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Whisky Wine N' Beer

Whisky Wine N' Beer
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12 octobre 2020

Whiskys Nouveautés gamme collective LMDW 4.0

Pulteney 12ans 2008 Collective 4.0 43% : (2 fûts, sherry butt recask) couleur or profond, nez céréales, caramel, légère salinité, cake aux fruits, épices type cannelle. Bouche légère, facile, avec ce côté cake de noël, malté, jeune, assez simple. Finale assez courte sur le caramel, la noisette, pas assez saline à mon goût. 83/100.

 

Royal Brackla 13ans 2007 Collective 4.0 48% : (refill sherry butt) couleur acajou, nez bien marqué sherry, bien fait, chocolat noir, noix, noisette, cuir, avec de l'eau pointe de fruits rouges, bois précieux. Bouche assez sèche, chocolatée, un peu de rondeur à l'attaque, finale plus sèche et épicée, sur les tannins du bois, alcool très bien intégré. Manque un peu de fruit pour chipoter, mais très bien fait si on aime les whiskys très sherry secs/boisés. 89/100.

 

Linkwood 13ans 2006 Collective 4.0 58,1% : (2 sherry butts) couleur acajou aussi, nez boisé, vineux, fait un peu fût de porto/madère, caramel, noisette, raisins secs, un petit côté rhum de mélasse, lavande ? Bouche douce, vineuse, épaisse, alcool bien intégré, fruits rouges et chocolat/caramel. Finale assez longue, épicée, mais on reste un peu sur le sucre et le caramel, un peu lourd et pas assez frais pour aller plus loin. Verre vide intéressant et mieux avec un peu d'eau. 88/100.

 

Ledaig 13ans 2007 Collective 4.0 48% : (2 refill sherry butt) couleur or pâle, nez légèrement tourbé, citronné, poire, gourdron, sel, peu d'influence du fût. Bouche assez fine avec son alcool bien intégré, iodée, camphrée, hydrocarbure, assez "sharp" et ciselé, finale longue. 88/100.

 

Caol Ila 7ans 2013 Collective 4.0 57,2% : (fût de vin, re-charred, donc reconditionné avec bousinage, à peine réduit à 57,2%) couleur or, nez plus subtil, légèrement tourbé, fruits secs, pointe viande fumée, bacon, mezcal, miel, demande un peu de temps. Bouche puissante, sans être alcooleuse, un peu fermée, mieux avec une goutte d'eau, épaisse, fût de vin blanc liquoreux ?, finale longue, explosive. Joli whisky, puissant et gras, fait presque plus âgé que le précédent, qui demande beaucoup de temps. 88/100.

 

Bunnahabhain Staoisha 5ans 2014 Collective 4.0 61,2% : (refill sherry butt) couleur or, nez très tourbé, (pourtant 40ppm environ comme Ledaig) fait très jeune et malté, un peu mentholé et médicinal, salé, fermier. Bouche très grasse, sucrée, écoeure assez vite. Alcool bien intégré, presque facile à boire pour 61% sûrement grâce au côté sucré. Un whisky qui m'a écoeuré dès la première gorgée personnellement. 81/100.

 

artist 4

 

Les fûts ont été ssélectionnés en janvier chez Signatory. Tous des assemblages de quelques fûts pour pouvoir faire un peu de suivi et de volume. Degrés variés, élevages variés, distilleres variées. Gamme différente des "Artist", qui s'adresse à un public plus large. Le Linkwood est celui qui a failli être dans la gamme Artist.

 

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5 octobre 2020

Waterford masterclass

Waterford Single farm Bannow island 1.2 50% : (sol sableux sur une presqu'île de dunes au sud de l'Irlande à quelques mètres de l'océan. Distillé en 2016, vieilli 4 mois de plus que le 1.1. 36% 1st fill US bourbon, 21% chêne neuf, 17% fût français premium, 26% VDN) Couleur or pâle, comme quasiment toute la série. Nez de céréale sucrée, très malté, censé être fruité mais ca ne me semble pas si évident, assez simple, à peine miellé, s'annonce gourmand. Bouche épaisse, très ronde au départ, avec une bonne ampleur mais finale sur l'alcool pas assez bien intégré, on finit aussi sur le sucre, un peu pataud. 80/100.

 

Waterford Single farm Ballykilcavan 1.2 50% : (orge d'une ferme à l'Ouest de la rivière Barrow, comté de Laois. Terre grasse et riche dans une zone forestière. Distillé en 2016 aussi, Seule whisky de la gamme où il n'y a pas de chêne vierge-car les fûts vierges n'étaient pas arrivés au moment de la mise. Donc 55% first fill bourbon, 22% chêne français, 22% VDN)  Couleur peut-être à peine plus claire, le nez semble plus frais, plus végétal, herbacé, moins sucré, moins miellé, plus austère. Bouche moins ronde, plus épicée, finit moins pataude même s'il y a un peu d'alcool aussi en fin de bouche. 82/100.

 

Waterford Single farm Sheestown 1.2 50% : (terre érodée, sable poussiéreux très fin. Distillé en 2016 aussi, fûts proche du Bannow Island) Plus proche du premier que du second, miellé, céréale sucrée, un peu plus de fruits jaunes. Bouche très ronde, encore plus miellé, gourmande, alcool mieux intégré que le premier, finit moins lourd, sur une impression de douceur. 83/100.

 

Waterford Single Farm Ballymorgan 1.1 50% : (schiste et silice, sur la côte est, pied de montagne. Distillé en 2016 aussi mais embouteillé 2-3 mois avant les autres. Fûts quai similaires au premier là aussi) Nez plus alcooleux, moins rond, fait plus jeune. Bouche sèche, assez alcooleux, finale sur l'eau de vie de prune. 79/100.

 

Waterford Single Farm Ballymorgan 1.2 50% : (le même avec 2-3 mois de plus) un peu moins alcooleux que le précédent, même si on reste sur du malt, pas trop sucré ici, pointe de fruits exotiques, légèrement grillé. Bouche plus ronde, moins d'alcool. Avec une bonne longueur, assez douce et miellée aussi. 83/100.

 

Waterford Organic Gaïa 1.1 50% : (assemblage de ferme ici car en 2015 pas assez de fermes pour fournir la totalité de l'orge. Ce n'est plus le cas désormais : d'autres fermes ont été achetées. Il y a ici l'intégralité de l'orge BIO irlandais. A peine plus de 1st fill bourbon et à peine moins de fûts vierges que les autres) Nez bien plus fruité que les autres, fruits junes, fruits exotiques, pêche, un gros cran au-dessus, le côté malté et miellé reste en arrière plan. Bouche ronde, fruitée, pointe de sucrosité, alcool bien intégré, assez long, on finit sur le fruit. 87/100.

waterford

 

Le whisky est-il un produit de terroir ?

Mark Raynier a choisi le meilleur site possible pour pouvoir s'approvisionner en orges différents et étudier les terroirs de manière plus poussée qu'à Bruichladdich.

Le site internet de Waterford donne toutes les informations, transparence totale.

Certains fermiers ont été convaincus de passer au bio et même à la biodynamie

1.2 = 2e mise du premier "enregistrement".

Ce n'est pas toujours la même variété d'orge sur chaque terroir, comme pour des cépages.

Ballykilkavan par exemple est réservé au marché européen, et le sera toujours pour comparer son évolution. Certaines fermes sont réservés au marché US.

Les sols argileux donnent plutôt du poivre, calcaire plutôt malté, sablonneux plutôt fruité, mais on continue d'apprendre au fur et à mesure de cette "étude".

Tout est distillé 2 fois, "à l'écossaise".

