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Whisky Wine N' Beer

Whisky Wine N' Beer
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8 février 2023

ManaGi (Grèce)

ManaGi Wines

Mouses Estate - 9 Viotia IGP 2020 : (assyrtiko, trebbiano, sauvignon blanc. Grèce centrale, nord d’Athènes) robe translucide, nez aromatique, muscate plus que sauvignonne, bouche vive, réglissée, bonne acidité, du peps, un peu de gras pour du 12% vol. Finale florale, un peu réglisse, trop aromatique mais pas trop lourde. B.

Oenogenesis - Fegites Macedonia IGP 2021 : (sauvignon blanc, assyrtiko) Couleur or pâle, nez un peu réduit, très caillou fumé, austère. Bouche aussi, austère, caillou, vive, presque tannique, bonne acidité, mais aromatique un peu gênante, sinon assez long et frais, beau volume pour du 12,5% vol. Mieux avec l’ouverture, petite touche réglissée en finale aussi. B+.

Mponovolias Estate - Ilia Syrti Pdo 2018 : (assyrtiko. Proche d’Olympie) couleur or pâle à or, nez miellé, fruité, terpène, évoque un riesling, Bouche noisette, miel, légère amertume, déjà évoluée, avec du gras, mais un peu mollassonne, pas très haute en alcool, assez bonne longueur mais très noisette brioche, sans peps. B.

Lantides Estate - Abyss Skotini Peloponese IGP 2020 : (assyrtiko. Proche de Némée) Couleur or pâle, nez peu aromatique, citron, caillou, floral, à aller chercher, un peu de fruit mûr type mangue avec l’aération. Bouche très intéressante, puissante (14%), épaisse, grasse à l’attaque, élevage bois bien intégré, grosse acidité, presque petits tannins, très minérale, très longue, intense, amers nobles marqués en finale. TB.

Founti Estate - Naoussa Pdo 2017 : (100% xinomavro) Couleur rubis, jeune. Très beau nez très fruits rouges un peu confiturés, tomate, épices, rose, prune, fait très sangiovese je trouve (plus que nebbiolo). Bouche attaque fraîche, fruitée, pas trop haute en alcool (13%) mais finale très serrée, tannique, pas de plaisir du coup. B.

Brinzikis estate - Ilia Augoustiatis IGP : (100% augoustiatis. Proche d’Olympie dans l’Ouest du péloponèse) Couleur grenat, nez confiture de mûre, cassis, prune. Bouche pas très haute en alcool (12,5), un peu sucrée, lactée, finale sucrée, et très tannique. B-.

 

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21 janvier 2023

Soirée clos

Chagnoleau - Mâcon clos st pancras 2020 : couleur claire, nez un peu grillé sur lies, bouche énergique, très fraîche pour 2020, tendue, citronnée, avec un petit gras en milieu de bouche donant du confort, finale salivante. Très belle entrée de gamme. TB.

Ponsot - Morey 1er cru Clos des monts luisants 2014 : couleur dorée, nez très beurré, crème, un peu inquiétant... Bouche sublime grosse densité, beaucoup d'énergie, sur l'ananas, le coing, un peu miel, floral, puis fin de bouche plus agrumes citron, extrêmement longue et salivante. TB++.

Ponsot - Morey 1er cru Clos des Monts Luisants 2013 : nez légèrement moins beurré, bouche un peu plus en tension, moins de volume, plus fringuante. TB++.

Germain - Saumur clos romans 2017 : couleur plus claire, nez assez classique de poire surtout, puis citron, floral, bouche toute en tension, énergique, salivante, presque saline en finale aux amers nobles. TB++.

Clos Nicrosi - Corse Coteaux du cap corse sec 2018 : couleur or profond, nez fruits mûrs, bouche avec une grosse amertume, déjà évoluée, cire, un peu alcooleuse. B.

Arlaud& - Morey Clos Solon 2017 : Couleur claire, nez facile de petits fruits rouges, pivoine. Bouche légère, pas très épaisse, fruit croquant et acidulé, pas très long, facile à boire, frais. TB.

clos joliette

Da Ros - Côtes du Marmandais Clos Bacquey 2016 : Couleur sombre, nez sur les fruits noirs, touche de poivron. Bouche plutôt et légère et fraîche, pas très tannique pour un Clos Bacquey sur ce millésime, tire sur le cabernet de Loire, avec une touche de rusticité. TB.

Gouges - NSG Clos des Porrets St Georges 2017 : Intensité colorante moyenne, nez classique de pinot légèrement épicé. Très belle bouche toute en allonge, fruité pur, belle acidité, impression calcaire, finale salivante portée loin par des petits tannins (un peu typé nebbiolo), pas beaucoup de largeur, mais pureté, minéralité, un vin de grande classe. TB++.

Combier - Crozes-Hermitage Clos des Grives 2019 : Couleur noire, nez sur le lardé fumé, anchois, coulis de mûre, cassis, élevage vanillé toasté bien présent. Bouche avec à la fois des notes de syrah, bonne acidité, élevage bien marqué, finale pas trop masquée par le bois même si clairement à attendre. B+.

Clos des Papes - Châteaueuf rouge 2013 : millésime aux tannins fins, encore beaucoup de fruit, jeune pour son âge, élégant. TB+.

Clos Joliette - Jurançon sec 1971 : Couleur qui tire sur l'ambrée, nez d'une grande complexité, encore beaucoup de fruit, mangue, coing, fruits secs, miel, encaustique, café, plantes médicinales, thé vert, pointe champignon. La bouche est encore d'une énergie incroyable pour un vin de cet âge-là, sèche, mais pas austère avec les arômes du nez, le côté fruits mûrs, le miel, avec une très belle acidité, qui ne faiblit pas jusqu'à la finale, longue, plus marquée café, caramel sec, thé vert. On le "sirote" tranquillement comme un spiritueux ou un vin de méditation. Quand Joliette est à ce niveau-là c'est un moment magique, qu'on ne rencontre que sur ces vieux vins mythiques. Exceptionnel.

Schoffit - Riesling Rangen Clos St Theobald VT 2015 : nez à peine pétrole, déjà un peu évolué, poire, tire sur le chenin demi-sec à la Foreau un peu. Peu de sucre en bouche (60gr environ), mais pas beaucoup de fond, manque de peps et de minéralité. B.

 

19 janvier 2023

Iliana Malihin (Grèce) ***

Jeune oenologue puis vigneronne, qui a décidé de s'installer en 2019 à 25ans en Crète, à Melampés (centre-sud de l'île) à côté du mont Psiloritis. Elle a récupéré quelque très vieilles vignes franches de pied en altitude de cépage vidiano puis elle a replanté un peu de liatiko et de thrapsthiri. Elle vinifie ses premiers vins avec l'aide d'Akra Chryssos. Le travail est bio et les vinif peu interventionnistes sans aller jusqu'au nature. Malheureusement près de 120ha de vignes ont brûlé dans ce secteur en 2022...

 

Iliana Malihin - Vidiano young vines 2019 IGP Réthymnon : (14% vol. SR 0,9gr. Acidité 5,9gr. Elevage 6 mois cuves sur lies fines. 650m altitude. 3510bts. Sols argile et schistes. Cépage Vidiano) Couleur foncée qui tire sur le orange. Nez un peu timide à l'ouverture mais subtil et très propre qu'il faut aller chercher, il s'ouvre ensuite sur des fruits mûrs, pêche, melon, à peine miellé, et notes minérales et fumées discrètes qui donnent de la complexité, un peu floral aussi, ne tombe pas dans le trop lourd malgré la maturité. Bouche plutôt sur la tension et la minéralité, pas de gras, l'alcool (14%) ne se sent que par la maturité du fruit, où on retrouve l'aromatique du nez. La finale est de longueur moyenne, plus citronnée, florale, reste fraîche, salivante grâce à une bonne acidité. Pour un premier millésime et la cuvée jeunes vignes c'est une réussite. TB.

iliana

iliana 2

 

12 janvier 2023

Soirée club 4

Françoise Bedel - Champagne Entre ciel et Terre : (base 2017 ?) joli champagne, vineux, tire sur le blanc de noirs, taillé pour la table, semble faible dosage. TB.

Droin - Chablis 1er cru Montée de tonnerre 2016 : clair en couleur, nez de sauvignon, buis, végétal, pamplemousse, mieux en bouche, tendu, salin, agrumes, salivant, mais semble un peu trop végétal. B+.

Landron - Fief du Breuil : bouchon

Vincent Dancer - Chassagne-Montrachet blanc 2020 : un nez très typé nature sans aller trop loin, reste propre, pomme blette, fermentaire, aucun beurré/grillé ni boisé. Très jolie bouche surtout avec beaucoup d'énergie, tendue, salivante, fraîche, aromatique encore assez simple, pas du tout classique d'un chardo beaunois, mais très bon. TB.

club 4

Deiss - Mambourg 2006 : très dorée/ambrée, toujours ce nez d'une complexité incroyable, coing, thé vert, nougatine, pralin, cannelle, un peu plus champignon que dans mon souvenir, bouche magnifiquement équilibrée, sèche ou quasi, qui garde fraîcheur et gourmandise. TB++.

Rolly-Gassmann - Alsace pinot noir 2017 : couleur claire et rouillée, nez évolué, chaleureux, puissant, épicé, typé vieux grenache, bouche avec du fruit, de l'alcool, pas un gros volume, typé vieux domaine des tours, intéressante au nez et à l'attaque mais finle trop chaleureuse. B+.

Mickael Bourg - Cornas les ptits bouts 2018 : couleur très sombre, nez de syrah grappe entière, sauvage, tapenade, anchois, fruits noirs, violette, sanguin, un peu rustique dans le bon sens. Bouche avec à la fois de la puissance, de la matière et de la fraîcheur derrière, un peu d'élevage vanillé/café à l'ouverture, mieux le lendemain, mais fin de bouteille sur la souris par contre. Attention à la fenêtre de tir. TB-.

Cantalapiedra - El Parvon pie franco 2020 VT Castilla y Leon : (environ 85% tinta de toro + cépages blancs verdejo malvasia moscatel) Couleur assez claire, nez un poil réduit au départ puis fruits rouges, épices, floral. Bouche avec une certaine puissance alcoolique (14,5-15%) mais belle profondeur, fruité pur, beaucoup de longueur, encore un peu jeune, mais belle découverte. TB.

saké nature Kinoshita Shuzo Kumihama - Tamagawa Yamahai 19% : saké couleur paille, nez bien sur le côté nature un peu champignon, fruits fermentés, croute de fromage, fruits mûrs type poire, pas trop oxydatif en fait, bouche avec du gras, une pointe de sucre, quand même une bonne acidité pour un saké, beaucoup de puissance et de longueur, mais aromatique compliquée...

Deiss - Schoenenbourg 2004 : nez dément plein de fruits frais et de fruits tropicaux, de miel... Bouche qui attaque bien finale qui manque un peu de peps et du coup tombe vite par rapport aux meilleurs millésimes. TB+.

