Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Whisky Wine N' Beer

Whisky Wine N' Beer
Publicité
Archives
24 janvier 2016

Soirée pinots et rieslings du monde

Vins 1 et 2 : Pompe à la fourme, biscuits de l’Atelier auvergnat fourme/noix et cantal/oignons, purée de carotte anis et curcumin. L’accord a bien fonctionné avec les deux vins.

Erath *** - Pinot Noir Oregon 2013 : (25% fûts neufs, différentes parcelles d’Oregon) Pinot très léger, fruité, frais, pas particulièrement boisé, il pourrait faire penser à un pinot de Sancerre, simple et court. Sympa pour commencer. B.

Kooyong ** - Pinot Noir Massale 2011 (Péninsule de Mornington - Australie) : (10 mois fûts français, 15% neuf, différentes parcelles) Nez désagréable avec un peu de réduction, de grillé, un peu mieux en bouche, assez léger, bonne acidité, pas une grande longueur. B-.

 

Vins 3 et 4 : Tarte aux champignons (cèpes, trompettes de la mort, bella rosé), salade vinaigrette. Convient parfaitement avec le Nelles qui a la puissance pour tenir tête aux champignons, un peu moins avec le Felton Road, qui aurait dû être placé avant.

Nelles *** – Spätburgunder « Ruber » 2012 (Ahr – Allemagne) : (sols d’ardoises, fûts anciens) Nez puissant, avec un côté grillé, fruit assez noir pour du pinot. Meilleur en bouche, puissant mais pas alcooleux, avec de la fraîcheur, un léger perlant, bonne matière, un peu plus long que les précédents, finale poivrée. B+.

Felton Road **** – Pinot noir “Bannockburn” 2011 (Central Otago - Nouvelle-Zélande) : (11mois fûts, assemblage de 3 parcelles, biodynamique). Le nez est un peu discret, mais plutôt agréable, là aussi sur un fruit assez noir pour du pinot. La bouche est vive, plus tendue que les précédents, plus fine que le Nelles, fruitée. Longueur moyenne. B+.

P1060504

 

Vins 5 et 6 : Dahl de lentilles corail aux patates douces curry lait de coco et coriandre. Accord difficile avec les pinots.

Lambrays ***** – Clos des Lambrays 2008 : (18 mois fûts 50% neuf, sols marnes, argilo-calcaire) Nez moyennement expressif, pinote plus que les précédents, fruits rouges et noirs, rose fanée, bouche assez fine, pas une grosse matière, mais très élégante et facile, portée par une belle acidité, les tannins sont fins. Manque un poil de longueur pour un grand cru. TB.

Alain Brumont **** – Le pinot noir d’Alain Brumont 2009 : (60% fûts neufs, argiles rouges et galets roulés) Vin très puissant, alcooleux, mal équilibré, peut-être encore un peu jeune. Aucun plaisir en l’état. Moyen.

 

Vins 7 et 8 : Lasagnes de légumes oubliés. Très bon accord avec le Schloss Johannisberg, le Red Newt manquait un peu de gras et de matière.

Red Newt *** – Dry Riesling 2013 (Finger Lakes – USA) : (assemblage de parcelles) Riesling vif, facile à boire, fruité, peu de pétrole, bonne acidité, manque un peu de matière et de gras. B+.

Schloss Johannisberg **** – Riesling Trocken Ertes Gewachs 2009 (Rheingau – Allemagne) : (sols limon et quartz, 6,7gr SR) Un peu plus de pétrole et de terpène que le précédent, surtout plus gras, plus de matière, belle tension, pas de sucre ressenti, beaucoup d’agrumes, pamplemousse, finale assez longue, légère amertume. TB.

P1060505

 

Vins 9 et 10 : Fromages (gaperon, brillat-savarin, chavignol, chèvre cendré, marotte) Bon accord chavignol/Maverick sur la tension, gaperon et brillat-savarin/Kreydenweiss plus sur le gras. Moins convaincu par les accords avec la marotte (brebis).

Maverick *** – Riesling Trial Hill 2010 (Eden Valley – Australie) : (biodynamie, micro-terroirs différents) Beaucoup de pétrole au nez, bouche austère, très tendue, mais peu de fruit, surtout du pétrole. Peu de plaisir à le boire seul, mais agréable sur le chavignol. Je suis un des rares autour de la table à lui trouver quelques qualités. B+.

Marc Kreydenweiss **** – Alsace Grand Cru Kastelberg 2008 : (biodynamie, sols de schistes) Beau nez avec du terpène, divers agrumes, en bouche l’élevage se sent un peu avec des arômes briochés, c'est assez gras, moins tendu que les précédents. Encore un peu jeune peut-être. Bien fait, mais pas trop mon style. Il a plu à quasiment tout le monde. TB-.

 

Vin 11 : Panettone Bonifanti, chocolats. Bon accord.

Dr Loosen **** - Urziger wuzgarten Spätlese 2003 (Mosel – Allemagne) : (sol volcanique, ardoise rouge, fer) Robe encore très pâle, très fruité au nez avec beaucoup d’ananas et de fruits exotiques, idem en bouche, très frais, facile à boire, plus moelleux que liquoreux, ananas et épices, pas très long, pas forcément très complexe mais quel régal ! TB.

 

Au final, d’excellents plats, des accords réussis (mis à part avec le dahl) mais quelques vins décevants : des confirmations mais peu de découvertes. En rouge, seul le bourgogne a fait l’unanimité (bu à l’aveugle), en blanc les rieslings alsaciens et allemands étaient loin au-dessus des deux autres.

 

Publicité
Publicité
23 janvier 2016

Domaine des Lambrays (Morey-Saint-Denis) *****

Le domaine des Lambrays, propriété de LVMH, possède 11 hectares de vignes, dont le célèbre Clos des Lambrays et quelques vignes sur Puligny. Jacques Devauges est arrivé du Clos de Tart en 2019, il succède ainsi à Boris Champy et Thierry Brouin. Afin de continuer à progresser le domaine est en cours de certification biodynamie. Les raisins sont vendangés tôt, laissés en grappe entière, donnant des vins sérieux, classiques, aux tannins souvent un peu raides en jeunesse, mais donnant au vieillissement des modèles de complexité et de profondeur.