Tout à 50% pour le moment, mais ça changera peut-être quand les whiskys seront plus âgés.

Grosso modo même type de fûts, mêmes âges... pour comaprer les terroirs.

Le but comme dans les vins de Bordeaux est de faire des "parcellaires" comme ici qui seront un jour assemblée dans la "grande cuvée". L'assemblage devrait donner quelque chose de plus complexe.

Les whiskys sont bien sûr très jeunes, on est au tout début de l'étude dont nous allons suivre l'évolution. Déjà un bon niveau pour des 4ans, que vont-ils donner à 8ans, 12ans... ?

Un tourbé un jour ? On verra....

Du rhum un jour ? C'est déjà en cours "Renegade rhum"...

 

5 octobre 2020

Envinate (Espagne) ****

Envinate - Taganan Margalagua 2017 Vino de Mesa : (Tenerife, Canaries. Cépages : listan negro, vijariego, malvasia negra, baboso, negramoll, listan blanco... Vignes plus que centenaires, préphylloxériques."Margalagua" mère de l'eau, est une parcelle travaillé par José Angel Alonso, 100-250m d'altitude sur sols volcaniques. 100% grappe entière, en barrique de 228L "neutres" 11 mois sans soufre).

 Couleur rubis claire, le nez à peine réduit à l'ouverture, fait penser à un pinot ou plutôt même à un trousseau du Jura, fruits rouges acidulés, groseille, pivoine, à peine fumé, quelques notes de grape entière, clairement nature mais propre, sans défaut. Bouche très fraîche et pure, toute en petits fruits rouges, peu épaisse mais tendue, acidité élevée, peu d'alcool (12%), aussi florale et à peine poivrée. Longueur moyenne, sur les fruits rouges et le côté "ronce" épicée/fumée. Très joli vin, plein de fraîcheur et de personnalité. Il fait penser au Mâcon 910 des Vignes du Mayne par exemple. TB+.

taganan margalagua

 

 

Envinate - Benje rouge 2017 DO Ycoden-Daute-Isora : (listan prieto, tintilla...) Couleur rubis claire, réduction tenace au nez, il a besoin d'un gros carafage, fruits rouges, notes animales un peu désagréables, et du végétal. Bouche légère, peu de tannins, belle fraîcheur avec une bonne acidité, mais la fin de bouche est un peu verte, presque poivron, avec une finale en sous-maturité. Bien moins convaincant que le parcellaire. Le lendemain servi plus chaud (quasiment à 18°) le vin semble plus propre, moins d'acidité, quasiment plus d'impression de sous-maturité, léger fumé, proche d'un trousseau jurassien. Bien meilleur que la veille. B+.

 

 

Envinate - Lousas Seoane 2019 : (Galice) très clair, épuré, nature très propre, rose, fruits rouges, pointe de sucrosité en finale. Très bon mais on avait encore mieux goûté Margalagua sur Tenerife récemment. TB+.

 

Envinate - Migan Vinos Atlanticos 2020 : (listan negro, Tenerife) Nez très réduit, compliqué, derrière on sent le joli style Nanclares, nature, infusé, grappe entière, sur le fruit, mais dur de passer derrière la réduction. B.

Envinate - Migan tinto 2020 : (listan negro, Tenerife) couleur claire, nez un peu réduit, puis fruité et de plus en plus poivré et fumé, après ouverture ne reste que le fumé même. Bouche avec un peu plus de fruit que le nez mais reste austère, très fumé, poivré, digeste avec une bonne acidité et un alcool assez bas, intéressant, mais manque un peu de plaisir. B+.
Le plus frustrant est probablement que le vin présentait le plus de fruit à l'ouverture, mais en même temps il a eu besoin d'une bonne aération pour faire partir la réduction...

 

Envinate (Galice), Vino (Ribeira Sacra) Lousas Vinas de Aldea 2020 : (Créé par 4 amis œnologues en 2005, explorateurs de parcelles rares en Galice et aux Canaries. Vinif nature, grappe entière, vieux fûts, sols d’ardoise. Cépages mencia + brancellao, merenzao, mouraton, alicante…)     Pas si clair que ça pour un Envinate qui peuvent parfois être encore plus infusés, très beau nez très fleuri, éclatant, pleine de fraise et de poivre aussi. La bouche est un beau jus de fruit très frais, pivoine, poivre et fumé, nature très propre, pas très long, mais très élégant et facile à boire. TB+.

 

 

Puro Rofe ** - Chibusque 2018 DO Lanzarote : (cépage diego ou vijariego, 11,5%. grappe entière, élevage 10mois sur lies sans soutirage) couleur foncée, nez très réduit et autolyse, grillé, serpillère, (le lendemain juste le grillé des lies) bouche molle, courte, peu aromatique, peu fruitée, un côté fumé et ferrugineux, un peu salin, aucun plaisir. Moyen.

 

 

Bodega 4 Kilos ** - Motor callet VT Mallorca 2019 : (callet + fogoneu, sans sulfites) Couleur claire, nez qui fait un peu carbo, léger, pas de tannins, très simple, facile. Le lendemain, goût de souris, imbuvable. A boire dès ouverture donc. B-.

 

Mesquida Mora ** - VT Mallorca Gorgollasa 2022 : (cépage gorgollasa. 12,5%) robe rubis foncé, nez encore un peu primeur, cassis, cerise, simple. Bouche légère, fruitée, peu d'alcool, peu de tannins, pas une grosse acidité, simple. Assez décevant pour une cuvée soi-disant haut de gamme de l'île. B.

 

2 octobre 2020

Brendan Stater-West (Chacé) ****

Bras droit de Romain Guiberteau de 2011 à 2015, ce jeune américain de l'Orégon a pris son envol depuis, sur 3 hectares certifiés bio, bien lancé par son mentor. Les vins sont tendus, énergiques, épurés, moins boisés et moins grillés que ceux de Guiberteau. Reste à voir désormais s'ils vieilliront aussi bien...

 

 

Brendan Stater-West - Saumur blanc Les chapaudaises 2018 : couleur or pâle, nez qu'il faut aller chercher, légèrement miellé, minéral, quelques agrumes, pointe de cire et de coing. Bouche tendue, minérale, sans le côté grillé/toasté des vins de Guiberteau, très energique, légèrement miellée. Finale longue, salivante, sur les agrumes. Déjà très bon, un vrai vin de terroir, qui devrait pouvoir bien vieillir. Impressionnant de fraîcheur pour 2018. TB+.

 

B. Stater-West - Saumur Les Chapaudaises 2019 : Couleur très claire, nez citronné, agrumes, minéral, encore assez simple. Bouche pleine d’énergie, très minérale, tendue, pas de gras ni de bois, pas beaucoup de volume, toute en longueur, sans aucun artifice, d’une pureté absolue, longue et salivante. TB+.

 

Stater-West - Saumur rouge La Ripaille 2019 : couleur relativement claire, nez plein de fruits, mûre, cerise, pas du tout végétal, ne fait pas vraiment cabernet, un peu floral. Bouche fine, beaucoup de fruits, assez mûre mais belle acidité derrière, très juteux et facile à boire, tannins déjà bien fondus, éleage intégré. Manque un poil de profondeur pour chipoter, mais c'est un cabernet très élégant. TB.

 

 

Brendan Stater-West (Millésime Bio 2019)

Saumur Bl 2018 : belle tension, minéral. TB.

Saumur Blanc Les chapaudaises 2017 : Un peu plus de volume, beau travail sur la minéralité, la tension. Plus convaincant que les vins de Guiberteau goûtés sur le même stand ce jour-là. TB+.

