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Whisky Wine N' Beer

Whisky Wine N' Beer
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17 décembre 2016

Fuleky (Hongrie) ***

Fuleky - Tokaji Furmint Dry 2009 : couleur paille, nez expressif, fruité, sur les agrumes (citron vert, pamplemousse), légèrement exotique avec des notes de mangue et d'ananas, et un côté résine/végétal (écorce ? acacia ?) qui peut faire penser à du riesling. Bouche vive, tendue, fraîche, plus citronnée que le nez avec une légère amertume, sur le zeste de citron, le pamplemousse. Finale de longueur moyenne, mais qui fait saliver, sur le pamplemousse, l'écorce d'orange, la résine. Très beau Tokaji, qui semble encore tout jeune. Merci pour la bouteille JM ! Note : 16,5/20.

 

 

Fuleky - Tokaji 6puttonyos Aszu 2007 : (210gr SR) couleur or, très beau nez avec du miel, des fruits jaunes, de l’abricot, dans le fond un peu de safran, du menthol. Bouche épaisse en texture, mais assez légère et très fraîche, les 200gr de SR passent tout seul, très fine et facile à boire, sur les arômes du nez. Pour chipoter seule la finale manque un peu de longueur, mais c’est un excellent liquoreux. TB+. (+- 17,5-18/20).

fuleky tokaji

 

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13 décembre 2016

Jean Fournier (Marsannay) ***

Jean Fournier - Marsannay Les Longeroies 2011 : couleur assez sombre, nez toasté et vanillé, derrière on trouve un beau fruité avec de la mûre surtout, un peu de cerise et de fraise. La bouche aussi est un peu trop boisée, derrière on retrouve la mûre, les fruits des bois, bonne matière et tannins soyeux. Finale courte, qui manque de tension par rapport au Marsannay Longeroies 2011 de Sylvain Pataille, bien plus fruité, tendu, moins boisé et surtout bien meilleur. Note : 14/20.

jean fournier longeroies 2011

 

J. Fournier Marsannay clos du roy 2015 : (FDGV15) plus toasté que celui de Pataille, plus puissant et plus tannique, moins fin, un peu trop boisé en l’état. B.

 

 

Jean Fournier

 

Très belle gamme de rouges, le Bourgogne Côte d’Or 2017 est frais et juteux, Marsannay Longeroies 2016, épais, belle longueur, tannins fins. Marsannay Clos St Urbain 17 un peu plus solaire. Excellent Marsannay Clos du Roy 2016 plus tendu que les précédents, plus minéral. Belle expression du terroir. Le Fixin Petits crais 17prélevé sur cuve s’annonce excellent, plein de fruit et de gourmandise. Rosé 17 bien fait, les blancs Marsannay St Urbain 2017 et Aligoté Champ Forey VV 2017 manquent un peu de tension, en-dessous des rouges, même s’ils sont loin d’être mauvais.

Bonne surprise avec le Bourgogne Cöte d'Or Origines blanc 2017, pinot blanc et pinot gris, original, floral, belle tension, du volume.

 

Fournier Bourgogne Côte d’Or 2017 : fruité, épicé, smple, un peu chaud. B.

Marsannay St Urbain 2017 : tout en fruit, très gourmand, TB.

Marsannay Longeroies 2016 : chaud, kirsché, serré, compliqué dans cet ordre. B-.

 

Jolis 2019 blancs, frais et tendus, millésime bien géré. Les 2018 rouge sur plusieurs cuvées un peu chaud, colorés, et confiturés.

 

9 décembre 2016

LPV 2016

Décembre 2016 : Movia

Octobre 2016 : chez le doc

Août 2016 : retour de vacances

Avril 2016 : moins de 20euros

Mars 2016 : de l'Ice Tea...

Janvier 2016 : Pinots et rieslings du monde

 

(Bonus : Week-end "champignon" juillet 2016)

 

8 décembre 2016

Movia (Slovénie) ****

Movia (Ales Kristancic) - Sivi Pinot Grigio Ambra 2012 : (ZGP Goriska Brda, vin orange 100% pinot gris en surmaturité avec une macération pelliculaire de 10 jours en cuves, élevage 18 mois en barriques de 220L, pas d'ajout de soufre) Couleur rose pâle avec des reflets orangés, très beau nez, expressif, complexe et original avec des fruits mûrs, beaucoup de melon, un peu de pastèque, de la pêche, du pamplemousse, de la rose et un petit côté bonbon arlequin, on s'attend à trouver du sucre. Mais la bouche est sèche, avec beaucoup de finesse pour un vin orange, d'une tension remarquable, les tannins sont très légers, toujours beaucoup de melon, un peu de pêche. Finale très longue, tendue, avec une légère amertume, un peu plus sur les agrumes et le pamplemousse. Superbe vin, à la fois original et magnifiquement réalisé. Note : 18/20.

movia pinot ambra

 

Dispo ici : http://www.levertetlevinbio.com/domaine/228-movia

 

 

 Soirée LPV

Movia Puro Rose 2006 : (pinot noir, pétillant naturel non dégorgé, à dégorger soi-même dans une bassine d’eau par exemple !) Couleur rose pâle, nez sur la groseille, la framboise, semble peu/pas soufré. Bouche un peu trop effervescente juste après l’ouverture de la bouteille mais parfait au bout de quelques minutes, avec une bulle très fine et légère, c’est finement acidulé, sur les fruits du nez, très frais, on se ressert facilement. Original et excellent. TB.

Movia Lunar 8 2013 : (100% rebula, raisins égrappés à la main et placés en barriques où ils vont fermenter, puis plus aucune intervention ! Après 8 mois le vin est soutiré par gravité dans les bouteilles. Vendu en bouteille d’1L à cause du dépôt abondant) Le nez est plein de fruits exotiques, mangue, passion, litchi, miel. Il me rappelle plus les bières IPA, voire les hydromels au fruit que le vin mais c’est excellent. La bouche est exubérante aussi, pleine de fruits exotiques, mais sèche, elle semble légère en alcool, fine acidité qui l’empêche d’être écœurante. Finale un peu courte. Vraiment très original et très bon. TB.

Movia Rebula 2014 : nez sur les agrumes, les fruits jaunes, un côté thé vert, melon. Bouche fine, légère, fraîche, bonne acidité, longueur moyenne. Très sympa. TB.

Movia Beliko Velo 2009 : (70% rebula, 20% sauvignon, 10% pinot gris) Bu à côté du précèdent, le ne zest très changeant d’abord très marqué cassis, puis un moment coca, puis enfin plus fruits jaunes assez mûrs, melon, sureau, menthol, thé vert, très complexe.  Bouche plus grasse que le précédent, plus de matière, un peu plus puissante, fraîche, bonne acidité aussi, un peu plus de longueur. Un grand vin, original et excellent, qui fait encore tout jeune. TB+.

Movia Sivi Pinot 2014 : nez très marqué tarte tatin, caramel, gourmand. Bouche aussi sur le caramel, la tarte, mais bonne acidité qui l’empêche d’être écœurant. Longueur moyenne. Encore un vin original et très bon. TB.

Movia Pinot Ambra 2012 : je retrouve bien le vin que j’avais adoré il y a quelques semaines, très beau nez de melon, pastèque, pêche, thé vert encore une fois… Bouche plus tendue que les vins précédents, très fine pour du vin orange. Finale bien plus longue que les précédents. Encore un grand vin très original. TB+.

Movia Merlot 2009 : léger boisé au nez, avec un côté végétal, typé cabernet franc, bouche assez droite, pas une grosse matière, finale un peu sèche. B-.

Movia  Cabernet Sauvignon 2011 : plus fruits noirs que le précédent, plus boisé, plus de matière, bonne fraîcheur, mais finale sèche et boisée aussi. B-.

Movia Modri Pinot noir 2010 : nez très marqué vanilla et café, écoeurant, pas de finesse. Moyen.

Movia Essenca Merlot 2008 : robe sombre, nez réduit, désagréable, bouche avec un peu de gaz, pas si sucrée. Il se goûte mal, a priori une bouteille défectueuse. B-.

Très belle soirée (avec un super menu), et des vins alternant le meilleur comme le pire. Les blancs de Movia sont exceptionnels, très originaux, alors que les rouges ne sont pas d'une grande qualité et en plus assez standardisés.

movia wines

 

Movia - Veliko Belo 2009 (Slovénie) : (70% ribolla, sauvignon, pinot gris) Couleur or foncé, nez de miel, fleurs, plantes des montagnes type genépi, gentiane, fruits exotiques type melon, légère macération pelliculaire. Bouche grasse, puissante, belle acidité, beaucoup d'amertume. Finale très longue, mais qui devient un peu écoeurante à la longue, avec ces notes de plantes amères de plus en plus marquées. TB.

 

7 décembre 2016

Dr Thanisch (Allemagne - Moselle) *****

Domaine de 9 hectares, membre du VDP géré par Sofia Thanisch (à ne pas confondre avec le voisin d'en face Dr. Thanisch Erben Müller-Burggraef moins qualitatif). La spécialité ici reste les vins sucrés, aériens, cristallins, qui vieillissent à merveille.

 

Dr Thanisch - Berncasteler Doctor Riesling Auslese 2012 : (AP 6 13, 7% vol.) couleur paille, nez bien marqué par le côté minéral du Berncasteler Doctor, pierre-à-fusil, un peu d'hydrocarbure, agrumes et fruits exotiques. La bouche est perlante, légère, aérienne à 7%, sucrée, beaucoup d'agrumes et de fruits exotiques encore, parfaitement équilibrée grâce à une bonne acidité, on sent le grand terroir en-dessous. Finale assez longue sans être exceptionnelle non plus. Un grand vin, encore tout jeune, mais déjà très bon et facile à boire, l'aromatique est assez simple mais va se complexifier avec le temps. Note : 17,5/20.

bernkasteler 2012

 

Dr Thanisch, Berncasteler doctor spätlese 2012 : superbe notes de fruits blancs et de fruits exotiques, pointe de résine, de mirabelle et d’agrumes dans le fond, complexe, classe, et ultra facile à boire avec son peu d’alcool. TB++.

