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Whisky Wine N' Beer

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26 février 2017

Château Vannières (Bandol) ***

 Chateau Vannières - Bandol rouge 2001 (goûté lors de la soirée LPV sans thème, CR de Julien)

"La robe est tuillée, évoluée.
Le nez est très tertiaire, trop tertiaire d'ailleurs...C'est humide, du champignon plus très frais...pas terrible
La bouche est légère, c'est vert, âpre et assechant, très court en bouche. Apparemment, il y aurait une mise domaine et une mise pour les grandes surfaces, et ces dernières seraient très en dessous..."

vannieres

 

Vannières 2008 : robe légèrement tuilée, nez sur la prune voire le pruneau, le kirsch, quelques fruits rouges confiturés, un peu marqué grenache. Bouche puissante, avec un beau volume, des tannins présents mais de qualité, très léger boisé bien intégré, une belle fraîcheur, plus qu'au nez, un petit côté bordealais (cassis ?). Bonne longueur. Passé le nez un peu trop chaud, la suite donne un très beau vin à maturité. TB-.

 

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18 février 2017

Soirée LPV Mas Jullien

Soirée LPV Mas Jullien

Les vins sont servis à l’aveugle. Les rouges ont été ouverts la veille.

Cartagène 2009 : Couleur rose foncé, beau nez avec de la rose, du poivre, de la fraise, de la groseille. Bouche un peu trop marquée par l’alcool où on sent bien le côté eau-de-vie, aromatique intéressante proche du nez, pas trop de sucre pour une cartagène. Finale assez longue, poivrée. B.

Rosé 2012 : couleur rose foncé, nez sur la grenadine, la fraise, la framboise, assez engageant. Bouche puissante, rosé de gastronomie, une petite pointe d’alcool, beaux fruits rouges. Assez bonne longueur pour un rosé. B+.

Carlan 2009 : Robe sombre aux contours violets, nez un peu réduit, avec un côté olive verte aussi, des fruits noirs, cassis. Bouche puissante mais aux tannins soyeux, juteuse, sur la confiture de mûre et de cassis, fraîche pour 2009. Finale un peu plus courte que le Mas 2009. TB-.

Autour de Jonquières 2013 : Robe sombre aux contours violets là aussi, nez de confiture de mûre et de cassis, plus d’épices que dans le précédent, un côté garrigue, du cacao, de l’amande, du bois précieux, très jeune mais très noble. Bouche encore un peu jeune, puissante, mais avec beaucoup de fruits noirs, des épices, une touche d’élevage (bois précieux) déjà bien intégré pour 2013, tannins présents mais d’une grande finesse. Belle longueur avec de la fraîcheur. Déjà très bon, et probablement un futur grand vin. TB.

Mas 2009 : Robe sombre aux contours violets aussi, nez plus épicé que les précédents, on retrouve les fruits noirs confiturés, un peu de cacao. Bouche puissante, fruitée, aux tannins soyeux là aussi (plus que lors de ma dernière dégust il y a un an environ) avec une très belle tension derrière et une finale plus longue que les précédents. Un régal en l’état même si bien sûr là aussi c’est encore tout jeune. TB+.

DSC_0381

 

Mas 2005 : Robe plus claire et plus évoluée que les précédents, un peu de réduction au nez, moins de fruits et plus de tertiaire, avec un petit côté vert. En bouche les tannins sont plus serrés, on a l’impression d’un vin ramassé moins mûr, avec un côté vert qui me fait penser à du cabernet sauvignon. Il y a de la fraîcheur derrière et une bonne longueur, mais le style me plaît moins. Lors de ma dernière dégust il y a un an et demi j’avais déjà trouvé les tannins un peu serrés mais pas le côté vert. B+.

Blanc 2011 : Couleur or, nez sur le miel, l’anis, avec un peu d’élevage (vanille et surtout beurre) bien intégré, certains évoquent le chardonnay, des fruits jaunes. La bouche est puissante, mais avec une belle acidité derrière qui l’empêche d’être trop lourd, beurrée, florale, sur les fruits jaunes et les agrumes. Assez bonne longueur, finale tendue, légèrement anisée. Bien fait, mais la bouche a un côté un peu trop chaud à mon goût. TB-.

La Méjanne 2009 : Couleur or pâle, nez encore bien plus sur le miel, le citron, l’ananas, un peu mentholé. Bouche fraîche, pas très chargée en sucres, plus « moelleux que liquoreux », où on retrouve le citron, le miel, une petite touche exotique. Finale d’assez bonne longueur, citronnée, anisée. TB-.

Clairette Beudelle 1994 : Couleur ambre foncé, nez très complexe, sur le pruneau, la prune, la pâte de coing, les raisins secs, le caramel, la datte, la noisette, superbe. Bouche un peu en-dessous du nez, où on retrouve du caramel, du pruneau, de la pâte de coing, on a l’impression d’un vin très sucré au départ avec une texture épaisse mais qui a déjà bien digéré ses sucres, il n’est pas écœurant mais on aimerait quand même un peu plus de tension. Finale de longueur moyenne, sur les fruits secs, la noisette, un peu de noix et de chocolat dans le verre vide. Même si autour de la table beaucoup ont préféré le précédent, celui-ci est plus mon style de liquoreux personnellement. TB.

 

Très intéressant de goûter aux multiples facettes du domaine, notamment pour moi qui ne connaissait que les rouges et le rosé. Un grand merci pour nous avoir permis de goûter la très rare cuvée Clairette Beudelle malheureusement plus produites depuis longtemps.

 

14 février 2017

De Sousa (Avize) ***

De Sousa - Champagne Extra Brut Blanc de blancs Cuvée des Caudalies : (100% chardonnay sur le grand cru Avize, VV de plus de 50ans, élevage fûts dont 15% neufs, dosage 5 gr/L, mise en bt 2010, dégorgement 25.03.2014, assemblage d'environ 15 millésimes) Couleur or pâle, mousse fine dès l'ouverture. Nez légèrement marqué par le bois, surtout sur la brioche, les fruits secs, la noisette, légèrement floral. Bouche à la bulle très fine, vive en attaque, toujours sur la brioche, fruits secs, noisette, elle manque un peu de fruits frais à mon goût et aussi de tension sur la fin de bouche. La finale est longue, briochée, mais chauffe un peu même si c'est mieux avec une bonne aération. Pas pleinement convaincu par cette cuvée réputée dont j'attendais plus. Note : 15,5/20.

de sousa caudalies

 

 De Sousa - Champagne Cuvée des Caudalies (base 2018) : bien typé chardonnay , à la fois pâtiné par les vins de réserve et l'élevage fût et belle tension minérale en finale, élégant, large et long à la fois. TB+.

