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Whisky Wine N' Beer
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21 octobre 2017

Clos des Augustins (Saint-Mathieu de Tréviers) **

Clos des Augustins - Languedoc Pic St Loup Le Gamin 2014 : (syrah, grenache) Robe grenat, nez sur la mûre, un peu de cassis, avec des notes plus originales d'amande et un côté menthol/eucalyptus. La bouche est sur la même aromatique, avec beaucoup de fraîcheur, une acidité élevée, mais ça manque un peu de gourmandise et d'épaisseur. Finale de longueur moyenne, avec une légère amertume, sur l'amande. Bon vin mais il va presque trop loin dans la recherche de fraîcheur, la Cynarah de Cazeneuve est un cran au-dessus dans la même gamme de prix. Un millésime plus chaud comme 2013 ou 2015 devrait l'aider à gagner en gourmandise. Note : 14/20.

clos des augustins le gamin

 

Clos des Augustins - L'Aîné 2012 Pic St loup : robe très sombre, nez de fruits noirs, poivre et épices. Bouche puissante mais avec une certaine fraîcheur derrière, un peu plus élégant que le 2013, bon équilibre, grosse matière, tannins encore un peu trop présents sur la finale. A attendre encore un peu mais il commence à se boire avec quelques heures de carafe. Bon potentiel de vieillissement. Note : 15/20.

 

Merlot 2016 : petit vin, léger, un peu degaz, du fruit, très court. B-.

Le C de Charline 2017 : (VV de cinsault) léger, peu coloré et peu tannique, très élégant, bourguignon, belle longueur. TB.

Le Gamin 2017 : couleur un peu moins sombre que par le passé (2014 et 2015), mûre, cerise noire, un peu d'alcool en bouche, pas une grosse matière, moins de tannins ue les millésimes précédents. B.

Gamin 2013 : très noir, très chaud, alcooleux, peu de fruit. Moyen.

 

Goûtés au Polydôme (21/10/2017)

Les bambins 2016 : (syrah, grenache, mourvèdre, fûts anciens) Beau fruité, fruits noirs, un peu cacao, bonne matière  pour une entrée de gamme. B+.

Le Gamin 2015 : (80% syrah en demi-muids) Robe très sombre, vin puissant, sur les fruits noirs aux tannins encore serrés, à attendre. B.

Odile 2014 : (syrah majoritaire, argiles rouges et galets roulés, en demi-muids) Très sombre aussi, nez très chaud, sur le café, un peu vanillé, la bouche manque de fraîcheur et d'élégance. Moyen.

L'aîné 2013 : (majorité syrah + grenache, sols silico-calcaires, demi-muids) Très puissant, mais mieux équilibré que le précédent, plus frais. Tannins encore trop serrés, mais devrait être bien dans quelques années. B+.

Les bambins blanc 2016 : (vermentino, chardo, roussanne) Nez qui "pète" le fruit, surtout sur la pêche, simple mais efficace, bouche un peu moins fruitée, belle rondeur. Belle entrée de gamme aussi. B+.

Joseph 2014 : (chardonnay, roussanne, marsanne) Vin assez floral,  avec une belle rondeur en bouche, assez gras et long, manque peut-être d'un poilde tension pour être parfait. TB-.

La lueur du jour 2014 : (roussanne, chardonnay, marsanne) boisé, manque de tension, semble trop bâtonné. B-.

Secrets de Monique 2014: (assemblage secret) bien moins boisé que le précédent, plus frais, gras, un peu de miel, de fleurs,d'agrumes, belle longueur. TB.

 

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16 octobre 2017

Château la Baronne (Fontcouverte) ****

Château La Baronne - Corbières Les chemins 2013 : (carignan, syrah, grenache) un peu de réduction au nez, mais bouche sublime avec des fruits rouges confiturés et quelques fruits noirs, peu de tannins, beaucoup de finesse, de la matière, une belle acidité, beaucoup de fraîcheur, très gouleyant, finale assez longue pleine de fruits des bois. TB-.

Château La Baronne - Les Chemins 2014 : pas de réduction sur cette bouteille en tout cas, beau nez de fruits noirs, de prunes, bien mûr, confit, bouche fine avec une super fraîcheur, tire sur le vin nature mais sans aucun défaut, belle finale, longue, presque tendue, superbe équilibre. TB.

 

Château La Baronne - Pièce de Roche IGP Hauterive 2011 : (100% carignan) couleur grenat, nez très fruité, qui fait peu soufré, fruits rouges et noirs. Bouche fruitée, à peine sucrée, fraîche, belle acidité, puissante mais aux tanins soyeux là aussi, un peu d'épices en fin de bouche. Longueur correcte. Belle découverte. TB.

la baronne 2011

 

Château La Baronne - Les Lanes 2014 : (grenache, carignan) fruits noirs vec un peu de réduction au nez, bouche puissante mais avec du fruit, tannins de qualité, un peu d'alcool en finale, à attendre pour qu'il s'assagisse. B+.

 

La Baronne - Corbières Chemins de Traverse 2015 : (sans sulfites) beau fruité avec de la cerise surtout, tannins fins mais le tout est gâché par un côté vernis trop prononcé. B-.

 

La Baronne - Vermentino NW 2015 : robe or pâle, nez légèrement typé nature avec un côté pomme blette, mais aussi des agrumes, du floral. Bouche vive, tendue, à peine perlante, presque désaltérante, sur le citron, l'abricot, toujours un côté pomme. Finale de longueur moyenne, tendue, saline. Le lendemain il est un peu plus fruité qu'à l'ouverture avec un peu plus d'abricot et moins de pomme. B+.

 

La Baronne - Alaric 2013 : (60% syrah, 30% carignan, 10% grenache) Robe sombre, nez à peine réduit à l'ouverture puis vite excellent sur les fruits noirs, les épices, la confiture de mûre, à peine nature/vernis. Bouche avec de la puissance, grosse fraîcheur/acidité, tannins très fins, texture soyeuse, belle matière, plein de fruit, belle trame minérale derrière. Longueur moyenne. Très belle bouteille, bien dans le style du domaine où on frise le vin nature. TB.

 

Vermentino 2016 : plus tendu et plus salin que 2015, plus long, bien au-dessus. TB+.

Las Vals blanc 2017? : (roussanne) beaucoup de réduction, pas en place, plus gras que le vermentino bien sûr. Moyen.

Chemins rouge 2015 : belle fraîcheur pour 2015 mais tannins un peu serrés, peut-être une pointe d'acétate. B-.

Alaric 2014 : superbe syrah majoritaire, fruits noirs, sauvage, d'une grande fraîcheur, minéral, "vin de montagne", très long. TB++.

Las Vals rouge 2016 : (mourvèdre) une des rares cuvées qui n'a pas souffert de la sécheresse de 2016, beau fruit noir, fin et frais, moins sauvage qu'Alaric en l'état. TB+.

Pièce de roche 2014 : (très vieux carignans) plus fruits rouges que les précédents, frais, toujours minéral mais plus nature, (50mg SO2 total dans tous les rouges pourtant). Pas bien en place peut-être. TB.

Alaric 2004 : contours tuilés, nez prunes, noyau de cerise, puis de plusen plus bacon, lard fumé, reste assez frais et juteux en bouche. TB+.

Chemins blanc 2017 : (grenache majoritaire) beaucoup de fraîcheur et de tension, moins salin que le Vermentino. TB.

 

vermentino 2020 nez fermentaire, bouche très citrique. Chemins blanc un peu plus accessible, frais. Las Vals roussanne avec un peu de macération, énergique, beaux amers. Chemins rouges 19 un peu serré, frais. Alaric 2015 se goute le mieux, beaucoup de fraîcheur, juteux, précis. Top. Las Vals rouge très réduit.

 

chemins 22 simple, fruité, vermentino 21 plus sérieux, beaux amers, grenache gris 2020 joli vin avec 1/3 de vin orange, fruité, vineux, noble pour la table, las vals roussanne 20 frais, jolis amers très légère macératon qui donne du peps, les lanes 20 un peu serré, chemins rouge 2020 idem, alaric 18 très fin joli, las vals mourvedre 18 sur l'acétate, piece de roche 19 le vin de la dégust belle acidité beaucoup de fond, cargnan très fin, cayreleres grenache 20 infusé belle aromatique juste un peu serré, M autrement mourvedre 22 un peu amylique jolie bouche très légère et fraîche, Quand la Baronne range ses outils pet nat 22 bulle très fine très sympa.

 

23 septembre 2017

La Terrasse d'Elise - Xavier Braujou (Saint-Jean-de-Fos) ****

La Terrasse d'Elise - Le Pradel 2010 (100% cinsault)

Couleur : rubis foncé, assez clair pour un vin sudiste.

Nez : assez expressif, sur les petits fruits rouges, pinote légèrement, mais on trouve aussi des épices plus classiques du Languedoc et un léger côté floral.

Bouche : là aussi on trouve un petit côté bourguignon, beaucoup de finesse, de la fraîcheur, avec une grosse acidité, des tannins très fins et soyeux et des petits fruits rouges. Un peu plus d'épices qu'au nez, bonne matière.

Finale : bonne longueur, très fraîche.

