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Whisky Wine N' Beer

Whisky Wine N' Beer
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12 février 2019

August Kesseler (Allemagne - Rheingau) ****

August Kesseler - The Daily August Rheingau Pinot Noir 2016 : (VdP Gutswein, AP 007 18. Jeunes vignes du Höllenberg, de Rüdesheim et d'Erbach, 100% égrappé. Vieux fûts, foudres et cuves) Couleur rubis claire, nez de petits fruits rouges acidulés, framboise, groseille, cerise rouge, pointe de caillou fumé. Bouche légère, peu épaisse, belle acidité, beaucoup de fruits rouges acidulés, petite pointe végétale. Finale un peu plus solaire, avec une pointe d'alcool. Beau petit pinot, surtout pour une entrée de gamme à 10€. Note : 15/20.

 

August Kesseler, Daily August Riesling 2017 : Riesling sec, peu épais mais vif, tendu, presque désaltérant. TB-.

 

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10 février 2019

Rhums jamaïcains

Worthy Park 2005-2015 9ans The Rum Cask 57,5% (Jamaïque) : couleur or profond, nez très marqué par la banane, proche d'un clairin, fruits très mûrs, un peu de cire, de caoutchouc aussi. Bouche assez sèche en fait, alcool très bien intégré, fait assez jeune, très marqué banane comme le nez, un peu de caoutchouc et d'olive mais pas le côté salin des Hampden. Longueur moyenne. B+.

Worthy Park Single Estate Reserve 45% : 6à10ans en fûts de bourbon. Couleur or, nez très fruits du verger, malt ?, quelques fruits exotiques, pas de solvant ici, plutôt clean. Bouche fruitée, vanillée, mais alcool présent, fait assez jeune. B.

Worthy Park 10ans 2005-2015 ‘Forsyths WP’ 57.8%, Habitation Velier (Jamaïque) : Couleur or profond, nez exubérant, plein de fruits mûrs, banane, orange, mandarine, melon, litchi… Derrière on sent bien le côté jamaïcain avec de l’olive, du sel, un peu de colle sans que ce soit trop gênant. La bouche est puissante, l’alcool est très bien intégré, elle fait plus jeune que le nez, on retrouve les fruits mûrs avec un côté plus incisif et végétal comme dans un rhum blanc, un peu plus d’olive et de sel, puis avec de l’eau du marc de raisin. Finale longue, salée. Même si c’est un peu jeune, c’est probablement le meilleur rhum jamaïcain que j’ai croisé, ou alors je commence à m’y faire… TB.

forsyths worthy park

 

Sainte-Catherine 2006-2019 Wild Parrot 55,4% : (Worthy park) très beau jamaïcain, plein de fruits, un peu de cire, esters, pas trop violent, élégant, beaucoup d'ampleur et de longueur. TB+.

 

 

Hampden 1993-2013 20ans Silver Seal 50% (Jamaïque) : or pâle, nez expressif très marqué par la colle, le plastique, puis des notes plus agréables de fruits mûrs, de banane, d'agrumes, d'olive, de terre. Bouche à pein moins marquée par la colle, un peu plus de fruit, surtout plus d'olive, du sel, un peu citronnée, légèrement sucrée, assez gourmande. Finale assez longue, très saline. Dommage que la colle (surtout au nez) gâche un peu le reste.TB-.

hampden silver seal

 

Hampden 1998-2015 17ans The Rum Cask 63,2% : couleur or pâle, nez proche du précédent (le Silver seal) mais en moins expressif. Bouche puissante, un peu alcooleuse, sur les arômes du précédent mais en moins affirmés. Finale un peu plus courte, moins saline. B+.

Hampden H 2010-2017 62% pour les 70ans de Velier : (vieilli en climat tropical, assemblage de 5 fûts ex bourbon) Nez très marqué pour les esters bien sûr (H étant le plus concentré du stock Hampden) dans l'esprit du Habitation 2010, bien solvant, colle. Bouche aussi, manque un poil de fruit, alcool parfaitement intégré, pas si raide que ça, finalement proche du Habitation, bien fait. TB.

Hampden 2010-2016 Habitation Velier HLCF 68,5% : couleur or, nez très marqué solvant, un peu de colle, de vernis, et pourtant ça fonctionne, probablement parce qu’on est loin du côté fruits trop mûrs, presque pourris, de certains jamaïcains. Bouche puissante, alcooleuse sans eau, mais c’est un bon nageur, on retrouve le côté solvant, mais beaucoup de fruits secs et confits dans le fond, surtout des agrumes, c’est légèrement exotique, un peu iodé aussi. Finale très longue, salée, un peu d’olive, sur le solvant aussi. Un peu en dessous du Forsyths car moins fruité et plus brutal mais très bien fait dans son style. TB.

hampden velier

  

Hampden 2010-2016 Habitation Velier LROK 67% : (LROK = taux d'esters entre 300 et 450 gr/HL d'alcool  pur, donc moins que le HLCF qui est entre 500 et 700gr) Nez bien marqué solvant, colle, très lourd, mais quand même un peu moins que le HLCF en effet, un peu plus de fruits. Bouche assez proche, très puissante, alcool plutôt bien  intégré, un peu salin, un petit côté arlequin bonbon acidulé en plus. TB.

Hampden 2000-2016 Transcontinental Rum Line 52,4% : couleur or, nez très expressif, très iodé, marin, olive, anchois, beaucoup de fruits, agrumes, fruits exotiques, pas trop mûrs cette fois-ci, pas de notes dérangeantes de colle. Bouche très salée, maritime, belle ampleur, alcool parfaitement intégré, beaucoup de fruits là encore, jusqu’à la finale très longue sur le citron et le sel. De loin le meilleur jamaïcain que j’ai goûté. TB++.

hampden trl

 

Hampden Estate "Trelawny" 46% : couleur or, nez bien type jamaïcain de fruits très mûrs (banane, ananas, goyave, fruits jaunes), un peu d’olive, de miel et de citron. Bouche à la texture épaisse, toujours pleine de fruits mûrs, manquant un peu d’ampleur par rapport aux versions Full proof, pointe d’alcool à l’attaque puis semble ensuite facile à boire, avec une petite pointe de sucre caramélisé. Finale de bonne longueur à peine salée, bien marquée banane et ananas trop mûrs. Bien fait, dans le même style que le Mezan Jamaïca Barrique XO en plus salin. TB+.

Hampden Estate 8ans 46% : un peu plus coloré que l'ancien 7ans, un peu plus mélasse/caramel, moins frais, moins salin, moins olive, un peu plus grand public, même si ça reste Hampden. TB.

 

Hampden Estate Overproof 60% : couleur or profond, nez un peu moins expressif, moins de fruit, plus marqué cire et solvant. Bouche encore plus grasse, puissante, pointe d’alcool aussi, moins fruitée, plus d’esters, de solvant, nécessite un peu de temps et un peu d’eau. Bien mieux avec de l’eau, plus sur les agrumes, plus salin, plus subtil que la version à 46% et plus long. Il me rappelle le Habitation 2010 LROK en à peine moins bien. TB+.

 

Hampden Silver seal 1992 23ans 50% : (HLCF) plein de fruits exotiques, mangue, ananas, passion, fond acidulé, ultra gourmand et facile à boire, pointe solvant légère qui lui donne de la classe. TB++.

 

Hampden 2001-2018 16ans Kill Devil for The Whisky barrel (H) 60,7% : couleur paille, nez d’abord un peu fermé, à la fois marqué par les fruits trop mûrs et le solvant, avec aussi beaucoup d’olive, de caoutchouc, de plastique, de citron vert. Bouche puissante, beaucoup plus acidulée et citronnée que les précédents, plus saline, plus grasse, très grosse ampleur, alcool mieux intégré. Finale très longue, presque « tendue ». Extrême, mais c’est ce qu’on aime chez Hampden. TB++.

 

Hampden 2007 10ans Kill Devil 64,1% : couleur paille, nez très marqué fruits surmûris, pas trop de solvant, pas de caramel ici. Bouche puissante, violente, fruits très mûrs, manque un peu de salinité et de tension par rapport au 2001, moins subtil je trouve. TB.

 

Hampden 1992 27ans 54,5% Masam (Maryse Samaroli) Private stock of Silvano Samaroli : Couleur dorée, nez plein de fruits exotiques, avec une pointe de fraîcheur citronnée, ananas, mangue, papaye, jamais trop mûr. Bouche ultra fruitée et gourmande, très facile à boire, fruits exotiques acidulés à fond, grande longueur un peu saline et olive. Exceptionnel.

 

Hampden Great House 2019 : assez sec, un peu vert, austère, alcool moins bien intégré que dans d'autres versions. TB-. Regoûté 6 mois plus tard, bien plus ouvert, moins austère, semble moins sec, pas mal d'esters, salin, fruité. TB+.

 

Hampden 2011 LFCH 7ans Habitation velier 60,5% : beaucoup de fruit, pas trop mûr, pas trop d'esters, un côté gourmand, un peu mélasse, sucre brun, facile, alcool bien intégré, assez long, petite amertume végétale. TB+.

 

Hampden 2000-2018 BB&R for The Whisky barrel 55,4% Cask 31 : couleu or, jamaïcain pas trop violent en esters, plein de fruits exotiques, avec une pointe de citron vert et olive, à peine médicinal. Bouche très fruitée, alcool bien intégré, un peu miel, finit sur le agrumes, à peine moins long qque le Kill Devil 2001. Un Hampden élégant. TB+.

 

Hampden rum fire 63% : (rhum blanc, HLCF) Beaucoup d'esters, très banane bien mûre, fruits exotiques, ananas, explosif, puissant mais alcool bien intégré, bonne acidité derrière, pas trop lourd. B+.

 

Hampden 8ans fût 662 OWH 2012-2020 59,9% (ou 59,1% sur l'échantillon) : (883gr volatile, dont 150gr d'esters après 8ans d'âge) couleur ambre clair, nez qui fait un peu rhum agricole, semble sec, épicé, boisé, pas très exotique pour Hampden, légèrement mentholé. Bouche puissante, sèche, bois épicé, quelques fruits secs, entre un agricole et un Caroni sec, assez original comme profil pour Hampden. TB-.

 

Hampden 9ans fût 296 LFCH 2011-2020 60,3% (ou 59% sur l'échantillon) : (910gr volatile, dont 209gr d'esters) ambre clair aussi, déjà plus exotique, ananas, pointe cire/vernis, alcool mieux intégré, à peine moins sec, on garde quand même un côté bois sec/épicé, mentholé. Très loin quand même des Habitation Velier dans le style, bien plus sec, plus boisé, moins sur le fruit. TB.

 

Hampden 10ans fût 487 LROK 2010-2020 62,5% (ou 61,4% sur l'échantillon) : (1600gr volatile, 384gr esters) semble plus clair en couleur, nez plus fermé, plus cire/vernis, presque médicinal. Bouche bien plus marquée fruit mûr, banane cuite, semble plus rond, plus d'acidité, bien marqué solvant, très long, finale sur les agrumes et la cire, un petit côté Savanna. Assez extrême, mais vraiment très joli. TB+.

 

Hampden Great House Distillery Edition 2020 59% : (blend de Vivian, le master blender de Hampden, alors que les 7ans "officiel" sont les assemblages de Luca Gargano. Environ 156gr d'esters, donc pas mal de OWH et un peu de tous les autres. On ne connait pas trop les âges, probablement assemblage de jeunes et de vieux Hampdens) Couleur ambre clair, nez facile un peu caramel, tarte tatin, semble plus sucré, très banane, moins de solvant au nez, un peu plus en bouche, à peine médicinal. Bouche semble plus fondue, attaque d'un whisky sherry chocolaté, toffee, la rondeur de l'OBE presque, très étonnant, pointe de sucre, finale qui revient plus sur la banane mûre, alcool moins sensible, plus "doux", fait plus vieux. Très différent des autres, très joli aussi. TB++.

Hampden Great House 2021 55% : pas mal d'esters, un peu de banane flambée et de mélasse, le nez reste un peu simple, la bouche a bien le punch et la salinité d'Hampden, mais fait un peu plus jeune que la version 2020, un petit cran en-dessous. TB+.

Hampden Great House 2022 : clairement au-dessus de l'an dernier, semble plus âgé, plus haut en esters aussi, joli combo solvant fruits mûrs, avec surtout une acidité haute, tendu, salin, très olive verte, long, salivant, moins sur la gourmandise que le 2020 mais du même niveau sur la tension. TB++.

Great House 2023 : semble plus jeune, punchy, haut en ester avec un côté un peu végétal, moins arrondi par le bois, loin des 2022 et 2020. TB.

 

Hampden Samaroli 2012 HLCF 59,5% : pas très fruité, austère, puissant, jeune, surtout très amer en finale et un peu vert, décevant. B-.

 

Hampden LROK 2010 47% : (11ans. 1e version officielle avec un mark. 2010 = les plus vieux fûts encore chez Hampden. Pendant longtemps LROK était le mark le plus bas. Des vieillissements en vrais sherry casks oloroso et PX de chez Lustau sont en préparation, dont un HLCF 2018 par exemple. Dispo fin mai).    Couleur or profond, nez bien Hampden, bien marqué solvant au départ, banane caramélisé, fruits confits surtout, pâte de fruit mangue/passion/ananas… abricot sec, cire, vieux meuble. Bouche élégante, les 47% passent tout seul, assez fin, manque presque un peu de punch quand on connait les Hampden à + de 60% dangereusement buvable par contre, mais aromatique top solvant, cire, fruits confits, abricot, très légèrement sucré, pointe hydrocarbure, finale longue, plus épicée, un peu d’olive enfin et de salinité, long, salivant.. Pas déçu. Il faudrait que je regoûte mais dans les versions récentes c’est le Great House 2020 que je trouve le plus proche. TB+.

 

Hampden LROK 2012 60% Samaroli pour Cavavin Belval : couleur ambrée foncé, nez caramel, mélasse, boisé sec, goudron, hydrocarbure, comme certains Caroni bien boisés, ça manque un peu de fruit. Bouche boisée, caramel, sèche, le profil Hampden est dans le fond, ça finit un peu pataud et boisé. Pas une belle version. B.

Hampden H 2011 62% Samaroli pour Cavavin Belval : couleur plus claire, nez bien Hampden violent sur les esters, le solvant, la colle, fruits frais et banane derrière, olive. Bouche superbe, très acide, tendue, pleine d'olive, de sel, d'anchois, un peu de banane, des fruits exotiques, grosse longueur, beaucoup de punch et d'acidité, finale ultra saline. TB++.

Hampden HLCF 2001 55% Samaroli pour Cavavin Belval : couleur claire, nez légèrement solvant, fruits exotiques mais aussi un côté bois sec épicé qui tire un peu sur le rhum agricole. Bouche assez élégante derrière le H 2011, assez sèche, fruitée et fondue, mais finale presque austère, un peu végétale, bois sec et épicé. Manque un peu de punch derrière le précédent même si plus complexe.Regoûté plus tard sans le comparer avec le H, il est apparu plein de fruits exotiques, sans les notes végétales, moins austère, superbe. TB+.

Hampden H 2010 Single cask n°41 69,2% pour LMDW : couleur ambrée, nez très marqué solvant, avec l’aération un peu de fruit bien mûr et bien compoté. Bouche très puissante, grasse, épaisse, alcool bien intégré pour 69%, d’abord sur le solvant, puis de plus en plus sur la banane, la pâte de fruits exotiques, très longue. Un Hampden violent, presque trop, qui se sirote tout doucement, à l’ampleur en bouche impressionnante. TB.

 

Mden (Hampden) cask n°5 1998-2021 The Whisky Jury selected by Tasttoe 57,2% : couleur or pâle, nez plein de fruits exotiques bien mûrs, petite pointe solvant. Bouche puissante, corbeille de fruits exotiques et fruits jaunes bien mûrs, reste assez frais, pas du tout de caramel, peu de sucre, bonne acidité, un peu de cire et de solvant, très long, légèrement salin. Me rappelle le 1992 Masam. Exceptionnel.