 

12 février 2017

Christian Clerget (Vougeot) **

Christian Clerget - Vougeot 1er cru Les Petits Vougeots 2002 : nez très chaud, sur le pruneau, le café. Bouche très chaude aussi qui manque clairement d'acidité et de fraîcheur. Peu de longueur. Certains autour de la table ont été moins durs que moi, lui trouvant une certaine gourmandise. Peut-être une bouteille mal conservée aussi. Moyen.

 

Christian Clerget Chambolle 1er cru Charmes 2015 : (FDGV15) tannins fins, beau fruité, de la matière, finale un peu courte. TB-.

 

4 février 2017

Soirée LPV Chambolle

Pour la première soirée de 2017 c'est à mon tour de recevoir, en petit comité malheureusement. Le thème principal de la soirée est "A la santé de notre ami barbu", hospitalisé depuis plus d'un mois, à qui on souhaite un bon rétablissement en espérant le retrouver avec nous le plus vite possible. La dernière bouteille est une sorte d'hommage car je sais qu'il connaît et adore la Carbonifera. Les vins sont dégustés à l'aveugle, sauf par moi qui m'occupe du service.

 

Anne & Hervé Sigaut - Chambolle-Musigny Derrière le four 2012 : robe grenat assez sombre pour du pinot, nez moyennement expressif, peut-être un peu jeune, il s'est refermé depuis ma dernière dégustation, sur le cassis, la mûre, la cerise, certains évoquent la syrah, d'autres le gamay, en se réchauffant un petit côté crème brûlée dans le fond. Bouche assez légère, peu tannique, beaucoup de fruit, assez frais, il manque un peu d'épaisseur par rapport aux suivants même si c'est tout à fait correct pour un village. Longueur moyenne. B+.

 

François Bertheau - Chambolle-Musigny 1er cru Les Charmes 2007 : robe plus claire que le précédent avec quelques signes d'évolution. Nez très marqué par la pierre-à-fusil, le grillé, avec derrière des notes de fraise écrasée, griotte. C'est bien mieux en bouche avec une belle matière et une texture soyeuse, beaucoup moins grillé et avec plus de fruits, toujours fraise, griotte, framboise, quelques épices, très fraîche et fruitée. Bonne longueur. TB-.

 

Daniel Moine-Hudelot - Chambolle-Musigny 1er cru Les Amoueruses 2004 : robe plus sombre que le précédent, peu évoluée. Beau nez sur la mûre, la cerise noire et des notes plus originales d'abricot confit, de coing. La bouche est superbe, avec une texture encore plus soyeuse que le précédent, on est encore monté d'un cran, beaucoup de fruit et de fraîcheur, plutôt fruits noirs, c'est légèrement confituré, gourmand, peu évolué. Finale de bonne longueur sans être exceptionnelle, à peu près comme le Bertheau, c'est le seul moment où on sent le petit millésime. TB+.

 

Jean-François Ganevat - Côtes du Jura Les Vignes de mon père 2003 : (100% savagnin ouillé, élevage 130 mois en demi-muids de 600L, sans ajout de sulfites, sols de marnes bleues) Couleur entre or pâle et or, nez très expressif avec beaucoup de pierre-à-fusil, trop à mon goût, dans le fond des notes d'orange confites, de confiture d'abricot, fleurs blanches. La bouche est bien mieux que le nez, éxubérante, impressionnante, elle manque peut-être d'un peu de finesse du coup, avec un volume énorme, des notes grillées plus discrètes, beaucoup d'agrumes et de fruits jaunes confiturés, on a même l'impression de quelques grammes de sucres résiduels, il y a une bonne acidité qui maintient l'équilibre, mais j'aurais aimé encore plus de tension pour face à cette matière, aucun signe d'évolution, c'est encore tout jeune. La finale est très longue, plus citronnée, un peu saline et mentholée. Un vin hors norme, à goûter, qui m'a mis une grande claque sur les premières gorgées, mais que j'ai trouvé un peu écoeurant dès le deuxième verre. TB-.

 

Giuseppe Quintarelli - Amabile del Cere IGT Veneto 2003 (en 1/2bt) : (garganega, sauvignon, trebbiano et chardonnay, raisins mis à sécher sur clayettes pendant 5 mois, élevage de presque 6ans en fûts. 2000bts produites. Cuvée non réalisée entre 1990 et 2003. 13% vol) Couleur ambrée, nez expressif, avec beaucoup d'abricot sec, d'orange confite, un peu de noix, de la figue, du sucre brun, de la cannelle... Tout aussi bon en bouche avec une belle épaisseur, beaucoup de fraîcheur grâce à une grosse acidité et des notes salines qui me rappellent un Sciacchetrà bu récemment (probablement plus de sucres résiduels ici). Superbe mélange de fruits secs, de confiture d'abricot et d'orange avec une pointe oxydative et des amers nobles. Finale très longue, saline, très fraîche, avec quelques épices, des herbes méditerranéennes. Très grand liquoreux, à la hauteur de sa réputation, avec concentration, fraîcheur et complexité. TB++.

 

Philippe Delesvaux - Coteaux du Layon Carbonifera 1997 : (trie du 30 octobre 1997, 27° potentiel soit 459gr SR potentiel, environ 380gr au final, 2900bts de 50cl) Couleur ambre clair, superbe nez de "chenin 1997", plein de pâte de coing, d'abricot, de rhubarbe, de confiture de mirabelle, de figue, quelques épices. Personne n'a senti de notes tourbées sur cette bouteille, contrairement à ce qu'on peut lire dans certains CR. Attaque en bouche magnifique, ultra concentrée, sirupeuse, épaisse, sur les fruits du nez avec principalement la pâte de coing, encore très jeune. Il y a juste ce qu'il faut d'acidité pour que ce ne soit pas écoeurant, même si le vin précédent était plus frais (mais bien moins sucré). Finale très longue, sur la pâte de coing, la confiture d'abricot et d'orange. Pour chipoter, j'ai trouvé qu'il manquait un peu d'acidité pour égaler l'Après Minuit 1997 dans le même registre. Ca reste néanmoins un vin exceptionnel. TB++.

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4 février 2017

Moine-Hudelot (Chambolle-Musigny) ***

Daniel Moine-Hudelot - Chambolle-Musigny 1er cru Les Amoueruses 2004 : robe plus sombre que le précédent, peu évoluée. Beau nez sur la mûre, la cerise noire et des notes plus originales d'abricot confit, de coing. La bouche est superbe, avec une texture encore plus soyeuse que le précédent, on est encore monté d'un cran, beaucoup de fruit et de fraîcheur, plutôt fruits noirs, c'est légèrement confituré, gourmand, peu évolué. Finale de bonne longueur sans être exceptionnelle, à peu près comme le Bertheau, c'est le seul moment où on sent le petit millésime. TB+.

moine hudelot

 

 Moine-Hudelot, Bonnes-Mares 2006 : (vendu en 2008 à Pousse d’or en grande partie) Couleur très évoluée, nez de veux pinot sous-bois, humus, cerises à l'eau-de-vie. Bouche encore bien là avec une aromatique évoluée, mais de la puissance, un côté terreux, encore un peu tannique, assez long. Assez classique du terroir des bonnes-mares, mais manque un peu de subtilité pour être grand. TB+.