 

28 septembre 2020

Soirée Gevrey-Chambertin

1 Berthaut-Gerbet, Gevrey-Chambertin 2017 : (Les Crais et La Burie) Robe qui fait très jeune encore un peu violette, très beau nez expressif, sur la cerise avec une légère sucrosité, très gourmand, bouche pleine de fruit, aux tannins fins, avec de la fraîcheur. Un vin tout en finesse, très facile à boire. TB+.

 

2 Fourrier, Gevrey-Chambertin Vieille Vigne 2017 : (95% champerrier, 5% Combe du dessus) Couleur très claire, à peine trouble. Nez éclatant, envoûtant, plein de framboise, de fraise, de rose, tout en délicatesse. Bouche du même niveau, évidente, où tout est à la bonne place, très fruitée, florale, tannins insensibles, texture de velours, on pourrait se resservir sans cesse. A l’opposé du stéréotype Gevrey-Chambertin (un peu comme Reynaud à Châteauneuf). La magie Fourrier a encore opéré. Exceptionnel.

 

3 Armand Rousseau, Gevrey-Chambertin 2015 : (les crais, creux brouillard, clos prieur bas, en champs, les cercueils, 1e cru perrières, 1e cru les etournelles, 1e cru craipillots) Couleur plus sombre que le précédent, nez qu’il faut aller chercher un peu plus, plus puissant, plus de fruits noirs. En bouche on retrouve la finesse de Rousseau combnée au côté solaire/confituré du millésime, plus concentré que le précédent, avec une superbe longueur pour un village, mais on sent qu’il aurait besoin de quelques années supplémentaires pour s’exprimer complètement. TB++.

 

4 Dominique Gallois, Gevrey-Chambertin 1er cru Les Goulots 2014 : le vin en-dessous dans cette soirée, avec des tanins un peu verts et une matière un peu trop fluette. Difficile pour lui dans cette soirée où tout le reste s’est montré d’un haut niveau. B.

 

5 Denis Mortet, Gevrey-Chambertin 1er cru Lavaux St Jacques 2012 : Couleur sombre, nez de fuits noirs, légèrement confituré, à peine torréfié. C'est surtout la bouche qui impressionne comme souvent chez Mortet avec une matière épaisse et une texture de velours, très belle longueur, avec juste ce qu'il faut de fraîcheur pour Lavaux et 2012. TB++.

 

6 Bruno Clair, Gevrey-Chambertin 1er cru Les Cazetiers 2000 : Couleur bien tuilée, nez animal, cuir, fourrure, viande fumée, sous-bois, kirsch, on rentre vraiment dans les arômes tertiaires. La bouche est peu épaisse, mais noble et très complexe, encore assez longue. Un vin à son apogée. TB+.

 

7 Bruno Clair, Gevrey-Chambertin 1er cru Clos St Jacques 2007 : (bu à l'aveugle) Vin sombre, très beau nez sur le cuir, le tabac, les fruits noirs, encore jeune. Bouche puissante, massive, encore des tannins un peu durs, mais grosse matière et grosse longueur, surtout pour 2007, on a l'impression d'être sur un grand millésime qui demande quelques années de garde supplémentaires. Mais il ira certainement plus loin que le précédent. Merci Bertrand ! TB+.

fourrier rousseau

 

8 Marchand-Tawse, Gevrey-Chambertin 1er cru Fonteny 2012 : Couleur sombre, nez duquel se dégage une impression de fraîcheur, presque mentholé, plutôt sur les fruits noirs, un peu confituré. Bouche épaisse, tannins soyeux, proche du Lavaux de Mortet, avec plus de fraîcheur mais peut-être un peu plus simple. TB++.

 

9 Trapet, Gevrey-Chambertin 1er cru Clos Prieur 2011 : On repasse sur une robe rubis, bien plus claire, comme souvent avec Trapet, le nez est sur les petits fruits rouges, la pivoine. La bouche fait un peu maigre, mais toute en tension, en longueur, très fraîche, avec un côté végétal noble apporté par la vendange entière, une impression de minéralité. Un vin peu démonstratif, mais avec beaucoup de fond, plus difficile à comprendre. Il a divisé l'assemblée. TB++.

 

10 Pierre Damoy, Chambertin Grand cru 2003 : Couleur très sombre, nez chocolaté, fumé, torréfié, kirsché, un peu de cuir et de sous-bois, belle complexité. Bouche massive, encore marquée par son élevage torréfié, puissante, qui appelle un plat en sauce ou qui peut se suffir à lui-même, presque comme un vin de dessert. Finale très longue, sur le café, le chocolat, la prune, presque pruneau même. Le stéréotype du Gevrey puissant arrive enfin, sans trop de surprises pour un Damoy sur une année chaude. Que de chemin parcouru depuis la première série ! TB-.

 

Bonus : Henri Boillot, Puligny-Montrachet 1er cru Clos de la mouchère 2018 : un chardonnay encore légèrement marqué par son élevage grillé, avec une belle matière en bouche, et une finale très longue, minérale, bien tendue, surtout pour 2018. Déjà très bon, et probablement encore bien meilleur dans quelques années pour les plus patients. Merci Vincent ! TB.

Henri Boillot, Bourgogne blanc 2018 : nez grillé, beurré, encore un peu d'élevage à intégrer. Bouche à l'attaque nerveuse, du volume, semblant d'abord très vive, puis fin de bouche plus mûre, plus chaleureuse, avec une finale sur le tartrique, citronnée. B.

Henri Boillot - Puligny 1er cru Clos de la mouchère 2017 : chardonnay gras, beurré, élevage marqué vanillé, toasté, beau volume et belle acidité, encore jeune, un peu trop soufré en finale. TB.

 Henri Boillot Volnay 1er cru chevrets 2017 : assez mûr pour 2017, déjà un peu évolué, semble travaillé, joli fond, beau volume, tannins soyeux, juste la finale qui termine un peu sur une sucrosité due à l'élevage plutôt que sur une tension minérale. TB.

 

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25 septembre 2020

Héritage du Pic Saint Loup (Saint-Mathieu-de-Tréviers) *****

Les trois frères Ravaille sont solidement installés à la tête de ce domaine de 40 hectares (dont environ 30 de rouges), certifié bio. Le travail à la vigne à peu à peu porté ses fruits : depuis une dizaine de millésimes les vins ont acquis une fraîcheur, une énergie et une pureté rarement égalées dans la région. Loin des Pic St Loup trop souvent standardisés, les vins sont ici "sauvages", rappelant parfois les grandes syrah du Rhône nord par leur côté lardé, leurs arômes d'olives noires et leur profondeur minérale.

 

Ermitage du Pic Saint Loup - Pic Saint Loup "Tour de pierres" 2011

Couleur : grenat.

Nez : discret à l'ouverture de la bouteille, mais il se livre après 2h de carafe. Un tout petit peu d'alcool au départ, puis le fruit passe devant (cassis, mûre, fruits rouges). Je ne suis pas particulièrement sensible à la mine de crayon/carbone contrairement à ce que j'ai pu lire dans certains CR.

Bouche : assez puissante, mais on ne sent pas l'alcool, bel équilibre, beaucoup de fruits comme au nez, mais aussi un côté orange sanguine, un tout petit peu de réglisse, des tannins présents mais bien fondus, une belle acidité, de la fraîcheur et une très belle matière. A boire assez frais par contre, l'alcool remonte en même temps que la température.

Finale : longue, sur les fruits noirs (cassis surtout), un peu de cacao aussi.

Note : 16,5/20. Très bon vin, excellent rapport q/p (11€), déjà acessible après un léger carafage. Tout le bien qui en est dit sur LPV me semble justifié.

