. C’est mieux en bouche, avec une bonne minéralité, un côté salivant en finale et de la longueur. Mais on en attendait un peu plus. B.

 

14 août 2021

Dujac (Morey-Saint-Denis) *****

Domaine de 17 hectares certifié bio depuis 2008, géré par la nouvelle génération de la famille Seysses, Alec, Jérémy et Diana. Les vins sont encore plus précis aujourd'hui que par le passé, avec un gros travail à la vigne et des élevages comprenant de moins en moins de bois neuf (même s'il n'y en a jamais eu beaucoup). Les vinifications se font majoritairement en grappe entière, donnant des vins parfois un peu serrés en jeunesse, avec une trame végétale un rien marquée, mais au bout de quelques années ils font partie des plus racés de la Côte de Nuits, jamais très épais, mais tout en longueur, avec une grande profondeur minérale. Le Morey est peut-être le meilleur village de Bourgogne dans son style sérieux. La petite structure de négoce Dujac Fils & Père est l'une des meilleure de Bourgogne. Seuls les Puligny-Montrachet, faits à partir de vignes encore très jeunes, peuvent progresser.

 

 

Visite au domaine Dujac 

Morey 2017 (sur fût) : encore serré, beaux fruits noirs, toujours le côté austère mais très noble du domaine.

Gevrey 1er cru Combottes 2017 : (100% vendanges entières) encore un peu plus serré, belle minéralité dans le fond, beaucoup de longueur.

Vosne Malconsorts 2017 : (pris sur un fût neuf) trop marqué par le bois, dommage, surtout que le domaine est passé à un fût neuf sur 4 ou 5.

Clos St Denis 2017 : comme toujours cuvée d'une grande finesse, pleine de petits fruits rouges, notes florales, tannins soyeux. TB++.

Clos de la Roche 2017 : (pris sur un fût neuf) austère et sur le bois en l'état.

Bonnes Mares 2017 : encore serré en l'état.

Morey 2016 (en bt) : comme le 2017, encore serré mais très prometteur, austère, plein de classe.

Gevrey 1er cru Combottes 2016 : comme le précédent, avec plus de longueur et de tension, encore serré.

Clos de la Roche 2016 : encore serré aussi, plus de tout. A attendre longtemps mais grand vin en perspective.

Clos St Denis 2001 : demi-bouteille ouverte la veille, malheureusement un peu passé.

Puligny Folatières 2016 : couleur claire, peu voire pas de gras, agrumes, facile à boire, manque un peu de profondeur, vignes encore jeunes.

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Dujac - Morey-Saint-Denis 2010 1/2 bt

Couleur : rubis légèrement foncé.

Nez : moyennement expressif, très légèrement boisé (vanillé surtout), de beaux arômes de fruits rouges avec un peu de fruits noirs aussi. Pinote un peu.

Bouche : puissante, avec une très belle matière, les tannins sont encore un peu trop raides à mon goût, puis on retrouve le léger boisé (bien intégré), et les fruits du nez. Beaucoup d'acidité. Un peu trop jeune donc, mais devrait être très bien dans quelques années.

Finale : belle longueur, fruitée, acidulée.

Note : 16,5/20. Un village un peu jeune, mais avec un beau potentiel.

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Dujac Morey 2014 : (FDGV16) bonne matière, assez long, fond minéral, fruits noirs, encore un peu trop tannique en l'état. TB-.

Dujac Morey 2014 : (en 2021) Coulour rubis, brillante, nez plein de fruits rouges un peu sucrés très pur, un peu typé "nature" sans défauts, avec des épices, de la rose, comme certains Ipob, éclatant, donne vraiment envie. L'attaque en bouche est bien dans la suite du nez mais, en Zalto Universal, la fin de bouche termine court et vanillée. Regoûté en Zalto Bourgogne le vin a gagné en allonge, moins boisé, semble plus long. A l'aveugle je n'ai pas reconnu le style du domaine. Une phase un peu sur la prise de bois, s'annonce très bien dans quelques années. TB.