 

4 février 2017

François Bertheau (Chambolle-Musigny) ***

François Bertheau - Chambolle-Musigny 1er cru Les Charmes 2007 : robe plus claire que le précédent avec quelques signes d'évolution. Nez très marqué par la pierre-à-fusil, le grillé, avec derrière des notes de fraise écrasée, griotte. C'est bien mieux en bouche avec une belle matière et une texture soyeuse, beaucoup moins grillé et avec plus de fruits, toujours fraise, griotte, framboise, quelques épices, très fraîche et fruitée. Bonne longueur. TB-.

Bertheau chambolle charmes 2007

 

29 janvier 2017

Mas Jullien (Jonquières) *****

Figure emblématique du Languedoc, en perpétuelle remise en question, Olivier Jullien a été l'un des premiers, depuis 1985, à croire en la qualité des vins de cette région, plus qu'à la quantité. Il est le mentor de toute une génération sur son domaine d'environ 20 hectares (qui évolue souvent au fil des gains et des pertes de aprcelles), travaillé en bio même si Olivier Jullien a quitté tout organisme de certification depuis quelques années. Les vins sont authentiques, sincères, bien que les élevages, les cépages et les cuvées aient changés au fil du temps. Le blanc se caractérise avant tout par une fraîcheur hors du commun pour la région. Les rouges sont puissants, colorés, taillés pour la garde, souvent un peu serrés en jeunesse mais au potentiel de garde incroyable.

 

Mas Jullien - Coteaux du Languedoc 2005 (syrah, mourvedre, carignan + grenache) robe sombre, nez avec beaucoup de fruits noirs, du cacao, des épices et des arômes tertiaires de cuir, tabac et de cèdre. Bouche sur les fruits noirs, moins tertiaire, beaucoup de fraîcheur, des tannins encore présents mais de très bonne qualité, le vin est encore un peu austère. Très bonne longueur. Le plaisir commence juste à arriver sur cette bouteille pour laquelle il aura fallu patienter longtemps, mais qu'on peut encore attendre sans problèmes. Note : 17/20.

mas jullien 2005

 

Mas Jullien - Rosé 2011 : Très belle robe rose foncé. Le nez est sur les fruits rouges, surtout sur la grenadine. La bouche est parfaitement équilibrée, on a une bonne puissance sans trop en faire non plus, de la fraîcheur, juste ce qu'il faut d'acidité, et assez de matière pour être bu en mangeant. Finale assez longue, toujours sur la grenadine, avec un peu d'épices désormais. Me voilà enfin réconcilié avec les rosés. Note : 15/20.

 

Mas Jullien rosé 2015 : rosé assez coloré, nez sur la framboise et les agrumes, moins marqué grenadine que le 2011, bouche vineuse, assez puissante, avec de la fraîcheur et une longueur moyenne. Bon rosé de gastronomie, comme toujours avec le Mas Jullien. B+.

 

Mas Jullien – les cailloutis 1992 : (soirée LPV) il sent la marée, un peu de liège aussi, une bouteille qui semble avoir mal vieilli. Dommage.

 

Mas Jullien rouge 2009 : style assez différent des autres, on retrouve la trame de fruits noirs, quelques fruits rouges et épices, mais surtout un vin plus tendu, avec plus d'acidité, des tannins plus présents mais de belle qualité, moins opulent que les autres mais plus de longueur. TB+.

 

Mas Jullien - AOC Coteaux du Languedoc Terrasses du Larzac 2010 : (40% mourvèdre, 30% carignan, 25% syrah 5% grenache en demi-muids et foudres. Assemblage d’une dizaine de parcelles) Couleur très noire, nez sur la mûre, le cassis, le chocolat, très gourmand. Bouche puissante, concentrée, massive, tannins bien fondus par le temps. Lui aussi garde une belle acidité dans le fond. La finale est très longue mais un peu sur l'alcool. Il semble presque trop jeune. TB+.

 

Mas Jullien 2005 : regoûté un peu chaud et peu après ouverture, il avait un côté bois précieux, type bordelais étonnant, encore jeune, mais aux tannins bien intégrés.

 

Mas Jullien -  Terrasses du Larzac « Lous rougeos » 2015 (60% carignan + syrah) : Robe très sombre, limpide, pour ce vin qui goûtait très mal à l'ouverture. La carafe l'a transformé, très beau nez sur les fruits noirs, les épices, d'où se dégage déjà une certaine fraîcheur. La bouche est certes encore un peu jeune, puissante, mais avec une superbe minéralité derrière, on sent les calcaires en altitude de Saint-Privat, des tannins déjà fondus, une matière soyeuse et une grande longueur. Il offre déjà beaucoup de plaisir en l'état et devrait être exceptionnel dans quelques années. TB+.

 

Mas Jullien 2015 : bien plus lourd, chaleureux, confituré avec un boisé assez présent, à attendre longtemps. B-.

 

Mas Jullien - La flûte 2013 : belle couleur rubis, nez très fin de petits fruits rouges, pinote presque. Bouche légère, fine, peu tannique, très facile à boire avec beaucoup de fraîcheur, quand même un peu de longueur. Plus fin que fluet. TB.

 

Mas Jullien - Méjanne 2008 : couleur or clair, nez un peu fatigué, qui tire sur le sous-bois, la truffe. Bien mieux en bouche où on retrouve l'ananas, les fruits jaunes, le miel, la belle acidité de la cuvée, belle finale, longue, salivante. TB.

 

Mas Jullien - blanc 2008 : Robe dorée, nez typé chenin, sur la poire, un peu brioché. Bouche avec beaucoup de fraîcheur pour le sud, très agréable, pas forcément la concentration ni la longueur des plus grands millésimes mais beaucoup d'élégance. TB+.

 

Mas Jullien blanc 2015 : robe dorée, nez caramel, beurre, notes florales. Bouche grasse, alcool, beurre et caramel très solaire, certes c'est 2015, mais le vigneron nous a habitué à bien gérer ce genre de millésime, à revoir dans quelques années peut-être. Moyen.

 

Mas Jullien blanc 2017 : pas d'élevage ressenti, pas de caramel dans ce 2017, floral, léger, mais peu d'acidité, fnit court et chaud. B-. Autre bouteille et même constat beaucoup d'alcool, chaleureux. B-. Autre bouteille plus tard, semble avoir plus de peps, assez frais. TB.