 

Dr. Thanisch – Riesling Berncasteler Doctor Auslese 1992 (AP n°14) : bouchon…

 

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6 décembre 2016

Ferme de la Sansonnière - Mark Angeli (Thouarcé) ****

Ferme de la Sansonnière - La Lune (Vin de France) 2010

Couleur : or pâle, un peu évoluée.

Nez : expressif, sur la noisette, le coing assez mûr et l'abricot. Quelques notes pâtissières aussi (tarte aux pommes ?), légères notes oxydatives de pommes blettes.

Bouche : attaque vive, très belle tension, beaucoup d'acidité, du fruit (coing, abricot), un tout petit peu de sucre (10gr ?). Bien équilibrée.

Finale : très longue, fraîche, portée par une belle acidité, un peu plus sur les agrumes.

Note : 18/20. Très beau vin, déjà délicieux et qui devrait pouvoir tenir quelques années.

P1040339

Joli reportage ici : http://www.wineterroirs.com/2014/08/mark_angeli_ferme-de-le-sansonniere_anjou_loire.html

 

 

Ferme de la Sansonnière - Coteau du Houet 2006 : (Moût de raisins..., vignes sur Bonnezeaux, 155gr SR) Couleur ambrée, très beau nez sur le coing, le miel, l'abricot sec, l'ananas rôti. L'attaque en bouche est sirupeuse, sur les arômes du nez, mais la fin de bouche manque un peu d'acidité malheureusement, et la finale est légèrement marquée par l'alcool. C'est quand même mieux le lendemain. Pas un grand millésime pour les liquoreux... Note : 15,5/20.

 

Mark Angéli, Ferme de la Sansonnière - "Mathilde" Moût de raisins partiellement fermenté 1995 : Robe or profond, assez claire pour un chenin de 1995, le nez est bien marqué par le coing, fruits exotiques bien mûrs, miel. La bouche n'est pas si concentrée que ça, on sent que le vin a mangé une parrtie de ses sucres même s'il en reste encore pas mal,  beaucoup de fruits exotiques et de coing, frais et digeste, très agréable. Longueur moyenne. TB.

 

 

Lune 2018 mou, Lune 2018 Amphore chaud et anisé. Fourchades 2017 brioché déjà plus tendu et plus frais. VV de blanderies 2017 plus long dans un style oxydatif. 2018 semble vraiment compliqué en blanc…

 

 

4 décembre 2016

Domaine JM Gerin (Ampuis) ***

Domaine familial d'environ 15 hectares (dont 12 de rouges), dirigé par Jean-Mchel Gérin, épaulé par ses fils Michaël et Alexis. Les vins sont ici "modernes", travaillés sur la texture, la "largeur". S'ils présentent de belles textures soyeuses, ils sont lissés et aromatiquement très marqués par l'élevage un élevage en fût plus qu'ambitieux, apportant des notes de café et de mélasse qui masquent le terroir.

 

Côte-Rôtie - Les Grandes Places 2005

CR de Julien : "Heureusement, le vin suivant va bien remonter le niveau.
La robe est violacée. Le nez est fin et complexe, c'est très élégant. De la mûre, du cassis, un léger côté poivré que j'aime beaucoup balancé par la fraicheur de la menthe et de la réglisse. Envoutant !
La bouche est d'une classe évidente, c'est soyeux avec des tanins enrobés. Le vin est ample et fin à la fois, il remplit la bouche sans jamais la rendre lourde. La longueur est longue et fruité avec une salivation en toute fin de bouche apporté par une belle tension. C'est très très beau."


Robe grenat, très beau nez, sur les fruits rouges et noirs, légèrement épicé, et très frais. La bouche suit bien le nez, c'es très fin, très frais et en même temps on a plus de matière et plus de corps que dans tous les vins précédents, c'est un peu plus tannique aussi (mais des tannins très soyeux). Finale longue, vin très équilibré. Une grande étiquette qui ne nous a pas déçu. 17,5/20.

gerin

 

Dégustation au Bon Cellier (Cébazat) :

Condrieu La Loye 2011 : Beau fruité, c'est très frais, simple, facile à boire mais manque un peu de longueur et de complexité. B (+- 15/20).

Condrieu La Loye 2012 : meilleur millésime que 2011 d'après le producteur, ça s'est véréfié dans le verre, bouche plus grasse, un peu moins fruitée, plus florale, plus longue, plus complexe. TB- (+- 16,5/20).

Côte Rôtie Champin le seigneur 2010 : Nez très toasté, vanillé, bouche boisée, vanillée, grillée. Beau fruité en entrée de bouche mais beaucoup trop de bois. Moyen+

Côte Rôtie Viallière 2010 : Moins boisé que le précédent, mais très chaud, arômes grillées, bonne finale cependant. Moyen

Côte Rôtie Grandes Places 2010 : Encore fermé, bien trop jeune, mais mieux équilibré que les deux autres, plus frais, moins boisé. Ca devrait devenir très bon dans 10ans. TB (+- 17,5-18/20).

 

Gérin - Côte Rôtie les grandes places 2005 : nez à l'élevage parfaitement intégré, fruits noirs, poivre, violette, classe même si ce n'est pas encore très expressif. La bouche a une belle matière, de la fraîcheur, des tannins fins, mais on sent que le fruit ne se livre pas encore totalement, c'est encore très jeune. Belle longueur. Très prometteur.TB.

 

Gérin - Grandes places 2003 : très sombre, évolué, joli nez, bouche un peu chaleureuse sur ce millésime. TB-.

 

Gérin - La champine rouge Vin de France 2015 : robe sombre, nez discret qui manque un peu de fruit, la bouche aussi, dans une mauvaise phase apparemment. B-. Regoûté en 2018, bien marqué olive/anchois, fumé/lardé, superbe syrah pleine de caractère. TB.

 

Jean-Michel Gérin, Côte-Rôtie Champin le Seigneur 2017 : (11 parcelles surtout en Côte brune. 5% viognier.22 mois fûts dont 30% neufs. Egrappé) Couleur légèrement plus claire, nez très toasté, café, marqué par la barrique surchauffée, bouche ronde, lisse, moins concentrée que le précédent et très boisée aussi. Décevant. B-.

 

JM Gérin - Côte Rotie Grandes places 2007 : en pleine forme, nez très lardé, olive, pas trop d'élevage, sauvage, bouche avec de la mâche, de la fraîcheur, sauvage et longue, belle surprise. TB++.

 

 

Gérin (en off) Ampuis 2018

Champine blanc 2016 : petit viognier en cuves, vif, fruité, assez simple, fait le job. B+.

Condrieu La Loye 2016 : viognier bien plus gras, boisé, vanillé, fenouil, manque de tension. B.

Condrieu Les Eguets 2016 : encore un peu plus gras que le précédent, boisé aussi, mais un peu plus tendu derrière. B+.

Champine rouge 2016 : syrah fraîche, plus fine que sur 2015, beau fruité, quelques tannins en finale,simple mais bien fait, comme le blanc. B+.

St Joseph 2016 : fruits noirs un peu sucrés, gourmand, assez frais, finit sur des tannins encore un peu serrés. Bon potentiel. B+.

Côte Rôtie Champin 2016 : très boisé, vanillé, sur le caramel, pas de fruit. Moyen.

Viallière 2016 : boisé très marqué aussi, mais plus de tension, un peu de fruit quand même, tannins un peu durs sur la finale en l’état. B.

Landonne 2016 : boisé présent mais différent, plus brioché et moins vanillé, bouche fine, belle matière, tannins déjà soyeux, bien fait, dans un style très moderne. TB-.

Grandes places 2016 : même type d’élevage, plus tannique et serré en l’état que Landonne, mais plus de frâicheur, plus droit, et plus long. TB.

 

Loye 2018 : pas trop lourd pour l'année, plus frais que le 2016 par exemple. TB.

Champine rouge 2017 : réduit, un peu serré.

Saint-Joseph 2017 : très réduit, pas en place.

Champin le seigneur 2017 : pas de réduction ici, mais très boisé. Moyen.

Viallière 2017 : ultra boisé aussi, très mûr. Moyen

 

4 décembre 2016

Anne et Hervé Sigaut (Chambolle-Musigny) ***

Petit domaine de Chambolle-Musigny géré aujourd'hui par Anne Sigaut. Le style est plutôt extrait, concentré, mûr, avec des boisés un peu marqués en jeunesse, à l'instar du voisin Amiot-Servelle. Les Morey et le Chambolle Les Sentiers surtout sont taillés pour la garde.

 

 

Passage au domaine à l'entrée du village de Chambolle-Musigny, juste en face de la parcelle des Gruenchers, où nous sommes accueillis par Hervé Sigaut. Ici on commence à s'inquiéter de la canicule et du manque d'eau pour le millésime 2015. Les 2014, dont certains sont encore en train de finir la malo s'annoncent plutôt bien, avec plus de quantité que 2012 et 2013. Dégustation d'une petite heure à la cave des vins suivants :

Chambolle Les Beaux bruns 2011 : vin assez fin, sur les fruits rouges, pas une grosse matière mais beaucoup de fraîcheur grâce à une belle acidité. B+.