 

 

Dujac Fils & Pere (=négoce) - Morey 2014 : couleur rubis, bien plus claire que l'autre Morey 2014, nez sur les fruits rouges, la cerise, une pointe de vernis peut-être. Bouche assez légère, peu tannique, beaucoup moins que la cuvée domaine, moins de profondeur et moins de matière, mais un peu plus de gourmandise, prêt à boire. Finale quand même assez longue, avec une belle fraîcheur. TB-. Regoûté un an après, très beaux fruits rouges, côté végétal mûre de la vendange entière, très classe, beaux petits fruits rouges acidulés. TB. Une autre bouteille semble plus arrondie avec un peu d'élevage. TB-.

 

Dujac Fils  & Père - Morey 2011 : (bu face à un Sancerre de Vacheron) le Dujac est plus austère (un peu de vendanges entières ?), moins épais, plus tendu et plus long, peut-être plus complexe, avec du floral et de la griotte... du haut niveau pour un "village". TB.

 

Dujac Morey 2013 : robe rubis foncé, nez de fruits rouges confiturés, bouche puissante avec une bonne matière, tannins bien fondus, des épices, toujours très marquée fruits rouges un peu sucrés, bonne longueur. Très bon vin. Je pars sur un grenache du Rhône sud à l'aveugle, étonnant pour un 2013. TB.

Dujac - Morey 2013 : très belle bouteille, plus fruits noirs que le Hudelot Noellat, mais un peu moins de profondeur bizarrement, encore tout jeune. TB+.

 

Marc de Bourgogne hors d'âge 42% : robe ambre clair, nez intéressant sur l'abricot sec, un peu d'amandes, de raisins secs. Bouche sèche, boisée, un peu verte, vive. B-.

 

 

 

Domaines familiaux 2017

Dujac - Morey St Denis 2002 magnum : robe sombre, nez encore jeune, fruits noirs, un peu de cuir, très frais et noble dans la série, bouche avec du fruit, de la puissance, des tannins de belle qualité, très long. Incroyable pour un "village". Grand vin, parmi les meilleurs de cette incroyable série. TB++.

Morey 15 : robe assez claire pour un Dujac, nez à peine toasté, beau fruité derrière, pas très épais, tannins bien présents de qualité. A voir s'il deviendra aussi grand que le 2002. TB-.

Vosne 1er cru Malconsorts 15 : grosse différence avec le précédent, fruité, floral, mais surtout tendu mais une superbe minéralité sous-jacente, tout en longueur. Promis à un grand avenir. TB++.

Clos de la Roche 15 : style bien plus épais, très grosse matière, il arrive à garder une certaine minéralité dans le fond même si elle est moins marquée que sur Malconsorts, plus de tannins mais jamais secs. Le vin le plus impressionnant avec le Bonnes-Mares de Roumier peut-être. TB++.

Puligny-Montrachet 1er cru Folatières 15 : style tendu, pas très gras, avec une belle matière et de la longueur. Mais les rouges m'ont fait une plus grande impression. TB-.

 

 

Domaines familiaux 2018

Morey 2016 : comme la semaine dernière, encore serré, austère, mais très classe. A attendre, beau potentiel. TB.

Vosne Malconsorts 2016 : serré aussi, mais tension énorme, minéral, très long, une future bombe. TB++.

Clos de la Roche 2016 : un peu plus sur l'élevage en l'état, plus de rondeur que Malconsorts. TB++.

Puligny 1er cru Folatières 2016 : comme la semaine dernière, plus simple, moins abouti ue les rouges. TB-.

Dujac Morey 2006 (en magnum) : couleur sombre, nez de fruits noirs, cuir, encore jeune, bouche pleine de fraîcheur et d'énergie, longue, tendue. Comme l'an dernier le village est au niveau des 1er et grands crus des autres... TB++.

 

 

Domaines familiaux 2019

Morey 2017 : robes bien plus sombres que les deux précédents, aromatique plus proche du fruit noir, tout en gardant beaucoup de fraîcheur, un végétal noble de vendanges entières (90% en moyenne) parfaitement maîtrisé. Des vins tout en longueur et très racés, avec des tannins encore un peu serrés mais de belle qualité. Le Morey village manque un poil d’épaisseur peut-être, un poil trop austère en l’état, mais comme souvent sur cette cuvée qui demande du temps. TB+.

