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Whisky Wine N' Beer

Whisky Wine N' Beer
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8 mai 2016

Alois Kracher (Autriche) ****

Kracher - TrockenbeerenAuslese Scheurebe n°4 2001 1/2bt : (100% Scheurebe, sucres résiduels 203g/L, acidité 9,1g/L, alcool 11%, élevage cuves 18mois) Robe ambrée re flets oranges, nez expressif avec beaucoup de mandarine, confiture d'abricot, oranges confites, un peu de figue, de coing et de mangue derrière. Bouche très épaisse, sirupeuse, avec une acidité tranchante à l'attaque qui équilibre parfaitement le sucre, l'aromatique rappelle celle du nez avec en fin de bouche un côté orange amer plus marqué. Finale assez longue sur la mandarine, l'orange amère. Grand liquoreux. Note : 19/20.

P1060544

 

 

Kracher - Auslese 2011 1/2 bt

Couleur : paille.

Nez : moyennement expressif à l'ouverture, mieux après 2-3h, sur le litchi, le raisin blanc, la pêche, un peu de miel.

Bouche : léger perlant à l'ouverture, très fruitée, peu épaisse, assez sucrée, bonne acidité sans être exceptionnelle, ce sont plus les fruits frais qui l'empêchent de tomber dans la lourdeur, toujours du litchi, de la pêche, de l'abricot, un peu d'épices aussi.

Finale : assez courte, manque un peu de tension.

Note : 15/20. Un liquoreux sympa, mais on sent que ce n'est qu'une entrée de gamme. Il sera peut-être mieux dans quelques années, mais je m'attendais à plus de tension. 2011 semble difficile dans ce coin.

kracher

 

Cépages : 60% chardonnay 40% Welschriesling. SR : 72gr/L. Acidité : 7,4 gr/L. Elevage : 11 mois en cuves.

 

 

Salon Grands Liquoreux du monde

Beenrenauslese 2017 Burgenland : (welschriesling, chardonnay) très litchi, muscat, aromatique écoeurante, même si plutôt frais et pas trop chargé en sucres. B.

Scheurebe TBA N°2 Zwischen den Seen 2009 : (Scheurebe) très abricot sec, cire, miel, coing, orange, grosse concentration et grosse acidité, finale très longue sur l’orange amère et des fruits exotiques. Sublime. Me conforte dans l’idée qu’il faut prendre les Scheurebe chez Kracher. Exceptionnel.

 

 

Kracher, TBA Scheurebe cuvée n°8 2011 : (1/2 bt, 9,5% vol) Couleur dorée, nez plein de miel, de cire, de pâte de fruit, fruits exotiques et abricot, presque des épices, safran, souk. Bouche épaisse, sirupeuse, mais équilibre magnifique grâce à une bonne acidité, longueur énorme. TB++.

 

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6 mai 2016

Arretxea (Irouléguy) *****

Domaine d'environ 11 hectares, en bio, dirigé depuis 1990 par Thérèse et Michel Riouspeyrous, aujourd'hui épaulés par les enfants Iban et Téo. Si les rouges ont toujours été un peu trop "rustiques", les blancs du domaine sont des grands vins, plein de fougue et d'énergie, combinant puissance, fruité, acidité et tension, grâce au manseng, mais aussi à la minéralité sous-jacente de chaque cuvée.

 

 

Arretxea - Irouléguy blanc "Hegoxuri" 2012 : (petit manseng, gros manseng, courbu, assemblage des différentes parcelles) robe or pâle, nez moyennement expressif, sur des notes minérales, du citron, des agrumes, des herbes sauvages, un peu d'ananas et de fruits exotiques dans le fond. Bouche vive, légèrement grasse, avec une belle tension, un peu saline et citronnée, pamplemousse, fruits jaunes et exotiques qui comme au nez restent un peu trop en retrait. Assez bonne longueur, finale salivante sur les agrumes. Très bon vin avec une belle tension (grâce au travail en biodynamie ?) qui manque juste d'un peu d'exotisme par rapport aux références du Jurançon sec. Note : 16,5/20. Regouté quelques années plus tard, encore jeune, tendu, fruité, belles notes de cire d'abeille et de miel. Encore meilleur. TB+.

arretxea hexoguri 2012

 

Arretxea Hegoxuri 2010 :  couleur dorée, nez évolué, noisette, à peine oxydatif, ananas, fruits jaunes, miel. Bouche un peu moins évoluée, fruitée, miel, très agréable, manque un poil de tension et de longueur, surtout pour un Irouléguy d'Arretxea, mais ça reste un bon vin, à ne pas attendre plus longtemps. Note : 16/20.

 

Arretxea Pantxuri Ophites 2014 : robe or profond, nez de fruits exotiques, ananas, coing, miel, mirabelle, citron vert, complexe et évolutif. Bouche bien plus sèche que ne nez, avec de la puissance, de la tension, du volume, des amers bien présents, un peu plus citron vert, pomme bien mûre le lendemain, finale très longue sur les amers nobles. Très beau vin, à son apogée, à boire. TB+.

 

Salon Angers

Hegoxuri 2020 classique du domaine, en tension amer nobles, fruité mûr bien équilibré. Très bon. Grès 2020 encore plus tendu, sensation tannique, sec, un peu trop austère. Schiste 2020 (exposé sud, 80% petit manseng) un peu plus exotique, ananas, mais bouche qui garde cette même droiture, énergique, salivant. Top.

 

Arretxea - Irouléguy Schistes 2017 : couleur dorée, nez plutôt poire à l'ouverture, plus ananas mel le lendemain. Bouche tendue, nerveuse, beau volume, amers nobles, zestes, alcool assez haut bien intégré. TB+.

 

 

 

 

Hegaldaka - Christian Bourrus ***

"Ce domaine a vu le jour suite a vu le jour suite à une reconversion professionnelle, un besoin de retrouver du sens, de revenir dans mon Pays Basque natal. C'est un virage pris à tire d’aile (Hegaldaka en basque), un pari un peu fou. Plantée en 2019 à Saint Jean Le Vieux, la vigne est en agriculture biologique.
La première vinification a eu lieu en 2021 et le vin produit est du blanc sec. Les vendanges sont manuelles avec un pressurage doux en grappes entières."

 

Hegaldaka *** - Irouléguy blanc 2021 : couleur bien dorée, nez très ananas fruits exotiques, mûr mais joli. Bouche avec un superbe équilibre, fruits exotiques, les 14,3% d'alcool ne se sentent pas, si ce n'est que c'est mûr, un peu miellé pour 2021, grosse acidité, amers nobles, finale longue. Très joli. TB+.

 

 

 

 

Goienetxea ***

"Situé sur la commune Baigorri, le vignoble du domaine Goienetxea a été planté à partir de 1987 par Pantxo Indart. Pendant plus de 30 ans les raisins ont été vendus. Après s’être formé chez Catherine Dupuy (Madiran), la famille Arena (Patrimonio) et le domaine Arretxea (Irouléguy), le jeune Bixente Indart s’installe sur l’exploitation familiale. Il créer le chai de vinification et effectue sa première vinification en 2021. Les cépages blancs (1.35 ha) sont plantés dans le sens de la pente sur un terroir d’ophite. Au chai les vinifications s’effectuent sans intrant, sous l’action des levures indigènes. Les élevages sont menés dans différents contenants (foudre stockinger, barrique, cuve béton et amphore - matériel souvent partagé avec Xubialdea). Les doses de sulfites ajoutés ne dépassent pas 20 mg/litre."

 

Goienetxea - Irouléguy blanc Malda 2021 : couleur or pâle, nez fruits blancs, agrumes, cire, miel, pointe de fruits exotiques e se réchauffant. En bouche on sent l'alcool élevé (14,5%), grosse acidité, moins de fruits exotiques que chez Hegaldaka, ça semble moins mûr et en même temps moins bien équilibré, la finale chauffe un peu, des amer nobles aussi, mais moins de précision. Par contre meilleur le lendemain (ce qui n'a pas été forcément le cas d'Hegaldaka) TB-.

 

 

 

 

Espila ***

Paul Carricaburu travaille seulement 1.4 ha sur 4 petites parcelles de très beaux terroirs : Grès, Ophite et Calcaire. Il cultive les cépages pyrénéens que sont les Mansengs et Courbu depuis 2018.

 

Espila - Irouléguy blanc 2022 : couleur or, nez de manseng très fruits exotiques, à peine miellé, floral. Bouche avec un superbe équilibre entre une matière mûre, exotique, dense, à 14,5% qui ne se sentent pas du tout si ce n'est par le corps du vin, très haute acidité, beaucoup de tension, une finale très salivante, agrumes, citron confit, déjà beaucoup de plaisir en l'état, très accessible. On se demande s'il n'y a pas 2-3 gr de SR qui trainent en bouche mais ce n'est peut-être qu'une impression. Pour chipoter le lendemain, on n'est pas si loin du trop aromatique mais en tout cas dans la trilogie de jeunes Irouléguy bus récemment avec Hegaldaka et Goienetxea, tous 3 de très haut niveau, il se situe peut-être en tête. TB+.

 

30 avril 2016

Philippe Delesvaux (Saint-Aubin de Luigné) ****

Delesvaux - Anjou "Feuille d'or" 2011 (sec-tendre 10gr SR)

Couleur : paille.

Nez : après 30 minutes d'ouverture il s'exprime pleinement, avec beaucoup de fruits mûrs, des abricots, du coing, de la poire, un peu d'ananas aussi. Annonce un vin un peu sucré.

Bouche : le sucre n'est pas si présent en fait, très grosse acidité dès l'attaque et qui dure de bout en bout, superbe minéralité, le tout bien équilibré avec les fruits mûrs et presque exotiques du nez. Belle matière, légèrement grasse.

Finale : très bonne longueur, de l'acidité, de la fraîcheur, un peu plus sur les agrumes.

Note : 17/20. Très beau chenin, super rapport q/p (11€ ici : http://www.levertetlevin.com/).

P1030917

 

Autres vins du domaine goûtés lors du salon In Vin Bio Veritas 1 :

Anjou Feuille d'or 2012 : grosse acidité, fruits assez mûrs comme dans le 2011, beaucoup d'agrumes, très long, belle minéralité, moins de SR (3 ou 4 gr) que le 2011, mais du même niveau. TB.

Coteaux du Layon St Aubin Les Clos 2011 : nez un peu fermé, très sucré mais belle acidité, manque un peu de longueur. B+.

Coteaux du Layon SGN 2010 : déjà très confit, très concentré, un peu de noisette, ananas, abricot, superbe équilibre. TB.

 

Goûtés lors du salon In Vin Bio Veritas 3 :

Anjou Feuille d’or 2013 : (malo faite contrairement à 11 et 12) le vin tire légèrement sur l’oxydatif, un peu de noix, très différent de 11 et 12, moins à mon goût. B-.

Anjou Authentique 2013 : plus tendu que le précédent, tire encore plus sur l’oxydatif. B-.

St Aubin Les clos 2011 : beaucoup de fruits jaunes, ananas, coing, sucres bien équilibrés par l’acidité, bonne longueur, il s'est bien ouvert en 2ans. TB.

 

Goûtés lors du salon In Vin Bio Veritas 4 :

Anjou Feuille d’or 2014 : on retrouve l’esprit du 2012, beau fruité classique du chenin (poire, coing), de la matière et de la tension. TB. Regoûté en bouteille près d'un an plus tard il est apparu plus exotique, très gourmand. TB.