P1030887

Informations complémentaires (source : site internet du domaine) : Sols argilo-calcaire et argile rouge... Rendements 36 hL/ha. Cépages : 40% syrah, 40% grenache, 10% mourvèdre, 10% carignan. Elevage : foudre et barrique.

 

Tour de Pierres 2016 ? : assez sombre, nez sauvage, lardé, fumé, olive, garrigue, un peu Crozes dans l'esprit, bouche fraîche, beau volume et texture soyeuse, finale avec une belle acidité, une pointe de tannins, belle longueur. Top. TB+.

 

Tour de Pierre 2018 : fruité, frais, sauvage, déjà superbe.TB+.

Tour de Pierres 2020 : proche du 2018, déjà extrêmement buvable, sauvage. Le meilleur rapport q/p du Languedoc ? TB+.

 

Sainte Agnes 2021 : bien dans le style lardé, violette, pur, typé syrah grappe entière, très frais. TB+.

Héritage du Pic St Loup, Pic-Saint-Loup Sainte-Agnès 2021 : couleur sombre, très beau nez, sauvage, poivré, lardé, garrigue, fruits noirs. La bouche garde ce côté sauvage mais le combine à une certaine finesse, pas très haute en alcool, belle fraîcheur dans le fond. Encore une très belle bouteille pour ce domaine phare de l’appellation. TB+.

Héritage du Pic St Loup, Pic-Saint-Loup Sainte-Agnès 2020 : très proche du précédent, sauvage, éclatant, frais, fruité, noble. TB+.

 

Ermitage du Pic St loup – Pic St Loup Guilhem Gaucelm 2016 : (50% syrah, 50% grenache) couleur sombre, nez très typé syrah, lardé, fumé, violette, fruits noirs. Bouche d’une fraîcheur impressionnante, proche d’un Gonon, sauvage, expressive, pleine de fruits noirs, de poivre, de viande fumée, un peu garrigue aussi, finale tendue et très longue, avec quelques tannins de qualité. TB++.

Guilhem Gaucelm 2017 : goûté à l'ouverture de la bouteille, proche du 2016, très lardé, tapenade, sanguin, violette, marqué syrah donc, peut-être plus puissant et plus épais, déjà délicieux avec tout ce qu'il faut pour bien vieillir. TB++.

 Ermitage du Pic - Guilhem Gaucelm 2018 : toujours ce nez très syrah (à la Gonon) tapenade, olive, anchois, lardé, très sauvage. La bouche semble déjà en place, posée, plus élégante, tannins plus fins que le 2017 au même stade. Déjà excellent. TB++.

 

24 septembre 2020

Eddie Feraud (Châteauneuf-du-Pape) ****

Yannick Féraud a rejoint son père Eddie au domaine en 2012. Depuis les vins progressent d'années en années. S'ls gardent un style traditionnel en grappes entières et vieux fudres, les vins ont gagné en finesse. Une partie des vignes du domaine est située dans les sables du lieu-dit Rayas. Ce terroir exceptionnel, conjugué à des extractions désormais légères, donne des vins très fins, surtout sur la cuvée domaine. La grande cuvée Raisins bleus est un vin de garde. Le blanc se veut lui très digeste, travaillé sur la fraîcheur. L'avenir de Châteauneuf est ici.

 

Eddie Feraud - Châteauneuf-du-Pape 2015 : (80% grenache, 15% mourvèdre, clairette rose, cinsault) Couleur rubis qui pourrait faire penser à du pinot, nez de confiture de fraise, framboise, rose, pivoine, très élégant, un peu typé Reynaud, quand même une pointe d'alcool lorsqu'il se réchauffe trop. Bouche qui semble d'abord élégante, sur le fruité et le floral du nez, belle acidité et fraîcheur pour 2015, encore quelques tannins à intégrer mais pas trop secs, pas une grosse matière, plutôt construit sur la tension, par contre dès que le vin se réchauffe l'alcool commence à arriver, c'est à ce moment-là seulement qu'on se rend compte des 15% sur l'étiquette. Au final c'est une belle découverte, avec l'impression d'un style qui se veut frais et élégant même si la canicule de 2015 semble avoir un peu rattrapé le vin sur la fin. La proximité avec Rayas (sols de sables et safres proches de "Rayas") semble évidente d'après ce vin. J'ai hâte de goûter des millésimes plus frais. Note : 17/20.

 

Eddie Feraud - CdP 2018 Blanc : robe plutôt claire, nez très porté sur la poire, notes florales, bouche assez vive, fruitée, pas du tout sur l'opulence, facile et digeste. Pas forcément ce qu'on attend d'un Châteauneuf, mais bien fait. TB.

Eddie Feraud - Vin de France Ptit plaisir 2018 : le nez muscate, très marqué rose, vite écoeurant. B-.

Eddie Feraud - CdP 2015 Rouge : plein de fruits rouges confiturés, tannins fins, pointe de vendange entière ressenti, reste assez frais. TB.

Eddie Feraud - CdP Raisins bleus 2016 : bouchonné. On sent un vin coloré, tannique, taillé pour la garde.

 

Eddie Feraud - Châteauneuf du Pape 2016 : couleur rubis, assez claire, très beau nez plein de fruits rouges, pinote presque, à peine florale. La bouche un peu plus sudiste rappelle qu'on est sur du grenche, mais trvaillé sur la finesse, plein de fruits, peu de tannins, une bonne acidité. Très joli. Le domaine à suivre sur l'appellation. TB+.

 Eddie Féraud - Châteauneuf du Pape 2016 : pas une belle bouteille, plus lourd et chaleureux que d'habitude. B.

 

claux guillard blanc 2021 :  B-

 

claux guillard rouge 2021 : peu coloré, nez floral, fruits des bois, garrigue. Bouche avec de la fraîcheur, jolie aromatique infusée, tannins un peu serrés mais qui donne de l'allonde, style en tension, élégant. TB. Quelques semaines plus tard, éclatant, les tannins commencent à s'affiner. TB+.

Châteuneuf rouge 2020 : style tout enfinesse, pur, éclatant. TB++.

Châteauneuf rouge 2019 : semble un peu plus mûr et confit, mais reste de belle qualité. TB+.

 

Petit plaisir rouge 2022 : (cinsault) très clair, jus de fruit, pur, petite sucrosité gourmande, pas trop chaleureux, simple, facile, très bien fait. TB.

 

Yannick Féraud, Châteauneuf-du-Pape 2018 : (85% grenache + mourvèdre, clairette rose, cinsault) couleur plus sombre, nez plus animal, plus fruits noirs, moins floral (grappe entière aussi pourtant). La bouche est plus massive, plus tannique, cuir, animal. Finale assez longue, mais serrée en l’état. Le vin se goûtait mieux à sa sortie. Soirée difficile pour Féraud : la finesse habituelle du domaine ne ressort pas sur ce millésime, à l’heure actuelle en tout cas. B+.

 

21 septembre 2020

Henri Germain (Meursault) *****

Petit domaine familial de 8 hectares dirigé aujourd'hui par Jean-François Germain. Les Meursault sont parfois austère en jeunesse, jamais bodybuildés ni opulents mais au contraire tendus, racés, proches du terroir, demandant du temps. Les rouges ne cessent de progresser et sont aussi d'un très bon niveau sur des terroirs à moins fort potentiel.