Clos de la Roche 2017 : plus de volume, plus de longueur, encore un peu serré, sur une finale interminable. Exc.

Vosne 1er cru Malconsorts 2017 : tannins un peu plus arrondis, moins serré, plus facile en l’état, tout aussi long. Exc.

Puligny 1er cru Folatières 2017 : un peu plus d’épaisseur que les années précédentes, sans avoir perdu la tension, une jeune cuvée (premier millésime en 2012) qui progresse d’années en années. TB.

Dujac - Gevrey 1er cru Combottes 2007 MAG : assez sombre en couleur, fruits noirs, cuit, déjà assez évolué, un peu chaleureux. Moins convaincant que les Morey villages 2002 et 2006 des années précédentes qui étaient grandioses. TB+.

 

 

Domaines familiaux 2021

Morey 2019 : couleur violet assez clair, nez un peu sur la réduction végétale en l’état, bouche fruits noirs, un peu étriquée. Pas encore tout à fait en place.

Vosne Malconsorts 19 : violet aussi, assez mûr, sur les fruits noirs, la violette, bien plus long, mieux en place que Morey. TB+.

Clos de la Roche 19 : assez clair, très tendu, grosse profondeur, très racé, parfait équilibre. Un des vins du salon. TB++.

Puligny 1er cru Folatieres 19 : peu de gras, pointe miellé, citron confit, marqué par le millésime chaud, touche de réduction grillée. B+.

 

 

domaines familiaux 2022

Morey 2020 : (90% VE sur les rouges) assez clair pour Dujac, sur la finesse, pas un gros volume, mais une belle fraîcheur, fruit pur, pas très tannique pour Dujac, plutôt évident, un peu simple peut-être, mais un bon village. TB.

Clos de la Roche 20 : plus coloré, plus épicé, un peu plus de volume, mais pas construit sur la texture, plutôt en allonge et en fraîcheur, noble. TB++.

Vosne Malconsorts 20 : peut-être un peu moins de volume, plus de tension et de longueur, beaucoup de fond, la grande classe là aussi, à l’équilibre parfait. TB++.

Puligny 1er cru Folatieres 20 : assez simple, pas du tout de gras, mais pas non plus une grande tension, une certaine finesse et de l’élégance, mais ça manque d’énergie à mon goût. B.

Dujac - Gevrey Combottes 2018 MAG : assez coloré, nez fruits noirs, épices, c’est surtout en bouche que la différence se fait avec une très grosse énergie, attaque vive, puis du volume, une acidité haute, des tannins présents mais gras et une finale très longue, fraîche, épicée, salivante. Excpetionnel.

 

 

domaines familiaux 2023

Morey 21 : (80% VE sur les rouges en moyenne cette année, contre 90% l’an dernier, donc presque autant. « Les rafles étaient mûres chez nous, le problème c’est aussi la proportion par rapport au jus. A 80% on ne voyait que des rafles ») Couleur plus marquée que la moyenne comme souvent chez Dujac, fruité plus « noir », notes de ronce, style sérieux, avec beaucoup d’allonge, en tension. Très noble. TB+.

Morey 1er cru 21 : un peu plus sombre, plus serré, beau volume, plus épicé, sérieux, à attendre, mais gros potentiel. Très « Dujac ». TB++.

Clos de la Roche : proche du précédent mais avec encore plus de volume. La grande classe. TB++.

Dujac - Gevrey Combottes 2019 MAG : fruits noirs, épices, comme le Trapet ou le Grivot, pas de sensation de sucre, gros volume, tannins fins, beaucoup d’allonge et de fraîcheur en finale. On termine fort. TB++.

 

 

 

Dujac - Clos de la roche 2011 : Robe rubis, pas très foncée pour un Dujac, nez encore à peine boisée, beau fruité derrière. Belle matière en bouche, les tannins commencent à être fondus, encore un peu de bois, on sent qu'il ne se livre pas totalement, la longueur est présente. Très beau vin mais encore un peu jeune, il souffre de la comparaison avec le De Courcel. TB+.