Chambolle 1er cru Les Chatelots 2012 : (1/3 fût neuf) nez de fruits rouges et noirs, bouche un peu grasse et beurrée en attaque mais qui manque un peu de matière en fin de bouche pour un premier cru, tannins encore un peu serrés en finale. B.

Chambolle 1er cru Les Sentiers 2013 : (millésime très réussi ici d'après le producteur avec de la fraîcheur mais aussi des bonnes matières) plus sombre, beau nez sur les fruits noirs, avec des épices et de la réglisse. Bouche plus concentrée que les autres, avec des tannins présents mais de belle qualité, bonne longueur. TB.

A la vente seulement ces trois vins à 24, 36 et 39€, ainsi que le Morey 1er cru Les Charrières 2013 à 30€. Tout le reste est déjà vendu, notamment le 1er cru Les Groseilles, nouvelle parcelle du domaine. Légèrement déçu au final de n'avoir goûté que 3 vins et de ne pas avoir pu comparer les différents climats sur le même millésime (même sur fût). Les vins m'ont semblé un peu en-dessous de ce que j'avais goûté au SVI de Lyon, et ont souffert de la comparaison avec ceux de G. Barthod.

sigaut

 

Goûtés au SVI Lyon 2014 :

Chambolle Derrière le four 2012 : très beau nez fruité, fruits rouges, un peu de fruits noirs, notes florales, tout en finesse, assez long pour un village. TB. (+- 17-17,5/20).

Chambolle 1er cru Fuées 2012 : plus puissant, plus tendu, plus de matière, plus long, un peu le même fruité, moins floral. A attendre un peu mais c’est un régal en l’état. Confirme que 2012 est excellent en Côte de Nuits. TB+. (+-18/20).

Morey 1er cru Charrières 2011 : fruit plus cuit, plus d’épices, plus puissant mais moins de matière. Effet millésime sûrement. TB-.

sigaut fuees

 

Sigaut Chambolle Les Bussières 2012 : (FDGV 2015) semble toasté, peu de matière. B-.

 

Sigaut Chambolle Les beaux bruns 2011 : regoûté en bouteille près d'un an et demi après mon passage au domaine, il s'est encore mieux goûté, beau nez plein de fruits rouges, surtout de la cerise, idem en bouche avec beaucoup de finesse, des tannins imperceptibles, de la fraîcheur, et un peu plus de matière qu'au domaine, d'une grande buvabilité. Longueur moyenne. Tout ce qu'on demande a un bon Chambolle "village". TB. (+- 17-17,5/20).

 

Sigaut - Chambolle-Musigny Derrière le four 2012 : (soirée LPV) robe grenat assez sombre pour du pinot, nez moyennement expressif, peut-être un peu jeune, il s'est refermé depuis ma dernière dégustation, sur le cassis, la mûre, la cerise, certains évoquent la syrah, d'autres le gamay, en se réchauffant un petit côté crème brûlée dans le fond. Bouche assez légère, peu tannique, beaucoup de fruit, assez frais, il manque un peu d'épaisseur par rapport aux suivants même si c'est tout à fait correct pour un village. Longueur moyenne. B+.

 

Anne & Hervé Sigaut - Chambolle-Musigny 1er cru Les Sentiers 2013 : Couleur très noire, nez sur le cassis, la mûre, gourmand, même s’il fait très sudiste. La bouche est puissante, concentrée, avec des tannins légèrement asséchants. A l’opposé du stéréotype Chambolle. B.

 

1 décembre 2016

Léon Barral (Lenthéric) ****

Didier Barral est une figure emblématique du vin nature, certifié bio, mais allant quasiment jusqu'à la ferme autosuffisante. Les vins peuvent être exceptionnels et procurer de très grandes émotions par leur fraîchur et leur authenticité mais ils peuvent aussi parfois être très déviants.

 

Léon Barral - Faugères Valinière 2005 (80% mourvèdre, 20% syrah)

 Couleur : grenat, assez sombre, avec pas mal de dépôt.

Nez : après 2 heures d'ouverture, le vin est bien ouvert, c'est très expressif. On est sur des fruits bien mûrs, des cerises à l'eau de vie, des fruits noirs (cassis). Je ne trouve pas ça très épicé pour un Faugères, on est plutôt sur le fruit. Ca me plaît beaucoup.

Bouche : encore au-dessus du nez, très fruitée, toujours ces fruits bien mûrs, avec une très grosse acidité qui lui donne beaucoup de fraîcheur. Il y a un superbe équilibre entre la puissance et des tannins très soyeux. Beaucoup de matière également.

Finale : très longue, fruitée, un peu de cacao, les épices sont toujours discrètes.

Note : 18/20. C'est très gourmand, et très complexe à la fois.

P1020894

 

Léon Barral - Faugères 2014 : très typé nature, avec de la volatile, pas une belle bouteille. Moyen.

 

26 novembre 2016

Sylvain Pataille (Marsannay) ***

Sylvain Pataille - Marsannay Les Longeroies 2011 : couleur rubis foncé, nez très fruité, qui ne pinote pas vraiment, marqué fruits des bois, mûre surtout, un peu de fraise des bois, très élégant. Bouche fine, très fraîche, toujours marquée par ce côté fruit des bois, très gourmande, à peine confiturée, soutenue par une superbe acidité. Le style me rappelle un peu Thibault Liger-Belair. Bonne longueur, finale juteuse, encore pleine de fruits, pointe de ronce. Pour chipoter seule la texture manque un peu de soyeux. Sinon c'est un excellent vin avec fruit, fraîcheur et gourmandise avec un rapport q/p très intéressant (que seul Marsannay propose encore en Côte de Nuits?). Note : 17,5/20.

pataille longeroies 2011

 

Sylvain Pataille - Marsannay Clos du Roy 2015 : (FDGV2015) encore un peu de gaz, mais bouche très fine, fruitée, assez légère, bonne acidité, mieux que celui de J. Fournier. B+.

 

Marsannay clos du roy 2015 : (bu en 2020) Beaucoup de gaz à l'ouverture, il faut secouer un bon moment. Puis une couleur assez claire, un nez exubérant de fruits rouges et très floral, pivoine, presque un peu "parfum", un peu too much à la longue. Bouche très pure et fraîche, délicate, on sent le vin épuré, nature, sans gros féfauts si ce n'est que ça manque un peu d'ampleur, surtout pour 2015, c'est un peu light, longueur moyenne. B+.

Aligoté 2018 : vif, un peu autolyse, pauvre aromatiquement, pointe de pome blette, reste frais mais peu de plaisir. B-.

 

 

S. Pataille

Aligoté 2017 : un peu mou par rapport aux suivants. B-.

Bourgogne Bl Méchalots 2017 : (sur cuve) tendu mais un peu grillé/boisé en l’état. B.

Aligoté Champs forets 2017 : grosse tension et minéralité, long, mais aussi une belle matière épaisse, fins amers. TB+.

Aligoté charme aux pretres 2017 : (sols de marnes) finale un peu trop amère par rapport au précédent même si ça partait bien. TB.

Aligoté clos du roy 2017 : sur un fond de bouteille, semble plus gras, plus beurrré. TB-.

Marsannay 2017 : léger, poivré, facile. B.

Marsannay Longeroies 2017 : (90% VE) un peu de volatile et de gaz, belle fraîcheur derrière, mais compliqué. B-.

Marsannay Clos du Roy 2017 : se présente mieux, fruits juteux, frais, à peine de volatile, mais assez long. TB.

 

22 novembre 2016

Château Tire Pé (Gironde-sur-Dropt) ***

Château Tire Pé - Bordeaux 2009 : (100% merlot, élevage cuves) Robe grenat, nez expressif à l'ouverture sur des notes de fruits rouges et de prunes cuites voire un peu de kirsch, puis se développant de plus en plus sur le cassis avec l'aération, il semble bien plus frais et fruité après 2-3h de carafe. La bouche est vive, assez puissante, épicée, avec beaucoup de fruits, qui comme au nez partent de plus en plus sur les fruits noirs, une très belle acidité derrière pour un 2009. Finale assez longue, fraîche, fruitée, légèrement poivrée, les tannins sans être nombreux pourraient être un peu plus soyeux. Ca reste néanmoins un bon Bordeaux, à prix très sage (9-10€). Note : 15,5/20.

chateau tire pé

 

19 novembre 2016

Fête des grands vins 2016 et 2015

 

Comme l'an dernier il a été difficile de jongler entre les appellations et les millésimes. Sans surprise vu les faibles récoltes, peu de 2016 étaient en dégustation, les producteurs préférant envoyer des 2014, ou parfois des 2013 qui dans l'ensemble se goûtaient un peu mieux. Les stands étaient moins bien fournis que l'an passé (surtout en blanc), les allées moins remplies également, effet 2016 probablement. Il y avait quand même d'excellents vins à goûter si l'on arrivait le matin. Quelques notes à prendre avec des pincettes, pas forcément dans l'ordre de dégustation :

 

 

 

Stand Chambolle

G. Roumier Chambolle 1er cru Les Cras 2014 : robe sombre, nez encore un peu marqué boisé/vanillé, fruits noirs. Grosse concentration en bouche, tannins soyeux, belle trame minérale. Finale longue, épicée. S'annonce bien quand le bois sera parfaitement intégré. TB+.

G. Barthod Chambolle 1er cru Les Cras 2014 : plus clair que celui de Roumier, pas de boisé ici, plus marqué fruits rouges. Moins concentré, un peu plus tannique, dans un style plus tendu, belle trame minérale aussi. Finale aussi longue, un peu épicée aussi. Du même niveau, dans un autre style. TB+.