 

 

Henri Germain - Meursault 2016 : très clair, pas de boisé, pas vraiment de beurré, ni de gras, tout en tension, marqué par une forte amertume un peu végétale à l'ouverture, bien mieux ensuite. A regoûter dans quelques années ou en carafant. TB-. Une autre bouteille carafée longtemps semblait moins autère, un peu plus de gras. Toujours une belle tension. TB+

Henri Germain, Meursault 2016 (Au moulin judas et Vireuils) Bu en 2021. Couleur or pâle, nez expressif, sur les agrumes, même un peu de fruits exotiques avec l'aération, floral, pas du tout de beurré ni de vanillé, très pur. La bouche le confirme, très droite, très intense avec une excellente longueur pour un village. C'est enfin prêt à boire, même si on peut aussi le garder sans problèmes. TB++.

 

Henri Germain - Meursault 1er cru Charmes 2017 : étonamment déjà accessible, très ouvert, un peu de grillé, du fruit, assez gras, belle acidité derrière, assez long, superbe. TB+.

Meursault Charmes 2019 : sur l'élevage toasté/grillé, marqué à ce stade, assez chaleureux en bouche, on ne reconnait pas trop la finesse du domaine. A voir avec le temps. B.

 

Meursault 2018 : plus de rondeur et plus de gras que sur les millésimes précédents, le style fait un peu moins "Germain" mas ça reste bon, gourmand, sans tomber dans le trop lourd non plus. TB-.

 

Henri Germain - Bourgogne cote d'or 2018 : couleur claire, nez expressif, petite réduction bourguigonne grillée, léger beurré, fruits jaunes. Bouche à mi-chemin entre le style "Germain" et la richesse de 2018, bien équilibrée donc, pas trop austère, bonne matière pour le niveau d'appellation, seule la finale fait un peu citron confit et à peine plus chaleureuse. Le millésime a été bien géré. TB-.

 

Henri Germain - Chassagne Montrachet rouge 2017 : clair en couleur, petits fruits rouges, pointe végétale, frais, très fin, plus en tension qu'en rondeur, avec la noble austérité de la côte de Beaune, très facile à boire. TB.

 

 

19 septembre 2020

La Traversée (Saint-Privat) ****

La Traversée - Vin de France Cinsault 2019 : Couleur rubis, assez claire, nez de fruits rouges confiturés, pinote légèrement, quelques épices plus sudistes. Bouche fruitée, élégante, fraîche, avec quelques petits tannins en finale qui donnent de la relance. Très bien fait. Il rivalise sans soucis avec le Pradel. TB.

 

La Traversée - Terrasses du Larzac 2013 : Couleur grenat, peu d'évolution, nez fruits noirs, garrigue, pointe cacao et pruneau. Bouche avec de la puissance, acidité élevée, le fruit manque un peu d'éclat, plutôt une bonne longueur sinon, mais aromatque un peu trop confite. TB-.

 

12 septembre 2020

Soirée Jura

Les rouges

1 Carlines, Côtes du Jura Poulsard 2018 : très clair en couleur, léger en alcool (11%), plein de petits fruits rouges acidulés, très frais, très pur, infusé, quasiment sans tannins, parfait pour commencer. TB.

2 Labet, Côtes du Jura Trousseau "massale" 2018 : couleur claire et très trouble, le vin a besoin d'être carafé pour enlever le gaz. Très joli nez de groseille, framboise, pivoine. La bouche commence très bien aussi mais finit malheureusement sur un "goût de souris" de plus en plus présent à l'aération. B-.

3 Marnes Blanches, Côtes du Jura Trousseau 2018 : couleur claire, moins trouble que le précédent, le nez est encore assez réduit même après une journée de carafe, la bouche est elle très belle, fruitée, épaisse, aux tannins très fins, avec une belle acidité sous-jacente. B+.

4 Tissot, Arbois Trousseau en Amphore 2015 : couleur plus foncée, superbe nez sur la rose, la fraise écrasée, légèrement fumé. Bouche puissante, avec un peu d'alcool peut-être, beaucoup de fruit, des tannins très ronds, beaucoup de longueur. TB+.

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Les blancs « ouillés »

5 Rijckaert, Côtes du Jura Savagnin Les Sarres 2016 : couleur dorée, nez sur le beurre, les fruits jaunes surmûris, la noisette. Bouche grasse, opulente, beurrée, dans l'esprit d'un Meursault à l'ancienne, légèrement évolué. B+.

6 Granges Paquenesses, Côtes du Jura Chardonnay La Mamette 2016 : couleur plus claire, nez sur la pomme blette, la poire, avec des notes pâtissières, pourrait faire penser à un chenin. Bouche légère, plutôt vive et tendue, mais très courte par comparaison avec le suivant. B.

7 Ganevat, Côtes du Jura Chardonnay-Savagnin Orégane 2016 : couleur dorée, nez citronné, floral, à peine grillé, fruits jaunes, tout en nuances mais très complexe. Bouche à la fois large et très longue, énergique, minérale, interminable. La bouteille de la soirée. TB++.

 

Les blancs oxydatifs

8 Macle, Côtes du Jura chardonnay sous voile 2014 : couleur assez claire pour un vin de voile, nez sur la noix bien sûr, mais aussi quelques agrumes. Bouche oxydative mais élégante, avec une finale très longue, presque saline, sur les fruits secs. Accord simple mais toujours efficace avec le comté. TB.

9 Berthet-Bondet, Château-Chalon 1995 : couleur évoluée, orange foncé, nez un peu plus oxydatif que le précédent, plus marqué par les fruits secs, encore assez jeune. Bouche plus épaisse et légèrement plus longue, mais le style reste fin pour un vin jaune, pas si éloigné que ça du style de Macle. Merci Michel ! TB.

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Les curiosités

10 Ganevat, Vin de France Sul Q : (vin paillé, 2010, assemblage de vieux cépages jurassiens) Couleur entre ambrée et orange, trouble, très beau nez, sur le coing, la tarte tatin, le cidre de glace, la confiture d'abricot, bouche parfaitement équilibré avec à la fois beaucoup de sucre et beaucoup d'acidité, reste au final très digeste. Parfait pour finir. Merci Fred ! TB+.

 

31 août 2020

Soirée chez JM

Sérol - Turbullent Vin de France : (rosé effervescent, gamay, fait sur les Côtes roannaises) toujours aussi gourmand, fruité, légèrement sucré, peu d'alcool, pas très long mais on y retourne facilement. B+.

 

Terres d'Ocre - Trésallier 2017 Vin de France : (100% trésallier, fait sur Saint-Pourçain) couleur claire, nez citronné, floral, un peu d'autolyse grillée, bouche tendue, belle énergie, assez longue. TB.

 

Nicolas Gonin - Altesse 2010 IGP Balmes dauphinoises : couleur dorée, beau nez d'ananas, de coing, de miel, pointe grillée. Bouche peu opulente pour une altesse, avec une très belle fraîcheur, de la longueur. TB+.

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Bruno Debize - Les Ecoirets Beaujolais 2009 : (magnum) gamay sérieux, concentré, sur les fruits noirs, végétal noble, tannins présents qui commencent juste à être fondus par le temps, finale longue et fraîche. TB.

 

David Reynaud, Domaine Les Bruyères - Syrah 2014 IGP Collines rhodaniennes : très belle syrah, lardée, fruitée, anchois, aromatique sauvage et texture soyeuse, superbe longueur pour le niveau d'appellation. TB+.

 

Château de Suronde - Quarts de Chaume 1999 : nez safrané, abricot, peut faire penser à du sémillon, mais bouche nerveuse, très fraîche, encore jeune qui ramène vite sur du chenin. Encore un très beau Suronde. TB+.

 

La Casenove - Rivesaltes 2007 : (100% grenache, Rivesaltes tuilé) beau Rivesaltes, sur le cacao notamment, assez sec et frais. TB.