Hampden Old Brothers 2001 19ans 61,6% : couleur ambre foncé, nez un peu solvant et alcool au départ, a besoin de temps et d’une goutte d’eau. Il s’ouvre ensuite sur des notes qui peuvent faire penser à un armagnac, de figue, prune, caramel, raisins secs, girofle, puis de plus en plus exotiques, un peu d’épices aussi. Bouche avec de la puissance, grosse ampleur, assez sèche, alcool parfaitement intégré, comme au nez commence avec des notes originales de figue, prune, raisin, même fruits rouges, puis de plus en plus typé Hampden avec l’ouverture, fruits exotiques, pâte de fruit, mangue, coing, passion. Finale interminable, fruits exotiques, épices et fruits secs. Exceptionnel.

Hampden 2002 HJF Old Brothers & the nectar : haut en ester comme le précdent, une certaine gourmandise aussi mélasse, coco, prune, dans la lignée du précédent mais moins de fruit, moins d'exotisme. Excellent aussi mais souffre de la comparaison. TB++.

 

Hampden 2000-2017 Excellence Rhum LROK 54,6 : plein de fruits surmûris, banane bien mûre, manque un peu de salinité par rapport aux meilleurs. TB.

 

Hampden The Younger LROK 47% : un Hampden plein de fruits en surmaturité, papaye, goyave, assez jeune, facile, pas beaucoup d’esters, manque la salinité sur la finale. B+.

Hampden 2001 Thompson Bros 61% : (19ans, 271bts, designed by Yu Kurahashi of Bar Tre) Un vrai Hampden, plein de fruits et d’esters, d’olives, de sel. Pour chipoter la finale a une légère amertume végétale par rapport aux tout meilleurs 2001. TB+.

 

Hampden 1993-2021 C<>H Salon du rhum Belgique 57,8% : couleur or profond, nez très haut en ester, très solvant, volatile (vinaigre blanc), olive, agrume acides, frais, peu boisé. Bouche puissante, alccol bien intégré, tout en tension, en acidité, salinité, volatile, touche végétale, pas d’enrobage ici, un peu plus simple que le 1990, presque plus long, moins boisé, très high ester. Superbe, dans ce style extrême. TB++.

 

Hampden 1990-2021 C<>H Salon du rhum Belgique 54,5% : couleur or profond, nez bien moins haut en ester, plus fondu, on retrouve tout de même la patte hampden solvant, olive… petite touche boisée enrobée, caramel, épices, cannelle, cuir… plus complexe.  Bouche un peu moins haute en alcool, moins végétale, plus subtile, semble un peu plus sucrée (ou moins acide) avec une attaque presque gourmande et une finale qui se retend sur les anchois, algues, olives. Le tout dans un équilibre parfait. Exceptionnel.

 

Hampden Samaroli 2009 DOK 59% cask 5 : couleur très claire, nez ultra solvant à l'ouverture de la bouteille, violent. Bouche violente, solvant, saline, olive, anchois, fruits frais, alcool bien intégré, encore tout jeune. TB.

Hampden Samaroli 2009 DOK 60% cask 15 : couleur plus foncée, nez plus "lourd", plus mélasse, épices, banane flambée. Idem en bouche, alcool bien intégré, violent en esters, manque un peu de salinité et de fraîcheur par rapport au cask 5. B+.

 

Hampden DOK 2019-2021 PX cask Rhum society collection pour le Bar 1802 Monte Cristo 59,9% : couleur ambrée, nez très solvant, violent, beaucoup de fruits mûrs aussi, exotique. Bouche puissante, vernis, mais un peu de gourmandise en même temps, pas si jeune que ça. TB.

 

Hampden 1989 Rum Artesenal HGML 67,6% (mis en bt 2021) : couleur or, nez très esters, solvant, fruits exotiques. Bouche puissante, alcool bien intégré pour 67%, des esters mais aussi des fruits exotiques, de la gourmandise, de l'acidité, grosse longueur, ça y envoie, sur le fil, mais reste du bon côté. TB++.

 

Hampden Pagos 52% : (vieilli en 500L sherry butts de chez Lustau, oloroso et PX) Couleur ambrée, nez qui commence plutôt sur les esters solvant/vernis puis chocolat, quelques fruits mûrs, beau mélange d'Hamdent et de sherry qui ne prend pas le dessus. Idem attaque en bouche sherry/hampden, cuir, chocolat, fruits secs, assez noble, pas trop jeune, seule la finale manque un peu de salinité et finit un peu bois sec. Rien d'exceptionnel, mais plutôt bien fait pour un probable jeune Hampden, le sherry calme bien sûr le caractère hampden , mais donne une autre forme de gourmandise, de l'originalité. sans prendre le dessus. TB.

 

Distilled in Jamaica at Hampden Daily Dram 2013-2022 8ans 64,4% : (pot still, bourbon cask, H mark) Couleur paille, ultra clair, nez qui fait très jeune, pas loin d’un rhum blanc, banane mûre, eau-de-vie de poire, clairin, puis bien sûr solvant, olive…. La bouche attaque très sucrée, du coup l’alcool semble très bien intégré, grosse ampleur, assez facile à boire, pas trop marqué en esters mais proche d’un rhum blanc, fruits très mûrs, olive, sel, assez simple. Quand même une finale très longue, où on retrouve bien le caractère salin d’Hampden, très marqué olive verte et sel. Plutôt bon mais je m’attendais à un rhum qui fasse plus vieux, là c’est plutôt un excellent rhum blanc en l’état. TB.

 

Hampden Rare Cask Series  (Tous 2010-2022)

hampden rare casks

HLCF Cask 78 61,9% : couleur ambrée, nez très expressif, vernis et fruits exotiques, cire, miel, un côté Savanna single cask, assez mûr pour Hampden, passion, mangue, un peu boisé par rapport à d’autres hampden, fûts de cognacs/de sherry ?, très fruité en tout cas, un peu épices, gourmand, cake de noël, litchi, garde un petit côté olive et salé en finale, très long. Combien gourmandse et fraîcheur. Exceptionnel.

HLCF Cask 79 62,8% : couleur ambrée, nez un peu plus discret, plus sur la colle, plus sec, un peu vanille, caramel. Bouche puissante, plus agressive, moins fruitée, très colle, caoutchouc, goudron, moins saline. A besoin d’un peu d’eau. On commence alors à retrouver un peu les fruits exotiques et la patte Hampden mais ça reste un peu fermé et frustrant. B+.

HLCF Cask 80 61,3% : couleur ambrée, nez entre les deux précédents, un peu de colle et du vernis, fruits mûrs mais aussi banane. Bouche assez puissante, se rapproche du cask 78 mais un peu plus d’esters et un peu moins de fruit, beau côté acidulé, légère amertume. Aime bien un peu d’eau aussi. Finale très longue, mais un peu moins saline, très portée solvant là aussi. Un très bon Hampden high ester. Regoûté avec un peu plus d’aération, on se rapproche encore du cask 78. TB++.

HGML Cask 23 63,6% : couleur ambrée, nez qui a besoin d’un peu de temps, discret, porté sur les esters. Bouche avec une grosse acidité, très olive, très salé, tabac, cuir, puissant, intense, très long, profil « tendu »,. Pas le plus complexe, mais une grosse baffe d’intensité. TB+.

DOK Cask 11 63,7% : couleur ambrée, nez très colle/solvant, plus expressif que le précécdent, dans un style très haut en ester, violent. Bouche très solvant aussi, moins acide que le précédent, petite rondeur sucré, fruits mûrs qui enrobent un peu, manque un peu de salinité derrière le précédent, finale sur les esters, caoutchouc, huile de moteur... TB.

 

Long Pond 2000 TWA/LMDW 49,3% (Jamaïque) : couleur paille, le nez me déplaît, je le trouve acétique comme certains rhums blancs, un voile de fumée, des fruits surmûris, des notes végétales, un côté olive/sel/colle présent dans le fond. Bouche légère, fine, mais trop à mon goût, elle manque d’ampleur, toujours ces fruits mûrs, du sel, de l’olive. Longueur moyenne, légère fumée. Vraiment pas mon profil, il a pourtant bonne réputation depuis sa sortie. B.

 

Long Pond Velier 2007 TECC 62,5% : nez extrème, très solvant, plein de fruits exotiques derrière. Bouche puissante, violente, une vraie claque, bcp de solvant et pleine de fruits, très longue. TB+.

 

Long Pond 15ans 2005-2021 The Whisky Jury 62,1% (290bts) : Couleur ambrée, nez d’abord solvant, semble haut en esters, a besoin d’air et d’eau lui aussi, puis caramel, coco, mélasse, un peu de fruits exotiques mais il faut chercher derrière, bien mieux avec un peu d’eau. Bouche un peu lourde, boisée, sucrée, coco, mélasse, assez longue, mais manque de fruit et de fraîcheur, moins bien que le nez. Profil presque plus Demerara que jamaïcain. Il souffre à côté des Hampden. B+.

 

 

Monymusk 25ans 1995-2021 The Whisky Jury 61,3% (270bts) : Couleur ambre foncé, nez très expressif, éclatant, rhum raisin, caramel, date, figue, prune, très cognac/armagnac, moins solvant que les autres, aussi miel et mangue/passion avec l’ouverture. Bouche assez sèche, mentholé, boisée presque tannique, fait vieil armagnac, fruits exotiques, figues, raisins, prunes. C’est puissant, mais l’alcool est parfaitemnt intégré. Finale longue, un peu boisée, toffee, orange, noisette, manque la salinité des Hampden, il écoeure un peu à force. TB+.

 

Monymusk 2007 Velier Paradisetto 68,5% : Couleur ambrée, nez très fruits exotiques mais aussi épices et boisé. Bouche idem très puissante, boisée, attaque pleine de fruits exotiques, mais finale un peu trop sèche/épicée/boisée. Très proche d'être grandiose mais au final plaisir limité. TB.

 

New Yarmouth The Wild Parrot 2005-2019 66,6% : couleur claire, nez ultra marqué par les esters, très solvant, bouche encore pire, ultra violente, trop pour moi. B-.

 

New Yarmouth NYE/WK Warehouse n°1 63% : (rhum blanc) nez très marqué par les esters, violent, colle, vernis, pas mal de bananes et fruits mûts mais équilibrés par une belle salinité, anchois, olive verte. Bouche puissante, grasse, moyennement sucrée, sur les arômes du nez avec beaucoup d’olive, finale presque tendue, très Hampden high ester dans l’esprit, pas si jeune que ça pour un blanc, complexe, assez impressionnant. Enfin un rhum blanc digne d'intérêt. TB.

 

Papalin Velier 7ans Navy proof 57,18% : (assemblage 80% worthy park + 20% hampden) Couleur très claire, nez pas trop marqué en esters, sur le fruit surmûri, bouche très alcooleuse, très jeune. B-.

 

 

Compagnie des Indes Jamaïca Navy Strenght 5ans 57% : couleur or pâle, nez bien jamaïcain, fruits mûrs, olive, banane flambée, notes pâtissières,un  peu de vernis. Bouche épaisse, crémeuse, fruits exotiques, olive, sel, réglisse, sureau, banane, très facile à boire malgré les 57%, finale de longueur moyenne, très gourmande sur la banane flambée. Un rhum gourmand, bien équilibré, juste un peu simple,mais très bien fait pour un 5ans. TB-.

 

 

Mezan Jamaïque Barrique xo 40% : (Hampden et Monymusk) couleur or pâle, nez bien jamaïcain,très "clairin", fruits mûrs, banane, mangue, ananas, olive. Bouche légère, gourmande, très facile, finale quand même assez longue pour du 40%, légèrement saline. Très bon jamaïcain à prix sage. TB-.

Mezan Worthy Park 2005 40% : couleur or, nez moins typé jamaïcain même s'il y a bien le côté fruits mûrs et les esters, plus citronné, floral, assez complexe, à peine tourbé peut-être. Bouche épaisse, crémeuse, avec une grosse ampleur pour 40%, une pointe d'alcool malheureusement, mais sinon une belle texture et une bonne longueur, sur le citron, le caoutchouc. TB.

 

Plantation 1983 Jamaica for the Nectar 42% Cask n°1 : très beau nez sur les fruits secs, la banane, l’orange confite, bouche parfaitement équilibrée, pas trop sucrée ni trop boisée, assez long. TB.

 

Appleton 12ans 40% (Jamaïque) : (assemblages de rhums âgés de 12 à 18ans, vieillis dans des fûts ayant contenu du Jack Daniel's, un classique du rhum traditionnel, assez sucré et épais, très expressif, beaucoup d'orange et de fruits mûrs, caramel, sucre brun, vanille, un peu d'épices (noix de muscade). Doux, facile à boire, manque un peu de complexité et de longueur. Mais il n'a pas le côté chimique de l'Angostura 1919 par exemple. B. (Noté 16,5 ici : http://durhum.com/appleton-estate-12/)

appleton

 

8 février 2019

Masterclass Savanna et autres Savanna (La Réunion)

Savanna Unshared Casks

Savanna France 2010 9ans Rhum agricole 55% Etiquette champ de canne (6ans ex-cognac 3ans ex-armagnac 51jours fût neuf américain) : couleur ambre foncé, nez qui semble assez sec, boisé, marqué par l’olive verte comme certains rhums blancs Savanna, quelques notes végétales, du solvant. Bouche sèche, boisée, très marquée olive verte, beaucoup d’acidité, de l’anchois, salin, solvant/colle, assez austère, puissant, le côté vineux est bien présent. Finale plutôt longue, saline et vineuse. Un rhum assez brutal, auquel il manque la gourmandise de la mélasse pour l’équilibrer à mon goût. TB-.

Savanna Réunion 2007 12ans Traditionnel 48% Etiquette vache (5ans ex-cognac 7ans ex-porto) : Couleur ambre foncé, nez très marqué cognac/armagnac avec du pruneau, de la prune, du caramel brûlé, du chocolat, raisin, noix, légèrement solvant. Bouche vineuse, belle texture assez ronde, pas trop sucrée finalement, bien marquée pruneau, raisin, caramel, avec une finale acidulée, un peu plus sur les fruits secs qui l’empêche d’être trop lourd, même si ça ne joue pas à grand-chose. Un style bien plus consensuel que le précédent, plus simple mais plus facile. TB-.

Savanna Belgique Batch 2 5ans fût 1043 Rhum traditionnel TH1 50% Etiquette palmier : (assemblage 5ans ex-cognac et 5ans Herr + passage en chêne neuf américain dans le chai humide) Couleur or profond, nez bien plus discret que les autres, assez différent, semble beaucoup plus léger, fruits blancs, vanille, céréales, presque un côté whisky, crème anglaise. Bouche assez facile d’accès, pas très aromatique pour Savanna, juste un peu vanillée, quelques épices, un peu de vinosité en fin de bouche. Longueur moyenne. Assez décevant, rien de mauvais, mais il n’a pas du tout l’explosivité, ni les esters, qu’on attend dans un Savanna. B+.

Savanna Allemagne Batch 2 13ans 2006 fût 525 traditionnel 64,8% étiquette cabane : (ex-cognac) Couleur ambrée, nez bien vineux, et bien typé Savanna avec des esters et du solvant, cire, colle, puis marmelade d’orange, abricot, anchois. Bouche puissante, assez violente, même un peu écoeurante avec beaucoup de marmelade orange/abricot, acidulée mais surtout une fin de bouche avec une amertume dérangeante, écorce d’orange, mêlée à un peu de colle, de vernis, d’olive verte. Le tout n’est pas très équilibré, par contre beaucoup d’ampleur et de longueur. B+.

 

Savanna Wild Parrot 2007-2018 11ans Grand Arôme 63,9% : Couleur ambrée, nez parfaitement équilibré entre le côté solvant/cire et les fruits confiturés, fruits secs, pâte de fruit, petite touche saline. Bouche fruitée, alcool qui ne se sent pas, grosse ampleur, finale très longue, sur l’abricot, la figue, l’olive, petite touche caramel, gourmand sans être très sucré, de plus en plus de fruits exotiques avec l’aération, c’est celui qui se rapproche le plus d’Hampden. Loin au-dessus des unshared casks. TB++.

(Savanna herr japan 61,3%) : regoûté pour en avoir le cœur net, proche du précédent, à peine moins explosif. TB++.