Amiot-Servelle Chambolle 1er Cru Les Charmes 2014 : plus fin que les Cras, sur les fruits rouges, pas de boisé ressenti, bonne longueur même si un peu moins que les Cras, moins minéral aussi, bonne matière, tannins fins. TB.

Mugnier Chambolle 1er Cru Les Fuées 2014 : robe très claire, très léger voire un peu maigre au premier abord, sur la griotte, tendu, peu tannique, mais il s'étire longtemps, belle longueur. Le 2013 de l'an passé m'avait semblé un peu mieux. TB.

Boursot Chambolle 1er cru Les Fuées VV 2014 : frais, fruité, belle entrée en bouche avec des tannins très fins mais malheureusement la finale sèche un peu. B+.

Drouhin Chambolle 1er cru 2014 : très clair, pas une grosse concentration mais beaucoup de fruit et une belle acidité, tout en finesse, sur la griotte, assez long, proche des Fuées de Mugnier. TB.

Hudelot Noëllat Chambolle 2014 : frais et fruité (fruits rouges), mais moins de matière que le 2013 de l'an passé, du coup les tannins ressortent un peu plus. B+.

Rion Jean-Charles Chambolle 2014 : assez mûr, gourmand, moins de tension que les autres, très facile, un peu plus court. B+.

Vogüé Chambolle 1er Cru 2012 : robe plus sombre que les 2014, plus mûr, gourmand, fruits plus noirs, mais il reste frais, bonne matière avec des tannins soyeux. TB+.

Vogüé Musigny 2012 : dans le style du précédent, noir, mûr, mais avec des notes de rose au nez qui lui donnent uné élégance folle, encore un peu plus de matière et des tannins de velours. Déjà exceptionnel en l'état. TB++.

 

 

 

Stand Vosne et Vougeot

L. Roumier Hautes Côtes de Nuits La Poirelotte 2014 : assez puissant, petits fruits rouges, bonne finale, épicée. J'avais préféré le 2013 de l'an passé, un peu plus frais. B+.

L. Roumier Clos Vougeot 2013 : de beaux fruits rouges, de la griotte, bonne matière, tannins soyeux, long, minéral, légèrement épicé en finale. TB+.

Bertagna Vougeot 1er cru clos de la perrière 2014 : un peu de gaz et un côté beurré, pas facile à goûter, bonne concentration, assez frais. B.

Château de la Tour Clos Vougeot 2014 : très tannique, austère, bodybuildé, aucun plaisir en l'état, comme l'an dernier. B-.

A. Gros Echezeaux 2015 : robe claire, nez original comme l'an passé sur le 2014 avec du thé noir, des épices. Bouche fruitée, tendue, qui manque peut-être d'un peu d'épaisseur par rapport au 2014 de l'an dernier. Mais c'est très long, fin et fruité. TB+.

Forey Vosne 1er cru Gaudichots 2014 : encore très tannique en l'état, épicé, manque de finesse, aucun plaisir pour le moment. B-.

J. Grivot Vosne Bossières 2014 : le nez est pas net, très toasté, mais aussi une forme de réduction étrange. Probablement un problème de bouteille. Moyen.

Sirugue Vosne 2014 : sombre, sur les fruits noirs, assez mûr, tannins un peu secs en finale. B+.

(GRANDS ECHEZEAUXGrand CruRouge2020 : maigre, finale épicée, un peu sur l’élevage. B.)

Arnoux-Lachaux Vosne Hautes Maizières 2014 : robe sombre, nez sur le cassis, assez mûr et gourmand, reste frais, tannins encore un peu trop présents en l'état. TB-.

F. Vigot Vosne La Colombière 2014 : très léger, un peu trop même, peu tannique, facile à boire, fruité. B+.

Michel Gros Vosne Brûlées 2014 : tannins très fins, bonne matière en bouche, frais et fruité, peut-être un peu simple et court pour un 1er cru. TB-.

 

 

 

Autres Côtes de Nuits

Tortochot Mazis-Chambertin 2014 : assez fin pour Mazis, frais et fruité, bonne longueur. TB.

Trapet Gevrey 2015 : robe violette des 2016, bouche assez gourmande et fruitée, mais on a l'impression d'un vin en début d'élevage. B+

Trapet Chambertin 2016 : pas du tout en place, marqué par des notes étranges d'amande, trop acide. Pas de raison de s'inquiéter mais c'est dommage de ne pas l'avoir laissé dans le fût. B-.

Pierre Amiot Clos de la Roche 2016 : frais, fruité, avec une bonne matière, il semble prometteur. TB.

Arlaud Morey 1er cru Aux Chéseaux 2014 : encore bien trop tannique en l'état, assez austère, fruits noirs, mais il y a de la longueur. B.

Hubert Lignier Morey 1er cru Chaffots 2014 : nez toasté étonnant pour Lignier, fruits noirs, bouche assez concentrée avec des tannins encore trop présents. B.

Taupenot Merme Morey 1er cru La Riotte 2015 : un côté beurré au nez, bouche épaisse mais tannins trop présents et secs en finale. B-.

Dujac Morey 2014 : bonne matière, assez long, fond minéral, fruits noirs, encore un peu trop tannique en l'état. TB-.

A. Jeanniard Morey VV 2014 : comme le Dujac, bonne matière, plus fruits rouges, frais, un peu trop tannique en l'état aussi. TB-.

A. Michelot NsG Les Cailles 2013 : très léger, peu tannique, fruits rouges, simple mais gourmand et très facile à boire. B+.

C. Lescure NsG Damodes 2013 : fruité plus intense que tous les derniers, peu de soufre ?, bonne matière, grosse acidité, assez long. TB.

Bart Marsannay Longeroies 2015 : robe sombre, fruité, léger, fruits noirs bien mûrs, finale tannique. B+.

Naudin Ferrand Htes Côtes rouge 2014 : fruits des bois, épices, léger, sympa, mais très fluet. B.

Naudin Ferrand Htes Côtes Myosotis Arvensis 2014 : (sans soufre ?), marqué par la volatile, peu tannique, court. B-.

Naudin Ferrand Htes Côtes blanc 2014 : tendu, très citronné, peut-être un peu trop sur l'acidité. B.

 

 

 

Autres rouges

Colinot Irancy cuvée Soufflot 2013 : frais, fruité, assez tendu dans le style. B+.

Follin-Arbelet Corton 2014 : fin, gourmand, assez frais, juste un peu simple. TB-.

Comte Senard Corton Les Paulands 2014 : robe plus sombre que le Follin, plus mûr, un peu plus tannique, plus long et complexe. TB.

F&D. Clair Santenay 1er cru Clos des Mouches 2015 : gourmand, avec une assez bonne matière, des tannins fins. B+.

AM&JM. Vincent Santenay 1er cru Passetemps 2014 : trop boisé, très concentré et tannique. B-.

M. Juillot Mercurey 1er cru Clos des Barraults 2015 : fruité, assez frais. B.

Domaine de Bellene Beaune 1er cru Cuvée du Cinquantenaire 2015 : assez mûr, fruité, frais, belle acidité, un peu sec en finale. B+.

Pousse d’Or Volnay 1er cru Bousse d’or 2013 : un peu toasté, pas très frais pour 2013, assez léger même un peu maigre. B-.

Violot-Guillemard Pommard 1er cru Epenots 2014 : arômes un peu kirschés, pas très épais mais fin, tendu et assez long. B+.

(Violot Guillemard Pommard 1er cru Epenots 2016 : clair en couleur, nez de petits fruits rouges, violette, bouche souple, toute en finesse, facile, un peu d'élevage encore, un peu lisse, pas une grande longueur, manque un peu de caractère pour Pomamrd Epenots et 2016 mais plutôt bon sinon. TB-.)

Rebourgeon-Mure Pommard 1er cru Clos des Arvelets 2014 : robe claire, fin, léger, épicé, un peu court. B.

Vaudoisey-Creusefond Pommard 1er cru Charmots 2015 : fruits confiturés, bien plus gourmand que les 2014, encore un peu tannique. B+.

Heitz-Lochardet Pommard 1er cru Clos des Poutures 2014 : bois toasté à plein nez. Moyen.

 

 

 

Blancs

Heitz-Lochardet Chassagne 1er cru La Maltroie 2014 : tendu, frais, bien citronné. B+.

(Armand Heitz :  BOURGOGNEBlanc2022, BOURGOGNERouge2022, CHASSAGNE-MONTRACHET 1ER CRULa Maltroie Blanc 2022 et BEAUNE Rouge2021  deux blancs et deux rouges très faibles, très grillés, chauffes très fortes, pas de fond.

Bachelet-Ramonet Chassagne 1er cru La grande Montagne 2014 : tendu, frais, finale de pamplemousse légèrement amère. B+.

(Bachelet-Ramonet – Chassagne Montrachet 1er cru Morgeot 2008 : Couleur claire pour un 2008, nez encore jeune, citronné, à peine beurré. Bouche droite, citronnée, minérale, avec une acidité assez haute, pas dam d’amers en finale, manque un peu d’épaisseur et d’intensité. TB-.)

Agnès Paquet Chassagne Les Bataudes 2015 : un peu de gras, aromatique sur la pomme granny, un peu d'alcool en finale. B.

B. Moreau Chassagne 2015 : plus de gras que dans la série des 2014, léger beurré, reste frais. B+.

Chartron Puligny 1er cru Folatières 2015 : marqué pomme granny, mûr, assez épais mais sans beurré, finale chaude manquant un peu de tension. B.

Chartron Puligny 1er cru Clos de la Pucelle 2015 : un peu plus minéral et tendu que le précédent. B+.