 

23 août 2020

Blancs espagnols - devoirs de vacances

Urki * - DO Getariana Txakolina Txakoli urki 2017 : (100% hondarribi zuri = courbu) Très clair, reflets verts, quelques petites bulles visibles. Nez assez pauvre, peu de fruit, pointe de lies, à peine citronné. Bouche perlante, légère en alcool, assez maigre, sèche, pointe salée, bonne acidité, taillée pour les huîtres ou les fruits de mer. Très court. Moyen.

 

Do Ferreiro *** - DO Rias Baixas Albarino do Ferreiro 2017 : (100% albarino) Couleur or pâle, reflets verts, nez sur la pêche, l’abricot, quelques agrumes, bouche assez simple, vive, fruitée, pas trop exubérante, mais finale assez courte et sur l’alcool, un peu mieux le lendemain. B.

 

Bodega Contador (Benjamin Romeo) *** - DO Rioja Predicador blanco 2014 : (viura, grenache blanc, malvoisie) Couleur or foncé, nez complexe avec encore pas mal de bois, vanille, caramel, mais aussi miel, fruits jaunes bien mûrs, le lendemain touche de noisette et beurre salée qui rappelle un Tondonia en moins prononcé. Bouche grasse, opulente, miellée, caramel, vanille, garde une bonne fraîcheur dans le fond, avec une fnale assez longue sur le caramel et le miel. Un style en train de se démoder, pas un grand vin de terroir, mais une vraie complexité et une vraie personnalité au final. Les quelques années de garde en bouteille lui ont sûrement fait beaucoup de bien. B+.

Bodega Contador (Rioja), DOCa Rioja Predicador 2015 : (93% tempranillo, grenache, mazuelo, graciano)  Couleur sombre, nez boisé, fumé, fruits noirs, début d’évolution tabac, sous-bois. Bouche encore jeune, puissante, boisée, fruits noirs confits, bonne longueur. Un style plus traditionnel qui tranche avec les vins précédents. B-.

 

Pago de los cappellanes **** - DO Valdeorras O Luar do sil Godello sobre lias 2016 : (100% godello) Couleur or pâle, nez de lies légèrement grillées, citron, pointe de pêche et léger beurré. Bouche vive, tendue, belle fraîcheur où on retrouve les lies sans que ce soit écœurant, du gras, léger beurré, et quelques fruits jaunes, finale minérale et citronnée. TB.

 

Alfredo Maestro *** - La Cosa The Thing 2017 Castilla y Leon : (100% muscat d'alexandrie passerillé 2 mois, à Ségovie - Ribera del Duero) Couleur ambre trouble, nez très pâte de fruits en tout genre, semble très sucré, sirupeux, pas très marqué muscat. Bouche épaisse, visqueuse, esprit eszencia, un côté perlant un peu gênant, mais sinon bonne acidité derrière cette pâte de fruit, assez long, reste quand même digeste. un OVNI. TB.

 

12 août 2020

Domaine Rimbert (Berlou) ***

Domaine Rimbert - Saint-Chinian Les Travers de Marceau 2018 : (syrah, cinsault, carignan, grenache, certifié bio) Couleur claire pour l'appellation, nez expressif, lardé, fumé, fruits rouges, olives, garrigue, très sympa. Bouche légère, beaucoup de fruit et de fraîcheur, tannins très lisses, facile à boire, longueur moyenne. Une entrée de gamme parfaitement maîtrisée, excellent vin de soif qui garde quand même du caractère. Rapport q/p remarquable à 10€. TB+.

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2019 : bien moins en place que le 2018, avec même un léger goût de souris, à regoûter dans quelques mois. Moyen.

 

12 août 2020

Forjas del Salnes (Espagne - Galice) *** et Nanclares ****

Forjas del Salnes - Rias Baixas Leirana Albarino 2017 : (petit domaine créé en 2005 par Rodri Mendez et Raul Perez. 100% albarino. Vignes de 30 à 90ans. Assemblage de 3 parcelles dans la vallée de Salnes. Elevage 20% foudre, 80% cuve inox, sans malo) Couleur or pâle, nez fruité sur le citron vert, la pomme granny et la pêche. Bouche tendue par une belle acidité, pas de gras, minérale et saline, où on retrouve les fruits du nez avec un côté zesté encore plus marqué. Finale sur les zetes d'agrumes et le sel, très salivante, parfait pour l'été. Un de mes albarinos préférés avec ceux de Nanclares, loin du côté très mûr et opulent que l'on croise trop souvent sur cette appellation. TB.

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Forjas de Salnes - Finca Genoveva 2020 Vinos Atlanticos : (cépage caino. Rias Baixas) Couleur claire, nez qui fait pinot, petits fruits rouges acidulés, impession d'un légère note lactée, vanillée. Bouche qui attaque sur une acidité haute, un peu trop mordante, frais, léger en alcool (12°), peu tannique, très beau fruité. La finale est par contre assez ronde, un peu lisse, on retrouve les notes lactées, vanillées. B+.

 

 

Albamar **- Rias Baixas 2013 : (100% albarino) Couleur or pâle, nez expressif, très fruité avec de la fraise et des fruits très mûrs, voire presque trop (coing, papaye, goyave...). Bouche assez vive à l'attaque, fruité un peu moins mûr, plus d'agrumes, assez légère et très fruitée, facile à boire, il manque un brin de minéralité et de tension sur la fin de bouche à mon goût. Finale de longueur moyenne, toujours sur les fruits exotiques, la fraise, les agrumes. Un vin efficace, très consensuel, d'ailleurs la bouteille ne fait pas un pli. Attention pas mal de sulfites... Note : 15/20.

 

 

Alberto Nanclares **** - Rias Baixas Coccinella 2018 : (100% alvarinho, VV) Couleur presque translucide, nez avec des notes minérales, citron vert, zetes d'agrumes. Bouche avec un léger perlant, très fraîche, tendue et minérale, zestes d'agrumes, finale très longue et énergique, clairement saline, acidité élevée et amers nobles qui donnent envie d'y retourner, me fait presque penser à un beau riesling "trocken". Pas ultra complexe en l'état, mais d'un équilibre et d'une énergie remarquables, largement supérieur aux alvarinho des grandes maisons vite lourdauds. Le lendemain l'aromatique développe quelques fruits blancs et un peu de pêche, sans le côté perlant, très loin du riesling du coup, mais le vin a gardé sa belle finale saline. TB++.

Nanclares - Albarino Rias Baixas 2018 : couleur claire, nez pas trop exubérant pour de l’albarino, fruité, pêche, agrumes. Bouche tendue, fruitée, acidulée, acidité élevée, trame minérale dans le fond, beaucoup de salinité en finale, salivante. TB+.

Nanclares y Prieto - A Senda Vermella Rias Baixas rouge 2020 : (caino et mencia) Couleur très claire, nez petits fruits rouges, végétal, épices. Bouche très légère en alcool, beau fruité, fraîche, digeste, épicée, à peine trop végétale, mais glisse très facilement. TB.

Nanclares y Prieto (Galice), DO Rias Baixas A Graña 2021 : (domaine de 5ha bio né en 1993, 100% albariño d’environ 30ans à Sanxenxo sur sols de granit et sables. Elevage de 9mois 75% fûts de châtaigniers non neufs et 25% cuves inox)     Nez un peu timide à l’ouverture, puis se développe sur des fruits exotiques et des agrumes. Très belle bouche avec du volume, presque un peu de gras pour cet alvarinho qui voit le fût, mais il garde une grosse acidité, fruits exotiques à l’attaque, la finale est plus zestée, avec de beaux amers, très longue. Très beau vin. TB+.