Note : 17,5/20. Très beau Languedoc, dans un style tout en finesse. Un concurrent très sérieux pour Montcalmès.

P1040827

 

La Terrasse d’Elise - Pays de l’Hérault « Hauts de Carol’s » 2013(100% cinsault) : Robe encore plus claire pour ce cinsault. Nez légèrement marqué par son élevage en barriques avec un petit côté vanillé, mais surtout plein de fruits rouges, quelques épices et des notes florales. Bouche toute en finesse, très peu de tannins, pleine de fruits rouges, elle pinote un peu, de la fraîcheur, une belle matière et de la longueur. Il a surpris et conquis tout le monde. TB+.

 

 

Goûtés à Vinisud :

Terrasse d'Elise - Siclène blanc 2012 : un peu de bois/vanillé, beaucoup de fruits, pêche, poire, abricot, anis, grofle, très frais, mais à attendre un peu pour que le bois s'intègre bien. B+.

Rosé de Pradel 2011 : vif, vineux, assez gras, beurré ?, notes de framboise, pas trop mon style. B.

Coteaux du Lg "Pradel" 2012 : (brut de cuve ?), très clair, un côté gras, plein de fruits rouges, épices, garrigue, fin et frais. Encore une réussite, bien dans le style du 2010. TB+.

XB 2011 : (100% syrah), à peine plus foncé que Pradel mais ça reste assez clair, très beau nez plein de fruits croquants, grenadine, framboise, bouche légère, très fraîche, superbe vin de soif. TB.

Enclos 2011 : (mourvèdre), léger boisé ?, épices, fruits plus noirs que les précédents, plus puissant même si ça reste assez fin, bonne longueur. TB-.

Pigeonnier 2012 : (carignan), pointe de réduction, léger, fin et frais (la "patte" du domaine). TB-.

Elise 2006 : (2ans barrique, 2/3 syrah 1/3 mourvèdre), très sombre, fruits cuits, un peu de bois, pruneau, chocolat, truffe ?, bonne fraîcheur en bouche mais moins sur la finesse que Pradel. TB.

 

XB 2018 : couleur rubis foncé contours violets, nez de cerises confiturés, quelques fruits noirs, bouche ronde, peu de tannins, gourmande, sucrée, mais finale un peu sur l'alcool en l'état. TB-.

 

Terrasse d'Elise, IGP Pays d'Hérault Le Pradel 2017 : (100% cinsault) Couleur rubis, bien plus claire, nez de confiture de fraise, gourmand. Bouche fruitée, confiturée, peu tannique, avec un peu trop d'alcool ressenti sur la finale. B+.

 

Pigeonnier 2018 : fin, frais, peut-être un peu lisse au départ, mais belle finale. TB-.

 

Siclène 2020 : fruits blancs, peu d'acidité. B-.

 

Enclos 19 : fin, frais, beaucoup de fruits rouges, réglisse, épices, déjà bien en place. TB.

 

PMG 2018 : (niellucciu) Couleur rubis foncé, nez un peu typé grenache, fruts rouges confits, épices, un peu sur l'élevage encore. La bouche attaque ronde sur l'élevage puis finit sur des tannins encore un peu serrés et trame végétale. A attendre pour que le tout se mette en place. B+.

 

GN 2019 : couleur claire, infusée, super nez de fruits rouges, fraise un peu sucrée, floral, pot-pourri rose pivoine, très gourmand. Bouche toute en rondeur un peu de sucrosité, pas de tannins,pas d'acidité, texture travaillée, un peu lisse, finale courte, l'acidité est absente pour donner de la relance, un peu d'élevage, mais du velours et de la gourmandise, meilleur assez frais, trop arrondi en se réchauffant. B+.

 

Terrasse d’Elise - Hauts de Carol’s 2018 : couleur à peine plus foncée que les pinots, nez qui même un fruité de pinot avec quelques épices, réglisse, élevage bourguignn légèrement vanillé. Bouche avec un beau volume, tannins soyeux, du fruit, l’alcool ne sent pas, une certaine rondeur apportée par l’élevage, très bourguignon pour tout le monde (on entend des chambolle et autre). Très beau vin. TB+.

 

 

21 août 2017

La Tour Vieille (Collioure) ***

La Tour Vieille - Banyuls Rimage 2014 : (vin muté non oxydatif, grenache et carignan, 15,5%) Robe grenat, nez expressif, avec beaucoup de fruits confiturés (mûre, cerise, fraise) et des notes de cacao. Bouche fruitée, sucrée, mais bien équilibrée par une légère acidité, peu de tannins, assez léger pour un Banyuls, pas très long mais très gourmand. Parfait pour les desserts au chocolat. Note : 16,5/20.

banyuls tour vieille rimage

 

La Tour Vieille - Banyuls « Rimage Mise Tardive » 2013 (grenache et carignan) : On finit par une douceur avec ce vin muté non oxydatif. Robe sombre, nez sur la confiture de cassis et de mûre, gourmand. Bouche sucrée, sans être écoeurante, accord facile mais réussi avec la tarte au chocolat du chef. Parfait pour le dessert. A peine plus d'alcool que dans le Rimage 2014. Note : 16/20.

 

La Tour Vieille - Banyuls Reserva : (90% grenache, 10% carignan. Mutage avec 5à10% d'alcool neutre vinique. Elevage de 5-6ans en bonbonnes non ouillées) Robe tuilée, nez de fruits rouges kirschés, prunes, orange, un peu de noix, de café. Bouche bien équilibrée, pas trop sucrée, alcool bien intégré. Longueur moyenne, sur la noix, le kirsch. Bien fait, dans un style forcément moins immédiat et moins gourrmand que le Rimage. Peut-être un peu jeune pour être un grand VDN oxydatif. Note : 16/20.

 

Rancio (resrve perpetuelle de 1968) : rancio sec, nez noix fruits secs, bouche sèche, tendue, longue saline. TB.

 

Vin de meditation : fin, encore sur le fruit, élégant, sucré mais bien équilibré. TB+.

 

La Tour vieille - Collioure Pinède 2015 : (75% grenach, 25% carignan) Couleur rouge foncé classique pour du grenache, nez bien marqué fruits rouges légèrement cuits, avec des épices. La bouche est puissante, une pointe d'alcool, mais du fruit et une légère acidité bienvenue derrière. Bonne longueur, finale un peu chaude, épicée. Note : 15/20.

 

3 août 2017

Jean-Marc Boillot en Languedoc - La Truffière et Les Roques ***

Domaine de la Truffière (Jean-Marc Boillot) - Pays d'Oc blanc 2007 : (100% vermentino, 10mois en fûts dont 15% neufs, vignes sur Pic St Loup, mis en bouteille à Pommard) Couleur dorée, nez expressif qui fait de suite penser à un beau chardonnay de quelques années, avec du beurre, de l'ananas, de la pêche, un élevage bien fondu. La bouche est grasse, épaisse, beurrée, légèrement vanillée, bien marquée par l'ananas aussi comme au nez, belle vivacité en attaque, on a l'impression d'être sur un grand Côte de Beaune. Seule la finale manque un peu de longueur et de tension, peut-être de finesse aussi si on continue la comparaison avec de beaux Meursaults. Mais ça reste un rapport q/p exceptionnel (11,6€) dans un style qu'on voit rarement sur des vins de cette gamme. Note : 17,5/20.

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Les roques, JM Boillot - Vin de pays d’oc rouge 2015 : (syrah, carignan) Robe assez claire, nez de cerise, un peu d’alcool, bouche pas en place,un peu sur l’alcool, peu de matière, pas de tension derrière, finit très court. Bien mieux le lendemain, petit vin sur la cerise, croquant, facile, un peu typé beaujolais. B-.

Vin de Pays d'Oc 2017 : (syrah, carignan) noir en couleur, nez de syrah un peu grillé, toasté, fruits noirs. Bouche assez ronde, confiturée, facile, sans être trop lourde non plus. B+.

 

Roques blanc 2017 : (roussanne) nez mûr et beurré, exotique, annonce un vin riche, la bouche reste bien équilibrée, plutôt une bonne acidité pour une roussanne. B+.

 

JM Boillot La Truffière - Pays d'Oc 2005 : (vermentino) Couleur dorée, nez un peu miellé, fruits mûrs, fait vieux chardonnay. Bouche plus tendue, grasse, avec de beaux amers, encore en pleine forme. TB.