Savanna 2007-2019 11ans Grand arôme Cask 322 50,3% (ex-cognac, distillé colonne Savalle) : Couleur ambrée, nez qui combine solvant et légère vinosité. Bouche gourmande, beaucoup de pâte de fruit, à peine plus sucrée que le wild parrot, un peu plus vineuse et moins explosive mais reste bien équilibrée et très longue. TB+.

 

 

 

Masterclass LMDW

Savanna Intense blanc 40% : (distillé colonne inox) rhum blanc léger, sur la banane principalement, plutôt pour cocktails. B.

Savanna Créol 52 52% : (rhum agricole ici, blanc, distillé en colonne cuivre) puissant, très olive verte, salin, un peu austère. B.

Savanna Créol Straight 67,4% : (rhum blanc agricole, brut de colonne) très olive verte aussi, plus de rondeur, alcool bien intégré, pas agressif, grosse ampleur. Un gros cran au-dessus. TB.

Savanna 5ans traditionnel 43% : (rhum de mélasse. Fûts de cognacs) agrumes, fruits exotiques, vanille, bouche légèrement sucrée, facile, douce, fruits exotiques, à peine épicé, manque un peu d’ampleur, facile à boire. B+.

Savanna 16ans 2003 Traditionnel finish armagnac 44,8% : couleur ambrée, nez fruits secs, orange, un peu chocolat, petite touche vernis/cire noble, plutôt assez sec, bonne longueur, manque un peu de puissance peut-être. TB.

Savanna Lontan 57 57% : (mélasse, longue fermentation, colonne cuivre. Grand arôme = 500 esters minimum et mélasse) haut en esters, un peu solvant, olive, banane, alcool bien intégré, très aromatique, fruits surmûris, doit être top en cocktail, seul il peut écœurer vite. B.

 

 

Savanna Lontan Rhum Vieux grand arôme fût de cognac n°358 28.10.03-janvier 2015 59,7% (La Réunion) : (rhum de mélasse a priori) robe orangée, nez très marqué par le vernis, derrière beaucoup de fruit, de l'orange surtout, de la mandarine, du kumquat, du coing. En bouche le vernis est un peu moins présent, mais il reste quand même très marqué, beaucoup de fruit, pas très sucrée, puissante, alcool bien intégré. Finale assez longue. Dommage qu'il y ait autant de vernis, même si ça lui donne un certain charme. B+.

Savanna Herr 10ans (distillé en 2006) 63,8% : couleur or profond, nez moins marqué vernis que le précédent mais beaucoup plus marqué colle/peinture neuve, derrière ce côté chimique beaucoup de fruits, exotiques, agrumes, fruits rouges. Bouche puissante, heureusement il nage très bien, assez sèche, pleine de fruits comme au nez mais là aussi beaucoup de colle. Finale très longue, légèrement saline. Un rhum qui ne peut pas laisser indifférent, qui met une claque sur les premières gorgées, mais qui devient assez vite écoeurant. Lors d'une seconde dégustation il était très marqué chewing-gum à la fraise, bonbon chimique, plutôt fruits exotiques avec de l'eau. B+.

Savana Herr Japan Tribute 2017 61,3% : un grand Savanna, exubérant, légèrement sur le solvant et la cire, plein de fruits exotiques, d'agrumes, pas chimique ni amer, finale énorme. TB++.

Savanna Herr Japan Tribute 2019  56,4% : (rhum agricole ici) si le nez garde un côté savanna avec u fruit exotique, du solvant, la bouche est très sèche et amère. B-.

Savanna Chai Humide 2016 8ans 60,4% : moins violent que le Herr, beaucoup de fruit, le petit côté solvant jamaïcain, olive et citron, à peine vernis, très beau nez. Idem à l'attaque, plein de fruit, alcool bien intégré, finale plus sèche, un peu trop marquée solvant et clou de girofle. B+.

 

4 février 2019

Soirée Biodynamie

Françoise Bedel - Champagne Extra-Brut Entre ciel et terre : (pinot noir, pinot meunier, base 2010) Couleur or clair, nez floral, pâtissier (frangipane), et fruité (agrumes). Bouche à la bulle très fine, jamais austère tout en restant fraîche et fruitée, belle longueur, presque saline. On commence bien. TB.

Arlaud - Chambolle-Musigny 2015 : Couleur sombre pour du pinot, nez de fruits rouges et noirs, assez mûr, on sent le millésime 2015, élevage parfaitement intégré. Bouche avec une certaine puissance, beaucoup de fruit, tannins soyeux, belle concentration pour un "village". Déjà excellent, mais surtout un grand potentiel de garde pour ce vin d'un équilibre redoutable. TB+.

Roc des Anges - Unic 2017 : (grenache sur schistes) Couleur presque violette, nez de bonbon à la cerise, certains pensent à du gamay. Bouche pleine de fruit, légère, peu de tannins, très fraîche et facile, pas une grande longueur mais très facile à boire. TB-.

Monier-Perreol - Saint-Joseph 2016 : Couleur grenat, nez sur les fruits noirs, le lardé/fumé et la violette des belles syrahs du Rhône nord. Bouche plutôt légère, fraîche et élégante, beaucoup de fruit, bonne longueur. A carafer longtemps pour enlever la réduction. TB.

Clos Canarelli - Tarra d’Orasi Vin de France (2008) : (vignes préphylloxériques de sciaccarellu et minustellu) Couleur tuilée et trouble, nez original sur l'artichaut, fruits rouges cuits. Bouche avec un peu de gaz, puissante, sur les fruits rouges confiturés, finale de très bonne longueur avec de la fraîcheur malgré le degré d'alcool élevé. Un vin avec des défauts mais du caractère et un certain charme. B+.

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Birichino - Cinsault Bechthold Vineyard 2016 : (cinsault centenaires de Lodi en Californie) Couleur rubis claire, nez de framboise, grenadine, rose, caillou fumé. Bouche toute en fruit, légère, élégante, peu de tannins, fruits rouges confiturés, belle finale d'une fraîcheur étonnante pour la Californie. TB+.

Weinbach - Riesling Grand cru Schlossberg 2015 : Couleur or pâle, nez sur la résine, le pétrole, les agrumes, des notes florales. Bouche dans la suite du nez, qui manque juste d'un peu de tension pour être parfaite, effet millésime chaud probablement. TB.

Albert Mann - Riesling Grand cru Furstentum 2013 : Couleur dorée, magnifiue nez sur le miel, les fruits exotiques, une pointe d'hydrocarbures. Bouche pleine de fruits exotiques, probablement quelques grammes de sucres résiduels, gourmande et tendue à la fois, finale plus longue et plus tendue que celle du Schlossberg. Le vin de la soirée probablement. TB++.

François Chidaine - Montlouis-sur-Loire Moelleux 2016 : Couleur dorée, nez sur la poire, le coing, la pêche. Bouche dans un esprit demi-sec (environ 25gr) parfaitement équilibrée entre le sucre et l'acidité, beaucoup de longueur, du fruit, de la gourmandise et de la fraîcheur. TB+.

Cazes - Rivesaltes grenat 2011 :Couleur noire, nez sur la confiture de mûre et de cassis, bouche sucrée, puissante, très fruitée avec des notes de rose en finale, pas trop lourd pour un VDN. TB-.

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1 février 2019

Cossse Maisonneuve (Lacapelle-Cabanac) ****

Domaine Cosse Maisoneuve, Cahors "Les Laquets" 2000 : (100% malbec) On revient à une couleur bien plus claire, nez de fruits rouges, kirsch, boite à cigare, sous-bois, encore jeune pour son âge. Bouche élégante avec une belle acidité dans le fond, du fruits, des arômes tertiaires, pas forcément très épaisse, mais avec beaucoup de longueur. Excellent vin, à son apogée. Merci Fred pour cette bouteille. TB+.

 

Combal 2014 : couleur assez claire, nez de fruits rouges, de poivre. Bouche légère, peu tannique, fruits rouges mûrs, épices, gourmande, pas très longue mais juteuse, finale avec une amertume réglissée un peu dérangeante pour chipoter. Un Cahors nouvelle génération, tout en finesse et en fruit. TB-.

 

Cosse Maisonneuve

Des vins compliqués, trop jeunes pour la plupart, Solis 2016 pas en place, mieux avec Fage 2014 et Sid 2014Laquets 2015 est encore sur son élevage, à attendre. Marguerite 2014 réduit et très serré.

 

Combal 2016 plein de fruit, juteux, gourmand. Fage 2015 plus sérieux mais reste frais et fin, Laquets 2016 sur l'élevage, très boisé en l'état. Marguerite 2016 bien mieux que 2014 très fin et floral. Carmenet 2017 cabernet franc un peu serré, floral, pas trop végétal ni trop réduit. B+. Sidérolithe 2017 très marqué violette, fruits noirs, très frais, juteux, classe, proche d'un cabernet de Loire "mûr" dans le style comme Franc de Pied ou Mémoires des Roches neuves. TB.

 

La Fage 2018 fruits noirs très juteux, violette, beau grain de tannins Top. Marguerite 2018 dans le même esprit top aussi. Laquets 2018 plus végétal, plus dur, compliqué. Combal 2016 et cheval en tête plus compliqués aussi.

 

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29 janvier 2019

Millesime Bio - Le vin de mes amis 2019

Hauvette

Arpège 2011 (Roussillon) : nez un peu chaud et bouche plutôt verte, très courte. Moyen.

Roucas 2017 : léger, gourmand, fruits rouges un peu sucrés, pas très long, mais très sympa. TB-.

Cornaline 2012 : très bordelais dans l’aromatique avec un côté fruits cuits, prunes. Pas mon truc. B-.

Améthyste 2016 : (cinsault majoritaire) couleur claire, nez plein de fruits rouges, bouche fine, fraîche, texture de velours, belle longueur, dans l’esprit des Haut de Carol’s. Superbe. TB++.

Jaspe 2016 : (roussanne) servi très froid, assez fermé, court. B-.

Dolia 2012 : (roussann marsanne clairette) servi très froid aussi, mais beau nez résine, citron, caillou fumé, la bouche manque un poil de tension pour chipoter, beau vin quand même. TB.

 

Camin Larredya

La Part Davant 2017 : plein de fruits exotiques, bouche tendue. TB+.

La Virada 2017 : encore plus exotique et miellé, bouche plus minérale, très longue. TB++.

Côte blanche 2017 : un peu plus gras, moins exotique, à peine moins tendu, différent mais très bien aussi. TB+.

Costat Darrer 2017 : très mangue, ananas, frais, pas trop de sucre, une gourmandise. TB+.

Au Capceu 2017 : encore plus mangue et miel, plus sucré, mais plus tendu et plus long. TB++

L’Iranja 2017 : (vin orange, demi-sec) Puissant, plein de fruits secs, de plantes au nez, à peine de rancio en finale, grosse acidité en bouche, les quelques grammes de sucres l’empêchent d’être austère, longueur incroyable. TB++.

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O. Riviere

La Bastid Blanc 2018 : (viura majoritaire, sur cuve) encore tout fermentaire.

Arlanza La Vallada 2017 : noir, fruité mûr, solaire, un peu trop tannique. B.

Rioja Trotamundos Franc de pied 2017 : solaire, beaucoup de fruits mûrs, cassis notamment, plus de tension derrière. TB.

Arlanza El Cadastro 2016 : beau jus mais trop tannique et solaire en l’état. B.

Arlanza El Quemado 2016 : idem.

Rioja Las vinas de Eusebio 2016 : trop tannique et trop jeune, très concentré, mais plus de fraîcheur derrière, gros potentiel mais à attendre. TB.

Rioja Pozo Alto 2016 : idem. TB.

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Nikolhaihof

Grüner Zwickl 2017 : très simple. B.

Grüner Smaragd Im Weingebirge 2015 : un côté Presque résine/pétrole étonnant pour du Grüner, belle minéralité, manque un poil de tension. B+.

Riesling Federspiel Vom Stein 2011 : fait gewurz varietal. B-.

Riesling Smaragd Vom Stein 2014 : tendu, salin, mineral, top. TB+.

Kremstal Riesling Steiner Hund 2014 : très mou. Moyen.

Riesling Federspiel Steinriesler 2004 : (12ans élevage foudres) brioche, un peu mou. B.

Riesling Smaragd Vinothek 2002 : (parcelle Im Weingebirge, 16ans élevage) encore tout jeune, sur la résine, le citron vert, le poivre, assez long et tendu. TB+.

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Clos St Vincent

Bellet rosé 2017 : (100% braquet) B.

Bellet Blanc 2017 : (100% rolle) encore un peu sur l’élevage, manque de tension. B-.

Bellet Blanc Vino di Gio 2016 : élevage peu sensible, très belle tension, finale longue, saline. TB+.

(bellet blanc 2018, aromatique, variétal, manque un peu de tension. B.

 

S. Pataille

Aligoté 2017 : un peu mou par rapport aux suivants. B-.

Bourgogne Bl Méchalots 2017 : (sur cuve) tendu mais un peu grillé/boisé en l’état. B.

Aligoté Champs forets 2017 : grosse tension et minéralité, long, mais aussi une belle matière épaisse, fins amers. TB+.

Aligoté charme aux pretres 2017 : (sols de marnes) finale un peu trop amère par rapport au précédent même si ça partait bien. TB.

Aligoté clos du roy 2017 : sur un fond de bouteille, semble plus gras, plus beurrré. TB-.

Marsannay 2017 : léger, poivré, facile. B.

Marsannay Longeroies 2017 : (90% VE) un peu de volatile et de gaz, belle fraîcheur derrière, mais compliqué. B-.

Marsannay Clos du Roy 2017 : se présente mieux, fruits juteux, frais, à peine de volatile, mais assez long. TB.

 

Château le puy

Emilien 2016 : léger, fruité, un peu vert. B.

Barthélémy 2016 : nez évolué, kirsché, un peu chaud, mais bouche bien plus fraîche, confiture de fruits rouges, texture de velours, à la Tertre Roteboeuf sans le côté caramel/vanille ici, assez long. TB+.

Barthélémy 2011 : nez évolué et chaud aussi, texture de bouche superbe comme le 2016, un peu de volatile en finale. TB.

(Château Le Puy - Emilien 2016 : pas en place sur cette bouteille. B-.)

Château Le Puy, Vin de France « Emilien » 2017 (Francs-Côtes de Bordeaux) : Robe assez claire, nez sur les fruits rouges, pas de boisé, noets végétales, poivron vert, très typé cabernet de Loire. Bouche légère, aérienne, digeste, épurée, mais en légère sous-maturité, un peu poivron. TB-.

Château Le Puy Barthélémy 2003 : Couleur rubis très claire et tuilée, nez de fruits rouges, fraise sucrée, pivoine, sous-bois, très "bourguignon" finalement, bouche avec un beau volume, suave, toute en fruit, alcool assez bas (12%), très belle acidité, beaucoup de fond, à la fois largeur, longueur, profondeur, encore jeune, mais déjà complexité avec un début de tertiaire, très long, gourmand et frais à la fois. Bu à l'aveugle, le graal des Gouttes de Dieu est en effet à la hauteur du mythe. Exceptionnel.

 

Gramenon

Poignée de raisins 2018 : (tous sur cuve/fût) jus de fruit, pas de tannins, très gouleyant et frais. TB.

La Sagesse 2018 : plus de tannins et de puissance, même gourmandise. TB.

La Mémé 2018 : (grenache en VE) vin nature sans défaut, belle pureté de fruit, peu de tannins, frais, TB+.

Emouvante 2018 : (syrah en VE) plus tannique, belles notes lardées, nature maîtrisé là aussi. TB+.

 

Arena

Antoine-Marie Arena  Carco Rouge 2017 : encore un peu de tannins, mais beaux fruits rouges juteux, finale poivrée. TB.

JB Arena Grotte di sole Blanc 2017 : un peu marqué pomme blette, rond, pas très tendu. B-.

(Antoine-Marie Arena - San Giovanni Patrimonio blanc : (vermentino) nez très aromatique, aguicheur, pêche, floral, fenouil. Bouche légère, peu d'alcool, un peu de vivacité à l'alltaque, pas une grosse matière mais facile à boire, moins aromatique que le nez, finale courte. B-.