Dandelion (Bourgogne) - Brun Doré (50cl, 2018 ? capsule bière, 15%) : vin sucré, un côté soupe liebig, encore beaucoup de gaz, reparti en fermentation ? pas propre du tout... Moyen.

club 4 suite

rhum Hampden Great House 2020 : couleur assez sombre pour hampden, avec les marqueurs de la distillerie, fruits mûrs, solvant, mais aussi une certaine gourmandise ici, presque chocolaté, le fondu du vieillissement tropical, très long.

rhum Hampden 2001 HLCF 55% coffret Samaroli trilogie : un Hampden clair en couleur, pas trop haut en ester, plein de fruits exotiques, mais aussi de fraîcheur, salin, olive verte, très frais, très long.

 

29 décembre 2022

Szent Tamas Mad Winery *** et Zoltan Demeter (Hongrie) ****

Créée en 2009 "the Szent Tamás Estate and Winery has become an important player in Mád and the entire Tokaj wine region. They have 25 hectares, of which 20 hectares are currently cultivated, in the Szent Tamás, Percze, Nyulászó, Kővágó, Betsek. Király, Dongó, Birsalmás, Teleki and Szilvás vineyards, but the winery, run by István Szepsy Jr also purchases grapes from significant areas. As well as the dry estate wines reflecting the Mád terroir, they also have several single-vineyard wines. These mature in 300-500-litre Zemplén oak. The Első Mádi Borház that they run has become the settlement’s agora. Wine region: Tokaj Winemaker: István Szepsy Jr Estate size: 20 ha under cultivation, estate 25 ha Main vineyards: Szent Tamás, Percze, Nyulászó, Kővágó, Betsek, Király, Dongó, Birsalmás, Teleki, Szilvás. Winemaking/technology: single-vineyard dry and sweet wines are fermented and matured for 8-10 months in 300 or 500-litre Zemplén oak barrels. Fresh, reductive styles of wines are made in temperature-controlled stainless steel tank."

 

Szent Tamas Winery - Tokaji dry Mad furmint 2019 : (bouchon verre) Couleur très claire, nez à peine réduit (lies) à l'ouverture, typé riesling mosellan, citron, résine, agrumes. Bouche avec un léger perlant, légère en alcool (12,5%), sèche, très fraîche, digeste, pas très épaisse, vive, sur les agrumes et les zestes, finale avec de légers amers, citronnée, salivante. Joli vin tout en fraîcheur (9€). TB-.

 

 

Zoltan Demeter, créé en 1996 domaine de 7 hectares. En 2013 il est le premier à recevoir la licence pour produire des "champagnes" effervescents en méthode traditionnelle.

Zoltan Demeter - Tokaji Pezsgo Brut furmint 2016 : (60 mois sur lattes. 13% vol.) Couleur très claire, peu de bulles, fine mousse blanche. Nez élégant, floral, fruits blancs, agrumes, petite touche noisette. Bouche avec peu de bulles (probablement pas du 5 bars de pression), aérienne, fraîche, pas un gros volume, digeste, léger dosage qui la rend confortable, avec une finale pas très longue mais sur des amers très fins, salivante. On y retourne très facilement. Dans l'esprit d'un excellent prosecco ou crémant d'alsace plus qu'un champagne. TB.

 

Zoltan Demeter - Tokaji dry 2019 : (90% furmint, 10% harslevelu. 12,5%) couleur claire, nez discret, floral, pêche. Bouche légère en alcool, peut-être 2-3gr de SR, un peu molle, manque d'énergie, assez simple, fermée à l'ouverture, mieux le lendemain, plus de fruit, pêche et abricot. B.

 

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8 décembre 2022

Soirée club n°3

Ulysse Collin - Champagne les pierrieres : (48mois, 2016 ?) très beau chardo, bulle fine, attaque crémeuse, confortable, presque gourmande, se retend en finale, plus crayeux et salin. TB++.

La Rogerie - Champagne Chemin de chalons bl de blancs 2018 : semble plus brutal, bulle plus grosse, fait très vineux, on pense pinot à l'aveugle, oxydation ménagée, a besoin de se détendre un peu. B+.

Pazo Senorans - Rias Baixas seleccion de Anada 2013 : (emb 2022) couleur dorée, nez très fruits exotiques, petite touche végétale, bouche avec de la tension, beau volume mais la finale chauffe un peu surtout quand la température de service augmente. TB.

T. Germain - Solera : bouchonné

soree al tragou

La Spinetta - Barbaresco Vigneto Bordini 2014 : couleur évoluée et sombre, nez complexe tomates séchées, goudron, fruits noirs... me fait penser à sangiovese. Bouche puissante, solaire, plutôt de style tradi bizarrement, tannins encore présent, aromatique déjà évoluée, assez déroutant pour barbaresco 2014 mais bel accord sur le plat. TB.

Passopiscaro - Etna Passorosso 2019 : couleur très claire, nez cerise, cranberry, groseille, pivoine. Bouche pas très tannique pour le cépage, assez facile, très fruitée, petite pointe de sucrosité en finale, longueur moyenne. TB+.

Vieux Donjon - Châteauneuf 2018 : joli nez typé grenache sur la finesse, bouche avec la finesse du domaine, mais un peu trop de sucrosité en l'état, les 15% se sentent par le sucre, tannins fins sinon. A attendre un peu. TB.

Vial Magneres - Banyuls Al tragou 1995 : couleur tuilée claire, nez de tabac, fruits rouges, rancio...très joli, bouche avec une sucrosité assez haute mais bonne fraîcheur derrière, les 18% ne se sentent pas, très long, reste digeste. TB++.

Bière Domaine des Sardelles Ammonite Vinifera IV Sauvignon (vendangé 11/09/2020 mis en bt 05/03/2021) : (bière lambic macérée avec du sauvignon) nez très fermentaire, sale, difficile. Bouche avec un bon équilibre acide/aigre presque tannique, un peu de fruits exotiques même si le côté lambic reste devant, plutôt longue. B+.

Dr Weins-Prüm - Erdener Prälat riesling spatlese 2009 AP 10 : nez très pétrole, bouche facile car peu d'alcool, un peu de sucre, acidité assez basse, finale courte et un peu sur le sucre, mais reste facile à boire par son côté aérien. B+.

Moon Import Rum Guyana remember : (NAS, bottled 2021) joli rhum classique, vanille, épices... pas trop sucrée, assez punchy. TB.

 

5 décembre 2022

Repas d'anniversaire

La Rogerie - Champagne Héroïne Avize grand cru 2014 : style plutôt frais et sur la tension, élégant mais reste assez simple. TB-.

PY Colin-Morey - Saint-Aubin Le banc 2019 : classique du domaine réduction sur lies marquée au nez, bouche marquée par cet élevage mais qui garde une bonne fraîcheur derrière, assez long pour un village. TB.

Henri Chauvet - Côtes d'Auvergne Boudes De cendre et d'âme 2021 : Couleur encore un peu violine, assez sombre, nez expressif, élégant, à peine racine, violette, cuir, fumé, viandé, grappe entière, ronce, végétal noble, complexe. Bouche à la fois légère en alcool donc très digeste mais du volume, belle texture, sans être boisé, belle acidité, aromatique sauvage fruits noirs, lardé, violette, toute petite touche volatile qui donne du peps, finale longue, saline, on y retourne facilement. TB+.

rogerie

 

 

Robert Groffier - Chambolle 1er cru Les Amoureuses 2014 : Couleur assez claire, nez très élégant, complexe, fruits rouges, floral, rose, pointe fumée, élevage bien intégré. Bouche avec un gros volume, parfaite, tannins soyeux, élevage intégré, tout en finesse, beaucoup de fraîcheur, longueur, encore dans sa phase sur le fruit, éclatant, tout est à la bonne place. Exceptionnel.

Georges Roumier - Chambolle 2010 : encore très jeune, sur le fruit, très facile à boire, très rond, tannins insensibles, à l'aveugle on ne reconnait pas le style roumier, ça semble un peu lisse, avec une finale ronde, vanillée, l'ordre ne l'a pas aidé. Un bon village mais pas plus. TB.

Jacquesson - Champagne 741 : déjà bien évolué, un côté croute de fromage, très belle bouche à la fois crémeuse et vineuse, longue, bulle fine, joli fond. TB+.

Adrien Renoir - Champagne Le Terroir chardonnay-pinot noir : joli champagne assez facile d'accès et rond pour un extra brut, semble juste très simple par rapport au suivant. TB-.

Adrien Renoir - Champagne Le Cépage Pinot noir : (1,6gr. Vendange 2019 dégorg mai 2022) Très beau blanc de noirs dans un style minéral, tendu, crayeux, long, belle maturité des raisins, le peu de dosage passe facilement, pas d'austérité. TB+.

groffier amoureuses 14

 

28 novembre 2022

Soirées Chambolle-Musigny

Les Chambolle de la combe

Ponsot, Chambolle-Musigny cuvée des cigales 2012 les herbues : (dernier mill. en 2015. élevage de 17mois en fûts de 15ans minimum, 100% égrappé) Couleur très claire, nez encore jeune, sur des fruits rouges frais, cerise rouge et notes florales, très délicat. Bouche pure, peu de volume, toute en tension, avec des tannins un peu serrés en finale mais qui donne de l'allonge, beaucoup de jeunesse et de fraîcheur pour 2012, dans un style trop austère pour certains. L'anti-rondeur d'un mortet par exemple. TB+.

Berthaut-Gerbet, Chambolle-Musigny 1er cru Les Plantes 2018 : (10% VE environ, MPF, élevage court, 40% bois neuf) Couleur sombre et un peu violine, nez classique du domaine sur ce fruit croquant assez mûr, limite bonbon sans aller trop loin, violette. Bouche ronde, facile, peu de tannins, pleine de fruits croquants tout en ardant de la fraîcheur, élevage bien intégré, et assez long. TB+.

Denis Mortet, Chambolle-Musigny 1er cru Les Beaux bruns 2018 : (un peu de VE. élevage 18mois 60% fûts neufs) Couleur sombre, nez sur les fruits noirs, encore quelques notes d'élevage café. Bouche avec une très belle texture, soyeuse, toute en rondeur, un peu de sucrosité, des fruits noirs, quand même une bonne acidité derrière. Aromatique encore dominée par l'élevage, mais joli fond, à attendre selon moi, même si tout le monde a adoré autour de la table. TB.

René Bouvier, Chambolle-Musigny VV 2019 fremières herbues et autres : (60% VE, 18mois 20% futs neufs) Couleur assez foncée pour bouvier 2019, nez de pinot grappe entière infusé, très pur, pot pourri, floral, éclatant. Bouche dans le nouveau style Bouvier, plein de fruit, de finesse, de pureté, très délicat, frais, végétal noble en finale. TB++.

René Bouvier, Chambolle-Musigny VV 2020 : couleur assez sombre pour le domaine, nez éclatant plein de fruits sauvages et de pivoine, marqué grappe entière, bouche avec de la finesse, fruité pur, belle acidité, très frais pour 2020, sans sucrosité, déjà délicieux, avec un beau potentiel de garde. TB++.

F. Gerbet, Chambolle 1er cru les Plantes 2012 : couleur claire, nez de petits fruits rouges, épices, sureau, orangette, cuir. Bouche un peu maigre, fraîche mais légèrement dissociée, avec des tannins un peu secs en finale, manque un peu de matière probablement. B+.