 

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19 juillet 2017

Christophe Peyrus (Cazevieille) ****

Christophe Peyrus - Languedoc Pic-saint-Loup 2014 : (80% syrah,20% grenache) Robe assez claire pour l'appellation qui annonce un vin peu extrait, à l'ouverture le nez est marqué par une légère volatile qui me fait penser à un vin nature, c'est mieux après quelques heures d'ouverture. On trouve beaucoup de petits fruits rouges (groseille, griotte...), de la mûre, de la violette, de l'olive verte. La bouche est très fraîche, fruitée, peu tannique, gouleyante, elle semble peu soufré, toujours de l'olive et un trait végétal qui contribue à la fraîcheur d'ensemble. Finale de longueur moyenne, très fruitée, légèrement poivrée, qui donne envie d'y retourner. Très beau vin, dans un style moins tannique que ce que fait C. Peyrus au Clos Marie mais tout aussi qualitatif. Une deuxième bouteille s'est présentée encore mieux sans se petit côté "volatile" de l'ouverture. Note : 16,5/20.

peyrus pic st loup

 

Christophe Peyrus - Vin de France blanc 2016 : (fait sur Pic-St-Loup, carignan blanc, clairette, grenache gris et malvoisie, 9 mois en demi-muids) Un blanc d'une tension rare pour la région, avec beaucoup de fraîcheur, une belle trame minérale, aromatique sur les fruits blancs, notes florales, finale longue avec une pointe de fenouil. Très réussi, surtout pour un second millésime. Note : 17/20

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C. Peyrus (salon)

Pic St Loup 2016 : léger, élégant, très marqué garrigue et olive verte. TB.

Spoutnik 2016 : très fin aussi, plus poivré, léger, presque maigre, très frais, à la limite de la sous-maturité mais du bon côté. TB.

 

Peyrus 2013 : nez tres évolué fatigué, bouche qui a gardé du peps mais un peu décharné... B.

 

6 mai 2017

Anne Gros & JP Tollot (Cazelles) ***

Anne Gros & Jean-Paul Tollot - Minervois Les Fontanilles 2014 : (sols de grès, marnes et calcaires. Syrah, carignan, cinsault, grenache, 50% fûts 50% cuves) Couleur grenat, nez légèrement vanillé, l'élevage n'est pas encore parfaitement intégré, derrière on trouve de beaux fruits noirs, de la cerise, de l'olive. Bouche fruitée, juteuse, aux tannins très fins, avec une belle texture soyeuse, fraîche, l'elevage est mieux intégré qu'au nez, sur la cerise, la mûre, l'olive verte, la garrigue. Assez bonne longueur. Très bon vin maintenant, probablement superbe dès que l'élevage aura fini de s'intégrer. Note : 16/20.

gros tollot fontanilles

 

Anne Gros & Jean-Paul Tollot - La Grenache 8 IGP Côtes du Brian 2014 : (terroir des Fontanilles, 100% grenache, 100% cuves) Couleur rubis foncé, nez expressif sur les fruits rouges (cerise, framboise...), simple mais efficace. Bouche très fruitée, juteuse, croquante, peu tannique, très fraîche, pleine de fruits rouges, à peine épicée dans le fond, moins concentrée et complexe que Fontanilles mais plus fruitée, plus de plaisir immédiat. Longueur équivalente à Fontanilles grâce à une acidité un peu plus élevée. Vin très gourmand et facile à boire, déjà prêt à l'heure actuelle. Note : 16/20.

 

Anne Gros & Jean-Paul Tollot - Les Combettes IGP Côtes du Brian Marselan 2014 : (100% marselan, croisement cabernet sauvignon et grenache, élevage fûts) Robe très sombre, le nez fait très cabernet, aucune trace d'élevage, un peu végétal, fruits noirs, réglisse, prunes. Bouche assez fraîche, avec des tannins bien intégrés et une bonne concentration, mais l'aromatique ne me plaît pas personnellement, trop "cabernet", végétale, réglisse, fruits noirs. Longueur moyenne. Un vin pas mal fait, mais il faut aimer le Marselan, cépage très particulier dans le Languedoc. Note : 14,5/20.

 

Cinso 2019 : difficile de passer derrière les bourgognes... Cinsault très fruité, facile, léger, fruits rouges sucrés et épices, peut-être un poil trop de sucrosité. B.

L’O de la Vie 2019 : (syrah) lardé, assez frais et relativement léger. B+.

Ciaude 2019 : (syrah, carignan, grenache) encore un peu d’élevage, attaque ronde, mais finale assez longue et saline, prometteur pour l’avenir. TB-.

Combettes 2019 : (marselan) toujours un peu de mal personnellement avec ce cépage rustique et épicé…

Grenache 2019 : clair en couleur, facile, fruité, assez léger. B.

 

10 avril 2017

Château Pech-Céleyran (Salles d'Aude) **

Pech-Céleyran - BIB rouge : (2016 ?, même base que la cuvée Ombline, 30% cabernet, 40% merlot, 30% malbec) Robe sombre, nez très fruité, bien mûr, sur le cassis, les fruits rouges confiturés. Bouche fruitée, avec une belle matière, peu de tannins, finale courte, avec quelques notes d'épices. Très bien fait pour un BIB, même pour une bouteille à 5-6€. B+.

 

Bib blanc : (2016 ?, chardonnay, viognier, muscat) Couleur très claire, nez très aromatique, pêche, abricot, floral, raisin blanc. Bouche vive, fruitée, avec un côté pamplemousse en finale très rafraîchissant. Là aussi c'est très bon. TB-.

 

Bib rosé : nez bien fruité, framboise surtout, bouche fraîche, avec une pointe d'alcool quand même. Moins bien que les deux autres. B-.

 

Languedoc La Clape "5e génération" 2014 : (40% grenache, 50% syrah, 10% mourvèdre) Robe grenat, nez sur les fruits rouges avec un peu de cassis, des épices, de la réglisse. Bouche puissante, bonne acidité derrière, sur les arômes du nez avec une pointe de vanille, tannins bien fondus. Finale d'assez bonne longueur, sur les épices. Un peu trop sur la puissance, il devrait être mieux dans 2-3ans. B.

 

La Clape Champs des pierres 2016 : (syrah grenache, mourvèdre) Couleur sombre, nez un peu lardé, fumé, cassis, fruits noirs. Bouche puissante, confiturée, fruits noirs, tannins fins, quelques épices, longueur moyenne. B+.

 

5 avril 2017

Domaine des Maels (Argens-Minervois) **

Goûtés à EcoVino salon des vins Bio Montpeyroux (avril 2017)

Domaine des Maels Colombard IGP Pays d’Oc 2016? : beaucoup de fruits, un tout petit peu de sucre, très facile comme souvent avec le Colombard, celui-ci n'est jamais lourd. B+.

Domaine des Maels Les Matelles Roussanne 2015 : (10% fûts) très floral, un peu de miel et de cire, bien plus grans que le précédent, mais trop amer et pas assez acide. B.

Domaine des Maels Le M 2015 blanc : (roussanne en barriques, sans soufre) léger boisé bien intégré, beaucoup de fruits secs et d'épices, abricot sec, raisin sec, belle vivacité, impression d'une légère macération pelliculaire, rien de déviant, un sans soufre parfaitement maîtrisé. TB.

Domaine des Maels Minervois 2015 : (syrah, grenache, carignan) beaucoup de fruits, marqué grenache bien mûr, assez puissant pour l'entrée de gamme cette année, on sent l'effet 2015. B+.

Montesclat 2015 : (carignan VV) bien plus marqué fruits noirs que le précédent, épices, chocolat, pas ultra concentré, mais long, avec une belle acidité et des tannins soyeux. TB.

Clos du Pech Laurié 2015 : (grenache, syrah) très boisé, on ne sent que de la vanille. Moyen.

Le M rouge 2015 : (mourvèdre, sans soufre) beaucoup de fruits, moins mûr que les autres, un peu d'olive verte, pas une grosse matière, plus de fraîcheur, tannins encore un peu serrés en finale. B+.

 

 

Goûtés au salon des vins du Languedoc (Polydôme, octobre 2013)

Les Matelles 2011 IGP Pays d'Oc : 100% roussanne, nez sur les agrumes, floral, la bouche manque de tension, on retrouve l'amertume de la roussanne en finale, manque de fraîcheur. Moyen.

Colombard 2012 : 100% colombard, nez très expressif, de raisins blancs, de pêche et d'abricot, bouche très fruitée, un peu sucrée (10gr SR), fraîche, finale un peu courte. B+.

Minervois 2012 : syrah, grenache, carignan, mourvèdre, cuvée sur le fruit, très expressive, cerise croquante, léger, frais, acidulé, manque un peu de matière et de longueur. B.

Montesclat 2011 Minervois : 100% carignan, couleur sombre, très expressif, épices, chocolat, fruits noirs, assez tannique, bonne matière et bonne longueur, reste assez frais, mais un peu trop puissant et épicé à mon goût. B+.

Clos du Pech Laurié 2010 Minervois : 80% grenache, 20% syrah, 1an barrique, très beau nez, mûre, cassis, frais, à peine vanillé. Bouche bien équilibrée, légèrement épicée, très fruitée, finale très longue. TB.

maels

 

29 mars 2017

Jeff Carrel (Narbonne) ***

Jeff Carrel - Bistrologie Vin de France non millésimé : (Base 2016 ?, 100% carignan, vignes sur Corbières, élevage cuves de quelques mois) Couleur rubis, assez claire pour un vin du sud. Nez sur les fruits rouges, la cerise, quelques épices, assez simple mais sympa. La bouche est légèrement perlante à l'ouverture, très fluette, peu tannique, on sent qu'il y a eu très peu d'extraction, sur les fruits rouges et les épices aussi. Elle a par contre le mérite d'être fraîche, avec une bonne acidité. Finale assez courte. Un vin trop "light" à mon goût, même s'il était un peu mieux après un carafage de quelques heures. Note : 14/20

jeff carrel bistrologie

 

Jeff Carrel - Les Darons 2015 AOP Languedoc : (70% grenache, 20% carignan, 10% syrah, élevage 7 mois cuves) Couleur grenat, très sombre par rapport à Bistrologie. Nez expressif, avec beaucoup de fruits noirs confiturés, cassis, mûre, prune, cerise noire, garrigue. Bouche fruitée aussi, gourmande, avec un beau volume et une texture soyeuse, on sent le millésime solaire, mais ça reste frais grâce à une assez bonne acidité. Longueur moyenne, finale fruitée, quelques notes de garrigue, des tannins de qualité? Le vin est un peu trop puissant peut-être pour être bu seul, mais parfait en mangeant. Un gros cran au-dessus de Bistrologie, très bon rapport q/p (7-8€). Note : 16,5/20. Une autre bouteille semblait un peu chaleueuse. B.