Antoine-Marie Arena Carco 2020 : un peu de réduction, finale serrée. B.)

 

Charvin

CdR 2017 : gourmand, confiture de fruits rouges, épices, pas trop tannique ni trop chaud pour 2016. TB.

Ch9 2017 : beaucoup de gourmandise, plein de fruit, déjà facile à boire, très frais et assez léger pour 2017. TB+.

Ch9 2016 : plus puissant, plus complexe, plus épicé, chocolaté, réglissé, un futur grand, à attendre. TB++.

 

Illaria

Irouléguy blanc 2016 : (petit manseng et courbu) couleur orangée, nez de fruits secs (macération pelliculaire ?), bouche vive, nature maîtrisé, mais sans le côté exotique que je recherche sur le manseng. B+.

 

Roches neuves

L’echelier blanc 2018 : (tous sur fût) encore fermentaire.

L’echelier rouge 2018 : juteux, prometteur, mais moins que Franc de pied.

Mémoires Rouge 2018 : un peu vert et tannique en l’état.

Franc de pied 2018 : plus léger, très juteux, texture soyeuse, prometteur.

 

Vacheron

Sancerre Rouge 2016 : beau pinot, plein de fruit, léger, long, très élégant. TB+.

Belle dame rouge 2015 : très boisé/vanillé à ce stade. B-.

Les Romains 2016 : un peu austère et fermé au nez, mais belle tension en bouche. TB.

Chambrates 2016 : encore un peu plus tendu, pas du tout variétal. TB+.

Le Pavé 2016 : plus ample, plus lourd. B+.

L’enclos des remparts 2016 : bien plus de tension et d’énergie que les autres, très long. TB++.

Guigne Chèvre 2017 : beaucoup de soufre en l’état. B-.

 

La garance

A Clara rouge 2018 : (brut de cuve) Encore un peu de gaz, léger, facile. B.

Les Armières 2016 : (tout juste embouteillé) assez typé nature, pas tout à fait en place. B.

A Clara Blanc 2018 : (brut de cuve) très mou. Moyen.

Les claviers Bl 2015 : couleur dorée-ambrée, beaucoup de fruits secs, frangipane, herbes aromatiques, long, grosse épaisseur, vin de gastronomie original, très intéressant. TB+.

(Domaine de la Garance - Languedoc « Les Armières » 2013 : (90% carignan, 10% syrah) Couleur sombre, nez chocolaté, fruits noirs, menthol. Bouche avec un peu de gaz, même le lendemain ! mais une belle fraîcheur, de la matière, des tannins présents mais de qualité, une belle énergie et de la longueur, on peut l'attendre encore un peu. TB.)

 

Pattes loup

Chablis 2016 Mise Tardive : nez miellé, assez mûr comme toujours avec Pico, la bouche est tendue, avec un léger gras, on finit sur de beaux amers. TB+.

1er cru Beauregard 2016 : (MT ?) plus gras, plus beurré, mêmes amers en finale, un peu plus long. TB+.

1er cru Butteaux Mise tardive 2015 : moins beurré, plus puissant, plus tendu que les 2016, encore plus long. TB++.

 

C. Peyrus

Pic St Loup 2016 : léger, élégant, très marqué garrigue et olive verte. TB.

Spoutnik 2016 : très fin aussi, plus poivré, léger, presque maigre, très frais, à la limite de la sous-maturité mais du bon côté. TB.

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Albert Morot

Beaune Aigrots 2016 : léger,un peu chaud et grillé. B-

Beaune Toussaints 2016 : moins grillé, mais assez mûr et chaud pour 2016. B.

Beaune Bressandes 2016 : idem

Beaune Teurons 2016 : idem en plus massif.

Beaune 100 vignes 2017 : idem.

 

Landron Chartier

Naturlisch 2018 : (pet nat folle blanche gamay) frais, léger, gourmand avec une pointe de SR. B+

Coteaux d’Ancenis Malvoisie Révélation 2018 : (pinot gris, 20gr SR, sur orthogneiss) gourmand, pas une grosse acidité, fruits jaunes, facile. B+.

Coteaux d’Ancenis Malvoisie Bel Orient 2017 : (35gr) un peu plus typé nature, pomme blette. B.

 

R. Paccot

Féchy La Colombe 2017 : (chasselas) beau chasselas, pas trop variétal, minéral, citronné, tendu. TB.

Brez 2017 : (chasselas) assez proche, un peu plus de tension. TB.

Curzilles 2016 : (chasselas, pinot gris, doral, riesling) mêmes tension et minéralité, plus de fruit et de gras. TB+.

Colombe grise 2016 : (pinot gris) un peu mou à côté des précédents. B.

Colombe rouge 2016 : (gamaret, merlot, garanoir) Boisé, tannique, tabac, poivron, pas mon style. B-.

Colombe noire 2016 : (pinot noir) léger, fruité, élevage présent bien intégré. TB.

(Raymond Paccot La Colombe, AOC La Côte Mont-sur-Rolle Petit clos chasselas 2016 : (vieux domaine de 20ha en biodynamie. Elevage cuve 7 mois, malo faite. Vignes entre 35et60ans, 500m altitude, pente forte, sols à dominante d’argile) Couleur très claire, nez encore jeune pour 2016 très minéral, caillou mouillé, notes discrètes de citron, fleurs blanches, cire derrière. Bouche avec du volume pour chasselas, presque une certaine opulence pour ses 12%, acidité moyenne, très « terroir », avant-tout minérale, aromatique assez neutre derrière, de légers amers. La finale manque un peu de tension, surtout dès que le vin se réchauffe. TB.)

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P.J. Kuhn (Rheingau)

Riesling Oestrich Trocken 2017 : léger, très minéral, salin, très long, superbe entrée de gamme. TB+.

Riesling Oestricher Klosterberg Trocken 2017 : un peu plus épais, très tendu et salin aussi, plein d’énergie. TB++.

Riesling Hallgartener Hendelberg 2017 Trocken : idem, finale encore plus longue et saline. TB++.

Riesling Doosberg GG 2016 : goûte un peu sur le boisé en ce moment, plus gras, moins salin que les autres. B+.

Riesling Landgeflecht Trocken 2015 : plus doré, miel, fruits secs, reste long et salin en finale. TB++.

Riesling Lenchen Auslese 2016 : le nez muscate un peu, bouche sur le miel, le fruit, manque un poil d’acidité. TB.

(Riesling Jakobus trocken 2017 (AP 1) : très nerveux, bien sec, tendu, d'abord fruits mûrs, puis ensuite très citrique, belle entrée de gamme qui sur ce millésime concentré demanderait quelques années pour s'assagir dans l'idéal. TB.

Pinot noir Fruhenberg 2015 : couleur claire, à peine rouillée, nez vanillé, fruits rouges. Bouche lisse, peu de caractère, finit court et sur la vanille. Décevant par rapport aux blancs. B.)

(Jacobus 2020 toujours ce style laser, très citronnée tendu top., Hallgarten alte reben 2020 aromatique un peu plus mûr mais aussi long et tendu, Oestrich Quarzit 2020 là encore excellent tout droit, très linéral avec un beau volume en plus, plus frais que le précédent, Hendelberg 2020 nez un peu réduction grillé, on attaque des vins plus larges, même si ça reste droit en finale, Klosterberg 2020 fait un peu bois toasté, belle longueur, à attendre. Comme toujours des entrées de gamme laser exceptionnelles ici.

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F. Loimer (Kamptal)

Grüner 1er cru Käferberg 2016 : bonne acidité pour un grüner, pas trop variétal. TB-.

Riesling 1er cru Steinmassl 2016 ? : beau riesling, minéral, tendu. TB.

Thermenregion chardonnay Gumpoldskirchen 2015 : boisé, peu d’acidité. B-.

Gemischter Satz Achtung 2015 : (grüner, Riesling, welschriesling, traminer…) très dorée, mou. Moyen.

Anning 2015 Pinot Noir Gumpoldskirchen : grillé, toasté. Moyen.

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Heinrich

Naked 2017 : que du litchi, écoeurant. Moyen

Muscat Freiheyt 2017 : muscat très varietal. Moyen.

Pinot Noir 2017 : léger, fruité, simple mais bon. B+.

Red 2017 : très réduit. Moyen.

Blaufrankisch 2016 : beaucoup de réduction aussi, pas en place. B.

Blaufrankisch Leithaberg 2016 : réduit, mais plus de profondeur, belle minéralité dans le fond. B+.

 

Guiberteau

Saumur Blanc 2018 : (sur cuve) vif, tendu, citronné, pas de bois sur cette cuvée, s’annonce bien. TB.

Saumur Clos Guichaux 2017 : (encore en masse) se goûte sur l’élevage en l’état. B.

Brézé 2016 : (en masse aussi) très boisé/grillé, écœurant, beaucoup de gras, à attendre très longtemps. B-.

Clos des Carmes 2015 : un peu moins de bois ici, mais cuvée déjà embouteillé, gras, tendu. TB+.

Saumur Rouge 2018 : (sur cuve) bien mûr et bien juteux, gros millésime à venir. TB.

Saumur Chapaudaises 2017 Rg : B+.

Saumur Arboises 2016 : très boisé en l’état. B-.

 

Brendan Stater-West

Saumur Bl 2018 : belle tension, minéral. TB.

Saumur Blanc Les chapaudaises 2017 : Un peu plus de volume, beau travail sur la minéralité, la tension. Plus convaincant que les vins de Guiberteau goûtés sur le même stand ce jour-là. TB+.

 

Avignonesi

Ventisei Rosso di Montalcino 2018 : (sur cuve) léger, sur le fruit, encore un peu de gaz. B.

Avignonesi Rosso di Montalcino 2017 : style plus puissant plus tannique. B.

Ventisei Nobile di Montepulciano 2015 : (avec du merlot) très boisé. Moyen.

Avignonesi Nobile di M. Caprile 2015 : tuilé, prune, kirsch, plus frais en bouche, serré. TB-.

Avignonesi Nobile di M. Poggeto di Sopra 2015 : tuilé aussi, plus tendu en bouche et plus long même si la finale serre un peu en l’état. TB.

Anfora 2018 : (en test, sur amphore) couleur rubis, petits fruits rouges, plus « bourguignon », plus pour mon palais. TB+.

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Hetszolo

Tokaji dry furmint 2017 : vif, sec, citronné, peu de fruit. B.

Tokaji dry furmint Nagyszolo 2016 : vif, marqué résine, à la riesling, encore un peu d’élevage, plus long. B+.

Tokaji dry harslevelu Nagyszolo 2017 : très résine de pin, sec, vif. B-.

Late Harvest 2016 : muscate un peu, vite écœurant. Moyen.

Anno 1502 2017 : (100gr SR) résine, peu de sucres ressentis, mais peu aromatique, très court. B-.

 

Marcoux

Lirac La Lorentine 2017 : noir, puissant, un peu chaud. B-.

Ch9 2016 : puissant, confituré, épicé, à attendre, belle fraîcheur derrière. TB.

Ch9 2015 : bien plus solaire et chaud, sans cette trame acide derrière. B+.

Ch9 2014 : tuilé, kirsché, plus fin et léger que les autres, mais il semble déjà bien évolué. TB-.

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St Prefert

Côtes du Rhône Clos Beatus 2017 : B+.

Ch9 2017 : épicé, un peu chaud et puissant en l’état. TB-.

Ch9 Auguste Favier 2017 : (sur cuve) encore tannique et puissant, bien chocolaté, bonne fraîcheur derrière. TB.

Ch9 Charles Giraud 2017 : (sur cuve) encore plus puissant, somber et tannique, bon potential, à attendre longtemps. TB.

 

Sauta Roc

Codoliera 2017 : (syrah, grenache) fruits noirs, épices, puissant, solaire. B+.

Pezenas In Trencio 2016 : (syrah, grenache, mourv, carignan) fruits noirs et épices, mais plus de caractère, à peine lardé/fumé, plus frais derrière. TB.

Esposadis 2016 : (cinsault majoritaire) Très noir, très puissant, chocolaté, esprit Châteauneuf, à attendre longtemps. B.

 

23 janvier 2019

Soirée Wachau

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 Seulement 15kms séparent Spitz d'Unterloiben et pourtant on vendange en moyenne deux semaines plus tôt à l'Est.

 

 

En 1983 le Codex Vinea Wachau (association d’une vingtaine de producteurs au départ, environ 200 aujourd’hui) impose, entre autres, le respect de l’origine des raisins, la non-chaptalisation et la distinction les 3 catégories suivantes :

- Steinfeder : moins de 11,5% d’alcool.

- Federspiel : entre 11,5% et 12,5%.

- Smaragd : plus de 12,5% d’alcool.

Si c’était plutôt une bonne idée au départ, les vins étant plus « lisibles » et faciles à accorder à table, elle commence à être critiquée. Le problème est que la plupart des producteurs essayent à tout prix de faire du Smaragd, et n’hésitent pas à vendanger très tard des raisins botrytisés (régulièrement à la mi-novembre). En plus de donner des vins lourds, le terroir s’en trouve masqué. Mais les Smaragd se vendent plus chers et plaisent à la critique locale, avec en tête le guide Falstaff, qui aime l’opulence, la richesse, et dont les goûts sont assez éloignés de nos palais français.

On peut ainsi distinguer des domaines qui ramassent très tard, qui recherchent l’opulence (Hirtzberger, Knoll, FX Pichler…) et d’autres qui visent beaucoup plus la tension et qui critiquent le Codex, soit sans aller jusqu’à en sortir (Prager, Alzinger…) soit en se passant du Codex (Pichler-Krutzler, Veyder-Malberg…).

Pour approfondir le sujet je conseille le numéro 107 de la revue Le Rouge et le Blanc, ainsi que le site de la Vinea Wachau, d'où proviennent les photos : https://www.vinea-wachau.at/

 

 

Place à la dégustation : les vins sont goûtés dans des Zalto White Wine. Ouverture des bouteilles en début d’après-midi pour le soir, sauf pour le 1994 ouvert quelques minutes avant.

 

 

Apéritif

1 Franz Hirtzberger - Riesling federspiel “Steinterrassen” 2017 : assemblage de parcelles autour de Spitz. Couleur claire, nez expressif et élégant sur des notes de fleurs blanches, de citron vert, de fruits jaunes, ne fait pas très riesling. Bouche vive, perlante, beaucoup de fruits, d'agrumes surtout, et une finale très fraîche, désaltérante, qui donne envie d'y revenir. Belle entrée de gamme, pas très complexe, mais parfaite pour l'apéritif. TB-.

 

2 Emmerich Knoll - Riesling federspiel 2016 : assemblage de parcelles autour d’Unterloiben. Climat plus chaud (Courants froids de la forêt du Wadviertel au Nord-Ouest vs Courants chauds de la plaine de Pannonie à l’Est). Même couleur, nez plus marqué par des fruits mûrs et fruits exotiques, petite touche de pétrole, on sent un peu plus le riesling, du silex aussi. La bouche est plus mûre, moins vive, moins perlante, facile à boire car légère en alcool et fruité, mais ça manque un peu d'acidité par rapport au précédent. Ca reste néanmoins un bon petit vin d'apéritif. B+.

 

 

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3 Hofstätter - Riesling federspiel “Singerriedl” 2016 : sols de paragneiss (= gneiss sédimentaire) avec mica-schistes,  quartzites et sables. Sols plus maigres en haut de coteau. Exposition ouest. Couleur un peu plus dorée, nez un peu réduit au départ avec un côté fumé, silex, qui devient plus léger à l'aération, moins fruité, mais plus minéral que les précédents. La bouche est perlante, vive, tendue, minérale, citronnée, un côté zeste de pamplemousse aussi et une légère amertume. Finale pas très longue, mais salivante qui donne envie d'y revenir. Un excellent rapport q/p sur ce vin à 10€. TB-.

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4 Leo Alzinger - Grüner Veltliner federspiel  “Hochstrasser” 2016 : sols d’orthogneiss (= gneiss magmatique) + limons. Exposition sud. Bas de la parcelle “Loibenberg”. Couleur claire, nez différent, on sent qu'on a changé de cépage, miel, fruits exotiques, poivre, sans être exubérant et donc jamais écoeurant. Bouche vive, perlante, minérale, où on sent que tout est fait pour garder de la fraîcheur sur une parcelle et un cépage qui pourraient vite donner un vin lourd, mais ce n'est pas le cas, on reste toujours sur une belle acidité et des fruits mûrs. Bon petit vin, taillé pour l'apéritif là aussi. TB-.