 

Lambrays – Clos des Lambrays 2008 : (18 mois fûts 50% neuf, sols marnes, argilo-calcaire) Nez moyennement expressif, pinote plus que les précédents, fruits rouges et noirs, rose fanée, bouche assez fine, pas une grosse matière, mais très élégante et facile, portée par une belle acidité, les tannins sont fins. Manque un poil de longueur pour un grand cru. TB.

clos lambrays

 

 

Clos des Lambrays

Clos des Lambrays 2017 : (échantillon) Belle matière, frais, serré en finale. Prometteur. TB.

Clos des Lambrays 2016 : plus confit, plus solaire que les autres 2016 de Morey, tannins encore bien présents, très long. A attendre mais prometteur. TB+.

 

Clos des Lambrays

MOREY-SAINT-DENISRouge2020 : (haut de coteau, pas de grappe entière) assez noir mais frais, concentré, sérieux, long, plus qu’une entrée de gamme. TB.

CLOS DES LAMBRAYSRouge2020 : (grosse proportion de grappe entière) là aussi noir, concentré, sans aucun côté confit, tannins gras bien intégrés, élevage bien intégré aussi, très long, taillé pour la garde, très gros potentiel TB++.

 

19 janvier 2016

Alain Voge (Cornas) ****

Alain Voge - Saint-Péray "Harmonie" 2010 (100% marsanne)

Couleur : or pâle.

Nez : assez discret, avec des notes d'orange, de pêche, et beaucoup de fleurs blanches.

Bouche : manque un peu de vivacité en attaque, puis on trouve ensuite une très belle matière, assez grasse, avec beaucoup de notes florales.

Finale : assez courte, manque d'acidité à mon goût (mais c'est plutôt logique pour de la marsanne), très légère amertume.

Note : 14,5/20. Un vin qui manque un peu d'expressivité et de tension, mais la texture était convaincante.

voge

 

 

Goûtés lors du salon d'Ampuis 2014 :

Cornas Les Chailles 2011 : beaucoup plus noir que les précédents, puissant, cassis et fruits noirs, mais tanins assez fins. Bien fait mais pas mon style de vin. TB-.

Cornas VV 2011 : fruits noirs, belle acidité, le style du précédent mais plus long, plus complexe, tanins assez fins aussi. TB (+- 17-17,5/20).

 

Les bulles d’Alain Saint-Péray 2011 : peu aromatique, bulle un peu grosse, fraîcheur apportée par l’amertume plus que par l’acidité. B-.

 

St Joseph Les Côtes 2015 : Robe sombre, nez sur les fruits noirs, la violette, la prune. Bouche tendue, minérale, beaucoup de fruits bien mûrs, gourmands, encore quelques petits tannins. Très belle longueur, finale très fraîche, fruitée et florale, très beau. TB.

 

Alain Voge, Saint-Péray « Harmonie » 2016 (100% marsanne) Robe paille, le nez est malheureusement un peu réduit avec des notes d'écurie, mais la bouche est très belle avec beaucoup de minéralité, de la tension, de l'énergie, florale et fruitée, avec une belle longueur. B+.

 

Cornas Les Chailles 2015 : très beau fruité, toujours ce style frais et tendu du domaine, avec une belle longueur, tannins de qualité mais peut-être encore trop présents sur la finale pour être bu de suite. TB.

 

Alain Voge, Saint-Joseph « Les Côtes » 2016 : on renvient à une robe plus claire, nez de fruits rouges, floral, pointe d'olive et de graphite, très élégant. Bouche superbe, à la texture soyeuse, fruitée, minérale, large et longue à la fois, toute en élégance et en fraîcheur. Déjà excellent en l'état. TB+.

 

13 janvier 2016

Thibaud Boudignon (Savennières) *****

Ancien judoka, Thibaud Boudignon a créé son domaine en 2008, travaillant parallèlement au Château Soucherie jusqu'en 2018. Il possède aujourd'hui environ 7 hectares de vignes, qu'il bichonne dans une philosophie proche du bio (non certifié). Thibaud est l'un des vignerons les plus perfectionnistes du monde : les vignes de Savennières ont été plantées par ses soins suite à des sélections massales, il s'est construit un chai en géothermie, le parc à fût a été révisé avec notamment des 600L Stockinger et des essais en "Wine Globe"... Les vins ne font jamais la malo ici pour préserver le maximum de fraîcheur. Les blancs sont incroyablement tendus, énergiques, digestes, bien que ramassés plus tard que chez les voisins, et même sur des millésimes solaires comme 2018. Et dire que ce domaine entre à peine dans sa phase de maturité... A ce rythme, nul doute que les meilleurs chenins de Loire seront ici dans la prochaine décennie.

 

Reportage ici : https://www.lechenindesvignes.fr/2019/05/22/le-domaine-thibaud-boudignon-a-la-possonniere/

 

Thibaud Boudignon, Anjou blanc 2011 : couleur or pâle, assez sombre pour un chenin si jeune. Nez sur le coing, l'ananas, le citron, notes florales. C'est très beau mais la bouche est encore au-dessus, tendue, très belle acidité, un côté ananas beurré (beaucoup sont sur un chardonnay de la Côte de Beaune), du citron, du pamplemousse, du coing, très belle matière. Finale très longue, tendue et gourmande à la fois. Excellent vin, la bouteille de la soirée pour moi. Un vigneron que je compte bien suivre. A noter qu'à l'ouverture le vin était plus droit et plus tendu, il a gagné en rondeur et en gras avec le temps et en se réchauffant. TB+. (+- 18-18,5/20).

P1050875

 

Anjou blanc 2014 : robe bien dorée, nez sur le miel, floral, notes d'évolution type noisette. Bouche à la fois tendue et épaisse, miellée, longue, sur le citron confit, legers amers. TB+.

 

Thibaud Boudignon - Savennières Les Fougerais 2013 : couleur or pâle, nez moyennement expressif mais élégant, un peu de poire, de pomme mûre, du citron, du pamplemousse et en se réchauffant un léger côté brioché, l'élevage est discret. La bouche est vive, portée par une tension remarquable, un peu plus marquée agrumes que le nez, très belle matière. Il rappelle un peu les Nourissons de Bernaudeau. Finale très longue, sur le citron, le pamplemousse. Très beau vin, pourtant encore bien jeune, moins "bourguignon" que l'Anjou blanc 2011 et moins expressif mais un peu plus élégant et tendu. Note : 18/20.

boudignon fougerais 2013

 

 

Visite chez Thibaud Boudignon

Dégustation de la gamme, d’abord les fûts de 2019, l’Anjou blanc d’abord sur un fût manquant un peu de peps, puis sur un fût énorme de tension et d’énergie puis assemblage de fûts où on combine fruit, tension et gras. Très prometteur. A Françoise, toujours très tendu et énergique. Frémine, peut-être un peu plus lourd, très marqué banane. Vigne cendrée et Clos de la Hutte assez proches en l’état, plein de fruits, tendu et épais à la fois. Sublimes.

