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Whisky Wine N' Beer

Whisky Wine N' Beer
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8 octobre 2019

Bertagna (Vougeot) **

Bertagna - Chambolle-Musigny 1er cru Les Plantes 2015 : Couleur une nouvelle fois très sombre, nez sur un boisé toasté un peu trop présent. Bouche puissante, serrée, sur des arômes torréfiés. Le vin manque d’élégance. Les 2015 vont désormais demander beaucoup de patience. B-.

 

Bertagna Vougeot 1er cru clos de la perrière 2014 : (FDGV 2016) un peu de gaz et un côté beurré, pas facile à goûter, bonne concentration, assez frais. B.

 

Bertagna

CLOS DE VOUGEOTRouge2020 : B.

 

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7 octobre 2019

Domaine Duroché (Gevrey-Chambertin) *****

Depuis l'arrivée du fils, Pierre Duroché, en 2005, les vins du domaine progressent d'année en année. Il a amélioré le travail à la vigne et à la cave avec des élevages plus longs sans soutirages, pas de collage, rarement de filtration et moins de bois neuf. Seul le Griotte-Chambertin n'est pas egrappé. Le style se veut sur l'énergie, la tension, la longueur, la finesse, les vins sont peu épais, toujours à la limite de la maigreur, mais très racés, avec beaucoup de profondeur et une parfaite reproduction des terroirs. L'avenir de Gevrey est ici.

 

Visite au domaine Duroché

Gevrey Jeunes Rois 2018 : (prélevé sur cuve, en masse, envron un mois avant mise en bouteille) très coloré, surtout pour ce domaine habitué à faire des vins "infusés", bien plus clairs. Bouche juteuse, fruits noirs, tannins fins avec une belle fraîcheur derrière. On sent le beau millésime, dans un registre solaire. TB.

Gevrey Champ 2018 : coloré et juteux aussi, avec des tannins un peu plus fermes, un peu plus de puissance. TB.

Gevrey Lavaut St Jacques 2018 : un vin plus élégant, plus frais, aux tannins fins, avec plus de matière et de longueur. TB+.

Charmes-Chambertin 2018 : un Charmes sérieux ici, avec des tannins plus fermes, moins soyeux, plus en tension que Lavaut. TB+.

Chambertin Clos de Bèze 2018 : superbe vin, plus concentré, plus mûr, avec des tannins fins pour Clos de Bèze et une superbe trame minérale dans le fond. S'annonce grandiose. TB++.

Gevrey Le Clos 2017 : (en bouteille) un peu réduit, pas bien en place, compliqué derrière les vins ultra juteux en fin d'élevage. B.

 

 

 

 

Domaine Duroché - Gevrey-Chambertin Le Clos 2013 :  robe claire, nez de petits fruits rouges, bouche fine, peu de tannins beaucoup de fruit, toute en tension, belle longueur, beaucoup de finesse et de pureté. TB.

Domaine Duroché - Bourgogne rouge 2016 : très clair, plein de petits fruits rouges, très juteux, frais, presque tendu, peu tannique, la bouteille fait pas un pli. Très belle entrée de gamme, bien dans le style du domaine. TB-.

 

Domaine Duroché Bourgogne 2018 : couleur plus sombre que 2016 bien sûr, nez de ruts rouges et noirs un peu sucrés. Bouche gourmande, petite sucrosité, pointe d'alcool à l'ouverture, bien plus 2018 que "Duroché", manque un peu d'acidité, mais ça se boit facilement. B+.

 

Pierre Duroché - Gevrey-Chambertin 2015 : clair en couleur, plein de fruits rouges, juteux, très frais, grosse acidité pour 2015, tendu. Bien dans le style du domaine, pas du tout confit pour 2015. TB+.

 

Gevrey 2017 : beau fruité, tendu, un rien austère, noble. TB+.

 

Pierre Duroché - Gevrey-Chambertin 2019 : (100% pinot noir. 100% egrappé. Elevage fûts) Couleur rubis claire et brillante, nez éclatant plein de cerise rouge, de pivoine, très élégant. La bouche est aussi très fruitée, très accessible déjà, gourmande et fraîche à la fois, aérienne, avec une belle longueur. Coup de cœur unanime. TB++. Seconde bouteille du même niveau. TB++.

 

Duroché - Bourgogne chardonnay 2020 : floral, anisé, peu d’élevage, pas forcément haut en alcool mais peu d’acidité, aromatique un peu sudiste. B.

 

Duroché,  Gevrey 1er cru Lavaux St Jacques 2018 : couleur claire, nez un peu évolué à l'ouverture de la bouteille, le soir étonnamment réduit, animal, Mieux en bouche, juteuse, toute en allonge, pure, acidulée, longue, prometteur, mais à attendre (et carafer). Probablement pas sous son meilleur jour ce soir-là. TB.

Duroché, Gevrey Le Clos 2018 : même chose que Lavaux, encore plus de gaz à l'ouverture, gros carafage. Du fond, esprit nature. A attendre. TB.

 

1 octobre 2019

Soirée Vin de Pays et Vin de France

1 - Maison Boiteau, IGP Charentais Le Bruleau 2017 : (100% chardonnay) couleur or pâle, nez beurré, vanillé, gourmand. Bouche facile, grasse, beurrée, dans un esprit petit Côte de Beaune, manque juste un peu de longueur.

2 - Les Vignes de Paradis, IGP Allobroges Savagnin 2015 : (100% savagnin) Robe plus dorée, nez sur la brioche, le miel, les fruits secs, évoque un champagne un peu évolué, avec une pointe oxydative. Bouche concentrée, avec une belle fraîcheur derrière, de la puissance et de la longueur. Très intéressant.

3 - Mas del Périé, Vin de France Les Pièces longues 2017 : (100% chenin sur Cahors) Robe similaire, nez très réduit, même après long carafage, sur l'allumette et l'oeuf pourri, compliqué. La bouche est très différente, énergique, tendue, citronnée, avec beaucoup moins d'arômes réducteurs.

4 - Jean-Baptiste Gougis, Vin de France Puy de Joie 2017 : (quasi 100% gamay sur le plateau de Gergovie) Couleur soutenue, nez de cerise, cassis, poivre, réglisse. Bouche puissante, un peu rustique avec des épices et un côté presque "ferrugineux", tannins encore serrés. Beau potentiel, à attendre quelques années si possible.

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5 - Terrasse d'Elise, IGP Pays d'Hérault Le Pradel 2017 : (100% cinsault) Couleur rubis, bien plus claire, nez de confiture de fraise, gourmand. Bouche fruitée, confiturée, peu tannique, avec un peu trop d'alcool ressenti sur la finale.

6 - Ludovic Engelvin, IGP Gard Clos Serre-Cabanis 2016 : (50% grenache, 50% mourvèdre) Robe grenat, nez de fruits noirs, épices, olives, cuir, garrigues. Bouche très fraîche, tannins de belle qualité, de l'épaisseur et de la longueur. Très belle bouteille. Un domaine qui monte.

7 - Trévallon, IGP Alpilles rouge 2009 : (50% syrah, 50% cabernet sauvignon) Robe très sombre, nez bien plus évolué, fruits noirs, cuir, truffe, tabac, la grande classe. Bouche pas très épaisse, plutôt sur la tension avec une belle acidité, des tannins encore un peu serrés, beaucoup de longueur.

8 - Grange des Pères, IGP Pays d'Hérault rouge 2015 : (Syrah, mourvèdre, cabernet sauvignon, counoise) On revient sur une couleur plus claire, nez explosif, plein de fruits mûrs, de garrigue, de thym, d'anchois, d'olives. Bouche dans la lignée, moins serrée que le Trévallon, très aromatique avec une grande fraîcheur derrière. La Grange a tenu son rang, sur ce millésime très accessible en ce moment bien qu'encore tout jeune.

Bonus - Gourt de Mautens, IGP Vaucluse blanc 2012 : (picpoul, bourboulenc, picardan, roussanne, marsanne, viognier, clairette, grenaches blanc et gris) Robe dorée, nez réduit qui rappelle le vin du Mas del Périé, là aussi on reconnait plus le travail sur la réduction que la région. Bouche intéressante, plus tendue, moins opulente que par le passé avec ce domaine. Merci Olivier pour la bouteille.