 

Dujac - Chambolle 1er cru Gruenchers 2009 : couleur rubis brillant, nez de fraise et de cerise confiturées, un peu floral, élégant, peut faire penser à Reynaud. Bouche assez puissante, sur les arômes du nez avec pas mal d'épices, texture épaisse et ultra soyeuse, très belle longueur sur les épices. Beau bourgogne où on sent quand même le millésime chaud. TB+.

 

Dujac - Morey Blanc 2014 : couleur très claire, nez minéral, citronné, peu beurré, un peu austère, à aller chercher. Bouche droite, tendue, minérale, avec une superbe finale, longue, salivante, zestes d'agrumes. TB+.

 

Dujac Vosne Malconsorts 2011 : petits fruits rouges, groseille, peu d'épaisseur tout en longueur, avec des tannins encore un peu serrés en finale. TB+.

 

Dujac Chambolle 2013 épicé, tendu tannins encore un peu fermes. TB.

 

Clos de la Roche 2014 : très fin, tout en allonge, délicieux. TB++.

 

Domaine Dujac - Morey St Denis 2005 : (1/2 bt) Robe sombre, peu évoluée. Nez expressif, sur les fruits noirs, le cuir, un côté viandé/fumé, très classe. Bouche sur les arômes du nez avec un  côté épicé en plus, beaucoup de fraîcheur, des tannins bien fondus, pas une grosse matière mais beaucoup de tension et de noblesse, finale très longue. Superbe, proche du 2002 bu récemment. Grand vin. TB++.

 

Dujac - Morey St Denis 2012 : couleur claire, nez sublime de framboise, friase et pivoine, très fin. Bouche d'abord aérienne, sur le fruit, pus serrée sur la finale, belle allonge. TB+. Ue autre bouteille à l'ouverture semblait plus animale, plus sauvage. TB+.

 

Dujac - Morey-St-Denis 1er cru 2014 : (assemblage des premiers crus ruchots, charières, millandes, clos sorbé) Nouveau changement de registre avec une robe un peu plus foncée, un nez très expressif et noble avec du cuir, quelques notes végétales dues à la grappe entière, du cassis. Bouche pas très épaisse mais toute en longueur et en minéralité, avec du fruit, du cuir, du floral, très belle longueur. TB++.

 

Dujac P&F - Bourgogne blanc 2018 : couleur claire, nez floral, à peine beurré, bouche pas très grasse, élégante, en finesse, un peu de rondeur, pas une grande longueur, facile à bore. Un bon régional. B+.

 

Dujac P&F - Bourgogne rouge 2017 : assez clair, léger, lein de petits fruits rouges, frais, gouleyant, petite note de parfum à la rose étrange en finale. B+.

 

Dujac P&F - Bourgogne rouge 2018 : jus de fruit parfait, glisse tout seul, quand même du fond, de la matière, super régional. TB+.

 

Dujac - Morey blanc 2015 : très tendu, très frais pour 2015, énergique, citronné, pointe autolyse, tout droit, très bon. TB+.

 

Dujac - Gevrey aux combottes 2009 : assez clair pour 2009, tendu, très noyau de cerise, long, belle fraîcheur. TB+.

 

Dujac - Gevrey combottes 2013 : couleur claire, vin en finesse et tension, pas très épais mais noble et tendu. TB+.

 

Dujac - Vosne Malconsorts 2016 : très fin, superbe de tenson, tout en allonge, classe. TB++.

 

Dujac - Gevrey 1er cru Aux combottes 2010 : style tout en longueur de Dujac, on sent bien la grappe entière, met un peu de temps à se livrer, austère, mais noble. TB+.

 

Dujac - Morey 1er cru 2018 : plutôt assez rond et fruité pour un Dujac, encore simple, manque un peu d'allonge. TB.

 

Dujac - Clos Saint Denis 2017 : couleur un peu rouillée, nez très noble de fruits noirs, cuir, épices. Bouche avec peu de volume, tannins fins, toute en tension et fraîcheur, sur les arômes du nez, très "calcaire", avec une finale de grande classe. Un vrai Dujac. TB++.