CHAMBOLLE MUSIGNY

 

 

 

Les Chambolle hors de la combe

Lignier-Michelot, Chambolle-Musigny VV 2016 les drazey et les gammaires : (70% VE environ 15% bois neuf. Elevages d'1an + 4 mois de cuves) Couleur sombre, nez cuir, véétal noble, fruits noirs. Bouche puissante, joli jus, un peu austère, fraîche, épaisse pour un village, plutôt taillé pour la garde avec joli fond et de la longueur. TB+.

Geantet-Pansiot, Chambolle-Musigny 1er cru Les Baudes 2013 : (MPF de 10jours, 30% fût neuf, egrappé) Nez qui semble fatigué, un peu brouillon, pareil sur l'attaque en bouche, avec une finale par contre un peu dure. Vin trop extrait, trop travaillé?, peu de plaisir ce soir-là. Il se goûtait mieux il y a un an ceci-dit. B-.

Méo-Camuzet F&S, Chambolle-Musigny 1er cru Les Cras 2011 : (négoce, égrappé, 50% fûts neufs) Couleur sombre, nez un peu fermé, bouche entre deux âges, ni très fruitée ni encore évoluée, simple, par contre bel équilibre avec de la matire du soyeux de la fraîcheur... mais pas un plaisir fou. TB.

Moine-Hudelot, Bonnes-Mares 2006 : (vendu en 2008 à Pousse d’or en grande partie) Couleur très évoluée, nez de veux pinot sous-bois, humus, cerises à l'eau-de-vie. Bouche encore bien là avec une aromatique évoluée, mais de la puissance, un côté terreux, encore un peu tannique, assez long. Assez classique du terroir des bonnes-mares, mais manque un peu de subtilité pour être grand. TB+.

Arlaud, Chambolle 1er cru les sentiers 2019 : Couleur sombre, très beau nez très pur (peu de sulfites ?) assez différent des autres hormis Bouvier, avec pas mal de fruits noirs, de grappe entière, de ronce, sauvage. Bouche avec beaucoup de fraîcheur, de profondeur, aux tannins déjà fins, offre beaucoup de plaisir sur le fruit, avec un joli style, et beau potentiel. TB++.

G. Barthod, Chambolle 1er cru Les Véroilles 2014 : Couleur rouillée, nez assez évoluée de kirsch, sous-bois... Bouche par contre qui semble encore jeune, cuir, animal, tannins durs, austère, bien dans le style Véroilles, compliquée en l'état, complexe, mais offrant peu de plaisir. B+.

 

Bonus :

René Muré, Clos St Landelain pinot noir 2013 : très clair en couleur, nez marqué par des notes de viande fumée, de l'anchois, de la confiture de fraise, il sent la grappe entière, assez sauvage et solaire. Bouche à la fois pas trop haute en alcool et bonne acidité donc très digeste combiné à une aromatique solaire, épicée, anchois, fruits rouges sucrés, salée, pas un très gros volume mais une finale longue, salivante, sur la tapenade. Rappelle les pinots de Franz Keller par exemple. TB++.

 

Cloudy Bay, Te Wahi pinot noir central otago 2010 : (capsule vis) Couleur sombre, encore jeune, nez très puissant, fruits noirs, lardé, fumé, épices, plus solaire, tire sur une syrah. Bouche avec du fruit, toujours lardée, fumé, pas si haute que ça en alcool (13,5 environ) avec une belle acidité derrière, ça reste frais, appelle la table, à mi chemin entre pinot et une belle côte-rôtie, très long, un peu salée-viandée sur la finale, finalement assez digeste avec encore une bonne structure tannique, peut vieillir encore, belle surprise. TB+.

 

21 novembre 2022

Soirée Suisse

Soirée Suisse

 

vignoble suisse

 

 

Quelques chiffres

15 000 ha environ, soit 20e pays producteur mondial, soit la taille de l’Alsace.

Ratio de producteurs/hectares très élevé. Quasiment 7000 viticulteurs de mémoire. Beaucoup de micro-domaines, pas toujours professionnel même.

4e consommateur mondial : le Suisse boit beaucoup de vin (suisse, italien et français) !

Pays au climat continental globalement frais, entre les Alpes et le Jura, où l’on va chercher le soleil grâce aux expositions, à la pente, à l’effet « miroir » du soleil sur l’eau. Les vins que nous avons goûtés sont en moyenne autour de 400-500m d’altitude.

Histoire assez « classique » : du vin avec les Romains, puis avec les moines au Moyen-Age. Crise du phylloxéra : quasiment plus de vin au début du 20e siècle. Puis la viticulture reprend dans les années 60 avec une viticulture de masse, peu qualitative. Dans les années 1990 on comprend que les vins seront trop chers et pas assez nombreux pour faire de l’export, on se tourne alors vers la qualité, des vins de terroir, identitaires et on replante les vieux cépages autochtones.

Forte proportion de vins en biodynamie certifiée (de mémoire autour de 4% certifié). Ils sont un peu moins bons en Vins certifiés bio par contre (« seulement » 5%).

Seulement 1% d’export !

 

Les cépages (par ordre décroissant)

Cépages rouges : pinot noir 26%, merlot 8%, gamay 8%, gamaret 3%, garanoir, syrah, cornalin, humagne rouge, diolinoir, cabernet franc…

Cépages blancs : chasselas/fendant 24%, müller-thurgau 3%, chardonnay 3%, sylvaner, petite arvine, pinot gris, savagnin/païen/heida, sauvignon, pinot blanc, viognier, muscat, ermitage/marsanne, amigne, johanniter, humagne blanche, malvoisie/pinot gris…

L’humagne et le cornalin, s’ils restent minoritaires, sont en très fortes progression depuis 10ans. Lire à ce sujet le numéro 140 de la revue Le rouge et le blanc. Passionnant, comme toujours ! De même que le livre « Cépages suisses » de José Vouillamoz.

 

Les Régions

Valais : De loin la plus grande région en terme de volume produit. Climat chaud et sec qui lui vaut parfois le surnom de « californie suisse ». Sur le versant Nord des Alpes ; le canton bénéficie de l’effet de Foehn (il pleut sur le versant Sud). C’est là qu’on trouve le plus de cépages autochtones. 61% de rouge / 39% blanc. Sols de granit dans le « coude », de Martigny à Fully environ puis sols argilo-calcaires en allant vers l’est.

Vaud : 2e région en terme de volume. Région fraîche. Les vignes sont exposés au sud, en terrasse au-dessus du lac Léman pour la majorité. Le chasselas est largement majoritaire. Sols argilo-calcaires.

Genève : 3e région en terme de volume. 56% de vins rouges. Le gamay est le cépage dominant.

Trois Lacs : Neuchâtel, Bienne, Morat. Région fraîche, où l’on plante sur les meilleures expositions en bord de lac. 55% de rouges. Le pinot domine devant le chasselas. Sols argilo-calcaires.

Suisse alémanique : grande région fraîche, humide. Sols principalement argilo-calcaires. Légère majorité de rouge. Le pinot noir domine nettement, on trouve aussi du chardonnay et du müller-thurgau.

Tessin : petite région de Suisse italienne, sur granit, à la fois très chaude et très humide. Région du merlot.

 

 

La Dégustation

1 Raymond Paccot La Colombe, AOC La Côte Mont-sur-Rolle Petit clos chasselas 2016 : (vieux domaine de 20ha en biodynamie. Elevage cuve 7 mois, malo faite. Vignes entre 35et60ans, 500m altitude, pente forte, sols à dominante d’argile) Couleur très claire, nez encore jeune pour 2016 très minéral, caillou mouillé, notes discrètes de citron, fleurs blanches, cire derrière. Bouche avec du volume pour chasselas, presque une certaine opulence pour ses 12%, acidité moyenne, très « terroir », avant-tout minérale, aromatique assez neutre derrière, de légers amers. La finale manque un peu de tension, surtout dès que le vin se réchauffe. TB.

2 Gérard Dorsaz, AOC Valais Ma petite arvine Fully 2017 : (domaine de 5ha créé en 1998. Sols granitiques de Fully. Elevage 8 mois cuves sans malo en règle générale) Couleur or pâle, nez encore jeune, typique de la petite arvine sans être trop exubérant non plus, très miellé, fruits exotiques, floral. Bouche avec de la puissance, de l’opulence, une superbe texture presque huileuse, c’est long, avec de légers amers, mais la finale manque un peu d’acidité et chauffe un peu. TB.

3 Simon Maye, AOC Valais Syrah Chamoson 2017 : (Domaine de 10ha créé en 1948 en conversion bio. Lieu-dit Près des Pierres à Chamoson. Sol calcaire très graveleux. Elevage cuves béton, égrappé à 100%)  Couleur noire aux contours violets, nez très syrah, très pur, lardé, violette, fruits noirs. Bouche légère en alcool (13%), pas un gros volume, mais toute en pureté, racée, belle acidité, facile à boire, avec une finale salivante aux tannins poudrés. TB+.

4 Valentina Andrei, AOC Valais Rouge du Pays (cornalin) 2020 : (Premier millésime en 2015 pour cette élève de Chappaz et du domaine de Beudon. En biodynamie sur 4ha. Lieu-dit La crête à Chamoson, argilo-calcaire. Elevage barrique usagée court et aujourd’hui une amphore. Un peu de vendange entière.) Couleur noire, nez à peine réduit à l’ouverture, très bien le soir, sur des fruits noirs, réglisse, cerise noire, violette. La bouche est plutôt en finesse, avec des tannins qui restent fins pour un jeune cornalin, pas du tout de bois ni de sucrosité, fruits noirs frais, notes végétales et florales, belle acidité, alcool moyen (13,3%), une finale de longueur moyenne mais très fraîche et jamais saturante. Déjà accessible, mais bon potentiel de garde. TB+.

5 Christophe Abbet, AOC Valais Humagne rouge 2016 : (Domaine de 4ha créé dans les années 1990, pas de certification mais plutôt peu interventionniste. Sols de granit, élevage en cuves, sur Martigny et Fully. 450m altitude environ. Egrappé. L’humagne descend du cornalin et d’un cépage inconnu. Attention qu’on l’appelle cornalin dans le val d’Aoste)  Couleur rubis très claire et trouble, nez magnifique dès l’ouverture, de sureau/cranberry, groseille, framboise, rose, pot-pourri. Bouche aérienne, légère en alcool (12%), acidulée, toute en fruit et floral, pure, évidente, évanescente même, on a peur que le vin s’oxyde mais le fond de bouteille était nickel, peu de volume, finale acidulée, très fraîche, petite note végétale noble, ultra digeste, évident. TB++.

andrei

6  Les Landions, AOC Neuchâtel Pinot noir Les Cailloutis 2019 : (famille de Morgan Meier à Cortaillod. Depuis 2010 5ha des 25 sont vinifiés par le domaine. 20% fûts neufs 18mois. Egrappé. Plusieurs parcelles, calcaire surtout + cailloux de rivière) Couleur rubis claire, nez sur l’élevage vanillé, derrière quelques notes cerise, fraise. Bouche marquée par le bois aussi, derrière on sent le fruit du pinot et l’acidité à l’attaque est bonne, pas trop d’alcool (13% environ). La finale est très sucrailleuse, avec des notes de vanille et de coco écœurantes. Impossible de se resservir tant l’élevage est marqué. Moyen.

