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Whisky Wine N' Beer
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6 janvier 2014

Laurent Tribut (Poinchy) ****

Tribut - Chablis 2011 1/2bt : robe très pâle, nez moyennement expressif, minéral et citronné, bouche vive, tendue, citronnée, un peu austère. Bonne longueur avec une belle acidité. Un vin à attendre un peu. Beaucoup moins fruité et accessible que le Chablis 2011 de JP & B. Droin. Note : 14,5/20.

tribut

 

Tribut - Chablis 2017 :  Chablis assez gras sur ce millésime, plutôt typé Côte de Beaune, gourmand, facile, pas une grosse tension. B+.

 

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5 janvier 2014

Emmanuel Rouget (Flagey-Echezeaux) *****

Emmanuel Rouget n'est autre que le neveu du célèbre Henri Jayer, duquel il a hérité, entre autres, d'une partie du Cros Parentoux en 2001. Le style se veut proche de celui de son oncle, des raisins sains, egrappés, des élevages en barriques neuves peut-être un peu trop marqués en jeunesse, mais des vins se révélant avec le temps. Depuis quelques années les élevages sont un peu plus longs, sur lies, sans soutirage pour gagner en énergie.

 

 

E. Rouget - Bourgogne 2010

Couleur : presque pourpre, foncé pour un Bourgogne.

Nez : moyennement expressif, notes toastées/boisées à l'ouverture, un peu moins présentes après 2-3h de carafe, fruits rouges et noirs, beaucoup de cerises.

Bouche : un peu de boisé/vanillé, fruits rouges et noirs, c'est mieux après quelques heures de carafe (plus fruité et moins boisé). Un peu trop boisé et extrait à mon goût, mais très belle acidité, presque "tendu", bonne matière. Tanins présents, bien intégrés. Tout ça laisse présager un bon potentiel de garde.

Finale : bonne longueur, c'est frais, fruité, un peu trop boisé.

Note : 15,5/20. Un bon générique, malheureusement bien trop cher pour les non allocataires. Le style manque un peu de finesse, c'est aussi un peu trop jeune.

rouget

 

Rouget - Aligoté 2016 : couleur claire, nez poire et pomme blette, bouche maigre et un peu diluée. Moyen.

E. Rouget - Bourgogne aligoté 2016 : mollasson, bof. B-.

 

10 décembre 2013

Comte de Vogüé (Chambolle-Musigny) *****

Ce domaine historique d'une douzaine d'hectares possède uniquement des vignes sur Chambolle : un village, un premier cru (fait avec les jeunes vignes du Musigny), les Amoureuses, les Bonnes-Mares, le Musigny en rouge et en blanc (déclassé en Bourgogne blanc de 1993 à 2015 suite à replantation). François Millet vinifie depuis les années 1980 des vins classiques, jamais démonstratifs, un peu froids en jeunesse, mais très purs et proches du terroir, en délicatesse, offrant tout leur potentiel avec le temps. En 2021 Jean Lupatelli (ex Decelle-Villa) remplace F. Millet

 

Comte de Vogüé - Chambolle-Musigny 2006

Couleur : grenat, contours légèrement tuilés, assez sombre pour un Bourgogne, et déjà bien évolué pour un 2006.

Nez : expressif dès l'ouverture, il fait assez évolué pour 2006 (plus que le Chambolle 2006 de Roumier bu récemment), avec un peu de tertiaire (sous-bois) et un beau fruité (fruits rouges, un peu de kirsch), ça pinote !

Bouche : pour du Chambolle il y a une certaine puissance (bien plus que Roumier), avec un peu de tanins mais vraiment très fins, on retrouve le sous-bois et les notes fruités. C'est très frais avec juste ce qu'il faut d'acidité. Bonne matière, sans être exceptionnelle, qui nous rappelle que ce n'est qu'un (excellent) village.

Finale : bonne longueur, très fraîche, le vin descend tout seul.

Note : 17,5/20. Passé la petite surprise d'un vin déjà bien évolué et probablement à son apogée (à mon goût) en ce moment, ce fut un régal, c'est du très haut niveau pour un village.

P1050094

 

Comte de Vogüé Bonnes-Mares 2002 : rubis foncé, un peu évolué et trouble. Nez sur le noyau de cerise, le sous-bois, la terre, un peu de rose et de fraise sucré, assez envoûtant. La bouche fait plus jeune que le nez, moins de traces d'évolution, beaucoup de puissance, et malheureusement un peu d'alcool, des tannins parfaitement fondus, soyeux, fruits mûrs, cerise et fraise surtout. Bonne longueur, mais le côté légèrement alcooleux dérange un peu. Note : 17,5/20.

 

Vogüé Chambolle 2011 : plus de matière que le vilage de Mugnier, mais l’élevage se sent encore un peu trop, plus chaleureux aussi. B+.

Vogüé Chambolle 1er cru 2011 : moins de bois ressenti que sur le village, nez un peu discret en l’état, plus tendu et plus tannique, bon potentiel. TB-.

Vogüé Musigny 2011 : l’élevage ne se sent pas du tout, nez plus expressif que sur le premier cru, de la matière, de la longueur, beau fruité (plus fruits noirs), déjà excellent en l’état. TB++.

 

Vogüé Chambolle 1er Cru 2012 : robe plus sombre que les 2014, plus mûr, gourmand, fruits plus noirs, mais il reste frais, bonne matière avec des tannins soyeux. TB+.

Vogüé Musigny 2012 : dans le style du précédent, noir, mûr, mais avec des notes de rose au nez qui lui donnent uné élégance folle, encore un peu plus de matière et des tannins de velours. Déjà exceptionnel en l'état. TB++.

 

9 décembre 2013

Grand Tasting 2013, Billaud-Simon, Arlot, Vougeraie

Billaud-Simon *** - Chablis Tête d'or 2011 : très fruité, légèrement beurré, assez simple. B.

1er cru Vaillons 2011 : nez fermé, bouche plus tendue que le précédent. B.

1er cru Mont de Milieu 2011 : plus ouvert mais manque de tension ici. B-.

1er cru Montee de Tonnerre 2011 : légèrement beurrée, plus de tension ici, gras, fruité, toujours un style assez facile, manque un peu de longueur. B+.

GC Vaudésir 2011 : (élevage en fût ici et non plus en cuve inox) : très boisé, gras, bonne acidité quand même, mais beaucoup trop de bois. Moyen+.

 

 

Arlot **** 

NsG 1C Clos de l'Arlot 2009 : tuilé, nez chaud, fumé, kirsch, perlant. Moyen-

NsG 1C Clos des forêts St Georges 2009 : pas le côté perlant du précédent, mais encore très chaud, à peine plus fin que le précédent, clairement pas mon style de Bourgogne. Moyen.

Gds jours 2018

Côtes de Nuits village Clos du chapeau 17 : encore un peu de gaz, léger, fluet. Moyen.

 NsG 1er cru Clos Arlot 16 : (échantillon) un côté beurré, léger, frais, finit un peu serré. B.

 NsG 1er cru Clos Forêts St Georges 16 : plus sombre, un peu d’élevage encore, plus solaire, tannins un peu secs en finale. B+.

 NsG 1er cru Clos Forêts St Georges 06 : terreux, sur le kirsch, bouche avec du fruit et plus de fraîcheur que le nez, tannins un peu secs. Je n’accroche toujours pas aux vins du domaine. B+.

Arlot (gds jours 2022)

NUITS-SAINT-GEORGES Clos ArlotRouge2020 : un peu trop de sucrosité, finale assez longue, étirée par des petits tannins bien intégrés. B+.

NUITS-SAINT-GEORGES Clos des Forêts SaintRouge2017 : grosse matière, plutôt orienté petits fruit rouges, kirsché, cuir, épicé, belle fraîcheur, encore jeune. TB.

NUITS-SAINT-GEORGES Clos des Forêts SaintRouge2020 : assez noir en couleur, plus mûr, superbe texture, gros volume tannins fins, finale longue, minérale. TB++.

NUITS-SAINT-GEORGES Clos ArlotBlanc2020 : assez simple en l’état, pas de gras, peu d’élevage, pas lourd. B+.

 

 

 

La Vougeraie **** 

Beaune 1C Les Grèves 2011 : très clair, épicé, léger fumé, expressif, beaucoup de fruits rouges en bouche, bien plus légère que ne le laisait présanger le nez, fraîche, léger côté beurré. Manque un peu de longueur. B+

Clos Vougeot GC 2011 : très clair aussi, moins expressif, encore le côté épicé et beurré, plus long que le précédent mais un peu plus fermé. B+.

Vougeot 1C Les Cras 2008 : très tuilé, kirsch, café, très chaud, très acide en même temps, peu de matière. Moyen.