14 août 2021

Armand Rousseau (Gevrey-Chambertin) *****

Depuis 1982 Eric Rousseau gère ce domaine de 15 hectares avec 100% de pinot noir. ll est désormais épaulé par sa flle Cyrielle. Les raisins sont entièrement egrappés, les vins peu extraits, clairs en couleur, peu tanniques, tout en finesse et légèreté, à l'inverse de la mode dans les années 1990 mais en plein dns la mode actuelle. Ils peuvent parfois paraître simples et faciles, mais c'est une fausse simplicité : ils sont évidents, tout est parfait, à la bonne place, jamais ostentatoires.

 

 

 

Armand Rousseau - Gevrey-Chambertin 2006

Couleur : plutôt pâle, contours tuilés.

Nez : expressif, pinote beaucoup, fruits rouges, cerise, mûre, très légères notes de sous-bois et de fumée dans le fond.

Bouche : attaque vive, acidité mordante, beaucoup de fraîcheur, pas une grosse matière, tanins bien présents mais fins, plein de fruits (rouges et noirs). Pas super complexe, mais très gourmand. Le lendemain il semblait trop fluet, à ne pas carafer trop longtemps.

Finale : bonne longueur pour un village, grosse acidité qui fait saliver et donne envie d'y retourner.

Note : 17/20. Un très bon village, prêt à boire si l'on ne craint pas l'acidité. (bu en 2014)

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Gevrey-Chambertin 2012 : robe qui tire sur le tuilé, nez déjà évolué, sous-bois, kirsch, un peu terreux, beaux fruits rouges, une pointe fumée, un peu chaud. Belle bouche fruitée, plus fraîche que le nez, encore un peu de terre, de fleurs, d'épices, complexe, pas une grosse matière mais une bonne longueur. TB.

 

 

Armand Rousseau, Gevrey-Chambertin 2015 : (les crais, creux brouillard, clos prieur bas, en champs, les cercueils, 1e cru perrières, 1e cru les etournelles, 1e cru craipillots) Couleur plus sombre que le précédent, nez qu’il faut aller chercher un peu plus, plus puissant, plus de fruits noirs. En bouche on retrouve la finesse de Rousseau combinée au côté solaire/confituré du millésime, plus concentré que le précédent, avec une superbe longueur pour un village, mais on sent qu’il aurait besoin de quelques années supplémentaires pour s’exprimer complètement. TB++.

 

 

Armand Rousseau - Charmes Chambertin 2013 : (à l'aveugle en Zalto Bourgogne) Robe rubis, très claire, nez éclatant, encore jeune, plein de fruits rouges frais, pivoine, très délicat. Bouche extraordinaire, évidente, pleine de fruits frais, soyeuse, très belle tension minérale dans le fond, très long, magnifique. Comme toujours il n'en met pas plein la vue, mais tout est à la bonne place, on le comprend en le comparant aux vins précédents, qui bien que très bons sont dépassés en terme de longueur, de profondeur et surtout de plaisir. Exceptionnel.

 

 

Domaine Armand Rousseau - Gevrey-Chambertin 2017 : couleur claire, nez qui pinote clairement avec un élevage vanillé encore bien présent. Bouche sur l'aromatique du nez, mais avec un joli fond, une bonne acidité, l'élevage n'a pas trop arrondi le vin, trop jeune en l'état, mais avec un gros potentiel. Je m'attendais à un vin plus prêt à boire pour un 2017 mais avec moins de fond, le contraire donc. TB+.

 

 

 

Domaines familiaux 2017

A. Rousseau - Gevrey-Chambertin 1er cru Lavaux St Jacques 2005 : robe évoluée, nez aussi très évolué, kirsché, assez chaud, comme le Bussière de Roumier c'est un peu plus frais en bouche, terreux, pas mauvais mais moins convaincant que les 2015. TB-.

Gevrey 15 : très fruité, facile, bon village, même s'il n'a pas la matière ni la noblesse des suivants. TB-.

Charmes-Chambertin 15 : beau fruité, mais avec plus de matière, un côté végétal noble, plus de longueur. TB+.

Chambertin clos de Bèze 15 : plus sombre, plus mûr, plus de volume et de tannins, très long, toujours ce côté un peu plus austère que chez Mugnier ou Roumier qui lui donne beaucoup de classe. S'annonce grandiose. TB++.