Anjou Feuille d’or 2013 : style oxydatif (parfaitement assumé par le producteur), sur la noisette, un peu de caramel que je n’avais pas senti l’année dernière. Toujours pas mon style. B-.

 

Delesvaux - Coteaux du Layon "Passerillé" 2013 : (70gr SR) robe or pâle, nez moyennement expressif, assez classique, sur l'ananas surtout, agrumes, miel. Bouche assez vive, pas très concentrée, très digeste, les 70gr de résiduel ne se sentent pas, sur l'ananas, miel, orange, thé vert, finale un peu courte. Bon Layon, un peu en-dessous de la cuvée Les Clos (bue sur 2011). TB-. (+- 16/20).

 

Philippe Delesvaux - Coteaux du Layon Carbonifera 1997 : (trie du 30 octobre 1997, 27° potentiel soit 459gr SR potentiel, environ 380gr au final, 2900bts de 50cl) Couleur ambre clair, superbe nez de "chenin 1997", plein de pâte de coing, d'abricot, de rhubarbe, de confiture de mirabelle, de figue, quelques épices. Personne n'a senti de notes tourbées sur cette bouteille, contrairement à ce qu'on peut lire dans certains CR. Attaque en bouche magnifique, ultra concentrée, sirupeuse, épaisse, sur les fruits du nez avec principalement la pâte de coing, encore très jeune. Il y a juste ce qu'il faut d'acidité pour que ce ne soit pas écoeurant, même si le vin précédent était plus frais (mais bien moins sucré). Finale très longue, sur la pâte de coing, la confiture d'abricot et d'orange. Pour chipoter, j'ai trouvé qu'il manquait un peu d'acidité pour égaler l'Après Minuit 1997 dans le même registre. Ca reste néanmoins un vin exceptionnel. TB++. (+- 19/20).

delesvaux back

 

 

Coteaux du Layon SGN 2011 : très frais, fruité plutôt typé, poire, fruits du verger, facile, digeste. TB+.

SGN 2010 : plus confit, plus concentré, peut-être un peu plus lourd, mais beaucoup plus long. TB+.

 

Delesvaux – Anjou Authentique franc de pied 2014 : robe dorée, nez miellé, fruits jaunes mûrs, gourmand, bouche assez ronde, un peu miellée, 3-4gr de SR probablement, belle aromatique, facile à boire, léger en alcool, manque un peu de tension sur la finale. TB.

 

27 avril 2016

Gilles Bonnefoy (Champdieu) ***

Gilles Bonnefoy/La Madone - IGP Urfé blanc Roussanne de Madone 2014 : (5 mois cuves inox) Couleur or, nez très discret à l'ouverture, un peu plus ouvert le lendemain, sur la poire, l'abricot et quelques notes de pomme bien mûre. La bouche présente une belle texture assez grasse, de la matière, une bonne acidité sans trop d'amertume pour de la roussanne, une aromatique sur la poire, la pêche, l'abricot, un peu de fleurs et de miel dans le fond. Finale de longueur moyenne, sur l'abricot. Un bon vin qui mériterait peut-être d'être attendu pour que le fruité soit plus présent, il s'est mieux comporté sur un plat qu'à l'apéritif grâce à sa texture. Note : 14,5/20.

roussanne de madone

 

Côtes du Forez Dacite 2019 : (gamay sur granit)  Couleur grenat aux contours violets. Nez expressif, bien typé gamay, de fruits noirs, cassis, mûre, avec une pointe de sucrosité, gourmand. Bouche juteuse, peu de tannins, gouleyante, bonbon à la mûre, cerise noire, très facile à boire, longueur moyenne. Pour chipoter on aimerait un poil plus d'acidité, mais le vin est une gourmandise. Note : 15/20.

Migmatite 2019 : un peu plus épicé, un peu plus de tension sur la finale. TB.

Mémoire de Madone 2019 : plus "ferreux", plus serré en l'état, beau potentiel. TB.

Rougeots du Clos 2018 ? : (gamay de chaudenay, gamay de bouze, gamaret) cépages teinturiers qu lui donnent une couleur intense, violette, poivre, un peu typé rhône nord, finit encore un poil serré. TB-.

Rougeots 2019 : moins serré ce jur là, plus juteux. TB.

Sauvignons 2019 : bien fait, assez variétal. B+.

 Sauvignons 2020, plus de peps, frais, moins variétal. TB-.

 Dacite 2022 : toujours aussi juteux, fruité, un peu plus mûr sur ce millésime, pas très haut en alcool mais sur le cassis. TB-.

 

24 avril 2016

Renardat-Fâche (Mérignat) **

Renardat-Fâche - Cerdon du Bugey 2014 : (70% gamay, 30% poulsard) Couleur grenadine, nez sur les fruits rouges (groseille, grenadine, cerise, fraise). Bouche aux bulles moyennement fines, gourmande avec se cinquantine de grammes de sucres résiduels, très digeste même si un peu plus de tension lui aurait été bénéfique, légère à 7,5% d'alcool, sur les fruits du nez. Longueur moyenne, sur les fruits rouges. Un bon Cerdon, simple, très facile à boire, qui joue donc bien son rôle pour accompagner les desserts aux fruits rouges par exemple. Note : 14,5/20.

cerdon renardat fache

 

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23 avril 2016

Ganevat (Rotalier) *****

"Fanfan" Ganevat est revenu dans le Jura en 1998, reprenant un domaine de 13 hectares + une structure de négoce depuis quelques années. Grâce à un gros travail en biodynamie, ses vins "natures" (même s'il ne le revendique pas particulièrement) issus de faibles rendements, élevés longuement sont parmi les plus complexes, les plus profonds et les plus énergiques du monde. Ils combinent largeur et longueur, minéralité, salinité, parfois une petite touche grillée. Les rouges sont légèrement en dessous des blancs, et les cuvées de négoce pas encore aussi abouties.

 

 

 

Jean-François Ganevat - Côtes du Jura Les Vignes de mon père 2003 : (100% savagnin ouillé, élevage 130 mois en demi-muids de 600L, sans ajout de sulfites, sols de marnes bleues) Couleur entre or pâle et or, nez très expressif avec beaucoup de pierre-à-fusil, trop à mon goût, dans le fond des notes d'orange confites, de confiture d'abricot, fleurs blanches. La bouche est bien mieux que le nez, éxubérante, impressionnante, elle manque peut-être d'un peu de finesse du coup, avec un volume énorme, des notes grillées plus discrètes, beaucoup d'agrumes et de fruits jaunes confiturés, on a même l'impression de quelques grammes de sucres résiduels, il y a une bonne acidité qui maintient l'équilibre, mais j'aurais aimé encore plus de tension pour face à cette matière, aucun signe d'évolution, c'est encore tout jeune. La finale est très longue, plus citronnée, un peu saline et mentholée. Un vin hors norme, à goûter, qui m'a mis une grande claque sur les premières gorgées, mais que j'ai trouvé un peu écoeurant dès le deuxième verre. TB-.

 

 

Ganevat - Sul Q 2008 : (assemblage d'anciens cépages jurassiens, vendangé début décembre 2008, 11% vol) couleur or profond, reflets oranges. Nez légèrement marqué par la colle et le vernis à l'ouverture mais ça s'améliore avec l'aération, puis un peu de café, de noix, des abricots secs, de la pâte de fruit (coing, rhubarbe, orange). Bouche légèrement sirupeuse, mais peut-être moins que d'autres millésimes d'après certains CR, sucrée (dans les 150-200gr ?) mais avec une aromatique qui fait penser à un oloroso, de la noix (de plus en plus avec l'aération), des fruits secs (abricot, figue...), toujours une petite pointe de colle, grosse acidité qui le rend dangereusement buvable surtout qu'il semble léger en alcool. Belle longueur, la finale est fraîche, sur la noix, les fruits secs, quelques épices. Très bon liquoreux, original, dont le point fort est la fraîcheur, mais je ne le mettrais pas dans mon top 10. Note : 17,5/20.

ganevat sul q 2008

 

 

Ganevat - Côtes du Jura "Chamois de Paradis" 2011 : (100% chardonnay, ouillé) couleur or pâle, nez moyennement expressif, minéral, citronné, fruits jaunes, quelques notes florales, léger beurré, pas de bois ressenti. En bouche l'attaque est vive, bonne acidité, beaucoup de fraîcheur, pas très grasse, on retrouve les arômes du nez, très fruitée. La finale n'est pas exceptionnellement longue mais elle est minérale, citronnée et saline, elle fait saliver et donne envie d'y retourner. La bouteille ne fait pas un pli. Excellent vin pourtant très jeune encore, qui peut faire penser à un Chablis par sa minéralité saline. Note : 17,5/20.

ganevat

 

Joli reportage ici : http://www.wineterroirs.com/2010/11/jf_ganevat_jura.html

 

 

 

Ganevat (Angers 2020)

Kopin blanc 2017 (chardo, riesling, savagnin) correct, Les cèdres chardonnay 2016 tendu avec une pointe oxydative. On montera d’un gros cran avec les cuvées domaines. Grandes teppes chardonnay 2016 à la fois beurré et tendu. Top. Chalasses VV chardonnay 2016 très tendu, du gras, petite touche oxydative très légère, longueur immense, très salin, grand blanc. Chalasses VV Savagnin 2016 à peine plus oxydatif, grand aussi, mais moins le coup de cœur que le précédent.  Rouge T’en veux encore 2018 (pinot noir et gris) réduit, compliqué. Jaja du fred 2018 idem. Pinot noir grandes teppes 2018 toasté, réduit.

 

Jaja du Fred rouge 2018 : en bouteille, nature mais propre, sur le fruit, juteux. B+.

 

Ganevat, Côtes du Jura Chardonnay-Savagnin Orégane 2016 : couleur dorée, nez citronné, floral, à peine grillé, fruits jaunes, tout en nuances mais très complexe. Bouche à la fois large et très longue, énergique, minérale, interminable. La bouteille de la soirée. TB++.

 

Ganevat, Vin de France Sul Q : (vin paillé, 2010, assemblage de vieux cépages jurassiens) Couleur entre ambrée et orange, trouble, très beau nez, sur le coing, la tarte tatin, le cidre de glace, la confiture d'abricot, bouche parfaitement équilibré avec à la fois beaucoup de sucre et beaucoup d'acidité, reste au final très digeste. Parfait pour finir. Merci Fred ! TB+.

 

 

Le Nez dans le Vert 2021

Poulsard Chalasses VV 2020, en cours d’élevage, volatile, souris… Pinot noir Julien 2020 perlant mais déjà mieux en place sinon. Trousseau plein sud 2020 plus puissant, plus solaire, concentré, acidité assez haute, encore quelques tannins, prometteur. On passe au cran supérieur sur les blancs : chardo En varron 2018 en cours d’élevage aussi, brioché, citronné, très énergique, salin, top. TB+. Marguerite melon queue rouge 2018 petit trait oxydatif, assez long et tendu, à peine moins emballé mais c’est bon. Savagnin en billat 2018, revient à moins oxydatif, large, amers nobles, presque tannique, finit très long. Top. Savagnin champ bernard 2016 assez beurré et gras, finit plus sur les agrumes, manque un peu d’énergie par rapport aux 2018, il finit de digérer son élevage. Bon aussi.

 

 

Ganevat - Chalasses chardonnay 2018 : bien dans le style domaine, nature propre, très énergique, long, déjà accessible. TB++.