 

Mas Jullien blanc 2019 Mag : floral, encore un peu exubérant, mais la bouche a une belle tension pour 2019, beaux amers en finale, encore un peu jeune mais très prometteur. TB+.

 

Mas Jullien blanc 2010 : notes oxydatives et briochés, pas trop lourd en bouche, mais aromatique fatiguée, peu de fruit. B-.

 

Mas Jullien blanc 2016 : fruité, floral, tendu, très frais, belle longueur. TB.

 

Mas Jullien autour de Jonquières 2014 : encore serré et austère en l'état, belle fraîcheur, à attendre. TB-.

 

Derniers etats d'âme rouge 2020 : B.

 

Mas Jullien La Brune 2016 : (50% cinsault 50% grenache) un peu réduit à l'ouverture, bien après carafage. couleur violette, nez de fruits rouges confiturés, un peu cacao, bouche avec des tannins très fins, puissante niveau alcool, à boire assez frais, beaucoup de fruit, plutôt typé grenache, un côté garrigue, pointe de sucrosité, gourmand. A attendre encore un peu pour qu'il s'affine mais très prometteur pour le premier millésime de la cuvée. TB.

 

Trescol 2018 : plutôt léger et gouleyant, peu de tannins, aromatique de gamay bien poivré, peu d'alcool et bonne acidité, facile à boire, le poivre lui donne un peu de caractère. Longueur moyenne. TB-.

 

 

Soirée LPV Mas Jullien

Les vins sont servis à l’aveugle. Les rouges ont été ouverts la veille.

Cartagène 2009 : Couleur rose foncé, beau nez avec de la rose, du poivre, de la fraise, de la groseille. Bouche un peu trop marquée par l’alcool où on sent bien le côté eau-de-vie, aromatique intéressante proche du nez, pas trop de sucre pour une cartagène. Finale assez longue, poivrée. B.

Rosé 2012 : couleur rose foncé, nez sur la grenadine, la fraise, la framboise, assez engageant. Bouche puissante, rosé de gastronomie, une petite pointe d’alcool, beaux fruits rouges. Assez bonne longueur pour un rosé. B+.

Carlan 2009 : Robe sombre aux contours violets, nez un peu réduit, avec un côté olive verte aussi, des fruits noirs, cassis. Bouche puissante mais aux tannins soyeux, juteuse, sur la confiture de mûre et de cassis, fraîche pour 2009. Finale un peu plus courte que le Mas 2009. TB-.

Autour de Jonquières 2013 : Robe sombre aux contours violets là aussi, nez de confiture de mûre et de cassis, plus d’épices que dans le précédent, un côté garrigue, du cacao, de l’amande, du bois précieux, très jeune mais très noble. Bouche encore un peu jeune, puissante, mais avec beaucoup de fruits noirs, des épices, une touche d’élevage (bois précieux) déjà bien intégré pour 2013, tannins présents mais d’une grande finesse. Belle longueur avec de la fraîcheur. Déjà très bon, et probablement un futur grand vin. TB.

Mas 2009 : Robe sombre aux contours violets aussi, nez plus épicé que les précédents, on retrouve les fruits noirs confiturés, un peu de cacao. Bouche puissante, fruitée, aux tannins soyeux là aussi (plus que lors de ma dernière dégust il y a un an environ) avec une très belle tension derrière et une finale plus longue que les précédents. Un régal en l’état même si bien sûr là aussi c’est encore tout jeune. TB+.

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Mas 2005 : Robe plus claire et plus évoluée que les précédents, un peu de réduction au nez, moins de fruits et plus de tertiaire, avec un petit côté vert. En bouche les tannins sont plus serrés, on a l’impression d’un vin ramassé moins mûr, avec un côté vert qui me fait penser à du cabernet sauvignon. Il y a de la fraîcheur derrière et une bonne longueur, mais le style me plaît moins. Lors de ma dernière dégust il y a un an et demi j’avais déjà trouvé les tannins un peu serrés mais pas le côté vert. B+.

Blanc 2011 : Couleur or, nez sur le miel, l’anis, avec un peu d’élevage (vanille et surtout beurre) bien intégré, certains évoquent le chardonnay, des fruits jaunes. La bouche est puissante, mais avec une belle acidité derrière qui l’empêche d’être trop lourd, beurrée, florale, sur les fruits jaunes et les agrumes. Assez bonne longueur, finale tendue, légèrement anisée. Bien fait, mais la bouche a un côté un peu trop chaud à mon goût. TB-.

La Méjanne 2009 : Couleur or pâle, nez encore bien plus sur le miel, le citron, l’ananas, un peu mentholé. Bouche fraîche, pas très chargée en sucres, plus « moelleux que liquoreux », où on retrouve le citron, le miel, une petite touche exotique. Finale d’assez bonne longueur, citronnée, anisée. TB-.

Clairette Beudelle 1994 : Couleur ambre foncé, nez très complexe, sur le pruneau, la prune, la pâte de coing, les raisins secs, le caramel, la datte, la noisette, superbe. Bouche un peu en-dessous du nez, où on retrouve du caramel, du pruneau, de la pâte de coing, on a l’impression d’un vin très sucré au départ avec une texture épaisse mais qui a déjà bien digéré ses sucres, il n’est pas écœurant mais on aimerait quand même un peu plus de tension. Finale de longueur moyenne, sur les fruits secs, la noisette, un peu de noix et de chocolat dans le verre vide. Même si autour de la table beaucoup ont préféré le précédent, celui-ci est plus mon style de liquoreux personnellement. TB.

 

Très intéressant de goûter aux multiples facettes du domaine, notamment pour moi qui ne connaissait que les rouges et le rosé. Un grand merci pour nous avoir permis de goûter la très rare cuvée Clairette Beudelle malheureusement plus produites depuis longtemps.

 

28 janvier 2017

Antoine Jobard (Meursault) *****

Domaine de 6,5 hectares aujourd'hui géré par Antoine, le fils de François Jobard. Depuis 2019 le domaine est certifié bio. Ici les vins sont élevés longuement sur lies avec très peu de fûts neufs. Ce sont des vins très tendus, énergiques, peu gras et peu boisés, austère en jeunesse, souvent marqués par l'autolyse, qui vieillissent très bien.