 

 

Domaines familiaux 2018

Gevrey 2016 : style tout en finesse derrière les Roumier, beaux fruits rouges acidulés, croquant. TB+.

Clos de la Roche 2016 : bien plus tendu et minéral, très frais, long, sur les fruits rouges, encore à peine serré. TB++.

Chambertin Clos de Bèze 2016 : plus sombre et solaire, plus arrondi, encore un peu sur l’élevage. TB+.

Gevrey 1er cru Clos des Cazetiers 2010 : Couleur assez proche, nez plus évolué, plus terrien, sous-bois, bouche moins confiturée, fruits rouges, plus tendue que le Morey de Roumier, tannins très fins là aussi. Dur de les départager. TB++.

 

 

Domaines famiiliaux 2019

Gevrey-Chambertin 2017 : robes très claires sur les trois vins, encore plus que chez Roumier. Aromatiques plutôt fruits rouges confiturés, fraise, sans la pointe végétale/grappe entière qui rajouter de la classe aux vins de Roumier. Fruité un peu plus mûr/confituré donnant des vins très gourmands et faciles à boire. TB+.

Charmes-Chambertin 2017 : idem, plein de fruit, facile, mais sans la profondeur des 2016. TB+.

Gevrey 1er cru Clos St Jacques 2017 : petit fond fumé qui lui ajoute la classe qu’il manquait aux précédents. TB++.

Rousseau - Gevrey 1er cru Lavaux St Jacques 2014 : plutôt marqué fruits rouges, légèrement confituré, tannins ultra fins, tout en fruit, un vin évident. TB++.

 

 

Domaines familiaux 2021

Gevrey 19 : très clair derrière Roumier, petits fruits rouges et pivoine, très facile à boire, très fin, pas du tout confituré. Cette cuvée a vraiment progressé ces dernières années. TB+.

Charmes Chambertin 19 : plus noir, plus confituré, un peu de sucre, gourmand, sans gros volume, un peu en dedans ce jour-là. TB.

Chambertin 19 : encore un peu sur l’élevage toasté au nez, mais bouche magnifique d’équilibre, avec fraîcheur, densité, longueur, soyeux… Un bébé au potentiel énorme. TB++.

Lavaux St Jacques 2018 : sur la réduction en l’état, compliqué.

 

 

domaines familiaux 2022

Gevrey 20 : (égrappé, pas de bois neuf sur cette cuvée) coloré, encore un peu violet, style très gourmand, sucré, rond, trop confituré pour moi. Décevant après le 2019 de l’an dernier qui était grandiose. B.

Clos de la Roche 20 : là aussi fruit mûr, très confit, attaque avec un peu plus de peps mais la finale est sucrée. On regarde la bouteille : 15% sur l’étiquette, c’est ce qu’on pressentait en goûtant. Ceci-dit il faut être prudent, nous n’avons pas regardé les taux d’alcool ailleurs, c’était peut-être pareil… B.

Chambertin clos de Bèze 20 : (14,5% indiqué ici) plus noir, élevage encore un peu marqué, semble moins confit mais ce n’est clairement pas ça. Une déception. Difficile à comprendre, car nous avions eu l’impression inverse l’an dernier sur Roumier-Rousseau. Pas mal de collègue semblent les avoir mieux goûté que nous. B+.

Gevrey Cazetiers 2016 : fin, texture soyeuse, aromatique un peu kirsché évoluée par rapport aux 2020 mais tout en gardant de la fraîcheur, beaucoup de fruit, rien ne dépasse, évident. TB++.

 

 

domaines familiaux 2023

Gevrey 2021 : très clair, rond, facile, manque un peu d’acidité, finale un peu vanillée. B+.

Charmes-Chambertin 21 : très clair, nez un peu plus violette et fruits noirs, un peu lacté aussi. Plus de volume en bouche avec une finale plus épicée et plus longue. TB+.

Chambertin 21 : plus foncé, nez toasté, bouche un peu plus serrée avec une bonne acidité ici, joli fond, à attendre un peu plus. TB+.