 

 

Rodrigo Mendez *** - O Raio da vella DO Rias Baixas 2019 : (albarino, élevage foudres 1500L) Couleur or pâle, nez très fruité bien mûr, pêche, fruits exotiques, voire fruits surmûris type papaye, goyave. Bouche qui garde ce fruité bien mûr mais grosse acidité derrière, fond minéral, légère salinité, bel équilibre, texture agréable avec un très léger gras grâce à l'apport du foudre sans aromatique boisée. Finale assez longue, acidulée, citronnée, saline. Après un nez qui faisait craindre une certaine lourdeur c'est finalement très joli. TB.

 

 

Barco del corneta ** - verdejo 2018 VT Castilla y Leon : couleur or pâle, nez boisé vanillé marqué, fruits jaunes assez mûrs, pas vraiment de notes de lies. Bouche riche, alcooleuse, 14%, mûre, solaire, boisée, avec une finale où l’alcool ressort manquant d’acidité. B-.

 

 

6 août 2020

Frederic Cossard - Domaine de Chassorney (Saint-Romain) ***

Frederic Cossard - Bourgogne Pinot noir Le Bedeau 2016 : Couleur assez foncée pour un pinot 2016, nez un peu réduit à l'ouverture, mieux après un tour en carafe, sur la cerise, la framboise, quelques notes de rafle bien intégrés, pointe de volatile. Bouche juteuse, fruitée, pure, bonne acidité, quand même de la matire pour un générique, typée vin nature. Longueur moyenne, finale un peu plus brouillonne. B+.

 

22 juillet 2020

Domaine de l'Anglore (Tavel) ****

Ancien apiculteur, Eric Pfifferling est devenu pleinement vigneron en 2002. Il travaille en bio et en "nature", produisant des vins parmi les plus recherchés du monde depuis quelques années. Les Tavel rosés sont colorés, plein de fruits, intenses. Les rouges du domaine sont eux très clairs, peu extraits, peu tanniques, des "jus de fruit", dans un style très épuré et facile à boire par leur légère sucrosité et la quasi absence de tannins. Ils peuvent présenter un peu de gaz mais rarement de plus gros défauts tant le travail à la cave est maîtrisé. 

 

Domaine de l'Anglore - Prima 2019 Vin de France : Couleur surprenante, qui n'est pas celle d'un Tavel rosé, mais plutôt d'un rouge clair avec des reflets violets. Nez réduit à l'ouverture, puis sur la cerise rouge, un peu pivoine et fleur, fruits rouges sucrés, pointe d'orange sanguine. Bouche ronde, sucrée, peu de tannins, léger perlant à l'ouverture, acidité plutôt faible, facile et gourmand, longueur moyenne, finale sucrée, qui doit encore se mettre en place, le manque de peps rend le vin vite écoeurant. Un style très particulier, il faut aimer. 2019 s'annonce compliqué dans le secteur. B.

 

L'Anglore - Les Traverses 2018 : nature parfaitement maîtrisé, juteux, fruit très pur. TB++.

 

L'Anglore - Les Traverses 2019 : couleur sombre pour Anglore, nez creme de cassis, menthol, sucre. Bouche puissante, sucrée, mûre, confiturée, lourde, décevant pour Anglore. B-.

 

L'Anglore - Véjade 2019 : dans une bonne phase, superbe nez, éclatant, bouche en finesse, jus de fruit là aussi très propre et gros plaisir immédiat. Manque un poil d'acidité en finale pour le relancer. TB+.

 

21 juillet 2020

Soirée 2010 et 2000

René Muré - Crémant d'Alsace Grand Millésime 2010 : très belle bulle, beaucoup de finesse, de la tension, de la rondeur malgré le peu de dosage. TB+.

Hauvette - Jaspe 2010 : (roussanne, clairette) très beau nez exotique et miellé, bouche plus chaleureuse et un peu courte. B+.

Deiss - Altenberg de Bergheim 2010 : plein de fruits exotiques, pétrole légèrement, sucre bien présent parfaitement équilibré, superbe longueur, la grande classe. Le vin de la soirée. TB++.

Domnique Laurent - Morey St Denis 2010 : assez végétl, poivronne. B-.

Thillardon - Chénas Les boccards 2010 : fruits noirs, acidité élevée, sérieux, assez mûr tout en restant frais, bien fait, juste un peu trop austère. B+.

Domaine de  Boissan - Gigondas VV 2010 : puissant, confituré, pas mal d'alcool, assez simple. B.

Dupasquier - Roussette de Savoie Marestel 2010 : bouchon

Patrick Baudouin - Quart de Chaume les Zerzilles 2010 : (50cl) beau nez de pâte de coing et d'abricot, les 150gr de sucres sont bien équilibrés par une belle acidité. TB++.

Château Pajzos - Tokaji Esszencia 2000 : (50cl) Un "monstre" à 528gr de SR, à peine 4% d'alcool, sirupeux, épais, beaucoup de sucre, aromatique qui pourait faire penser à du chenin avec de la pate de coing, sans être ultra acide il reste digeste, avec une grosse ampleur. Un vin de méditation à goûter au moins une fois pour tout amateur de liquoreux. TB++.

 

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21 juillet 2020

François & Fils (Ampuis) ****

Passage au domaine où Yohann nous a fait goûter :

Condrieu Veauvignere 2018 : un Condrieu sur lequel Yohann recherche la fraîcheur, c'est en bonne voie, même si pas aussi tendu que celui de Jamet. B+.

Côte Rôtie 2018 : (assemblage Bourrier, Fongeant, Janet, une partie de Rozier. Une petite proportion de grappe entière comme toutes les cuvées)  bel équilibre, fruité, concentré, frais. TB.

Côte Rôtie Rozier 2018 : (sera embouteillé en septembre 2020) encore une pointe d'élevage, assez mûr, plus puissant que Rochins. B+.

Côte Rôtie Rochins 2018 : (idem, vinifié en parcellaire depuis 2017) très prometteur, légèrement lardé, surtout minéral, tannins fins, très long, bien dans le style de Jamet par exemple. TB++.

Côte Rôtie Rozier 2017 : élevae mieux intégré que dans le 2018, on sent le côté solaire et concentré de la parcelle. TB-.

Côte Rôtie 2019 (sur fût 400L) : très prometteur, millésime qui s'annonce mûr, pour l'instant très équilibré, tannins fins. TB+.

 

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Côte-Rôtie 2018 : coleur noire et violine, nez de syrah très violette, lardé, fumé, fruits noirs, bouche ronde, peu tannique, quelques épices et les arômes du nez, très élégant et facile mais garde quand même un peu de race avec son lardé/fumé dans le fond, finale de longueur moyenne mais qui reste fraîche, on y retourne facilement. TB.

 

François & Fils, Côte-Rôtie Rochins 2018 : (parcellaire. 3% viognier, en partie egrappé. Elevage 22 mois fûts 228 et 400L) On passe à une couleur bien plus noire, un nez plus mûr, plus solaire en 2018, confiture de fruits noirs, un peu moins sauvage. La bouche reste cependant parfaitement équilibrée, avec de la fraîcheur, eaucup de fruits noirs, du poivre, une matière épaisse mais des tannins fins, élevage bien intégré. Déjà excellent en l’état et tout l’avenir devant lui. TB.

 

21 juillet 2020

Jean-Claude Marsanne (Mauves) ***

Visite au domaine :

IGP Viognier les ruisseaux 2016 : un viognier plutôt frais, pas trop aromatique, bien fait. B+.