Gds jours 2018

Vougeot clos du prieuré Rg 2015 : très toasté, très chaud et boisé. Moyen.

Chambolle 15 : très boisé aussi, très tannique pour Chambolle. Moyen

Bonnes-Mares 15 : très tannique et extrait aussi, boisé un peu mieux digéré. B-.

Vougeot Clos du prieuré Bl 15 : (100% chardo) pas très gras, peu boisé, sur les fruits mûrs, manque à peine de tension. Bien plus convaincant que les rouges. TB.

Vougeot 1er cru Le clos Blanc 15 : (95% chardo, 4% pinot gris, 1% pinot blanc) Nez à peine grillé, bouche tendue, épaisse, minérale, fruitée, pas très beurrée, ni vanillée, très longue. TB++.

La Vougeraie Vougeot blanc 1er cru Le Clos blanc 2005 : couleur dorée, nez beurré, boisé, vanillé. Bouche puissante, grasse, beurrée, qui manque de tension, trop sur l'opulence. B.

 La Vougeraie Beaune Blanc 2006 : gras, mais un peu lourd. B.

La Vougeraie

VOUGEOTClos du Prieure MonopoleBlanc2019 : marqué par son élevage toasté. B-.

VOUGEOT 1ER CRULe Clos Blanc de Vougeot MonopoleBlanc2019 : un peu d’élevage mais presque moins que le précédent, plus de fond, belle matière, attaque gras, mais finale plus tendue. TB.

CHAMBOLLE-MUSIGNYRouge2019 : clair en couleur mais très toasté. B-.

BONNES MARESRouge2019 : très clair en couleur, fin, floral, peu de tannins, en dentelle. TB+.

 

9 décembre 2013

Trapet (Gevrey-Chambertin) *****

Domaine de 19ha (dont 2 de blancs) situé à Gevrey, certifié biodynamie depuis 1995. Jean-Louis, désormais épaulé par ses fils, a toujours mis en avant le terroir, la minéralité, travaillant souvent avec la grappe entière, utilisant peu les barriques neuves, etc... Les vins ne sont jamais très concentrés ou texturés, mais toujours en longueur et en allonge, nobles, parfois un brin austères. Les derniers millésimes semblent encore plus aboutis, avec justement ce supplément de matière qu'il pouvait parfois manquer sur les années froides.

A noter aussi un très beau travail sur le domaine en Alsace.

Et depuis 2020, les enfants Pierre et Louis ont repris les vignes du domaine Prunier (belle-famille de Louis) en Côte de Beaune où ils peuvent expérimenter à leur guise avec notamment trois aligotés sous Châtelet des années 1930 (classique, vin orange, passerillage hors souche).

 

 

Trapet P et L - Aligoté sous chatelet 2021 : couleur claire, nez très autolyse, grillé des lies, citronné, plutôt noble, pourrait faire penser à Lalou. Bouche tendue, toujours marquée par l'autolyse, citronnée, fraîche, finale un peu brouillonne par contre, avec des amers marqués puis après quelques minutes début de souris...

 

 

Goûtés lors du GT 2013 :

Gevrey Ostrea 2011 : léger, mais plein de fruits rouges, bien dans le style Trapet, très frais et fin. TB.

Chambertin GC 2011 : le nez est un peu discret mais la bouche est sublime, très minérale, très tendue, pas une grosse matière, mais beaucoup de longueur. Plus convaincant encore que le 2010 goûté l'an passé. TB+ (18-18,5/20).

 

Goûtés lors du GT 2012 :

Gevrey 2010, un vin assez léger, sur le fruit, déjà agréable à boire. B+ (+- 17/20).

Chambertin GC 2010, encore fermé, avec un beau fruité, une pointe d'épices en plus que le précédent, plus de matière, assez léger. TB. (+- 17,5/20 en l'état).

 

Goûtés lors du GT 2014 :

Gevrey Ostrea 2012 : très beau nez sur la cerise croquante, bouche fine, tendue, un peu courte. TB-.

Gevrey 1C Alea 2012 : (assemblage qui remplace la cuvee Capita) nez fermé, la bouche rappelle le nez d’Ostrea pleine de fruits croquants, toute en finesse aussi, un peu plus long, pas une grosse matière comme toujours chez Trapet. TB.

 

Goûtés lors de la FDGV 2016 :

Trapet Gevrey 2015 : robe violette des 2016, bouche assez gourmande et fruitée, mais on a l'impression d'un vin en début d'élevage. B+

Trapet Chambertin 2016 : pas du tout en place, marqué par des notes étranges d'amande, trop acide. Pas de raison de s'inquiéter mais c'est dommage de ne pas l'avoir laissé dans le fût. B-.

 

Trapet - Gevrey Chambertin Ostrea 2011 : robe plus claire, nez moyennement expressif, sur les fruits rouges. Une bouche en finesse, peu tannique, légère, mais avec une bonne concentration quand même, beaucoup de fraîcheur. C’est un bon vin, mais qui semble vraiment trop discret derrière l’exubérance de la Grange des pères. TB-.

 

Domaines familiaux 2017

Trapet - Chambertin 2002 magnum : robe tuilée, nez chaud et évolué, kirsché, idem en bouche, même s'il y a une certaine finesse et de la fraîcheur sur la finale, il souffre surtout de la comparaison avec le Dujac. TB-.

Marsannay 15 : bien dans le style Trapet, très fin, plein de petits fruits rouges, pas très épais mais tendu, très digeste. TB-.

Gevrey Ostrea 15 : un peu plus d'épaisseur et de tannins mais on garde la patte tout en finesse de Trapet, belle longueur. TB.

Gevrey 1er cru Petite chapelle 15 : plus mûr, on sent le climat plus solaire tout en gardant de la finesse, encore un cran au-dessus. TB+.

 

Trapet - Marsannay 2013 : couleur très claire, beau nez sur la framboise, la groseille, plein de fruits et de fraîcheur, bouche légère toute en tension et en fruit, manque un peu d'épaisseur voire de maturité, finale avec une grosse acidité. A réserver aux amateurs de vins septentrionaux. TB-.

 

Trapet marsannay bl 2019 : très mûr, exotique, pas forcément haut en alcool, mais ananas, mangue, léger, beurré, acidité moyenne, gourmand. B+.

 

Domaines familiaux 2018

Gevrey Ostrea 2016 : toujours ce style très classe, tout en tension, un peu austère, très long. TB+.

Gevrey 1er cru Alea 2016 : un peu plus serré, très long, tout droit lui aussi. TB+.

Chambertin 2016 : encore un peu plus serré, pas plus de volume, finale plus longue, épicée. TB++.

Trapet Gevrey Ostrea 2009 : nez un peu évolué et chaud, mais bouche tendue, fruitée, fraîche. TB+.

 

domaines familiaux 2019

Gevrey-Chambertin Ostréa 2017 : on revient sur des couleurs claires, aromatique sur la fraise, assez frais, des vins moins axés sur la tension que par le passé, beaucoup plus rond et moins serré, où on sent moins la grappe entière, plus de volume, moins austères et c’est peut-être pas plus mal... TB++.

Gevrey-Chambertin 1er cru petite chapelle 2017 : proche du précédent. TB++.

Chambertin 2017 : goûté juste à l’ouverture de la bouteille, style des précédents, beau volume, tannins fins, mais aromatique pas tout à fait en place, un peu lactique, j’aurais aimé regoûter sur la fin de bouteille. TB++.

Trapet - Chambertin 1999 : superbe nez avec à la fois du fruit et du tertiaire, bouche parfaitement équilibré, avec du volume, de la fraîcheur, des tannins fondus. La bouteille de la table. Exceptionnel.

 

domaines familiaux 2021

Gevrey 1859 2019 : nouvelle cuvée, de la couleur pour Trapet, beau volume, fruit assez mûr mais reste frais derrière avec une bonne acidité. Ne fait pas trop grappe entière, moins tendu qua par le passé. TB.

Gevrey Clos Prieur 2019 : idem bel équilibre, gros volume, fond minéral plus marqué, finale plus droite, plus longue. Gros potentiel. TB+.

Latricières Chambertin 2019 : un peu plus sur l’élevage toasté en l’état, mais gros potentiel lorsque ce sera fondu. TB.

Chambertin 2018 : là aussi étonnamment très accessible, beau volume, tout en fruit, à peine floral, peu tannique, reste frais et digeste, se boit tout seul. TB++.

 

domaines familiaux 2022

Gevrey 1859 2020 : (100% VE) couleur assez sombre un peu violette, aromatique plutôt fruits noirs mais belle acidité, pas de sucrosité ici. Assez long, à peine serré en finale. Fait 2020 mais bien géré. TB+

Latricières Chambertin 20 : (rarement servi jeune car terroir froid et austère, mais sur ce millésime il se présente bien jeune) Bien plus clair en couleur, aromatique fruits rouges et pivoine, végétal noble. Peu de volume mais beaucoup de tension et de noblesse, tannins très fins, tout en allonge minéral. J’aime beaucoup ce style, qui me rappelle un peu les Trapet d’avant en moins austère peut-être, après 2-3 millésimes un peu plus en rondeur. TB++.