 

Antoine Jobard - Bourgogne blanc 2012 : couleur or pâle, nez expressif, citronné, avec des notes d'élevage vanille/caramel très bien intégrées qui pour une fois dans ce vin me semblent gourmandes et jamais écoeurantes. Bouche vive, avec une belle tension pour un générique, un peu de gras, toujours ce côté vanille/caramel (surtout quand le vin se réchauffe) dans le fond qui rend le vin gourmand, de l'amande aussi, bel équilibre. Finale assez longue pour un générique, sur le citron, les agrumes, fraîche. Belle entrée de gamme qui donne envie de connaître les autres cuvées. Note : 16/20.

jobard 2012 Bourgogne

 

Jobard A. Meursault 2015 : couleur très claire pour 2015, nez très expressif à fond sur l'autolyse, une pointe de citron derrière en cherchant bien, bouche énergique, tendue, pleine de peps's, on comprend l'intérêt de l'élevage réducteur, mais aromatique uniquement portée sur le pétard. Belle longueur avec une finale salivante. A voir ce qu'il donnera dans quelques années. TB. Une autre bouteille très pétard aussi à l'ouverture présentait plus de complexité en bouche. TB+.

 

Tillets 2015 : bien réduction grillé aussi. Joli nez, manque un poil de tension en finale. TB+.

 

Antoine Jobard - Meursault en la barre 2017 : très clair en couleur, nez bien dans le style du domaine, marqué autolyse, grillé, réduction, derrière citron, fleurs blanches, maturité assez basse pour 2017. Bouche sur cette noble austérité, grosse tension, amers nobles, citronné, tendu, beaucoup d'énergie et de fougue, pas de gras ni de beurre ici, a tout l'avenir devant lui. TB+.

 

A Jobard - Bourgogne chardonnay 2019 : légère autolyse, mais aussi un côté gras beurré étonnant pour le domaine, bouche bien faite pour un générique avec encore un peu d’élevage. B+.

 

Antoine Jobard

MEURSAULTBlanc2022 superbe village, très tendu, très autolyse, très énergique, pas de gras, tout en tension, très long. BLAGNY 1ER CRUBlanc2022 encore un cran au-dessus, avec plus de tout, encore plus de tension et de longueur. MEURSAULT 1ER CRUPorusotBlanc2022 on sent le terroir un peu plus riche, à peine moins sur la tension avec un peu plus de volume, très joli aussi. Combine le style marqué du domaine et une bonne définition du terroir. Coup de cœur pour les trois vins.

 

25 janvier 2017

Shizen (Japon) *

Shizen - Cuvée Denis Dubourdieu 2011 : (100% koshu, région de Yamanashi, 9%) Couleur paille, nez plutôt discret avec quelques notes florales, un peu de citron vert et de pamplemousse. Bouche légère, fluette, elle fait un peu diluée, mais elle a le mérite d'être fraîche, assez vive, sur le yuzu et le pamplemousse. Finale très courte. Moyen.

shizen 2011

 

22 janvier 2017

Clos du Rouge Gorge (Latour-de-France) ****

Clos du Rouge Gorge (Cyril Fhal) - Vin de Pays des Côtes Catalanes "Jeunes vignes" 2013 : (grenache, sans soufre ajouté) couleur rubis foncé, nez légèrement réduit à l'ouverture, mieux après quelques minutes, beaucoup de fruits rouges, quelques notes animales, un peu d'olive verte. Bouche assez légère, peu tannique, très fruitée et très fraîche, facile à boire, pas du tout perlante, sur les fruits rouges, l'olive verte, quelques épices. Finale assez courte, mais d'une grande fraîcheur qui appelle à se resservir. Note : 15/20.

clos rouge gorge jeunes vignes

 

Clos du Rouge Gorge - Cuvée spéciale 2007 vin de france : (carignan, élevage de 7ans) Couleur sombre, nez très vanille, coco, plein de bois. Bouche puissante, très boisée, massive, il y a quand même de l’acidité derrière et du fond. La finale est très boisée, avec des tannins encore serrés. Clairement à attendre. B-.

 

18 janvier 2017

Popihn (France, Yonne) ****

Brasserie Popihn - Mosaïc DIPA 8,4% : superbe nez plein de fruits exotiques, mangue, passion, ananas, pamplemousse, pas trop résineux. Bouche avec une belle texture épaisse, les 8% passent tout seul, plein de fruit du début à la fin, pas trop marquée caramel, l'amertume ne se sent pas vraiment avec tout ce fruit même si ça doit grimper dans les tours niveau IBU sur le papier. Très digeste pour une double IPA. Pas étonnant que ce soit la nouvelle brasserie française à la mode d'après cette bière. Note : 18/20.

 

Popihn - Florida royale 5% Berliner Weisse Mangue, Fruit de la passion, goyave : couleur or, nez bien marqué fruit de la passion surtout, avec des notes fermières un peu gênantes. Mieux en bouche, belle acidité, bulle assez fine, du fruit, un petit côté aigre. Note : 16/20.

 

Popinh - Ahtanum cryo 7,2% : west coast ipa. B+.

 

Popihn - NEIPA DDH Citra Cryo / Simcoe / ID158 7% : très belle IPA, épaisse, légère sucrosité. TB+.

 

13 janvier 2017

Joblot (Givry) ***

Joblot - Givry Pied de chaume 2015 : Bouteille ouverte pour "prendre la température" des 2015. Couleur assez sombre pour du pinot avec des contours violets, nez de fruits mûrs, cerise, mûre, avec une petite touche vanillée et de l'amande dans le fond, encore un peu jeune. Bouche sur le même fruité bien mûr et légèrement sucré, belle acidité en attaque, tannins déjà bien fondus mais une finale très courte. Pas entièrement convaincu par ce vin, encore un peu jeune en l'état bien sûr, mais qui manque clairement de longueur. On verra dans quelques années ce que donnent les 1er crus 2015. Note : 14,5/20

 

 

Joblot - Givry Clos de la servoisine 1er cru 2009

Le nez est éxubérant, voilà un vin qui vient vraiment nous chercher. Beaucoup de fruits noirs (mûre, cerise), un peu confits, sucrés, confiturés. Ce n'est pas d'une grande complexité, plutôt simple même, mais quel plaisir ! Note : 17/20.

(CR de Julien) "Le vin suivant présente encore une très belle robe, profonde. Le nez est à fond sur les fruits noirs (cassis, mûre). C'est confit et très expressif tout en restant frais avec une sensation d'écorces d'orange. Egalement un léger poivré. C'est complexe et gourmand. La bouche présente une belle matière avec des tanins soyeux. J'ai trouvé une très belle longueur sur le fruit. C'est bien bon, très gourmand."

joblot

 

10 janvier 2017

Mas des Caprices (Leucate) ***

Mas des caprices - RAS Rouge à Siroter IGP Aude 2014 : (carignan, grenache, mourvèdre, sans soufre ajouté) couleur grenat, un peu de réduction et de gaz à l'ouverture, bien mieux après un tour en carafe. Nez moyennement expressif, simple, sur la cerise et la mûre. Bouche légère, fruitée (cerise, fruits noirs), gouleyante, peu tannique, très fraîche et facile à boire, un peu de gaz. Finale assez courte, mais avec un beau fruité acidulé qui appelle à se resservir. Un vin qui porte bien son nom. Note : 14,5/20.