Les 2018 sont du même niveau, esprit proche, Anjou facile, Anjou A Françoise le plus tendu et minéral d’une énergie incroyable par rapport aux nombreux chenins 2018 goûtés la veille qui ne lui arrivent pas à la cheville. On monte d’un cran avec Cendrée et Hutte plus gras, tout en restant élégants. Frémine un peu banane.

On conclut sur Anjou blanc 2012 et A françoise 2011, encore jeune et plein de vie, montrent que les vins peuvent vieillir. On sent cependant que depuis 2-3ans avec le nouveau chai, les nouvelles parcelles, les vins ont franchi un cap, passant d’excellent à exceptionnel, probablement ce qu’il se fait de mieux en chenin à l’heure actuelle. 

chez boudignon

 

Vigne cendrée 2018 : bien sûr encore tout jeune, sur les agrumes, tout en fraîcheur et en élégance, pas très épais, mais parfaitement équilibré, pas encore une grosse complexité, mais ça viendra avec le temps. TB+.

 

Clos de la Hutte 2018 : encore un peu fermé, belle texture à l'attaque, à la fois confortable et aérienne, la finale se fait de plus en plus minérale, gros potentiel, à attendre. TB+.

clos de la hutte 2020 prélevée sur fût : (elevage prolongé) encore massif et opulent en l'état, pas encore en place

 

Anjou blanc 2019 : nez poire, fruits blancs assez mûrs, encore simple. Très belle bouche par contre où on retrouve la patte du domaine tout en tension et en énergie, finale longue, salivante, amers nobles. TB.

 

A françoise 2018 : tout en tension, étonnant pour 2018, amers nobles, très long, salivant. TB++. Plus tard autre bouteille, toujours une très belle bouche bien tendue, mais un nez un peu retrait, aromatique encore simple. TB+.

 

T. Boudignon - Savennières Frémine 2019 : Couleur très claire, nez qui met du temps à s’ouvrir, un peu réduit/lies au départ, de mieux en mieux avec l’oxygénation, sur le pamplemousse, les fruits jaunes, des notes florales. Bouche assez pure, minérale, fruitée, qu’il faut quand même aller chercher, avec une bonne acidité et une amertume élevée qui tend le vin. Difficile à cerner en l’état ceci-dit. Le vin qui a le plus divisé : le meilleur de la soirée pour certains le moins bon pour d’autres. TB+.

Boudignon - Savennières Clos de la Hutte 2019 : Couleur très claire, nez qui met du temps à s’ouvrir, de mieux en mieux avec l’oxygénation, sur le pamplemousse, les fruits jaunes, des notes florales. Bouche assez pure, minérale, fruitée, qu’il faut quand même aller chercher, avec une bonne acidité et une amertume élevée qui tend le vin. Difficile à cerner en l’état ceci-dit. Le vin qui a le plus divisé : le meilleur de la soirée pour certains le moins bon pour d’autres. TB+.

Frémine 2019 : le nez est un peu végétal, presque typé sauvignon, mieux en bouche, belle texture, manque un poil d'énergie sur ce millésime. TB.

 

Frémine 2021 : très clair, fruité, léger (12,5%), aérien, un côté "eau de roche" tout en pureté, il a les qualités de ses défauts, ultra digeste frais étégant et facile à boie, bien sûr ça manque d'un peu de volume et peut-être aussi d'un peu de folie. A voir comment il va évoluer maintenant. TB.

 

1 janvier 2016

Château de Suronde (Rochefort-sur-Loire) ****

Château de Suronde - Quarts-de-Chaume Trie Victor & Joseph 1996 : couleur ambrée, nez expressif dès l'ouverture, beaucoup de pâte de coing, ananas, pruneau, dans le fond un peu de caramel, d'orange, d'épices (cannelle ?), fruits secs. Bouche très épaisse, concentrée, probablement dans les 300-400g de sucres résiduels, superbe acidité pour équilibrer le tout, le vin n'est jamais écoeurant, l'aromatique est proche de celle du nez. Finale inteminable, d'une grande fraîcheur, un peu plus marquée fruits secs (abricot), toujours beaucoup de pâte de coing. Très grand vin. Note : 19,5/20.

P1060495

 

Suronde - Quarts de Chaume 2002

Couleur : or foncé.

Nez : très expressif, sur les abricots secs, les fruits confits, le miel, le coing. On sent déjà beaucoup de fraîcheur, très subtil.

Bouche : toute en finesse, on retrouve les arômes du nez, un tout petit peu de noix en fin de bouche aussi. Beaucoup d'acidité, très frais. Si on doit vraiment trouver un défaut ce serait peut-être un léger manque de concentration, mais on y perdrait peut-être en finesse. A noter que le vin s'est amélioré après quelques heures d'ouverture.

Finale : bonne longueur, fraîcheur, acidité. La bouteille ne fait pas long feu.

Note : 17,5/20. Très beau liquoreux, sur une année soi-disant moins bonne que 95, 96, 97 mais avec beaucoup de finesse et de fraîcheur.

P1030814

 

Château de Suronde – Quarts de Chaume 1997 : couleur or, nez sur les fruits jaunes bien mûrs, quelques épices, caramel. Bouche assez puissante, très concentrée, longue. Manque un poil d’acidité et de fraîcheur par rapport au 2002, mais plus de concentration et de complexité ici. TB. (+- 18/20).

 

Château de Suronde - Quarts de Chaume 1999 : nez safrané, abricot, peut faire penser à du sémillon, mais bouche nerveuse, très fraîche, encore jeune qui ramène vite sur du chenin. Encore un très beau Suronde. TB+.