 

Ganevat - Côtes du Jura chardonnay Les Grandes Teppes VV 2018 : couleur dorée et trouble, nez typique du domaine, fruits un peu bletts au départ, citron confit, volatile élevée. C’est surtout en bouche qu’il est intéressant, très énergique, explosif, toujours ce côté citron confit, volatile (acide acétique) qui donne encore plus de peps, fond minéral, beaucoup de longueur, finale umami, très salivante. Un Ovni, qui du coup a divisé les opinions. TB+.

 

21 avril 2016

Entre-deux-monts (Belgique) **

Entre-deux-monts - Pinot gris 2014 : (Appellation Heuvelland, 90% pinot gris, 5% pinot auxerrois, 5% Sieggerebe, élevage cuve) Couleur paille, nez très expressif, sur des notes de fleurs blanches, de pêche et d'abricot bien mûrs. La bouche est assez légère (12%), perlante, fraîche, avec une belle acidité, toujours très florale, sur la pêche mais aussi sur un côté citronné plus marqué désormais. Finale de longueur moyenne, avec quelques notes épicées. Une bonne surprise que ce pinot gris belge, avec un côté floral qui rappelle plus les pinot grigio italiens que les pinots d'Alsace. Note : 15,5/20.

entre deux monts

 

16 avril 2016

Willy Schaefer (Allemagne - Moselle) ****

Willy Schaefer - Graacher Himmelreich Riesling Spätlese 2011 : (AP 08 12) couleur paille, nez moyennement expressif, avec un peu de résine de pin, des notes minérales, du citron, du pamplemousse,  des fruits blancs et de la mirabelle. Bouche légèrement perlante, légère avec ses 8% d'alcool, parfaitement équilibré entre le sucre (une centaine de grammes ?) et une très belle acidité, minérale, fruitée (agrumes et quelques fruits exotiques), très fraîche. Bonne longueur, sur les agrumes surtout. Encore une fois avec les rieslings allemands (la valeur sûre ?) un vin déjà délicieux, frais et très facile à boire à défaut d'être original. Peut-être dans quelques années... Note : 17,5/20.

schaeffer

 

Willi Schaefer - Riesling Graacher feinherb 2018 : (AP 07) couleur claire, nez encore simple et primaire, fruits blancs, pointe de fruits exotiques. Superbe équilibre en bouche avec de la vivacité, grosse acidité, une pointe de sucre, gourmand, frais, fruité, très facile à boire. TB+.

 

Willy Schaefer – Graacher Himmelreich Riesling Kabinett 2018 : (AP 19) robe translucide, nez un peu litchi, fruits exotiques, soufre. Pas mal de sucres en bouche (60-70gr ?), manque un poil d’acidité, reste digeste par le peu d’alcool cependant (8%). B+.

Willy Schaefer - Graacher Domprobst Spätlese 2018 : (AP 10) beaucoup plus frais et tendu que le précédent, fruits exotiques, et agrumes confits, long, très fin, encore tout jeune mais très bien parti. TB+.

 

Graacher Domprobst Kabinett 2020 : aromatique rose/muscat, un peu mou, décevant en l'état. B-.

 

 

 

Pour comprendre les étiquettes allemandes : http://lapassionduvin.com/phorum/read.php?55,827835,827872#msg-827872

et le système d'AP :  http://lapassionduvin.com/phorum/read.php?55,44931,825251#msg-825251

 

6 avril 2016

Belluard (Ayse) ****

Les Alpes 2011 - Vin de Savoie (100% gringet)

CR de Julien "La robe présente un léger doré.
Au nez c'est assez exhubérant, sur la pomme, la poire, de la noisette, un côté très légèrement oxydatif pour ma part (que les autres n'ont pas décelé).
En bouche il y a un beau volume, c'est gras avec une bonne tension, la finale est salivante. Et là, paf, de l'alcool en final pour ma part"

P1030319

 

Ayze méthode traditionnelle brut Les perles du Mont Blanc : (2010, AOC Vin de Savoie, 100% gringet) couleur or pâle, nez proche d'un champagne, brioche, noisette, citron, bouche vive, fraîche, avec un petit côté pomme blette désormais. Seule la finale est un peu courte. Une bonne alternative au champagne. Note : 15/20.

Ayze (2018 ? ou 2019 ?) : un peu beurré gras, touche noisette/oxydative, pas une grosse acidité, peu sucré, finit un peu sur l'alcool. B.

 

Grandes Jorasses 2013 : (altesse)  Or pâle, nez fruits exotiques, coing, papaye, un côté surmûri/à peine beurré. Bouche qui garde ce fruité, sans être tendue, reste fraîche, peu évoluée, jamais lourde, facile à boire, pas très long mais bien équilibré. TB.

 

Belluard - Le Feu 2015 : (gringet) couleur or profond, nez très pomme blette, un côté fermentaire, avec l'ouverture un peu fruits jaunes et miel, mais le côté pomme blette reste très présent. Bouche plutôt légère en alcool, vive à l'attaque, sur les arômes du nez, mais la fin de bouche manque de tension, finale où l'alcool ressort (effet 2015 ?). Le lendeman beaucoup mieux, un peu pomme blette mais aussi agrumes, miel, fleurs, alcool mieux intégré, semble plus énergique sans être grandiose non plus. B+.

 

Belluard Le feu 2014 : moins doré que le précédent, fruits mûrs, pomme, nez assez simple. Très belle bouche, tendue, énergique. TB.

 

Belluard, Ayze Perles du Mont Blanc 2016 : nez oxydatif, souris en finale.

 

30 mars 2016

Denis Mortet (Gevrey-Chambertin) ****

C'est aujourd'hui Arnaud qui gère les 12 hectares du domane depuis le suicide de son père Denis Mortet en 2006. Parallèlement, Arnaud s'occupe de quelques vignes en fermage étiquetés sous son nom Arnaud Mortet. La patte du domaine a toujours résidé dans le soyeux des textures, très veloutés grâce à l'égrappage et grâce à un boisé appuyé donnant souvent aussi des notes de caramel et de vanille en jeunesse. Depuis quelques années les vinifications sont un peu plus douces, les boisés moins appuyés, même si le style reste résolument "moderne".

 

Fixin Champs Pennebaut 2007

Couleur : rubis foncé, assez sombre pour un pinot.

Nez : il met du temps à s'ouvrir, et même après quelques heures il ne sera pas très expressif. Encore un peu jeune ? On sent toutefois de belles notes fruitées (framboise, cassis), et de légères notes florales. Peut-être un très léger côté caramel dû à l'élevage aussi.

Bouche : Superbe, très expressive, grosse matière, une belle acidité, ça pinote légèrement. Très bel équilibre finesse/puissance avec des tannins présents mais soyeux. On retrouve les fruits du nez, plutôt des fruits rouges et un très léger côté floral (violette ?)

Finale : longue, belle acidité.

Note : 17/20. Beaucoup de plaisir en l'état, ça peut encore tenir quelques années, en espérant que le nez s'ouvre un peu.

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Denis Mortet - Bourgogne noble souche 2013 : robe rubis, nez fruits rouges, un peu végétal, pas de boisé. Bouche avec une belle texture épaisse, soyeuse, pas de tannins, légère, facile, toujours petits fruits rouges et un peu végétale, pas une grosse tension. Finale assez courte. B+.

 

Mortet - Bourgogne noble souche 2016 : robe rubis, foncé, nez fruits rouges, à peine toasté, un peu fruits noirs. Belle matière en bouche, tannins soyeux, belle longueur, à peine trop moderne, mais dans quelques années un grand générique probablement. B+.

 

Noble souche 2015 : gourmand, soyeux, nez avec un début d'évolution un peu confiture de fruits rouges mais bouche marquée par l'élevage. B+.

 

Denis Mortet - Marsannay longeroies 2014 : couleur très claire, nez de petits fruits rouges, à peine vanillé. Bouche très légère, pas de tannins, soyeuse, jus de fruit, très gouleyante et gourmande, pas très complexe ni très long, mais la bouteille ne fait pas un pli. TB-.

 

Denis Mortet - Gevrey Mes Cinq Terroirs 2013 : couleur rubis, nez de petits fruits rouges, élevage bien intégré. Bouche élégante, peu tanniue, fraîche, beau volume pour un village 2013, boisé bien intégré là aussi, très bonne longueur pour un village, au niveau d'un premier cru. TB.

 

Denis Mortet - Gevrey 1er cru Lavaux St Jacques 2005 : couleur sombre, très beau nez sous-bois, pot pourri, fruits noirs sucrés, cuir. Bouche dans la lignée du nez, avec un côté légèrement sucré, tannins lisses, encore un peu d'élevage, belle longueur. Très bien fait, dans un style moderne. TB+.

 

Denis Mortet - Gevrey-Chambertin 1er cru « Lavaux St Jacques » 2012 : Robe de même intensité, nez plus confituré, avec encore une petite touche vanillée. La bouche est sublime, du velours, très épaisse et soyeuse à la fois, sans la petite pointe boisée du nez, du fruit, quelques épices, la fraîcheur et la minéralité de Lavaux dans le fond et beaucoup de longueur. TB++.

 

Denis Mortet - Chambolle-Musigny 1er cru Aux beaux bruns 2011 : Une robe claire et à peine tuilé, le nez commence à montrer un peu d’évolution avec des notes de sous-bois, du fruit rouge. Très belle bouche à la fois fruitée, acidulée, tannins bien arrondis et belle longueur. Un délice, qui a fait l'unanimité. TB++.

 

Denis Mortet, Chambolle-Musigny 1er cru Les Beaux bruns 2018 : (un peu de VE. élevage 18mois 60% fûts neufs) Couleur sombre, nez sur les fruits noirs, encore quelques notes d'élevage café. Bouche avec une très belle texture, soyeuse, toute en rondeur, un peu de sucrosité, des fruits noirs, quand même une bonne acidité derrière. Aromatique encore dominée par l'élevage, mais joli fond, à attendre selon moi, même si tout le monde a adoré autour de la table. TB.

 

Marsannay longeroies 2009 : coloré, puissant, encore un peu d'élevage et de tannins. B+.

 

16 mars 2016

Domaine de Montcalmès (Puéchabon) ****

Frédéric Pourtalier vinifie le rouge depuis 1999 et le blanc depuis 2004 sur ce domaine de 23 hectares, certifié bio. Les vins se sont imposés comme des grands classiques du Larzac, dans un style plus accessible en jeunesse que le Mas Jullien par exemple, mais capables aussi de bien vieillir. Le rouge peut parfois être un peu trop lissé par son élevage en jeunesse, le blanc très "bourguignon" dans l'esprit est lui aussi parfois un peu trop boisé/beurré/vanillé si on l'ouvre trop tôt. Mais ils peuvent retrouver un second souffle après quelques années de garde.

 

 

 Coteaux du Languedoc rouge 2007

Cépages : 60% syrah 20% grenache 20% Mourvèdre. Elevage : 24 mois en fûts de chêne.

Bouteille bue début 2012 - ouverture 1h à l'avance sans carafage

Robe : couleur rouge brillante.

Nez : très frais, sur des petits fruits rouges d'abord (fraise, framboise, grenadine), puis une touche un peu plus épicée (garrigue) fait doucement son apparition.

Bouche : très fine et très subtile, les tanins sont légers et caressent le palais. L'acidité est bien présente et rend le vin très frais. J'ai déjà entendu l'adjectif "bourguignon" pour décrire la finesse et la suavité de ce vin, en tout cas on est à l'opposé de la puissance d'un Mas Jullien. Si on doit lui trouver un défaut c'est peut-être un léger manque de matière.