9 - Domaine Sérol, Vin Mousseux Turbullent : (pétillant naturel 100% gamay) couleur "rose bonbon" avec une mousse blanche épaisse, nez de bonbon à la fraise, bouche vive, pointe de sucre, peu d'alcool, très rafraîchissante, parfait pour conclure la soirée.

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28 septembre 2019

Pierre Damoy (Gevrey-Chambertin) ****

Domaine de 13 hectares géré par Pierre Damoy depuis 1992, possédant de grands terroirs en Chambertin, Chapelle-Chambertin ou encore Chambertin Clos de Bèze. Le style était très "masculin", puissant, extrait, mûr,... mais depuis quelques années comme chez bien d'autres producteurs le style s'est s'affiné. L'expression des terroirs commence à être plus juste même si les vendanges sont toujours très tardives et les élevages longs.

 

 

Pierre Damoy, Chambertin Grand cru 2003 : Couleur très sombre, nez chocolaté, fumé, torréfié, kirsché, un peu de cuir et de sous-bois, belle complexité. Bouche massive, encore marquée par son élevage torréfié, puissante, qui appelle un plat en sauce ou qui peut se suffir à lui-même, presque comme un vin de dessert. Finale très longue, sur le café, le chocolat, la prune, presque pruneau même. Le stéréotype du Gevrey puissant arrive enfin, sans trop de surprises pour un Damoy sur une année chaude. Que de chemin parcouru depuis la première série ! TB-.

 

FDGV2015 :

Pierre Damoy Gevrey Clos Tamisot 2015 : assez sombre, fruits noirs et violette, bonne matière pour un village. TB-.

Pierre Damoy Chambertin Clos de Bèze 2015 : beau nez fruits noirs et violette comme le village, tannins fins, bouche gourmande, plus de matière et de longueur, très prometteur. TB+.

 

Pierre Damoy (gds jours 2021)

Bourgogne blanc Les Raveries 2017 : (vignes sur Fixin, chardonnay, pas de malo) nerveux, tendu, citronné, floral, levure, un petit côté brioche, me rappelle les Bouzeron de De Villaine. B+.

Bourgogne rouge 2017 : belle couleur rouge rubis, brillante, fruits rouges très purs à peine confiturés, belle acidité, tannins encore un peu serrés mais belle longueur pour le niveau d’appellation. Je trouve un petit côté nebbiolo dans certains de ses vins. TB-.

Fixin Les Mogottes rouge 2017 : on retrouve cette couleur et cette « brillance aromatique » (le vigneron tient à ce terme), c’est épuré, un peu confituré mais sans tomber dans la lourdeur, finale tendue et un rien serrée. TB.

Gevrey-Chambertin Clos Tamisot 2017 : (30% grappe entière) comme le précédent, mais un peu plus épicé et plus de profondeur. TB+.

Chapelle-Chambertin Grand Cru rouge 2017 : on garde la même profondeur, la même pureté, mais la matière est plus épaisse, plus arrondie à l’attaque, avec des tannins fins, un petit côté fraise sucrée et le vin se retend sur la finale. Magnifique. TB++.

Chambertin-Clos de Bèze Grand Cru rouge 2017 : là aussi c’est mûr, sur la fraise confiturée, mais peu extrait, avec une superbe profondeur minérale, aussi large que long, un peu plus fermé en l’état que le précédent peut-être, mais encore plus long. TB++.

Gevrey Clos Tamisot 2015 : proche du 2017, encore jeune, plein de fruit, mûr, mais parfaitement équilibré. TB+.

Chambertin Clos de Bèze 2018 : plus sombre en couleur, plus fruits noirs, plus fermé, un peu plus concentré, mais la fraicheur est là. A attendre absolument, pas encore tout à fait en place nous dit Pierre Damoy mais tout à fait normal à ce stade. A regoûter dans quelques années. TB+.

Des vins et un vigneron paradoxaux, avec des méthodes qui ne sont pas forcément celles couramment admises, vendanges très tardives qui permettraient d’obtenir des vins ni trop colorés ni trop alcooleux, une fois passé le pic de « pigmentation », (ça m’a tout de suite évoqué Reynaud) puis élevages très longs, etc... Lorsqu’on demande à Pierre Damoy s’il a changé de style car ses vins semblent s’être affinés, il répond qu’il n’a jamais cherché à faire des vins durs mais qu’il a aujourd’hui un meilleur matériel (pressoir, micro-collage…). Les millésimes solaires de ces dernières années lui conviennent parfaitement. On ressort pleinement convaincu par les vins, et complètement désorientés par ces méthodes de vinification. Une rencontre passionnante !

 

 

Damoy

FIXINLes MogottesRouge2019 : clair en couleur brillant, fruits rouges très mûrs (un peu grenache mais avec plus d’acidité), tannins serrés, un peu chaud. B.

GEVREY-CHAMBERTINClos TamisotRouge2019 : assez proche mais avec des tannins un peu moins serrés en finale. B+.

CHAPELLE-CHAMBERTINRouge2019 : très clair, très floral, très fruits rouges bien mûrs, solaire, grosse matière, tannins présents mais bien plus enrobés que dans les précédents, taillé pour la garde, dans un style très particulier. TB+.

CHAMBERTIN-CLOS DE BÈZERouge2019 : proche du précédent, un peu plus en largeur. Toujours ce style qui fait très sangiovese je trouve. TB+.

 

7 septembre 2019

Franck Balthazar (Cornas) ****

Franck Balthazar - Cornas cuvée casimir balthazar 2015 : (grappes entières, jeunes vignes sur grant au sud de Cornas et vieilles vignes sur les Mazards) Couleur encore violine, nez de belle syrah en grappe entière, violette, olive, lardé/fumé, graphite, très classe. Bouche avec beaucoup de fraîcheur pour 2015, presque tendue, pas forcément très épaisse, les tannins sont encore un peu serrés, surtout sur la finale qui est longue mais encore un peu dure en l'état. Un vin prometteur, d'un jeune vigneron à suivre. Note : 16/20.

 

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21 août 2019

RVF Millésime 2018

Millésime 2018

Millésime globalement réussi, chaleureux à peu près partout en France, qui a donc particulièrement réussi aux vignobles du Nord, aux vignobles d’altitude, plutôt aux rouges et liquoreux qu’aux blancs secs.

 

Alsace : beau millésime, solaire, les rieslings et pinots gris sur coteaux « caillouteux », à rendements raisonnables, et souvent travaillés en biodynamie arrivent à garder de la fraîcheur. Plus compliqué pour le pinot noir. Belles notes chez Albert Mann, Pinot gris Furstentum notamment.  (14,5 pinot noir, 16 Riesling grand cru, 16,5 pinot gris et gewurz grands crus)

Beaujolais : belle année, solaire, mais à gros rendements, seuls les très bons producteurs qui ont misé sur la qualité plutôt que sur la quantité, et qui n’ont pas ramassé trop mûr s’en sont sortis. Belles notes chez Desvignes. (14 Rouges)

Bordeaux : très belle année, solaire, surtout favorable aux rouges. Belles notes pour le Château Closiot le Sauternes de JM Guffens. (17-19 Rouges, 16-18 blancs, 17 Liquoreux)

Bourgogne : grande année, solaire, à la 2009, surtout pour les rouges. Rendements élevés là aussi, il faut privilégier les producteurs qui ne cherchent pas la quantité. De beaux Irancys, NsG, Vosne, des Chambolles et Geverys parfois un peu secs. (17,5 Rouges,  17 blancs)

Corse : belle année, moins solaire que les précédentes en Corse, où il y a eu pas mal de pluies. De très beaux rouges et très beaux blancs, chez Vaccelli, Canarelli, Abatucci… (16 Rouges, 16 blancs)

Jura : De grands vins rouges, plus compliqué en blanc. Belles notes pour les Marnes blanches. (18 Rouges, 16 blancs)