Château de Puligny Puligny 2013 : minéral, très tendu, peu de gras, assez long, bien dans le style De Montille. B+.

Aladame Montagny 1er cru Les maroques 2015 : finale chaude avec de l'alcool. B-.

JC Bachelet St Aubin Les Combes au sud 2014 : vif, tendu, citronné. B+.

JC Bachelet St Aubin Charmois 2014 : plus chaud, plus boisé que le précédent. B.

Château Fuissé Pouilly-Fuissé Le Clos 2014 : très tendu, citronné, assez long, petite pointe grillée. B.

 

 

Beaujolais

Domaine des Marrans Morgon Corcelette 2014 : assez fruité, tannins bien intégrés, mais pointe chimique en finale. B-.

Mee Godard Morgon Corcelette 2014 : un peu trop acide, pas très gourmand pour Corcelette. B-.

Mee Godard Morgon Grands Cras 2015 : très noir et très mûr, très tannique, un peu bodybuildé. B-.

 

 

 

 

 

Comme tous les ans, le week-end de la vente de charité des Hospices de Beaune, le Palais des Congrès accueille la Fête des Grands vins. Voici les vins dégustés et quelques notes même s'il n'est pas évident de jongler avec les appellations, les millésimes (surtout les échantillons de 2015 tirés sur fût particulièrement compliqués à goûter lorsqu'on n'a pas l'habitude) et les couleurs...

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Stand Chambolle-Musigny

G. Roumier Bonnes-Mares 2015 : robe violette, nez sur les fruits noirs, floral, très belle matière en bouche, de la longueur, tannins peu perceptibles, très prometteur. TB+.

Mugnier Chambolle 2013 : nez sur la griotte, un peu d’épices et de ronces, frais mais pas une grosse matière. TB-.

Mugnier Chambolle 1er cru Les fuées 2013 : un bon niveau au-dessus du village, beaucoup plus de matière, un peu plus tendu, aromatique assez proche, très fin. TB+.

Vogüé Chambolle 2011 : plus de matière que le vilage de Mugnier, mais l’élevage se sent encore un peu trop, plus chaleureux aussi. B+.

Vogüé Chambolle 1er cru 2011 : moins de bois ressenti que sur le village, nez un peu discret en l’état, plus tendu et plus tannique, bon potentiel. TB-.

Vogüé Musigny 2011 : l’élevage ne se sent pas du tout, nez plus expressif que sur le premier cru, de la matière, de la longueur, beau fruité (plus fruits noirs), déjà excellent en l’état. TB++.

Amiot-Servelle Chambolle Les amoureuses 2015 : très fruité, tannins d’une grande finesse, belle matière, le plus beau 2015 rouge du salon avec le Bonnes-Mares de Roumier. TB+.

Leymarie-CECI Chambolle 1er cru Aux échanges 2015 : bon 2015, avec beaucoup de fruit, style assez fin, bonne matière. TB.

Christian Clerget Chambolle 1er cru Charmes 2015 : tannins fins, beau fruité, de la matière, finale un peu courte. TB-.

Hudelot-Baillet Chambolle 1er cru Charmes 2015 : un côté amande au nez que n’avait pas le Charmes de Clerget, un peu plus tendu, mais moins gourmand. TB-.

Digioia-Royer Chambolle VV Frémières 2015 : tannins très raides en l’état, manque de finesse. B-.

Henri de Villamont Chambolle 1er cru Les groseilles 2014 : beau nez avec des fruits noirs, mais la bouche manque de matière et sèche un peu. B.

Roblot-Marchand Chambolle Les pas de chats 2013 : robe très claire, petits fruits rouges, un peu fluet, grosse acidité. B.

Roblot-Marchand Chambolle 1er cru Les Noirots 2013 : grosse acidité aussi, un peu plus de matière et de tannins mais pour un Premier cru ça reste assez fluet. B+.

Hudelot-Noëllat Chambolle 2013 : très bon village, fruité, gourmand, beaucoup de matière, assez fin. TB-.

B. Munier Chambolle Clos de l’orme 2013 : très clair, nez kirsché, bouche fluette et déjà évoluée. B-.

L. Roumier Hautes Côtes de Nuits 2013 La Poirelotte : plein de fruits rouges, grosse matière, impressionnant pour ce niveau d’appellation, dommage de ne pas avoir pu goûter les Chambolle. TB-.

Sigaut Chambolle Les Bussières 2012 : semble toasté, peu de matière. B-.

Gachot-Monnot Chambolle 2012 : un peu toasté, bonne matière mais assez chaud, manque de finesse. B-.

 

 

Stand Vosne-Romanée

Anne Gros Clos Vougeot Le grand Maupertuis 2015 : nez un peu réduit, bouche aux tannins fins, fruitée, assez mûre, de la matière. Devrait être excellent dans quelques années. TB.

Anne Gros Echezeaux Loachausses 2014 : très beau nez avec un côté épicé marqué (poivre sichuan, épices orientales ?) Grosse matière, bouche tendue, fine, épicée, très long. TB++.

Château de la Tour Clos Vougeot 2014 : robe très sombre, beaucoup d’élevage en l’état, peu élégant, tannins raides. B.

(Château de la Tour – Clos Vougeot 2008 : couleur sombre, nez un peu toasté qui me fait craindre le pire pour ed domaine que je n’apprécie guère d’habitude. La bouche est finalement fine, avec du fruit, moins boisée et extraite que sur d’autres millésimes, pas très long, mais sympa. TB.)

Mugneret-Gibourg Vosne 2013 : nez fruité et épicé, bouche tendue, fine, mais manque de matière et un peu courte. B+.

Georges Noëllat Vosne 1er cru Petits Monts 2012 : robe claire et tuilée, manque un peu de matière, assez court, décevant. B.

Michel Noëllat Vosne 1er cru Suchots 2013 : très fin, plein de petits fruits rouges, bonne matière, tannins soyeux. TB+.

Michel Noëllat Vosne 1er cru Les Beaux Monts 2013 : nez encore plus expressif que Suchots, bouche assez proche, beaucoup de fruit et de finesse. TB+.

Daniel Rion Vosne 1er cru Chaumes 2013 : toasté, fluet, décevant. B-.

François Gerbet Vosne Aux Réas 2012 : gourmand, frais, tannins présents mais de qualité, très beau village. TB-.

(F. Gerbet, Chambolle 1er cru les Plantes 2012 : couleur claire, nez de petits fruits rouges, épices, sureau, orangette, cuir. Bouche un peu maigre, fraîche mais légèrement dissociée, avec des tannins un peu secs en finale, manque un peu de matière probablement. B+.)

 

 Stand Morey

Chantal & Louis Rémy Clos de la Roche 2011 : encore un peu d’élevage, arômes kirschés, tannins encore serrés. Peu de plaisir en l’état. B.

Arlaud Clos de la roche 2015 : nez un peu réduit, encore beaucoup de gaz en bouche, impossible à juger…

Taupenot-Merme Morey 1er cru La Riotte 2014 : un peu d’élevage, tanins asséchants, décevant en l’état. B-.

Ballorin Morey Très Girard 2014 : le nez sent la colle, bouche fruitée, typée nature, tannins présents pas trop secs, mais la colle rend cette bouteille imbuvable. B-.

 

Stand Gevrey

Pierre Damoy Gevrey Clos Tamisot 2015 : assez sombre, fruits noirs et violette, bonne matière pour un village. TB-.

Pierre Damoy Chambertin Clos de Bèze 2015 : beau nez fruits noirs et violette comme le village, tannins fins, bouche gourmande, plus de matière et de longueur, très prometteur. TB+.

Heresztyn-Mazzini Gevrey 1er cru Les goulots 2014 : très épicé, puissant, un peu chaud. B.

Drouhin-Laroze Gevrey 2014 : tannins très serrés, fruité pas très mûr par rapport aux autres. B-.

P. Rossignol Gevrey 1er cru Corbeaux 2014 : robe violette des 2015, arômes des 2015 (erreur d’étiquette ?), tannins serrés, pas une grosse matière. B.

Harmand Geoffroy Gevrey 1er cru Les champeaux 2014 : encore un peu jeune, mais assez gourmand, fin, et fruité, pas une grosse matière pour un 1er cru, mais très facile. TB-.

René Leclerc Griottes-Chambertin 2014 : robe claire, nez de petits fruits rouges, bouche facile, peu tannique, manque un peu de matière et de longueur pour un grand cru. TB-.

 

 

Stand Marsannay

Pataille Marsannay Clos du Roy 2015 : encore un peu de gaz, mais bouche très fine, fruitée, assez légère, bonne acidité. B+.

J. Fournier Marsannay clos du roy 2015 : plus toasté que celui de Pataille, plus puissant et plus tannique, moins fin, un peu trop boisé en l’état. B.

Bruno Clair Marsannay Longeroies 2013 : très fin, tannins soyeux, fruité, belle matière. TB.

Bruno Clair Marsannay Vaudenelles 2013 : proche des Longeroies, peut-être un peu plus fin. TB.

 

 

Stands Beaune/Volnay/Maranges/Santenay

Domaine des Croix Beaune 1er cru les 100 Vignes 2015 : facile, fin et fruité. B.

Michel Lafarge Volnay 1er cru Clos des Chênes 2015 : du gaz, tannins raides, difficile à juger…

Michel Lafarge Volnay 1er cru Clos des chênes 2011 : très beau fruité au nez (fruits exotiques ?), très grosse matière, tannins encore trop présents mais de qualité, beau potentiel mais à attendre encore. TB-.

Pousse d’or Volnay 1er cru Bousse d’or 2009 : beaucoup d’élevage, chaud, toasté, puissant, épicé, grosse matière mais manque d’élégance. B.