7 Daniel & Martha Gantenbein, AOC Graubunden Pinot Noir Fläscher 2017 : (Créé en 1982, 6ha environ, sols schistes et argilo-calcaires. Pas d’études d’oeno mais les Gantenbein ont beaucoup voyagé et ont une cave personnelle énorme grâce à des échanges dans le monde entier. Planté à 8000 pieds/ha à 500m d’altitude avec les meilleurs clones bourguignons. Plusieurs pacelles à Fläsch et Malans. 100% bois neuf. Chai ultra-moderne, machine qui permet d’égrapper par vibration tout en laissant les baies entières par exemple. Puis 1 pigeage par jour ensuite. Je ne sais pas exactement quand le domaine commence à piger donc à vérifier si une intrapelliculaire a le temps de se faire ou non…) Couleur très claire et à peine rouillée, nez exubérant dès l’ouverture sur la viande fumée, presque anchois, pain grillé, fruits rouges acidulés derrière. Bouche avec une grosse densité, très bonne acidité, il y a du vin, moderne, exubérante, pas sucrée pas contre, alcool moyen (13% environ), marquée par un élevage fumé très présent, beaucoup de longueur, le côté à la fois acidulé et salé l’empêche d’être trop lourd. Doit être attendu quelques années dans l’idéal. Mais des qualités indéniables. Ceci-dit pas trop mon style de pinot. TB.

8 Christian Zündel, DOC Ticino Terraferma merlot 2018 : (4ha sur gneiss bruns. Domaine créé fin 1970’, une vigne de 1905 (début merlot en Tessin) et des vignes plus récentes. Certifié demeter. 1an et demi barriques bourguignonnes usagées. Peu interventonniste. Vignes sur Nisciora) Robe rubis foncée, nez à peine réduit à l’ouverture mais très bien le soir, avec un côté végétal presque poivron qui rappelle le cabernet franc, un floral plutôt typé pivoine, beau fruité rouge et noir frais. Bouche légère en alcool (12,5% environ), pas gros volume, toute en fraîcheur, fruitée, floral, végétale, dur d’identifier le merlot, aucune sucrosité, les tannins serrent un peu la finale par contre. TB+.

9 Marie-Thérèse Chappaz, AOC Valais Grain Noble 2018 50cl : (Prononcez « Chappa ». Début en 1987, passage biodynamie vers 1997. 10ha environ. Assemblage en 2018 de 55% ermitage, 40% petite arvine, 5% malvoisie, passerillé sur souche (peu de botrytis cette année). 80gr de SR « seulement » contre environ 140 les années où ça botrytise. 2ans en fût de 228 et 500L. Parcelles sur Fully et Leytron, donc granit 450à650m altitude.) Couleur dorée, nez magnifique de mangue, ananas, passion, en fruits frais, miel, cire d’abeille, pêche, thé…d’une grande fraîcheur et complexité. La bouche n’est pas trop sucrée, elle attaque assez vive et toujours sur les fruits exotiques, mais la finale manque un petit peu de tension et finit un peu courte pour être un grand vin. TB+.

CHAppaz

 

 

Bonus :  Domaine Mia - Mercurey clos de la marche monopole 2019 : bu derrière le Gantenbein... couleur assez foncé, nez classique de pinot fruits rouges et noirs, pas trop riche ni trop mûr, ni trop d'élevage. Bouche facile, fruitée, ronde, un peu lisse peut-être, mais gourmande, sans être chaleureuse pour un mercurey 2019, la longueur est moyenne mais on y revient facilement. TB-.

 Michael Broger - AOC Thurgau Blauburgunder (pinot noir) schnellberg 2019 : intensité colorante moyene, nez marqué par l'élevage léger grillé mais surtou vanillé, quelques fruits rouges croquants derrière. La bouche est très arrondie par l'élavege, beau jus derrière frais, fruité, pas trop mûr, mais finale sucrée vanillée.Le lendemain le vin semble beaucoup moins boisé, plutôt frais et croquant, bien plus intéressant. B+.

Markus Ruch - Pinot noir Klettgau 2017 : (Schaffhouse) Couleur claire un peu rouillée, nez de cerise aigre, épices. Bouche avec une grosse acidité, pas mal d'aigreur aussi, un côté sour ale, pas un gros volume, a le mérite d'être frais et peu boisé, longueur moyenne. B.

 

 

16 novembre 2022

Valentin Morel - Les pieds sur Terre (Poligny) ***

Valentin a repris le domaine familial de 6,5 ha en 2014. Il a de suite converti le domaine en bio et biodynamie, avec le moins d'intrants possibles.

En 2023, Valentin publie le livre "Un autre vin. Comment penser la vigne face à la crise écologique" dans lequel il décrit les difficultés au quotidien du métier de vignerons, son choix d'expérimenter les cépages hybrides, résistants au mildiou, au black rot et à l'oïdium, etc... En effet, pour lui l'agriculture même biodynamique signifie obligatoirement des traitements de cuivre et de soufre, mauvais pour les sols, pour les eaux... Nous avons peut-être une solution sous les yeux avec les hybrides (greffés chez lui !), mais encore faut-il les ex^périmenter sérieusement et pour cela trouver les plants, etc... On ne peut que féliciter cette démarche.

 

 

Valentin Morel les pieds sur terre - Cotes du jura chardonnay les 16 semaines 2017 : couleu or/orange, surement une macération, nez miel, fruits jaunes très mûrs, coing, volatile élevée. Bouche mûre, miellée, un pe de gaz, volaile, interessante à l'ouverture, malheureusement gout de souris après quelques minutes...

 

14 novembre 2022

Domaines familiaux de Bourgogne 2022

Domaines familiaux de Bourgogne

Dégustation des 2020 

a DOMAINES FAMLIAUX

 

Un millésime que l’on commence à connaitre : le dernier de la trilogie caniculaire 2018-2019-2020 avec sur certains secteurs/vignerons des acidités un peu plus hautes que sur les deux millésimes précédents mais à d’autres endroits un profil encore plus mûr et extrême. C’était surtout l’occasion de goûter les grands noms dans la même journée et de voir comment chacun a pu gérer ces fortes chaleurs. Sans surprise, il y a eu du très bon mais aussi des vins trop confits, avec quelques différences par rapport aux 2019 de l’an dernier. Les secteurs frais s’en sortent mieux bien sûr, certains styles de vinification aussi (vendange entière ? autolyse ?).

Voici quelques notes à prendre avec des pincettes. Des collègues qui n’ont pas dégusté dans le même ordre n’ont pas eu exactement les mêmes ressentis (surtout sur Rousseau-Roumier). Et pour avoir fait l’expérience sur un Cailleret en fin de bouteille vs un début de bouteille peut-être pas tout à fait à même température, le vin n’avait rien à voir…Comme sur tous les salons.

 

 

Raveneau

Chablis Butteaux : le nez présente un léger beurré, fruits jaunes. La bouche combine gras, fruit avec une très belle tension, de la gourmandise, se goûte très bien en l’état. TB+.

Chablis Montée de tonnerre : style plus austère, plus coquille d’huître et citron, tendu, très belle acidité et longueur pour 2020. TB+.

Chablis Les Clos : un peu plus fermé, plus puissant, plus de volume, a clairement besoin de temps, mais le millésime semble là aussi parfaitement géré. TB.

 

Rousseau

Gevrey : (egrappé, pas de bois neuf sur cette cuvée) coloré, encore un peu violet, style très gourmand, sucré, rond, trop confituré pour moi. Décevant après le 2019 de l’an dernier qui était grandiose. B.

Clos de la Roche : là aussi fruit mûr, très confit, attaque avec un peu plus de peps mais la finale est sucrée. On regarde la bouteille : 15% sur l’étiquette, c’est ce qu’on pressentait en goûtant. Ceci-dit il faut être prudent, nous n’avons pas regardé les taux d’alcool ailleurs, c’était peut-être pareil… B.

Chambertin clos de Bèze : (14,5% indiqué ici) plus noir, élevage encore un peu marqué, semble moins confit mais ce n’est clairement pas ça. Une déception. Difficile à comprendre, car nous avions eu l’impression inverse l’an dernier sur Roumier-Rousseau. Pas mal de collègue semblent les avoir mieux goûté que nous. B+.

ROUSSEAU

 

 

Roumier

Morey Bussière : couleur assez claire pour un Roumier 2020, nez de fruits rouges à peine sucré, floral. Bouche avec un très beau fruité, pure, fraîche, pas de sucrosité cette année, la finale par contre est bien serrée en l’état, mais très noble. Je retrouve la classe et le sérieux que j’aime chez Roumier. TB+.

Chambolle : très clair pour Roumier aussi, petits fruits rouges, moins de volume, plus d’allonge, tannins serrés aussi, pas de travail de texture ici, mais impression minérale. Comme tout Roumier, il faudra 10ans minimum mais très prometteur. TB+

Bonnes Mares : même trame, un peu plus mûr, et un peu plus coloré, tannins un peu plus gras, texture plus enveloppante, moins serré, presque plus accessible. TB++.

ROUMIER

 

Trapet

Gevrey 1859 : (100% VE) couleur assez sombre un peu violette, aromatique plutôt fruits noirs mais belle acidité, pas de sucrosité ici. Assez long, à peine serré en finale. Fait 2020 mais bien géré. TB+

Latricières Chambertin : (rarement servi jeune car terroir froid et austère, mais sur ce millésime il se présente bien jeune) Bien plus clair en couleur, aromatique fruits rouges et pivoine, végétal noble. Peu de volume mais beaucoup de tension et de noblesse, tannins très fins, tout en allonge minéral. J’aime beaucoup ce style, qui me rappelle un peu les Trapet d’avant en moins austère peut-être, après 2-3 millésimes un peu plus en rondeur. TB++.

Chambertin : style proche du précédent, clair en couleur, sur la tension, avec une acidité haute, des tannins à peine plus marqués mais déjà du plaisir en l’état, et quelle fraîcheur pour 2020. TB++.

 

 

Mugnier

Chambolle : assez coloré, aromatique fruit noirs cassis, pointe de végétal derrière, reste frais en finale, pas très long. TB.

Chambolle Fuées : plus clair en couleur, nez le plus floral, le plus évident du salon, avec une bouche qui combine fraîcheur, soyeux de texture, noblesse, longueur… Equilibre parfait. Déjà excellent en l’état. Exceptionnel.

NSG Maréchale : très noir, très mûr, pas forcément très sucré, mais aromatique trop mûre, difficile ce jour-là alors que l’an dernier c’était presque le plus frais du domaine. B+.

Musigny 2015 : style sur la finesse pour un Musigny 2015, peu de tannins, pas un gros volume, pas simple à goûter au milieu des 2020, fruit plus cuit, plus évolué, surtout un peu fermé en l’état, pas très causant, semble assez long cependant et bien équilibré, à regoûter dans quelques années. TB++.

 

 

Leflaive

Puligny : comme l’an passé on sent un peu de soufre mais quand même beaucoup moins que sur la période 2015-2017, élevage en autolyse marqué mais maitrisé, un peu de gourmandise avec des notes de citron confit, pas de beurré, finale salivante. Beau village. TB+.

Puligny Clavoillon : très tendu, travaillé en autolyse, grillé des lies marqué mais avec beaucoup de fond minéral, grosse longueur, énergique, frais, finale caillou très salivante. Excellent. TB++.