Languedoc : année compliquée, souvent trop chaude. Mieux en altitude. A suivre en Terrasses du Larzac : Nova Solis, Mas Combarela, Clos constantin. (16 rouges, 15 blancs)

Loire : millésime solaire, de qualité hétérogène. Les liquoreux s’en sortent le mieux. Les rouges sont chauds, souvent gâchés par de trop gros rendements. De beaux muscadets, côtes roannaises, côtes d’auvergne, Chinon rouges et Saumur blancs par exemple. A suivre Bel Argus qui a repris Jo Pithon. (17 moelleux, 16 blancs, 15 rouges)

Provence : millésime pluvieux, compliqué, souvent des vins maigres, un peu mieux en rouge. (14 Rouges, 13 blancs)

Rhône : millésime solaire en Rhône Nord, plutôt bon en rouge, difficile en blanc. Au sud, des rouges gourmands, faciles à boire dans la jeunesse, mais moins de fond que les 3 années précédentes, des volumes très faibles à cause du mildiou. (15 Rouges, 14 Blancs)

Roussillon : pas mal de pluies et de mildiou comme en Rhône sud. Des vins plutôt faciles au final, mieux en rouge qu’en blanc, mais qui n’ont pas la profondeur des 2017. (15 Rouges, 14 blancs, 14 VDN)

Savoie : superbe millésime, solaire, peu de recours à la chaptalisation. Surtout en rouge, de belles mondeuses. A suivre : domaine des Côtes rousses et Cellier de la Baraterie.  (17 rouges, 15 blancs)

Sud-Ouest : très beau millésime dans toutes les couleurs, avec du fruit, des bonnes maturités et de la fraîcheur. A suivre Clos Larrouyat, domaine des Boissières… (17 Liquoreux, 17 blancs secs, 16-18 rouges)

Allemagne : très belle année, solaire, riche, mais tout en gardant de l’énergie et des acidités élevées. Proche de 2015 ?

 

21 août 2019

Lopez de Heredia (Espagne-Rioja) **** et Clos Magador (Priorat) ****

Lopez de Heredia - Rioja Vina Tondonia Riserva 2005 blanc : Couleur dorée, nez oxydatif, fruits secs, un peu de noix, orange, plantes méditerranéennes, caramel, assez complexe. Bouche très vive et saline, proche d’un Oloroso, d'un Fino, ou d’une vieille cuvée Oro, avec de la puissance, peut-être un peu plus de gras à l’attaque. En se réchauffant l'élevage vanille/caramel ressort et rend le vin moins intéressant. Finale assez longue, très saline. D’abord déroutant, finalement intéressant sur des fromages (pâtes persillées surtout). B+.

 

 

 

Clos Mogador – Priorat blanc Nelin 2016 : Couleur légèrement rosée-orangée, joli nez sur la pêche de vigne, framboise, la pomme limite blette, melon, floral. Bouche très « confortable », avec du gras, de l’épaisseur, sans arômes boisés, notes minérales, fruitées, florales, bonne acidité, mais tout se gâte sur la finale où l’alcool semble trop présent, en l’état en tout cas. TB-.

 

Clos Mogador - Priorat « Manyetes » 2010 : (majorité carignan sur schistes) Couleur noire comme l'encre, nez sur la violette, les fruits noirs, le menthol. Bouche puissante, fruitée, très minérale, superbe trame caillouteuse dans le fond qui étire et rafraichit le vin, notes graphite, menthol, fruits noirs, tannins encore présents mais jamais secs, très long. Déjà sublime, et pourtant encore tout jeune. TB++.

 

Clos Mogador - Priorat « Manyetes » 2011 : autant le 2010 m'avait emballé récemment, autant ce 2011 m'a déçu : une couleur très noire bien sûr, un nez marqué par un boisé vanillé/coco très présent et pas encore fondu, fruits noirs confiturés. Idem en bouche où les tannins sont certes fondus, mais je ne retrouve pas la droiture du 2010, on est sur un vin très enrobé, très Parker dans l'esprit, bien mûr, bien lisse. Belle longueur ceci dit. A voir dans quelques années si l'élevage s'intègre et si le terroir repasse au premier plan. TB-.

 

Clos Mogador - Com tu 2016 : couleur assez claire, nez bien typé grenache, fruits rouges confiturés, épices, sur le fruit, pointe sucrée, un peu d'alcool en finale pour chipoter, tannins très fins. TB. Autre bouteille 2ans plus tard, joli nez plus complexe, ouche avec un peu d'alcool servi chaud, un peu de tannins servi plus frais, plus complqié que le nez. TB-.

 

 Espectacle (René Barbier) **** - Montsant 2009 : (VV de grenache) couleur rouge brillant, nez de confiture de fruits rouges, malheureusement quelques notes d'oxydation (fin de bouteille ouverte à midi, bue le soir). Bouche soyeue, très confiturée, sucrée, mais là aussi on sent le vin en cours d'oxydation. A regoûter sur une autre bouteille.

 

René Barbier Jr y Sara Perez *** - Priorat 2014 Gratallops Partida Bellvisos : (carignan, grenache) joli priorat, surtout typé carignan, tout en fraîcheur et tension, encore jeune, sur des tannins et une acidité qui donnent une belle allonge, long, et minéral. TB+.

 

2 août 2019

Rudolf Fürst (Allemagne - Franconie) ****

Rudolf Fürst - Riesling Centgrafenberg GG 2015 : (AP 08. VdP Grosse Lage, sols de grès. 12,5% alcool, 1,8gr SR, 8gr acide tartrique) Couleur or pâle, nez expressif dès l'ouverture, mûr et exotique, mandarine, agrumes, mangue, passion, pas du tout de pétrole. Bouche plus sèche que ce que laissait entrevoir le nez, à peine perlante, grosse acidité, du volume, beaucoup de fruit, dans un style riche et mûr mais la tension et la minéralité dans le fond lui permettent de rester équilibrée. FInale très longue, salivante, légère amertume. Superbe vin, qui semble encore loin de son apogée. Note : 18/20.

 

29 juillet 2019

Georg Breuer (Allemagne - Rheingau) *****

Domaine historique de 38ha, certifié Fair and Green, situé à Rüdesheim sur le Rhin, toujours réputé comme l'un des meilleurs de la région. Le style autrefois plutôt axé sur l'opulence s'est affiné depuis quelques années, les vins sont désormais travaillés sur la tension, avec beaucoup de profondeur, sans avoir perdu de volume pour autant.

 

 

Georg Breuer - Berg Rottland Riesling 2016 : (parcelle classée Grand cru à Rüdesheim, exposition sud, sol d'adoises et loess) Couleur or pâle, reflets verts, nez peu expressif, même le lendemain, notes florales, peu exotique, thé vert, citron, fruits blancs. Bouche parfaitement équilibrée, tendue, saline, cristalline, peu d'alcool et peu de sucres, très minérale, mais aromatique un peu fermée. Belle longueur. Un vin bien né, à regoûter dans quelques années. Le style tout en finesse fait très mosellan. Note : 17/20.

 

 Georg Breuer – Riesling Berg Schlossberg 2005 (AP n°1) : (sols d'ardoises et sables) Couleur dorée, nez très complexe, encore jeune, pointe fumée, miel, fruits jaunes et fruits exotiques, riche et solaire. Bouche opulente, encore plus épaisse que le Pechstein, plus miellée, mais aussi plus d'acidité dans le fond qui lui permet de ne pas tomber dans la lourdeur, même si on sent que ça se joue à pas grand chose. Finale encore plus longue, presque poivrée. Très belle bouteille. Merci Jean-Paul ! TB++.

 

Breuer - Riesling Estate Rüdesheim 2017 : (bu au Pré) couleur légèrement dorée, joli nez, citronné, agrumes, pas trop mûr, bouche tendue, citronnée, zestes d'agrumes, fraîche, salivante, minérale, super niveau pour un village. TB+.

 

Breuer - Berg Schlossberg 2017 : riesling noble, léger pétrole, beau fruité, grosse etnsion, sans manquer de volume, long. Top.

 

22 juillet 2019

Week-end Alsace et 2009

Château Clauzet - St Estephe 2009 : plutôt léger, classique, boisé, finale assez courte. B.