Les darons 2015

 

Vieille mule blanc et rouge 2021 : en blanc très beau maccabeu, frais, fin, belle acidité, et du fond, joli rapport q p. TB. Le rouge en grenache fruits rouges et léger chocolat, plutôt fin, bien fait, à peine moins de fond que le blanc mais joli rapport q p aussi. B+.

 

29 mars 2017

Prieuré Saint-Jean de Bébian (Pézenas) ****

Ce domaine de 19ha qui produisait autrefois des vins boisés/extraits a totalement changé de style depuis quelques années. Le nouveau propriétaire russe (le même qu'au domaine Ganevat), a engagé Benoît Pontenier en 2015 pour arriver à ses fins. Ce dernier a commencé a vraiment imposé sa patte depuis quelques millésimes seulement : passage en biodynamie, parcellaire, grappes entières, vins infusés, moins de bois et vinifications sans sulfites.

 

Bébian - La Vaque 2022 : (50% syrah, 50% grenache) Couleur claire et légèrement trouble, joli nez à l'ouverture de la bouteille, très fruité et très floral, cerise rouge, framboise, pivoine. Beaucoup de gaz en bouche à l'ouverture, derrière on retrouve ce côté fruité, peu de tannins, beaucoup de fruits, pas trop d'alcool, pas trop de sucrosité, un peu d'amers de la grappe entière sur la fin de bouche. C'est prometteur, on secoue un peu pour enlever le gaz, c'est mieux au début puis on sent la souris pointer le bout de son nez. Quelques minutes plus tard on sent que ça commence à partir en souris, la volatile se sent un peu plus, la bouteille n'aura malheureusement pas le temps d'être finie...

 

Prieuré St Jean de Bébian - Languedoc 2010 (GT 2013) : (syrah, grenache, mourvèdre), robe violette, nez assez boisé, mais la bouche est fine, très fruitée (fruits noirs), belle qualité de tanins, long et frais. C'est prometteur, si le bois s'intègre bien. Un millésime très réussi d'après le producteur. TB- (16,5-17/20).

 

Prieuré St Jean de Bébian - Coteaux du Languedoc 2007 : assez sombre, nez sur le cassis, la mûre, un côté mentholé, plus complexe que le précédent, plus de fraîcheur. La bouche est très fraîche aussi, presque tendue, avec une belle acidité qui porte le vin pendant longtemps. Tanins très fins, pas de bois ressenti. Très long. Superbe vin, d'une grande finesse. TB+.

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Prieuré St Jean de Bébian - Croix de Bébian 2016 blanc : (80% chardonnay, 20% viognier, élevage cuves) Couleur paille, nez très marqué viognier, floral surtout, entre sureau,fleurs blanches et violette. Bouche vive, fraîche, peu épaisse, toujours ce côté très floral assez vite écoeurant. B-.

Croix de Bébian Blanc 2017 : beaucoup plus gras, fruits jaunes, pointe de fleurs blanches et d'anis, belle tension derrière, pas le côté écoeurant du précédent. Très beau rapport q/p. TB.

 

Croix de Bébian Rouge 2016 : (70% grenache, 30% cinsault) couleur grenat, nez de fruits rouegs et épices. Bouche assez fine, fruitée, typée grenache, fruits rouges sucrés et épices. Bon rapport q/p. B+.

 

Prieuré Rg 2012 : fruits noirs, épices, tabac, tannins fondus, boisé bordelais qui commence à être bien intégré. B+.

 

St Jean de Bébian rouge 2015 : Nouvelle étiquette. Assez noir, nez très syrah, poivre, olive, anchois. Bouche assez solaire, léger boisé, toastée, cacao, fruits noirs, poivre, tannins fondus, assez bonne longueur. Bien fait, dans un style très "syrah moderne". A attendre un peu pour que l'élevage soit digéré. TB-.

 

Prieuré St Jean de Bébian Blanc 2017 : (roussanne majoritaire) légèrement doré, nez miel, tilleul, fleurs blanches, abricot, pamplemousse, boisé bien intégré. Bouche avec du gras, du miel, peu boisée, légère amertume en finale, pamplemousse, fleurs blanches, miel. Le style du domaine s'affine... TB.

 

Chapelle Rouge 2016 : couleur sombre, fruits noirs, cassis, mûre, élevage bien intégré, finale puissante et épicée. B+.

Prieuré Rouge 2016 : plus claire que Chapelle, un peu plus fruits rouges, épices, garrigue, plus d'acidité et de minéralité dans le fond, encore quelques petits tannins de qualité, plus en longueur qu'en largeur. Prometteur. Bien moins boisé et plus élégant qu'avant. TB.

 

29 janvier 2017

Mas Jullien (Jonquières) *****

Figure emblématique du Languedoc, en perpétuelle remise en question, Olivier Jullien a été l'un des premiers, depuis 1985, à croire en la qualité des vins de cette région, plus qu'à la quantité. Il est le mentor de toute une génération sur son domaine d'environ 20 hectares (qui évolue souvent au fil des gains et des pertes de aprcelles), travaillé en bio même si Olivier Jullien a quitté tout organisme de certification depuis quelques années. Les vins sont authentiques, sincères, bien que les élevages, les cépages et les cuvées aient changés au fil du temps. Le blanc se caractérise avant tout par une fraîcheur hors du commun pour la région. Les rouges sont puissants, colorés, taillés pour la garde, souvent un peu serrés en jeunesse mais au potentiel de garde incroyable.

 

Mas Jullien - Coteaux du Languedoc 2005 (syrah, mourvedre, carignan + grenache) robe sombre, nez avec beaucoup de fruits noirs, du cacao, des épices et des arômes tertiaires de cuir, tabac et de cèdre. Bouche sur les fruits noirs, moins tertiaire, beaucoup de fraîcheur, des tannins encore présents mais de très bonne qualité, le vin est encore un peu austère. Très bonne longueur. Le plaisir commence juste à arriver sur cette bouteille pour laquelle il aura fallu patienter longtemps, mais qu'on peut encore attendre sans problèmes. Note : 17/20.

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Mas Jullien - Rosé 2011 : Très belle robe rose foncé. Le nez est sur les fruits rouges, surtout sur la grenadine. La bouche est parfaitement équilibrée, on a une bonne puissance sans trop en faire non plus, de la fraîcheur, juste ce qu'il faut d'acidité, et assez de matière pour être bu en mangeant. Finale assez longue, toujours sur la grenadine, avec un peu d'épices désormais. Me voilà enfin réconcilié avec les rosés. Note : 15/20.

 

Mas Jullien rosé 2015 : rosé assez coloré, nez sur la framboise et les agrumes, moins marqué grenadine que le 2011, bouche vineuse, assez puissante, avec de la fraîcheur et une longueur moyenne. Bon rosé de gastronomie, comme toujours avec le Mas Jullien. B+.

 

Mas Jullien – les cailloutis 1992 : (soirée LPV) il sent la marée, un peu de liège aussi, une bouteille qui semble avoir mal vieilli. Dommage.

 

Mas Jullien rouge 2009 : style assez différent des autres, on retrouve la trame de fruits noirs, quelques fruits rouges et épices, mais surtout un vin plus tendu, avec plus d'acidité, des tannins plus présents mais de belle qualité, moins opulent que les autres mais plus de longueur. TB+.

 

Mas Jullien - AOC Coteaux du Languedoc Terrasses du Larzac 2010 : (40% mourvèdre, 30% carignan, 25% syrah 5% grenache en demi-muids et foudres. Assemblage d’une dizaine de parcelles) Couleur très noire, nez sur la mûre, le cassis, le chocolat, très gourmand. Bouche puissante, concentrée, massive, tannins bien fondus par le temps. Lui aussi garde une belle acidité dans le fond. La finale est très longue mais un peu sur l'alcool. Il semble presque trop jeune. TB+.

 

Mas Jullien 2005 : regoûté un peu chaud et peu après ouverture, il avait un côté bois précieux, type bordelais étonnant, encore jeune, mais aux tannins bien intégrés.