 

Publicité
Publicité
31 décembre 2015

Comte Liger-Belair (Vosne-Romanée) *****

Domaine de 8 hectares géré par Louis-Michel Liger-Belair (cousin de Thibault), comprenant de très belles parcelles sur Vosne-Romanée dont le grand cru La Romanée. Si les vins sont un rien toastés en jeunesse, mais pas forcément très extraits, ils prennent avec l'âge la finesse et l'élagance des gands Vosne, avec souvent de magnifiques notes de rose. Ils sont partiellement vinifiés en grappe entière en foncton des cuvées. Malheureusement, ils sont vendus très chers et de plus en plus difficiles à trouver.

 

 

Comte Liger-Belair - Vosne-Romanée La Colombière 2012 : (bt 1149/2243) couleur rubis, nez moyennement expressif, très légèrement toasté, sur les fruits rouges avec une petite pointe d’épices. La bouche est vive en attaque, avec une belle rondeur, une texture de velours, peu de tanins, mais une aromatique assez simple toujours sur les fruits rouges et légèrement toastée, elle manque un peu de tension et de minéralité. Longueur moyenne. Un bon village, mais pas plus (à l’heure actuelle en tout cas). Note : 16/20.

P1060052

 

Comte Liger-Belair - Echezeaux 2010 : (fond de bouteille, 24h après ouverture) robe rubis foncé, nez très expressif, beaucoup de rose, fruits rouges et noirs, léger côté toasté, il me rappelle une Saint-Vivant de Leroy. La bouche est magnifique, très tendue, soutenue par une superbe acidité, pleine de rose et de fruits rouges, tannins d'une grande finesse. Longueur incroyable. Grand vin, pourtant encore très jeune. Note : 19/20.

 

Comte Liger-Belair

Vosne Colombiere 16 : un peu toasté au nez, beau fruité derrière, léger, peu épais. Même impression que sur un 2012 en bouteille bu il y a quelques temps. B.

Vosne Clos du Château 16 : même nez toasté, un peu plus de matière. B+.

Vosne 1er cru Reignots 16 : moins toasté, plus noir, plus mûr et confit, plus épais, plus tannique, à attendre. Beau potentiel. TB.

Echezeaux 16 : encore un peu plus confit, sur la cerise noire, gourmand, bien équilibré par une belle acidité, très long, tannins encore présents mais de qualité. Bien au-dessus du précédent. TB++.

 

 

Comte Liger Belair

ECHEZEAUXRouge2020 : noir en couleur, bouche avec une grosse densité, encore jeune, très longue, un peu massive, beau potentiel mais il faut se projeter. TB+.

VOSNE-ROMANÉE 1ER CRUAux ReignotsRouge2020 : gros jus là aussi, c’est concentré, mûr, coloré, bois bien intégré moins toasté que les années précédentes, jolie trame minérale dans le fond qui ressort un peu plus ce jour-là que dans l’Echezeaux. TB++.

VOSNE-ROMANÉELa ColombièreRouge2020 : fruits noirs, un peu de sucrosité, épices, grosse densité pour un village, bâti pour la garde, manque une pointe d’acidité dans le fond dans cet ordre-là en tout cas. TB.

 

25 décembre 2015

Gérard Boulay (Chavignol) ****

Gérard Boulay - Sancerre Clos de Beaujeu 2010 : (100% sauvignon, élevage en fûts de plusieurs vins, sol argilo-calcaire comme la parcelle des Monts Damnés mais orientation est, sud-est et non pas sud) Couleur paille, nez expressif, minéral, sur les agrumes, fruits exotiques dans le fond, puis en se réchauffant un côté brioché. Bonne matière en bouche, on retrouve le citron, le pamplemousse, un peu plus de fruits exotiques qu'au nez. Avec l'ouverture le vin devient plus gras, avec des arômes de brioche, miel, noisette. L'acidité est correcte mais ce n'est pas un Sancerre particulièrement tendu. Finale sur les agrumes, les fruits secs, longueur moyenne. Note : 16,5/20.

boulay beaujeu 2010

 

Plus d'infos sur le domaine et ses terroirs ici : http://www.sommelier-vins.com/article-gerard-boulay-sancerre-108974980.html

 

Gérard Boulay, Sancerre rouge 2013 (100% pinot noir) : Couleur rubis, le nez pinote sur de beaux petits fruits rouges. Bouche élégante, fine, très fruitée, peu tannique, fraîche, avec une belle finale légèrement épicée. Beau début. TB.

 

Monts damnés 2014 : assez variétal, beaucoup de buis et de notes végétales. B.

 

 G. Boulay, Sancerre Monts Damnés 2013 : nez un peu brioché, lies, pas du tout variétal, légère évolution, bouche très fraîche, tendue, minérale, pas variétale, longue, salivante, encore jeune pour 2013. TB+.

 

22 décembre 2015

Wine blog Trophy 2016

"Depuis 2007, le Salon des Vins de Loire anime le Wine Blog Trophy, LE rendez-vous incontournable de la communauté virtuelle, qui récompense les meilleurs blogs dédiés aux  vins. Pour la 2ème année consécutive, le concours aura une portée internationale et sera ainsi ouvert aux blogueurs anglophones et francophones... Les participants blogueurs reçoivent 2 bouteilles mystères, complètement anonymes pour lesquelles ils doivent deviner l'appellation de Loire et le millésime de chaque cuvée. Cette année, ils devront également noter leurs commentaires de dégustation pour chaque cuvée."

wine blog trophy 2016

 

Vin n°1 : couleur or pâle, nez très expressif, très marqué par le bourgeon de cassis, le pamplemousse et les agrumes, un nez de sauvignon très variétal. La bouche est vive, tendue, avec beaucoup de matière, sur le cassis, le pamplemousse, une amertume assez élevée. Assez bonne longueur, finale sur le pamplemousse. Un vin avec une belle matière, mais encore un peu trop variétal. A priori un Sauvignon (Sancerre, Menetou, Pouilly, Reuilly, Quincy, Touraine ?). La concentration me fait partir sur une bonne année, une bonne appellation et un vin encore un peu trop jeune. Un Sancerre 2012 ?

 

Vin n°2 : couleur rubis, contours un peu violets, nez expressif, très fruits rouges, un peu de mûre et des notes florales, il fait très gamay. Bouche juteuse, très fruitée, peu tannique, pas une grosse concentration mais une belle fraîcheur, sur les arômes du nez. Très facile à boire. Il me semble assez peu soufré contrairement au premier (biodynamie ?). Finale de longueur moyenne, avec un peu de poivre. Très bon canon. Pour moi c'est un gamay (Côte roannaise, Forez, Auvergne, St Pourçain, Touraine ?) sur une année assez fraîche et récente. Il me fait un peu penser aux blondins de Sérol par son fruité et sa finale très légèrement poivrée. Côte roannaise 2013 ?