Lucien Muzard Santenay 1er cru Maladière 2013 : très toasté, bonne matière derrière mais trop de bois à mon goût. B-.

Chevrot Maranges Sur le chêne 2015 : pointe de réduction an nez, bouche légère, fruitée, sympa. B.

(Muzard Santenay VV 2018 : beau nez fruité, bouche chaleureuse, trop mûre. B-.

Muzard Santenay VV 2019 : plus clair, plus élégant que 2018, plutôt fin et juteux pour 2019, très gourmand, belle surprise. TB.

Muzard Bourgogne 2020 : un peu d'alcool, encore serré en l'état. B-.

Muzard Maranges 2020 : beau fruité, mûr, juteux, gourmand. TB.

Muzard Complicité Syrah, grenache 2021 : (négoce) très frais, juteux, fruité, rond, pas de tannins, simple, facile à boire. B+.

Muzard Santenay VV 2022 : rond, léger boisé, facile, bien fait.)

 

 

Les blancs

Bonneau du Martray Corton-Charlemagne 2011 : superbe nez, citron, fruits jaunes, amande, bouche tendue, briochée, élevage déjà bien intégré, beaucoup de fruit, assez longue, peut-être un léger manque de matière pour chipoter. TB+.

Coche-Dury Meursault 2015 : encore jeune, sur des arômes de pomme verte, floral, pas spécialement marqué par le grillé ou la cacahuète, très belle matière, style pas ultra tendu. TB.

Coche-Dury Meursault 1er cru Perrières 2015 : proche du village, un peu plus de matière. TB+.

Mikulski Meursault 2013 : pas de bois ressenti, frais et citronné, sympa. B+.

(Mikulski – Meursault 1er cru Poruzots 2008 : Couleur or profond, nez sur le miel, le coing, la mirabelle, ne fait pas chardonnay, assez mûr pour le domaine mais très joli. Bouche sans aucun gras, ni beurré, sur les arômes du nez, assez droite, fraîche, bonne acidité, assez longue. TB+.

Bourgogne cote d’or 2022, MEURSAULTBlanc2022, MEURSAULT 1ER CRU Le PorusotBlanc2022. Trois vins bien dans le style du domaine, sur la tension, pas du tout de gras, très citronnés, longs, frais, on ne joue pas sur le volume mais il y en a suffisamment à mon goût sur ce millésime. Typiquement le genre de domaine dont le style convient bien au millésime je trouve.)

 

Rémi Jobard Meursault En Luraule 2013 : vin assez gras, peu boisé, puissant, bonne longueur. TB-.

MEURSAULTEn LurauleBlanc2022, MEURSAULTSous la VelleBlanc2022, MEURSAULTLES NARVAUXBlanc2022 , MEURSAULTLES CHEVALIERESBlanc2022, MEURSAULT 1ER CRUPorusotBlanc2022, MEURSAULT 1ER CRUGenevrièresBlanc2022. (pas sur de l’ordre pour les deux premiers, il me semble qu’il y avait un Bourgogne blanc…) Superbe gamme, tout est énergique, tendu, très léger grillé des lies, puis des belles finales fraîches, impression saline. Peut-être Chevalières un petit cran en-dessous, mais les entrées de gamme superbe. Les deux derniers combinent un supplément de matière à la tension des premiers. Second coup de cœur du jour.

 

Ballot-Millot Meursault 1er cru Perrières 2015 : pas ultra tendu mais très fruité, gourmand, très bonne matière, moins de pomme et plus d’agrumes que les Perrières de Coche. TB.

Buisson-Charles Meursault 1er cru Bouches Chères 2013 : nez encore un peu boisé, bouche très grasse, beurrée, bonne acidité, à attendre encore un peu, bon potentiel. TB.

(Buisson-Charles : Pas pu noter le nom des premiers vins, je pense un Bourgogne chardonnay 2022 et un meursault village (Tessons ?)  MEURSAULT 1ER CRULes BouchèresBlanc2022, MEURSAULT 1ER CRUCharmes dessus Blanc2022  une gamme avec de l’acidité, pas trop d’élevage, à peine grillé, très citronné, pas mal faite mais où tout se ressemble un peu et des vins qui semblent un peu trop soufrés, avec des finales qui brulent un peu sur la gencive. Pas de coup de cœur personnellement

Matrot Meursault 1er cru Charmes 2015 : nez un peu réduit, beaucoup de cacahuètes, la bouche est bien mieux, très concentrée et très tendue, longue. TB-.

Morey-Coffinet Chassagne 1er cru La Romanée 2014 : un peu trop d’élevage au nez en l’état mais la bouche est superbe, tendue, grasse, grosse matière, longue. TB.

Thomas Morey Chassagne 1er cru Les Embrazées 2015 : pas de bois ressenti, beaucoup de fruit, très belle matière, tendu et citronné. Très prometteur. TB+.

Etienne Sauzet Puligny 1er cru Les Perrières 2015 : très expressif, plein d’amande, de brioche, tendu et gras à la fois, très long. TB+.

François Carillon Puligny 1er cru Les champs Gain 2015 : encore marqué pomme bien mûre, brioche, amande, pas très long. TB-.

Jacques Carillon Puligny 2015 : citronné, sympa. B+.

Jacques Carillon Puligny 2013 : semble très boisé, contrairement au 2015. B-.

Hubert Lamy Saint-Aubin 1er cru En Remilly 2014 : assez toasté au nez, bouche simple, citronné. B.

Château des Rontets Pouilly-Fuissé Les Birbettes 2013 : très minéral et tendu, beaux arômes citronnés, pamplemousse, abricot, assez long. Belle découverte. TB.

Clotilde Davenne Chablis 1er cru Montmains 2014 : style minéral, tendu et citronné. B+.

Drouhin Vaudon Chablis GC Les clos 2015 : robe trouble, nez sur la pomme, la poire, fruits frais, pas très tendu mais un peu gras avec une bonne matière. TB-.

C&C Maréchal Aligoté 2014 : un côté miel/tilleul au nez, bouche briochée, très grosse matière, un superbe aligoté. TB-.

C&C Maréchal Bourgogne blanc cuvée Antoine 2014 : un peu réduit, bouche florale, sympa. B+.

 

5 novembre 2016

Bott Pince (Hongrie) ***

Bott Pince - Tokaji Furmint 2015 : (100% furmint en bio, élevage court en barriques, mise en bouteille fin mars 2016, 7,4g de SR/L) Couleur translucide, nez complètement fermé, à peine une petite pointe d'alcool s'en dégage. Bien mieux en bouche, très légèrement sucrée, avec une très belle tension, une texture épaisse et grasse sans arômes boisés, on est principalement sur des notes de fleurs blanches, sureau, camomille, tilleul, anis, peu fruité, juste un peu de pêche et de citron dans le fond. Finale assez longue, tendue, florale, avec une pointe d'alcool. Un vin avec un bon potentiel mais qui m'a semblé être dans une phase de fermeture malheureusement. Note : 14,5/20.

bott pince tokaji 2015

 

Vins dispo ici : https://www.levertetlevinbio.com/domaine/227-bott-pince

Beau reportage sur le domaine ici : http://www.wineterroirs.com/2016/07/bott_pince_judit_bodo_tokaj_hungary.html

 

5 novembre 2016

Domaine du Bel Air (Benais) ****

Domaine du Bel Air - Bourgueil "Clos nouveau" 2011 : robe grenat, nez expressif dès l'ouverture, avec beaucoup de fruit, mûre surtout, un peu de cerise, un côté végétal très léger qui donne de la fraîcheur (ronce, poivron vert), aucun boisé ressenti. La bouche est très fruitée aussi, juteuse, principalement sur la mûre, un peu de ronce et de réglisse, avec une bonne matière, des tannins présents mais d'une grande finesse, le tout bien soutenu par une très belle tension minérale. Finale longue, fraîche, fruitée. Très beau vin, l'un de mes meilleurs cabernet franc. Par contre le lendemain il se goûtait moins bien avec quelques notes vanillées au nez, et des tannins un peu plus raides. Note : 17,5/20.

 

Domaine du Bel Air - Bourgueil "Jour de soif" 2011 : nez expressif, sur les fruits rouges (groseille, framboise), bouche fraîche, fruitée, peu tannique, facile à boire, assez légère, mais bonne matière. Longueur moyenne. Un joli vin de soif. 14,5/20.

jour de

 

Bourgueil 20 Lieux dits 2018 : couleur sombre, encore jeune, nez fruits noirs, violette, presque garrigue. Bouche avec du volume, du fruit, de la profondeur, encore quelques tannins à intégrer, une bonne longueur. Très bon, sur un profil solaire et sudiste en 2018, qui pourra vieillir sans problèmes. TB-.

 

Jour de soif 2020 : assez mûr, violette, fruits noirs, épices, gourmand, tannins fins. B+.

2021 : plus léger, sur le fruit, tire sur le jeune gamay. B.

 

Domaine du Bel-Air, Bourgueil Grand Mont 2018 : couleur sombre, fruits noirs, léger poivron mais plutôt mûr dans l’ensemble. Bouche avec un gros volume, encore des tannins un peu serrés, frais, long. Joli vin mais encore jeune. TB.

 

30 octobre 2016

Domaine de Courcel (Pommard) ****

Yves Confuron est l'oenologue de ce domine d'une dizaine d'hectares. Comme pour les vins de Confuron-Cotetidot, les vendanges sé déroulent toujours très tard, les vins sont colorés, en grappe entière, avec une grosse charge tannique, sur la puissance, taillés pour une très longue garde. S'ils sont durs en jeunesse, les vins sont d'une grande noblesse si on les attend suffisamment.