Chambertin 20 : style proche du précédent, clair en couleur, sur la tension, avec une acidité haute, des tannins à peine plus marqués mais déjà du plaisir en l’état, et quelle fraîcheur pour 2020. TB++.

Trapet - Chambertin 2005 : couleur clair et début d’évolution, nez très « tomate confite », fruits rouges, style sangiovese. Bouche avec un côté kirsché, pas très épais mais sur la tension, viande fumé, tomate, fruits rouges mûrs, me rappelle clairement la toscane. J’aime beaucoup ce style. TB++.

 

Domaines familiaux 2023

Gevrey 1859 2021 : (30% VE) Couleur très clair, superbe nez très griotte, noyau, petits fruits rouges, bouche très fine mais avec une belle allonge acidulée. TB+.

Gevrey Aux Combottes 21 : (50% VE) un peu plus serré, pas forcément plus de volume, plus austère. TB.

Chambertin 21 : (60% VE, contre près de 100% les derniers millésimes) pas un gros volume non plus, très clair, tout en finesse et en élégance, avec une belle tension et une sensation minérale en finale. TB++.

Trapet - Chambertin 2019 : très beau sur un joli fruit rouge un peu confituré, type fraise écrasée, mais là aussi un équilibre magistral, beaucoup de longueur, ça finit frais et minéral. TB++.

 

 

 

Jean-Louis Trapet, Chambertin Grand cru 2011 : Couleur rubis, un peu plus claire que le précédent, le nez fait plus "rustique", un peu terreux, fumé, épicé, avec de beaux petits fruits rouges. La bouche est plus puissante, moins soyeuse, moins épaisse, mais comme toujours chez Trapet très pure et minérale avec beaucoup de tension et de longueur, des tannins un peu plus présents. C'est un vin qui aurait pu paraître magnifique dans un autre contexte, mais là il est complètement éclipsé par la St Vivant. TB++.

 

Chambertin 2013 : superbe nez petits fruits rouges, floral, bouche peu épaisse, toute en tension, droite, élégante, tendue, acidulée, pas un gros volume, beaucoup d'élégance. TB++.

 

Trapet - Gevrey 2010 : début d'évolution, pointe sous-bois, beaucoup de fruit, style fin, très facile à boire, pas très long, frais et digeste. Un beau village.TB. Quelques années après encore plus fin, pas forcément plus évolué, noble, racé. TB+.

 

Chapelle Chambertin 2010 : couleur claire, encore jeune, fruits rouges, très tendu, acidité haute, en l'état pas une grosse différence avec le village, à attendre encore un peu. TB.

 

Trapet, Gevrey-Chambertin 1er cru Clos Prieur 2011 : On repasse sur une robe rubis, bien plus claire, comme souvent avec Trapet, le nez est sur les petits fruits rouges, la pivoine. La bouche fait un peu maigre, mais toute en tension, en longueur, très fraîche, avec un côté végétal noble apporté par la vendange entière, une impression de minéralité. Un vin peu démonstratif, mais avec beaucoup de fond, plus difficile à comprendre. Il a divisé l'assemblée. TB++.

Trapet - Gevrey Clos prieur 2011 : très étriqué, un peu maigre et végétal, on l'avait mieux goûté il y a quelques mois. B.

 

Trapet - Bourgogne rouge 2018 : clair en couleur, léger, petits fruits rouges, tendu, pointe végétale (grappe entière ?), pivoine, peu extrait et très épuré. Belle entrée de gamme. TB.

 

Gevrey 2005 : à point, noble, racé, juste ce qu'il faut d'austérité. TB+.

 

JL Trapet, Gevrey-Chambertin Ostrea 2019 : (En Dérée, Champerrier…) Clair en couleur, nez éclatant de fruits rouges et pivoine, bouche en dentelle, fraîche, peu tannique, en allonge, longue, pure. TB++.

 

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24 novembre 2013

Agnès Paquet (Meloisey) **

Agnès Paquet Chassagne Les Bataudes 2015 : (FDGV16) un peu de gras, aromatique sur la pomme granny, un peu d'alcool en finale. B.

 

Agnès Paquet ** - Crémant de Bourgogne - Ali boit boit et les 40 buveurs Méthode Ancestrale (cépage aligoté) -

(CR de Julien) "Ca commence fort avec ce vin qui, arrivant dans le verre, se la joue plus bierre bien mousseuse que vin. En effet ça mousse pas mal, c'est trouble et ça sent "fort". Réduction, autre chose? Du champignon, de la fougère, de la pomme fermentée. En bouche c'est amer, la bulle est pas très importante. Perso, je penche pour un défaut de bouteille, et peut etre un défaut de conservation car je ne sais pas du tout depuis combien de temps le vin était en boutique quand je l'ai acheté, dommage. Pour les autres c'est la grande question: vin? Cidre? Quelles variétés de pommes?..."

ali

 

24 novembre 2013

Marc Roy (Gevrey-Chambertin) ***

Marc Roy - Marsannay blanc "Les Champs Perdrix" 2010 : couleur légèrement dorée, très beau nez sur le citron, les agrumes, la pomme, un peu de noisette, notes florales. Bouche assez grasse, légèrement beurrée, classique, boisé bien intégré, avec beaucoup de tension et de minéralité. Bonne longueur. TB (+- 17/20).

 

Gevrey-Chambertin VV 2011 : Couleur assez sombre pour un Gevrey 2011, nez sur les fruits rouges, la cerise, la ronce, pinote légèrement, bouche assez puissante, épicée, tannins très fins, ça reste frais, bonne longueur. TB (+- 17/20).

gevrey

 

 

Gevrey VV 2017 : couleur rubis, le nez pinote, plein de fruits rouges, pivoine, pointe sucrée, élevage bien intégré pour du 100% fût neuf, bouche gourmande, pleine de fruit, fruité mûr, belle acidité, texture soyeuse. TB+.

 

Gevrey Clos Prieur 2017 : proche du précédent, un poil plus de volume et de longueur. TB+.

 

Gevrey La Justice 2017 : nez cuit, chaud, pruneau, on problème de bouteille probablement.

 

 

Alexandrine Roy

Très beaux 2017, Gevrey VV tout en fruit, La Justice plus solaire, Clos Prieur plus frais et plus élégant, cuvée Alexandrine à attendre un peu plus longtemps, mais de belles concentrations, fruité gourmand, et surtout des vins moins confiturés et moins boisés que par le passé. Parfaite gestion du millésime.

 

Gevrey VV 2022 boisé toasté, Justice 2022 idem. Clos Prieur plus noble moins de bois, encore un peu serré prometteur. Cuvée Alexandrine 2022 semble moins confit encore serré mais prometteur aussi. Marsannay blanc 2022 sans malo, assez aromatique et peu d'acidité.

 

27 septembre 2013

Pierre Morey et Morey-blanc (Meursault) ****

Pierre Morey et sa fille Anne possèdent une dizaine d'hectares (+ une petite structure de négoce nommée Morey-Blanc) certifiés en biodynamie depuis 1997. Ce sont peut-être les vins les plus austères de la Côte de Beaune, tout en tension et en énergie, sans gras, souvent un peu froids en jeunesse mais atteignant des sommets de noblesse, de profondeur et de complexité au vieillissement. Les rouges, dans un esprit froid et austère eux aussi, n'atteignent pas le niveau des blancs.

 

Pierre Morey - Monthélie rouge 2009

Couleur : rubis.

Nez : moyennement expressif, pinote légèrement, fruits rouges classiques, notes végétales, légèrement boisé/toasté.

Bouche : légèrement perlante à l'ouverture de la bouteille, assez puissante, tannins bien présents mais pas asséchants, quelques notes épicées, beaucoup de fraîcheur, mais ça manque un peu de fruit, un peu austère (surtout pour 2009). A attendre peut-être quelques années de plus.

Finale : bonne longueur, notes végétales, très fraîche, bonne acidité, mais manque un peu de fruit encore.

Note : 15/20. Un 2009 atypique, très frais mais manquant de gourmandise.

 

 

Pierre Morey

Bourgogne blanc 2015 : style tendu mais avec plus de volume qu’il y a quelques années, effet 2015 ? Belles notes de noisette et miel. TB-.

Meursault Les Tessons 2015 : là aussi, pas uniquement sur la tension, une pointe de gras, noisette, citron vert, me rappelle quelques bouteilles de Roulot. TB+.