mas des caprices ras

 

8 janvier 2017

Cape Mentelle (Australie) ***

Cape Mentelle - Margaret River Sauvignon Sémillon 2014 : (58% sauvignon 48% sémillon, élevage 93% en cuves 7% en fût) Couleur paille, nez expressif dès l'ouverture, très marqué sauvignon, cassis, pamplemousse, citron, avec un petit côté exotique assez exubérant (passion, litchi) qu'on peut trouver par exemple dans les Sauvignon de Nouvelle-Zélande. Bouche très vive, beaucoup d'acidité, sur le pamplemousse, le citron, moins exotique que le nez, avec un côté végétal plus marqué, manque légèrement de gras peut-être. Finale de longueur moyenne mais toujours avec une bonne acidité qui fait saliver, sur le pamplemousse, le buis. Bon vin avec une belle tension, mais le côté variétal du sauvignon est un peu trop présent. Note : 15/20.

cape mentelle

 

 

Grant Burge *** - Tawny 10ans : (grenache, syrah, mourvèdre) couleur brique plutôt claire, nez fruits rouges confits, kirsch, prune, chocolat. Bouche pas très puissante, quelques notes de rancio, noix, chocolat, fruits rouges, finale un peu sèche, avec une pointe d'alcool. B+.

Grant Burge - Barossa Shiraz 5th generation 2016 : couleur sombre, nez de fruits noirs confiturés, pointe de vanille, bouche gourmande, sucrée, fruits noirs, vanillée, tannins arrondis par le bois, pas très long. Bon rapport q/p dans son style très moderne. B.

Grant Burge - Chardonnay benchmark 2018 : fruits exotiques, très vif (acidifié ?), léger gras, bon rapport q/p. B+.

Grant Burge (Australie) - Benchmark chardonnay 2020 : très exotique, ananas, trop mûr. B-

 

Innocent Bystander *** - Yarra Valley Pinot noir 2011 : couleur très clair et évoluée, nez sur l'orange sanguine, la fraise écrasée, anchois fumé, un peu typé Rayas en plus froid. Bouche légère, peu de tannins, sur les arômes du nez, belle acidité, peu concentré dans ce millésime pluvieux mais très original et élégant. TB.

2018 : clair en couleur, pinot avec à peine de sucrosité et d'orangette. Bouche facile, légère, gourmande, quand même un peu de salinité en finale, ça reste frais. TB.

 

Rusden *** - Driftsand 2018 Barossa Valley : (GSM) très rond, confituré, pas trop d'alcool, facile et sucré, mais finit court. B.

 

Rockford **** - Basket Press shiraz 2012 (Barossa) : (bu en 2022) Couleur pas si sombre que ça pour une syrah de Barossa. Le nez est très expressif, fruits noirs, beaucoup d'épices, orangette, pointe fumée, encore un peu d'élevage vanille, cacao, complexe, encore jeune. Bouche avec de la rondeur, travail sur la texture, tannins affinés par l'élevage, beaucoup de fruits, d'épices, pas trop riche, pas une grosse acidité mais suffisamment pour ne pas être lourd non plus, la finale est encore un peu sur l'élevage. A attendre. Beau potentiel, mais 10ans de plus lui feront du bien. TB.

 

 

7 janvier 2017

Mouthes le Bihan (Saint-Jean-de-Duras) ***

Mouthes le Bihan - Côtes de Duras blanc "Vieillefont" 2012 : (sauvignon, sémillon, muscadelle, chenin) Couleur or, nez expressif sur les fruits exotiques, un peu de pomme blette, un fond toasté, pierre-à-fusil, légèrement alcooleux. Bouche vive à l'attaque, sur l'aromatique du nez, avec une bonne matière, un léger gras, malheureusement trop marquée par l'alcool en fin de bouche même si c'est mieux le lendemain. Longueur moyenne. Pas convaincu par cette première rencontre avec le domaine. Note : 14/20.

mouthes le bihan vieillefont

 

 Domaine Mouthes le Bihan, Côtes de Duras Rouge "Les Apprentis" 2014 : (85% merlot, 15% cabernet franc) Couleur sombre, nez sur la confiture de fraise, le cassis, encore un peu boisé/vanillé, à attendre encore quelques années. Très belle bouche, moins marquée par l'élevage, texture soyeuse, beaucoup de fruits confiturés, belle acidité dans le fond et finale assez longue. TB.

 

Mouthes Le Bihan

En blanc Pie Colette 2016 est un peu mou, Vieillefont 2014 plus tendu, plus gras, élevage bien intégré, Perrette et les Noisetiers 2014 a un beau jus mais un élevage encore trop présent en l’état. Les rouges sont compliqués L’aimé chai 2015 et Pie Colette 2017 un peu réduits et maigres, Vieillefont 2015 et Les Apprentis 2015, trop jeunes, serrés avec encore un peu de bois à digérer. Bien mieux le liquoreux La Lionne et le désert 2011concentré, miellé, mêlant fruits jaunes et fruits secs, surtout bien équilibré par une bonne acidité.

Perrette et les noisetiers 2012 très boisé. Pie Colette 2018 bien mieux que 2017, fruité, sans réduction.

 

24 décembre 2016

Domaine de la Grange des Pères (Aniane) *****

Laurent Vaillé, disciple d'Eloi Durbach, de Jean-Louis Chave... a connu le succès dès son installation sur le massif d'Arboussas en 1992. Aujourd'hui à la tête d'un domaine d'environ 11 hectares, il produit, dans un esprit proche de la biodynamie sans recherche de certification, les plus grands vins du Languedoc et les plus recherchés. Le rouge est "explosif", à la fois plein de fruit, "sauvage", reconnaissable à ses arômes de garrigue et d'anchois (surtout en jeunesse), salin et surtout plein de fraîcheur grâce à l'acidité naturelle du cabernet sauvignon et au terroir très "caillouteux". Il est fougueux mais très accessible dans la jeunesse, et peut aussi vieillir admirablement, devenant plus "fondu". Le blanc est très "bourguignon", gras, opulent, riche, souvent un peu trop boisé en jeunesse, mais lui aussi vieillit très bien. Depuis le décès de Laurent, son frère Bernard a pris la suite : les premiers millésimes semblent tout aussi qualitatifs.