 

 

De Courcel - Pommard 1er cru Les Rugiens 2006 : robe rubis foncé, nez moyennement expressif, encore jeune mais élégant, avec de la mûre, du kirsch, des fruits rouges, du poivre blanc et un peu de pivoine. La bouche présente un beau potentiel mais semble encore un peu jeune, puissante, austère, avec des tannins de qualité mais pas encore assez fondus à mon goût, très bonne acidité qui étire le vin, des fruits noirs et rouges, épices et pivoine. Le style est moins flatteur mais beaucoup plus intéressant que les vins du Château de Pommard par exemple, plus en longueur et tension avec beaucoup moins de travail sur le bois et la texture. Finale très longue sur les fruits rouges et les épices. Gros potentiel sur ce vin mais au final assez peu de plaisir malheureusement. A regoûter dans 5ans minimum. Note : 17/20.

 

De courcel - Bourgogne blanc 2008 : couleur paille, nez expressif dès l’ouverture très marqué par la pierre à fusil, un peu de citron aussi. Bouche vive, tendue, sur la pierre à fusil, très léger beurré, assez bonne matière. Finale assez longue, tendue, minérale et saline, mais la pierre à fusil omniprésente m'écoeure un peu (surtout comparé au Bourgogne de Leflaive). Beau générique néanmoins. Note : 15,5/20.

de courcel

 

De Courcel - Pommard 1er cru Grands epenots 2008 : couleur rubis foncé, nez incroyable plein de petits fruits rouges, de pivoine, de fleurs séchées, très noble, on a l'impressiond'un grand cru de Vosne, bouche toute en longueur, tendue, minérale, mais aussi pleine de fruits sans manquer de matière, tannins présents mais fins. Très grand vin. TB++. Une auter bouteille semblait plus dure, plus fermée. TB. Une troisième aussi montrait des tannins trop fermes, même un peu secs en finale. TB-.

 

Grands epenots 1999 : très racé, encore jeune, noble, puissant, pas mal de tannnins, très long, profond, encore un peu serré. TB+.

 

Rugiens 2011 : très clair en couleur, végétal noble, racé, très tendu, un peu maigre, serré, esprit nebbiolo un peu, grosse allonge, à attendre encore. TB.

 

De Courcel Pommard Vaumuriens 2013 : couleur bien plus claire, fruits rouges, notes d'évolution, un peu de végétal. Bouche austère, stricte, un peu verte, belle fraîcheur et plutôt une bonne longueur. A attendre encore. B+.

 

30 octobre 2016

Clos Roussely (Angé-sur-Cher) **

Clos Roussely - Le clos AOP Touraine 2014 : (100% sauvignon) couleur paille, nez expressif surtout sur la pêche blanche, quelques agrumes, pas trop variétal. Bouche vive, très fruitée, sur la pêche, un peu de bourgeon de cassis désormais, simple mais efficace. Finale un peu courte mais fraîche, sur la pêche et le pamplemousse. Bon petit vin. Note : 15/20.

 

Clos Roussely - Libertine n°14 : (Vin de France, Bio, 100% sauvignon, 60gr SR/L, sol argilo-calcaire, rendements 12 hL/ha, 37,5cl) Couleur or pâle, nez expressif et agréable sur les fruits exotiques (ananas, mangue, passion), un peu de pamplemousse et de mandarine dans le fond. L'attaque en bouche est assez vive, exotique aussi, le sucre est présent mais plutôt bien équilibré au départ. Malheureusement la fin de bouche est alcooleuse (moins le lendemain) et un peu verte, la finale assez courte. On comprend pourquoi le sauvignon est rarement travaillé en moelleux. Note : 14/20.

roussely libertine

 

24 octobre 2016

Ramonet (Chassagne-Montrachet) *****

Noël et Jean-Claude Ramonet ont hérité de ce domaine familial de 17 hectares. Noël ne s'occupe désormais que de la vigne. D'où les deux étiquettes différentes pendant  un temps. Les rouges sont légers, gourmands, plein de fruits, évidents, à boire dans la jeunesse. Les blancs sont eux au contraire un peu plus opulents, parfois bridés par le soufre en jeunesse, taillés pour la garde. Le rapport q/p en direct est peut-être le meilleur de Bourgogne.

 

 

Domaine Ramonet - Chassagne-Montrachet 1er cru rouge "Clos de la Boudriotte" 2011 : couleur rubis, nez expressif, très fruité, il pinote sur de petits fruits rouges, de la fraise des bois, de la cerise avec dans le fond un léger côté épicé (élevage ?). En bouche le vin est très fin, les tannins soyeux, c'est gouleyant, plein de fruits rouges, notes florales, pas de bois ressenti, légère pointe de sucrosité, le tout soutenu par une superbe acidité. La matière est bonne sans être exceptionnelle. Finale de longueur moyenne, tendue, salivante. Une vraie gourmandise. Note : 17,5/20.

 

Domaine Ramonet - Chassagne-Montrachet 1er cru rouge "Clos de la Boudriotte" 2014 : couleur très claire, comme un rosé des Riceys, nez de griotte, épices, petits fruits rouges acidulés, groseille, cranberry, semble venir d'un climat froid type Champagne ou Irancy. Bouche légère, peu épaisse, tendue, acide, sur la griotte, finale quand même assez longue, acidulée, bien moins gourmande que le 2011. TB-.

Boudriotte rouge 2015 : plus sombre que 2014, plus concentré, plus puissant tout en restant juteux et plein de fruit, peu de tannins, très gourmand, avec en même temps du fond pour bien évoluer. TB+.

 

Ramonet - Puligny-Montrachet "Les Enseignères" 2002 : couleur or pâle, très beau nez, avec de l’ananas, un peu de mangue, un léger côté beurré bien fondu. La bouche fait encore jeune pour 2002, elle est toute en finesse, d’une grande élégance, ananas, citron, beurre, fruits jaunes, juste ce qu’il faut d’acidité derrière. Très facile à boire. Seule la finale un peu courte m’empêche de partir sur un grand cru. Superbe vin. Note : 18/20.

ramonet

 

Ramonet - Bâtard-Montrachet 1999 : Robe dorée, évoluée, nez très miellé, une pointe de cire, floral (tilleul ?), des fruits jaunes. Bouche plus jeune que le nez, avec une très grosse ampleur, épaisse, beaucoup de miel encore, grosse tension derrière, des agrumes, moins sur le côté floral et cire. Superbe longueur. Grand vin à son  apogée. TB++.

 

Batard Montrachet 2005 : très beurré, très gras, un peu pataud. B.

 

Ramonet - Bourgogne rouge 2015 : Couleur claire, nez plein de fruits rouges, peut-être une pointe d'alcool. Bouche légère, peu tannique, la pointe d'alcool du nez a disparu, quand même de la matière pour un générique, simple, sur les fruits rouges, mais très efficace, la bouteille ne fait pas un pli. C'est ce qu'on demande à un générique. TB-. Une seconde bouteille un an après semblait évoluée au nez, un peu sous-bois, plus d'épaisseur et plus de longueur en bouche. TB.

 

Ramonet - Bourgogne rouge 2016 : Couleur claire, nez de fruits rouges, ronce, pivoine, plus frais que le 2015. Bouche jus de fruit, peu de tannins, pas un gros volume, mais du fruit, de la pivoine, ça glisse tout seul. TB.

 

Ramonet - Chassagne Rouge 2015 : couleur claire, nez plein de fruits, une pointe végétale, bouche gourmande, peu tannique fruitée, assez longue. TB.

 

Ramonet - Bourgogne blanc 2016 : nez très marqué soufre/pétard, bouche tendue, comprimée par le soufre, à voir dans quelques temps sur une autre bouteille. B-.

 

Bourgogne aligoté 2016 : couleur claire, reflets verts. Nez très discret, pointe soufrée/grillée, fleurs blanches, citron. Bouche avec un peu de vivacité au départ, aromatique florale surtout, peu de gras, assez simple. Finale assez courte. B.

 

Ramonet Chassagne-Montrachet 1er cru Ruchottes 2016 : pas forcémént très boisé ni très gras pour un jeune Ramonet, mais aromatique fermé et gros manque de tension. Le vin goutait mieux à l'ouverture juste avant le trajet et un peu mieux le lendemain aussi. Décevant en l'état, mais à revoir dans quelques années. B.

 

Ramonet - Chassagne-Montrachet 1er cru Les Vergers 2017 : Couleur dorée, le nez semble plus mûr, plus concentré aussi, fruits jaunes bien mûrs, floral, presque miellé, beurré, pointe toasté qui tire sur l'anchoiade/fumé. Bouche très grasse, beurrée, très dense par rapport aux autres, avec là encore un fond suffisant sur le terroir des Vergers pour ne jamais être lourd. Finale très longue, on reste sur la fraîcheur. Très belle bouteille, encore toute jeune avec un gros potentiel. TB+

 

Ramonet - Puligny 1er cru champ canet 2016 : très fin, pas trop d'élevage ici, belle tension. TB++.

 

Ramonet - Chassagne 1er cru Caillerets 2018 Mag : un côté exubérant, encore un peu d'élevae grillé et soufré, pas très beurré ni très gras, belle tension en finale pour un 2018, encore un peu jeune mais bien équilibré, prometteur. TB+.

 

Ramonet - Chassagne-Montrachet 1er cru Morgeot 2016 : nez plutôt grillé/autolyse, pas trop beurré pour Ramonet. Bouche avec tension et gras, assez puissante, longue, peut-être une pointe d'alcool en finale pour chipoter, mais sinon très joli. TB+.