Saint-Joseph blanc 2018 : (100% marsanne) très floral, manque un peu de tension, pointe oxydative ?. B.

crozes rouge 2018 : (100% egrappé) un Crozes très frais, sur le secteur de Crozes-Hermitage, un peu maigre peut-être. B.

crozes rouge 2017 : là aussi, un Crozes très frais, qui manque un peu de rondeur et de volume. B.

saint-joseph rouge 2018 : (100% egrappé) on monte d'un cran avec plus de volume, plus de maturité, aromatique un peu lardée, tannins encore serrés en finale, prometteur. TB.

saint-joseph rouge 2017 : là aussi on garde beaucoup de fraîcheur et de minéralité, moins lardé que le précédent, plus fruits rouges, graphite, toujours ce style un peu "rustique", des vins peu marqués par le bois, avec des tannins serrés sur la finale, tout en longueur, beaucoup d'allonge. TB+.

IGP syrah 2019 (sur cuve) : cuvée pleine de fruits, gourmande, juteuse. TB.

Saint-Joseph rouge 2019 (sur fûts) : millésime prometteur, assez mûr encore, 3 fûts différents montraient une patine des tannins différentes, à voir après assemblage, mais s'annonce bien, dans l'esprit de 2018. TB.

 

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 Regoutés en bouteille, l'IGP 2019 rouge est juteux, belle fraîcheur dans le fond. Le Saint-Joseph 2017 un peu dur, à attendre.

 

18 juillet 2020

Vallée du Rhône

Avec le déclin de Bordeaux ces dernières années, le Rhône est probablement devenu la seconde région la plus prisée des amateurs derrière la Bourgogne. Elle est divisée en deux zones. Le Nord, qui représente moins de 10% de la vallée en terme de quantité, ne comporte que de belles AOC : Côte-Rôtie, Condrieu, Château-Grillet, Saint-Joseph, Crozes-Hermitage, Hermitage, Cornas, St Péray et tout autour l’appellation Côtes-du-Rhône. La syrah est le cépage dominant des vins rouges, leur donnant de la puissance, de la fraîcheur, du fruit noir ou rouge et un côté poivré. Le viognier, la roussanne et la marsanne composent la majorité des blancs, très aromatiques surtout à Condrieu, mais manquant souvent d’acidité. Les prix sont généralement élevés, sans atteindre non plus ceux de la Bourgogne ou de Bordeaux, mais la qualité est au rendez-vous.

 

Au sud, les petites appellations sont légion (Côtes du Vivarais, Luberon, Côtes du Ventoux, Côtes-du-Rhône-villages « chusclan », « cairanne »…), elles entourent la très prisée Châteauneuf-du-Pape. Les blancs, souvent à base de roussanne et de marsanne mais aussi de clairette, bourboulenc… se rapprochent de ceux du nord par leurs arômes de fruits jaunes et une légère amertume. Les rouges sont dominés par le grenache (parfois complété par la syrah, le mourvèdre…) souvent reconnaissable à son parfum de fraise écrasée, ses épices, son côté plus chaleureux et gourmand que la syrah mais aussi moins frais. Les bons rapports q/p sont nombreux sur les vins issus des petites AOC. Quant à Châteauneuf-du-Pape (CdP), si les prix y sont légèrement plus élevés, les vins peuvent rivaliser avec les meilleurs du monde après quelques années de garde.

 

rhône

 

 

Principaux producteurs :

 

 

Rhône Nord :

***** AllemandChave, GononJamet.

 

**** Balthazar, BargeBruyères, Château-Grillet, Clape, Clusel-Roch, Combier, Dard & RiboFaurie, François & FilsGangloff, Gentaz-Dervieux (†), Marcel Juge (†), GraillotOgier S.Perret, Rostaing, Sorrel, Vernay, Verset (†), Voge.

 

*** Aléofane, BénetièreBonnefondBott, BourgChapoutierCouletCoursodon, Cuchet Beliando, CuilleronDarnaudDéplaude de Tartaras, Delas, DuclauxEquis, Eymin-TichouxGaillard, Gastrein-Hameau toucheboeuf, Gérin, Grande Colline, GripaGuigal, Grenier, HabrardJaboulet, Jamet JLJasmin, Levet, Lionnet, Marsanne, Monier-PerreolMonteilletNieroOthéguy, ParetPilon, Robert Michel (†), Robin G., Rouchier, Semaska, Souhaut, Souillard, StéphanTexierTunnel, Villa PJ, Villard, Vincent Paris, Vins de vienne.

 

** AmphoresBelleBillonBonserine, Burgaud, CecillonChambeyron, Chave Y., Chèze, Colombo, Courbis, Courvoisier, Dumas, Entrefaux, Farjon, Faury, Fayolle, FerratonFerme des 7 lunes, A. François, Gilles, Johann Michel, LombardMoutonPichat, Pichon, Rémizières, RichardSageTerriensVerzierVidal-Fleury

 

* BoulayCave de Tain, Chirat, Colombier, Delubac, Flacher, Garayt, Lupé, Mondon, Vignerons ardéchois...

 

 

 

 

Rhône Sud :

***** Beaucastel, Bonneau, Rayas-Tours-Fonsalette.

 

**** Anglore, BanneretBouïssiereCharvin, Clos des papes, Clos Mont OlivetEddie FeraudFondrèche, GalletyGourt de Mautens, GradassiGramenon, JanasseMarcoux, Pierre AndréSaint-Cosme, Vieux donjon.

 

*** Aphillanthes, Balme, BeaurenardBernardins, Bienheureux, Bois de boursan, BosquetsBosquet des papes, Chapelle St Théodoric, ChastagnolChaume-Arnaud, Chêne bleu, Clos des GrillonsClos du Caillou, Clos du Calvaire, Clos du jas, Clos st michel, Clos st jeanCristia, Durieu, Espigouette, Ferme St Martin, Ferrand, Giraud, G. Gros, Gour de chaulé, Houillon, Jean David, Joncier, Justine VigneLa Cabotte, La Martinelle, Le Bars, Le MoineLes cailloux, Les LysMaby, Mas Mellet, Mas saint louis, Mayard, MontfrinMontirius, MordoréeNerthe, Oratoire St Martin, Ouréa, PegauPique Basse, Raspail-ay, Richaud, Rouge Garance, Saint Prefert, SaladinSang des cailloux, Santa duc, TermeTerrasses d’eole, Terres de chardonsUsseglio P., VessièreVieille Julienne, Vieux TelegrapheVilleneuve.

 

** Alain Ignace, Barrot, Bastide St Dominique, Benedetti, Boissan, Cambie-Halos de Jupiter, Casalas, CayronChamps vermeil, Château des tourettes-GuffensChâteau Guiot-L'Enclos de la chance, Clos Bellane, Clos de Beyliere, Clos des centenaires, Clos des boutesDauvergne Ranvier, Dumarcher, Durban, Fortia, GenestièreGrand Veneur/Jaume, Jérôme Jouret, La Gardine, Landra, La Célestière, La Verrerie, Mas de BagnolsMas de Libian, Mont Redon, Mourgues du Grès, Mus Julien, Ogier, Or et de Gueules, Pallières, Pesquié, Porte rouge, Réméjeanne, Sabon, SignacSimian, Séminaire, SolitudeSoumade, St Jean du Barroux, Tardieu-Laurent, St Roch, Trapadis, Usseglio R., Vignerons d’Estézargues, Xavier Vignon

 

* Cave de Cairanne, Cave de Gigondas, Cave de Rasteau, Font des grières, Grandes vignes du roy, Les Amoureuses, Marrenon, Mas neuf, Petit romain, Saint-Sauveur...

 

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