 

 

 

Grange des Pères - VdP de l'Hérault rouge 2005 : (40% syrah, 40% mourvèdre, cabernet sauvignon, counoise) Carafée 8h environ. Couleur rouge grenat. Nez très éxubérant, magnifique, et très complexe, sur de la fraise et des fruits très mûrs, compotés. On trouve aussi un très léger fumé, tabac, des épices (poivre, olives noires), et un côté un peu iodé. La bouche est puissante mais en même temps très fine, les tannins sont très bien intégrés, moins asséchants que La Mission HB, l'acidité lui donne de la fraîcheur qui contrebalance bien les fruits très mûrs. C'est très agréable à boire même sans manger. Finale très longue. 19/20. (dégusté lors d'une soirée aux caves Naudot).

grange

 

 

Goûtés lors du Witch 2014 :

Grange des Pères 2009 : au nez l’élevage est encore présent, caramel, vanille, beaucoup de fruits noirs, un peu d’épices. Mieux en bouche, bonne matière et bonne acidité, il a besoin d’encore un peu de temps pour que l’élevage s’intègre, mais ça devrait être très bon dans 3-4ans. TB-.

Grange des Pères 2005 : nez évolué, sur le cuir, le champignon, mais malheureusement une petite pointe liégeuse me dérange. Pareil en bouche, très légèrement bouchonné, sinon on sentait de la fraîcheur, un beau fruité et des arômes plus évolués derrière. Dommage.

Grange des Pères 2010 blanc : (roussanne, chardonnay + marsanne) robe très foncée pour un blanc 2010, nez beurré, vanillé, proche d’un Meursault, avec aussi beaucoup d’abricot. C’est un peu jeune mais on se dit que dans quelques années ça pourra être très beau. Par contre la bouche est très décevante, épaisse, vanillée, mais très molle. Gros manque de tension. Un peu déçu. B-.

 

 

Grange des Pères blanc 2013 : couleur très dorée, nez très boisé, grillé surtout, miel, fruits mûrs voire exotique derrière. Bouche plus sèche, citronnée, avec de la puissance, finit sur l'amertume et toujours des notes grillées très marquées. Décevant en l'état. B-.

 

Blanc 2012 : oxydé.

 

Grange des Pères - Blanc 2004 : robe or profond, nez puissant, très beurré et boisé, avec du miel, de l’abricot, de la pêche qui m’évoque un chardonnay de Bourgogne sur une année chaude avec un élevage trop appuyé. Bouche puissante, très grasse et beurrée, fruits très mûrs, miel. Finale très longue, quelques épices, un peu alcooleuse. Peu de plaisir pour moi (encore une fois avec GdP blanc) même si ce n’est pas un mauvais vin, loin de là. Il va souffrir de la comparaison avec les autres vins de la soirée. B.

gdp blanc

 

Grange des Pères blanc 2008 : couleur dorée, très beau fruité au nez, ananas, pêche, des notes de camomille, tilleul, miel. Bouche avec une certaine puissante, mais une belle acidité derrière, de fins amers sur la finale, beaucoup de fruits (exotiques et fruits jaunes mûrs), du gras, mais ça reste très élégant. De loin mon plus beau blanc du domaine. TB++.

 

Grange des Pères rouge 2009 : nez expressif avec beaucoup d'herbes sauvages, garrigue, fruits noirs, bouche exubérante, avec des tannins fins, ça part un peu dans tous les sens mais sans que ce soit déséquilibré, finale légèrement saline. TB+.

 

Grange des Pères rouge 2012 : (soirée LPV) robe plus foncée, on sent qu’on a changé de région, le nez est exubérant, avec beaucoup d’anchois, de l’olive, du fruit assez mûr. Plusieurs pensent à la Grange des Pères autour de la table, pour l’anchois surtout. La bouche est à la fois exubérante et fraîche, avec des tannins de velours, belle longueur en plus avec un côté salin qui donne envie d’y retourner. Grand vin, déjà, que tout le monde a adoré. TB+.

Grange des Pères 2012 : à l’ouverture le vin est assez marqué pain grillé/toasté, mieux après une demi-journée de carafe, toujours très marqué anchois, un peu moins de matière que sur la précédente bouteille qui goûtait un peu mieux, même si ça reste excellent. TB.

 

Grange des Pères rouge 2010 : (ouverte à midi pour le soir) On retrouve bien le nez exubérant de la GdP avec des fruits rouges et noirs assez mûrs et sauvages, des notes de garrigue, un peu d'anchois, mais beaucoup moins que dans le 2012, mais toujours ce qu'il faut de fraîcheur. La bouche est par contre plus puissante que dans le 2012, et semble un peu trop jeune, plus brutale que sur les autres millésimes même après une longue ouverture. Très longue finale, sur la garrigue, l'olive, l'anchois. Déjà très bon, mais moins prêt à boire que 2012, il semble encore loin de son apogée. TB.

 

Grange des pères rouge 2005 : il s'est révélé très différent lors de la dernière dégustation, très "Reynaud", exubérant, sur la confiture de fraise, la rose, les épices, différent mais exceptionnel aussi. TB+.

 

Grange des Pères - Rouge 2008 : Robe sombre, nez sur les fruits noirs, quelues épices, pas très marqué anchois pour une GdP. Bouche facile, fruitée, pas très puissante, ronde, manque un peu de profondeur et de caractère pour une GdP, le style m'a semblé assez moderne et typé Rhône Nord à l'aveugle. Surprise en voyant l'étiquette. TB.

 

Grange des Peres rouge 2013 : superbe nez plein d'anchois, d'olives, lardé, fumé, sauvage. Bouche avec du fruit, ce même côté sauvage, finale encore un peu dure, chaleureuse, à attendre encore, beau potentiel de garde. TB. En 2023 ça commence à se détendre, finale qui perd son côté dur petit à petit. TB++Grange des Pères - IGP Hérault 2013 : s'est enfin détendu, une vraie grange bien portée sur les anchois et la garrigue avec beaucoup de finesse. Ca y est les 13 sont prêts et ça envoie ! TB++.

 

Grange des Pères Rouge 2015 : couleur assez claire, nez exubérant, sur l'anchois, la tapenade, fruits confiturés, garrigue. Bouche sur les arômes du nez, aucune trace d'élevage, beaucoup de fraîcheur pour 2015, grosse longueur. Déjà superbe. TB++. Depuis il semble s'être refermé, à attendre désormais...

 

GdP rouge 2016 : couleur plus sombre que le 2015, plein d'anchois et de tapenade, éclatant, dans la fougue de la jeunesse, belle fraîcheur, élevage parfaitement intégré, déjà délicieux. TB++.

 

Grange des Pères - IGP Hérault 2016 : (40% syrah, mourvèdre, CS, counoise) Couleur sombre, nez très « Grange » anchois, olive, garrigue, fruits noirs. Bouche qui combien intensité, puissance et fraîcheur, les tannins sont fins, dans une phase très ouverte. Délicieux. TB++.

 

Grange des Pères, IGP Hérault 2017 : (40% syrah, Mourv, CS, counoise) par rapport au 2016 bien plus chaleureux, chocolaté, encore un peu jeune probablement, peut-être même une bouteille sans. B+.

 

Grange des Peres - rouge 2011 : fermé, pas au niveau de celle bu récemment, une bouteille sans. B+.