Finale : persistante, toujours sur des fruits rouges un peu acidulés et un côté garrigue.

Note : 18,5/20 Un coup de coeur.

Coteaux-Languedoc-Domaine-Montcalmes

 

 Viognier 2010

Couleur : très pâle.

Nez : s'ouvre sur des notes beurrées qui font penser à un Chardonnay ou à un Château-Grillet. La suite est plus classique, beaucoup de fleurs blanches, un peu d'abricot. Mais les fruits sont un peu trop discrets à mon goût.

Bouche : toujours des notes beurrées mais moins qu'au nez, des fleurs blanches, abricot, pêche, mais aussi un peu d'anis et de fenouil en fin de bouche. L'acidité est présente et donne une belle fraîcheur à ce vin, même si ce n'est évidemment pas un vin qui joue sur la tension. La matière est correcte, un peu grasse.

Finale : longueur moyenne, assez fraîche.

Note : 15,5/20. Un bon petit Viognier, mais quand même loin des vins rouges du domaine.

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Goûtés à Vinisud :

Montcalmès - "Grenache" 2011 : (nouvelle cuvée, Vin de France car les Grenaches sont de 3 terroirs différents et que F. Pourtalier a oublié de demander l'agrégation pour l'AOP Languedoc. 100 % grenache. Elevage en fûts de chêne 24 mois. A boire assez vite en attendant les 2 autres cuvées), superbe matière, tanins très fins, épices, fruits rouges, un peu de fruits noirs, très long et frais. J'adore, encore un peu plus que les autres cuvées en l'état. TB+.

"Le Geai" Languedoc 2011 : (70% grenache, 25% syrah, 5% mourvèdre sur sols calcaires, parcelle qui servait auparavant à faire la cuvée "G", 24mois en fûts aussi), un peu plus gras, on sent un peu de bois contrairement au précédent, mais lui aussi est très fin, sur les fruits rouges et les épices. TB.

Coteaux du Languedoc rouge 2011 : (60% syrah, 20% grenache, 20% mourvèdre, 2ans fûts de chêne), proche du "Geai", l'élevage se sent un peu trop en l'état, bien dans le style du domaine, tout en finesse, beaucoup de fruits rouges, épices, très frais. Encore un millésime prometteur. TB.

Coteaux du Languedoc blanc 2011 : (50% roussanne, 50% marsanne), très beau nez, fruits, agrumes, brioche, boisé trop présent. Mêmes arômes en bouche, la finale manque un peu de tension à mon goût. TB-.

(La cuvée "Viognier" faite de 2009 à 2011 n'existe plus. Les vignes ont été récupérées par Pierre Vaïsse, pour sa cuvée "Hasard")

 

"Grenache" Vin de France 2011

Couleur : entre rubis et grenat.

Nez : expressif, plein de fruits, cerise croquante, fraise, un peu de fruits noirs. Petite pointe d'épice. Pas très complexe mais il donne vraiment envie.

Bouche : pas mal de gaz à l'ouverture, il a besoin d'un tour en carafe, léger boisé/vanillé, on retrouve le fruité du nez ensuite, les épices sont un peu plus présentes. C'est assez léger, tanins très fins. Dangereusement buvable.

Finale : assez courte malheureusement, ça manque un peu d'acidité peut-être, le côté vanillé est un peu trop présent.

Note : 17/20. Je suis un peu moins emballé que lors de Vinisud. Ca reste un très bon vin, mais dans un registre "vin de soif". Une cuvée qu'il manquait à Montcalmès pour attendre tranquillement la grande cuvée. A 16€ domaine c'est peut-être un peu cher pour un vin de soif, même si c'est un régal.

montcalmes grenache

 

Montcalmès rouge 2009 : encore un peu d'élevage mais bien intégré, attaque sur les fruits noirs, mais comme le Pas de l'Escalette un peu de chaleur et d'alcool en finale. A priori il se goûtait mieux à l'ouverture. B+.

 

Montcalmès blanc 2009 : robe dorée, nez beurré, boisé et vanillé, on sent que ça commence à s'intégrer mais il reste encore de l'élevage. Bouche grasse, beurrée, citronnée, fait très chardonnay, manque d'élégance par rapport à un bourgogne même si lalongueur est bonne. Toujours pas convaincu par Montcalmès blanc. B.

 

Montcalmes blanc 2018 : pas trop d'élevage pour un montcalmes jeune, fruits mûrs, peche, floral, garde une petite acidité, pas trop lourd, même si le style reste sudiste. B+.

 

Montcalmès Rouge 2008 : couleur grenat, nez très lardé/fumé, fruits noirs, violette, esprit Rhône nord, surtout que la bouche est très fine, fraîche, classe, bien lardée. Superbe. TB+.

 

Montcalmès Rouge 2014 : robe foncé, nez de fruits noirs, à peine lardé/fumé, bouche assez l"gère pour un jeune Montcalmès, beaucoup de fruits, un peu de garrigue, belle texture, finale assez longue qui finit avec un peu de vanille. Déjà accessible dans ce millésime de fruit, moins boisé que le 2011 au même stade. TB.

 

Montcalmes La Sy(rah) 2014 : pas trop coloré, nez avec encore un peu d'élevage, poivré, fruits noirs, bouche aux tannins fondus, acidité élevée, plutôt une bonne longueur mais manque un peu de gourmandise, entre le fruité de la jeunesse et pas encore tertiaire, à attendre désormais. TB-.

 

Grenache 2017 : assez clair, nez très floral, rose, petits fruits rouges. Bouche qui attaque légère, pinote presque mais avec de la sucrosité, la finale est par contre un peu alcooleuse. TB-.

 

Le Geai 2014 : couleur claire, nez bien marqué grenache, fraise écrasée, un peu de garrigue. Bouche soyeuse, gourmande, pleine de fruits rouges confiturés, pas trop chaude, très facile à boire, un vrai bonbon, pas une longueur énorme. Plus de plaisir en l'état que la grande cuvée. TB+.

 

Montcalmès, Terrasses du Larzac 2019 : (60% syrah, 20% mourvèdre, 20% grenache) Couleur sombre, nez de fruits rouges et noirs, épices, encore légèrement vanillé par l’élevage, classique. Bouche où l’on retrouve bien le côté suave du domaine, encore simple et un peu marqué par l’élevage mais très belle texture, pas trop d’alcool, ni trop de tannins, petite sucrosité. Toujours ce style assez fin, très maîtrisé, qui bien sûr aurait besoin de quelques années supplémentaires dans l’idéal. TB..

 

 

10 mars 2016

Joh. Jos. Prüm (Allemagne - Moselle) ****

J.J. Prüm - Riesling Auslese Wehlener Sonnehur 2010 : robe paille, nez expressif très fruité, agrumes, un côté litchi, ananas, passion, quelques notes de terpène, très élégant. Bouche légère, très facile avec ses 8% d'alcool, le sucre est parfaitement équilibré, c'est plein de fruits, très frais, pas du tout de soufre, manque un poil de longueur pour chipoter. TB+.

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J.J Prüm - Riesling Auslese Goldkapsel Wehlener Sonnenuhr 2007 : (1/2 bt, AP n°12)  Couleur or pâle, peu évoluée. Joli nez, sur les fruits exotiques ben mûrs, papaye, passion, pêches blanches et poire bien mûrs, pas trop soufré pour un Prüm. Bouche peu perlante, facile, ronde, pleine de fruits exotiques bien mûrs, manque un poil de tension à mon goût, reste tout de même facile à boire à 7,5% d'alcool, mais ça manque de "relance". La finale même peu acide est d'une jolie longueur, sur le miel, les fruits exotiques, encore peu d'évolution. Joli vin mais j'attendais un peu plus d'un goldkapsel TB.

 

JJ Prüm Graacher Himmelreich 2005 Auslese : nez très fruits exotiques, pas trop pétrole, ni trop soufré. Bouche fruits exotiques, peu d'alcool 7,5%, pas une grosse acidité mais ça reste digeste, jolie aromatique. TB.

 

5 mars 2016

Sklavos (Grèce) ***

Sklavos - AOP Robola de Céphalonie "Vino di Sasso" 2013 : (100% robola, 6 mois cuves, vignes franc de pied sur sols calcaires, "vino di sasso = vin de pierre) Couleur or pâle, nez expressif, floral (fleurs blanches et herbes sauvages), avec des notes de pêche et d'agrumes. Bouche vive à l'attaque, fraîche, avec un côté minéral et presque salin, très légèrement perlant à l'ouverture, belle matière avec un peu de gras, encore plus florale que le nez, puis du fruit (citron, agrumes). La fin de bouche manque un peu de tension, finale assez courte malheureusement. Bon vin, original et facile à boire, mais en-dessous de l'Assyrtiko d'Hatzidakis. Note : 15/20.

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Sklavos (Greniers st jean)

Tsaousi 2018 (100% tsaoussi) bof, Metagitnion 2016 (100% goustolidi) sent l’autolyse belle tension, Vestilidi orange 2019 (nom à confirmer) très belle aromatique pêche melon encore un peu trop tannique, Synodos Rg 2017 (mavrodafni) goût de souris, Orgion 2017 (100% mavrodafni) serré et rustique.

 

 

Quintas do Homem (Portugal) ** - Vinho Verde "Vale do Homem Branco" 2014 : (60% loureiro, 40% arinto)  couleur paille, nez expressif, sur les fleurs blanches, le citron vert et le pamplemousse. Bouche vive, légèrement perlante, citronnée, saline, avec un côté légèrement amer qui fait penser à du citron vert, pas de gras, bonne acidité, le vin appelle les fruits de mer, un peu alcooleux en milieu de bouche malgré le faible degré d'alcool (11,5%). Assez bonne longueur, finale acidulée, sur le citron vert, le zeste d'agrumes. Très sympa, surtout pour le prix (8€). Note : 14,5/20.

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Adega Cooperativa de Monçao (Portugal) ** - Vinho verde "Deu la deu" alvarinho 2013 : robe paille, nez expressif, beaucoup de pêche, abricot, fruits blancs, notes exotiques. Bouche plus citrique, plus sur le pamplemousse, notes minérales, pas perlante. Finale un peu courte sur le pamplemousse mais salivante. Très sympa. Bon rapport q/p lui aussi. Note : 15/20.

alvarinho deu la deu

 

Bacalhoa (Portugal) ** - Moscatel de Setubal 2012 : belle robe ambrée, nez un peu alcooleux, sur l'orange amère, l'abricot, le caramel, le raisin sec. En bouche l'alcool est trop présent, les 17,5% se font sentir, sinon belle épaisseur, pas trop sucré, finale assez longue, légèrement amère, sur l'orange, un peu plus sèche avec des notes de noix. Pas très convaincu par ce Moscatel de Setubal, plus proche d'un Madère par exemple que d'un Moscatel de Xeres. Note : 13,5/20.

 

Quinta de Soalheiro *** - Vinho Verde alvarinho 2019 : couleur claire, nez très aromatique, un peu typé viognier, pêche, fruits exotiques, raisin blanc. Bouche avec de la vivacité, léger perlant, pointe de sucre, fruit mûr, un côté moscato, finale courte. Vin d'apéritif facile. B.