P. Morey Meursault 1er cru Perrières 2010 : plus doré, nez sur le miel, la noisette, bouche moins beurrée que le Lafon, plus tendue, un  autre style, grand aussi. TB++.

 

Meursault Tessons 2017 : robes presque translucides, vins ultra purs, tout en tension et minéralité, ultra austère, un peu trop, même pour moi. Mais lorsqu’on goûte un 2013 on comprend ces choix. B+.

Meursault 1er cru Perrières 2017 : trop austère là aussi en l’état, même si plus long. TB-.

Meursault rouge Les Durots 2017 : léger, sur le fruit, sympa. B+.

Meursault Terres blanches 2013 : superbe vin qui justifie les choix entraperçus sur les 2017, c’est austère mais juste ce qu’il faut, tout en tension, pas de gras, pas de boisé, citron vert, écorce, résine, menthol, finale ultra longue sur des amers nobles dignes des meilleurs clos Ste-Hune. Exceptionnel.

 

Aligoté 20 : très marqué poire, fruits du verger, simple, pas une grosse tension cette année. B-.

Meursault Tessons 20 : un peu de gras, légèrement beurré pour du Morey, moins austère que par le passé, presque gourmand, pas une grosse longueur, mais un plaisir immédiat qui est là. TB.

Meursault rouge Les Durots 20 : nez sur la violette et les fruits noirs, encore un côté primeur, bouche à l’attaque très croquante, juteuse, un peu de sucrosité, à peine serré en finale. TB.

 

Meursault Tessons 2002 : évolué, thé vert, citron confit, miel, acacia, caillou humide, pas de gras, tout en tension, avec une finale très longue et minérale. TB+.

 

Bourgogne chardonnay 1998 : un peu trop marqué vieille cave à l'ouverture, une heure après très joli, miel, sous-bois, encore de l'énergie. TB.

 

Bourgogne chardonnay 2015 : très léger boisé déjà bien intégré, surtout un beau volume et une tension imperssionnante pour un générique 2015, moins austère que sur d'autres millésimes. TB+.

 

Bourgogne pinot noir 2018 : assez coloré, nez fruits rouges et noirs, touche végétale. Bouche sérieuse, taillée pour la garde, austère mais classe, longue pour un régional. TB-.

 

Bourgogne aligoté 2018 : très nerveux et tendu, citronné, amertume type gentiane, à réserver pour la table. B-.

 

Pierre Morey - Monthelie Rouge 2017 : style tendu, épuré, plein de fruit, de fraîcheur, pas trop austère non plus même si l'acidité est élevée, très classe. TB.

 

Morey-Blanc Auxey duresses blanc 2001 : couleur dorée, nez sur la cire, le miel, floral, beurré, à peine évolué, bouche grasse, miellé finit callouteuse assez longue, très joli. TB+. Deuxième bouteille sur le caramel, la pâte de coing, moins de fraîcheur, très différente. B.

 

Morey-Blanc - Meursault 1er cru charmes 2013 : or pâle, nez beurré, un peu caramel, fruits jaunes mûrs, bouche large, on ne reconnais pas le style Morey, ni 2013, un peu mûr et élevé, assez bonne longueur. B+.

 

Pierre Morey - Batard Montrachet 2013 : couleur dorée, nez beurré, floral, à peine miellé. Bouche bien plus en tension que le nez citronnée, noisette, encore jeune, simple. TB.

 

Pierre Morey, Meursault Les Perrières 2015 (perrières dessous) : Couleur dorée, nez légèrement miellé, fruits secs, silex, pas du tout beurré, très différent des autres. Bouche très minérale, tendue, avec en même temps le côté solaire du millésime qui ressort au niveau aromatique. Finale très longue, marquée caillou fumé là encore. Un grand vin de gastronomie, bien dans le style austère du domaine, taillé pour une très longue garde. TB++.

 

Pierre Morey, Meursault Les Tessons 2015 : Couleur légèrement dorée, nez de brioche, noisette, pain grillé, pas du tout beurré. Bouche très droite, grosse énergie, beaucoup de fraîcheur pour 2015, tout en longueur, sur les agrumes, austère, avec une sensation presque tannique, des amers nobles en finale. Coup de cœur pour certains, trop en tension pour d’autres. TB++.

 

26 septembre 2013

Domaine Cyrot-Buthiau (Pommard) ***

Cyrot-Buthiau - Bourgogne Pinot Noir 2010 : couleur rubis classique, nez de petits fruits rouges, pas très complexe mais engageant, la bouche est très fraîche avec une belle acidité, une matière plus qu'honorable pour un générique, beaucoup de fruits (rouges surtout mais aussi un peu de fruits noirs). Bonne longueur. Une belle entrée de gamme, qui donne envie d'explorer les autres cuvées. Note : 15/20.

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Cyrot-Buthiau - Santenay 1er cru Clos Rousseau 2014 : le nez mélange fruits rouges et noirs, des notes florales, bouche en finesse, belle acidité et bonne longueur. TB.

 

14 septembre 2013

Rapet (Pernand-Vergelesses) ***

Domaine Rapet, Corton Pougets Grand Cru 2002

CR de Julien : "Belle robe claire, pas trop prononcée.
Le nez est assez peu complexe et se limite à de fortes notes de fumée, terreuses, de feuilles mortes. Il faut creuser pour avoir quelques arômes de cerise derrière tout ça. Ca reste néanmoins classe car l'équilibre entre tous ces arômes est atteint.
La déception vient de la bouche. En effet, la matière de demi-corps au début devient fluette en fin de bouche. La finale est quasi inexistante.
Dommage !"

Nez très intéressant, fumé, avec des notes de sous-bois, terreux, un peu de fruits rouges dans le fond. La bouche est en-dessous, ça manque de matière et de longueur, les tannins sont un peu asséchants. Pas mauvais mais un peu décevant quand on voit l'étiquette. 14,5/20.

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 Rapet - Corton-Charlemagne 2002 (soirée Bourgogne LPV )

Le meilleur blanc de la soirée, parfaitement éxécuté, aucun défaut (longueur, fraîcheur, équilibre, complexité...) mais bizarrement pas un vin qui m'a (qui nous a je crois) donné beaucoup de plaisir. 17/20.

CR de Julien "Notre dernier blanc se présente sur une couleur encore jeune mais assez profonde. Le nez est sur la finesse mais assez complexe. On a de la noisette, de l'amande fraiche. C'est floral, frais. Il s'ouvre avec le temps sur un côté mentholé puis sur la minéralité avec un côté assez strict de pierre mouillée. La bouche n'est pas en reste avec une très belle matière. Le gras est présent mais contre blancé par une très belle tension. La finale est longue et salivante sur une sorte de "jus de caillou". C'est très bon, cependant, je pense qu'il gagnera à être attendu encore quelques années. On est plus sur un vin de gastronomie."

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Rapet - Corton-Charlemagne 2002 : une bouteille que j'avais préférée il y a 2-3ans, elle manque aujourd'hui d'un peu de fraîcheur, même si elle a une bonne puissance et de la longueur. B+.

 

Rapet - Corton-Charlemagne 2001 : couleur dorée, nez de fruits jaunes, un peu de noisette, de fruits secs, à peine oxydatif. Mieux en bouche avec un fruité plus frais, bonne longueur. Dommage que le nez soit fatigué. TB-.

 

Rapet - Pernand Rg 1er cru les vergelesses 2009 : frais pour 2009, encore du fruit, assez jeune, long. TB.

 

Corton rouge 2010 : B.

Corton 2009 rouge : frais, assez fin, noble, tendu, racé. TB++.

Corton Charlemagne 2013 : assez exubérant, encore une peu d'élevage et amers marqués en finale, encore jeune. TB.

 

 

12 septembre 2013

Yvon et Chantal Contat-Grangé (Dezize les Maranges) **

Visite au domaine Contat-Grangé

Nous arrivons au domaine avec quelques minutes de retard à cause d'une dégustation qui s'est éternisé chez T. Liger-Belair. Autant dire de suite que la transition n'est pas évidente, les Maranges et Santenay vont devoir passer derrière les Richebourg, Clos Vougeot, Corton-Renardes... Nous passons du chai impressionnant de T. Liger-Belair à Nuits-St-Georges au petit gîte des Contat-Grangé à Dezize-les-Maranges, dans une salle bien plus modeste, mais non dénué d'un certain charme, dans un style tout à fait différent.

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Le domaine est installé depuis 1981 (après un passage chez Trévallon !) et à toujours travaillé dans un esprit bio. Les producteurs n'ont demandé la certification qu'en 2008 et l'ont obtenue à partir du millésime 2011. Plus d'informations ici :

http://www.contat-grange.com/ElementsRubrique.aspx?SITE=EGRAN10&RUB=235&MP_SS_RUB=ELEM&MP_ELT=DETAI&PAGE=1&Lang=FR

 

Les blancs

Aligoté 2011 : élevage en cuve, robe très claire, nez et bouche originaux pour de l'aligoté, très marqués par la noisette, bouche légèrement grasse, bonne fraîcheur. B.