Rousseau - Gevrey Lavaux St Jacques 2017 : un peu compliqué derrière les 2021, ça fait bien sûr moins frais, un peu kirsché, lacté, épicé. B+.

 

7 août 2021

Storm (Afrique du Sud) ***

Domaine créé par Hannes Storm en 2012, après avoir longtemps travaillé chez Hamilton Russell. La plupart des vignes ont été plantées en 2008, dans les trois secteurs de Hemel-en-Aarde : Hemel-en-Aarde, Upper Hemel-en-Aarde, Hemel-en-Aarde Ridge.

 

 

Storm - Ridge Pinot Noir 2017 WO Hemel-En-Aarde Ridge : (Egrappé. 11mois barriques françaises 228L dont 27% neuves. Sol de schistes argileux de Bokkeveld. 13,7% alc. 2,6gr/SR. 6gr/L acidité. Non irrigué. 55€ environ) Couleur rubis foncé, nez éclatant dès l'ouverture, il pinote clairement surtout sur la cerise rouge, avec une petite pointe de sucrosité, notes florales, très léger élevage vanillé déjà bien intégré, très gourmand. La bouche attaque assez ronde et gourmande, concentrée, avec une texture soyeuse, beaucoup de fruits rouges un peu confiturés. Fin de bouche acidulée, minérale, bel équilibre, avec du fond et une finale assez longue, à peine sur l'élevage pour chipoter. Le lendemain je trouve le vin un peu moins éclatant mais plus acidulé et à l'élevage parfaitement intégré cette fois-ci. Excellent pinot noir, moderne mais pas trop, de loin celui que j'ai préféré en Afrique du Sud après des déceptions chez Bouchard Finlayson ou Crystallum. TB.

 

 

 

Beaumont *** - Chenin 2019 : couleur claire, nez agrumes, pêche, citron, bouche vive un peu perlante, droite, probablement élevage cuve sans malo, fait riesling mosellan presque, facile, digeste et très frais. B+.

 

26 juillet 2021

Emmanuel Brochet (Villers-aux-Noeuds) ****

Petit domaine de 2,5ha en montagne de Reims, certifié bio, dirigé par Emmanuel Brochet depuis 1997. Les raisins sont ramassés bien mûrs, les élevages se font en fûts, donnant des champagnes vineux, taillés pour la table.

 

Emmanuel Brochet - Champagne Le Mont Benoit Extra Brut : (Vendange 2017 marquée par le gel + 70% de vins de réserve de 2011à2016. 40% meunier, 40% PN, 20% chardo. Elevage 11mois fûts. Levures indigènes. Non collé, non filtré. Non dosé) Couleur dorée, un peu trouble. Nez expressif sur la pomme au four, les épices, petite touche vanille/bourbon, assez mûr, presque miellé, "baroque". Bouche gourmande avec de la rondeur à l'attaque, maturité très haute, bulle ultra fine, un peu d'élevage bien intégré, pas du tout ciselé/minéral comme on croise souvent aujourd'hui. On a d'abord un peu peur que ce soit lourd, mais heureusement c'est en zéro dosage et la finale garde juste ce qu'il faut d'acidité et de tension avec ue petite touche crayeuse pour rester digeste et élégant. L'équilibre est parfait. Ca se boit très facilement. On en oublie que la base est encore relativement jeune. Très beau Champgne. TB++.

 

23 juillet 2021

Pierre et Marie Bénetière (Condrieu) ***

Petit domaine de 3 hectares en Côte-Rôtie et Condrieu, commencé à la fin des années 1980, bio depuis 2003, possédant des vignes sur Cordeloux et sur La Turque (cuvée Dolium, parfois surnommée La kurde). Le domaine est peu médiatique, les vins très rares, travaillés à l'ancienne, en grappe entière, peu de bois neuf, légers en alcool.