 

Mas Jullien -  Terrasses du Larzac « Lous rougeos » 2015 (60% carignan + syrah) : Robe très sombre, limpide, pour ce vin qui goûtait très mal à l'ouverture. La carafe l'a transformé, très beau nez sur les fruits noirs, les épices, d'où se dégage déjà une certaine fraîcheur. La bouche est certes encore un peu jeune, puissante, mais avec une superbe minéralité derrière, on sent les calcaires en altitude de Saint-Privat, des tannins déjà fondus, une matière soyeuse et une grande longueur. Il offre déjà beaucoup de plaisir en l'état et devrait être exceptionnel dans quelques années. TB+.

 

Mas Jullien 2015 : bien plus lourd, chaleureux, confituré avec un boisé assez présent, à attendre longtemps. B-.

 

Mas Jullien - La flûte 2013 : belle couleur rubis, nez très fin de petits fruits rouges, pinote presque. Bouche légère, fine, peu tannique, très facile à boire avec beaucoup de fraîcheur, quand même un peu de longueur. Plus fin que fluet. TB.

 

Mas Jullien - Méjanne 2008 : couleur or clair, nez un peu fatigué, qui tire sur le sous-bois, la truffe. Bien mieux en bouche où on retrouve l'ananas, les fruits jaunes, le miel, la belle acidité de la cuvée, belle finale, longue, salivante. TB.

 

Mas Jullien - blanc 2008 : Robe dorée, nez typé chenin, sur la poire, un peu brioché. Bouche avec beaucoup de fraîcheur pour le sud, très agréable, pas forcément la concentration ni la longueur des plus grands millésimes mais beaucoup d'élégance. TB+.

 

Mas Jullien blanc 2015 : robe dorée, nez caramel, beurre, notes florales. Bouche grasse, alcool, beurre et caramel très solaire, certes c'est 2015, mais le vigneron nous a habitué à bien gérer ce genre de millésime, à revoir dans quelques années peut-être. Moyen.

 

Mas Jullien blanc 2017 : pas d'élevage ressenti, pas de caramel dans ce 2017, floral, léger, mais peu d'acidité, fnit court et chaud. B-. Autre bouteille et même constat beaucoup d'alcool, chaleureux. B-. Autre bouteille plus tard, semble avoir plus de peps, assez frais. TB.

 

Mas Jullien blanc 2019 Mag : floral, encore un peu exubérant, mais la bouche a une belle tension pour 2019, beaux amers en finale, encore un peu jeune mais très prometteur. TB+.

 

Mas Jullien blanc 2010 : notes oxydatives et briochés, pas trop lourd en bouche, mais aromatique fatiguée, peu de fruit. B-.

 

Mas Jullien blanc 2016 : fruité, floral, tendu, très frais, belle longueur. TB.

 

Mas Jullien autour de Jonquières 2014 : encore serré et austère en l'état, belle fraîcheur, à attendre. TB-.

 

Derniers etats d'âme rouge 2020 : B.

 

Mas Jullien La Brune 2016 : (50% cinsault 50% grenache) un peu réduit à l'ouverture, bien après carafage. couleur violette, nez de fruits rouges confiturés, un peu cacao, bouche avec des tannins très fins, puissante niveau alcool, à boire assez frais, beaucoup de fruit, plutôt typé grenache, un côté garrigue, pointe de sucrosité, gourmand. A attendre encore un peu pour qu'il s'affine mais très prometteur pour le premier millésime de la cuvée. TB.

 

Trescol 2018 : plutôt léger et gouleyant, peu de tannins, aromatique de gamay bien poivré, peu d'alcool et bonne acidité, facile à boire, le poivre lui donne un peu de caractère. Longueur moyenne. TB-.

 

 

Soirée LPV Mas Jullien

Les vins sont servis à l’aveugle. Les rouges ont été ouverts la veille.

Cartagène 2009 : Couleur rose foncé, beau nez avec de la rose, du poivre, de la fraise, de la groseille. Bouche un peu trop marquée par l’alcool où on sent bien le côté eau-de-vie, aromatique intéressante proche du nez, pas trop de sucre pour une cartagène. Finale assez longue, poivrée. B.

Rosé 2012 : couleur rose foncé, nez sur la grenadine, la fraise, la framboise, assez engageant. Bouche puissante, rosé de gastronomie, une petite pointe d’alcool, beaux fruits rouges. Assez bonne longueur pour un rosé. B+.

Carlan 2009 : Robe sombre aux contours violets, nez un peu réduit, avec un côté olive verte aussi, des fruits noirs, cassis. Bouche puissante mais aux tannins soyeux, juteuse, sur la confiture de mûre et de cassis, fraîche pour 2009. Finale un peu plus courte que le Mas 2009. TB-.

Autour de Jonquières 2013 : Robe sombre aux contours violets là aussi, nez de confiture de mûre et de cassis, plus d’épices que dans le précédent, un côté garrigue, du cacao, de l’amande, du bois précieux, très jeune mais très noble. Bouche encore un peu jeune, puissante, mais avec beaucoup de fruits noirs, des épices, une touche d’élevage (bois précieux) déjà bien intégré pour 2013, tannins présents mais d’une grande finesse. Belle longueur avec de la fraîcheur. Déjà très bon, et probablement un futur grand vin. TB.

Mas 2009 : Robe sombre aux contours violets aussi, nez plus épicé que les précédents, on retrouve les fruits noirs confiturés, un peu de cacao. Bouche puissante, fruitée, aux tannins soyeux là aussi (plus que lors de ma dernière dégust il y a un an environ) avec une très belle tension derrière et une finale plus longue que les précédents. Un régal en l’état même si bien sûr là aussi c’est encore tout jeune. TB+.

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Mas 2005 : Robe plus claire et plus évoluée que les précédents, un peu de réduction au nez, moins de fruits et plus de tertiaire, avec un petit côté vert. En bouche les tannins sont plus serrés, on a l’impression d’un vin ramassé moins mûr, avec un côté vert qui me fait penser à du cabernet sauvignon. Il y a de la fraîcheur derrière et une bonne longueur, mais le style me plaît moins. Lors de ma dernière dégust il y a un an et demi j’avais déjà trouvé les tannins un peu serrés mais pas le côté vert. B+.

Blanc 2011 : Couleur or, nez sur le miel, l’anis, avec un peu d’élevage (vanille et surtout beurre) bien intégré, certains évoquent le chardonnay, des fruits jaunes. La bouche est puissante, mais avec une belle acidité derrière qui l’empêche d’être trop lourd, beurrée, florale, sur les fruits jaunes et les agrumes. Assez bonne longueur, finale tendue, légèrement anisée. Bien fait, mais la bouche a un côté un peu trop chaud à mon goût. TB-.

La Méjanne 2009 : Couleur or pâle, nez encore bien plus sur le miel, le citron, l’ananas, un peu mentholé. Bouche fraîche, pas très chargée en sucres, plus « moelleux que liquoreux », où on retrouve le citron, le miel, une petite touche exotique. Finale d’assez bonne longueur, citronnée, anisée. TB-.

Clairette Beudelle 1994 : Couleur ambre foncé, nez très complexe, sur le pruneau, la prune, la pâte de coing, les raisins secs, le caramel, la datte, la noisette, superbe. Bouche un peu en-dessous du nez, où on retrouve du caramel, du pruneau, de la pâte de coing, on a l’impression d’un vin très sucré au départ avec une texture épaisse mais qui a déjà bien digéré ses sucres, il n’est pas écœurant mais on aimerait quand même un peu plus de tension. Finale de longueur moyenne, sur les fruits secs, la noisette, un peu de noix et de chocolat dans le verre vide. Même si autour de la table beaucoup ont préféré le précédent, celui-ci est plus mon style de liquoreux personnellement. TB.

 

Très intéressant de goûter aux multiples facettes du domaine, notamment pour moi qui ne connaissait que les rouges et le rosé. Un grand merci pour nous avoir permis de goûter la très rare cuvée Clairette Beudelle malheureusement plus produites depuis longtemps.

 

22 janvier 2017

Clos du Rouge Gorge (Latour-de-France) ****

Clos du Rouge Gorge (Cyril Fhal) - Vin de Pays des Côtes Catalanes "Jeunes vignes" 2013 : (grenache, sans soufre ajouté) couleur rubis foncé, nez légèrement réduit à l'ouverture, mieux après quelques minutes, beaucoup de fruits rouges, quelques notes animales, un peu d'olive verte. Bouche assez légère, peu tannique, très fruitée et très fraîche, facile à boire, pas du tout perlante, sur les fruits rouges, l'olive verte, quelques épices. Finale assez courte, mais d'une grande fraîcheur qui appelle à se resservir. Note : 15/20.

clos rouge gorge jeunes vignes

 

Clos du Rouge Gorge - Cuvée spéciale 2007 vin de france : (carignan, élevage de 7ans) Couleur sombre, nez très vanille, coco, plein de bois. Bouche puissante, très boisée, massive, il y a quand même de l’acidité derrière et du fond. La finale est très boisée, avec des tannins encore serrés. Clairement à attendre. B-.

 

10 janvier 2017

Mas des Caprices (Leucate) ***

Mas des caprices - RAS Rouge à Siroter IGP Aude 2014 : (carignan, grenache, mourvèdre, sans soufre ajouté) couleur grenat, un peu de réduction et de gaz à l'ouverture, bien mieux après un tour en carafe. Nez moyennement expressif, simple, sur la cerise et la mûre. Bouche légère, fruitée (cerise, fruits noirs), gouleyante, peu tannique, très fraîche et facile à boire, un peu de gaz. Finale assez courte, mais avec un beau fruité acidulé qui appelle à se resservir. Un vin qui porte bien son nom. Note : 14,5/20.