La Dame de Montrose - St Estephe 2009 : plus fruité, plus jeune, moins boisé que le Clauzet 2009, plus gourmand. Très beau second. TB.

Dirler-Cadé - Sylvaner Heisse Wanne 2009 : nez de fruits surmûris, poire, poivre, bouche moelleuse, gourmande, pleine de fruit, manque un peu de tension pour chipoter. TB.

Albert Mann - Riesling Altembourg VT 2009 : nez bien typé riesling, pointe de pétrole et résine, bouche fruitée, exotique, gourmande. TB+.

Kientzler - Muscat Grand cru Kirchberg de Ribeauvillé 2012 : nez sur la rose, le raisin blanc, bouche plus décevante, très paic citron. B-.

 

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Weinbach - Pinot blanc 2013 : nez de fruits blancs, notes florales, épices. Bouche facile, manque un peu de tension, assez courte. B+.

René Muré - Pinot noir Clos St Landelin 2013 : nez de fruits rouges, cuir, à peine animal et sous-bois, déjà évolué et plutôt solaire pour 2013. Bouche gourmande, pleine de fruit, fraîche, complexe, boisé parfaitement intégré, texture soyeuse. Grand pinot. TB++.

Lar de Paula - Rioja Reserva 2009 : plein de bois, très vanille, coco, aucun fruit, tannins secs en finale. Moyen.

Movia - Veliko Belo 2009 (Slovénie) : (70% ribolla, sauvignon, pinot gris) Couleur or foncé, nez de miel, fleurs, plantes des montagnes type genépi, gentiane, fruits exotiques type melon, légère macération pelliculaire. Bouche grasse, puissante, belle acidité, beaucoup d'amertume. Finale très longue, mais qui devient un peu écoeurante à la longue, avec ces notes de plantes amères de plus en plus marquées. TB.

Louis Sipp - Pinot Gris Gd cru Kirchberg de Ribeauvillé 2009 : nez de fruits exotiques, fruits blancs, épices. Bouche moelleuse, gourmande, facile, pleine de fruits, bonne longueur, manque un poil de tension pour chipoter. TB+.

Terre Inconnue - Los Abuelos Vin de France 2009 : (grenache) Nez avec volatile et une pointe de vernis, mais pas de bretts sur cette bouteille. Bouche avec du fruit, finesse, fraîcheur grâce au côté cerise aigre, mais la volatile très élevée devient écoeurante à la longue. B.

Philippe Alliet - Chinon Coteau de Noiré 2009 : Nez de fruits noirs, cassis, poivron rouge, léger toasté. Bouche gourmande, fruits mûrs, belle épaisseur avec une texture soyeuse, assez long, encore tout jeune. TB+.

Haut-Marbuzet - St Estephe 2009 : (1/2 bt) Encore jeune, nez sur le boisé vanillé, quelques fruits confiturés en cherchant bien. Bouche vanillée, ronde, qui manque d'acidité et de longueur. B-.

 

18 juillet 2019

Peter Lauer (Allemagne - Sarre) ****

Domaine de 8 hectares, géré par Florian Lauer, de manière bio, non certifié, sans utilisation de cuivre, style "à mi-chemin entre l'extrême filigrane de Zilliken et les vins luxuriants de Van Volxem".

 

Peter Lauer - Riesling Ayler Kupp GG 2016 "Faß 18" : (AP 18 17, 12,5% alc, 7,5gr SR, 7,5gr acide tartrique) Couleur or pâle, nez qui a besoin d'un peu de temps pour s'ouvrir, puis très expressif après 2-3h, sur les fruits surmûris, papaye, melon, voire coco, un peu de poivre, un côté Grüner veltliner, des notes minérales dans le fond mais aussi du pamplemousse. La bouche est moins riche/opulente que ce que laissait présager le nez, très tendue et cristalline, minérale, léger perlant, les sucres sont quasi imperceptibles mais donnent juste ce qu'il faut de gourmandise au vin. L'aromatique fait moins exotique, plus sur les agrumes, le thé vert. Finale très longue, minérale, toute en élégance (effet 2016 ?). On y retourne très facilement. Superbe vin, même s'il est encore loin de son apogée. Note : 18/20. (Noté 100 Lobenberg, 37,5€)

lauer ayler kupp 2016 18

 

Peter Lauer - riesling Schonfels Fass11 GG 2018 : couleur dorée, nez très mûr, ananas, mangue, papaye, presque coco, pointe pétrole. Bouche riche, miellée, exotique bien que sèche, manquant d'acidité et de tension. Un peu lourd en l'état (faute au millésime 2018 ?). A voir au vieillissement. B.

 

13 juillet 2019

Markus Molitor (Allemagne - Moselle) ****

Pinot blanc Wehlner Klosterberg (Moselle allemande), Markus Molitor, 2010:
Très bon pinot blanc, assez fruité, très citronné, belle tension, pas très complexe mais très facile et très frais.

Pinot Blanc Wehlner Klosterberg (Moselle allemande) 2010 vieillissement en fut de Bowmore :
Très très surprenant. Le nez est légèrement iodé et citronné. La bouche est très très acide (trop acide), finale très légèrement tourbée, saline et citronnée. Expérience intéressante, dommage qu'il y ait autant d'acidité en bouche.

Bowmore (car il fallait le goûter quand même), d'un forum allemand, 13 ans, 54° :

Bowmore un peu trop alcooleux, qui fait assez jeune, iodé, citronné, légèrement tourbé.

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Markus Molitor - Riesling Erdener Treppchen Kabinett 2014 : (capsule blanche) robe paille, nez sur le citron, le pamplemousse, un petit côté végétal (écorces d’agrumes) qui était un peu plus marquée le lendemain, pas de pétrole ici. La bouche est minérale, tendue, citronnée, salivante, une impression d’une dizaine de grammes de résiduel qui lui ajoute de la gourmandise, facile à 10,5%, manque juste d’un poil de longueur pour être un très grand vin. Rapport q/p incroyable (environ 13€). TB+.

 

Markus Molitor - Riesling Graacher Domprobst Kabinett 2014 : (capsule blanche, AP 05 15) couleur or pâle, nez expressif avec une pointe de pétrole, résine, citron vert, fruits jaunes et mirabelle, très engageant. Bouche légère avec ses 10% d'alcool, probablement 5-10gr de sucres bievenues, grosse acidité, très portée citron vert, zestes d'agrumes, avec pas mal d'amertume. La fin de bouche manque un peu d'intensité et d'épaisseur pour être parfaite (effet millésime ou lié à l'évolution ?) Finale de longueur moyenne, très minérale, salivante, rafraîchissante par ces températures, qui donne envie d'y retourner. Beaucoup de plaisir personnellement pour ce vin à l'excellent rapport q/p (14€), mais dans un style très tendu/ciselé bien moins consensuel que les Loosen par exemple. TB+.

 

 Markus Molitor – Spätburgunder Brauneberger Klostergarten ** 2013 (AP n°14) : (sols d'ardoises) Couleur claire avec des reflets marrons, nez avec une pointe de caillou fumé, kirsch, confiture de fraise, rose, pointe d'élevage caramel. La bouche est délicate, soyeuse, beaucoup de fruit, confiture de fraise, assez solaire avec une belle fraîcheur derrière, bonne longueur, mais il est surclassé par le suivant. A noter qu'une ouverture à midi pour le soir sans carafage lui fait beaucoup de bien. TB+.

 Markus Molitor – Spätburgunder Brauneberger Klostergarten *** 2011 (AP n°80) : Couleur claire avec des reflets marrons voire tuilés encore plus marqués, nez légèrement animal, cuir, du sous-bois, un lardé-fumé digne d'une belle Côte-Rôtie et beaucoup de fruit. Bouche épaisse, soyeuse, élevage parfaitement intégré, sur les arômes du nez, avec peut-être plus de fruit encore (fraise écrasée, cerise) et moins d'évolution. Les 14% ne se sentent absolument pas. Superbe longueur. Comme le précédent, à ouvrir bien à l'avance. Merci Fred pour la bouteille ! TB++.