Puligny Pucelles : un peu plus fermé, plus de puissance, à attendre, mais bien géré là aussi. TB+.

LEFLAIVE

  

Marquis d’Angerville

Bourgogne rouge : (tout égrappé sur la gamme) vignes sur le bas de Volnay, très frais, croquant, acidulé, à peine serré en finale. Belle entrée de gamme. TB.

Volnay 1er cru Taillepieds : assez coloré, attaque fruits noirs un peu confits mais la finale reste fraîche et digeste, tannins soyeux. TB.

Volnay 1er cru Champans : plus de puissance, surtout plus de fond minéral, plus noble, plus long. TB+.

Volnay 1er cru clos des ducs : encore plus puissant, rustique, serré, à attendre longtemps. TB.

 

Domaine Dujac

Morey : (90% VE sur les rouges) assez clair pour Dujac, sur la finesse, pas un gros volume, mais une belle fraîcheur, fruit pur, pas très tannique pour Dujac, plutôt évident, un peu simple peut-être, mais un bon village. TB.

Clos de la Roche : plus coloré, plus épicé, un peu plus de volume, mais pas construit sur la texture, plutôt en allonge et en fraîcheur, noble. TB++.

Vosne Malconsorts : peut-être un peu moins de volume, plus de tension et de longueur, beaucoup de fond, la grande classe là aussi, à l’équilibre parfait. TB++.

Puligny 1er cru Folatieres : assez simple, pas du tout de gras, mais pas non plus une grande tension, une certaine finesse et de l’élégance, mais ça manque d’énergie à mon goût. B.

 

 

Domaine Henri Gouges

Hautes Côtes dames huguettes : coloré, aromatique assez mûre mais acidité haute, pas trop sucrée, un peu serrée en finale mais une belle allonge. TB.

Nuits St Georges : proche, mais avec une pointe végétale en plus. TB.

NSG Pruliers : semble un peu plus confit, avec une finale encore serrée. B+.

 

Jean Grivot

Vosne Bossières : (tout égrappé sur les rouges) fait assez léger, rond, sucré, simple. B.

NSG Boudots : pas très coloré, là aussi rond, confit, un peu plus de fond et de longueur quand même. B.

Vosne Beaux Monts : nez plus floral, plus noble, très rond et facile, mais un peu plus de charme, peut-être moins de sucrosité sur la finale. B+.

Clos Vougeot : plus noir, plus marqué cuir/animal, plus puissant, mais aussi plus énergique, plus long. TB+.

 

 

Comtes Lafon

Meursault Clos de la Barre : pas très beurré ni très gras, on sent que l’on a voulu éviter de pousser l’élevage et le bâtonnage mais reste assez mou. B.

Meursault Charmes : sans avoir une grosse acidité c’est déjà un gros cran au-dessus cette année aussi, à peine plus d’élevage mais déjà bien intégré, on sent une belle longueur et une finale salivante. TB+.

Monthelie Les Duresses : très bonbon, rond, gourmand, un peu sucré, assez court. B+.

Volnay Santenots milieu : assez sucré, gourmand et facile, un peu trop arrondi. Petite déception cette année sur les rouges du domaine que j’avais adorés lors des 2 dernières éditions. B+.

 

De Montille

Racines - Santa Barbara pinot noir Rinconada 2019 : (2/3 VE) très clair en couleur, très beau nez petits fruits rouges, pivoine. Bouche très fine élégante, pointe de sucrosité en finale sans aller trop loin. TB+.

Beaune Les Sizies : (50% VE) plus foncé, un peu de gaz encore, style sur la tension, frais, peu épais, finale serrée, fraîche, à attendre. TB.

Volnay Taillepieds : très clair, tout en finesse, pas un gros volume, petits fruits rouges acidulés, très frais, surtout une finale portée très loin, avec un fond minéral bien présent. Très belle bouteille, déjà accessible. TB++.

Racines - Santa barbara Bentrock chardonnay 2020 : nez exubérant, fruité, élevage grillé/soufré marqué, bonne acidité en bouche ceci-dit. B+.

Saint Aubin Remilly : plus discret, plus citrique, plus frais, mais la finale manque un peu de tension pour le domaine. B+.

Puligny Le Cailleret : fin de bouteille, marqué par l’élevage en autolyse, mais aussi du fruit derrière, bouche très tendue, pas de gras ni de beurré ici, très minéral, salivant, finale sur le caillou portée très loin. TB++.

 

 

Bernard Moreau

Chassagne blanc : style plutôt grillé/lies, peu de gras pour Moreau, un côté fruité, poire, simple, pas une grosse acidité, un peu court, facile. B+.

Chassagne Maltroie : plus de gras, léger beurré, toujours un côté lies aussi, presque tannique, bien équilibré, avec une belle acidité. TB+.

Chassagne VV rouge : (30% VE) beau fruité croquant, juteux, un peu de sucrosité mais pas trop, finale encore serrée, à attendre. TB.

Chassagne cardeuse : très serré en l’état, puissant, à attendre longtemps, un peu riche. B+.

 

Pierre Morey

Aligoté : très marqué poire, fruits du verger, simple, pas une grosse tension cette année. B-.

Meursault Tessons : un peu de gras, légèrement beurré pour du Morey, moins austère que par le passé, presque gourmand, pas une grosse longueur, mais un plaisir immédiat qui est là. TB.

Meursault rouge Les Durots : nez sur la violette et les fruits noirs, encore un côté primeur, bouche à l’attaque très croquante, juteuse, un peu de sucrosité, à peine serré en finale. TB.

 

Mugneret-Gibourg

Vosne : rond, gourmand, sucré, un peu d’élevage, fruits noirs, caramel, finale arrondie. B-.

NSG Chaignots : là aussi semble très sucré, confit, tannins un peu plus fermes en finale qui font presque du bien.

Chambolle Feusselottes : très rond et très sucré, belle texture ceci-dit. B-.

Echezeaux : un peu d’élevage toasté, plus de fond et de longueur que les précédents, plus serré, à attendre, finale épicée, plus prometteur. B+.

 

 

Vieux Millésimes

TABLE

Rousseau - Gevrey Cazetiers 2016 : fin, texture soyeuse, aromatique un peu kirsché évoluée par rapport aux 2020 mais tout en gardant de la fraîcheur, beaucoup de fruit, rien ne dépasse, évident. TB++.

Roumier - Chambolle Les Cras 2019 : je retrouve la même impression que sur les 2019 l’an passé, contrairement aux 2020 le fruité est ici un peu trop confit, de la sucrosité. La texture est belle mais ça manque d’acidité à mon goût pour équilibrer le tout. B+.

Trapet - Chambertin 2005 : couleur clair et début d’évolution, nez très « tomate confite », fruits rouges, style sangiovese. Bouche avec un côté kirsché, pas très épais mais sur la tension, viande fumé, tomate, fruits rouges mûrs, me rappelle clairement la toscane. J’aime beaucoup ce style. TB++.

Drouhin - Musigny 2009 MAG : le vin semble un peu fatigué, fruits cuits, sans grand volume. B.

Dujac - Gevrey Combottes 2018 MAG : assez coloré, nez fruits noirs, épices, c’est surtout en bouche que la différence se fait avec une très grosse énergie, attaque vive, puis du volume, une acidité haute, des tannins présents mais gras et une finale très longue, fraîche, épicée, salivante. Excpetionnel.

Mugneret-Gibourg - NSG Chaignots 2018 MAG : un peu moins confit que les 2020 maison garde ce style assez rond, facile, légèrement sucré. B+.

Raveneau - Chablis Butteaux 2014 MAG : très coquille d’huître, tendu, citronné, long, salivant, très Chablis, pas surprenant, mais excellent. TB++.

Comtes Lafon - Meursault clos de la barre 2014 MAG : style à la fois gras beurré sans aller trop loin et une belle tension derrière, du volume, reste frais, un vrai Comtes Lafon, excellent. TB++.

De Montille - Meursault Perrières 2018 MAG : très clair, tout en tension, un côté lies, presque tannique, citronné, très long. TB++.

 

13 novembre 2022

Soirée 40ans d'Antoine

Duval-Leroy - Champagne millésimé 2005 : couleur or pâle, nez classique de champagne à dominante chardonnay encore jeune, beurré, brioché, fruits blancs. Bouche avec une bulle peu présente et fine, gourmande, ronde, facile, avec une sucrosité un peu trop élevée à mon goût. Un bon champagne d’apéritif, facile à boire, qui n’a pas grand fond minéral, mais qui procure du plaisir. B+.

Huet - Vouvray clos du bourg sec 2012 : couleur dorée, nez très mangue, coing, exotique, miellé, probablement 3-4gr de SR. Bouche très gourmande, fruitée, exotique, juste ce qu’il faut d’acidité pour pas être lourd, délicieux. Manque juste un peu de longueur par rapport aux toutes meilleures bouteilles du domaine. TB++.

40ans antoine

Jaboulet - Hermitage blanc chevalier Sterimberg 1997 : couleur or profond, nez très évolué champignon, truffe, fruits secs, fumée presque tourbée, viande fumée, très complexe, intrigant. La bouche fait un peu moins évoluée que le nez, épaisse, à la puissance fondue, où l’on retrouve l’aromatique du nez, pas forcément une grosse acidité mais de beaux amers qui maintiennent l’équilibre, même étonament digeste pour un Sterimberg, très long. Beau vin de gastronomie, pile à point. TB++.

Deiss - Alsace GC Mambourg 1999 : couleur or profond/ambrée, beau nez complexe, évolué, fruits secs, pralin, végétal noble, caramel, torréfaction, léger beurré avec l’aération. La bouche manque par contre d’un peu de peps, semble un peu fatigué (lié au bouchon en mauvais état ?), pas mauvaise mais pas au niveau attendu d’un Mambourg, un peu courte. B+.

Zind-Humbrecht - Riesling GC Brand VT 2004 : couleur ambrée, nez fruits exotiques, miel d’acacia, cire, thé vert, aucune sensation pétrole. Bouche magnifique, parfaitement équilibrée, aérienne, complexe, très longue, très digeste. Encore un très grand Zind liquoreux. Exceptionnel.

Lafaurie-Peyraguey - Sauternes 1990 : Couleur ambrée, nez exotique, miel, coing, cire, acacia, avec l’aération développe enfin des notes de sémillon (à l’aveugle plutôt chenin ou PG au départ) plus vanille/coco/safran. La bouche est probablement riche en sucre, épaisse, mais parfaitement équilibrée, pas trop lourde. Le grand millésime a parlé. TB++.

 Très beau line-up de vins à leur apogée. Merci Antoine ! Voilà un anniversaire dignement fêté !

 

22 octobre 2022

Soirée club 2

Antoine Bouvet - Champagne 2012 : déjà bien évolué, vineux, bulle très fine. Beau champagne de gastronomie. TB.

Hubert Lamy - St Aubin 1er cru Frionnes 2014 : tendu, autolyse, minéral, pas un gros volume comme souvent chez Lamy. Excellent. Bel hommage. Merci pour tout M. Lamy .TB+.

Tement - Zieregg morillon 1997 : (Autriche-Styrie du sud. chardonnay) super nez miel, beurre, truffe, coing, ananas, certains pensent vieux jurançon. Bouche opulente qui manque un peu de peps par contre, riche, élevage qui devait être bien présent au départ, aujourd'hui intégré. TB.