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24 décembre 2016

Domaine de la Grange des Pères (Aniane) *****

Laurent Vaillé, disciple d'Eloi Durbach, de Jean-Louis Chave... a connu le succès dès son installation sur le massif d'Arboussas en 1992. Aujourd'hui à la tête d'un domaine d'environ 11 hectares, il produit, dans un esprit proche de la biodynamie sans recherche de certification, les plus grands vins du Languedoc et les plus recherchés. Le rouge est "explosif", à la fois plein de fruit, "sauvage", reconnaissable à ses arômes de garrigue et d'anchois (surtout en jeunesse), salin et surtout plein de fraîcheur grâce à l'acidité naturelle du cabernet sauvignon et au terroir très "caillouteux". Il est fougueux mais très accessible dans la jeunesse, et peut aussi vieillir admirablement, devenant plus "fondu". Le blanc est très "bourguignon", gras, opulent, riche, souvent un peu trop boisé en jeunesse, mais lui aussi vieillit très bien. Depuis le décès de Laurent, son frère Bernard a pris la suite : les premiers millésimes semblent tout aussi qualitatifs.

 

 

 

Grange des Pères - VdP de l'Hérault rouge 2005 : (40% syrah, 40% mourvèdre, cabernet sauvignon, counoise) Carafée 8h environ. Couleur rouge grenat. Nez très éxubérant, magnifique, et très complexe, sur de la fraise et des fruits très mûrs, compotés. On trouve aussi un très léger fumé, tabac, des épices (poivre, olives noires), et un côté un peu iodé. La bouche est puissante mais en même temps très fine, les tannins sont très bien intégrés, moins asséchants que La Mission HB, l'acidité lui donne de la fraîcheur qui contrebalance bien les fruits très mûrs. C'est très agréable à boire même sans manger. Finale très longue. 19/20. (dégusté lors d'une soirée aux caves Naudot).

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Goûtés lors du Witch 2014 :

Grange des Pères 2009 : au nez l’élevage est encore présent, caramel, vanille, beaucoup de fruits noirs, un peu d’épices. Mieux en bouche, bonne matière et bonne acidité, il a besoin d’encore un peu de temps pour que l’élevage s’intègre, mais ça devrait être très bon dans 3-4ans. TB-.

Grange des Pères 2005 : nez évolué, sur le cuir, le champignon, mais malheureusement une petite pointe liégeuse me dérange. Pareil en bouche, très légèrement bouchonné, sinon on sentait de la fraîcheur, un beau fruité et des arômes plus évolués derrière. Dommage.

Grange des Pères 2010 blanc : (roussanne, chardonnay + marsanne) robe très foncée pour un blanc 2010, nez beurré, vanillé, proche d’un Meursault, avec aussi beaucoup d’abricot. C’est un peu jeune mais on se dit que dans quelques années ça pourra être très beau. Par contre la bouche est très décevante, épaisse, vanillée, mais très molle. Gros manque de tension. Un peu déçu. B-.

 

 

Grange des Pères blanc 2013 : couleur très dorée, nez très boisé, grillé surtout, miel, fruits mûrs voire exotique derrière. Bouche plus sèche, citronnée, avec de la puissance, finit sur l'amertume et toujours des notes grillées très marquées. Décevant en l'état. B-.

 

Blanc 2012 : oxydé.

 

Grange des Pères - Blanc 2004 : robe or profond, nez puissant, très beurré et boisé, avec du miel, de l’abricot, de la pêche qui m’évoque un chardonnay de Bourgogne sur une année chaude avec un élevage trop appuyé. Bouche puissante, très grasse et beurrée, fruits très mûrs, miel. Finale très longue, quelques épices, un peu alcooleuse. Peu de plaisir pour moi (encore une fois avec GdP blanc) même si ce n’est pas un mauvais vin, loin de là. Il va souffrir de la comparaison avec les autres vins de la soirée. B.

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Grange des Pères blanc 2008 : couleur dorée, très beau fruité au nez, ananas, pêche, des notes de camomille, tilleul, miel. Bouche avec une certaine puissante, mais une belle acidité derrière, de fins amers sur la finale, beaucoup de fruits (exotiques et fruits jaunes mûrs), du gras, mais ça reste très élégant. De loin mon plus beau blanc du domaine. TB++.

 

Grange des Pères rouge 2009 : nez expressif avec beaucoup d'herbes sauvages, garrigue, fruits noirs, bouche exubérante, avec des tannins fins, ça part un peu dans tous les sens mais sans que ce soit déséquilibré, finale légèrement saline. TB+.

 

Grange des Pères rouge 2012 : (soirée LPV) robe plus foncée, on sent qu’on a changé de région, le nez est exubérant, avec beaucoup d’anchois, de l’olive, du fruit assez mûr. Plusieurs pensent à la Grange des Pères autour de la table, pour l’anchois surtout. La bouche est à la fois exubérante et fraîche, avec des tannins de velours, belle longueur en plus avec un côté salin qui donne envie d’y retourner. Grand vin, déjà, que tout le monde a adoré. TB+.

Grange des Pères 2012 : à l’ouverture le vin est assez marqué pain grillé/toasté, mieux après une demi-journée de carafe, toujours très marqué anchois, un peu moins de matière que sur la précédente bouteille qui goûtait un peu mieux, même si ça reste excellent. TB.

 

Grange des Pères rouge 2010 : (ouverte à midi pour le soir) On retrouve bien le nez exubérant de la GdP avec des fruits rouges et noirs assez mûrs et sauvages, des notes de garrigue, un peu d'anchois, mais beaucoup moins que dans le 2012, mais toujours ce qu'il faut de fraîcheur. La bouche est par contre plus puissante que dans le 2012, et semble un peu trop jeune, plus brutale que sur les autres millésimes même après une longue ouverture. Très longue finale, sur la garrigue, l'olive, l'anchois. Déjà très bon, mais moins prêt à boire que 2012, il semble encore loin de son apogée. TB.

 

Grange des pères rouge 2005 : il s'est révélé très différent lors de la dernière dégustation, très "Reynaud", exubérant, sur la confiture de fraise, la rose, les épices, différent mais exceptionnel aussi. TB+.

 

Grange des Pères - Rouge 2008 : Robe sombre, nez sur les fruits noirs, quelues épices, pas très marqué anchois pour une GdP. Bouche facile, fruitée, pas très puissante, ronde, manque un peu de profondeur et de caractère pour une GdP, le style m'a semblé assez moderne et typé Rhône Nord à l'aveugle. Surprise en voyant l'étiquette. TB.

 

Grange des Peres rouge 2013 : superbe nez plein d'anchois, d'olives, lardé, fumé, sauvage. Bouche avec du fruit, ce même côté sauvage, finale encore un peu dure, chaleureuse, à attendre encore, beau potentiel de garde. TB. En 2023 ça commence à se détendre, finale qui perd son côté dur petit à petit. TB++Grange des Pères - IGP Hérault 2013 : s'est enfin détendu, une vraie grange bien portée sur les anchois et la garrigue avec beaucoup de finesse. Ca y est les 13 sont prêts et ça envoie ! TB++.

 

Grange des Pères Rouge 2015 : couleur assez claire, nez exubérant, sur l'anchois, la tapenade, fruits confiturés, garrigue. Bouche sur les arômes du nez, aucune trace d'élevage, beaucoup de fraîcheur pour 2015, grosse longueur. Déjà superbe. TB++. Depuis il semble s'être refermé, à attendre désormais...

 

GdP rouge 2016 : couleur plus sombre que le 2015, plein d'anchois et de tapenade, éclatant, dans la fougue de la jeunesse, belle fraîcheur, élevage parfaitement intégré, déjà délicieux. TB++.

 

Grange des Pères - IGP Hérault 2016 : (40% syrah, mourvèdre, CS, counoise) Couleur sombre, nez très « Grange » anchois, olive, garrigue, fruits noirs. Bouche qui combien intensité, puissance et fraîcheur, les tannins sont fins, dans une phase très ouverte. Délicieux. TB++.

 

Grange des Pères, IGP Hérault 2017 : (40% syrah, Mourv, CS, counoise) par rapport au 2016 bien plus chaleureux, chocolaté, encore un peu jeune probablement, peut-être même une bouteille sans. B+.

 

Grange des Peres - rouge 2011 : fermé, pas au niveau de celle bu récemment, une bouteille sans. B+.

 

Rouge 2019 : fermé en l’état, semble plutôt puissant en comparaison avec 2018.

Rouge 2018 : semble assez léger, facile, fruité, simple, déjà accessible, mais manque un peu de caractère.

Rouge 2017 : un peu fermé en ce moment, mais très prometteur, sauvage, belle acidité dans le fond, beaucoup de fond et d’énergie.

Rouge 2016 : éclatant en ce moment, très ouvert, fruité, sauvage, anchois, tapenade, texture avec beaucoup de finesse, fraîcheur, grandiose.