Hautes Côtes de Beaune 2011 : 20% bois neuf, robe assez pâle là aussi, nez boisé, bouche citronnée et encore boisée, pointe d'amertume en finale et encore du bois. Moyen.

Santenay "St Jean de Narosse" 2011 : le boisé est beaucoup mieux intégré, le nez plus fin, bouche assez classique avec une belle acidité et une bonne longueur. TB-.

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Les rouges

Maranges 2011 : passage en fûts non neufs, nez ouvert, sur les petits fruits rouges, je lui trouve un côté "griotte" typé gamay mais je semble être le seul. Bonne acidité, mais les tannins sont un peu raides et serrent un peu en finale. B-.

Santenay 2011 "St Jean de Narosse" : un vin plus fin que le précédent, les sols sont plus calcaires ici alors que les Maranges sont sur des sols argileux qui les rendent plus puissants. Robe assez sombre, nez sur les fruits rouges, tannins très fins, peut-être un peu fluet par rapport aux suivants. B.

Maranges 1er cru "Les Fussières" 2011 : superbe nez, très expressif, sur les fruits rouges, bouche légèrement en retrait, avec des tannins plus présents que sur le Santenay village mais moins raides que dans le Maranges village. Bonne longueur. TB-.

Maranges 1er cru "Les clos Roussots 2011" : robe un peu plus sombre et concentrée que le précédent, nez un peu plus fermé (mais la bouteille est ouverte depuis moins longtemps), bouche très fruitée, un peu plus mûre que le précédent, on trouve aussi du fruit noir désormais, un peu plus tannique que Fussières, très frais là aussi. TB-.

Maranges 1er cru "Les Fussières" 2010 : le nez est très différent des 2011, il y a beaucoup plus de différence entre les millésimes qu'entre les terroirs, beaucoup plus de fraîcheur (bien que les 2011 n'en manquaient pas), avec un côté groseille, beaucoup d'acidité, des tannins à peine plus présents que sur le Fussières 2011, à peine plus long et plus minéral. Un vin excellent. TB.

 

Un grand merci à Chantal Contat-Grangé pour son accueil et pour ses vins. Passer après T. Liger-Belair n'était pas chose aisée, et au bout du compte elle s'en est très bien tirée, avec notamment 3 excellents Maranges rouge 1er cru et un joli Santenay blanc.

 

12 août 2013

Guffens-Heynen (Vergisson) *****

Jean-Marie Guffens et sa femme, belges d'origine, se sont installés en Bourgogne en 1976. Il a été l'un des premiers à faire prendre conscience de la grandeur possible des terroirs du Mâconnais. Ses vins sont toujours très riches, généreusement boisés et soufrés, ils demandent beaucoup de temps pour digérer leur élevage mais tiennent parfaitement la route sur la longueur. La gamme s'est aggrandit des négoces Verget et Guffens au sud puis récemment du Château Closiot à Barsac.

 

Guffens-Heynen - Mâcon-Pierreclos "Tri des hauts de chavigne" 2007

CR de Julien : "Une robe joliment dorée, brillante.
Le nez est très gourmand sur les fruits mûrs, l'abricot, la pêche jaune mais aussi exotiques comme la mangue. Quelques petites touches vanillées donnant de l'élégance au vin sont là.
La bouche possède une très grosse matière, ça rempli la bouche avec un jus presque huileux mais équilibré. C'est gras, dense mais jamais lourd grâce à une belle tension. C'est un vin riche qui mériterait peut être un autre plat que la cassolette de poisson, à mon goût."

Nez très exotique et très mûr, qui nous fait partir dans le sud ou sur du chenin mais pas sur du Chardonnay. Superbes notes de mangue, de goyave, d'abricot. La bouche est grasse, légèrement beurrée, on reconnait un peu mieux le Chardonnay, mais c'est tellement mûr qu'on reste sur le sud et pourtant l'acidité est présente, beaucoup de longueur. Quelques notes d'élevage aussi mais parfaitement intégrées. Un vin assez déroutant qui fait plus que son âge, mais le nez m'a vraiment bluffé. 18/20.

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Guffens-Heynen - Mâcon-Pierreclos "En Crazy" 2011

Couleur : or pâle, reflets verts, un peu plus coloré que la moyenne.

Nez : très discret à l'ouverture, un peu mieux après un passage en carafe mais ça reste assez fermé. On trouve des notes assez classiques de citron, un tout petit peu de beurre, et un côté minéral.

Bouche : même si le vin est encore un peu fermé on sent une très belle texture, avec un élevage très bien maîtrisé, un côté vanillé parfaitement intégré, mais aussi un côté légèrement gras et beurré, un peu de citron et une acidité correcte sans être mordante.

Finale : bonne longueur, minérale, citronnée, mais pas très tendue non plus.

Note : 16/20. Un vin un peu jeune et fermé, à attendre, mais peut-être pas trop longtemps car il n'a pas l'acidité pour faire un vin de garde. En tout cas il impressionne déjà par sa texture et son élevage parfaitement maîtrisé. Très belle entrée de gamme, qui donne envie de goûter aux autres cuvées du domaine, mais pas un très bon rapport q/p.

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Guffens-Heynen - Mâcon-Pierreclos Tri des 25ans de Chavigne 2005 : couleur dorée, nez qui nous emmène très vite sur un chardonnay bourguignon avec beaucoup de beurre, légèrement vanillé, fruits jaunes mûrs, praliné. La bouche est riche, grasse avec un élevage bien intégré et une bonne acidité l’empêche de tomber dans la lourdeur. Bonne longueur. Bien fait, dans le style Guffens, un peu trop boisé à mon goût. Il a été très apprécié autour de la table il me semble. TB-.

 

Guffens-Heynen - Mâcon-Pierreclos Le Chavigne 2013 : robe assez claire pour Guffens, nez très toasté, grillé, encore sur son bois. Bouche bien mieux avec quelques notes toatées, à peine beurré, belles notes d'agrumes, surtout une grosse tension derrière et une finale très longue, minérale. A attendre encore un peu peut-être. TB.

 

30 juillet 2013

Robert Groffier (Morey-Saint-Denis) *****

Nicolas Groffier a repris le domaine familial de 8 hectares en 2005, accompagné de sa soeur Julie. Depuis, les vins ne cessent de progresser grâce à un gros travail à la vigne. Les vins autrefois un peu trop extraits et boisés ont gagné en finesse et en soyeux de texture même s'ils restent relativement mûrs et colorés. Nicolas a ajouté un peu plus de grappe entière et a diminué la proportion de bois neuf. Les vins sont plus accessibles qu'auparavant dans leur jeunesse, même s'ils restent avant tout taillés pour la garde.

 

Robert Groffier - Bourgogne "Pinot Noir" 2011

Couleur : rubis foncé, contours violets.

Nez : très expressif après une petite heure d'ouverture, plein de petits fruits rouges, pinote un peu. Pas très complexe mais très agréable. En se réchauffant le vin développe un peu de fruits noirs.

Bouche : on retrouve les fruits rouges, un léger côté floral maintenant, avec une très belle matière, un peu de puissance, des tannins très bien fondus. Un peu de minéralité, et une grosse acidité en fin de bouche. En se réchauffant le vin perd un peu d'acidité.

Finale : très bonne longueur pour un générique, pleine de fruits rouges, toujours pas de bois.

Note : 16,5/20. Très bon générique, déjà un régal, et il a de quoi tenir quelques années.

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Nicolas Groffier - Chambolle-Musigny 1er cru Les Hauts doix 2013 : On revient sur une robe plus claire, plus classique pour du pinot, très joli nez sur la cerise, la mûre, un peu de rafle et d’épices. Bouche toute en longueur avec beaucoup d’énergie, de fraîcheur et de longueur. Certains lui reprochent un côté végétal légèrement trop marqué. TB+.

 

Robert Groffier - Chambolle 1er cru Les Amoureuses 2014 : Couleur assez claire, nez très élégant, complexe, fruits rouges, floral, rose, pointe fumée, élevage bien intégré. Bouche avec un gros volume, parfaite, tannins soyeux, élevage intégré, tout en finesse, beaucoup de fraîcheur, longueur, encore dans sa phase sur le fruit, éclatant, tout est à la bonne place. Exceptionnel.

 

11 juillet 2013

Nicolas Rossignol (Volnay) ***

Nicolas Rossignol - Savigny-les-Beaune 1er cru "Fourneaux" 2011 : couleur assez sombre, nez toasté assez désagréable, à attendre peut-être un peu. La bouche est mieux, assez puissante et tannique avec de la cerise, des fruits noirs et une bonne longueur. 14,5/20.