 

Riesling Graacher Himmelreich auslese *** 2016 : (colerette blanche donc "sec". AP32 12% vol) couleur dorée, nez léger pétrole résine, zestes, miel. Bouche plutôt esprit demi-sec, très portée zestes avec pas mall d'amertume, végétal résine, long, bonne acidité, du volume. TB+.

 

9 juillet 2019

Philipp Kuhn (Allemagne - Palatinat) ***

Philipp Kuhn - Riesling "Vom Kalksteinfels" trocken 2017 : (AP n°23, VdP Ortswein, sols calcaires, assemblage des parcelles grands crus Steinbuckel et Kirschgarten à Laumersheim) Couleur entre or et or pâle, intense pour un riesling 2017 élevé en cuve, nez sur un fruité plutôt mûr, fruits jaunes, melon, miel, citron vert, peu voire pas de pétrole, puis au réchauffement un peu de soufre. Bouche tendue, épaisse, citronnée, beaucoup de gaz à l'ouverture (capsule vis), complètement sèche, avec le côté fruits jaunes et miellé du nez. Une pointe citrique en milieu de bouche me fait penser à un vin corrigé en tartrique. Finale de longueur moyenne, citronnée, où on retrouve ce côté soufré. Avis mitigé pour ce vin qui certes pour 12€ fait le job, mais qui me semble par moment un peu techno, ou alors l'élevage court en cuve inox n'est pas adapté à la matière trop riche (rendements faibles à cause du gel de printemps) ? Toujours difficile à savoir avec les vins qui nous sont étrangers... Note : 14/20. A noter : belle amélioration 48h après ouverture.

 

 

 

Hansen-Lauer  (Allemagne - Moselle) ** - Bernkasteler Graben Riesling Spätlese 2009 : (AP 04) Couleur dorée, nez de pétole, de pierre fumée, toasté, fruits exotiques et miel derrière. Bouche légère, un peu molle mais facile à boire, pas mal de sucres, fruits exotiques, léger perlant. Finale courte. B.

 

 

Wasenhaus (Baden) ** - Gutedel 2019 : (chasselas) couleur trouble, nez fermier, pomme blette, cidre. Bouche clairement nature, perlante, cidre. Seul point positif à 10% c'est léger, très digeste. Finale courte, pas grand fond. Moyen.

 

 

Hanspieter Ziereisen *** - Spätburguner Tschuppen 2020 : couleur rubis foncé, très joli nez sauvage, fruits rouges des bois, ronce, pas de bois. Bouche un peu dure, serrée, peut-être un peu trop extrait, taillée pour la garde même pour l'entrée de gamme. Joli potentiel. B+.

 

5 juillet 2019

Gut Hermannsberg (Allemagne - Nahe) ****

Les vignes d'Etat (de Prusse) plantées dans les années 1900 ont été récupérées en 2010 par l'entrepreneur Jens Reidel qui renomme le domaine en "Gut Hermannsberg". Il rénove le chai et engage entre autres Karsten Peter (frère de Tim Fröhlich - domaine Schäfer-Fröhlich) à la vigne. Le vignoble de 30 hectares est conduit en bio et biodynamie avec pour seule philosophie de laisser s'exprimer les terroirs : le Hermannsberg (Montagne d'Hermès - au milieu duquel se situe le domaine), le Kupfergrube, le Bastei, le Felsenberg, le Steinberg, le Kertz et le Rotenberg. Le style du domaine est un peu moins en tension que Schäfer-Fröhlich ou Dönnhoff avec des vins légèrement plus larges et exotiques.

 Les sols sont très variés dans la Nahe, même sur des parcelles pourtant voisines :

Hermannsberg : schistes argileux recouverts de loess.

Kupfergrube : roche volcanique appelée "mélaphyre" (proche du gabbro) recouverte d'ardoises de carbone.

Bastei : rhyolite (= équivalent volcanique du granite)

Kertz et Steinberg : porphyre

Felsenberg : mélaphyre et argiles

 

Gut Hermannsberg - Hermannsberg Riesling GG 2015 : (AP 05 17) Couleur entre or et or pâle, nez d'abord sur le citron vert, une pointe de résine et de pétrole, surtout à l'ouverture, moins après quelques heures, de plus en plus de fruits jaunes et fruits exotiques (ananas, papaye). Bouche avec une attaque vive, l'acidité continue en trame de fond, devant on retrouve surtout les fruits jaunes et les fruits exotiques, matière épaisse et riche, le vin est opulent (effet 2015 ?), nerveux, plutôt puissant pour la Nahe, pas de sucres, seulement des fruits mûrs. Finale longue, où on retrouve le citron vert, la résine, peut-être une pointe d'amertume. Excellent vin, qu'on peut encore garder sans soucis. Donnhoff commence à avoir de sérieux concurrents dans son secteur ! Note : 18/20. (Noté 100/100 Lobenberg, 42€)

gut hermannsberg 2015

Prowein

 Just riesling 2021 pêche, poire, trop mûr. 7 terroirs 2021 nez mûr, 3gr SR, mais bouche fraîche, minérale, bonne. Riesling vom vulkan 2021 mûr mais tendu petite touche tannique, bon. Vom schiefer 2021 plus frais dans les arômes, mieux, pas forcément plus tendu. Steinterrassen 2020 un gros cran au-dessus, concentré, touche noisette en bouche, long, minéral, plus frais. Top. Steinberg GG 2020 un peu trop réduit, manque de peps. Steinberg GG 2019, 5gr de SR qui ne se sentent pas du tout, nez plus pétrole, lime, zeste, plus « riesling », bouche ultra tendue, minérale, gros fond, très long amer noble… Grand vin ! Steinberg GG 2018 très réduit fumé, grillé, semble plus mûr et moins tendu.

 

 

Schlossgüt Diel (Nahe) **** - Goldloch Riesling GG 2016 : couleur or pâle, bulles presque visibles. Nez moyennement expressif mais élégant, melon, citron vert, pêche, thé vert. Bouche bien perlante, tendue et minérale, beau fruité, pêche, melon, 3-4gr de sucres parfaitement équilibrés, finale très longue, tendue sur les zestes d'agrumes, très élégant. TB++.

 

Jakob Schneider (Nahe) ** - riesling trocken Niederhäuser Hermannshöhle 2021 : (AP 35) Couleur or pâle, nez mûr, variétal, pêche, litchi, raisin blanc, facile, simple. Bouche avec un peu de sucre, pas une grosse acidité, assez légère en alcool (12,5), très simple, pas très minérale, pas beaucoup de fond ni de longueur, facile à boire. Fait petit riesling à 10€, mais clairement pas grand cru. B.

 

5 juillet 2019

Bründlmayer (Autriche) ***

Bründlmayer - Kamptaler Terrassen grüner 2010 : (100% Grüner Veltliner) couleur paille, nez peu expressif à l'ouverture, un peu mieux le lendemain, sur le citron, le pamplemousse et des notes florales. Bouche vive, légèrement perlante, minérale et citronnée, qui conviendrait bien aux fruits de mer. Longueur moyenne. Note : 14/20.

Brundlmayer Kamptal Riesling Terrassen 2017 : belle entrée de gamme, riesling vif, sec, tendu.

Brundlmayer Ried Berg Vogelsang Grüner 2016 : beau grüner, frais, pas du tout variétal, minéral, pierre-à-fusil, classe.

brundlmayer

 

 

Hafner Family Estate ** - Muskat ? Old Vienna Composition ice wine : (millésime ? - Vinidôme) Très fruité, très marqué raisin blanc, peu d'alcool, sucré, très facile à boire, mais peu de longueur malheureusement. TB.

 

Helmut Lang *** - Eiswein 2006 Rheinriesling Neusiedlersee : (1/2 bt, 11,5%) couleur or profond, nez très miel, abricot, fruits jaunes, bouche facile, pas trop sucrée, pas une grosse acidité, finit assez court. B+.