 

Jose Maria da Fonseca *** - Moscatel de Setubal Alambre 20ans : (muscat à gros grains, 19%, 130gr SR ?)  Couleur ambrée, nez un peu encaustique/cire, beaucoup d'abricot, caramel, marmelade, brandy, pêche, confiture de mirabelle, noisette... Bouche qui attaque ronde, épaisse, un peu sirupeuse, on sent bien le sucre, toujours très marmelade, caramel, ça reste assez frais, bonne acidité, long, ample, manque une pointe de tension sur la finale pour être grand. TB+.

 

Aphros Wines - Vinho Verde rouge Ouranos 2018 :  (100% alvarelhao. 25% grappe entière) Couleur très claire, rosé rouillé, déjà un peu évoluée. Nez quelque part entre poulsard, tavel et ribeyrenc, sur l'orange sanguine, le pamplemousse, la groseille, déjà un début d'évolution, un peu typé nature, propre, plutôt intéressant. Bouche vraiment légère, assez maigre, presque aqueuse, sur l'orange sanguine et le pamplemousse aussi, avec une acidité assez élevée, un peu d'amertume, manque de sucrosité et de gourmandise, avec une finale assez courte mais fraîche. L'avantage c'est que ça reste très digeste. Peut-être un vin à bore dans l'année de sa sortie. Là ça va vraiment trop loin dans la légèreté. Dommage, on sent que ça se joue à vraiment pas grand chose pour être un excellent glou-glou type un Anglore à 11% d'alcool. B-.

 

 

Umathum (Autriche) *** - Saint-Laurent 2012 Burgenland : très beau bouchon en verre, couleur rubis foncé, nez expressif, très marqué par la barrique, avec de la vanille et du bois toasté, derrière quelques fruits rouges qui pourraient faire penser à du pinot. Bouche légère, peu tannique, assez bonne matière et bonne acidité mais l'aromatique est à nouveau ultra boisée. Finale assez courte. Décevant pour un domaine référence en Autriche, même si c'est son entrée de gamme. Note : 13/20.

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27 février 2016

Inniskillin (Canada) ****

Inniskillin - Vidal Gold oak aged Icewine 2012 VQA Niagara Peninsula : (1/2 bt, 9,5% vol., 258gr SR/L, élevage 4mois en fûts) couleur or, nez très expressif, plein de fruits et assez exotique, beaucoup de mangue, passion, mandarine, fruits jaunes bien mûrs. La bouche est sur la même aromatique, fraîche, avec une belle acidité, très bon équilibre, facile à boire à 9%, belle texture assez épaisse sans être sirupeuse non plus, très digeste. Pas encore très complexe en l'état mais tout est là pour le devenir avec le temps. Finale assez longue sans être exceptionnelle. Belle découverte. Note : 18,5/20.

inniskillin

 

Inniskillin Cabernet franc Icewine 2006 : (1/2 bt, 220gr SR, 9%) Couleur marron clair, nez sur la pâte de fruit, pas forcément évident de savoir si c'est issu de cépage à peau rouge ou blanche..., pâte de coing, abricot sec, confiture de fraise et de prune, un côté vin de paille un peu. Bouche encore jeune et sur le fruit, très concentrée et sucrée mais belle acidité, pas lourde finalement, surtout qu'il y a peu d'alcool, sur les arômes du nez, avec une belle longueur. Probablement un liquoreux à boire plus sur la jeunesse sur le fruit, là c'est à point. TB+.

 

 

Inniskillin (Canada)

 

Sparkling Vidal Icewine Niagara Peninsula 2017 : (vidal, 9,5% alc) aromatique très pomme bien mûre, comme un cidre de glace (voire pas de glace), un peu simple en l’état mais sympa. Beaucoup de bulles assez fines, très concentré, il reste relativement digeste grâce à la bulle plutôt qu’à l’acidité. TB.

 

Riesling Icewine 2017 : (8,5% alc, 268gr SR) très concentré, litchi, ananas, fruits exotiques, reste assez frais sans être très acide non plus. Bien mais j’avais préféré le Vidal oak aged chez eux. TB+.

 

 

 

Ziraldo **** - VQA Niagara Peninsula vidal icewine 2019 : (1/2 bt) couleur or, nez plein de fruits exotiques, manue, ananas, sureau aussi, miel, bouche sirupeuse, très belle acidité, pâte de fruits exotiques, entre un Jurançon très sucré et un riesling TBA. TB++.

 

27 février 2016

La Soufrandière - Bret Brothers (Vinzelles) ****

La Soufrandière - Pouilly-Vinzelles X-taste 2006 : (1/2 bt, chardonnay bortrytisé ramassé le 7 novembre sur le climat "Les Quarts", élevé en quartauts 18mois, 300gr SR/L) Robe ambrée, nez à l'ouverture sur le champignon, un peu de solvant qui disparaît avec l'aération, puis de la noix et des fruits séchés (figues, mandarines), fait assez évolué. En bouche on se demande où sont passés les 300gr de SR, on a plus l'impression d'une centaine, et d'un vin évolué qui aurait mangé ses sucres, sur la noix, un peu de champignon, figues, raisins secs, agrumes confits, la texture a une belle épaisseur, pas une grosse acidité mais des amers assez nobles en fin de bouche. Finale assez longue sans être exceptionnelle, manquant d'un peu de fraîcheur. Un liquoreux très original. Note : 17/20.

x taste 2006

Dispo ici : http://www.levertetlevinbio.com/description/165-x-taste-domaine-la-soufrandiere

 

 

Domaine de la Soufrandière - Pouilly-Vinzelles 2006

Couleur : or pâle.

Nez : très évolué, sur la brioche surtout, la noix et la noisette, un peu d'agrumes et quelques notes florales aussi. Très expressif mais un peu chaud. Le lendemain on trouve un peu moins de brioche, du coing et un fruité presque exotique, plus à mon goût.

Bouche : attaque vive avec une belle acidité, plus fraîche que le nez, on retrouve la brioche, la noisette, du citron confit, bonne matière pas particulièrement grasse. Le lendemain le côté brioché s'est un peu atténué, on a un peu plus de fruits sans perdre l'acidité, plus à mon goût.

Finale : longue, sur la noix, la brioche, bonne acidité.

Note : 16/20. Un bon Chardonnay, à son apogée, seul le nez était un peu chaud. Pas trop mon style à l'ouverture de la bouteille, bien mieux après.

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20 février 2016

Domaine du Clos Naudin - Philippe Foreau (Vouvray) *****

Domaine de 12 hectares géré par Philippe Foreau et son fils Vincent, en bio (certification d'ici peu ?). S'il y a eu des problèmes de bouchon par le passé, le seul défaut que l'on pouvait reprocher au domaine est corrigé depuis 2015. Les secs sont très tendus, parfois austères en jeunesse, moins gourmands et plus secs qu'au domaine Huet. Les moelleux (y compris les fameuses Goutte d'or 1947, 1990, 2011 et 2015) sont à la fois plus riches en sucres mais aussi plus tendus, moins marqués par l'ananas que chez le voisin. Les bulles sont aussi d'un excellent niveau, à la fois briochées et crayeuses, pouvant rivaliser avec bon nombre de champagnes.

 

 

Passage au domaine pour goûter les 2015 sur fût et acheter quelques 2014. Pas de drosophiles en 2015, sans que l’on sache vraiment pourquoi, les rendements sont donc un peu plus élevés, mais pas tant que ça non plus (34hL en 2015 contre 30hL en 2014). Le millésime s’annonce grandiose, avec des bulles, des secs qui seront encore bien meilleurs que les 2014 selon Philippe Foreau, demi-secs, moelleux, moelleux réserve, et peut-être une goutte d’or.

Les vins viennent juste ou sont encore en train de finir la fermentation alcoolique, premier soutirage pour la plupart des fûts puis un premier assemblage en lots la semaine prochaine ce qui permettra d’y voir un peu plus clair pour les futures cuvées.

Fût issu du 1e jour de vendange, 8 fûts de la sorte, avec 12,5% de potentiel : vin vif, citronné, encore du gaz carbonique, peu de matière. Utile pour redonner un peu de vivacité aux lots qui en manqueront.

Fût issu du 5e jour de vendanges, 13 barriques de la sorte, 13,6% potentiel : bien plus puissant et plus concentré que le précédent, grosse tension, encore quelques arômes fermentaires de pomme verte, très bon.

Fût issu du 11e jour de vendanges, 13,7% potentiel : moins fermentaire que les précédents, belle aromatique avec beaucoup d’agrumes, citron, poire, moins tendu que le précédent, mais plus gourmand. Très beau aussi.

Fût demi-sec, 30gr SR, déjà 1 soutirage, 12,9% potentiel : belle aromatique très exotique avec du litchi, de l’ananas, de la pêche, très facile et gourmand mais manque un peu de tension.

Fût liquoreux 70gr SR : un fût qui se goûtait moins bien que les autres, pas encore assez avancé dans sa fermentation.

Fût liquoreux 100gr SR, 3 barriques ½ de la sorte : on ne sait pas encore si elles entreront dans le moelleux ou le moelleux réserve, très confit, exotique, ultra gourmand.

Fût liquoreux 130gr SR : plus frais que le précédent, poire, pêche, plus tendu et plus long, excellent.

Fût liquoreux 150gr SR : même série de fûts, plus sur l’abricot, encore plus concentré, léger côté exotique, très long, excellent aussi.

Fût liquoreux 200gr SR, 4 barriques de la sorte : nez un peu fermentaire, bouche à la fois exotique, gourmande, confite et fraîche avec de la poire, de la pêche. Encore un niveau au-dessus des précédents. Peut-être un fût des futures gouttes d’or. Mais s’il n’y en a pas, ça va donner un grand moelleux réserve 2015.

 

 

Foreau - Vouvray sec 2010

Couleur : paille.

Nez : peu expressif à l'ouverture de la bouteille mais bien mieux le lendemain, assez classique, citronné, un peu de poire et de coing. Un peu jeune pour être d'une grande complexité, mais tout est là pour l'avenir.

Bouche : là aussi elle ne s'exprimera pleinement que le lendemain, grosse acidité, superbe tension, minérale à souhait, mais c'est encore un peu jeune. Bonne matière. Dans un registre sec. L'aromatique est sur le coing, les agrumes avec des notes patissières qui me rappellent La Lune 2010 de Mark Angéli bue récemment. Un peu d'amertume en fin de bouche.

Finale : longue, très fraîche, superbe tension.

Note : 17,5/20. Un très bon vin, mais qui aurait besoin de quelques années encore pour atteindre son apogée.

foreau

Très bon article sur le domaine ici : http://maigremont.canalblog.com/archives/2010/08/07/18719677.html

 

Foreau - Vouvray moelleux reserve 2003 : (150gr SR) belle robe ambre clair, nez très expressif sur le miel, le coing, la mangue, l'ananas, un peu de noisette, de toffee, voire d'épices. En bouche l'attaque est vive, assez puissante avec une belle concentration, on retrouve les fruits du nez avec un côté fruits secs un peu plus marqué. Sur la fin de bouche et la finale le vin manque un peu d'acidité pour être parfait. La longueur est quand même bonne, le vin jamais trop lourd même avec ce petit manque de tension. Note : 18/20.

 

Vouvray effervescent demi-sec 2009 : or pâle, nez sur la noisette, un peu de poire, de pomme et d'agrumes. Bouche gourmande, sucrée, encore sur la noisette, un peu briochée, mais manquant un peu de fraîcheur et d'acidité par rapport aux brut. Longueur moyenne. A garder pour le dessert. Note : 15/20.