 

Ramonet - Monthelie rouge 2020 : couleur intermédaire, nez très fruité, peu d'élevage, fruits rouges mûrs, petit côté primeur bonbon. Bouce suave, fruitée, simple, pas grand fond mais gourmande, facile à boire. TB.

 

21 octobre 2016

Henri Jayer (Vosne-Romanée) ******

Henri Jayer, décédé en 2006 (dernier millésime en 2001), est le mentor de nombreux vignerons bourguignons. Il a été l'un des premiers à clamer haut et fort que le vin devait se faire à la vigne plutôt qu'à la cave à une époque où cela n'était pas si évident. Sans aller jusqu'au bio il s'est opposé à l'usage intensif des produits chimiques. Il vinifiait des raisins issus de faibles rendements, totalement égrappés, en fûts neufs, faisant toujours attention aux températures de fermentation. Ses vins tout en gourmandise et en rondeur, mais sans jamais manquer de fond, capables de bien vieillir, ont d'abord connu le succès aux Etats-Unis et chez les Anglo-Saxons avant de devenir aujourd'hui les vins les plus recherchés du monde. Son célèbre Cros Parentoux a été divisé entre son neveu Emmanuel Rouget et le domaine Méo-Camuzet.

 

 

Henri Jayer - Echezeaux 1989 : le bouchon s'effrite complètement à l'ouverture mais il indique bien le domaine et 1989. La robe est rubis clair avec des contours tuilés, le nez est surtout sur le sous-bois au départ puis après une demi-journée d'ouverture on trouve un beau mélange de kirsch, de confiture de fraise, de griotte et de notes tertiaires, champignon, truffe, feuilles mortes, terre, cuir, mais pas de rose ou de notes florales. Il fait peut-être un peu chaud, mais ce n'est pas étonnant vu le millésime. La bouche est grandiose, avec une texture de velours, des tannins quasi imperceptibles, un peu moins de tertiaire qu'au nez même si on sent bien le côté truffe et sous-bois et un peu plus de fruits, moins kirschés, plus frais et confiturés. A l'ouverture il manquait un peu d'acidité pour équilibrer le vin mais après une une longue aération et servi plus frais je lui trouve la fraîcheur qu'il lui manquait jusque là, même si bien sûr on n'est pas sur un style tendu et minéral. C'est un vin très facile et gourmand, qui glisse tout seul. La finale est très longue, sans être exceptionnelle non plus, sur les fruits rouges confiturés et à nouveau un peu plus de sous-bois. Pas le plus grand vin de ma vie (même si on en est pas très loin) mais peut-être la plus grande émotion. Un moment inoubliable pour un amateur de bourgogne comme moi. Note : 19/20

 

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19 octobre 2016

Weingut Feiler-Artinger (Autriche) ****

Feiler Artinger - Ruster Ausbruch Essenz 2006 1/2 bt : (60% chardonnay 40% welschriesling, 429gr SR, 5,5%vol.) Couleur dorée, nez très exotique, beaucoup de coing, de fruits de la passion, de la mangue, des fruits jaunes, du miel, peut-être une pointe florale. La bouche est douce, ultra épaisse, concentrée et en même temps parfaitement équilibrée par une grosse acidité, sur les arômes du nez avec un côté miellée encore plus évident. Finale longue, belle ampleur pour un vin à 5,5%, avec un peu d'agrumes aussi désormais. Très grand liquoreux, encore tout jeune mais qui offre déjà énormément de plaisir. TB++.

 

Weingut Feiler-Artinger - Ruster Ausbruch Essenz Zweigelt 2013 : (100% zweigelt, vendanges les 5et6 décembre, élevage de 2ans en barriques de plusieurs vins, pas de malo, alcool : 6,5%, Sucres : 311,8g/L) Couleur rose foncé aux reflets orangés, nez moyennement expressif à l'ouverture, un peu mieux le lendemain sur du sirop de fraise, de la grenadine, cerise rouge, un peu de figue, pas extrêmement complexe mais agréable et original pour un liquoreux. La bouche est remarquable par son équilibre, la tension est présente tout du long et les 300gr de résiduels ne se sentent que par l'épaisseur de la texture. C'est un vin qui reste très frais et digeste, sur l'aromatique du nez, plein de fruits rouges au sirop. La finale est de de longueur moyenne, principalement sur le sirop de fraise. Excellent liquoreux, original, qui brille aujourd'hui par son équilibre, la complexité viendra probablement avec le temps. Je serais curieux de voir à quoi il ressemblera dans quelques décennies avec du tertiaire... Note : 17,5/20

feiler artinger essenz zweigelt 2013

 

Dispo ici : http://www.levertetlevinbio.com/domaine/207-weingut-feiler-artinger

 

Weingut Feiler-Artinger - Traminer Beerenauslese 2013 1/2bt : (173,8 gr SR/L, cépage 100% traminer ou savagnin) Couleur or pâle, nez peu expressif et un peu alcooleux à l'ouverture, très bien le lendemain avec beaucoup de miel, des fruits jaunes, des épices, un côté mentholé. La bouche est épaisse, concentrée, mielleuse, avec des fruits jaunes mais aussi un léger côté litchi et rose dans le fond, toujours un côté mentholé, le vin est puissant pour un autrichien à 10,5%, il manque un peu de tension sur la fin de bouche sans être non plus écoeurant. Finale assez longue sur le miel et l'abricot. Bon rapport q/p (12€ la 1/2bt), à condition d'ouvrir le vin à l'avance ou de l'attendre encore un peu, de le servir assez frais et de bien l'accorder à table. Note : 16,5/20

feiler artinger traminer

 

Meinklang (Autriche) *** - Burgenlandweiss 2014 : (welschriesling, grüner veltliner, muskat ottonel) robe presque tranlucide, nez expressif, bien marqué par le muscat, raisin blanc avec des notes de fleurs blanches du grüner veltliner. Bouche perlante, légère (10,5%) vive et fraîche, très florale, fruitée, mais manquant de tension. Finale très courte mais salivante et fraîche. Vin très facile à boire et désaltérant. 14,5/20.

meinklang

 

Meinklang – H 2013 : (100% harslevelu, 5,5g SR) Couleur paille,légère réduction à l’ouverture et beaucoup de gaz, bien mieux après quelques heures de carafe, nez fruité, beaucoup d’agrumes, quelques notes florales. Bouche perlante avec quelques grammes de sucre (comme un riesling allemand), vive, fraîche, fruitée, manquant d’un peu de gras mais très facile à boire, quelques épices en fin de bouche. Assez bonne longueur, finale tendue, salivante, avec une légère amertume qui rappelle le pamplemousse. Note : 15,5/20.

meinklang harslevelu

 

D'Arenberg (Australie) ** - The Stump Jump McLaren Vale 2010 : (shiraz, grenache, mourvèdre) robe grenat clair, nez puissant très expressif, prunes cuites, kirsch, fruits noirs très mûrs. Bouche puissante, alcooleuse, on dirait un vin muté, manque de fraîcheur, mais beaucoup de matière, tannins bien polis, longueur moyenne. Un vin bien trop lourd à mon goût. 12/20.

d'arenberg stump

 

13 octobre 2016

André Moingeon (Saint-Aubin) ***

André Moingeon - Blagny "Le Trézin" 2013 : robe très claire, nez expressif sur de petits fruits rouges (framboise, groseille), un peu de ronce. Bouche légère, pas une grosse matière, peu tannique, très fraîche avec une bonne acidité, sur les fruits rouges et un peu d'épices en fin de bouche. Très facile à boire. Longueur moyenne. Un bon petit pinot. Note : 14,5/20.

 

Chassagne-Montrachet rouge 2013 : robe encore plus claire que le Blagny, nez sur les petits fruits rouges mais avec un côté un peu vert, pas assez mûr, ça se confirme en bouche où le vin est vraiment fluet, trop acide par rapport au peu de matière, pas très long. En-dessous du Blagny, et surtout très loin du niveau des blancs du domaine. Note : 13/20.

 

André Moingeon - Saint-Aubin 1er cru Les Frionnes 2013 : couleur or pâle, nez expressif dès l'ouverture, beurré, floral, et citronné, boisé très bien intégré. Bouche grasse, gourmande, sur le citron très légèrement sucré, la pêche, le beurre, très belle matière, avec une fine acidité à l'arrière-plan. Longueur moyenne. Pas très complexe mais beaucoup de plaisir en l'état. Bon rapport q/p (13€). Note : 16/20.

moingeon frionnes 2013

 

Saint-Aubin 1er cru Sur Gamay 2013 : couleur or pâle, nez beurré, floral, un peu plus marqué par l'élevage que Frionnes même si ça ne domine pas. Bouche plus vive, plus tendue et plus citronnée que Frionnes, un peu moins gourmand en l'état, mais devrait se garder un peu plus longtemps. Belle longueur, peut-être plus que Frionnes. Note : 15,5/20

 

Moingeon - Puligny-Montrachet 1er cru La Garenne 2018 : Couleur or pâle, joli nez expressif dès l'ouverture, très floral, fruits jaunes, légèrement beurré, pointe d'élevage vanillé/grillé mais pas trop marqué et déjà bien intégré vu l'âge du vin. La bouche est plus décevante que le nez, ronde, grasse, reprenant cette belle aromatique mais manquant un peu de peps, surtout sur la finale où on sent bien les caractéristiques du millésime. Ca finit un peu trop rondouillard à mon goût avec quelques notes de caramel. B+.

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St Aubin Frionnes 2020 : nez grillé soufré, bouche assez droite, pas de beurré, mais grillé soufré un peu trop marqué. B+.

 

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