 

Résultats :

Vin n°1 : Coteaux du Giennois 2014, Vignobles Berthier, "terre de silex" (100% sauvignon).

Vin n°2 : Côte Roannaise 2014, Domaine Sérol, "Eclat de granit" (100% gamay saint romain).

 

20 décembre 2015

Montirius (Sarrians) ***

Montirius - Côtes du Rhône "Jardin secret" 2005 : (100% grenache, en cuves) robe grenat, nez expressif, marqué grenache, fruits noirs, confiture de fraise, cacao, épices. Bouche puissante sans être alcooleuse, beaucoup de fraîcheur, encore jeune, très fruitée, légèrment chocolatée, tannins fins, manque juste d'un peu de matière. Finale d'assez bonne longueur, fraîche, sur la mûre, le cassis, les épices. Très beau vin, surtout pour une entrée de gamme. Note : 16/20.

montirius

 

 Côtes du Rhône Muse Papilles 2017 léger, facile. Jardin secret 2015 plus riche, Sérine 2015 un peu trop solaire. Vaqcqueyras Garrigues 2015 solaire aussi, Le Clos 2013 plus évolué, plus fondu, plus frais. Top. Gigondas Terre des aînés 2015 fait un peu pruneau, Confidentiel 2015 très tannique à attendre absolument. Pas facile en fin de salon…

 

19 décembre 2015

Lucien Le Moine (Beaune) ****

Lucien Le Moine (Rotem & Mounir Saouma) - Bourgogne rouge 2011 : robe rubis foncé, nez boisé, beaucoup de vanille, légèrement toasté, des noes florales, des fruits noirs et de la griotte derrière. En bouche l'élevage se sent un peu moins, très belle matière, tannins soyeux, beaucoup de fruits noirs, cerise, une bonne acidité pour soutenir le tout. Finale fraîche, toujours un peu trop de bois, du fruit, quelques épices, assez bonne longueur. Un vin très bien travaillé, mais un peu trop boisé en l'état. Note : 15,5/20

le moine bourgogne 2011

 

 Inopia cotes du rhône rouge 2019 boisé, tannique. Chateauneuf Omnia 2019 clair, confituré, tannique, moderne. Arioso 2016 châteauneuf rouge très confiture, sucré. Inopia blanc sur le fruit peu acide. Magis Pierredent 2019 chateauneuf blanc, très réduction sur lies, très bourguignon, avec du peps de l’énergie, très bon.  Hospices de Beaune St Romain 2019 boisé beurré, vanillé, mou. Grandes ruchottes chassagne blanc 2019 boisé, moderne, joli fond quand même. Arioso chateauneuf blanc 2016 que du bois.  Gevrey Cazetiers 2019 un peu moderne serré boisé, finale ok.  Vosne Au dessus de malconsorts 2019 plus vendange entière, plus frais, plus salin, moins boisé, très joli.

 

13 décembre 2015

André Perret (Chavanay) ****

André Perret - Condrieu Chéry 2011 : couleur or pâle, nez expressif, très floral, beaucoup de fleurs blanches, un peu d'abricot, de la vanille, de l'anis, un côté mentholé. Bouche vive, bonne acidité pour un Condrieu, grasse, puissante, l'élevage ne se sent plus, sur les fleurs blanches, un peu de pêche, d'anis, beaucoup de poivre en fin de bouche. Finale longue, florale, poivrée. Un style qui rappelle les grandes cuvées de Vernay mais sans les égaler. Note : 17,5/20.

perret chery 2011

 

13 décembre 2015

Dominio de Pingus - Peter Sisseck (Espagne) ****

Pingus - PSI de Peter Sisseck Ribera del Duero 2011 : robe rouge foncé, brillante. Nez expressif, boisé et vanillé, avec des arômes de fruits noirs, des épices. Bouche puissante, avec une bonne acidité, peu de matière, des tannins présents mais de qualité, un peu moins boisée que le nez, on retrouve les fruits noirs, un peu de fraise, beaucoup de poivre. Finale de longueur moyenne, poivrée, puissante mais qui a le mérite de rester assez fraîche. Un peu décevant en l'état. Note : 15/20.

psi sisseck

 

PSI 2010 : (bu en 2019) Couleur rouge foncé, nez fruits rouges, prunes, épices, tabac, pointe fumée, peu d'élevage ressenti. Bouche longue, fruits rouges légèrment confiturés, épices, tabac, belle acidité, plutôt en tension, avec une belle longueur, des tannins encore présents mais de qualité. TB+.

 

28 novembre 2015

Dveri Pax (Slovénie) ***

Dveri Pax - Sipon (Furmint) 2012 : (100% furmint, élevage cuve) couleur paille, nez expressif, beaucoup d'agrumes, orange, pamplemousse, citron, quelques notes végétales (écorce ?) qui apportent encore plus de fraîcheur, un peu de poire. Bouche vive, perlante, très fraîche, minérale, sur les agrumes, avec une fin de bouche plus marquée par l'amertume du pamplemousse. Elle rappelle l'Harslevelu de Meinklang. Finale de longueur moyenne, légèrement saline, sur le pamplemousse. Belle découverte. Note : 15,5/20.

dveri pax

 

 

Puklavec *** - Single Vineyard Furmint 7 Numbers 2016 :  (100% furmint, vineyard name : mali kog) Couleur or, nez très floral, citron confit, agrumes, pointe d'élevage grillé. Bouche perlante à l'ouverture de la bouteille, tendue, minérale, saline, avec une amertume de plus en plus présente dès qu'on arrive sur la finale, on retrouve les zestes d'agrumes, belle matière sans que l'élevage ne se sente vraiment, finale saline, citronnée. Belle découverte, excellent rapport q/p (9€). Note : 15,5/20.

 

Marjan Simcic ** - Ribolla classic Brda 2017 : couleur or pâle, nez simple, citron et poire. Bouche assez chaude, florale, citron, poire, rhodanienne dans l'esprit, assez courte. Un vin plutôt quelconque. B.