Rouge 2013 : rien à faire toujours fermé, trop puissant chaleureux, à attendre encore.

Rouge 2009 : bouteille un peu fatiguée peut-être semble très évolué, kirsché, anchois, sous-bois, à boire.

Blanc 2015 : assez riche et opulent, pas trop d’élevage, mais très peu d’acidité, mou, chiant au possible…

 

 

 

 

Verticale Grange des Pères

Les vins ont été servis dans l’ordre décroissant, en partant de 2014 pour finir en beauté avec 2007. Les bouteilles ont été ouvertes en début d’après-midi pour le soir, avec carafage en fin d'après-midi pour esayer de détendre 2013 et 2010.

 

Les rouges

(syrah, mourvèdre + cabernet sauvignon, counoise. Elevage de 2ans en barriques, dont 1/3 de fûts neufs)

2014 et 2012 : deux millésimes plutôt frais et légers, aux rendements pourtant faibles (drosophiles sur les mourvèdres en 2014, grêle en 2012) qui ont donné des vins facilement abordables en jeunesse, très expressifs à l’heure actuelle. Ce sont les deux bouteilles sur lesquelles l’aromatique « Grange des Pères » (tapenade, anchois, thym, laurier…) est la plus marquée. Tout le monde s’est régalé, bien que les vins ne soient probablement pas encore à leur apogée.

2013 et 2010 : deux millésimes assez proches, considérés comme de grands millésimes par la critique, qui possèdent à la fois concentration et fraîcheur. Cependant, les vins sont apparus trop jeunes, fermés, austères, par comparaison avec les précédents bien évidemment : il va falloir être patient. Le 2010 du vendredi (ouvert plus longtemps à l'avance car il a fallu remplacer une bouteille bouchonnée le jeudi...) semblait beaucoup plus évolué avec un nez presque truffé. Deviendront-ils grands un jour ? Réponse dans quelques années…

2008 : un vin un peu à part, léger, frais, déjà bien évolué sur ce « petit » millésime, non dénué d’un certain charme, mais qui manque d’intensité, surtout coincé entre 2009 et 2007.

2011, 2009 et 2007 : le tiercé gagnant, 2011 en tête, suivi de près par 2007, puis 2009. Des vins solaires, voire confituré pour 2009 surtout la bouteille du vendredi, mais sans jamais manquer de fraîcheur, avec de belles acidités dans le fond, qui viennent tous les trois d’entrer sur leur plateau de maturité, et devraient y rester encore pas mal d’années. 2011 a peut-être bénéficié d’être le seul vin servi en magnum...

De l’avis de tous, l’effet millésime a été frappant, tant les vins différaient les uns des autres, tout en gardant un niveau d’ensemble particulièrement élevé. Forcément, lorsque le travail se fait à la vigne plus qu'à la cave, il ne peut en être autrement.

 

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Le bonus : le blanc

(Roussanne + marsanne. Elevage en demi-muids, dont 1/3 de fûts neufs)

Pour terminer en beauté, un blanc du domaine était proposé à la dégustation. Le 2011 du jeudi est apparu marqué par une « réduction bourguignonne » d’élevage sur lies, à la Lalou-Bize Leroy, moins opulent, plus énergique que le suivant, mais un peu court. 2010 est beaucoup plus ample, plus puissant, plein de miel et de fruits jaunes, plus long aussi, avec peut-être un peu d'alcool en se réchauffant. L'opposition était un peu la même que sur un Meursault "old school" pour 2010 vs "Nouvelle génération" pour 2011. Les deux vins ont intéressé, voire déstabilisé par leur originalité, mais ont moins convaincu que les rouges.

 

22 décembre 2016

Jean-Michel Alquier (Faugères) ***

Jean-Michel Alquier - Faugères Les Premières 2011 : couleur rubis foncé, nez légèrement alcooleux à l'ouverture puis bien mieux après quelques minutes, fruité, plus fruits rouges que noirs, avec une pointe de cacao. Bouche plutôt fine et légère, peu tannique, fruitée, fraîche, sur la cerise, la mûre, assez simple mais facile à boire. Longueur moyenne, finale sur le fruit, un peu de poivre. Note : 15/20.

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1 décembre 2016

Léon Barral (Lenthéric) ****

Didier Barral est une figure emblématique du vin nature, certifié bio, mais allant quasiment jusqu'à la ferme autosuffisante. Les vins peuvent être exceptionnels et procurer de très grandes émotions par leur fraîchur et leur authenticité mais ils peuvent aussi parfois être très déviants.

 

Léon Barral - Faugères Valinière 2005 (80% mourvèdre, 20% syrah)

 Couleur : grenat, assez sombre, avec pas mal de dépôt.

Nez : après 2 heures d'ouverture, le vin est bien ouvert, c'est très expressif. On est sur des fruits bien mûrs, des cerises à l'eau de vie, des fruits noirs (cassis). Je ne trouve pas ça très épicé pour un Faugères, on est plutôt sur le fruit. Ca me plaît beaucoup.

Bouche : encore au-dessus du nez, très fruitée, toujours ces fruits bien mûrs, avec une très grosse acidité qui lui donne beaucoup de fraîcheur. Il y a un superbe équilibre entre la puissance et des tannins très soyeux. Beaucoup de matière également.

Finale : très longue, fruitée, un peu de cacao, les épices sont toujours discrètes.

Note : 18/20. C'est très gourmand, et très complexe à la fois.

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Léon Barral - Faugères 2014 : très typé nature, avec de la volatile, pas une belle bouteille. Moyen.

 

26 septembre 2016

Château de Cazeneuve - André Leenhardt (Lauret) ***

Cazeneuve - Pic St Loup "Cynarah" 2011 : syrah, cinsault et grenache. Couleur noir, nez exubérant sur les cerises noires, la mûre et le cassis, bouche très gourmande, sucrée, pleine de fruits noirs, tannins très fins. Longueur moyenne, manque peut-être un peu de fraîcheur. Note : 15/20.

cazeneuve cynarah

 

Article intéressant sur le domaine ici : http://www.vin-terre-net.com/visites-de-domaines/languedoc-roussillon/chateau-de-cazeneuve-lauret-pic-saint-loup-leenhardt

 

Cazeneuve - Pic St Loup "Cynarah" 2014 : moins mûr et moins solaire que le 2011, plus frais mais un peu plus simple et moins de matière. Ca reste un bon rapport q/p. 14,5/20.

 

Cazeneuve - Pic St Loup "Cynarah" rosé 2015 : un rosé avec une certaine puissance, peu se mettre à table, un côté réglissé, du fruit, manque peut-être d'un peu de fraîcheur et de tension. B.

 

Cazeneuve - Pic St Loup Les Calcaires 2015 : (45% syrah + grenache, cinsault et carignan. Elevage moitié cuves moitié fûts) Nez assez simple mais élégant, fruits rouges et noirs, épices. Bouche avec une belle rondeur, mais manquant un peu de tension, impression d'un vin bien enrobé par le bois, mais à la finale très courte. Pas vraiment mieux que Cynarah. B.

 

Château de Cazeneuve - Carignan 2011 Vin de table : esprit un peu nature, belle pureté de fruit, peu de tannins beaucoup de fraîcheur, finale longue et poivrée. Très bien fait. TB.

 

Cazeneuve - Roc des mates 2008 : (syrah majoritaire) Robe assez claire, nez encore tout jeune, confiture de mûre, cassis, léger boisé bien intégré. Bouche assez douce, très fruitée, tannins fondus, encore jeune, gourmande, reste assez fraîche. Longueur moyenne. Belle surprise sur cette bouteille en  pleine forme. TB.

Roc des Mates 2007 : très marqué bois et café, peu de fruits, élevage encore bien trop présent. Moyen.

Cazeneuve - Roc des Mates 2014 : Nez vanillé, fruits rouges et noirs. Bouche boisée aussi, tannins très lissés par le bois, finale sur la vanille. A revoir dans quelques années, élevage trop présent en l'état. B-. Mieux quelques mois après. B+.

 

Château de Cazeneuve - AOP Languedoc blanc 2014 (roussanne, grenache blanc, viognier, vermentino et muscat) : Robe qui tire sur le doré pour ce vin élevé pour moitié en fûts, nez légèrement boisé et beurré, un peu de miel, des fruits jaunes, belle complexité. Bouche, puissante, grasse, opulente, un peu d'alcool, une très belle longueur. Beau vin, à réserver pour la table, il manque un peu de fraîcheur pour être bu seul. B+.

 

Blanc 2015 : moins gras, plus floral, mais surtout plus simple, manque d'acidité, assez court. B-.

 

Caza Sorix 2019 : assez clair, léger, sur le fruit, les épices, quelques petits tannins en finale. B.