 

Vouvray sec 2014 : regoûté en bouteille, la première a un nez étrange à l'ouverture (champignon ?) qui se dissipe très vite, puis nez moyennement expressif sur la poire, beaucoup d'agrumes. Bouche très vive, tendue, grosse acidité, sur le pamplemousse et le citron, appelle les fruits de mer en l'état. Finale longue, sur le pamplemousse avec de l'amertume. A attendre un peu pour que tout se mette en place, déjà pas si mal si on recherche la tension. Note : 16,5/20.

 

Sec 2013 : nez poire, pâte à pain, très floral, à peine miellé, bouche tendue, très sèche, avec une finale frangipane et poire. TB.

 

Moelleux 2009 : poire, brioché, a mangé pas mal de ses sucres, très belle acidité derrière. TB+.

 

Vouvray demi-sec 2005 : encore jeune, mais un peu entre deux âges, pas fruité éclatant, pas encore très tertiaire, finale un peu chaleureuse. B+.

 

Clos Naudin Vouvray demi sec 2011 : robe paille, le nez a des similitudes avec le Bouzeron pour le côté brioche, noisette, de la poire et un peu plus d’agrumes ici. Bouche vive, qui fait presque sèche, plus en tension que le Bouzeron, longueur moyenne sur l’amertume du pamplemousse. Il manque quand même un peu de gourmandise à mon goût pour un demi-sec. TB-.

 

Vouvray sec 2020 : fruité, très poire, un peu mûr, bouche avec de la tension, qui finit sur l'amertume. A attendre un peu. TB.

Vouvray sec 2019 : plus caillou mouillé, plus tendu, minéral, finale très longue, amers nobles. TB+.

Vouvray demi sec 2016 : très caillou aussi, fruits frais, très long et minéral, peu de SR (18gr). TB++.

Vouvray moelleux 2018 : bel équilibre, fruits frais, manque un poil de tension pour etre un grand millésime. TB+.

 

 

Visite chez Philippe Foreau, Domaine du Clos Naudin à Vouvray

Le domaine possède environ 12 hectares, dont la plupart sont situées sur la partie qui correspond au Mont d’Huet, donnant des vins particulièrement minéraux. Les vinifications sont très courtes, les vins sont mis en bouteilles en avril ou mai, après environ 6 moins de vieillissement dans de vieux fûts de 300L dont seulement 5% sont renouvelées chaque année. Le domaine essaye d’éviter la fermentation malolactique sur tous les vins pour garder le maximum d’acidité. Le côté gras et lacté comme le boisé peuvent convenir au chardonnay mais pas au chenin pour Philippe Foreau. Pas de cuvées parcellaires, le domaine préfère assembler pour que toutes les bouteilles vendues soient au minimum très bonnes, plutôt qu’il y ait de l’excellent et du « moyen ».

clos naudin foreau

 

Début de la dégustation dans les bureaux en attendant le maître

Brut 2010 : (6mois de fût + environ 4ans en bouteille avant d’être commercialisé) très vif, citronné, le millésime a donné une bonne acidité, très frais, un peu simple par rapport au brut réserve, mais efficace. B+.

Brut réserve 2007 : (même méthode que le 2010, mais 7ans en bouteille, il n’y a pas eu de simple « brut » sur ce millésime) robe plus foncée, nez brioché, un peu beurré, sur la frangipane, bouche très vineuse, bonne acidité, bulle fine, finale longue et citronnée. TB.

Sec 2012 : (bouteille ouverte 3j avant, Millésime « moyen », léger manque de maturité, 2,9gr SR, rendements assez faibles) Nez fruité, poire, citron, beaucoup de fleurs blanches. Bouche un peu maigre, sèche, citronnée, minérale, pas une grosse acidité mais probablement à cause de l’ouverture 3jours avant. Légers amers en finale. Le vin me semble légèrement passé.

Sec 2013 : (18hL/ha au lieu d’environ 38 à cause de la grêle sur le domaine, là aussi millésime manquant d’un peu de maturité, bouteille tout juste ouverte) Le vin est encore un peu austère, nez sur le citron, un peu de frangipane, très belle tension en bouche, minéral, finale saline assez longue. A attendre un peu mais il accompagnera parfaitement les fruits de mer dans quelques années. TB-.

 

naudin

 

Passage à la cave avec M. Foreau pour une dégustation de quelques fûts et quelques bouteilles :

Sec 2014 Lot n°3 fût 1 : (En 2014 les rendements ont encore été faibles, mais cette fois-ci à cause des drosophiles. M. Foreau est très inquiet de voir ces insectes revenir régulièrement les prochaines années. Il n’y a que du sec et de la bulle en 2014, mais la qualité est au rendez-vous)  Le lot n°3 est déjà issu d’un pré-assemblage. Plus de maturité que 2012 et 2013, on est autour de 5gr ici, plus de matière, un vin déjà gourmand et accessible, fruité et floral, avec une bonne tension. TB.

Lot n°3 fût 2 : le même sur un autre fût, plus « direct », plus tendu, tout en gardant le fruit du précédent. Très prometteur. TB+.

Lot n°2 : un lot plus austère, plus minéral, avec un peu moins de maturité, qui offre un peu moins de plaisir en l’état. TB-.

Lot n°1 fût 1 : lot présentant le plus de maturité avec un peu plus de 5gr SR/L, ce premier fût est fruité, floral, se rapproche du Lot n°3 fût 1 avec un peu moins de minéralité. TB-.

Lot n°1 fût 2 : floral et fruité comme le précédent mais plus tendu, plus proche du second fût du Lot n°3. Excellent, le millésime 2014 s’annonce supérieur à 2012 et 2013. TB+.

 

Demi-sec 2005 (bouteille ouverte depuis 3j) : un vin un peu plus évolué, très légères notes fumées au nez, amande, "fèves de tonka" pour M. Foreau, bouche encore assez jeune, le vin manque un peu de tension, "il se comporte bien mieux juste après ouverture, les vins du domaine ne doivent jamais être carafés".

Demi-sec 2005 (bouteille tout juste ouverte) : pour me le prouver on ouvre une bouteille, le nez est assez proche mais la bouche très différente, avec un meilleur équilibre ici, beaucoup plus d'acidité et de tension, finale plus longue. Une grande année. TB+.

Moelleux 2010 (ouvert depuis 4j) : (60gr SR) la bouteille a mieux tenu que le demi-sec 2005, le nez est encore sur le fruit mûr, coing, agrumes, fruits exotiques, on sent le millésime 2010 par une acidité très élevée, beaucoup de fraîcheur. Une future belle bouteille. TB.

Demi-sec 2003 (ouvert depuis 3j) : (23gr SR) on change de registre, robe plus évoluée, le nez peut rappeler des SGN alsaciennes d'après le producteur, avec un côté légèrement truffé, des fruits secs, en bouche on sent le millésime chaud avec un léger manque d'acidité, on sent bien les sucres du coup pour un demi-sec, mais la longueur est là. A marier avec du sucré-salé ou des plats épicés pour M. Foreau qui tient beaucoup à l'accord mets/vins. TB-.

Moelleux 2009 : nez sur le coing et la pomme bien mûre, bouche épaisse, concentrée, très mûre et à la fois portée par une grosse acidité pour le millésime, grande longueur. TB+.

Goutte d'or 2011 : (240 gr SR ?) après 1947 et 1990 c'est 2011 qui a été choisi pour faire une Goutte d'or, mais en quantité bien inférieure à 1990, d'abord parce qu'il y avait la possibilité de le faire, ensuite parce qu'il n'y en avait pas eu depuis longtemps mais aussi parce que beaucoup de producteurs ont décrié le millésime et ont vendangé un peu tôt. Au Clos Naudin on a pris le risque d'attendre une semaine supplémentaire, et ça a payé. M. Foreau me dit que le seul millésime où il regrette de ne pas avoir fait une goutte d'or est 1989, mais la réserve 1989 est l'une des meilleures selon lui. Belle robe dorée, nez expressif, sur le fruit mûr, avec des fruits rouges, de la pomme, des fruits exotiques. La bouche est épaisse, sirupeuse, mais finalement légère pour du 240gr de résiduel, avec une bonne acidité, facile à boire. Très belle longueur. Bien sûr ça manque un peu de complexité par rapport à ce que ça donnera dans quelques années, mais c'est déjà excellent. TB+.

Un grand merci au domaine pour cet accueil !

 

 

Clos Naudin - Vouvray demi-sec 2017 : Couleur dorée, nez sur la pomme au four, le coing, la noisette. La bouche est très légèrement sucrée, facile d’accès, peut-être un peu simple, mais efficace. TB.

Clos Naudin - Vouvray moelleux 2009 : Couleur presque ambrée, nez sur la pâte de coing, l’abricot, le miel, un peu d’évolution noisette. Bouche qui reste assez digeste, pas trop sucrée, complexe, fraîche, qui manque un peu de longueur par rapport aux grandes bouteilles du domaine. TB.

 

Clos Naudin - Vouvray moelleux reserve 1989 : (bouchon en forme, ouf !) Couleur bien plus claire, le nez est très frais et aérien, miel, thé vert, zestes d'agrumes, fuits confits aussi bien sûr, assez subtil. La bouche est aérienne, pas trop sucrée, avec une belle acidité, encore de la jeunesse, une petite touche champignon-cèpe me gêne un peu pour être parfait et je suis peut-être resté bloqué dessus. Mais sinon un très beau liquoreux, qui se dévoile petit à petit. On me souffle dans l'oreillette encore mieux le lendemain. TB++.

 

19 février 2016

Huet (Vouvray) *****

Noël Pinguet, figure emblématique de la Loire et de la biodynamie, a élevé le domaine au firmament des grands blancs du monde. Bien que repris par la famille Hwang en 2003, le style n'a pas changé. Noël Pinguet a été remplacé avec brio par son bras droit Jean-Bernard Berthomé, lui-même parti à la retraite en 2019 et remplacé par Benjamin Joliveau. Ici les élevages sont très courts pour éviter les malo, les vins restent en vieux fûts ou en cuves pour éviter toute note boisé et rester fidèle au terroir. Les secs qui comportent généralement 4-5gr de SR sont gourmands, fruités, légèrement exotiques mais toujours équilibrés par une belle acidité. Les demi-secs, moelleux et moelleux reserve sont toujours digestes, exotiques, gourmands, faciles à boire jeunes, vieillissant avec brio. Seules les bulles pourraient gagner en tension et minéralité.

 

 

Passage au domaine pour goûter les 2014, millésime très réussi, malheureusement certaines cuvées sont déjà épuisées :

Haut-Lieu sec 2014 : beaucoup de fruits frais au nez, poire, agrumes, pêche. Belle matière en bouche pour le Haut-lieu, frais, avec une fine acidité, assez léger, finale sur une légère amertume. TB-.

Mont sec 2014 :  nez plus floral, plus citronné, moins de poire, plus de pamplemousse. Bouche plus vive, plus tendue comme toujours avec le Mont, à peu près autant de matière mais plus de longueur, finale sur le pamplemousse, mais moins d'amertume. TB.

Clos du Bourg demi-sec 2014 : beau nez sur les agrumes, un peu d'ananas et de miel, grosse concentration en bouche, avec de la puissance, de la tension et de la fraîcheur, on retrouve un peu de pamplemousse dans la finale, très longue. TB+.