 

Clos Velicane ** - Renski riesling 2020 : (Jeruzalem) couleur paille, grisée. Nez expressif de poire, bonbon arlequin, floral, à peine résineux. Bouche vive, du peps, bon volume, légère en alcool (12,5%) mais jamais maigre, plus citronnée, agrumes/zestes, végétale que le nez, un peu austère, finale assez longue mais sur des amers de zestes de pamplemousse un peu trop marqué. Très joli vin nénanmoins. TB.

 

28 novembre 2015

Domaine de Cristia (Courthézon) ***

Cristia - Grenache 2012 VdP de Méditerrannée : robe assez sombre, nez expressif, fruits noirs, cacao, un peu de fraise et d'épices dans le fond. Bouche plus légère que le laissait présager le nez, peu tannique, gouleyante, beaucoup de fruits, du chocolat, pas une grosse concentration. Finale de longueur moyenne. Un bon petit grenache, proche du Nino Loco de G. Gros. Note : 15/20.

cristia grenache

 

Cristia – CdP blanc 2003 : (soirée LPV) robe or pâle, nez assez discret, un peu de poire et d’abricot, bouche grasse, un peu d’alcool, peu de fruit, assez bonne longueur. B-.

 

22 novembre 2015

Beau-Séjour Bécot (Saint-Emilion) ****

Château Beau-Séjour Bécot 1998 : robe assez claire, sans trace d'évolution, nez moyennement expressif sur les fruits rouges, légèrement glycériné, de légères notes de sous-bois. Bouche fine et classieuse, sur les fruits rouges, avec une bonne acidité, des notes de cèdre et de bois précieux, puis du cassis, avec beaucoup de fraîcheur et des tannins encore bien présents mais de belle qualité, peu de tertiaire. Longueur moyenne, sur le fruit, léger vanillé bien intégré, cèdre. Note : 17/20.

 beauséjour becot

 

21 novembre 2015

Soirée Bordeaux

Crêt de Bine Beaujolais Nouveau 2015 : nez assez discret, annonce un vin puissant, sur les fruits rouges. Bouche assez puissante, belle matière, fruité différent des beaujolais nouveau, plus sur les fruits rouges, fruité moins immédiat et peut-être moins gourmand mais plus de profondeur et de complexité. Finale assez longue pour du Beaujolais nouveau. Bon vin, qui mériterait d'être attendu quelques mois de plus. B+.

 

Château Caillou Sauternes cuvée spéciale 1992 : robe presque ambre clair, nez sur le safran, le miel, l'abricot, quelques fruits exotiques, ananas. Bouhe vive, tendue, très fine, pleine de fruits exotiques et d'agrumes. Finale longue, tendue, saline, toute en fraîcheur. Très grand Sauternes. TB++.

caillou

 

Closerie des Moussis Haut-Médoc 2010 : couleur sombre encore jeune, nez un peu réduit, bouche sur les fruits noirs, encore un peu trop tannique, qui sèche un peu, notes de cacao et d'épices. Finale un peu amère. B-.

moussis

 

Sociando Mallet Haut Médoc 1995 : robe légèreemnt tuilé, beau nez animal, un peu de café, de grillé, la bouche manque un peu de matière mais elle est assez tendue et fraîche avec des tannins de qualité. Finale fraîche et de bonne longueur. TB.

sociando

 

Sociando-Mallet Haut-Médoc 1990 : Vin qui fait encore assez jeune, sombre, sur les fruits noirs, mais la bouche est très tannique et sèche, le vin semble surextrait. Peu de plaisir. B-.

 

Château Haut-Bailly Pessac 1993 : robe légèrement tuilé, nez sur le bois précieux, un peu tertiaire. Bouche fraîche, avec des tannins présens mais de très bonne qualité. Bonne longueur. Très beau vin. TB+.

haut bailly

 

Château Haut-Brion Pessac 1992 : nez très tartiaire, comme la bouche, tannins secs, le vin est dissocié même si la matière est plutôt bonne. C'est frais mais l'acidité est trop présente. Une déception à la vue de l'étiquette. B.

haut brion

 

Cos d’Estournel St Estephe 1990 : robe tilé, nez très marqu sous-bois et feuilles mortes, trop à mon goût. C'est mieux en bouche, avec pas mal d'épices, de poivre, de la puissance, des tannins présents mais pas secs, assez long. TB.

cos

 

Montrose St Estephe 1995  : robe sombre légèrement tuilée, nez sur le bois précieux, la boîte à cigare, de la rose, des fruits noirs, assez mûr. Bouche très fraîche avec beaucoup de matière, des tannins soyeux, très long. Très grand vin. TB++.

montrose

 

Château Palmer Margaux 1991 : très tuilé, nez un peu trop tertiaire à mon goût, un peu vert, puis un côté pot-pourri et floal intéressant. Belle bouche, tendue avec des fruits rouges et du café, des tannins fins et de la matière, de la longueur. Comme pour le Cos, j'aime beaucoup la bouche mais le nez est trop tertiaire pour moi. TB.

palmer

 

Château Margaux Margaux 1991 : nez de fruits noirs, assez mûr, avec du bois précieux, des épices. Bouche tendue, encore assez jeune, matière, tannins et longueur excellents. A peine en-dessous du Montrose 1995, mais grand vin aussi. TB+.

margaux91

 

Sigalas Rabaud Sauternes 1989 : robe ambrée, nez très marqué orange confite qui me rappelle Yquem 1996, un peu de caramel et de safran en bouche aussi. Ble fraîcheur, mais une petite pointe d'alcool en fin de bouche. Beau Sauternes, mais il souffre de la comparaison avec Caillou 1992. TB.

sigalas

 

Château d’Arche Sauternes 1983 : bouchon.