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Goûtés lors du GT 2013 :

Pommard les Vignots 2011 : léger, petits fruits rouges, très facile et déjà prêt. Bien fait. B.

Volnay 1erCru Chevret 2011 : (20% Vendanges entières), nez un peu fermé, légèrement boisé, bouche fruitée, fraîche, avec une bonne longueur. B+.

Volnay 1erCru Santenots (du Bas) 2011 : (egrappé, environ 1/4 fût neuf), nez encore un peu boisé, pas tout à fait prêt, grosse acidité en bouche, beaucoup de minéralité, très tendue, fruitée, et très longue. Prometteur. TB. (+- 17,5-18/20).

 

GT 2014 :

Savigny 1C Fourneaux 2012 : léger, beaux fruits rouges croquants, peu de matière, tanins un peu secs en finale. B.

Volnay 1C Santenots 2012 : léger boisé au nez, bouche fruitée, fruits noirs, assez fraîche, tanins un peu durs en finale. B.

Pernand 1C Fichot 2011 : très clair, nez beurré, un peu mieux en bouche. B-.

Volnay 1C Chevrets 2011 : un peu de bois, très fin en attaque, plus de matière que Santenots. B+.

Pommard 1C Fremiers 2008 : assez évolué, brioché, manque de fraîcheur. B-.

 

11 juillet 2013

Pierre-Yves Colin-Morey et Caroline Morey (Chassagne-Montrachet) *****

Pierre-Yves a trvaillé au domaine Marc Colin avant de prendre son indépendance en 2005 avec ce domaine de 11 hectares (dont une petite partie de négoce). Les vins sont élevés en demi-muids, sur lies, sans bâtonnage. Ils sont très tendus, énergiques, peu gras, marqués par l'autolyse, demandant un peu de garde. Son épouse, Caroline Morey, qui travaille avec lui, a récupéré en 2014 7 hectares de vignes de son père Jean-Marc Morey. Ses vins sont travaillés dans le même esprit.

 

 

Pierre-Yves Colin-Morey - Chassagne-Montrachet "Les Ancegnières" 2011 : couleur pâle, reflets verts, le nez est brioché (un peu trop à mon goût), avec des notes de pomme et de citron, chardonnay assez classique, avec une bouche sur le fruit, pas très grasse ni très beurrée, légèrement minérale mais ça manque encore un peu de tension. Longueur moyenne. 15/20.

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Pierre-Yves Colin-Morey Bourgogne blanc 2016 : nez encore un peu marqué par un élevage grillé, mais bouche énergique, tendue, longue et épaisse, bien d'un niveau village. TB-.

 

PY Colin-Morey - Saint-Aubin Le banc 2019 : classique du domaine réduction sur lies marquée au nez, bouche marquée par cet élevage mais qui garde une bonne fraîcheur derrière, assez long pour un village. TB.

 

Caroline Morey - Chassagne blanc Chambrées 2018 : couleur or pâle, joli nez expressif, citronné, minéral, finement grillé, légèrement beurré. Bouche avec à la fois une grosse tension, un léger gras, du fruit, finale, tendue, saline, minérale, qui donne envie d'y retourner, aucune chaleur, déjà délicieux. TB++.

 

 

 

27 juin 2013

Dauvissat René et Vincent (Chablis) *****

Vincent Dauvissat a repris le domaine en 1989, il est aujourd'hui épaulé par sa fille Etiennette. Les vignes sont conduites en biodynamie depuis 2002 sans revendiquer la certification. La vinification est peu interventionniste, les vins sont plus austères, moins gras, plus portés sur la tension que ceux de Raveneau, mais vieillissent un peu moins bien avec quelques irrégularités de bouteilles.

 

 

Dauvissat - Chablis 1er cru "La Forest" 2009

CR de Julien : "Robe encore jeune, aux reflets gris-vert.
Le nez restera relativement peu puissant tout en dévoilant une jolie palette aromatique sur des notes de tilleul, de citron, de noisette et de beurre. Egalement de fortes odeurs de poudre à canon, de silex.
La bouche au départ présente un léger creux en milieu de bouche mais avec le temps le vin reprend une jolie matière, sans être énorme. C'est rond avec une jolie pellicule de gras équilibré par une jolie tension. La finale est cependant assez portée sur l'amertume avec un petit manque de pep's pour laisser le palais plus frais."

Le nez est un peu fermé au départ, citronné. L'attaque en bouche manque de franchise, mais on trouve une belle matière, légèrement beurrée, assez grasse, de la rondeur. Un tout petit peu d'amertume en finale mais rien de dérangeant. Après quelques minutes le vin passe par une phase "poudre à canon" mais qui disparaît assez vite. En fin de soirée il m'a paru plus ouvert, et à peine plus tendu mais toujours trop jeune évidemment. Il aurait gagné à être carafé assez longtemps je pense. Au final un vin à la texture agréable mais qui manque de tension, surtout à l'attaque. A revoir dans quelques années. 16/20.

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Dauvissat Chablis 1er cru Forest 2009 : (goûté au Witch 2014) très fruité pour un Chablis, beaucoup d’agrumes, plus vif et plus tendu que ce que j’avais goûté il y a un an. Très bon. TB. (+-17/20).

 

 

Dauvissat - Irancy 2011 (bu en 2013)

Couleur : très pâle.

Nez : un peu de réduction mais qui part assez vite. Le nez est assez fumé, avec un côté fermier aussi. Je ne trouve pas ça très agréable. Avec un peu plus d'ouverture les fruits rouges passent devant (framboise, groseille) mais le côté fumé/fermier reste présent.

Bouche : des fruits rouges, beaucoup d'épices, un côté vin rouge du Jura, encore légèrement fumée, pas très puissante mais légèrement tannique. Peu de matière. Bonne acidité.

Finale : longueur moyenne.

Note : 14/20. Peu de plaisir en l'état, même si le vin n'est pas vraiment fermé, à revoir dans quelques années peut-être.

Quelques années après (2019) le vin se présente beaucoup mieux, encore tout jeune, petits fruits rouges et poivre, très frais, voire froid, me fait penser à un Coteaux champenois par exemple, mais bonne longueur, de l'élégance et du caractère à la fois. TB.

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Dauvissat - Irancy 2015 : Robe assez claire, nez sur les petits fruits rouges, mais on sent le beau millésime solaire avec une pointe de sucrosité. Bouche un peu fluette mais bien moins austère que le 2011, beaucoup  de fruits, très gouleyante, belle acidité derrière, finale longue, fruitée, tendue. TB-.

 

Irancy 2017 : bien plus sexy que 2011 et 2015, plein de petits fruits rouges, tannins fins, déjà très abordable. TB+.

 

Dauvissat - Chablis Forest 2005 : couleur dorée, nez très beurre, lait frais, miel. Bouche très boisée, très beurrée surtout, vite chaude et lourde, peu de tension. B-.

 

Dauvissat - Chablis Forest 2011 : très tendu, citronné, minéral, encore un peu fermé, belle tension finale. TB. Une autre bouteille plus fatiguée. B.

 

Dauvissat - Vaillons 2015 : tendu, encore un peu fermé, sur la retenue. B+.

 

Dauvissat - Chablis 2012 : bien typé chablis coquille d'huitre, bonne tension, sans être austère, commence à mieller un peu. TB.

 

Chablis 2014 : belle tension, volume, longueur, au top. TB+.

Chablis 2014 : autre bouteille qqs années plus tard, très tendu, citronné, grosse allonge minérale, encore jeune. TB+.

 

Chablis Forest 2015 : très beau sur ce millésime, élégant, pas de chaleur, bien marqué coquille d'huitre, noble, déjà excellent. TB+.

 

Chablis Forest 2017 : joli même si pas sur la tension comme les millésimes précédents. TB.

 

Montée de Tonnerre14 : TB.

 

Dauvissat - Petit chablis 2016 : couleur très claire, nez sur le beurre frais, pas spécialement boisé, pointe citronnée et florale. Bouche assez ronde, beurre frais, très facile, pas très tendu ni très long mais gourmand. TB-.

 

Petit Chablis 2015 : belle tension, très chablis coquille d'huitre minéral, frais pour le millésime, simple mais parfait, évident. TB+.

 

Dauvissat - Petit Chablis 2017 : un Dauvissat classique, nez croûte de fromage, citron. Bouche tendue, pas un gros volume, mais très salivante, avec une finale qui claque bien, sur la « coquille d’huitre », le lendemain bien plus ouvert, plus précis, semble encore plus long. TB+.