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5 Högl - Grüner Veltliner smaragd “1000 Eimerberg” 2016 : sols de paragneiss + marbre de silicate. Exposition sud. Couleur or clair, nez bien plus opulent et démonstratif, on sent le passage à la catégorie "Smaragd", très marqué fleurs blanches, un peu violette et anis le soir, comme un viognier trop lourd, plutôt sur la rose à la gewurz le lendemain, des fruits surmûris, c'est très variétal. La bouche est très grasse, opulente, mais vite lourde et écoeurante. Le seul vin de la série que je n'ai vraiment pas aimé. Moyen.

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6 Pichler-Krutzler - Grüner Veltliner “Supperin”  2016 : sols d’orthogneiss, sables et alluvions. Exposition sud-ouest. Couleur dorée, nez très minéral avec une touche de miel, peu de fruit, pas du tout variétal, il faut aller le chercher, peut-être une pointe d'épices (safran ?). La bouche est vive et tendue pour du Grüner, ultra minérale, le cépage est complètement effacé au profiter du terroir, le vin n'est pas encore très complexe, peut-être un peu fermé pour être jubilatoire, mais il s'annonce très grand dans quelques années. Finale de longueur moyenne, fraîche, sur le miel et le minéral. Un style très convaincant, d'autant plus qu'on n'est pas sur la parcelle la plus qualitative du coin en théorie. TB.

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7 Prager (Toni Bodenstein) - Riesling smaragd “Achleiten” 2016 : sols hétérogènes : orthogneiss sur le haut, migmatites et amphibolites sur le bas, paragneiss à l’ouest. Exposition sud-est et ouest. Couleur bien plus claire avec ce passage aux Rieslings "Smaragd", nez très élégant, pas d'hydrocarbures mais des notes florales, des agrumes, de la mirabelle, on sent qu'il lui manque juste quelques années pour développer plus de complexité. La bouche est impressionnante d'énergie, de tension, parfaitement équilibrée par un beau volume et une impression minérale qu'il n'y avait pas au nez. La finale est bien plus longue et persistante, plus saline aussi que celle des autres vins. Le gagnant de la soirée à l'unanimité, même s'il faudrait encore un peu de temps pour être qualifié de grand vin. TB+.

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Vieux millésimes

8 Johann Donabaum - Riesling smaragd “Offenberg” 2003 : sols de paragneiss avec dépôts de marbre et d’ardoises. Exposition sud-ouest. Couleur dorée, nez bien marqué pétrole, c'est le premier riesling aussi facilement identifiable, avec des notes de miel, de résine, de fruits jaunes. La bouche est sur la même aromatique, encore jeune pour 2003, même si le fruit a laissé place au minéral et aux hydrocarbures, seule la finale est un peu plus décevante avec une pointe de caramel et peu de longueur. Cette fois-ci on sent qu'il s'agit d'un vin "moyen" mais bu à son apogée. TB.

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9 Rudi Pichler - Grüner Veltliner smaragd “Hochrain” 2008 : Sols de loess avec sables et argiles. Exposition sud-est. Couleur dorée, nez très marqué par des notes fumées/grillées, comme du silex, voire par moment du pneu brûlé, du caoutchouc, un peu repoussant au premier nez mas on s'y fait petit à petit. Derrière quelques notes miellés, très peu de fruit, très austère. La bouche est très énergique, tendue, avec un beauc volume, surtout à l'aération, voire un peu de gras le lendemain, c'est le seul qui rivalise avec le Prager à ce niveau-là. Le cépage est impossible à reconnaître. La finale est longue, toujours à fond sur le caillou fumé/grillé, une pointe de poivre aussi. J'ai adoré la bouche mais j'ai eu plus de mal avec le nez. TB.

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10 FX Pichler - Grüner Veltliner smaragd “Kellerberg” 2010 : sols d’orthogneiss et loess. Exposition sud. Couleur dorée, le nez évoque un liquoreux, encore bien plus miellé que les précédents, fruits mûrs, ananas, coing, voire papaye, du poivre, très beau, même si on reconnaît facilement le cépage. C'est plus compliqué en bouche où l'attaque est ronde et épaisse, sur les arômes du nez avec des noes minérales aussi mais on sent peu à peu les 14,5% passer devant. C'est puissante avec une grosse ampleur de la longueur, mais le vin manque cruellement d'acidité, il finit lourd, pataud, uniquement sur l'alcool. Un peu décevant pour ce qui était censé la grande bouteille réunissant un beau millésime, une belle parcelle et un bon producteur. Certains sont moins difficiles que moi autour de la table mais tout le monde s'accorde à dire qu'il est impossible d'en boire 2 verres. On comprend avec le nez et l'attaque pourquoi ce genre de vin peut plaire, mais avec la fin de bouche on perçoit aisément les raisons pour lesquelles les gros Smaragd commencent à être critiqués. TB-.

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11 FX Pichler - Grüner Veltliner smaragd Terrassen 1994 : assemblage de parcelles autour de Dürnstein à l’est. Couleur plus claire que le précédent, nez très minéral, caillou fumé, peu de fruit, presque un côté hydrocarbures, on ne sent plus le cépage. La bouche est encore là, manquant de fruit certes, mais avec de belles notes minérales, encore une acidité correcte. La finale par contre est très courte. Pour une entrée de gamme, ça a sacrément bien vieilli. TB-.

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 wachau sols geologie

Une petite synthèse des sols, bien utile... (http://www.krier-thilion.eu/wachau_geologie.html)

 

Conclusion : sans trop de surprises, nos palais français ont préféré en général les rieslings, plus acides, aux grüners, et les producteurs travaillant sur la tension (Prager, Pichler-Krutzler, Rudi Pichler) plutôt que sur l'opulence. Tout le monde a apprécié la diversité des 11 vins, très marquée grâce aux différents terroirs mais peut-être encore plus par les styles de vinification. Par contre si on devait comparer avec une région comme l'Alsace, les rapports qualité/prix ne sont pas très intéressants et le niveau général un peu plus faible à l'unanimité. Les vins que certains pourraient éventuellement racheter un jour sont le Prager (38€) et le Hofstatter (10€). C'est peut-être dans les petits rieslings federspiel de producteurs méconnus qu'il faudrait fouiller, ou alors dans la région voisine du Kremstal, moins célèbre mais plus dynamique.

 

 

Afters :

P. Alliet - Chinon Vieilles Vignes 2004 : on termine tranquillement avec un vin servi à l'aveugle, la couleur est claire, le nez sur les fruits rouges, une pointe végétale, pas très évolué pour 2004. Beaucoup de fruit en bouche, c'est léger mais sans manquer d'épaisseur, très élégant, légèrement floral aussi, assez bonne longueur. TB.

B. Baudry - Chinon La Croix Boissée 2004 : couleur noire, nez de champignon, de tabac, de sous-bois, peu de fruit. Bouche puissante, tannins encore très présents et astringeants. Pas photo ce jour là avec le VV de Baudry. C'était quand même un peu mieux le lendemain. B-.

 

21 janvier 2019

Domaine Henry (St-Georges-d'Orques) ***

Domaine Henry - Vin de France "Le Mailhol" 2011 : (Recette du 18e siècle : oeillade noir + oeillade gris, morrastel noir à jus blanc, ribeyrenc, aspiran gris, terret noir et gris, fouiral, calitor... plantés ensemble et vendangés au même moment) Couleur rubis foncé, nez expressif dès l'ouverture de la bouteille, sur la cerise confiturée, glycérinée, voire le sirop de cerise, quelques notes florales (violette), puis de plus en plus des petites notes d'évolution à la façon d'un pinot (sous-bois et viandé). Bouche élégante, beaucoup de fruit, on retrouve cette cerise rouge, tannins discrets, bonne concentration avec de la fraîcheur derrière. On est entre le sud et le pinot. Finale de longueur moyenne. Belle réussite, un projet original, un vin original mais de qualité, avec une élégance et une fraîcheur qui sera peut-être utile pour l'avenir de la région. Note : 17/20.

 

16 janvier 2019

Salon Biodyvin 14/01/2019

Zind-Humbrecht

Zind 2017 : (sur fût, auxerrois et chardonnay sur calcaires muschelkalk du Clos Windsbuhl) vif, tendu, une pointe fumé pierre-à-fusil", plus qu'une simple entrée de gamme. TB.

Riesling Clos Häuserer 2017 : (sur fût, marnes calcaires au pied du Hengst) très minéral, très calcaire, pointe de pierre-à-fusil là aussi, encore plus long. TB+.

Riesling Rangen de Thann 2017 : (sur fût, sols volcaniques) encore plus fumé, presque tourbé, austère mais très classe, beaucoup d'énergie en bouche, un futur très grand. TB++.

Pinot gris Rotenberg 2016 : (calcaire rouge sur le versant nord-ouest du Hengst) plus sur le miel, les fruits jaunes, quelques grammes de sucres, transition un peu difficile derrière le Rangen. TB.

Gewurz Clos Windsbuhl 2013 : (34gr SR, calcaires muschelkalk) Gewurz pas trop variétal, gourmand, beaucoup de miel et d'épices, déjà très accessible mais avec un gros potentiel de garde encore. TB+.

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Josmeyer

Riesling Le Kottabe 2016 : sur les agrumes, pointe de pétrole, pas très tendu sur la finale mais bonne entrée en matière. TB-.

Riesling Les Pierrets 2014 : bien plus salin et plus tendu, plus sérieux. TB+.

Riesling Hengst 2014 : encore un peu fermé au nez, grosse matière en bouche, tendu avec un gros volume. TB++.

Pinot Gris Fromenteau 2014 : très fumé, toasté, réduit ?, avec un côté caillou fumé trop marqué. B-.

Pinot Gris Brand 2014 : (malo faite) Nez plein de fruits exotiques, ananas, miel, passion bouche grasse, épicée, tendue et très longue. Un grand pinot gris sec. TB++.

Gewurztraminer Folatries 2015 : (10gr environ) un peu trop marqué rose à mon goût. B.

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Barmès-Buecher

Riesling Clos Sand 2017 : peu type riesling, pas vraiment de résine ou de pétrole, plutôt des fruits surmûris et des épices, manque de tension. B-.

Riesling Steingrubler 2016 : idem.

Riesling Hengst 2016 : idem.

Gewurz Pfersigberg 2016 : (16gr) bien plus convaincant que les Rieslings, plus frais, exotique, pas trop variétal. TB.

Gewurz Steingrubler 2014 : (20gr) idem. TB.

 

M. Kreydenweiss

Val d’Eleon 2017 : (Riesling, pinot gris) vif et fruité. B+.

Riesling Wiebelsberg 2016 : (sur sables) pas trop de pétrole, fin, fruité, élégant, semble déjà prêt. TB.

Riesling Kastelberg 2016 : plus minéral, plus salin, taillé pour la garde avec une belle matière. TB+.

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V. Zusslin

Auxerrois 2015 : B+.

Riesling clos Liebenberg 2015 : légèrement pétrolé, floral, épais et tendu. TB.

Riesling Pfingstberg 2015 : encore un peu plus riche, à peine sucré mais reste frais. TB+.

Crémant blanc 2012 : (90% auxerrois, 10% riesling) B+.

Pinot noir Bollenberg Harmonie 2015 : beaucoup de finesse, texture soyeuse, beau fruité, élevage parfaitement intégré. TB+.

 

Muré

Crémant 2013 : (chardonnay et Riesling sur Vorbourg) TB.

Riesling Clos St Landelain 2016 : légèrement pétrolé, assez fin, finale très longue et tendue. TB+.

Pinot Noir V 2016 : pas mal de réduction, compliqué en l’état.

 

A. Mann

Riesling cuvee Albert 2016 : très belle entrée en matière, tension, résine, citronné, assez long. TB+.

Riesling Schlossberg 2017 : encore sur la pomme verte, pas mal d'épices, large,  manque un poil de tension. TB+.

Pinot gris 2017 : B+.

Pinot gris Furstentum 2010 : nez d'ananas bien mûr, miel et coing, bouche qui finit fraîche. Grand pinot gris là aussi. TB++.

Gewurz Furstentum VV 2016 : un peu trop variétal à mon goût. B.

Pinot Noir Les Saintes claires 2016 : encore un peu sur l'élevage, vanillé, belle matière, tannins soyeux, très fin. TB.

 

Arlaud

Bourgogne Roncevie 2016 : tannins très fins, frais, fruité mais surtout plus d’épaisseur que les années précédentes, un grand générique. TB+.

Morey 2016 : plus puissant, encore quelques notes toastées au nez, belle longueur pour un village. TB+.

Gevrey 1er cru Combottes 2016 : Gevrey d’une grande finesse, tout en fruit et en élégance, avec beaucoup de profondeur, déjà grand. TB++.

Clos st Denis 2016 : il s’est un peu resserré depuis l’an dernier, mais il reste d’une grande finesse, pas un gros volume mais beaucoup de longueur, la grande classe. Un futur grand. TB++.

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Besson-Strasser (Suisse)

Müller-Thurgau 2017 : très floral et aromatique, simple. B.

Rauschling 2017 : un petit côté chenin, avec une bonne acidité et un peu de gras. B+.

Rauschling Nature 2017 : tire sur la pomme blette, moins d’acidité. B-.

Cholfirst Pinot Noir 2016 : trop boisé, bien que ce soit moins marqué que les suivants. B-.

Chlosterberg Pinot noir 2016 : très boisé. Moyen.

Albi Pinot noir 2016 : idem.

Blauer Zweigelt 2016 : très sombre, tannins durs. Moyen.

 

Roc des Anges

Segna de Cor 2017 : très fin, peu tannique, beaucoup de fraîcheur sans être maigre non plus. TB.

Australe 2017 : (100% serine) Aussi fin que le précédent, voire plus, plein de fruit, d’une grande pureté. TB+.

Reliefs 2016 : (carignans de 60 et 100ans dont 5% de carignans blancs et gris) Plus puissant, plus solaire que les précédents, moins fin, mais il garde la fraîcheur caractéristique du domaine. TB+.

Imalaya 2017 : (carignan gris) semble un peu moins minéral que le 2016, un peu plus facile et plus gras en l’état. TB.

L’Oca 2017 :  (maccabeu sur argiles rouges et schiste) Nez de réduction bourguignonne très classe, sur le sésame grillé, la pierre-à-fusil, bouche très tendue, saline, avec un peu de gras par-dessus, proche d’un Meursault de Roulot, grand blanc de gastronomie. TB++.

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Pas de l’Escalette

Ze Rosé 2017 : très fruité, léger. B+.

Clapas Blanc 2017 : toujours beaucoup de fraîcheur pour un blanc du sud. TB.

Mas Rousseau 2017 : encore un peu sur l’élevage toasté, mais servi trop chaud, à revoir dans quelques mois.

Petits pas 2018 (sur cuve) : beau jus de fruit, prometteur. TB.

Clapas 2017 : un peu de réduction, belle fraîcheur derrière avec encore un peu de tannins. TB.

Ze Cinsault 2017 : cinsault sérieux, avec un peu de puissance et de matière, tannins fins, belle longueur. TB+.

Pas de D 2017 : un peu sur l’élevage, encore serré. B.

Grands Pas 2017 : pas tout à fait en place, mais il y a de la matière et de la fraîcheur, aucune crainte.

Frieys 2017 : très frais, belle tension, beaucoup de longueur, tannins fins. TB+.

 

La Marfée

Frissons d’Ombelles Bl 2016 : manque de fraîcheur. B-.

Gamines 2015 : réduit et vert (sous-maturité ?) Moyen.

Della Francesca 2015 : idem

Champs murmurés 2016 : idem

Les vignes qu’on abat 2016 : idem

Sugar baby love (2010) : (grenache passerillé) gourmand, un côté rancio sympa, sucre pas écœurant. B+.

(Champs murmurés 2003, en bouteille plus tard, goudron, sec, végétal, très moyen.)