 

18 août 2016

Olivier Pithon (Calce) ****

Olivier Pithon - Le Pilou Côtes du Roussillon 2007 : (100% carignan, 18mois en demi muids, rendements 20hL/ha, vignes 100ans pour la partie calcaire, 60ans pour les schistes, 2000bts) Robe grenat, nez expressif sans traces d'évolution, sur le cassis, la cerise, avec un peu de menthol, de garrigue et de cacao. Bouche avec un peu d'alcool à l'ouverture mais parfaite après quelques heures d'ouverture, dans un style pas très concentré ni opulent, mais sur la tension, la minéralité avec une fraîcheur digne d'une syrah du rhône nord, sur les fruits noirs, les épices de garrigue, le cacao, encore très jeune, tannins bien fondus. Finale très longue, fraîche et tendue. Excellent vin avec beaucoup de finesse pour des carignans du roussillon. Note : 17,5/20.

Pithon pilou 2007

 

Olivier Pithon - Laïs rouge 2014 : (60% grenache, carignan, mourvèdre)  Léger, beaucoup de fruit (fruits rouges surtout) peu de tannins, très frais, à peine chocolaté et épicé. Manque un peu de longueur et d'ampleur. Très facile à boire. Note : 16/20.

 

Olivier Pithon - Maccabeu 2014 : couleur claire, nez très minéral, citronné, un peu fermé. Bouche avec un gros volume, pas de boisé ressenti, très minérale, citronnée, et tendue, peu de fruit, un peu austère, en phase de fermeture ?, assez long. Beau potentiel mais pas un gros plaisir en l'état. Note : 16/20.

 

16 mars 2016

Domaine de Montcalmès (Puéchabon) ****

Frédéric Pourtalier vinifie le rouge depuis 1999 et le blanc depuis 2004 sur ce domaine de 23 hectares, certifié bio. Les vins se sont imposés comme des grands classiques du Larzac, dans un style plus accessible en jeunesse que le Mas Jullien par exemple, mais capables aussi de bien vieillir. Le rouge peut parfois être un peu trop lissé par son élevage en jeunesse, le blanc très "bourguignon" dans l'esprit est lui aussi parfois un peu trop boisé/beurré/vanillé si on l'ouvre trop tôt. Mais ils peuvent retrouver un second souffle après quelques années de garde.

 

 

 Coteaux du Languedoc rouge 2007

Cépages : 60% syrah 20% grenache 20% Mourvèdre. Elevage : 24 mois en fûts de chêne.

Bouteille bue début 2012 - ouverture 1h à l'avance sans carafage

Robe : couleur rouge brillante.

Nez : très frais, sur des petits fruits rouges d'abord (fraise, framboise, grenadine), puis une touche un peu plus épicée (garrigue) fait doucement son apparition.

Bouche : très fine et très subtile, les tanins sont légers et caressent le palais. L'acidité est bien présente et rend le vin très frais. J'ai déjà entendu l'adjectif "bourguignon" pour décrire la finesse et la suavité de ce vin, en tout cas on est à l'opposé de la puissance d'un Mas Jullien. Si on doit lui trouver un défaut c'est peut-être un léger manque de matière.

Finale : persistante, toujours sur des fruits rouges un peu acidulés et un côté garrigue.

Note : 18,5/20 Un coup de coeur.

Coteaux-Languedoc-Domaine-Montcalmes

 

 Viognier 2010

Couleur : très pâle.

Nez : s'ouvre sur des notes beurrées qui font penser à un Chardonnay ou à un Château-Grillet. La suite est plus classique, beaucoup de fleurs blanches, un peu d'abricot. Mais les fruits sont un peu trop discrets à mon goût.

Bouche : toujours des notes beurrées mais moins qu'au nez, des fleurs blanches, abricot, pêche, mais aussi un peu d'anis et de fenouil en fin de bouche. L'acidité est présente et donne une belle fraîcheur à ce vin, même si ce n'est évidemment pas un vin qui joue sur la tension. La matière est correcte, un peu grasse.

Finale : longueur moyenne, assez fraîche.

Note : 15,5/20. Un bon petit Viognier, mais quand même loin des vins rouges du domaine.

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Goûtés à Vinisud :

Montcalmès - "Grenache" 2011 : (nouvelle cuvée, Vin de France car les Grenaches sont de 3 terroirs différents et que F. Pourtalier a oublié de demander l'agrégation pour l'AOP Languedoc. 100 % grenache. Elevage en fûts de chêne 24 mois. A boire assez vite en attendant les 2 autres cuvées), superbe matière, tanins très fins, épices, fruits rouges, un peu de fruits noirs, très long et frais. J'adore, encore un peu plus que les autres cuvées en l'état. TB+.

"Le Geai" Languedoc 2011 : (70% grenache, 25% syrah, 5% mourvèdre sur sols calcaires, parcelle qui servait auparavant à faire la cuvée "G", 24mois en fûts aussi), un peu plus gras, on sent un peu de bois contrairement au précédent, mais lui aussi est très fin, sur les fruits rouges et les épices. TB.

Coteaux du Languedoc rouge 2011 : (60% syrah, 20% grenache, 20% mourvèdre, 2ans fûts de chêne), proche du "Geai", l'élevage se sent un peu trop en l'état, bien dans le style du domaine, tout en finesse, beaucoup de fruits rouges, épices, très frais. Encore un millésime prometteur. TB.

Coteaux du Languedoc blanc 2011 : (50% roussanne, 50% marsanne), très beau nez, fruits, agrumes, brioche, boisé trop présent. Mêmes arômes en bouche, la finale manque un peu de tension à mon goût. TB-.

(La cuvée "Viognier" faite de 2009 à 2011 n'existe plus. Les vignes ont été récupérées par Pierre Vaïsse, pour sa cuvée "Hasard")

 

"Grenache" Vin de France 2011

Couleur : entre rubis et grenat.

Nez : expressif, plein de fruits, cerise croquante, fraise, un peu de fruits noirs. Petite pointe d'épice. Pas très complexe mais il donne vraiment envie.

Bouche : pas mal de gaz à l'ouverture, il a besoin d'un tour en carafe, léger boisé/vanillé, on retrouve le fruité du nez ensuite, les épices sont un peu plus présentes. C'est assez léger, tanins très fins. Dangereusement buvable.

Finale : assez courte malheureusement, ça manque un peu d'acidité peut-être, le côté vanillé est un peu trop présent.

Note : 17/20. Je suis un peu moins emballé que lors de Vinisud. Ca reste un très bon vin, mais dans un registre "vin de soif". Une cuvée qu'il manquait à Montcalmès pour attendre tranquillement la grande cuvée. A 16€ domaine c'est peut-être un peu cher pour un vin de soif, même si c'est un régal.

montcalmes grenache

 

Montcalmès rouge 2009 : encore un peu d'élevage mais bien intégré, attaque sur les fruits noirs, mais comme le Pas de l'Escalette un peu de chaleur et d'alcool en finale. A priori il se goûtait mieux à l'ouverture. B+.

 

Montcalmès blanc 2009 : robe dorée, nez beurré, boisé et vanillé, on sent que ça commence à s'intégrer mais il reste encore de l'élevage. Bouche grasse, beurrée, citronnée, fait très chardonnay, manque d'élégance par rapport à un bourgogne même si lalongueur est bonne. Toujours pas convaincu par Montcalmès blanc. B.

 

Montcalmes blanc 2018 : pas trop d'élevage pour un montcalmes jeune, fruits mûrs, peche, floral, garde une petite acidité, pas trop lourd, même si le style reste sudiste. B+.

 

Montcalmès Rouge 2008 : couleur grenat, nez très lardé/fumé, fruits noirs, violette, esprit Rhône nord, surtout que la bouche est très fine, fraîche, classe, bien lardée. Superbe. TB+.

 

Montcalmès Rouge 2014 : robe foncé, nez de fruits noirs, à peine lardé/fumé, bouche assez l"gère pour un jeune Montcalmès, beaucoup de fruits, un peu de garrigue, belle texture, finale assez longue qui finit avec un peu de vanille. Déjà accessible dans ce millésime de fruit, moins boisé que le 2011 au même stade. TB.

 

Montcalmes La Sy(rah) 2014 : pas trop coloré, nez avec encore un peu d'élevage, poivré, fruits noirs, bouche aux tannins fondus, acidité élevée, plutôt une bonne longueur mais manque un peu de gourmandise, entre le fruité de la jeunesse et pas encore tertiaire, à attendre désormais. TB-.

 

Grenache 2017 : assez clair, nez très floral, rose, petits fruits rouges. Bouche qui attaque légère, pinote presque mais avec de la sucrosité, la finale est par contre un peu alcooleuse. TB-.

 

Le Geai 2014 : couleur claire, nez bien marqué grenache, fraise écrasée, un peu de garrigue. Bouche soyeuse, gourmande, pleine de fruits rouges confiturés, pas trop chaude, très facile à boire, un vrai bonbon, pas une longueur énorme. Plus de plaisir en l'état que la grande cuvée. TB+.

 

Montcalmès, Terrasses du Larzac 2019 : (60% syrah, 20% mourvèdre, 20% grenache) Couleur sombre, nez de fruits rouges et noirs, épices, encore légèrement vanillé par l’élevage, classique. Bouche où l’on retrouve bien le côté suave du domaine, encore simple et un peu marqué par l’élevage mais très belle texture, pas trop d’alcool, ni trop de tannins, petite sucrosité. Toujours ce style assez fin, très maîtrisé, qui bien sûr aurait besoin de quelques années supplémentaires dans l’idéal. TB..

 

 

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