Mont Moelleux 2003 : beau nez confit, d'abricot surtout, bouche pas trop sucrée, sur l'abricot, l'ananas, pointe de truffe, mais manque de tension, finale un peu chaude. B.

Bourg Moelleux 1e trie 2008 : très beau nez de miel, de coing, d'ananas bien mûr, bouche tendue, puissante, avec des épices, pointe de truffe mais légère pour 2008, très bonne longueur. TB+.

 

 

Visite au domaine Huet

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Le domaine a été créé en 1928 par Victor Huet et son fils Gaston, il était dirigé de 1976 à février 2012 par Noël Pinguet, gendre de Gaston, partisan de la biodynamie (voir la vidéo http://www.obiwine.com/Decouvrir-les-vins-de-Vouvray-avec-Noel-Pinguet-Domaine-HUET-Episode-17-25_v157.html), Le domaine a été repris en 2003 par le financier américain Anthony Hwang. Depuis le départ de Noël Pinguet, Sarah Hwang (fille d’Anthony Hwang) est la présidente du Domaine Huet.

 

Le domaine s'étend sur 35 hectares (sur les 2000 de Vouvray et ses 300 exploitants). Le domaine est réparti sur 3 propriétés :

Le haut-lieu (9 hectares) : sol profond, à dominante d'argile marron, produit des vins souples.

Le clos du bourg - en photo ci-dessous (6 hectares) : situé au-dessus de l'église de Vouvray, sol peu profond composé d'argile et de calcaire non actif. Produit des vins puissants, avec plus de matière que le Haut-Lieu.

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Le Mont (8 hectares) : sol d'argile verte et de silex, près de la Loire, produit un vin plus minéral et légèrement moins puissant que le Clos du Bourg.

Le reste du vignoble est réparti sur diverses parcelles situées à proximité des trois propriétés précédemment décrites.

 

Malgré une année difficile et une perte de récolte d'environ 50%, les 2012 sont excellents. Pour le moment la famille Hwang tient à ce que le domaine continue dans la même voie qu'à l'époque de Noël Pinguet. Le style des premiers vins goûtés est resté le même. 2013 a aussi vu une perte de 50% de la récolte, la vendange s'annonce tardive (10-12 octobre, contre mi-septembre les dernières années). Il est encore trop tôt pour parler de la qualité de ce millésime.

 

Lors de notre visite nous avons eu le droit à une "simple" dégustation, la visite des caves et des vignes se fait assez rarement, sur rendez-vous et par groupe. Nous avons toutefois aperçu la galerie des vins effervescents avant dégorgement, la salle des cuves Inox, et nous avons pu nous promener dans les vignes après la dégustation. Les vins à la dégustation étaient plus ou moins ceux à la vente sur le site Internet du domaine, mais les vieux millésimes n'étaient pas forcément ouverts (Le Mont sec 2001 ou Constance 2003), et il était possible d'acheter d'autres cuvées en magnum ou en demi-bouteilles (Haut-Lieu sec et demi-sec 2002, Le Mont 2009 moelleux pour les 1/2). Accueil chaleureux et compétent.

 

Les vins dégustés

Haut-Lieu sec 2012 : (4gr SR) assez ouvert, avec un très beau nez, très fruité (agrumes, pamplemousse), attaque assez vive, bouche très fraîche et fruitée. Léger manque de matière par rapport au suivant. TB.

Clos du Bourg sec 2012 : (4,5 gr SR) assez expressif aussi, nez proche du précédent, sur des agrumes assez mûres, poire, pêche blanche, quelques notes florales, c'est vif, minéral, avec une très belle acidité, beaucoup plus gras que le Haut-Lieu, belle matière, plus de longueur. Niveau proche du 2010. TB+.

Le Mont sec 2011 : (5,5 gr) le vin s'est aparemment refermé, beaucoup plus minéral que les 2 précédents, mais la finale laisse un peu d'amertume et un côté zeste de citron un peu gênant. B.

Le Mont demi-sec 2007 : (24gr) un peu fermé aussi, plus sur le citron que sur le pamplemousse (comme le Mont sec 2011), manque un peu d'acidité. B.

Clos du bourg moelleux 2007 : (46gr) les arômes changent assez nettement, on passe sur l'abricot et le miel désormais, avec un beau nez de liquoreux, belle matière et bonne acidité. Bien équilibré. Semble déjà prêt à boire TB.

Haut-Lieu moelleux 2009 : (53gr) un peu plus vif et minéral que le précédent, moins épais, mais je lui ai trouvé moins de longueur et moins de "liqueur". Peut-être à attendre encore un peu. TB-.

Clos du Bourg 1e Trie 2006 : (65gr) on retrouve le côté miel et abricot, mais c'est un peu léger, pas très épais ni très acide, manque un peu de longueur. Un millésime assez difficile on dirait. B.

Au final, quelques vins excellents, surtout le Clos du Bourg sec 2012 qui s'annonce grandiose dans quelques années, et des vins un peu en-dessous dans les années difficiles comme 2011 et 2006. Hâte de goûter quelques 2002.

 

 

Huet - Le Haut-Lieu Demi-sec 2002 1/2 bt

Couleur : or pâle, pas encore très évoluée.

Nez : très expressif, surtout sur le coing, un léger côté exotique (ananas, goyave), un peu de cire et de miel. Fait vraiment envie.

Bouche : le fruité du nez est au rendez-vous, encore du coing principalement, toujours légèrement exotique, très bonne acidité. Un vin en pleine forme. Bonne matière, sans être exceptionnelle non plus.

Finale : longueur moyenne, on voudrait que ça dure plus longtemps.

Note : 18/20. Très beau vin, très fruité, à son apogée, il lui manque un tout petit peu de matière et de longueur par rapport aux meilleurs Clos du bourg.

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Le Haut-Lieu sec 2002 1/2 bt : robe or claire, nez un peu plus évolué que le demi-sec, avec plus de noisette, toujours beaucoup de coing, un peu de fruits exotiques (ananas), bouche très fruitée avec une belle tension, toujours de la noisette, finale moyenne, un peu d'amertume. Toujours un délice, mais le demi-sec me semblait encore plus expressif et un peu plus acide peut-être. Note : 17,5/20.

 

Huet Vouvray Clos du bourg sec 2010

Couleur : or pâle

Nez : citronné et floral avec un côté thé vert, puis il devient de plus en plus fruité. Le verre vide laisse une odeur de mirabelle.

Bouche : attaque franche, sur l'acidité sans que ce soit gênant. Beaucoup de matière, beaucoup de puissance mais à aucun moment alcooleux. L'équilibre est parfait. On retrouve le côté citronné, des agrumes, de la poire.

Finale : immense, très fraîche, donne envie d'y retourner de suite. C'est à la fois un vin complexe et un vin de plaisir.

Note 19/20 La référence en chenin blanc sec.

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Huet, Vouvray Clos du Bourg Bourg Moelleux 1969 : superbe robe qui tire sur l'ambrée, nez de fruits secs, pralins, noix, un peu de fruits confits, très agréable. Bouche peu sucrée, qui fait encore jeune (à l'aveugle plusieurs d'entre nous mettaient ça dans les années 1990), sur les arômes du nez. Bonne longueur. Encore un joli vin, mais ça manque un peu de sucre à mon goût. (+- 17/20).

huet

 

Huet - Clos du Bourg moelleux 2007 : (46gr SR)  le nez fait assez peu sucré, sur l'abricot, l'ananas, le coing. Bouche sur la même aromatique, bonne acidité, assez frais. Manque un peu de longueur et de complexité peut-être par rapport à mon souvenir au domaine, mais après 13 vins les papilles sont fatiguées. TB.

 

Clos du Bourg moelleux 2009 : plein de fruits exotiques, ananas, abricot, superbe acidité derrière. TB+.

 

Huet - Le Mont moelleux 2009 (1/2 bt) : couleur or, le nez est assez discret, sur le coing, l'ananas, les fruits jaunes et le miel. C'est plus expressif en bouche, sur la même aromatique, avec une belle tension minérale, le vin est très digeste, la cinquantaine de grammes de résiduel passe toute seule. Ce n'est pas très concentré mais d'une fraîcheur remarquable. Bonne longueur, avec de l'acidité et des fruits frais. Très bon vin, encore un peu jeune peut-être. 17,5/20.

 

Huet - Clos du Bourg sec 2013 : robe claire, nez très fruité, poire, citron, pamplemousse, légèrement floral. Bouche citronnée, vive, un peu moins de matière et de puissance que 2010 et 2012, assez bonne longueur. En l'état un millésime peut-être un peu en-dessous des précédents. TB-.

 

Huet - Le Mont Moelleux 1973 : robe or, nez avec beaucoup de coing, de l’ananas beurré. Bouche sur le coing aussi, mais un côté champignon gênant. Quasiment plus de sucre en bouche. Manque de gourmandise. Ca me semble un peu trop tard pour le boire. Moyen.

 

Huet - Le Mont demi-sec 2002 : robe dorée, nez exotique sur le coing, l'ananas,attaque en bouche légèrement sucré et exotique puis la fin de bouche est plutôt sur les agrumes avec une belle tension et une légère amertume, manque à peine de longueur par rapport aux toutes meilleures bouteilles du domaines. TB-.

 

Huet - Clos du bourg sec 1998 : couleur or, nez sur le miel, le coing, une pointe de cire, de cédrat, de fruits secs. Bouche encore fruitée, vive, fraîche, pas un gros volume, surtout portée par les amers, citron vert, zeste de pamplemousse, un petit côté miel et coing. Longueur moyenne, finale sur les zestes d'agrumes qui fait saliver. Un peu difficile à boire seul, très bien sur des plats à base de citron et gingembre. TB-.

 

Domaine Huet, Vouvray "Haut-Lieu" demi-sec 2003 (100% chenin) : Apport mystère de Fred, robe dorée, nez sur le coing, l'ananas, un peu de miel, très gourmand. Bouche avec un peu de sucre, mais très digeste, avec des fruits exotiques, pas trop chaud pour un 2003, bien équilibré. Voilà qui rattrape largement la déception sur le Chinon. TB.

 

Domaine Huet, Vouvray "Clos du bourg" Moelleux 1e Trie 2005(100% chenin) : Le hasard a fait qu'un Huet était déjà prévu dans la dégustation. Robe encore plus dorée, nez là aussi sur l'ananas, le coing, plus confit, plus de miel, une pointe de caillou. Bouche plus concentrée, mais là aussi un équilibre parfait grâce à une belle acidité, très digeste, un peu plus de longueur. TB+.

 

Clos du Bourg demi-sec 2014 : (bu en 2020) fruit très mûr, ananas, voire papaye, bouche assez opulente, ça garde juste ce qu'il faut de fraîcheur dans le fond, mais on sent plus l'opulence du Clos du Bourg que le millésime frais. Moins impressionant qu'en jeunesse. TB.

 

Huet moelleux 1989 : (haut lieu) manque un peu de pep's, sur le déclin. B.

 

Huet - Vouvray Le mont moelleux première trie 2009 : Couleur or profond, nez ananas, fruits exotiques, miel, bouche qui fait plus moelleux que liquoreux, très tendue, très digeste, grosse acidité pour 2009, long. TB++.

 

Clos du Bourg sec 2005 : beaucoup de fruit, bonne acidité, d'but de notes de fruits à coque, manque un peu de longueur, à point. TB+.

 

 

Biodyvin 2019

Vouvray Brut 2014 : bulle fine, fruité, à peine trop riche pour moi. B.

