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Whisky Wine N' Beer
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27 février 2016

La Soufrandière - Bret Brothers (Vinzelles) ****

La Soufrandière - Pouilly-Vinzelles X-taste 2006 : (1/2 bt, chardonnay bortrytisé ramassé le 7 novembre sur le climat "Les Quarts", élevé en quartauts 18mois, 300gr SR/L) Robe ambrée, nez à l'ouverture sur le champignon, un peu de solvant qui disparaît avec l'aération, puis de la noix et des fruits séchés (figues, mandarines), fait assez évolué. En bouche on se demande où sont passés les 300gr de SR, on a plus l'impression d'une centaine, et d'un vin évolué qui aurait mangé ses sucres, sur la noix, un peu de champignon, figues, raisins secs, agrumes confits, la texture a une belle épaisseur, pas une grosse acidité mais des amers assez nobles en fin de bouche. Finale assez longue sans être exceptionnelle, manquant d'un peu de fraîcheur. Un liquoreux très original. Note : 17/20.

x taste 2006

Dispo ici : http://www.levertetlevinbio.com/description/165-x-taste-domaine-la-soufrandiere

 

 

Domaine de la Soufrandière - Pouilly-Vinzelles 2006

Couleur : or pâle.

Nez : très évolué, sur la brioche surtout, la noix et la noisette, un peu d'agrumes et quelques notes florales aussi. Très expressif mais un peu chaud. Le lendemain on trouve un peu moins de brioche, du coing et un fruité presque exotique, plus à mon goût.

Bouche : attaque vive avec une belle acidité, plus fraîche que le nez, on retrouve la brioche, la noisette, du citron confit, bonne matière pas particulièrement grasse. Le lendemain le côté brioché s'est un peu atténué, on a un peu plus de fruits sans perdre l'acidité, plus à mon goût.

Finale : longue, sur la noix, la brioche, bonne acidité.

Note : 16/20. Un bon Chardonnay, à son apogée, seul le nez était un peu chaud. Pas trop mon style à l'ouverture de la bouteille, bien mieux après.

P1030929

 

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4 février 2016

Marc Colin (Saint-Aubin) ***

Marc Colin - Saint-Aubin 1er cru En remilly 2008 : beau nez élégant, avec un élevage bien intégré, fruits jaunes, citron, une bouche tendue, avec un peu de gras, de la matière, longue finale. Un vin qui s'ouvre enfin après plusieurs années où il était soi-disant fermé. TB+.

marc colin

 

 

Marc Colin – Saint-Aubin La Châtenière 2010 : robe or, nez un peu trop boisé, vanillé, sur les fruits jaunes et le beurre. La bouche est grasse, beaucoup de matière, sur le beurre, la vanille, avec un élevage encore trop présent. Bonne longueur, mais peu de plaisir au final à cause de l’élevage. B-.

 

Marc Colin – Saint Aubin En Remilly 2010 : robe or aussi, un élevage un peu moins présent, plus de fruits du coup, agrumes, pêche, fruits jaunes, un petit côté noisette/brioche et vanille en se réchauffant, bouche grasse, volumineuse, avec de la longueur. Bien mieux que Châtenière, mais il manque un peu de tension par rapport à Remilly 2008 bu récemment. B+.

 

 

SAINT-AUBIN 1ER CRUSous Roche DumayBlanc2022, SAINT-AUBIN 1ER CRUEn RemillyBlanc2022, CHASSAGNE-MONTRACHETBlanc2022 changement de style au domaine à partir de 2017, beaucoup moins de bois. Les trois vins manquaient de tension et d’intensité, peu de bois, peu de gras, pas grand-chose du coup… Un peu mieux sur le dernier.

 

23 janvier 2016

Domaine des Lambrays (Morey-Saint-Denis) *****

Le domaine des Lambrays, propriété de LVMH, possède 11 hectares de vignes, dont le célèbre Clos des Lambrays et quelques vignes sur Puligny. Jacques Devauges est arrivé du Clos de Tart en 2019, il succède ainsi à Boris Champy et Thierry Brouin. Afin de continuer à progresser le domaine est en cours de certification biodynamie. Les raisins sont vendangés tôt, laissés en grappe entière, donnant des vins sérieux, classiques, aux tannins souvent un peu raides en jeunesse, mais donnant au vieillissement des modèles de complexité et de profondeur.

 

Lambrays – Clos des Lambrays 2008 : (18 mois fûts 50% neuf, sols marnes, argilo-calcaire) Nez moyennement expressif, pinote plus que les précédents, fruits rouges et noirs, rose fanée, bouche assez fine, pas une grosse matière, mais très élégante et facile, portée par une belle acidité, les tannins sont fins. Manque un poil de longueur pour un grand cru. TB.

clos lambrays

 

 

Clos des Lambrays

Clos des Lambrays 2017 : (échantillon) Belle matière, frais, serré en finale. Prometteur. TB.