 

Muhr & Niepoort *** - Samt & seide Blaufrankisch 2014 : robe rubis très claire, nez sur les petits fruits rouges, évoque un pinot, avec du poivre, bouche légère, peu tannique, peu épaisse, mais fraîche et très facile à boire, presque désaltérante, petits fruits rouges acidulés, finale poivrée  de longueur moyenne. Très sympa. TB-.

 

 

Markus Huber *** - Berg Erste Lage riesling 2012 : (région Traisental) Riesling assez mûr, avec probablement 7-8gr de SR, miel et fruits exotiques, nez joli, finale qui manque un peu de tension. TB-.

Terrassen Gruner 2019 : un peu réduit sur lies, pas trop aromatique, assez vif, frais, droit, TB-.

 

 

Stadlmann *** - Zierfandler traiskirchner Mandel-höh 2020 : (Thermenregion) Couleur or pâle, nez fleurs blanches, abricot, pêche, presque fenouil, sudiste, aromatique. Bouche avec un peu de SR (4-5 gr ?), assez ronde, un peu pataude, pourtant 13,5% d'alcool sur l'étiquette mais qui ressortent un peu, sudiste et un peu trop aromatique, manquant de tension. Un peu décevant pour une première rencontre avec le producteur phare de la région. B-.

 

Mantlerhof (Kremstal) *** - Roter Veltliner Reisenthal 2020 : couleur or pâle, nez aromatique expressif, fleurs blanches, abricot, sudiste, miel, banane, ananas. Bouche avec beaucoup de perlant, aromatique sudiste et florale un peu trop entêtante, acidité moyenne, tien sa fraîcheur du perlant principalement, avec une longueur correcte, mais assez vite écoeurant manque un peu de fraîcheur et de tension sur ce millésime. B.

 

 

Bruno Landauer ** - Ruster Eiswein pinot blanc/furmint 2018 : joli nez fruits exotiques et fruits blancs, bon équilibre, peu d'alcool, reste aérien et digeste, pas très sucré pour un eiswein (autour de 150gr), pas une grosse acidité mais suffisante pour que ça reste digeste facile à boire, manque un peu de relance en finale. TB-.

Landauer - Ruster Welschriesling Eiswein 1997 : celui pour lequel j'ai le moins de souvenir le lendemain, pourtant j'avais bien aimé sur le coup, mais probablement dans le milieu du tableau, avec un nez très pâte de coing, une bouche riche, sirupeuse mais une bonne acidité, beaucoup pensent à un chenin sur l'Anjou. Il souffre juste de la comparaison avec le précédent. TB+.

Landauer Ruster ausbruch neuburger 1993 : manque d'acidité, a mangé pas mal de sucres. B.

 

 

Ebner-Ebenauer *** - Grüner Veltliner ried Hermannschachern 2020 Niederösterreich : (à Poysdorf. Vignerons de l'année Falstaff 2022. Bio. Sol loess et calcaire) Couleur presque translucide, nez timide, à aller chercher, mieux le lendemain, pas du tout exotique ou surmûri, sur la poire, floral, épicé, caillou mouillé. Bouche perlante, minérale, pas très aromatique, un peu fermée, alcool moyen (13%), acidité moyenne, mais ça reste équilibré, minéral, avec une finale plus sur les agrumes de bonne longueur. Ca semble trop jeune mais le style est intéressant. TB.

 

3 juillet 2019

Provence et Corse

Provence

La Provence est célèbre pour ses rosés, qui certes peuvent être d'un niveau acceptable chez les meilleurs producteurs. Mais les vins les plus intéressants sont à chercher ailleurs, notamment à Bandol, appellation phare de la région. Les vins rouges sont généralement composés de grenache, de mourvèdre et de syrah ; ils se rapprochent donc de ceux du Rhône, avec des arômes de garrigue plus prononcés. Outre Bandol, Les Baux de Provence ou Bellet dans l'arrière-pays niçois proposent de bons vins, mais rarement bon marché. Les vins blancs sont majoritairement composés de rolle (ou vermentino), clairette, grenache blanc et bourboulenc. Les appellations majeures sont les mêmes qu'en rouge, avec également l'AOC Palette où règne le Château Simone. Mais plusieurs excellents producteurs sont en dehors de ces AOC, soit sur l'IGP Bouches-du-Rhône pour Trévallon et les blancs de Revelette, soit en Vin de France pour Henri Milan.

 

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Principaux producteurs :

***** HauvetteTempierTrévallon.

 

**** Baravéou, Revelette, SimoneTerrebruneTour du bon.

 

*** Château de Bellet, Clos CibonneClos St Vincent, Gaussen, Gros Noré, La Bégude, La Coste, La Réaltière, Malherbe, MilanPibarnon, Pradeaux, Roquefort, TriennesVannières

 

** Abbaye de Lérins, Bastide blanche, Bonnaud, Château Bas, d’Esclans, du Deffends, Dupéré-barrera, Ferry Lacombe, Fontainebleau, Gavoty, Grand Boise, La Courtade, Minuty, Myrko Tepus, Ott, Petit août, Ray-Jane, Richeaume, Sainte-Anne, Stellaire, Terres promises, Villa Minna, Virant-Eric Verdier

 

* Gourgonnier, Grande Hauche, Miraval, Olivette, Pas du cerf, Roche redonne, St André de figuiere

 

 

 

Corse

Le vin le plus vendu en Corse provient de l'IGP Ile de Beauté. Mais les vins les plus intéressants sont probablement les Patrimonio du Nord de l'île, faits à base de vermentino et niellucciu et depuis quelques années les sciaccarellu du sud de l'île chez des producteurs comme Abbatucci, Canarelli, Vaccelli... Les cépages endémiques reviennent aussi en force, la région tenant à préserver son identité. Les rouges sont faits à partir de nielluccio (sangiovese en Toscane), avec parfois en complément le plus léger sciacarello (mammolo en Toscane). La Corse produit aussi de bons vins mutés, le Muscat du Cap Corse ou encore le Rappu, vin rouge muté fait avec de l'aleatico.

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Principaux producteurs :

 

**** Antoine Arena, Comte Abatucci, Vaccelli.

 

*** Arena AM, Arena JBClos Canarelli, Clos culombuClos signadore, Clos Venturi/VicoE Croce-LecciaGiudicelliLeccia A., Mariotti Bindi/cantina di Torra, Sant'Armettu, SaparaleU Stiliccionu..

 

** A Peraccia, Alzipratu, Canereccia, Castellu d'Alba, Castellu di Barrici, Château Prince Pierre Napoléon, Clos d'Alzeto, Clos Marfisi, Clos Nicrosi, Clos Ornasca, Clos Poggiale, Clos Teddi, Comte Peraldi, Gentile, Laetitia Albertini, Mondange, Terra Vecchia, TorraciaZuria

 

* Clos Fornelli, Clos Landry, Granajolo, Orsini, Pero Longo

 

3 juillet 2019

Nicolas Faure (Meuilley) *****

Nicolas Faure est l'ancien tractoriste du DRC et le mari d'Amélie Berthaut. Il a fait ses classes chez Prieuré-Roch, JL Chave, Agnès Paquet et au DRC avant de s'installer dans le petit village de Meuilley. Son premier millésime est 2011. Son domaine est minuscule, 6 cuvées, une dizaine de fûts par an seulement, qui s'arrachent à l'export. Les vins sont proches du nature, surtout en rouge (vendange entière), un peu moins en blanc, ils peuvent présenter un peu de réduction mais très rarement de vrais défauts. Grâce à un gros travail à la vigne et une bonne maîtrise des vinifications, Nicolas Faure tire le meilleur de ses terroirs "besogneux" pour la plupart. Si seulement il pouvait avoir un jour entre les mains quelques ouvrées en premiers et grands crus...

 

 

Nicolas Faure – Bourgogne aligoté La Corvée de Bully 2017 : (aligotés dorées centenaires, sur Pernand/Corton) Couleur dorée, nez d'abord sur la réduction grillée, mais qui part assez vite, laissant place à du beurré, de la pierre-à-fusil, des fruits jaunes, fait chardonnay. La bouche est sublime grasse et tendue à la fois, élevage déjà bien intégré, très long. TB++.