 

Abatucci

Faustine blanc 2016 : (vermentino) très floral, variétal. B-.

Général Révolution ? Ministre impérial ? blanc 2016 : (vermentino, rossola brandinca, riminese, carcajolo bianco, biancone, paga debiti) grosse matière, minéral, finement anisé, citronné avec du gras. Manque une pointe de tension pour chipoter. TB.

Diplomate 2016 : (vermentino + brustiano, bianco gentile, genovese, rossola bianca) un cran en-dessous, un peu plus lourd. TB-.

Bulle Extra-Brut : (cépage barbarossa, dosage 4gr) B.

Faustine rosé 2018 : (sur cuve, sciaccarello) pas bien en place.

Faustine Rouge 2018 : (sur cuve, sciaccarello + nielluccio) idem.

Monte Bianco 2016 : (sciaccarello) petits fruits rouges, beaucoup de poivre, belle acidité, très fin, de loin le meilleur vin du domaine ce jour-là. TB++.

Valle di Nero 2015 : (carcajolo nero) couleur noire, sur les fruits noirs, le tabac, très solaire, à attendre. TB.

 

Sang des Cailloux

Vacqueyras Houreto 2016 : coloré, puissant, un peu chaud à mon goût. B.

Lopy 2016 : encore plus puissant et solaire, un vrai Vacqueyras à l’ancienne, pas mal fait si on aime ce style. B+.

Un sang blanc 2017 : en blanc aussi, un vin trop solaire pour moi. B.

 

Olivier Horiot

Rosé des Riceys En Valingrain 2014 : rosé avec une grosse acidité, sur la groseille, les airelles. B+.

Rosé des Riceys En Barmont 2014 : plus large, moins d’acidité. B+.

Coteaux Champenois Rouge Riceys En Barmont 2014 : on passe de rosés foncés à un rouge clair, pas un gros changement donc, pinot léger, fruité, très fin. B+.

Champagne Métisses Brut nature : (pinot noir et blanc sur les riceys, base 2015 en fût) bulle fine, finale tendue et saline. TB+.

Champagne Soléra : (7 cépages, 8 millésimes) très chaud et toasté. B-.

 

Huet

Vouvray Brut 2014 : bulle fine, fruité, à peine trop riche pour moi. B.

Le Mont sec 2017 : toujours le style droit et tendu du Mont, mais certains millésimes m’ont semblé plus longs et encore plus tendus. TB.

Clos du Bourg demi-sec 2017 : comme le précédent, excellent, dans son style plus opulent, toujours un grand vin sans réel défaut, mais pas dans son meilleur millésime. TB.

Haut Lieu Moelleux 2005 : superbe nez d’ananas rôti et de miel, bouche fraîche et tendue. Superbe. TB++.

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Chidaine

Choisilles 2017 : léger, agrumes, un cran en-dessous des suivants. TB-.

Argile 2017 : tendu, sur les agrumes, avec une grosse matière, déjà bon et avec un gros potentiel de garde. TB++.

Bournais 2017 : pas vraiment en place avec une pointe oxydative. B-.

Tuffeaux 2017 : (15gr) belle tension. TB+.

Bouchet 2015 : (16gr) plus brioché, plus solaire. TB.

Moelleux 2016 : (25gr) très tendu et très salin, les quelques grammes de sucres l’empêchent d’être austère, du fruit, du miel, très long. TB++.

 

Closel

Savennières La jalousie 2016 : pointe liégeuse…

La jalousie 2015 : un peu solaire, manque de fraîcheur. B-.

Caillardières 2016 : encore un peu fermentaire, pomme granny… B-.

Caillardières 2015 : plus exotique, sur l’ananas, le miel, peut-être 2-3gr de SR, gourmand. TB.

Le Papillon 2016 : (schistes, vignes de 30à50ans) Grosse matière, large et tendu à la fois, à besoin d’être entendu mais beau potentiel. TB.

 

Bellivière

Prémices 2017 : facile, quelques fruits exotiques, une pointe de sucre, belle entrée de gamme. B+.

Les Rosiers 2017 : quelques grammes de sucres au départ, mais finale tendue, saline avec quelques amers nobles. TB++.

L’Effraie 2017 : moins tendu que le précédent, un cran en dessous. TB.

VV Eparses 2015 : très marqué par un boisé grillé gênant. Moyen.

Calligrammes 2015 : plus de volume que les autres, goûte sec, très belle finale saline. TB++.

Rouge-Gorge 2017 : (pinot d’aunis) plus léger que d’autres millésimes, encore quelques tannins en finale, un peu de poivron. B.

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Juchepie

Anjou Les Monts de Juchepie 2016 : (sur schiste) assez rond et facile, manque un peu de tension. B.

Le clos 2015 : (argiles) plus épais, un peu de miel, un peu plus tendu derrière. B+.

La jarre 2017 : (le même en amphore) un côté pomme blette, manque d’acidité. B-.

Le paradis 2016 : plus boisé et surtout brioché. B.

Layon Les churelles 2017 : (environ 50gr SR) sucre léger, facile, court. B.

Quarts de Juchepie 2016 : (100gr SR environ) pas forcément très riche ni très confit, manque un peu de tension. B.

La Passion 2015 : (150gr environ) plus confit, exotique, miel, finit frais. TB-.

Quintessence 2011 : (210gr) encore plus confit, sans avoir une grosse acidité il y a de quoi le rendre digeste. TB.

(Quarts de Juchepie 2010 : (schistes, 145gr/L, 10,85% vol, 26mois barriques + 5mois cuves) Couleur ambre clair, nez de coing, mandarine, fruits exotiques. Bouche plutôt légère, les sucres passent tout seuls, bonne acidité, pas très long mais très digeste avec ue finale sur le zeste d'orange. TB.)

 

Fosse-Sèche

Saumur blanc Arcane 2017 : vif et tendu, pas de sucre ni le côté exotique que j’avais apprécié dans ce vin il y a quelques années. Bien fait cependant. B+.

 

Saint-Nicolas

Fiefs Vendéens cuvée Jacques 2015 : (pinot noir) beaucoup de réduction.

Plante gate 2012 : (pinot noir) Le producteur nous prévient que la fin de bouteille en fin de journée est fatiguée. Pas en place en effet. A regoûter un autre jour.

 

14 janvier 2019

Dominique Hauvette (Saint-Rémy-de-Provence) *****

D'abord conseillée par Eloi Dürrbach (Trévallon), Dominique Hauvette signe sa pemière vendange en 1988. Elle est aujourd'hui à la tête d'un domaine d'environ 16 hectares en biodynamie. Les vins ont du caractère, à l'image de leur vigneronne, une vraie identité, avec des élevages en cuves/foudres/oeufs béton... suivant les terroirs et les cépages. Les rouges sont fins, peu extraits mais gardent toujours leur identité sudiste et leurs arômes de garrigue. Les blancs, pressés en grappes entières, montrent un joli gras, des amers nobles et une belle minéralité sous-jacente. De grands vins de gastronomie.

 

Hauvette (Salon Vin de mes amis 2019)

Arpège 2011 (Roussillon) : nez un peu chaud et bouche plutôt verte, très courte. Moyen.

Roucas 2017 : léger, gourmand, fruits rouges un peu sucrés, pas très long, mais très sympa. TB-.

Cornaline 2012 : très bordelais dans l’aromatique avec un côté fruits cuits, prunes. Pas mon truc. B-.

Améthyste 2016 : (cinsault majoritaire) couleur claire, nez plein de fruits rouges, bouche fine, fraîche, texture de velours, belle longueur, dans l’esprit des Haut de Carol’s. Superbe. TB++.

Jaspe 2016 : (roussanne) servi très froid, assez fermé, court. B-.

Dolia 2012 : (roussann marsanne clairette) servi très froid aussi, mais beau nez résine, citron, caillou fumé, la bouche manque un poil de tension pour chipoter, beau vin quand même. TB.

 

Hauvette - Jaspe 2010 : (roussanne, clairette) très beau nez exotique et miellé, bouche plus chaleureuse et un peu courte. B+.

 

Roucas 2018 : plein de ruit, juteux, très frais, avec une certaine complexité déjà. TB.

 

Améthyste 2018 : très clair en couleur, infusé, nez de fruits rouges, presque pinot, épices, floral. Bouche en dentelle, sucrosité un peu marquée mais sans être lourd non plus, rappelle les grenaches/cinsault infusés du Rhône sud type Anglore, c'est déjà prêt à boire, bonne longueur. TB+.

 

(Greniers St Jean) Fond de bouteille de Dolia 2015 réduit, compliqué.

Dolia 15 : joli nez, mais bouche qui manque un peu de tension sur la finale. B+.

 

Cornaline 2016 : très frais, fin, petit côté poivron type cabernet de loire, mais joli fruit, assez long. TB

 

 Hauvette Jaspe 2018 : assez élégant et frais pour roussanne, manque un peu de tension sur la fin. B+.

 

11 janvier 2019

Jean-Yves Bizot (Vosne-Romanée) *****

Jean-Yves Bizot a repris le domaine familial en 1993. Depuis, il en a fortement changé le style, passan au bio, à la biodynamie jusqu'à devenir une icône des vins natures (avec sa femme Claire Naudin) sur son tout petit domaine d'environ 3 hectares. Ce spécialiste de géologie effetue un travail immense à la vigne puis dans le chai pour se passer totalement de produits chimiques. Ses vins sont généralement vinifiés en grappes entière, non collés, non filtrés, peu extraits, en fûts généralement neufs mais peu chauffés. Les vins sont d'une grande pureté et d'une grande profondeur, ils peuvent toutefois être austères en jeunesse et présenter quelques petits défauts de type réduction/gaz/volatile mais rarement de défauts plus graves (type bretts...) tant le travail est précis.

 

 

J-Y Bizot (Gds Jours de Bourgogne 2018)

Vosne 16 : très réduit, semble un peu vert, sur la rafle. B-.

Vosne Jachées 16 : moins réduit, plus de fruit, style tendu, marqué par la rafle aussi. A revoir dans quelques années avec une carafe sous la main. B.

 

 

JY Bizot

VOSNE-ROMANÉERouge2019 : couleur très claire, nez infusé, fruits rouges, pétales de rose, pot pourri, nature, propre, sûrement grappe entière. Bouche en dentelle, éclatante, infusée, gourmande, sans être sucrée, évidente, tout à la bonne place. Exceptionnel.

 

31 décembre 2018

Robert Weil (Allemagne - Rheingau) ****

Vieux domaine historique d'environ 90 hectares situé à Kiedrich. Le style se veut plutôt à l'ancienne, riche et opulent, taillé pour la garde, même si l'on voit ici aussi de plus en plus de vins secs et de GG apparaître.

 

Robert Weil - Rheingau Riesling Kiedricher Gräfenberg Auslese 1993 1/2bt : (8,5% vol, AP 015 94) Bouchon complètement effrité, couleur or foncé, nez sur la confiture d'abricot, d'orange, un peu de miel, de coing, impossible de sentir le riesling pour moi, le vin me rappelle plutôt un Montbenault liquoreux ou un Scheurebe de Kracher. La bouche est elle aussi sur l'abricot, les fruits jaunes, bonne acidité, surtout une amertume (zeste d'orange) de plus en plus présente qui relance bien le vin. On sent que les sucres ont commencé à être "mangés". Bonne longueur sur l'orange amère. Le vin a encore un bon potentiel de garde, même en 1/2 bt, sans parler du bouchon. Note : 17/20.

Robert weil 1993

 

 Sekt brut 2019 attaque vif puis finit court et arrondi, moyen. Kiedricher Grafenberg GG 2002 servi en 6L couleur dorée, encore jeune miellé, fruité, il y avait probablement 4-5gr de SR au départ, tilleul, citron vert, résine, avec de l’épaisseur, soyeux, pas une acidité énorme mais juste ce qu’il faut, très long, complexe, grosse bouteille !

 

27 décembre 2018

Bordeaux

Longtemps considéré avec la Bourgogne comme la meilleure région viticole de France, le Bordelais est sur le déclin chez les amateurs de vin depuis quelques années. La principale raison reste les tarifs qui ont atteint des sommes stratosphériques pour les châteaux les plus réputés. La seconde raison, qui elle touche moins la Bourgogne, est l'émergence des vins modernes, "parkerisés" c'est-à-dire au boisé trop marqué. Mais on ne le dira jamais assez, les grands Bordeaux sont des vins à attendre longtemps pour en profiter pleinement. Ils peuvent alors être magiques lorsque le terroir repasse devant l'élevage, et sans équivalents dans le monde. Mais le Bordelais c'est aussi, des centaines de petits producteurs, qui ont de plus en plus de mal à exister derrière les grandes propriétés, mais vendant des vins parfois très fruités à des prix attractifs, sur les appellations Côtes de Bourg et Blaye par exemple.

 

La région se divise en quatre grands secteurs, la rive gauche ou Médoc, terre où le cabernet sauvignon domine sur des sols majoritairement composés de graves. La rive droite ou Libournais, zone du merlot sur des sols plus argileux donnant des vins un peu plus fin en général. Plus au sud, se trouve la région des Graves, qui porte le nom de son type de sol, produisant des vins rouges parfois proches des vins du Médoc mais aussi des vins blancs intéressants à base de sauvignon. Encore plus au sud, le Sauternais est un secteur de vins liquoreux, à majorité de sémillon, donnant de grands vins de garde au goût de miel et de fruits jaunes, généralement un peu plus fins à Barsac qu'à Sauternes.

 

Les classements sont complexes car différents, le Médoc a conservé son classement de 1855 en fonction du prix des bouteilles à l'époque. Les Saint-Emilions entrent dans un autre classement avec des grands crus classés A, B ou seulement "grands crus", et "révisable" tous les 10ans en fonction de la qualité des vins, ce qui entraîne toujours des recours en justice. Les Pomerols ne sont pas classés. Les Graves ont leur propre classement depuis les années 1950 et les vins du Sauternais depuis 1855.

 

 

bordeaux ima

 

 

Principaux producteurs :

 

 

Rive Gauche

***** Lafite RotschildLatour, Léoville Las CasesMargauxMouton-RothschildPontet-Canet.

 

**** Beychevelle, Branaire Ducru, Brane Cantenac, Cos d’Estournel, Ducru Beaucaillou, Gruaud Larose, Lagrange, Léoville Barton, Léoville Poyferré, Lynch Bages, Malescot St Exupéry, Montrose, Palmer, Pichon Longueville Baron, Pichon Longueville Comtesse, Prieuré LichineRauzan Ségla, Uchida.

 

*** Armailhac, Batailley, Bel air marquis d’aligre, Boyd Cantenac, Calon Ségur, Cantenac Brown, Chasse Spleen, Clerc Milon, Clos Dufourg, Cornélie, Dufort Vivens, Duhart Milon, Giscours, Grand Puy Lacoste, Haut Bages Libéral, Haut Marbuzet, Issan, Jaugaret, Jaugueyron, Kirwan, Lascombes, Les Eyrins, Marquis de Terme, Pez, Poujeaux, Saint Pierre, Sociando-Mallet.

 

** Agassac, Belle-vue, Camensac, Cantemerle, ClauzetCloserie des Moussis, Cordet, Croix dompierre, Croizet-Bages, Dauzac, Fourcas-Dupré, Haut-Batailley, Haut Beauséjour, Haut Condissas, La Lagune, Labégorce, Labégorce ZédéLangoa Barton, Meyney, Monbrison, Montbousquet, Ormes de Pez, Peyrabon, Phélan Ségur, Planquette, PotensacRauzan Gassies, Reignac, Rollan de ByTalbot, Tertre, Tour CarnetTour haut caussan, Trigadeuil

 

* Château des graviers, Clément Saint Jean, Gaudin, GreysacLéo de Prades, LousteauneufPoitevin, Tour de Mons...

 

 

Rive Droite

***** Ausone, Cheval BlancLafleur, Le Pin, L'Eglise Clinet, PetrusTertre RoteboeufTrotanoy, Vieux Château Certan.

 

**** Angélus, Beau-séjour Bécot, Beauséjour HDL, Canon, Canon la gaffelière, Clos Fourtet, Figeac, Gombaude-Guillot, L’Evangile, La Conseillante, La Mondotte, Larcis Ducasse, Le Calicé, Le Gay, Le Puy, MazeyresPaviePavie-Macquin, Roc de Cambes et Domaine de Cambes, Tertre de la mouleyre, Trottevieille, Troplong Mondot, Valandraud.