Clos des Lambrays 2016 : plus confit, plus solaire que les autres 2016 de Morey, tannins encore bien présents, très long. A attendre mais prometteur. TB+.

 

Clos des Lambrays

MOREY-SAINT-DENISRouge2020 : (haut de coteau, pas de grappe entière) assez noir mais frais, concentré, sérieux, long, plus qu’une entrée de gamme. TB.

CLOS DES LAMBRAYSRouge2020 : (grosse proportion de grappe entière) là aussi noir, concentré, sans aucun côté confit, tannins gras bien intégrés, élevage bien intégré aussi, très long, taillé pour la garde, très gros potentiel TB++.

 

31 décembre 2015

Comte Liger-Belair (Vosne-Romanée) *****

Domaine de 8 hectares géré par Louis-Michel Liger-Belair (cousin de Thibault), comprenant de très belles parcelles sur Vosne-Romanée dont le grand cru La Romanée. Si les vins sont un rien toastés en jeunesse, mais pas forcément très extraits, ils prennent avec l'âge la finesse et l'élagance des gands Vosne, avec souvent de magnifiques notes de rose. Ils sont partiellement vinifiés en grappe entière en foncton des cuvées. Malheureusement, ils sont vendus très chers et de plus en plus difficiles à trouver.

 

 

Comte Liger-Belair - Vosne-Romanée La Colombière 2012 : (bt 1149/2243) couleur rubis, nez moyennement expressif, très légèrement toasté, sur les fruits rouges avec une petite pointe d’épices. La bouche est vive en attaque, avec une belle rondeur, une texture de velours, peu de tanins, mais une aromatique assez simple toujours sur les fruits rouges et légèrement toastée, elle manque un peu de tension et de minéralité. Longueur moyenne. Un bon village, mais pas plus (à l’heure actuelle en tout cas). Note : 16/20.

P1060052

 

Comte Liger-Belair - Echezeaux 2010 : (fond de bouteille, 24h après ouverture) robe rubis foncé, nez très expressif, beaucoup de rose, fruits rouges et noirs, léger côté toasté, il me rappelle une Saint-Vivant de Leroy. La bouche est magnifique, très tendue, soutenue par une superbe acidité, pleine de rose et de fruits rouges, tannins d'une grande finesse. Longueur incroyable. Grand vin, pourtant encore très jeune. Note : 19/20.

 

Comte Liger-Belair

Vosne Colombiere 16 : un peu toasté au nez, beau fruité derrière, léger, peu épais. Même impression que sur un 2012 en bouteille bu il y a quelques temps. B.

Vosne Clos du Château 16 : même nez toasté, un peu plus de matière. B+.

Vosne 1er cru Reignots 16 : moins toasté, plus noir, plus mûr et confit, plus épais, plus tannique, à attendre. Beau potentiel. TB.

Echezeaux 16 : encore un peu plus confit, sur la cerise noire, gourmand, bien équilibré par une belle acidité, très long, tannins encore présents mais de qualité. Bien au-dessus du précédent. TB++.

 

 

Comte Liger Belair

ECHEZEAUXRouge2020 : noir en couleur, bouche avec une grosse densité, encore jeune, très longue, un peu massive, beau potentiel mais il faut se projeter. TB+.

VOSNE-ROMANÉE 1ER CRUAux ReignotsRouge2020 : gros jus là aussi, c’est concentré, mûr, coloré, bois bien intégré moins toasté que les années précédentes, jolie trame minérale dans le fond qui ressort un peu plus ce jour-là que dans l’Echezeaux. TB++.

VOSNE-ROMANÉELa ColombièreRouge2020 : fruits noirs, un peu de sucrosité, épices, grosse densité pour un village, bâti pour la garde, manque une pointe d’acidité dans le fond dans cet ordre-là en tout cas. TB.