Zind-Humbrecht Rangen de Thann pinot gris 2008 : (46gr SR) miel, fruits exotiques, très frais, parfaitement équilibré sucre/acide, élégant. Grand moelleux. TB++.

rouget et compagnie



E. Rouget - Bourgogne aligoté 2016 : mollasson, bof. B-.

Château Thivin - Côte de Brouilly Zaccharie 2013 : phase entre deux, beau jus mais un peu austère. TB-.

Labet - Pinot varrons 2018 : jus de fruit éclatant, évident, ultra buvable, très fleurie, nature maîtrisé. TB++.

Le Potazzine - Brunello di Montalcino 2013 : joli nez, bouche entre deux âges noble mais un peu austère, manquant un peu de fruits frais, très belle longueur par contre, à attendre désormais. TB+.

Marco Ferrari - Valtellina Inferno 2019 : nebbiolo très fin, fruité, pur, un peu plus "sombre" dans l'aromatique que sur le piémont. Belle découverte. TB+.

Oliveiras - Madère Malvoisie 2002-2020 : grand Madère, puissant, intense, avec une attaque sucrée noisette chocolat mais surtout une finale très fraîche, saline, plus sèche, longueur énorme. Le vin de méditation par excellence. Exceptionnel.

 

17 octobre 2022

Soirée Stars vs Futures Stars

Soirée Stars VS Jeunes qui montent

 

Paire n°1

         Vincent Pinard, Sancerre Harmonie 2019 : couleur claire, nez discret mais élégant principalement sur les agrumes. La bouche est tendue, minérale, sans aucune note variétale, avec beaucoup d’allonge, quelques amers nobles en finale. Très joli pour commencer. TB+.    

       Matthieu Delaporte, Sancerre Monts Damnés 2019 : couleur à peine plus marquée, nez sur des fruits blancs un peu plus mûrs, plus solaire sur ce terroir, quelques notes variétales de buis. La bouche est plus puissante, un peu plus chaleureuse. Une bonne acidité lui permet de rester équilibrée mais elle semble manquer un peu de finesse et de longueur en comparaison du précédent.  B+.

 

 

Paire n°2

        Amélie Berthaut-Gerbet, Gevrey-Chambertin Combe dessus 2018 : Couleur sombre pour un pinot, caractéristique de ce millésime solaire, nez de fruits noirs, un peu confituré, très gourmand. Bouche avec un beau volume pour un village, gourmande, légèrement sucrée, aux tannins fins, beaucoup de rondeur, encore une petite touche d’élevage. Joli village, qui a beaucoup plu autour de la table. TB.

      Jean-Marie Fourrier, Gevrey-Chambertin Vieille vigne 2018 : Couleur très claire, nez de groseille, framboise, pivoine, fraise, très fin. Bouche sur les mêmes arômes, avec beaucoup de fraîcheur, pas très épaisse mais toute en longueur avec une belle acidité pour le millésime qui étire ce vin tout en subtilité. TB++.

       Amélie Berthaut-Gerbet, Gevrey-Chambertin 1er cru Cazetiers 2017 : Robe d’intensité moyenne, nez fruits rouges et noirs et des notes d’orangette, assez solaire et gourmand. Bouche avec un touché de velours, très fine, fruitée, gourmande, petite sucrosité, offre déjà beaucoup de plaisir, très fin pour Cazetiers, longueur moyenne. TB+.

       Jean-Marie Fourrier, Gevrey-Chambertin Aux Echezeaux 2017 : couleur claire et déjà un peu tuilée, nez très « Fourrier », fraise écrasée, pot-pourri… Bouche facile, évidente, toute en finesse, pas de tannins, assez ronde, pas une grosse acidité sur ce millésime, touché de velours, beaucoup de plaisir. Seule la longueur moyenne nous rappelle que ce n’est que le village. TB++.

 

 

Paire n°3

       Laurent Charvin, Châteauneuf-du-Pape 2018 : (80% grenache + syrah, mourvèdre, vaccarèse, counoise) : couleur rubis très claire, nez expressif plein de fruits rouges sucrés, de fraise écrasée, rose, pivoine. Bouche aérienne pour un Châteauneuf sur ce millésime, peu tannique, beaucoup de fruit et de pureté, florale (grappe entière). Déjà prêt à boire, tout en élégance. L’effet millésime a perdu certains connaisseurs du domaine. TB++.

     Yannick Féraud, Châteauneuf-du-Pape 2018 : (85% grenache + mourvèdre, clairette rose, cinsault) couleur plus sombre, nez plus animal, plus fruits noirs, moins floral (grappe entière aussi pourtant). La bouche est plus massive, plus tannique, cuir, animal. Finale assez longue, mais serrée en l’état. Le vin se goûtait mieux à sa sortie. Soirée difficile pour Féraud : la finesse habituelle du domaine ne ressort pas sur ce millésime, à l’heure actuelle en tout cas. B+.

 

 

Paire n°4

        Montcalmès, Terrasses du Larzac 2019 : (60% syrah, 20% mourvèdre, 20% grenache) Couleur sombre, nez de fruits rouges et noirs, épices, encore légèrement vanillé par l’élevage, classique. Bouche où l’on retrouve bien le côté suave du domaine, encore simple et un peu marqué par l’élevage mais très belle texture, pas trop d’alcool, ni trop de tannins, petite sucrosité. Toujours ce style assez fin, très maîtrisé, qui bien sûr aurait besoin de quelques années supplémentaires dans l’idéal. TB..

     Clos de la Barthassade, Terrasses du Larzac Les Ouvrées 2019 : (50% syrah, 35% mourvèdre, 15% grenache) Couleur encore plus sombre, nez marqué syrah en grappe entière, lardé, tapenade, violette, fruits noirs, sauvage. La bouche montre de la fraîcheur, de la pureté, encore un peu de tannins et de puissance, un style moins « civilisé » que Montcalmès, très bien fait là aussi. Une paire qui a divisé les avis. Match nul. TB+.

      Pas de l’Escalette, Terrasses du Larzac Les Frieys 2019 : (grenache, carignan, mourvèdre) Ouvert au débotté, couleur plus claire, nez très différent, plus marqué grenache, fruits rouges et noirs, encore assez simple. Très belle texture en bouche, velours, tout en finesse, assez rond, semble un peu plus simple dans cet ordre-là, mais joli potentiel. TB.

 

13 octobre 2022

Paul Pillot (Chassagne-Montrachet) *****

Domaine de 13 hectares (9 de blancs, 4 de rouges) géré désormais par le fils Thierry Pillot et sa femme Chrystelle Pllot-Mortet. Le style a bien changé en quelques années : les vins se sont affinés et nettement améliorés. Proche du bio sans être certifié, Thierry Pillot privilégie des élevages longs avec peu de bois neufs (10% maximum), sans bâtonnages. Les vins sont très tendus, énergiques, avec des notes de réduction bourguignonne (autolyse), d'une gande pureté, en blanc comme en rouge. L'avenir de Chassagne est ici.

 

 

Thierry Pillot (domaine Paul Pillot) - Visite au domaine

Vins vendangés tôt. Gros travail à la vigne, vignes tressées, hautes. Elevages en fûts de 350 et 500 L très peu de bois neuf (les quelques fûts neufs sont pour les « entrées de gamme » pour « faire » les fûts, jamais sur les belles cuvées. Pas de débourbage, pas de bâtonage, pas ou peu de soutirage. Tout est fait pour garder de l’énergie dans les vins.

Les 2021 seront emb vers mars-avril 2023.

Aligoté 2021 : très bel aligoté, tendu, avec des accents de chardo, léger gras. Ca commence fort.

Bourgogne chardonnay : (sur chassagne et remigny) goute un peu plus grillé, marqué par l’élevage à ce stade, ce sera le seul.

St Aubin Pitangerets : travaillé en réductio, tendu, énergique, salin, top.

St Aubin charmois 21 : plus en largeur que le précédent, mais garde cette belle tension finale.

Chassagne 21 : (2 parcelles côté Morgeot) là aussi léger gras, et toujours des finales longues et sapides.

Chassagne Mazures 21 : équilibre parfait pour un village, entre largeur et longueur.

Chassagne St Jean 21 : floral, experssif, un peu exubérant au nez, bouche florale, qui là aussi se retend sur la finale.

Chassagne champs gain : plus « chassagne », plus de confort, plus fruits jaunes et moins agrumes/citron, gourmand, sans jamais tomber dans la lourdeur non plus.

Chassagne caillerets 21 : plus fermé, à aller chercher en l’état, mais finale très longue, minérale, saline. Prometteur.

Chassagne rouge Clos st Jean 21 : (grappe entière) petits fruits rouges, acidulé, sans manquer de volume pour autant, pas de travail sur la texture, mais plutôt sur la profondeur, minéral, tendu, long, salivant. Superbe.

Très grand niveau des 2021 ici. On s’en doutait un peu mais la confirmation est là : les meilleurs Chassagnes sont probablement ici désormais !

 

 

Paul Pillot - Bourgogne rouge 2015 : Couleur rubis, beau nez sur la fraise, la cerise rouge, très fruité, encore un peu simple mais efficace. Bouche très fruitée, pas du tout de bois, belle texture soyeuse, peu de tannins, très jus de fruit, frais, pas sucrailleux du tout, seule la finale est un peu courte. Très bon vin, d'une grande buvabilité. Note : 16,5/20.

bourgogne pillot

 

 Paul Pillot - Bourgogne blanc 2014 : couleur claire, nez moyennement expressif, citronné, bouche tendue, petite pointe de gras en se réchauffant, sur les agrumes, manque un peu de longueur, mais un bon niveau pour un générique. B+.

 

Bourgogne rouge 2016 : couleur plus sombre que 2015, nez plus axé sur les fruits noirs, moins sexy, moins confituré, bouche plus droite, moins de sucre, plus d'acidité, plus de tension, peut-être plus de longueur et de profondeur, un peu moins d'épaisseur, un vrai 2016. TB.

 

Pillot - Chassagne blanc 1er cru champs gain 2015 : couleur clair, nez bien marqué réduction bourguignonne grillée, bouche florale, plutôt vive et tendue, très léger gras, finit citron et réduction grillée. TB.

 

Paul Pillot - Santenay rg VV 2017 : Couleur rubis très claire, nez de petits fruits rouges, pivoine, infusé, le lendemain il prend un peu de sucrosité, sur la confiture de fraise. Bouche pas très épaisse, peu tannique, mais très précise, digeste, avec une acidité élevée à l’ouverture, puis de plus en plus gourmand avec l’ouverture, preque un peu de sucrosité même, la finale reste fraîche et assez longue pour un village. La bouteille ne fait pas un pli. TB++.

 

Paul Pillot - Chassagne-Montrachet 1er cru Clos St jean bl 2016 : (Soirée chassagne et puligny) Couleur très claire, nez plus proche du Carilon, à l'opposé du Ramonet, minérale, à peine grillé sur lies, citron, poire. Bouche très épurée, peu d'élevage, toute en longueur et en minéralité, finale très longue, acide, amers nobles. Dans un style très différent, une grande bouteille aussi. TB++.