 

*** Arrosée, Bel Air Monange, Bellevue Mondotte, Champ des Treilles, Clinet, Clos Puy Arnaud, Domaine de l’A, Galouchey, Gazin, Hosanna, La Gaffelière, La rose figeac, La Violette, Lafleur Pétrus, Mondésir Gazin, Nénin, Pavie Decesse, Petit villageRougetThienpont (Ganivelle, Clos Fontaine, Robin)Tire Pé

 

** Aiguilhe, Aurage, Bonnet, Bon Pasteur, Bourgneuf, Bouscat, Brandeau, Carbonneau, Clémence, Clos Badon, Clos du Beau Père, Croix Toulifaut, Cru MonplaisirDestieux, Feytit-Clinet, Fleur Cardinale, Fleur Haut Gaussens, Fombrauge, Fonroque, Fougas Maldoror, Fourcas Hosten, Grand corbin despagneGrand Corbin, Haut Corbin, Hostens-Picant, La DominiqueLa GaspardeLa Rame, LarmandeLe Castelot, Mangot, Marjosse, Martet, Mondésir, Paul Barre, Plain-PointRol Valentin, SarpeSoutard, Tertre Daugay, Trois Petiotes, Vieux château mazerat, Vray croix de gay…

 

* Annereaux, Canteloup, Clos les Hauts Martins, Daugay, Daniel Mouty, Gachet, Grand ParcGraves d'Ardonneau, Haut Tuquet, Lalande de TayacLa Piecelle, Laroche Joubert, Rose St Georges, Saint Amand, Trapaud...

 

 

Graves

***** Haut-BrionMission Haut-Brion.

 

**** Chevalier, Fieuzal, Haut-Bailly, Malartic-Lagravière.

 

*** Carbonnieux, Clos 19bis, Floridène, Larrivet Haut-Brion, Latour-Martillac, Liber Pater, Olivier, Pape ClémentRespide Médeville, Smith Haut Lafitte

 

** Bouscaut, Carmes Haut-Brion, Couhins-Lurton, Haut-Bergey, Haut-LagrangeHaut Vigneau, La Garde, La Louvière, Les Fougères, Lespault Martillac, Peyrat, Rouillac, SolitudeVilla Bel-Air

 

* BellefontLéhoul, Lionne, LusseauMamin, Mancède...

 

 

Sauternais

***** ClimensYquem.

 

**** Clos Haut-Peyraguey, Coutet, Cru Barréjats, Doisy-Daëne, Fargues, GiletteGuiraud, Nairac, Rayne VigneauRieussec, Rousset-Peyraguey, SuduirautTour blanche.

 

*** Caillou, Clos 19bis, Doisy Védrines, Haut-Bergeron, Lafaurie-Peyraguey, les Justices, Myrat, Raymond LafonSigalas Rabaud,Trillon.

 

** Bastor Lamontagne, Cantegril, Château d'Anna, D'ArcheFilhot, Rabaud Promis

 

26 décembre 2018

Château le Calicé (Saint-Emilion) ****

Saint-Emilion Gd Cru 2016 : Couleur grenat, nez très élégant, sur la cerise, les fruits rouges, pas de boisé ressenti. Très belle matière en bouche, texture soyeuse à l'attaue, puis une finale pleine de fruits frais portée par une belle acidité et des tannins gras jamais asséchants. TB+.

St Emilion Gd Cru 2015 : plus sombre, plus marqué cerise noire, plus confit, sans être lourd non plus, à souligner 13,5% seulement. Même gestion du fût avec une texture soyeuse mais aucun ressenti boisé aromatiquement, belle longueur sur des tannins gras aussi. TB.

St Emilion Gd Cru 2014 : plus évolué, un peu de truffe et de sous-bois, tannins peut-être un poil plus secs et serrés en finale. TB.

Trois millésimes marqués par un style très cohérent, peu d'extraction, une parfaite gestion du fût, de l'élégance, de la fraîcheur, un gros travail à la vigne. Des vins passionnants faits par un passionné !

 

9 décembre 2018

Beaujolais

Le Beaujolais souffre d'une mauvaise réputation à cause du beaujolais nouveau (qui comme tous les vins peut aussi être bon si on choisit bien le producteur) mais la région présente des vins intéressants, à tarif encore très raisonnable. Ici, même si on trouve quelques beaujolais blancs en chardonnay, le gamay est roi. Il est plutôt puissant sur Morgon et Moulin-à-Vent, léger sur Fleurie pour les meilleures appellations. Mais la plupart des producteurs proposent des cuvées légères et sur le fruit, à boire rapidement et des cuvées plus tanniques avec un élevage en fût plus long destinées à la garde ("James" chez Burgaud, "Morgon VV" chez Bouland, "Impénitents" chez Desvignes, "3.14" chez Foillard, "VV de Grenériers" chez Janin" ou encore les "Vignes centenaires" récemment acquises par Thibault Liger-Belair...)

 

beaujolais

 

 

Principaux producteurs :

**** BoulandBurgaudDesjourneysDesvignes, LapierreLiger-Belair.

 

*** Berne, Chênes, ChamonardChignardClos de la Roilette, Descombes & fils, Dupré-Goujon, Dutraive JL et Justin, J. Foillard, A. FoillardJanin, Le Nid, Métras & fils, Mont JolyPironRamponTerres doréesThivinTourniers, VernusVissoux.

 

** Andrey, Balagny, Bonne Tonne, Canailles, Chasselay, Château de PizayChâteau des Jacques, Château du MàV, Chemarin, Clos bateau, Clos de MezCôtes de la Molière, CottonCrêt de Bine, David LargeDebize, DelienneDomaine de FaFessy, GagetGauthier, Grosse Pierre, Guigner, Hoppenot, JambonLabruyère, Lafarge-Vial, Lardy Yohan, Les BertrandMarrans, Martray, Mee Godard, Métrat, Michal, Nugues, Rottiers, SantéSéléné, Sunier, Testard, Thillardon...

 

BarbeletCharvetChèvre bleueRoche St Martin, SavoyeYs...

 

3 décembre 2018

Soiree grands vins

Salon, Champagne Blanc de blancs Brut 2006 : Couleur très claire, nez fin et élégant, floral, sur les agrumes, une pointe de noisette. En bouche la bulle est très fine, presque insensible, le vin semble évident, parfaitement équilibré, mais il faut aller le chercher (peut-être plus que sur d'autres millésimes plus puissants). Certains lui ont reproché d'être trop fin, s'attendant à plus d'épaisseur et d'exubérance, mais aussi de longueur. On se rattrapera avec la suite. TB.

 

Domaine d’Auvenay, Auxey-Duresses « Les clous » 2006 : Couleur dorée, le nez est magnifique, exubérant, avec comme toujouts une touche d'alumette mais parfaitement intégrée au milieu de miel, de fleurs, de fruits jaunes, de fruits secs... La bouche est à la fois très longue, tendue par une grosse acidité et très large avec une grosse épaisseur. Comme d'habitude tout le monde est bluffé, d'autant plus qu'il s'agit d'un village mais au niveau de bien des Montrachets. Exceptionnel.

 

Jean-Louis Chave, Hermitage blanc 2007 : La première bouteille a une pointe de liège au nez et à l'attaque, c'est vraiment léger mais ça suffit à gâcher le plaisir. Pas le choix, on la change. La seconde est bien mieux : d'une belle couleur dorée, un nez sur le miel, la poire, l'abricot. La bouche est épaisse, plus grasse que la première bouteille, puissante, massive, juste ce qu'il faut de fraîcheur derrière. Très belle longueur là aussi. TB+.

 

Bonus : Jacques-Frédéric Mugnier, Chambolle-Musigny 2013 : (bu à l'aveugle) pour ne pas attaquer les rouges directement par la DRC, nous avions choisi un vin de "transition", tout en élégance lui aussi pour "emmener" le suivant. La robe est claire, le nez plein de petits fruits rouges, beaucoup de fraîcheur, la bouche croquante, juteuse, peu tannique, pleine de fruit jusqu'à la finale de longueur moyenne. Un très beau vin, bien évidemment éclipsé par le suivant. TB+.

 

Domaine de la Romanée-Conti, Romanée-Saint-Vivant 2006 : Couleur plus soutenue que le Chambolle et le que le Chambertin, le nez est très élégant, encore plein de fruits rouges, de cassis et de mûre, avec des notes de réglisse, de rose et de pivoine comme dans un pot-pourri, pas vraiment de traces d'évolution. La bouche est incroyable, pleine de fruits frais qui rendent le vin juteux et croquant, une texture de velours, bien plus d'épaisseur que le Chambolle, et dans le fond une superbe acidité qui fait durer le vin pendant des heures. Il est moins démonstratif que le vin d'Auvenay, mais on se dit que tout est là, à la bonne place. Tout le monde en attendait beaucoup et personne n'a été déçu, bien au contraire. On frôle la perfection avec ce vin magique, qui en plus n'est qu'à l'aube de sa vie. Exceptionnel.

 

Jean-Louis Trapet, Chambertin Grand cru 2011 : Couleur rubis, un peu plus claire que le précédent, le nez fait plus "rustique", un peu terreux, fumé, épicé, avec de beaux petits fruits rouges. La bouche est plus puissante, moins soyeuse, moins épaisse, mais comme toujours chez Trapet très pure et minérale avec beaucoup de tension et de longueur, des tannins un peu plus présents. C'est un vin qui aurait pu paraître magnifique dans un autre contexte, mais là il est complètement éclipsé par la St Vivant. TB++.

 

Domaine Jamet, Côte-Rôtie 2011 : On passe à une couleur bien plus sombre, un nez "sauvage", lardé/fumé, sur l'olive, l'anchois, la violette, une vraie syrah ! La bouche est fine, fraîche, toujours très aromatique, encore toute jeune, très longue, une grande Côte-Rôtie, qui a surpris pas mal de monde par son style très pur. TB++.

 

soiree anthologie 2

 

Château Lynch-Bages, Pauillac 1983 : Couleur tuilée mais pas si évoluée que ça pour un 1983, le nez possède encore de beaux fruits rouges, un peu de sous-bois, de cèdre, de tabac. La bouche semble encore plus jeune, toujours fraîche, avec la noblese des grands Pauillac bus à leur apogée, les tannins sont fondus par le temps. Très belle bouteille, qui est une fois de plus la preuve que les grands Bordeaux nécessitent de la patience. TB+.

 

Château Yquem, Sauternes 1995 : Couleur or foncé, superbe nez sur l'abricot, les fruits exotiques, une pointe de cire et d'encaustique, du miel bien sûr. La bouche reste très digeste, sirupeuse sans être trop lourde. L'équilibre est parfait comme souvent avec Yquem. L'accord avec le crumble au coing est lui aussi parfait. On termine en beauté. TB++.

 

2 décembre 2018

Bonneau du Martray (Pernand-Vergelesses) ****

Bonneau du Martray, Corton-Charlemagne 1998 : Couleur dorée, nez sur le miel, sur des notes beurrées, quelques fruits jaunes, encore assez jeune. Bouche très ronde, grasse, acidité assez faible, c’est même un peu mou pour certains, à la texture soyeuse, qui renforce l’impression d’un vin sur le miel et le beurre frais. Finale plutôt longue. Mais ce vin peut être déstabilisant par son équilibre pas du tout construit sur l’acidité, et en cela plus proche de certains vins du Rhône que d’un Bourgogne. TB.

 

 

FDGV 2015

Bonneau du Martray Corton-Charlemagne 2011 : superbe nez, citron, fruits jaunes, amande, bouche tendue, briochée, élevage déjà bien intégré, beaucoup de fruit, assez longue, peut-être un léger manque de matière pour chipoter. TB+.

 

29 novembre 2018

Domaines Familiaux 2018

Comtes Lafon

Meursault 1er cru Charmes 2016 : premier vin de la journée dans verre un peu poussiéreux malheureusement…

Volnay 1er cru Santenots du milieu 2016 : petits fruits rouges acidulés, très frais, croquant, juteux, un régal déjà. TB++.

 

G. Roumier

Morey Clos de la Bussière 2016 : (40% VE) assez coloré, fruits rouges et noirs, violette, très frais, tendu, finit très long et encore serré n l’état. TB+.

Bonnes Mares 2016 : (60% VE) aromatique proche, encore plus de matière et de longueur, grande fraîcheur. Potentiel énorme. TB++.

 

A. Rousseau

Gevrey 2016 : style tout en finesse derrière les Roumier, beaux fruits rouges acidulés, croquant. TB+.

Clos de la Roche 2016 : bien plus tendu et minéral, très frais, long, sur les fruits rouges, encore à peine serré. TB++.

Chambertin Clos de Bèze 2016 : plus sombre et solaire, plus arrondi, encore un peu sur l’élevage. TB+.

 

JF Mugnier

Chambolle « Trente deux » 2016 : (assemblage des Plantes et du Musigny, environ 1500bts) couleur sombre pour Mugnier, nez fruits noirs, à peine toasté. Beau volume en bouche, tannins fins, très belle finale minérale. Il faudra être patient pour cette cuvée collector. TB+.

NsG Clos de la Maréchale 2016 : couleur plus claire, nez fruité, floral. Bouche tendue, encore quelques petits tannins en finale, belle fraîcheur. TB+.

Bonnes-Mares 2016 : réduit, difficile à goûter ce jour-là…

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Pierre Morey

Bourgogne blanc 2015 : style tendu mais avec plus de volume qu’il y a quelques années, effet 2015 ? Belles notes de noisette et miel. TB-.

Meursault Les Tessons 2015 : là aussi, pas uniquement sur la tension, une pointe de gras, noisette, citron vert, me rappelle quelques bouteilles de Roulot. TB+.

 

Dujac

Morey 2016 : comme la semaine dernière, encore serré, austère, mais très classe. A attendre, beau potentiel. TB.

Vosne Malconsorts 2016 : serré aussi, mais tension énorme, minéral, très long, une future bombe. TB++.

Clos de la Roche 2016 : un peu plus sur l'élevage en l'état, plus de rondeur que Malconsorts. TB++.

Puligny 1er cru Folatières 2016 : comme la semaine dernière, plus simple, moins abouti ue les rouges. TB-.

 

Méo-Camuzet

Hautes Côtes Blanc St Philibert 2016 : assez gras et beurré, moins boisé et plus tendu que d'autres millésimes. TB+.

Vosne 1er cru Chaumes 2016 : beaucoup de fruit, facile, charmeur, moins minéral que l'an dernier aux grands jours. TB.

NsG 1er cru Aux Boudots 2016 : nez un peu réduit, bouche avec une belle texture soyeuse. TB.

Clos de Vougeot 2016 : encore un peu d'élevage, bouche sur les fruits noirs, tannins soyeux, belle longueur. TB+.

 

Marquis d’Angerville

Volnay 1er cru Fremiet 2016 :  beaux fruits rouges et noirs, tannins élégants, frais et long. TB+

Volnay 1er cru Champans 2016 : plus solaire, plus puissant, plus serré. TB+.

Volnay 1er cru Clos des ducs Monopole 2016 : encore plus serré, peut-être moins solaire. TB+.

 

Leflaive

Puligny 2016 : bien mieux que les 2015 de l'an dernier plein de soufre. Ici c'est discret, pas de gras ni de beurré, un peu asutère, de la tension, des agrumes. TB.

Puligny 1er cru Folatières 2016 : dans le même style, plus long, plus énergique. TB+.

Puligny 1er cru Pucelles 2016 : toujours le même style, encore plus long, plus de volume. TB++.

 

Trapet

Gevrey Ostrea 2016 : toujours ce style très classe, tout en tension, un peu austère, très long. TB+.

Gevrey 1er cru Alea 2016 : un peu plus serré, très long, tout droit lui aussi. TB+.

Chambertin 2016 : encore un peu plus serré, pas plus de volume, finale plus longue, épicée. TB++.

 

A&P De Villaine

Bouzeron 2016 : belle vivacité, avec en plus de la matière et de la longueur sur ce millésime. TB+.