Le Mont sec 2017 : toujours le style droit et tendu du Mont, mais certains millésimes m’ont semblé plus longs et encore plus tendus. TB.

Clos du Bourg demi-sec 2017 : comme le précédent, excellent, dans son style plus opulent, toujours un grand vin sans réel défaut, mais pas dans son meilleur millésime. TB.

Haut Lieu Moelleux 2005 : superbe nez d’ananas rôti et de miel, bouche fraîche et tendue. Superbe. TB++.

 

Liquoreux du monde 2019

Vouvray Clos du Bourg Moelleux 1e trie 2002 : (passerillage) Semble peu sucré dans la série, notes d’ananas, abricot, orange amer, très frais et digeste, belle longueur. TB+.

Constance 2015 : (botrytis, 142gr) Aromatique encore toute jeune, fruits frais, poire, c’est surtout en bouche qu’il impressionne, les 140gr passent tout seuls, grosse acidité dans le fond, tendu, frais, belle longueur, donne envie d’y retourner de suite. Très différent des Moelleux 1e trie du domaine, plus proche des liquoreux du Clos Naudin. Déjà sublime et bientôt Exceptionnel.

 

 

Huet - Vouvray clos du bourg sec 2010 : couleur dorée, nez très fruitée, exotique, d’ananas, de coing, de miel. Bouche légèrement sucrée (5gr environ), très gourmande, fruitée, bonne acidité dans le fond, encore jeune. Un vin excellent, mais qui tranche totalement avec les Saumur. TB++.

Huet - Vouvray Le Mont demi-sec 2018 : (remplace un 2015 bouchonné) Couleur dorée, nez sur l’ananas, fruits exotiques, miel. Bouche très facile, gourmande, peu sucrée, manque un tout petit peu d’acidité pour étirer le vin sur ce millésime solaire. TB.

 

Huet - Vouvray clos du bourg sec 2012 : couleur dorée, nez très mangue, coing, exotique, miellé, probablement 3-4gr de SR. Bouche très gourmande, fruitée, exotique, juste ce qu’il faut d’acidité pour pas être lourd, délicieux. Manque juste un peu de longueur par rapport aux toutes meilleures bouteilles du domaine. TB++.

 Huet - Haut lieu moelleux 2020 : simple, fruité, digeste car peu de sucres mais pas une grosse allonge minérale sur ce millésime. B+.

 Huet - Vouvray sec le haut lieu 2012 : couleur or, nez très typique du domaine, agrumes, puis de plus en plus de fruits exotiques, ananas surtout. Bouche qui combine fruits exotiques, gourmandise, 4-5gr de SR probablement, encore jeune, avec une acidité très haute de l’attaque jusqu’à la finale, porte le vin très loin, très frais, salivant. TB++.

 Huet - Vouvray Le mont demi-sec 1999 : couleur bien dorée, nez très safran, épices, miel, coing, ananas... Comme toujours avec Huet la bouche combine gourmandise avec fruits exotiques, miel, un peu de sucre et grosse tension, finale sur les amers, orange confite. Exceptionnel !

 Huet - Vouvray Constance 2003 : Robe proche du précédent, le style aussi, encore tout jeune, combine pâte de coing et fruits très frais, même encore plus ici, avec de l'ananas frais, bouche encore plus aérienne, avec une finale très mandarine, un peu zestée, très longue, et très fraîche, incroyable pour 2003. Exceptionnel.

 

7 février 2016

Vinidôme 2016 Vins du monde et autres

Barichet ** – Valais Fendant roux (ou chasselas) 2013 : vif, très fleurs blanches, un peu court. B-.

Barichet – Blonay Fleur de Lys 2012 : (riesling x sylvaner ou müller-thurgau) là aussi c’est vif, très floral, encore plus que le chasselas, sureau, un peu écoeurant. B-.

Barichet – Blonay St-Justin La cuvée du poète 2012 : (cépage kerner ou st-justin, issu du croisement du riesling et du trollinger) Plus vif que les précédents, plus puissant, très floral aussi, avec de l’abricot, fait un peu Condrieu, assez long. B+.

Barichet Solaris 2012 : (cuvée expérimentale, bio, cépage solaris) vin moelleux, probablement autour des 50gr de SR, texture sirupeuse, avec des fruits exotiques, du miel, des fleurs blanches, pas très tendu, un peu court. B.

barichet

 

 

Bodegas Muriel ** – Rioja Crianza 2012 (Espagne) : (100% tempranillo) fruits noirs assez gourmands, légèrement vanillé, tanins présents mais bien fondus, style moderne. B.

 

Hermanos Lurton *** – Toro 2013 (Espagne) : (100% tempranillo) très puissant, beaucoup de tannins mais de qualité, grosse matière, fruits rouges, pruneau, long. B+.

 

LA Cetto * – Petite Syrah 2013 (Mexique) : sucré, épais, fruits noirs très confiturés, vite écœurant. Moyen+.

 

Hacienda Araucano (Lurton) * – Carmenere reserva 2013 (Chili) : assez puissant, chaud, fruits noirs confiturés, poivre, réglisse, tannins bien lissés par le bois, moderne. B-.

 

Ravenswood ** – Zinfandel Lodi 2013 (USA) : léger et fruité, fruits rouges, épices, manque un peu d’acidité et de longueur. B.

 

Warwick * – 1st Lady Cabernet sauvignon 2013 (Afrique du sud) : nez de tabac, cèdre, balsamique, bouche verte, sur le poivron, un côté viniaigre ?, désagréable. Moyen.

 

Miolo-Seival Estate * – Alisios Tempranillo Touriga 2012 (Brésil) : (région campanha gaucha) vin assez épais, chaud, fruits noirs, tannins lisses, un côté végétal dans le fond. B-.

 

Allegrini – Amarone della Valpolicella Corte Giara 2012 (Italie) : très grosse matière, épais, un peu de sucre, beaucoup de fruits confiturés, tannins encore trop présents mais prometteurs, très long. Beau potentiel. TB.

 

Massandra – Nectar de Massandra 2011 (Ukraine) : (muscat) beaucoup de fruits secs, abricot, caramel, bouche épaisse, pas mal de sucre mais bon équilibre, très gourmand, assez long. TB.

 

Bonus :

Dionysos, La bodega de las estrillas ** - Tempranillo barrica 2006 : (bio, vino de la tierra de Castilla la Mancha) : nez au léger boisé bien intégré, un peu de kirsch, de cacao, bouche puissante, aux tannins bien intégrés, fruitée. B+.

 

Baturrica ** - Tarragona Gran Reserva 2010 : (tempranillo, cabernet sauvignon) assez fruité, peu tannique, léger, sur le fruit, simple, un peu court. Bon rapport q/p. B+.

 

Bodegas Ponce ** - Clos lojen DO Manchuela 2010 : (cépage bobal) un peu typé grenache sur le fruit, fraise sucré, prune, léger, facile, malheureusement pas mal de gaz le rend difficile à goûter. B-.

Bodegas Ponce - Manchuela « Reto » 2018 : (100% albilla) Couleur claire, nez très fumé/soufré, citronné, résineux. Bouche tendue, pierre-à-fusil, allumette, résine, citron, finale minérale, tendue, pas mal d’amertume. Très original. B+.

Bodegas Ponce (Castille-La Manche), DO Manchuela Pino 2021 : (17ha + 18ha en fermage bio et bioD. Vieilles vignes. 100% bobal 900m d’altitude sur calcaires. Elevage 11 mois en demi-muids de 600L)      Couleur grenat, contours violets. Le nez évoque un gamay avec de la mûre, cerise, cassis, violette. La bouche est très fruitée, florale, élégante, fraîche avec ses 12,5% d’alcool, étirée par une belle acidité qui lui donne de la longueur et une sensation minérale, quelques petits tannins en fin de bouche accentue l’allonge du vin. Très joli bobal d’altitude. TB+.

 

4 février 2016

Marc Colin (Saint-Aubin) ***

Marc Colin - Saint-Aubin 1er cru En remilly 2008 : beau nez élégant, avec un élevage bien intégré, fruits jaunes, citron, une bouche tendue, avec un peu de gras, de la matière, longue finale. Un vin qui s'ouvre enfin après plusieurs années où il était soi-disant fermé. TB+.

marc colin

 

 

Marc Colin – Saint-Aubin La Châtenière 2010 : robe or, nez un peu trop boisé, vanillé, sur les fruits jaunes et le beurre. La bouche est grasse, beaucoup de matière, sur le beurre, la vanille, avec un élevage encore trop présent. Bonne longueur, mais peu de plaisir au final à cause de l’élevage. B-.

 

Marc Colin – Saint Aubin En Remilly 2010 : robe or aussi, un élevage un peu moins présent, plus de fruits du coup, agrumes, pêche, fruits jaunes, un petit côté noisette/brioche et vanille en se réchauffant, bouche grasse, volumineuse, avec de la longueur. Bien mieux que Châtenière, mais il manque un peu de tension par rapport à Remilly 2008 bu récemment. B+.

 

 

SAINT-AUBIN 1ER CRUSous Roche DumayBlanc2022, SAINT-AUBIN 1ER CRUEn RemillyBlanc2022, CHASSAGNE-MONTRACHETBlanc2022 changement de style au domaine à partir de 2017, beaucoup moins de bois. Les trois vins manquaient de tension et d’intensité, peu de bois, peu de gras, pas grand-chose du coup… Un peu mieux sur le dernier.

 

30 janvier 2016

Benito Santos (Espagne) ***

Benito Santos - D.O Rias Baixas "Pago de Xoan" 2010 : (Galice, vieilles vignes d'Albariño, sols granitiques sablo-arigleux, 24mois en cuves) couleur or pâle, nez expressif et fruité dès l'ouverture, avec beaucoup d'agrumes, un côté ananas (de plus en plus présent et beurré avec l'ouverture), fruits jaunes, et végétal (résine?). La bouche est vive, tendue, belle matière, sur les agrumes, les fruits exotiques (ananas, mangue), avec une très légère amertume (écorce d'orange). Finale de longueur moyenne, fraîche et saline. Très belle découverte. Note : 17/20.

(B. Santos Igrexario 2021 là aussi trop mûr. Pas compris j’aime plutôt bien l’alvarinho et quelques-uns de ces producteurs d’habitude….)

benito santos rias baixas

  

 

Goûtés sur le salon des vins natures de Chassignoles :

Barranco Oscuro (Espagne, proche de Grenade) *** - Salmonido : (rosé de pinot noir) rosé assez foncé, léger, légèrement grillé et épicé. B.

Barranco Oscuro - El Pino Rojo 2014 : (pinot noir) très belles notes de fruits rouges, un peu plus chaud et épicé qu’un bourgogne, mais une bonne acidité, de la finesse et de la longueur. TB.

Barranco Oscuro - Rubaiyat 2011 : (syrah) robe très noire, fruits noirs, épices, bonne acidité, mais trop de volatile gâche l’ensemble. B-.

Barranco Oscuro - Garnata 2011 : (grenache) très fruité, fruits rouges confiturés, tannins présents mais de belle qualité, les 15% ne se sentent pas, bonne acidité. TB.

Barranco Oscuro - 1368 Cerro Las Monjas 2005 : (grenache, cab sauv, cab franc, merlot) nez brioché, tabac, sous-bois, un peu « bordelais », pas trop mon truc. Bouche avec une belle matière, des tannins fondus. B+.

barranco oscuro garnata

 

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