 

Pierre Bénetière - Syrah Cordeloux 2015 Vin de France : (parcelle Corps de Loup à Tupin-et-Semons, une des plus au sud de Côte Rôtie. 12,5% vol.)  Couleur sombre un peu trouble, nez ouvert sans être démonstratif, fruits rouges et noirs, poivre, épices, menthol, petite touche végétale sans aller jusqu'au poivron non plus, pas de notes lardées/anchois ici. Bouche assez simple, légère en alcool, pas une grosse matière, plutôt fruits noirs avec un petit trait végétal, tannins peu présents légèrement poudrés, pas du tout de bois ressenti, c'est frais et digeste, d'une longueur moyenne. Un bon Côtes-du-Rhône frais, fin, dans un style très traditionnel (grappe entière, pas de bois...) mais il ne faut pas en attendre trop sous peine d'être déçu. B+.

 

19 juillet 2021

Soirée 2011 et 2001

Soirée 2011 - Les 10ans 

 

Starter – Famille Pugibet, Souvignier-Muscaris Nouveau cépage Pays d’Hérault 2018 : couleur or pâle, nez aromatique, exotique, un peu typé « colombard ». Bouche légère, peu épaisse voire diluée, fruitée, simple et facile, termine un peu court sur l’alcool. B.

1 – Bellivière, Jasnières Calligramme sec 2011 : couleur or profond, nez de liquoreux presque miel d’acacia, coing, fruits exotiques, rhubarbe, écorces. Bouche bien sèche, cire, fruits exotiques, zestes d’agrumes, belle acidité, assez long, sur des amers nobles. TB+.

2 – Les Aurelles, Solen 2011 : couleur rubis foncé, nez encore jeune plein de fruits rouges, cerise surtout, fait clairement penser à un pinot. Bouche avec du volume, acidité élevée, tannins soyeux, pointe de garrigue, tout en fraîcheur et en élégance, encore jeune, finale longue, très bourguignon dans l’esprit. Incroyable de voir ça à Pézenas à la levée de la chaussette. TB+.

3 – Egly-Ouriet, Coteaux Champenois rouge Ambonnay 2011 : couleur très claire un peu évoluée, superbe nez expressif dès l’ouverture, fraise, cerise, un peu confituré, pot-pourri, rose, éclatant. Bouche soyeuse, pleine de fruit, beau volume, tannins insensibles, on sent qu’il y a eu un élevage poussé mais c’est parfaitement intégré aujourd’hui, finale longue, gourmande. Grand pinot. TB++.

Ambonnay 2011 egly

 

 

4 – Domaine de la Butte, Bourgueil Mi-Pente 2011 : Couleur sombre, nez de cassis, violette, poivron, encoe tout jeune, bouche aussi encore jeune, un peu trop végétale, pas mauvaise mais souffre un peu derrière le pinot. B+.

5 – Le Soula, IGP Cotes Catalanes rouge 2011 : Couleur sombre, là aussi, c’est tout jeune, peu d’évolution encore, cassis, framboise, violette, épices. Bouche très fraîche peu d’alcool, bonne acidité, du fruit, peu de tanins, dur de placer ça dans le Roussillon, très élégant, et assez long. TB+.

6 – La Vieille Julienne, Châteauneuf du Pape Les trois sources 2011 : nez bizarre de chou ou de brocoli, avec un côté torréfié en plus, idem en bouche. Problème de bouteille malheureusement…

7 – Rémy Gresser, Alsace Grand cru Wiebelsberg VV riesling 2001 : (indice 4/10) Couleur or profond, nez qui ne pétrole pas du tout, fait chenin, coing, ananas, fruits exotiques, miel, pointe de résine en cherchant bien, superbe nez. Bouche dans la même lignée, demi-sec à moelleux aujourd’hui, mais elle manque un peu d’intensité et de longueur même si pour 20ans ça a plutôt bien tenu. TB.

8 – René Muré, Clos St Landelain Muscat VT 2011 : couleur très claire, nez rose litchi, on hésite entre gewurz et muscat. Bouche très aérienne, digeste, manque presque de volume, mais bonne acidité et bonne longueur. Pour du muscat c’est très bien fait. TB.

9 – Kracher, TBA Scheurebe cuvée n°8 2011 : (1/2 bt, 9,5% vol) Couleur dorée, nez plein de miel, de cire, de pâte de fruit, fruits exotiques et abricot, presque des épices, safran, souk. Bouche épaisse, sirupeuse, mais équilibre magnifique grâce à une bonne acidité, longueur énorme. TB++.

SOULA KRACHER

 

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