Bourgogne Côte chalonnaise Les Clous aimé Blanc 2016 : (fait sur Bouzeron, chardonnay) plus épais, assez tendu aussi. TB+.

Rully 1er cru Les Margotés Bl 2016 : (1er millésime) TB-.

Rully 1er cu Champs cloux Rouge 2016 : (1er millésime) très réduit, rustique, compliqué en l'état. TB-.

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De Montille

Puligny-Montrachet Château de Puligny 2016 : notes grillées, bouche très tendue, citronnée. B+.

Beaune 1er cru Grèves 2016 : très serré, manque de volume. B.

Volnay 1er cru Taillepieds 2016 : (100% VE) un peu plus de volume mais très serré en l’état. B+.

Corton clos du Roi 2016 : idem, voire encore plus tannique. Vraiment des vins austères, à attendre. B+.

 

Jean Grivot

Vosne Bossières 2016 : nez toasté, compliqué en l'état. B-.

Vosne 1er cru Beaux Monts 2016 : un peu réduit, mais belle finesse en bouche assez long. TB-.

NsG 1er cru Aux Boudots 2016 : moins réduit, plus d'épaisseur, plus de puissance, tannins fins. TB+.

Clos de Vougeot 2016 : très serré, à attendre impérativement. TB-.

 

Comte Senard

Bourgogne blanc Ana 2016 : beaucoup de gras, un peu lourd. B-.

Aloxe-Corton rouge Jules 2016 : léger, facile, croquant, un peu boisé. B+.

Corton clos des meix Monopole 2016 : grosse épaisseur, tannins lissés par le bois, quand même du fruit. B+.

 

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Vieux millésimes

Roumier Morey 1er cru Clos de la Bussière 2010 : Couleur à peine tuilée, nez de fraise écrasée, de noyau de cerise. Bouche très élégante, pleine de fraise, avec une belle acidité derrière. TB++.

Rousseau Gevrey 1er cru Clos des Cazetiers 2010 : Couleur assez proche, nez plus évolué, plus terrien, sous-bois, bouche moins confiturée, fruits rouges, plus tendue que le Morey de Roumier, tannins très fins là aussi. Dur de les départager. TB++.

Dujac Morey 2016 (en magnum) : couleur sombre, nez de fruits noirs, cuir, encore jeune, bouche pleine de fraîcheur et d'énergie, longue, tendue. Comme l'an dernier le village est au niveau des 1er et grands crus des autres... TB++.

Henri Gouges NsG 1er cru Les Pruliers 2011 : viandé, tendu, racé, tannins déjà élégants pour Gouges, top. TB++.

Trapet Gevrey Ostrea 2009 : nez un peu évolué et chaud, mais bouche tendue, fruitée, fraîche. TB+.

J Drouhin Musigny 2006 (magnum) : déjà bien évolué pour un Musigny 2006, un peu chaud, pas très épais, un peu décevant. B+.

Eric de Suremain Monthelie 1er cru sur la velle 2007 (magnum) : nez kirsché, très évolué, bouche plus jeune, ronde, facile. B+.

Labet Beaune Clos des Monsnières 2015 : un peu de gaz, léger viandé, fruits rouges, simple. B.

De Montille Volnay 1er cru Champans 2005 (en magnum) : Beau fruité, un peu austère, plus de volume que les 2016, tannins assouplis par le temps, top, encore tout jeune. TB++.

Chandon de Briailles Pernand 1er cru Ile des Vergelesses 2012 : beaucoup de gaz, peu de matière. B-.

Tollot-Beaut Corton-Bressandes 2012 (magnum) : très facile, trop même, sucré, boisé. B-.

Faiveley Chambertin Clos de Bèze 2003 : nez élégant, fruits confiturés, tertiaire, bouche puissante, tannins très durs. B+.

Leflaive Puligny 1er cru Folatières 2003 : plus aucune acidité, passé. Moyen.

Comtes Lafon Meursault Clos de la Barre 2011 (en magnum) : Nez beurré, floral, bouche grasse, épaisse, tendue derrière, gourmand et long. TB++.

P. Morey Meursault 1er cru Perrières 2010 : plus doré, nez sur le miel, la noisette, bouche moins beurrée que le Lafon, plus tendue, un  autre style, grand aussi. TB++.

Mugnier NsG Clos de la Maréchale blanc 2011 : nez de pomme granny assez simple, bouche vive, fruitée, simple aussi. B+.

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27 novembre 2018

Château Thivin (Odenas) ***

Château Thivin *** - Côtes de Brouilly "Zaccharie" 2010 : couleur entre rubis et grenat, nez très fruité, légèrement poivré, plus profond que les précédents, bouche puissante, fruitée, épicée, croquante, avec beaucoup de fraîcheur. Finale de bonne longueur. Très bon, mais ça doit pouvoir attendre encore un peu. (+- 16,5/20).

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Gamay noir Vignes d'Ecussol 2017 : B.

Côte de Brouilly Les sept vignes 2018 : TB.

La Chapelle 2018 : juteux, plein de fruit. TB.

Brouilly reverdon 2018 : plein de fruit, juteux. TB.

Cuvée Marguerite blanc 2018 : sur la prise des bois, très marqué. B-.

Griottes de Brulhié 2019 : concentré, juteux, salin. TB+. 

 

Château Thivin - Côte de Brouilly Zaccharie 2013 : phase entre deux, beau jus mais un peu austère. TB-.

 

21 novembre 2018

Périple en Bourgogne

Visite au domaine JM Boillot

Mâcon-chardonnay 2017 (en bt) : gras, beurré, mais avec une belle tension derrière, à peine anisé. TB.

Mâcon-Chardonnay le berceau 2017 : un peu plus de gras, toujours aussi tendue derrière, plus long. TB+.

Bourgogne blanc 2017 : moins gras, plus vif, un peu anisé aussi. TB-.

Puligny 2017 : encore plus gras, plus beurré, floral, superbe équilibre, jamais lourd, très long, on franchi un cap. TB++.

Puligny 1er cru Champs Canet 2017 : un peu plus sucré et miellé que le village, un futur grand. TB++.

Puligny 1er cru Combettes 2017 : moins immédiat, plus puissant, plus de longueur. Quelle série de blanc 2017 ! TB++.

Volnay 2017 (sur fût) : (sera mis en bt dans 2 mois, parcelle Les Pasquiers) jus de fruit, très élégant, gourmand. TB.

Volnay Carelles sous chapelle 2017 : un peu serré en l'état.

Pommard Jarollières 2017 : un peu réduit et serré en l'état

Puligny 1er cru Combettes 1994 : couleur dorée, nez plein de miel, d'ananas, de fruits exotiques, de fleurs blanches, bouche plus sèche, encore du gras, de l'acidité, du beurre frais, des fruits jaunes, en pleine forme et finale longue et tendue. Un millésime petit au départ et un peu fluet qui a retrouvé du gras de manière surprenante avec le temps nous dit Jean-Marc Boillot. Exceptionnel.

 

 

Visite au domaine Dujac 

Morey 2017 (sur fût) : encore serré, beaux fruits noirs, toujours le côté austère mais très noble du domaine.

Gevrey 1er cru Combottes 2017 : (100% vendanges entières) encore un peu plus serré, belle minéralité dans le fond, beaucoup de longueur.

Vosne Malconsorts 2017 : (pris sur un fût neuf) trop marqué par le bois, dommage, surtout que le domaine est passé à un fût neuf sur 4 ou 5.

Clos St Denis 2017 : comme toujours cuvée d'une grande finesse, pleine de petits fruits rouges, notes florales, tannins soyeux. TB++.

Clos de la Roche 2017 : (pris sur un fût neuf) austère et sur le bois en l'état.

Bonnes Mares 2017 : encore serré en l'état.

Morey 2016 (en bt) : comme le 2017, encore serré mais très prometteur, austère, plein de classe.

Gevrey 1er cru Combottes 2016 : comme le précédent, avec plus de longueur et de tension, encore serré.

Clos de la Roche 2016 : encore serré aussi, plus de tout. A attendre longtemps mais grand vin en perspective.

Clos St Denis 2001 : demi-bouteille ouverte la veille, malheureusement un peu passé.

Puligny Folatières 2016 : couleur claire, peu voire pas de gras, agrumes, facile à boire, manque un peu de profondeur, vignes encore jeunes.

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Visite au domaine Mugnier

Chambolle 2017 (sur fût) : (Combe d'Orveau + 1er cru Les plantes) un vrai bonbon, assez mûr, à peine confituré, tannins soyeux, très élégant. On commence fort. TB++.

Chambolle 1er cru Fuées 2017 : un peu plus noir et concentré mais il garde lui aussi une texture de velours. TB++.

NsG Clos de la maréchale 2017 : comme toujours plus serré que les Chambolle mais on sent le millésime de fruit, gourmand qui se livrera vite. TB+.

Bonnes-Mares 2017 : pas en place, un peu de gaz, à revoir un autre jour

Chambolle 1er cru Les Amoureuses 2017 : la même élégance et la texture de velours des deux premiers Chambolle, beaucoup de gourmandise pour lui aussi, mais avec la longueur et la profondeur supplémentaire. Exceptionnel

Musigny 2017 : (Grand et Petit Musigny) un peu plus sombre, il se livre moins que les Amoureuses, texture de velours, un peu plus de minéralité dans le fond, il faut aller le chercher un peu, mais la longueur est superbe. Exceptionnel. Quelle série de 2017, le millésime s'annonce très gourmand et facile, moins profond qque 2016, il ira sûrement moins long dans le temps. A part chez Dujac qui a grêlé sur quelques parcelles, les volumes sont là.

NsG Clos de la maréchale 2016 (en bt) : plus serré que les 2017, plus d'acidité, superbe de fraîcheur et d'élégance mais à attendre un peu. Confirmation que les 2016 vont être grands, plein de fraîcheur, ils devraient aussi tenir dans le temps, peut-être plus que ce qu'on annonçait à leur sortie.

NsG clos de la maréchale blanc 2017 (sur fût) : léger, peu de gras, beaucoup de fruits du verger, facile, mais moins convaincant que les rouges.

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Visite au domaine Rollin

Bourgogne aligoté 2017 : bel aligoté avec de la vivacité et une belle matière.

Hautes côtes blanc 2017 : fruit assez mûr, manque un peu de tension.

Pernand blanc 2017 : un gros cran au-dessus, vif, tendu, peu de gras.

Pernand blanc les cloux 2017 : un peu plus gras, moins tendu.

Pernand 1er cru sous frétille 2017 : il conjugue la vivacité du Pernand 17 avec la matière des cloux.

Corton-Charlemagne 2017 : (40% fût neuf) beau potentiel, beaucoup de gras, mais un peu sur l'élevage en ce moment.

Chorey Rg 2016 : léger, facile.

Pernand 2016 : un peu serré par rapport au 2015 qui goûte mieux en ce moment.

Savigny aux grands liards 2016 : très serré

Pernand 1er cru les vergelesses 2016 : bien 

Pernand 1er cru Les fichots 2016 : bof

Pernand Rg 2017 : s'annonce gourmand, plus mûr et plus facile que 2016.

Savigny Gds Liards 2017 : serré.

Pernand Fichots 2017 : idem

Savigny 2018 : (sur fût) comme les deux suivants les vins sont en train de travailler, on sent un fruit très mûr, couleur sombre, millésime solaire, mais il y a de la fraîcheur derrière, de la concentration. Probablement un grand millésime par la qualité et par la quantité pour ceux qui ont su trouver de la fraîcheur.

Pernand Les Vergelesses 2018 :

Pernand Ile des Vergelesses 2018 :

 

 

Visite au domaine Dubuet

Bourgogne blanc Trait d'union 2017 : fruité, petite touche de gras, sympa.

Auxey Les hautés 2017 : on monte d'un cran, plus gras, beurré, sans le grillé qui me gêne sur les 2015.

Monthelie La Combe Danay 2017 : gras, beurré, floral, tendu derrière. Très beau vin. TB+.

Meursault 2017 : (Le Limozin et Les Vireuils) comme le précédent, gras, beurré, plus concentré, plus long, super rapport q/p. TB++.

Auxey 1er cru blanc 2016 : moins de gras, moins de longueur que les 17.

Pernand 1er cru Bl 2017 : pas tout à fait en place, élevage pas tout à fait fini pour lui ?

Bourgogne rouge les gamets 2017 : fruits rouges et notes poivrées très intéressantes, belle entrée de gamme.

Auxey Les hautés Rg 2016 :

Monthelie Les longènes 2016 : mon préféré de la série de rouge, pas très épais mais beau fruité, tout en  longueur. Les autres rouges semblaient un peu trop serrés en comparaison.

Auxey 1er cru Gds champs 2016 :

Monthelie 1er cru Champs fulliots 2016 :

Savigny 1er cru Serpentières 2017 :

Pernand 1er cru Les vergelesses 2015 :

Beaune 1er cru Les aigrots 2015 : très serré.

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Visite au domaine des Croix 

Beaune 2017 : un peu chaud et sucré.

Aloxe 2017 : (les boutières, argiles et billes de fer) un peu sucré aussi, chaud.

Beaune 100 vignes 2017 : déjà plus fin, gourmand, sucré mais mieux équilibré.

Beaune 1er cru Les Tuvilains 2017 (sur fût) : gourmand avec une superbe allonge derrière. TB+.

Savigny 1er cru Peuillets 2017 : un peu plus serré, comme toujours, prometteur.

Beaune 1er cru Bressandes 2017 : grande bouteille en perspective, mûre, bien équilibrée, bcp de longueur. TB+

Beaune 1er cru Pertuizots 2017 : un peu moins en place que le précédent

Beaune Grèves 2017 (en bt) : finit un peu court.

Corton La Vigne au Saint 2017 (sur fût) : beaucoup de finesse pour Corton, grande longueur. TB++

Corton Grèves 2017 : plus puissant, plus serré en l'état mais prometteur

Corton-Charlemagne 2017 (en masse jusqu’au printemps) : beaucoup de fruit, peu de gras, manque un peu de profondeur.

 

Les offs

Dujac Morey 2005 : (demi-bt) toujours au top, plein de fruits noirs, de cuir, d'épices, la grande classe. Gros potentiel de garde encore.

Coche-Bizouard Meursault 2004 : couleur dorée, nez beurré un peu caramel. En bouche l'acidité est dissociée du reste (corrigé au tartrique ?), vif au départ, plus grand chose à la fin...

Comtes Lafon Monthelie 1er cru Les Duresses 2015 : couleur plutôt sombre, encore un peu d'élevage au nez qui demande à s'intégrer, belle qualité en bouche avec des tannins soyeux, beaucoup de finesse, du fruit. Un peu en dessous du 2014 en ce moment mais il le rattrapera sûrement un jour.

Hubert Lignier Gevrey-Chambertin Les seuvrées 2015 : Couleur très sombre, nez sur le cassis, la mûre, très solaire mais gourmand, attaque vive et puissante en bouche, peu de tannins, finit très court. Pas convaincu...

Tempier Bandol 2015 : beaucoup de réduction, mieux sur la fin du verre, beau fruité et fraîcheur derrière. à attendre ou à ouvrir très longtemps à l'avance.

Romanée-Conti La Tâche 1937 : une bouteille incroyable où comment être au bon endroit au bon moment. Une grande histoire dans un lieu incroyable... Le vin est encore en pleine forme, il ne s'écroulera pas même uelques heures après l'ouverture. Le nez est plein de rose fâné, pot-pourri, du sous-bois, encore plein de fruit. La bouche est d'une tension incroyable, pleine d'énergie après autant d'année, encore des petits tannins de qualité, du fruit, du tertiaire, de la longueur, de l'épaisseur. On se dit qu'on ne trouvera jamais meilleur. Un grand merci Pascal !

Nicolas Faure Nuits-St-Georges Les herbues 2016 : Couleur très claire, nez sur les petits fruits rouges, floral, queleus notes vertes. Bouche légère, peu de tannins, pas d'épaisseur, mais beaucoup de fruit, tendu, tout en longueur, belle longueur pour un village. Peu sulfité probablement. Belle découverte pour ce domaine malheureusement trop rare.

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