 

Dauvissat Vincent, Chablis 2012 : (élevage fûts) Couleur guère plus évoluée, nez très minéral, la fameuse "coquille d'huître", un peu croûte de fromage, miel. Bouche toute en tension, encore jeune, énergique, pas un gros volume, mais une finale vraiment salivante, qui porte le vin très loin, très digeste et très fraîche, impressionnante pour le niveau d'appellation. Un vin pile à point, pas le plus complexe, mais celui qui offre le plus de plaisir. TB++.

 

Dauvissat Vincent, Chablis 1er cru Vaillons 2014 : couleur dorée, nez très complexe, croûte de fromage à l'ouverture, mousseron, caillou, puis du fruit, presque de l'ananas. Bouche très tendue, sans enrobage, très minérale, salivante, avec une finale qui claque d'une longueur exceptionnelle. TB++.

 

 

8 juin 2013

Joseph Voillot (Volnay) ***

Voillot - Volnay 1er cru Frémiets 2007

Couleur : claire, assez classique.

Nez : assez expressif, pinote très légèrement, fruits rouges très classiques (fraise, framboise), assez simple, fin et agréable.

Bouche : toute en finesse, un Volnay classique,toujours sur la framboise et la fraise, peu tannique, avec une bonne acidité. Bonne matière sans être exceptionnelle. Le lendemain, un peu plus de confiture de fraise, plus de gourmandise.

Finale : longueur moyenne, sur des fruits rouges acidulés.

Note : 16,5/20. Un Volnay classique, simple mais très agréable.

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VOLNAYVieilles VignesRouge2022, VOLNAY 1ER CRUFrémietsRouge2022, VOLNAY 1ER CRUChampansRouge2022 (tout éraflé) des vins avec peu de couleur pour des 2022, pas beaucoup d’élevage, mais très simples, un peu dilués avec très peu de fond. Décevant ce jour-là.

 

7 juin 2013

Hubert Lignier (Morey-Saint-Denis) *****

Laurent Lignier, fils aîné d'Hubert, a repris le domaine familial en 2006, et a récupéré la totalité eds vignes en 2014 (une partie était louée à la femme de Romain Lignier). Le domaine est certifié bio depuis 2019. Ici les élevages sont longs, sans trop de bois neufs, partiellement egrappés selon les cuvées, généralement colorés grâce à des raisins bien mûrs mais pas forcément très extraits, avec une définition précise de chaque terroir.

 

Hubert Lignier - Morey Saint-Denis 1er cru Les Chaffots 2010

Couleur : rubis à peine plus foncé que la moyenne en bourgogne.

Nez : marqué par la cerise, un peu de violette, très fruité, assez simple mais très agréable. Assez expressif.

Bouche : vin tout en finesse, très frais, superbe acidité, doux, peu tannique, plus Chambolle que Morey, beaucoup de cerise, un peu de fruits rouges, texture très soyeuse, le vin glisse tout seul.

Finale : très belle longueur, acidulée, très fruitée.

Note : 17,5/20. Un très beau vin, très agréable en ce moment, et probablement magnifique dans plusieurs années.

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Hubert Lignier Morey 1er cru Chaffots 2014 : nez toasté étonnant pour Lignier, fruits noirs, bouche assez concentrée avec des tannins encore trop présents. B.

 

H. Lignier (grands jours 2018)

Chambolle Bussières 16 : (échantillon) très frais, juteux, fin, long, grand village. TB+.

Chambolle 1er cru Baudes 16 : un peu d’élevage et de gaz, pas en place, mais belle matière. B+.

 

Hubert Lignier Gevrey-Chambertin Les seuvrées 2015 : Couleur très sombre, nez sur le cassis, la mûre, très solaire mais gourmand, attaque vive et puissante en bouche, peu de tannins, finit très court. Pas convaincu...

 

 

Aligoté Aux poirelots 2018 : nez sur la pomme légèrement blette, bien mieux en bouche, belle tension citronnée. B+.

St Romain 2016 : beaucoup plus gras et beurré, élevage bien intégré, finale tendue. TB-.

 

Hubert Lignier - Morey Trilogie 2018 : couleur rubis foncé, nez un peu fermé fruits rouges et noirs, un peu terreux épicé. Bouche en dentelle, très fine, peu tannique, fraîche pour 2018, assez noble, mais il faut aller le chercher, un faux simple, avec beaucoup de profondeur derrière son fruité et sa fraîcheur. TB+.

 

 

Hubert Lignier (gds jours 2021)

Gevrey Chambertin Seuvrées 2019 : (sera embouteillé en juin comme la plupart des 2019. Jeunes vignes) Encore un peu d’élevage caramel au nez, sur la prise des bois en ce moment, la bouche présente une belle matière, des tannins fins et un bel équilibre sucre/acidité, sans avoir le fond des vins suivants. B+.

Pommard chanlins 2019 : (vignes de 2013) un jus assez pur, sur les fruits noirs, avec plus d’acidité et de profondeur que le précédent, on sent un peu la rafle ici sans que ce soit gênant. TB.

Chambolle-Musigny Les Bussières rouge 2019 : (environ 20% fûts neufs) un peu sur la prise de bois aussi, caramel au nez, belle attaque en bouche, florale, aérienne, la finale chauffe un peu. TB-.

Morey-Saint-Denis Trilogie rouge 2019 : (Parcelles Porroux, Clos solon, Chenevery. Vignes plus âgées) on rentre dans le sérieux à partir de ce vin-là, avec des fruits noirs, beaucoup de tension, une vraie colonne vertébrale minérale, des tannins qui donnent de l’allonge et une finale saline, le style me rappelle de suite Dujac. TB+.

Chambolle 1er cru Chabiots 2019 : très floral, très différent, petits fruits rouges, très aérien, de de la dentelle, un peu moins d’acidité dans le fond, plus facile à boire en l’état. TB+.

Morey St Denis 1er cru VV 2019 : (Faconnières et Chenevery) proche du Morey trilogie, mais plus de tout, surtout une finale encore plus tendue et plus saline. TB++.

Clos de la roche 2019 : il combine la noble austérité du Morey VV, sa minéralité, avec en même temps la finesse, le côté floral de Chabiots, déjà délicieux en l’état, mais aussi d’une profondeur incroyable. Le vin de la journée pour tout le monde, sans discussion. Exceptionnel.

Chambolle 1er cru Chabiots 2018 : (à l’ouverture de la bouteille) il réussit le tour de force de passer derrière le Clos de la Roche, très floral, très aérien, comme le 2019, peut-être un peu plus sur le noyau de cerise. TB++.

Nous terminons donc en beauté avec les vins de Laurent Lignier, qui au final sont probablement ceux qui nous ont le plus émerveillés par leur profondeur surtout. Quand en plus ils sont servis par un vigneron généreux et passionnant, qui tâtonne constamment, et se remet toujours en question (à la manière d’un Thibault Liger-Belair par exemple) que demander de plus !

 

 

Hubert Lignier (gds jours 2022)

CHAMBOLLE-MUSIGNYLes Bussières Rouge2020 : fruitée, léger, frais, un peu maigre peut-être. B+.

MOREY-SAINT-DENISTrilogie BIORouge2020 : à peine réduit au nez, couleur assez sombre, bouche fraîche avec une jolie profondeur, assez long. TB+.

NUITS-SAINT-GEORGESLes Poisets Rouge2020 : un peu trop de sucrosité, fruits noirs.

CHAMBOLLE-MUSIGNY 1ER CRU Les Baudes2020 : plus clair en couleur, fruits rouges kirsché. TB.

MOREY-SAINT-DENIS 1ER CRUVieilles Vignes 2020 : tendu, encore serré sur la finale, mais belle profondeur, très long, très droit, beau potentiel. TB+.

MOREY-SAINT-DENIS 1ER CRU Les Chaffots2020 : à peine plus de sucrosité à l’attaque, fin de bouche serrée, à attendre, finit frais et long. TB+. Des vins pas dans une bonne phase, sur lesquels il faut se projeter, mais beau pontiel.

 

28 mai 2013

Georges Roumier (Chambolle-Musigny) *****

Christophe Roumier est à la tête de ce domaine d'environ 12 hectares depuis 1981. Les vins peuvent parfois paraître sérieux pour Chambolle, avec de la concentration, du tannin, une bonne proportion de grappe entière : ils demandent du temps sous peine de passer à côté. Mais si on est suffisamment patient, ce sont probablement les plus nobles de toute la Bourgogne avec une parfaite définition de chaque terroir.

 

 

G. Roumier - Chambolle-Musigny 2006

Couleur : framboise, bourgogne classique assez pâle.

Nez : très fruité, fruits rouges assez classiques, pinote très légèrement. Un tout petit peu de cuir, et de notes toastées probablement dues à l'élevage.

Bouche : très douce, très fruitée, très peu tannique. Pleine de fruits rouges, légères notes florales/végétales. Pas beaucoup de matière, par contre la texture est très fine et très agréable, le vin glisse tout seul. C'est vraiment un vin très facile, du jus de fruits rouges, peu de complexité mais qui se boit tout seul.