 

Clos st jean rouge 2018 : à l'aveugle, clair en couleur, très fin, juteux, peu d'élevage mas un style quand même assez rond sans trop d'acidité en finale pour le domaine, on ne sent pas la grappe entière, très gourmand et facile à boire. TB+. Seconde bouteille un peu plus fermée austère. TB.

 

Pillot - Bourgogne chardonnay 2021 : couleur claire, nez sur le grillé des lies, citron. Bouche fraîche, citronnée, grillée, pas un gros volume ni une grosse longueur, facile et frais. B+.

 

Pillot - Chassagne rouge VV 2021 : pinot très clair, infusé, léger, mais évident, tout à la bonne place, jus de fruit mais avec du fond et une finale tendue, salivante, ultra digeste, déjà prêt. TB++.

 

13 octobre 2022

Hubert Lamy (Saint-Aubin) ****

Domaine de 18 hectares géré par Olivier Lamy et Karine. Ici les vins sont élevés en demi-muids de 600L avec peu de bois neufs, suivi de 6 mois en cuves. Les vins sont austères dans la jeunesse, jamais très gras, souvent sur des notes grillées d'autolyse, épurés, très énergiques. Ils se révèlent avec le temps et montrent alors beaucoup de tension et de longueur.

 

LAMY

 

Visite au domaine Hubert Lamy

St Aubin Derrière chez Edouard rouge 2015 : (90% VE) beau nez, petits fruits rouges, frais et tendu pour 2015, racé, mais finale un peu trop serrée.

Chassagne rouge goujonne 2020 : plein de fruits frais, pas d’élevage ressenti, long, croquant, gourmand et salivant à la fois, top.

St Aubin derriere chez edouard 2020 : (en 600 L sur les blancs) style sans gras ni beurré, mais manque d’intensité ici, joli fond minéral. Bouteille peut-être ouverte depuis plusieurs jours.

St Aubin Clos chateniere 2020 : plus gras, plus intense, plus énergique, long, très bon.

St Aubin Princée 2016 : déjà début d’évolution noisette, pas beaucoup de gras, mais un vin posé, minéral.

St Aubin Princée 2016 mise en bt à chèvre à 2 becs : beaucoup plus tendu, énergique, fait plus jeune, très différent, top.

St Aubin Remilly 2017 soufre classique (à base de pétrole, certifié produit alimentaire) : un vin très tendu, très énergique, citrique, salivant, avec une « fausse » impressio de calcaire en finale, légers amers qui font frétiller les gencives.

St Aubin Remilly 2017 soufre volcanique de mine (achat de la base en Italie, fin de la conception avec une machine de T. Bouley) : un vin plus posé, semble plus évolué, manque un peu d’énergie et de tension par rapport au précédent. Très intéressant. Olivier nous dit avoir le même résultat sur des vins cires/pas cires avec lus de jeunesse sur l’un.

St Aubin Remilly 2017 assemblage des 2 soufre : à mi-chemin entre les deux.

St Aubin Clos du Meix 2013 : commence à évoluer noisette, là aussi peu de gras et de beurré, encore de la tension, minéral, finale longue, très bon.

 

 

 

Hubert Lamy - Saint-Aubin 1er cru En Remilly 2014 : (FDGV2015) assez toasté au nez, bouche simple, citronné. B.

 

Hubert Lamy - Saint-Aubin La Princée 2014 : couleur paille, nez marqué par le grillé des lies ?, bouche très vive, tendue, citronnée, pas grand chose d'autre, pas du tout de gras. Assez bonne longueur cependant. A voir ce que ça donnera après quelques années de garde. B-.

 

H. Lamy - St Aubin En Rémilly 2014 : très minéral aussi, citronné, moins toasté qu'à sa sortie, surtout une impression d'un vin devenu un peu plus épais, avec un léger gras, bien meilleur. TB-.

 

Hubert Lamy - St Aubin 1er cru Frionnes 2014 : tendu, autolyse, minéral, pas un gros volume comme souvent chez Lamy. Excellent. Bel hommage. Merci pour tout M. Lamy .TB+.

 

 

Hubert Lamy

SAINT-AUBIN Frionnes 2021, un peu mou et sans grand volume. SAINT-AUBINEn RemillyBlanc2021 excellent, bien plus énergique, léger élevage bien maitrisé, beau volume. Frionnes 2013 en carafe fruits exotiques au nez bouche encore jeune et tendue, saline, superbe.

13 octobre 2022

Chavy-Chouet (Meursault) **

Visite au domaine Chavy-Chouet

Bourgogne femelottes 2021 : (sur puligny) maigre, un peu réduit, pas de gras ni de bois, simple.

Meursault Narvaux (dessus) 2020 : un peu grillé, plutôt tendu, pas un gros volume pour 2020, frais, manque un peu de fond.

St Aubin dents de chien 2020 : semble plus tendu, plus calcaire, bon.

Meursault genevrieres dessous 2020 : équilibré entre gras et tension, plutôt bon pas trop boisé, mais reste assez simple pour un premier cru.

Meursault charmes 2020 : austère, dur, un peu plat, pas grand fond pour charmes.

Puligny folatieres 2020 : très léger gras, plutôt tendu ensuite, pas mal mais un peu juste pour folatières encore une fois.

Bourgogne rouge la taupe 2020 : (sur pommard) un peu dur, rustique.

Pommard chanlins 2018 : idem, dur, rustique, manque de fond.

CHAVY CHOUET

 

13 octobre 2022

JF Coche-Dury (Meursault) ****

Domaine phare de l'appellation Meursault, qui a toujours eu la réputation d'être facilement identifiable à son aromatique sur la noisette, le pop-corn, le sésame grillé. Depuis l'arrivée de Raphaël, fils de Jean-François Coche-Dury, le style évolue peu à peu : les blancs semblent plus tendus, moins gras et moins marqués par ce fameux élevage grillé, les rouges eux semblent gagner en densité. On continue ici à mettre en bouteille parcelle par parcelle (mais sans l'indiquer sur le Meursault village), à la chèvre à deux becs (après mise en masse). Depuis 2016 tout les vins sont simplement étiquetés "Coche-Dury" car rassemblés sous une entité de négoce, ce qui permet au domaine d'ajouter quelques achats de raisins dans les petites cuvées certaines années.

 

 

Visite au domaine Coche-Dury (les 2017)

Bourgogne blanc 2017 : nez très ouvert, qui fait plus beurré, plus gras que le 2016. Bouche en effet plus grasse, plus opulente, très accessible à l'heure actuelle, mais avec moins de tension et de profondeur que le 2016 qui devrait aller plus loin dans le temps. Ce 2017 sera de toute façon difficile à garder tant il se présente bien de suite. TB.

Meursault 2017 : (mise Luraules + Pelles) un peu la même impression que le précédent, pas de grillé, de sésame ou de cacahuètes, uniquement du fruit, du beurré, voire un peu de floral, millésime sur le gras et l'opulence, très accessible lui aussi. TB.

Meursault 1er cru Caillerets 2017 : on monte d'un gros cran, surtout avec une finale qui possède ce qu'il manquait au précédent, de la tension, de la salinité, une trame minérale plus marquée, avec quelques amers nobles, beaucoup plus long. Superbe. TB++.

Auxey-Duresses Rouge 2017 : marqué par la cerise aigre, beaucoup de fruit, acidité élevée avec une pointe de verdeur, tannins fins, facile à boire. B+.

coche dury

 

 

 

Visite au domaine Coche-Dury (les 2019)

COCHE DURY ROUGEOTS

Bourgogne blanc 2019 : encore un peu sur l'élevage vanillé, mûr, assez gras, pas du tout de grillé ou de pop-corn, manque un peu d'acidité sur ce millésime solaire.

Meursault Rougeots 1999 : nez qui champignonne, sous-bois, croute de fromage, grillé, pop corn, bouche qui attaque avec un peu de gras, petit creux en milieu de bouche mais finale ultra tendue, citronnée, fruitée, très longue et salivante, encore fraîche. TB++.

Bourgogne rouge 2019 : (tout en propriété) assez coloré, nez plein de fruits rouges pas trop mûrs pour 2019, bouche juteuse, avec du volume, de l'énergie, de la fraîcheur. Gros niveau pour un régional.

 

 

Visite au domaine Coche-Dury (les 2020)

Bourgogne blanc 2020 : (vignes à côté du domaine sur cette mise) Floral, très opulent, solaire, du volume, pas spécialement grillé, ni beurré, sudiste, sans grand fond ni grande longueur.

Bourgogne blanc 2018 : là aussi gras opulent, puissant, avec des amers un peu gênant, manquant de finesse et de fraîcheur.

Meursault 2020 (les cloux) : gras, beurré, caramel, solaire, rond, pataud.

Meursault Rougeots 2020 : plus floral, plus tendu, moins d’élevage, plus minéral, avec un peu de longueur, salivant.

Corton-Charlemagne 2020 : bouchonné…

Puligny enseigneres 2020 : plus élégant, plus en finesse, assez rond sur la finale, confortable, bon.

Bourgogne rouge 2020 : (un peu de VE) très coloré, simple, cassis, du volume, mais pas de fraîcheur, ni fond, ni finesse.

Auxey rouge 2020 : petits fruits rouges, floral, tendu, joli fond, assez droit, fin, élégant, top !

 

 

 

Coche-Dury - Bourgogne Rouge 2010

Couleur : rubis foncé, assez sombre pour un générique 2010.

Nez : à l'ouverture de la bouteille, servi un peu chaud je sens des notes toastées qui vont complètement disparaître après un passage au frigo. Le nez est ensuite moyennement expressif, avec un peu de fruits noirs, puis il s'ouvre doucement et passe de plus en plus sur les petits fruits rouges, avec un petit côté floral/végétal qui lui donne de la fraîcheur. Ca pinote de plus en plus.

Bouche : le vin est très fin, assez léger, peu tannique, il glisse tout seul, c'est d'une buvabilité déconcertante mais ce n'est pas très complexe. Je ne retrouve pas les quelques fruits noirs du nez, on est sur du fruit rouge, toujours des notes florales, une belle acidité, beaucoup de fraîcheur. Bonne matière pour un générique.

Finale : longueur moyenne, qui nous rappelle qu'on est sur un simple "Bourgogne Pinot noir" mais c'est frais et ça donne envie d'y retourner.

Note : 16/20. Excellent générique, qui vaut très largement le prix allocataire, mais qui est assez loin de valoir le prix en seconde main aujourd'hui.

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Coche-Dury Meursault 2015 : (FDGV novembre 2015) encore jeune, sur des arômes de pomme verte, floral, pas spécialement marqué par le grillé ou la cacahuète, très belle matière, style pas ultra tendu. TB.

Coche-Dury Meursault 1er cru Perrières 2015 : proche du village, un peu plus de matière. TB+.

 

Coche-Dury Bourgogne blanc 2016 : couleur claire, nez fruité, peu d'élevage, peu de beurre, pas de noisette ou de cacahuète. Bouche facile, légère, fruitée, pas une grosse longueur. B+. Une autre bouteille quelques semaines plus tard montre plus de volume, plus de gras, une pointe d'élevage et de grillé. Il commence enfin à causer. TB.

 

Coche-Dury - Aligoté 2009 : encore jeune, vif et tendu, très frais pour 2009, brioché et citronné, dans l'esprit du Bouzeron de De Villaine. B+.