 

Rouge 2019 : fermé en l’état, semble plutôt puissant en comparaison avec 2018.

Rouge 2018 : semble assez léger, facile, fruité, simple, déjà accessible, mais manque un peu de caractère.

Rouge 2017 : un peu fermé en ce moment, mais très prometteur, sauvage, belle acidité dans le fond, beaucoup de fond et d’énergie.

Rouge 2016 : éclatant en ce moment, très ouvert, fruité, sauvage, anchois, tapenade, texture avec beaucoup de finesse, fraîcheur, grandiose.

Rouge 2013 : rien à faire toujours fermé, trop puissant chaleureux, à attendre encore.

Rouge 2009 : bouteille un peu fatiguée peut-être semble très évolué, kirsché, anchois, sous-bois, à boire.

Blanc 2015 : assez riche et opulent, pas trop d’élevage, mais très peu d’acidité, mou, chiant au possible…

 

 

 

 

Verticale Grange des Pères

Les vins ont été servis dans l’ordre décroissant, en partant de 2014 pour finir en beauté avec 2007. Les bouteilles ont été ouvertes en début d’après-midi pour le soir, avec carafage en fin d'après-midi pour esayer de détendre 2013 et 2010.

 

Les rouges

(syrah, mourvèdre + cabernet sauvignon, counoise. Elevage de 2ans en barriques, dont 1/3 de fûts neufs)

2014 et 2012 : deux millésimes plutôt frais et légers, aux rendements pourtant faibles (drosophiles sur les mourvèdres en 2014, grêle en 2012) qui ont donné des vins facilement abordables en jeunesse, très expressifs à l’heure actuelle. Ce sont les deux bouteilles sur lesquelles l’aromatique « Grange des Pères » (tapenade, anchois, thym, laurier…) est la plus marquée. Tout le monde s’est régalé, bien que les vins ne soient probablement pas encore à leur apogée.

2013 et 2010 : deux millésimes assez proches, considérés comme de grands millésimes par la critique, qui possèdent à la fois concentration et fraîcheur. Cependant, les vins sont apparus trop jeunes, fermés, austères, par comparaison avec les précédents bien évidemment : il va falloir être patient. Le 2010 du vendredi (ouvert plus longtemps à l'avance car il a fallu remplacer une bouteille bouchonnée le jeudi...) semblait beaucoup plus évolué avec un nez presque truffé. Deviendront-ils grands un jour ? Réponse dans quelques années…

2008 : un vin un peu à part, léger, frais, déjà bien évolué sur ce « petit » millésime, non dénué d’un certain charme, mais qui manque d’intensité, surtout coincé entre 2009 et 2007.

2011, 2009 et 2007 : le tiercé gagnant, 2011 en tête, suivi de près par 2007, puis 2009. Des vins solaires, voire confituré pour 2009 surtout la bouteille du vendredi, mais sans jamais manquer de fraîcheur, avec de belles acidités dans le fond, qui viennent tous les trois d’entrer sur leur plateau de maturité, et devraient y rester encore pas mal d’années. 2011 a peut-être bénéficié d’être le seul vin servi en magnum...

De l’avis de tous, l’effet millésime a été frappant, tant les vins différaient les uns des autres, tout en gardant un niveau d’ensemble particulièrement élevé. Forcément, lorsque le travail se fait à la vigne plus qu'à la cave, il ne peut en être autrement.

 

IMG_15671

 

 

Le bonus : le blanc

(Roussanne + marsanne. Elevage en demi-muids, dont 1/3 de fûts neufs)

Pour terminer en beauté, un blanc du domaine était proposé à la dégustation. Le 2011 du jeudi est apparu marqué par une « réduction bourguignonne » d’élevage sur lies, à la Lalou-Bize Leroy, moins opulent, plus énergique que le suivant, mais un peu court. 2010 est beaucoup plus ample, plus puissant, plein de miel et de fruits jaunes, plus long aussi, avec peut-être un peu d'alcool en se réchauffant. L'opposition était un peu la même que sur un Meursault "old school" pour 2010 vs "Nouvelle génération" pour 2011. Les deux vins ont intéressé, voire déstabilisé par leur originalité, mais ont moins convaincu que les rouges.

 

22 décembre 2016

Pierre Luneau-Papin (Le Landreau) ***

Pierre Luneau-Papin - Muscadet Sèvre-et-Maine sur lie Le L d'Or 2012 : couleur paille, nez expressif, sur le citron, les agrumes, un peu de pomme granny, des notes minérales. Bouche vive, tendue, avec une très belle matière et une texture un peu grasse, belle trame minérale et saline, sur le citron, et un côté floral. Longueur moyenne, finale citronnée, minérale et saline. Excellent Muscadet. Note : 16/20.

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 Luneau-Papin - Muscadet L d'or 2013 : très beau nez de liquoreux presque, fruits exotiques, miel, acacia, passion, goyave, pêche. Bouche bien plus sèche, plus minérale, avec de petits amers, légère saliité. TB.

 

22 décembre 2016

Jean-Michel Alquier (Faugères) ***

Jean-Michel Alquier - Faugères Les Premières 2011 : couleur rubis foncé, nez légèrement alcooleux à l'ouverture puis bien mieux après quelques minutes, fruité, plus fruits rouges que noirs, avec une pointe de cacao. Bouche plutôt fine et légère, peu tannique, fruitée, fraîche, sur la cerise, la mûre, assez simple mais facile à boire. Longueur moyenne, finale sur le fruit, un peu de poivre. Note : 15/20.

alquier faugeres les premieres

 

17 décembre 2016

Fuleky (Hongrie) ***

Fuleky - Tokaji Furmint Dry 2009 : couleur paille, nez expressif, fruité, sur les agrumes (citron vert, pamplemousse), légèrement exotique avec des notes de mangue et d'ananas, et un côté résine/végétal (écorce ? acacia ?) qui peut faire penser à du riesling. Bouche vive, tendue, fraîche, plus citronnée que le nez avec une légère amertume, sur le zeste de citron, le pamplemousse. Finale de longueur moyenne, mais qui fait saliver, sur le pamplemousse, l'écorce d'orange, la résine. Très beau Tokaji, qui semble encore tout jeune. Merci pour la bouteille JM ! Note : 16,5/20.

 

 

Fuleky - Tokaji 6puttonyos Aszu 2007 : (210gr SR) couleur or, très beau nez avec du miel, des fruits jaunes, de l’abricot, dans le fond un peu de safran, du menthol. Bouche épaisse en texture, mais assez légère et très fraîche, les 200gr de SR passent tout seul, très fine et facile à boire, sur les arômes du nez. Pour chipoter seule la finale manque un peu de longueur, mais c’est un excellent liquoreux. TB+. (+- 17,5-18/20).

fuleky tokaji

 

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