 

6 novembre 2015

Louis-Antoine Luyt (Chili) ***

Louis-Antoine Luyt - Cinsault Coelemu 2013 : couleur assez claire, contours violets. Nez réduit à l'ouverture, bien mieux après quelques heures, sur la cerise, la mûre, les fruits rouges, un peu de violette. Il rappelle plus un Beaujolais qu'un Cinsault du Languedoc. La bouche est vive, portée par une belle acidité, très gouleyante, peu tannique, avec une assez bonne matière, sur le fruité du nez. Finale de longueur moyenne, très légère pointe d'alcool. Bon petit vin, dans un style très facile à boire, peu ou pas soufré. Note : 14,5/20

luyt chili

 

30 octobre 2015

Gerovassiliou (Grèce) ***

Gerovassiliou - Avaton 2006 (regional wine of Epanomi) : (cépages mavrotragano, limnio et mavroudi) robe rubis foncé, nez très expressif, fruits rouges, cerises noires, quelques épices, un léger côté animal, boisé bien intégré. Attaque en bouche puissante et vive, on retrouve le fruité du nez, quelques épices, tannins présents mais de qualité et très bien intégrés, moyennement concentré. Pas encore de traces d'évolution. Fin de bouche plus légère, longueur moyenne. Bon vin, original, qui semble pouvoir durer encore pas mal d'années. Note : 15,5/20.

gerovassiliou

 

 

Gerovassiliou (Grèce)

Malagousia 2015 PGI Epanomi : (malagousia passerillée sur souches) Le nez muscate un peu. Bouche vive, qui muscate aussi, pas très épaisse, notes intéressantes de pin et de garrigues qui apporte un certain charme et un peu de fraîcheur au côté muscaté qui doit vite devenir lassant sinon. B+.

 

25 octobre 2015

Soirée vins d'exception

Ramonet - Puligny-Montrachet "Les Enseignères" 2002 : couleur or pâle, très beau nez, avec de l’ananas, un peu de mangue, un léger côté beurré bien fondu. La bouche fait encore jeune pour 2002, elle est toute en finesse, d’une grande élégance, ananas, citron, beurre, fruits jaunes, juste ce qu’il faut d’acidité derrière. Très facile à boire. Seule la finale un peu courte m’empêche de partir sur un grand cru. Superbe vin. TB+.

ramonet

Comtes Lafon - Volnay 2002 : robe assez foncée pour du pinot, légèrement évolué. Nez épicé, avec de la fraise écrasée, de la cerise noire que je place plutôt en Rhône sud. Avec l’ouverture il pinote un peu plus. Bouche fine, légère, tannins parfaitement fondus, beaucoup de fruits, très frais et très facile, encore jeune pour 2002. Longueur moyenne, même si là aussi c’est du Village de haut niveau. TB.

volnay lafon

Grange des Pères - Blanc 2004 : robe or profond, nez puissant, très beurré et boisé, avec du miel, de l’abricot, de la pêche qui m’évoque un chardonnay de Bourgogne sur une année chaude avec un élevage trop appuyé. Bouche puissante, très grasse et beurrée, fruits très mûrs, miel. Finale très longue, quelques épices, un peu alcooleuse. Peu de plaisir pour moi (encore une fois avec GdP blanc) même si ce n’est pas un mauvais vin, loin de là. Il va souffrir de la comparaison avec les autres vins de la soirée. B.

gdp blanc

Leflaive - Chevalier-Montrachet 2006 : couleur or, nez sur les agrumes, la noisette, légèrement beurré et brioché, quelques fruits exotiques dans le fond. La bouche est puissante, grasse, on pense au Rhône, citronnée, briochée, un peu de noisette et de noix dans le fond, bonne acidité, il fait plus évolué que le Ramonet. Finale très longue. On a ici la longueur qu’il manquait au Puligny. Grand vin. TB++.

chevalier montrachet

Clos Rougeard - Saumur-Champigny "Le Bourg" 2001 : robe grenat, contours tuilés. Nez sur le café, le poivron, la terre, un peu de fruit mais en retrait. C’est un peu trop vert à mon goût. Mieux en bouche, très bonne matière et des tannins de superbe qualité, moins de poivron, un peu de fraise et de fruits noirs. Bonne longueur. Bon vin mais pas trop à mon goût. TB-.

rougeard

Château Margaux – Margaux 1998 : couleur sombre, encore très jeune. Nez sur les fruits noirs, bois précieux, boîte à cigare et toutes les épices qui vont avec, très noble. Bouche toute en finesse, à la fois complexe et très facile à boire, tannins de velours, bonne matière, du cassis un peu confituré et gourmand, de la fraîcheur. Très élégant, ça n’en met pas plein la vue mais tout est là à la bonne place. Pour chipoter la finale est longue mais pas autant que celle du Chevalier ou du Richebourg. Grand vin. TB++.

margaux

Domaine de la Romanée-Conti - Richebourg 2005 : couleur rubis foncé, nez très marqué par la rose fanée, pivoine, fruits rouges et noirs, dans le fond menthol, épices… Bouche très fine, élégante, aux tannins parfaitement fondus, de la matière, de l’acidité, de la gourmandise avec des fruits légèrement confiturés, de la fraîcheur avec la rose, la pivoine. Là aussi comme pour le Margaux, c’est un vin très facile à boire et évident, pour lequel il est difficile de se retenir pour en apprécier la complexité. Tout est là, à la bonne place. La longueur est remarquable, le vin garde son élégance jusqu’au bout. Exceptionnel.

richebourg

Jean-Louis Chave - Hermitage Blanc 2008 : difficile de passer derrière le Richebourg DRC, mais on change évidemment de style. Robe dorée, nez miellé, beurré, me fait penser à un chardonnay, beaucoup de fruits jaunes. Bouche puissante, tendue, citronnée, miel, fruits jaunes, grosse matière. Finale de très bonne longueur. Superbe vin. TB+.

chave

 

Huet - Le Mont Moelleux 1973 : robe or, nez avec beaucoup de coing, de l’ananas beurré. Bouche sur le coing aussi, mais un côté champignon gênant. Quasiment plus de sucre en bouche. Manque de gourmandise. Ca me semble un peu trop tard pour le boire. Moyen.

 

Quinta do Vesuvio - Vintage Port 2008 : robe noire, contours violets. Nez très marqué cassis, confiture de mûre, chocolat. Bouche gourmande, sucrée, puissante mais les 20% d’alcool sont bien intégrés, les tannins déjà fondus. Finale longue, encore un peu jeune. C’est bon en l’état et ça devrait être terrible dans 20ans. TB.

vesuvio

 

Hydromel sec Miellerie des clauses Pays d’Oc 14% : très marqué par le miel et la cire d’abeille. Bouche sèche, qui mériterait un peu de sucre. Un peu astringent. Pas terrible.