Finale : assez courte, toujours sur le fruit.

Note : 17/20. Je m'attendais à plus de matière et de longueur chez Roumier, même sur un simple village. Mais en même temps j'ai rarement bu un vin aussi facilement, la bouteille descend toute seule. Un superbe petit vin donc (au prix d'un grand vin).

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G. Roumier Bonnes-Mares 2015 : (FDGV15) robe violette, nez sur les fruits noirs, floral, très belle matière en bouche, de la longueur, tannins peu perceptibles, très prometteur. TB+.

 

G. Roumier Chambolle 1er cru Les Cras 2014 : (FDGV16) robe sombre, nez encore un peu marqué boisé/vanillé, fruits noirs. Grosse concentration en bouche, tannins soyeux, belle trame minérale. Finale longue, épicée. S'annonce bien quand le bois sera parfaitement intégré. TB+.

 

 

G. Roumier - Morey Bussière 2012 : très beau  nez à peine évolué, fruits rouges avec un peu d'épices et un végétal noble (pivoine ?) bien intégré, plus décevant en bouche, un peu trop léger, peu de longueur, aromatique discrète, pas dans une bonne phase. B+. Regoûté un an après, bien plus en forme, beau volume, fruits noirs, notes florales, tannins soyeux, belle tension derrière, très classe. TB++. Une troisième bouteille confirme qu'il commence à vraiment se livrer. TB++.

 

G. Roumier - Chambolle 2013 : couleur claire, nez de petits fruits rouges, pivoine, très élégant, bouche légère, de la dentelle, toute en finesse, un vrai jus de fruit, très pur et très facile à boire. TB+.

 

Chambolle 2012 : plein de fruits rouges, plus de volume que 2013, très belle acidité, presque "tendu", très long pour un village. TB+

 

Christophe Roumier - Chambolle-Musigny 2012 : On revient sur une couleur plus claire, rubis. Le nez est sur la fraise, la framboise, la pivoine, petite impression de rafle. Bouche concentrée pour un village, encore toute jeune, très noble, il faut aller la chercher, beaucoup de fraîcheur et de longueur même si on sent qu’il n'est pas encore tout à fait à son apogée. TB+.

 

Roumier - Chambolle 1er cru les cras 2011 : belle aromatique, noyau de cerise, noble, beau volume et fraîcheur, encore jeune, finale un peu serrée, à attendre encore un peu. TB+.

 

Georges Roumier - Chambolle 2010 : encore très jeune, sur le fruit, très facile à boire, très rond, tannins insensibles, à l'aveugle on ne reconnait pas le style roumier, ça semble un peu lisse, avec une finale ronde, vanillée, l'ordre ne l'a pas aidé. Un bon village mais pas plus. TB.

 

 

 

Domaines familiaux 2017

G. Roumier - Morey St Denis 1er cru Bussière 2009 : nez un peu chaud, on sent bien le millésime solaire, la bouche est un peu plus fraîche mais ça reste bien moins convaincant que les 2015. TB-.

Chambolle 15 : robe assez claire, nez peut-être un peu chaud, plus puissant et plus tannique que le Chambolle de Mugnier, à attendre (un peu de vendange entière ?) TB-.

Morey 1er cru Bussière 15 : plus tannique et plus sauvage que le Chambolle mais il reste très digeste grâce à une matière plus concentrée, plus de longueur, beaucoup de fraîcheur. Plus convaincant que le 2009. TB+.

Bonnes-Mares 15 : Matière énorme, puissant mais aussi plein de fruits, de fraîcheur, de tannins de grande qualité, probablement le vin avec la plus longue finale. Impressionnant. TB++.

 

 

Domaines familiaux 2018

Morey Clos de la Bussière 2016 : (40% VE) assez coloré, fruits rouges et noirs, violette, très frais, tendu, finit très long et encore serré n l’état. TB+.

Bonnes Mares 2016 : (60% VE) aromatique proche, encore plus de matière et de longueur, grande fraîcheur. Potentiel énorme. TB++.

Roumier Morey 1er cru Clos de la Bussière 2010 : Couleur à peine tuilée, nez de fraise écrasée, de noyau de cerise. Bouche très élégante, pleine de fraise, avec une belle acidité derrière. TB++.

 

 

Domaines familiaux 2019

Chambolle 2017 : robes plutôt claires sur les trois vins, aromatique fruits rouges, pivoine avec un peu de vendange entière très classe. Des vins tout en longueur, pas d’élevage ressenti, très nobles, sérieux, même le Chambolle, beaucoup de longueur et de pureté. TB++.

Morey 1er cru clos de la Bussière 2017 : un peu plus serré que le Chambolle. TB++.

Bonnes-Mares 2017 : plus de volume que les précédents, tannins moins serrés que Bussière. Plus accessible que sur les millésimes précédents, alors que le Morey était assez proche de 2016. Avec Dujac, le domaine qui a survolé la dégustation. Exc.

Morey 1er cru Clos de la Bussière 2011 : tannins fins, beaucoup de fruits rouges confiturés, manque un peu de fraîcheur. TB+.

 

 

Domaines familiaux 2021

Chambolle 2019 : couleur violette assez jeune, fruits noirs et violette, gourmand, facile, un peu de sucrosité, peu de tannins. Un peu trop confituré pour Roumier, on reconnait davantage le millésime. TB.

Morey Bussière 2019 : Un peu confituré aussi, mais déjà plus racé, on sent la patte Roumier, un peu plus de grappe entière, plus de longueur et de fraîcheur dans le fond. TB+.

Bonnes Mares 2019 : (70% VE ici) à peine toasté, sent un peu plus la rafle, encore jeune, et un peu serré, mais la fraîcheur est là. A voir dans 10ans désormais. TB+. A peine moins emballé au final par l’ensemble de la gamme qui d’habitude survole ce salon.

Morey Bussiere 2018 : très fruité, facile, assez rond bizarrement pour Roumier, dans une phase sur le fruit très accessible. TB+.

 

 

domaines familiaux 2022

Morey Bussière 20 : couleur assez claire pour un Roumier 2020, nez de fruits rouges à peine sucré, floral. Bouche avec un très beau fruité, pure, fraîche, pas de sucrosité cette année, la finale par contre est bien serrée en l’état, mais très noble. Je retrouve la classe et le sérieux que j’aime chez Roumier. TB+.

Chambolle 20 : très clair pour Roumier aussi, petits fruits rouges, moins de volume, plus d’allonge, tannins serrés aussi, pas de travail de texture ici, mais impression minérale. Comme tout Roumier, il faudra 10ans minimum mais très prometteur. TB+

Bonnes Mares 20 : même trame, un peu plus mûr, et un peu plus coloré, tannins un peu plus gras, texture plus enveloppante, moins serré, presque plus accessible. TB++.

Chambolle Les Cras 2019 : je retrouve la même impression que sur les 2019 l’an passé, contrairement aux 2020 le fruité est ici un peu trop confit, de la sucrosité. La texture est belle mais ça manque d’acidité à mon goût pour équilibrer le tout. B+.

 

 

Domaines familiaux 2023

Chambolle 21 : couleur clair, nez un peu toasté, à peine réduit, bouche ronde, facile, peu tannique pour les vins du domaine, facile à boire. TB.

Morey Bussière : très clair en couleur, fruité un peu plus noir au nez cependant, pas de boisé ressenti, la finale allonge plus, avec une trame épicée, noble, un peu plus de tannins que le précédent (mais beaucoup moins que les 2020). TB+.

Bonnes Mares 21 : très clair, très floral, pas forcément plus de volume mais plus de tension, finale un peu plus serrée et végétale, noble. TB+.

Roumier - Chambolle Les Cras 2018 : très sombre en couleur, très crème de cassis, confituré. B+.

 

19 mai 2013

Goisot Ghislaine et Jean-Hugues (Saint-Bris-le-Vineux) ***

Goisot - Saint-Bris "Corps de Garde" 2009 (100% fié gris ou sauvignon gris)

Couleur : paille.

Nez : un peu fermé, vanille, légèrement beurré, citronné, quelques notes florales.

Bouche : pas très expressive non plus. Beaucoup de minéralité au départ, très pur, puis l'acidité arrive en fin de bouche. Encore quelques notes citronnées et vanillées. Belle fraîcheur et belle matière cependant.

Finale : beaucoup d'acidité, belle longueur mais peu de fruit, seulement un peu de citron.

Note : 15,5/20. Un vin a priori un peu jeune, qui a une belle matière, très minéral mais qui manque de fruit. (B&D 17).

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Bourgogne Côte d'Auxerre Empreinte de Terroir 2011 : Nez très fermé, bouche légèrement grasse et beurrée, mais manque d'acidité. 14/20.

 

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