 

Nicolas Faure - Bourgogne aligoté Corvée de Bully 2018 : très bon mais en dessous du 2017, plus riche, moins marqué autolyse. TB. Une seconde bouteille plus tard semblait à l'ouverture très beurrée, très chardo beaunois dans l'esprit, batonné etc... mais avec l'ouverture s'est retendu, finissant plus long, citronnné moins d'élevage très intéressant le lendemain. TB+.

 

Bourgogne aligoté corvée de Bully 2019 : pas du tout marqué autolyse, robe or pâle, nez fleurs blanches, fruits jaunes. Bouche avec un léger gras, belle texture, ronde, florale, fruité, manque de tension. B+.

 

Bourgogne hautes cotes de beaune 2017 : solaire, chaud, sur le sureau, la pomme, très aromatique, pataud. B-.

 

Nicolas Faure - Bourgogne rouge Argillières 2017 : couleur foncée et trouble, nez sur le fruit, cerise, pointe de volatile. Bouche légère, pleine de fruit, un peu nature, texture soyeuse, pas de tannins, très gouleyant, finale un peu courte, pas beaucoup de profondeur. B.

 

Coteaux bourguignons mes gamays 2017 : couleur violine et claire, nez un peu réduit puis cerise, pivoine. Bouche juteuse, peu de tannins, gouleyante, faîche, cerise rouge, pas très long mais très facile à boire. TB-.

 

Aloxe Corton 2017 : couleur très claire, infusée, nez "nature" mais propre, petits fruits rouges, très pivoine, pointe sucrosité. Bouche jus de fruit, très pure, infusée, simple, pas un gros volume, mais très digeste, évidente. TB+.

Aloxe Corton 2018 : bien plus coloré, moins typé nature que le 2017, moins "jus de fruit", beaucoup de pureté et de précision, belle acidité pour 2018. TB+.

 

Nicolas Faure Nuits-St-Georges Les herbues 2016 : (bu au restaurant Caves Madeleine à Beaune) Couleur très claire, nez sur les petits fruits rouges, floral, queleus notes vertes. Bouche légère, peu de tannins, pas d'épaisseur, mais beaucoup de fruit, tendu, tout en longueur, belle longueur pour un village. Peu sulfité probablement. Belle découverte pour ce domaine malheureusement trop rare. TB+

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2 juillet 2019

Soirée Espagne et pirates

Bodegas Bocopa - Marina Espumante 7° : (Alicante - 100% muscat d’alexandrie) Nez bien muscaté, raisins blancs, litchi. Bouche légère, peu d’alcool, fraîche, désaltérante, pas trop sucrée par rapport à un Moscato d’Asti, moelleux ? finale courte, mais on y retourne facilement. Parfait pour commencer. B+.

 

Bodegas Ponce - Manchuela « Reto » 2018 : (100% albilla) Couleur claire, nez très fumé/soufré, citronné, résineux. Bouche tendue, pierre-à-fusil, allumette, résine, citron, finale minérale, tendue, pas mal d’amertume. Très original. B+.

Bodegas Ponce (Castille-La Manche), DO Manchuela Pino 2021 : (17ha + 18ha en fermage bio et bioD. Vieilles vignes. 100% bobal 900m d’altitude sur calcaires. Elevage 11 mois en demi-muids de 600L)      Couleur grenat, contours violets. Le nez évoque un gamay avec de la mûre, cerise, cassis, violette. La bouche est très fruitée, florale, élégante, fraîche avec ses 12,5% d’alcool, étirée par une belle acidité qui lui donne de la longueur et une sensation minérale, quelques petits tannins en fin de bouche accentue l’allonge du vin. Très joli bobal d’altitude. TB+.

 

A. Palacios - Priorat « Les terrasses » 2015 : (55% grenache, 45% carignan) Couleur rubis foncé, nez bien marqué grenache sur la confiture de fruits rouge, sucre, pointe de vanille. Bouche ronde, texture soyeuse, fruits rouges confiturés, épices, devient un peu écœurante à la longue, on retrouve la pointe d’élevage vanillé en finale. B+.

 

Domaine de la Garance - Languedoc « Les Armières » 2013 : (90% carignan, 10% syrah) Couleur sombre, nez chocolaté, fruits noirs, menthol. Bouche avec un peu de gaz, même le lendemain ! mais une belle fraîcheur, de la matière, des tannins présents mais de qualité, une belle énergie et de la longueur, on peut l'attendre encore un peu. TB.

 

La Rioja Alta - Rioja « Gran Reserva 904 » 2004 : (tempranillo, graciano) Couleur tuilée, nez sur l'orange sanguine, le kirsch, encore un élevage vanillé bien marqué, peu évolué. La bouche est soyeuse, épaisse, plutôt fraîche avec pas mal d'acidité dans le fond, du fruit, mais un élevage vanillé trop poussé à mon goût. A voir si il finit par s'intégrer car le vin fait encore tout jeune et peut tenir longtemps. TB-.

(La rioja alta (Rioja), DOCa Rioja Gran Reserva 904 2011 : (vieux domaine de 400ha + 300 en négoce, 90% tempranillo 10% graciano. Elevage 4ans en fûts de chêne américain)   Couleur sombre, nez très coconut, vanille et fruits noirs, aussi un début d’évolution tabac et sous-bois. En bouche aussi l’élevage domine, les tannins sont bien arrondis par le bois, c’est encore jeune, il y a un peu de fruit et une acidité quand même présente. La finale est longue mais sur la sucrosité de l’élevage. Il fait son effet au départ, mais peut devenir assez vite écœurant. B-.)

 

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Clos Mogador - Priorat « Manyetes » 2010 : (majorité carignan sur schistes) Couleur noire comme l'encre, nez sur la violette, les fruits noirs, le menthol. Bouche puissante, fruitée, très minérale, superbe trame caillouteuse dans le fond qui étire et rafraichit le vin, notes graphite, menthol, fruits noirs, tannins encore présents mais jamais secs, très long. Déjà sublime, et pourtant encore tout jeune. TB++.

 

Bodegas Bilbainas - Vina Pomal Haro-Rioja 1975 : oxydé.

 

Achaval Ferrer - Mendoza « Quimera » 2011 : (38% Malbec + 26% cabernet franc, 23%merlot, 10%CS, 3%petit verdot) Couleur sombre, nez gourmand, confiture de mûre et de cassis, pointe de fraîcheur végétale derrière apportée par les cabernets, élevage bien intégré. Bouche confiturée et gourmande aussi, toujours cette pointe de fraîcheur bienvenue qui l'empêche d'être trop lourd. Longueur moyenne. TB.

 

Hacienda Monasterio - Ribera del Duero 2016 : (80% Tempranillo, 10%Cabernet Sauvignon, 8% Merlot, 2%Malbec) Couleur très noire, concentrée, le ne zest très marqué par l’élevage, vanille, coco, fruits noirs confiturés, très mûr. Bouche puissante, concentrée, confiturée, tannins bien polis par le bois, quand même une bonne longueur, mais en l’état difficile de voir derrière cet élevage très poussé. B-.

 

Toro Albala - Montila-Moriles PX 2017 : (100% pedro ximenez) Couleur acajou, nez exubérant, café, caramel, un peu d’abricot et de pâte de coing. Bouche sirupeuse, peu acide, beaucoup de caramel, puissant assez long. Pas très subtil mais efficace pour prendre sa dose de sucre en fin de repas. B+.

 

 

Bonus

Hacienda Monasterio - Ribera del duero reserva especial 2012 : très boisé, vanille, coconut, tannins complètement lissés par le bois. B-.

 

Telmo rodriguez - Gaba do Xil Valdeorras godello 2017 : simple, vif. B.

 

1 juillet 2019

L'Avenir (Afrique du sud) **

L'Avenir - Chenin blanc Block 30 Stellenbosch 2012 bt 1146/3000 : couleur or pâle, nez moyennement expressif sur la pêche, l'ananas, la poire, le pamplemousse, et des notes mentholées. Bouche très grasse, toute en "largeur", manquant de tension et de fraîcheur, sur la pêche, les fruits blancs et des notes de fenouil. Longueur moyenne, la finale est un peu chaude. Ressemble plus à certains de nos vins sudistes qu'à nos chenins de Loire. Note : 14/20.