 

Coche-Dury - bourgogne chardonnay 2009 : nez réduit allumette (plus autolyse que pop corne habituel), bouche tendue avec du gras, très longue. TB+.

 

Coche-Dury - Bourgogne aligoté 2013 : le nez a un côté cire, il fait un peu nature (bu à l'aveugle), avec des agrumes, un peu brouillon. Bouche sympa, vive, tendue, sur les agrumes, pas très épaisse, facile à boire, pas très longue. B+.

 

Coche-Dury - Meursault blanc 2006 : couleur dorée, nez bien beurré, noisette, grillé, pointe de miel, pas de doutes ça "coche". Bouche grasse, beurrée, ronde, très facile, encore jeune, juste ce qu'il faut d'acidité derrière mais on ne peut pas parler d'un vin tendu. La finale manque un peu d'acidité pour le relancer. Ca reste très beau pour un village. TB+.

 

Coche-Dury Meursault rouge 2011 : couleur claire, nez de petits fruits rouges, fraise, pointe florale. Bouche toute en délicatesse, fruitée, toute jeune, pe de tannins, belle acidité dans le fond qui étire le vin dans une très longue fnale. Très beau village. TB++.

 

Coche-Dury, Volnay 1er cru 2011 : (100% pinot noir. Assemblage des premiers crus Taillepieds et Clos des Chênes) Couleur rubis proche du précédent, là aussi une aromatique sur les petits fruits rouges, la fraise surtout, moins de notes végétales, plutôt une pointe épicée et un peu de cuir. La bouche est toute en fruit, à peine plus de tannins que le Clos Rougeard, surtout dans le fond une minéralité et une acidité plus élevées, qui vont vraiment étirer ce vin tout en longueur et en fraîcheur, encore plus long. Il a parfaitement emmené La Tâche, jouant dans la même cour, dans un registre plus fin. Exceptionnel.

Volnay 2012 : serré à l'ouverture de la bouteille en tout cas, à attendre...

 

Coche-Dury - Bourgogne rouge 2013 : un peu maigre, serré, froid, pas aussi juteux que d'habitude. B.

 

Coche-Dury - Bourgogne blanc 2018 : assez coloré, gras, beurré, élevage bien intégré, fruit un peu mûr mais sans être lourd, déjà très accessible. TB.

 

Coche-Dury - Meursault 2018 : couleur or, nez expressif, bien marqué le grillé/toasté du fût, un peu soufré, derrière du beurré, des fruits jaunes, encore un peu d'élevage, il "Coche" un peu, bien plus que les 2017 et 2016. Bouche plutôt sur le gras, assez gourmande, pas une grosse énergie, mais on y retourne facilement, un cran au-dessus du Bourgogne chardonnay, avec plus de volume. Finale plutôt longue, qui garde quand même de l'acidité, un peu plus citron confit, gourmande, à peine vanillée. Déjà très accessible en l'état. A attendre un peu pour que l'élevage s'intègre pleinement. Probablement pas un millésime de grande garde, mais plutôt de plaisir en jeunesse. TB+. Autre bouteille un an plus tard, éxuberante, toujours marquée par l'élevage un peu grillé soufré, à attendre. TB.

 

Coche-Dury, Meursault 2017 (En Luraule et Pelles) Couleur entre les deux premiers, nez expressif, beurré, légèrement vanillé, petite touche toastée, bouche avec du gras mais aussi beaucoup de tension derrière, aussi large que longue, finale très longue, minérale, fraîche. Semble presque prêt à boire en ce moment. Un peu plus de tout par rapport au Pernot-Belicard. Un des vins de la soirée à l’unanimité. TB++. Une autre bouteille à l'ouverture semblait plus grasse, encore trop boisée. TB-.

 

Coche-Dury - Meursault 2019 : (perrières dessous ?) style sans aucune note grillé, très frais et citronné, calcaire, étonnant pour un 2019 très belle tension, finale caillouteuse minérale, longue. TB+.

Meursault 2019 : même cuvée un an plus tard, plus typé Beaune, sur le grillé soufré, tendu, citronné, mais une finale tartrique et soufrée qui brûle un peu les gencives. B+.

 

12 octobre 2022

Domaine Petit-Roy (Chorey-les-Beaune) ***

Domaine de 2ha créé en 2017. Seiichi Saito a créé le restaurant La Lune puis a travaillé au domaine Simon Bize avant de créer le sien. Pas de bois neuf, faibles doses de sulfites...

 

Petit-Roy - Chorey les Beaune 2018 : Couleur rubis foncé, nez expressif de fruits rouges légèrement sucrés, pointe florale, gourmand, sans être très complexe, pas d'élevage ressenti. La bouche attaque ronde fruitée avec une légère sucrosité, puis une petite acidité bienvenue fait son apparition en milieu de bouche avec quelques tannins qui allongent la finale. L'aromatique reste proche du nez, c'est gourmand et ça glisse tout seul, très digeste sans être très complexe. Pas spécialement typé nature, juste une pointe de gaz qui disparait très vite. C'est bon (mais il ne faudrait pas que ça augmente plus - 38€) TB-.

 

2 octobre 2022

Soirée Chenin de Loire

Soirée 1

Domaine du Collier - Saumur 2016 : couleur or pâle, nez qui semble déjà un peu évolué, pomme et poire bien mûres, un peu d’élevage beurre et vanille encore. Bouche plutôt en rondeur pour un chenin, avec du gras, beau volume, juste ce qu’il faut d’acidité derrière. La finale est assez longue, elle reste digeste, plus minérale et citronnée que l’attaque. Ça commence fort. TB+.

Guiberteau - Saumur Brézé 2017 : couleur or pâle, nez grillé, soufré, boisé, vanillé, beurré, encore marqué par l’élevage. La bouche est grasse, beurrée, dans un esprit « Côte de Beaune », encore boisée, mais ne manque pas d’acidité dans le fond pour autant (malo bloquée) avec une bonne longueur. Un vin qui a divisé. B+.

Huet - Vouvray clos du bourg sec 2010 : couleur dorée, nez très fruitée, exotique, d’ananas, de coing, de miel. Bouche légèrement sucrée (5gr environ), très gourmande, fruitée, bonne acidité dans le fond, encore jeune. Un vin excellent, mais qui tranche totalement avec les Saumur. TB++.

Clos Rougeard - Saumur Brézé 2012 : Couleur dorée, nez assez évolué, pomme au four, fruits jaunes mûrs, un peu torréfié, praliné. Bouche avec un gros volume, bien équilibrée entre fruits mûrs, élevage intégré, juste ce qu’il faut d’acidité pour soutenir cette matière riche, de la longueur. Semble à point. Il a fait l’unanimité. TB++.

T. Boudignon - Savennières Frémine 2019 : Couleur très claire, nez qui met du temps à s’ouvrir, un peu réduit/lies au départ, de mieux en mieux avec l’oxygénation, sur le pamplemousse, les fruits jaunes, des notes florales. Bouche assez pure, minérale, fruitée, qu’il faut quand même aller chercher, avec une bonne acidité et une amertume élevée qui tend le vin. Difficile à cerner en l’état ceci-dit. Le vin qui a le plus divisé : le meilleur de la soirée pour certains le moins bon pour d’autres. TB+.

B. Stater-West - Saumur Les Chapaudaises 2019 : Couleur très claire, nez citronné, agrumes, minéral, encore assez simple. Bouche pleine d’énergie, très minérale, tendue, pas de gras ni de bois, pas beaucoup de volume, toute en longueur, sans aucun artifice, d’une pureté absolue, longue et salivante. TB+.

Clos Naudin - Vouvray demi-sec 2017 : Couleur dorée, nez sur la pomme au four, le coing, la noisette. La bouche est très légèrement sucrée, facile d’accès, peut-être un peu simple, mais efficace. TB.

F. Chidaine - Vin de France moelleux 2016 (vignes sur Vouvray) : Couleur dorée, nez sur le miel, les fruits exotiques, la pâte de coing. Bouche finalement peu sucrée pour un moelleux (22gr environ), très digeste, fraîche, bien équilibrée par une belle acidité, assez longue. Parfait pour finir avec un dessert à l’ananas. TB+.

 

chenins de loire

 

Soirée 2

Roches Neuves - Saumur L’Echelier 2017 : Couleur or pâle, nez sur la pomme au four, la poire, floral. Bouche sur la tension, minérale, peu d’élevage ressenti, beau volume, mais surtout une finale très longue, très minérale, saline même, qui donne envie d’y retourner. Excellent début. TB++.

Domaine du Collier - Saumur 2016 : couleur or pâle, nez qui semble déjà un peu évolué, pomme et poire bien mûres, un peu d’élevage beurre et vanille encore. Bouche plutôt en rondeur pour un chenin, avec du gras, beau volume, juste ce qu’il faut d’acidité derrière. La finale est assez longue, elle reste digeste, plus minérale et citronnée que l’attaque. L'élevage se sent plus que sur la première bouteille. TB.

F. Chidaine - Vin de France Les Argiles 2014 (sur Vouvray) : Couleur or profond, nez très fruits, agrumes bien mûrs et miel. Bouche sans aucune trace d’élevage, pas de gras, mais un beau fruité, de la pureté, un début d’évolution, des notes minérales, avec une bonne longueur, une légère amertume, très salivant là aussi. TB+.

Clos Rougeard - Saumur Brézé 2011 : Couleur dorée, nez très marqué réduction sur lies, allumette, avec à l’ouverture des fruits jaunes bien mûrs, des fruits secs, des notes torréfiées. Bouche très énergique, aussi large que longue, un élevage marqué mais bien intégré aujourd’hui, encore assez jeune pour 2011, sur les arômes du nez, avec une finale salivante, interminable. Dans un style très différent du 2012, il a lui aussi mis tout le monde d’accord. TB++.

B. Stater-West - Saumur Les Chapaudaises 2019 : Couleur très claire, nez citronné, agrumes, minéral, encore assez simple. Bouche pleine d’énergie, très minérale, tendue, pas de gras ni de bois, pas beaucoup de volume, toute en longueur, sans aucun artifice, d’une pureté absolue, longue et salivante. TB+.

Boudignon - Savennières Clos de la Hutte 2019 : Couleur très claire, nez qui met du temps à s’ouvrir, de mieux en mieux avec l’oxygénation, sur le pamplemousse, les fruits jaunes, des notes florales. Bouche assez pure, minérale, fruitée, qu’il faut quand même aller chercher, avec une bonne acidité et une amertume élevée qui tend le vin. Difficile à cerner en l’état ceci-dit. Le vin qui a le plus divisé : le meilleur de la soirée pour certains le moins bon pour d’autres. TB+.

Huet - Vouvray Le Mont demi-sec 2018 : (remplace un 2015 bouchonné) Couleur dorée, nez sur l’ananas, fruits exotiques, miel. Bouche très facile, gourmande, peu sucrée, manque un tout petit peu d’acidité pour étirer le vin sur ce millésime solaire. TB.

Clos Naudin - Vouvray moelleux 2009 : Couleur presque ambrée, nez sur la pâte de coing, l’abricot, le miel, un peu d’évolution noisette. Bouche qui reste assez digeste, pas trop sucrée, complexe, fraîche, qui manque un peu de longueur par rapport aux grandes bouteilles du domaine. TB.

 

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