 

Chartreuse jaune Tarragone 43% (1973) : très bonne texture épaisse et huileuse, plus puissante que la Verte VEP, moins sucrée et moins poivrée, plus complexe et plus longue. TB.

chartreuse

 

24 octobre 2015

Domaine Leflaive (Puligny-Montrachet) *****

Depuis le décès d'Anne-Claude Leflaive en 2015, le domaine est géré par son neveu Brice de la Morandière. Si la philosophie biodynamiste du domaine est belle sur le papier, beaucoup trop de bouteilles sont atteintes de prémox (oxydation prématuré). Lorsque l'on l'on tombe sur une bonne bouteille; les blancs du domaine font pas partie des plus grands vins du domaine, mais il y a toujours un risque. Pour compenser, le domaine est tombé dans l'excès inverse depuis 2015 avec des vins très soufrés, bridés, manquant aussi d'épaisseur. Les 2019 et 2020 ont trouvé le juste milieu et s'annoncent exceptionnels.

 

 

 

Leflaive - Bourgogne blanc 2010 : couleur or pâle, nez moyennement expressif sur des notes citronnées, des notes florales, un léger beurré assez fin. Bouche parfaitement équilibrée, belle acidité, du gras, de la finesse, une belle matière et sur les arômes du nez. Belle longueur pour un générique, finale qui fait saliver. Un vin déjà très bon, et qui sera sûrement encore meilleur dans 3-4ans. Et dire que ce n'est que l'entrée de gamme... Note : 17/20.

leflaive

 

 

Leflaive - Chevalier-Montrachet 2006 : couleur or, nez sur les agrumes, la noisette, légèrement beurré et brioché, quelques fruits exotiques dans le fond. La bouche est puissante, grasse, on pense au Rhône, citronnée, briochée, un peu de noisette et de noix dans le fond, bonne acidité, il fait plus évolué que le Ramonet. Finale très longue. On a ici la longueur qu’il manquait au Puligny. Grand vin. Note : 19/20.

chevalier montrachet

 

Jolis reportages : http://www.wineterroirs.com/2008/12/ac_leflaive.html et http://www.wineterroirs.com/2009/07/aclaudeleflaive.html

 

 

Dnes familiaux 2017

Leflaive - Puligny-Montrachet 1er cru Folatières 2009 : nez un peu soufré, vin citronné, floral, sur la tension, pas très gras, bon mais il souffre derrière le précédent. TB-.

Puligny 15 : nez soufré, sur le citron, la poire, pas spécialement beurré, finale un peu chaude. B+.

Puligny 1er cru Fôlatières 15 : nez soufré, même fruité, plus épais et plus tendu, la finale est plus fraîche. TB-.

Bâtard-Montrachet 15 : le nez est encore plus marqué par le soufre, plus rond mais aussi plus tendu que Folatières, dommage que les vins sentent autant le soufre. TB-.

 

 

Dnes familiaux 2018

Puligny 2016 : bien mieux que les 2015 de l'an dernier plein de soufre. Ici c'est discret, pas de gras ni de beurré, un peu asutère, de la tension, des agrumes. TB.

Puligny 1er cru Folatières 2016 : dans le même style, plus long, plus énergique. TB+.

Puligny 1er cru Pucelles 2016 : toujours le même style, encore plus long, plus de volume. TB++.

Leflaive Puligny 1er cru Folatières 2003 : plus aucune acidité, passé. Moyen.

 

 

Dnes familiaux 2019

Puligny 2017 : des vins peu colorés, tous très marqués par des notes grillées/soufrées, très peu de gras. B-.

Puligny 1er cru Folatieres 2017 : un peu plus de matière, citron et soufre. B.

Puligny 1er cru Les Pucelles 2017 : là aussi un peu plus long, mais très grillé/soufré. B+.

 

 

Domaines familiaux 2021

Puligny : un peu d’autolyse, de soufre, mais beau volume cette année, tension aussi, resta frais. Pas du tout étriqué comme lors des précédentes éditions. TB.

Puligny Clavoillon : assez soufré niveau aromatique, mais gros volume, belle tension derrière. TB+.

Puligny Pucelles : plus large, plus riche, presque une sensation tannique, amers nobles. Les terroirs sont bien dessinés cette année. Les millésimes solaires semblent convenir au domaine. TB++.

 

 

domaines familiaux 2022

Puligny 2020 : comme l’an passé on sent un peu de soufre mais quand même beaucoup moins que sur la période 2015-2017, élevage en autolyse marqué mais maitrisé, un peu de gourmandise avec des notes de citron confit, pas de beurré, finale salivante. Beau village. TB+.

Puligny Clavoillon 20 : très tendu, travaillé en autolyse, grillé des lies marqué mais avec beaucoup de fond minéral, grosse longueur, énergique, frais, finale caillou très salivante. Excellent. TB++.

Puligny Pucelles 20 : un peu plus fermé, plus de puissance, à attendre, mais bien géré là aussi. TB+.

 

 

domaines familiaux 2023

Puligny 21 : nez un peu fermé par rapport aux suivants, mais belle bouche, tendue, citronnée. TB.

Puligny Clavoillon 21 : très tendu, pas de gras ni de beurré, travail en autolyse, gros volume pour 2021, sacrée longueur. TB++.

Puligny Pucelles : un peu plus austère, mais une finale qui allonge encore plus, presque tannique, bien dans le style du domaine, et finalement pas si différents des 2020. TB++.

 

 

 

Leflaive Puligny-Montrachet 2010 : robe dorée, nez bien beurré, touche de caramel. Bouche grasse, épaisse, beurrée, fruits jaunes, mais manquant un peu de tension, que je voyais plutôt sur 2009. Loin d'être mauvais, mais on attend un peu plus d'un Leflaive 2010. B+.

 

Leflaive  - Bourgogne blanc 2014 : un peu de soufre mais pas que, beaucoup de fruit, agrumes, pas très épais, mais belle tension, avec une finale acidulée sur les agrumes qui donne envie d'y retourner. Beau générique. TB. Une autre bouteille avait gagné en volume. TB+.

 

Leflaive - Puligny 1er cru Pucelles 2014 : très belle bouteille, toute en tension et longueur. TB++.

 

Leflaive - Puligny-Montrachet 1er cru Clavoillon 2014 : Couleur dorée, nez un peu plus marqué par la réduction sur lies, grillé, allumette, puis citron confit, floral. Bouche tendue et minérale, plus austère que le précédent, avec une sensation presque tannique au niveau de la texture, semble un peu moins long. TB+. Les deux autres bouteilles étaient un peu plus énergiques et longues. TB++.

 

Publicité
Publicité
Publicité