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MAN Family ** - Coastal Region "Free run steen" Chenin blanc 2016 :  couleur claire, nez expressif sur les fruits exotiques, assez mûr, melon aussi. Bouche avec un peu de vivacité à l'attaque et du fruit, qui finit très court. Entrée de gamme correcte. B.

MAN Family - Coastal Region "Padstal" Chardonnay 2016 : nez légèrement beurré/grillé, bien typé chardonnay du monde, bouche plus sur la vivacité, citronné, avec une acidité tartrique assez marquée. Pas mauvais, mais probablement pas très "naturel". B-.

MAN Family - Bosstok pinotage 2017 : couleur rubis foncé, nez de coulis de fruits rouges, pointe épicée, élevage bien intégré, fait un peu grenache. Bouche avec des fruits rouges confiturés, bonne acidité derrière, tannins fins, assez rond, finale un peu courte et chaude sur les épices. Bonne entrée de gamme. B+.

 

Beyerskloof *** - Pinotage Reserve 2016 : couleur rubis foncé, nez sur la cerise, la ûre, fruits un peu sucrés et gourmands, pointe vanillée, notes de viande fumée du cépage. Bouche assez fraîche, beau fruité gourmand, tannins bien lissés par le bois, longueur moyenne, sur les fruits, donne envie d'y revenir. Style un peu trop moderne peut-être mais très bien fait. TB.

 

Glenelly ** - Chardonnay unoaked glass collection 2016 : chardo un peu réduction/grillé, vif, pas de gras, citronné, tombe assez vite, fait le boulot pour le prix. B.

Glennelly syrah glass collection 2017 : très confit. B-.

 

Crystallum ** - Pinot Noir Peter Max 2018 : sucre, orangette, très vite écoeurant, manque d'acidité et de fraîcheur. Moyen+.

 

Bouchard Finlayson ** - Pinot noir galpin peak 2017 Hemel-en-Aarde : sucre, orangette, caramel, élevage vanillé très marqué, vite écoeurant. Moyen.

Bouchard Finlayson (Af sud) – Sauvignon 2020 Walker bay : très variétal, bourgeon de cassis, vite écœurant, mais frais ceci-dit. B.

Bouchard Finlayson – Missionvale chardonnay 2011 : très dorée, nez beurre rance, champignon, évoluée, bouche sympa, beurrée, truffée, fait vieux bourgogne, manque un poil de peps sur la finale, mais joli vin de gastronomie. B+.

 

Chris Alheit **** - Nautical dawn 2018 : (100% chenin, à False Bay, sols granitiques) : Couleur très claire, nez très élégant, fruits jaunes, floral, pas du tout de boisé. Bouche pure, tendue, fruitée, avec une finale minérale assez longue. Très fin et élégant. Un des meilleurs chenins d'Afrique du sud. TB+.

 

3 juin 2019

Comte Abbatucci (Casalabriva) ****

Jean-Charles Abbatucci, le fils d'Antoine, fondateur du domaine, a porté les vins à un niveau encore supérieur, probablement au sommet des vins corses. Grâce à un gros travail sur les sélections massales et sur la biodynamie, les rouges ont atteint un profondeur et une énergie incroyables. Les sciaccarellu de Faustine et de Monte Bianco donnent des vins tout en finesse et en élégance. Les cuvées produites à partir des vieux cépages autochtones sont un peu plus "rustiques" mais gardent toujours suffisamment de fraîcheur et beaucoup de complexité. Les blancs sont plutôt gras, taillés pour la table, "identitataires", avec beaucoup de caractère et de précision.

 

Abbatucci (Greniers St Jean)

Faustine bl 19 brut de cuve très aromatique, Rosé 19 un peu vineux, sérieux. Général bl 2016 joli gras, Diplomate 17 plus tendu joli aussi. Barbarossa petillant, vineux, austère. Faustine Rg 2018 plein de fruit, léger, peu extrait, frais et long. Monte bianco 2017 superbe sciaccarellu très bourguignon, Ministre impérial 2017 plus fin que par le passé, belle fraicheur. Trois rouges parfaitement maitrisés.

 

Comte Abbatucci - Vin de France Faustine rouge 2012 : (sciacarello et nielluccio, élevage cuve béton) robe très claire, nez sur la fraise un peu sucrée, fruits rouges, beaucoup de poivre, bouche légère, très fraîche, facile à boire, encore plus poivrée. Longueur correcte, manque un peu de matière. TB-.

 

Abbatucci - Ministre impérial 2017 : sans être mauvais, pas au niveau habituel, perturbé par le voyage probablement. B.

 

Faustine blanc 2016 : (vermentino) très floral, variétal. B-.

Général Révolution ? Ministre impérial ? blanc 2016 : (vermentino, rossola brandinca, riminese, carcajolo bianco, biancone, paga debiti) grosse matière, minéral, finement anisé, citronné avec du gras. Manque une pointe de tension pour chipoter. TB.

Diplomate 2016 : (vermentino + brustiano, bianco gentile, genovese, rossola bianca) un cran en-dessous, un peu plus lourd. TB-.

Bulle Extra-Brut : (cépage barbarossa, dosage 4gr) B.

Faustine rosé 2018 : (sur cuve, sciaccarello) pas bien en place.

Faustine Rouge 2018 : (sur cuve, sciaccarello + nielluccio) idem.

Monte Bianco 2016 : (sciaccarello) petits fruits rouges, beaucoup de poivre, belle acidité, très fin, de loin le meilleur vin du domaine ce jour-là. TB++.

Valle di Nero 2015 : (carcajolo nero) couleur noire, sur les fruits noirs, le tabac, très solaire, à attendre. TB.

 

Abbatucci, Vin de France Faustine 2020 : (BioDsud d’Ajaccio. sciaccarellu + niellucciu. Elevage cuve et foudre) Couleur très claire, nez de fraise et de framboise confiturées, un peu de poivre et d’épices. Bouche toute en fruit, légère, fraîche, pas de tannins, un vin de soif mais avec une belle longueur en plus. TB+.

 

Faustine blanc 2021 : très aromatique, peu d'acidité. B-.

 

Jean-Charles Abbatucci - Vin de France Valle di Mare 2019 : (100% carcaghjolu nero. Vignes traitées à l’eau de mer. Elevage en demi-muids) Clair en couleur, nez étonnant de fruits rouges un peu sucrés, de garrigue, de thym, de lavande, très méditerranéen. La bouche est encore un peu serrée, jeune, mais prometteuse, avec un côté salin marqué sur la finale. Moins de finesse que sur les cuvées Faustine ou Monte Bianco mais pour un premier millésime de cette cuvée expérimentale c’est intéressant. TB.

 

Abbatucci - Alte rosso barbarossa 2016 : joli nez, poire, réglisse, malt, fruits plus mûrs avec l'ouverture. Bouche qui manque de tension. B+.

 

Abbatucci - Cuvée empire Extra Brut Barbarossa : nez proche de la cuvée tranquille, plus beurré, bouche avec une attaque plus grasse, beurrée, un peu plus de peps sans être très tendu non plus. TB.

 

Abbatucci, Monte Bianco Vin de France 2019 : (100% sciaccarellu) Couleur très claire là aussi, nez de fruits rouges un peu plus sucrés, badiane. Bouche plus puissante que le précédent, un peu plus d’alcool et de sucrosité, mais aussi plus de volume, plus intense, plus sudiste, tannins très fins là aussi, grosse longueur. Tout le monde est séduit, une fois de plus lorsque ce cépage est bien travaillé. TB+.

 

Abbatucci Monte Bianco 2021 Vin de France : Couleur claire, nez plein de fraise, grenadine, cranberry mais aussi menthol, genièvre, pivoine, très joli. Bouche superbe au départ, sur les fruits du nez, en se réchauffant on perçoit un peu d’alcool et de sucrosité, mais ça reste très bon. A boier assez frais. TB+.

 

Abatucci (greniers 2022)

Ministre impérial 2020 frais, énergique, long, jamais lourd. Très prometteur.

 

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