 

19 décembre 2015

Lucien Le Moine (Beaune) ****

Lucien Le Moine (Rotem & Mounir Saouma) - Bourgogne rouge 2011 : robe rubis foncé, nez boisé, beaucoup de vanille, légèrement toasté, des noes florales, des fruits noirs et de la griotte derrière. En bouche l'élevage se sent un peu moins, très belle matière, tannins soyeux, beaucoup de fruits noirs, cerise, une bonne acidité pour soutenir le tout. Finale fraîche, toujours un peu trop de bois, du fruit, quelques épices, assez bonne longueur. Un vin très bien travaillé, mais un peu trop boisé en l'état. Note : 15,5/20

le moine bourgogne 2011

 

 Inopia cotes du rhône rouge 2019 boisé, tannique. Chateauneuf Omnia 2019 clair, confituré, tannique, moderne. Arioso 2016 châteauneuf rouge très confiture, sucré. Inopia blanc sur le fruit peu acide. Magis Pierredent 2019 chateauneuf blanc, très réduction sur lies, très bourguignon, avec du peps de l’énergie, très bon.  Hospices de Beaune St Romain 2019 boisé beurré, vanillé, mou. Grandes ruchottes chassagne blanc 2019 boisé, moderne, joli fond quand même. Arioso chateauneuf blanc 2016 que du bois.  Gevrey Cazetiers 2019 un peu moderne serré boisé, finale ok.  Vosne Au dessus de malconsorts 2019 plus vendange entière, plus frais, plus salin, moins boisé, très joli.

 

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24 octobre 2015

Domaine Leflaive (Puligny-Montrachet) *****

Depuis le décès d'Anne-Claude Leflaive en 2015, le domaine est géré par son neveu Brice de la Morandière. Si la philosophie biodynamiste du domaine est belle sur le papier, beaucoup trop de bouteilles sont atteintes de prémox (oxydation prématuré). Lorsque l'on l'on tombe sur une bonne bouteille; les blancs du domaine font pas partie des plus grands vins du domaine, mais il y a toujours un risque. Pour compenser, le domaine est tombé dans l'excès inverse depuis 2015 avec des vins très soufrés, bridés, manquant aussi d'épaisseur. Les 2019 et 2020 ont trouvé le juste milieu et s'annoncent exceptionnels.

 

 

 

Leflaive - Bourgogne blanc 2010 : couleur or pâle, nez moyennement expressif sur des notes citronnées, des notes florales, un léger beurré assez fin. Bouche parfaitement équilibrée, belle acidité, du gras, de la finesse, une belle matière et sur les arômes du nez. Belle longueur pour un générique, finale qui fait saliver. Un vin déjà très bon, et qui sera sûrement encore meilleur dans 3-4ans. Et dire que ce n'est que l'entrée de gamme... Note : 17/20.

leflaive

 

 

Leflaive - Chevalier-Montrachet 2006 : couleur or, nez sur les agrumes, la noisette, légèrement beurré et brioché, quelques fruits exotiques dans le fond. La bouche est puissante, grasse, on pense au Rhône, citronnée, briochée, un peu de noisette et de noix dans le fond, bonne acidité, il fait plus évolué que le Ramonet. Finale très longue. On a ici la longueur qu’il manquait au Puligny. Grand vin. Note : 19/20.

chevalier montrachet

 

Jolis reportages : http://www.wineterroirs.com/2008/12/ac_leflaive.html et http://www.wineterroirs.com/2009/07/aclaudeleflaive.html

 

 

Dnes familiaux 2017

Leflaive - Puligny-Montrachet 1er cru Folatières 2009 : nez un peu soufré, vin citronné, floral, sur la tension, pas très gras, bon mais il souffre derrière le précédent. TB-.

Puligny 15 : nez soufré, sur le citron, la poire, pas spécialement beurré, finale un peu chaude. B+.

Puligny 1er cru Fôlatières 15 : nez soufré, même fruité, plus épais et plus tendu, la finale est plus fraîche. TB-.

Bâtard-Montrachet 15 : le nez est encore plus marqué par le soufre, plus rond mais aussi plus tendu que Folatières, dommage que les vins sentent autant le soufre. TB-.

 

 

Dnes familiaux 2018

Puligny 2016 : bien mieux que les 2015 de l'an dernier plein de soufre. Ici c'est discret, pas de gras ni de beurré, un peu asutère, de la tension, des agrumes. TB.

Puligny 1er cru Folatières 2016 : dans le même style, plus long, plus énergique. TB+.

Puligny 1er cru Pucelles 2016 : toujours le même style, encore plus long, plus de volume. TB++.

Leflaive Puligny 1er cru Folatières 2003 : plus aucune acidité, passé. Moyen.

 

 

Dnes familiaux 2019

Puligny 2017 : des vins peu colorés, tous très marqués par des notes grillées/soufrées, très peu de gras. B-.

Puligny 1er cru Folatieres 2017 : un peu plus de matière, citron et soufre. B.

Puligny 1er cru Les Pucelles 2017 : là aussi un peu plus long, mais très grillé/soufré. B+.

 

 

Domaines familiaux 2021

Puligny : un peu d’autolyse, de soufre, mais beau volume cette année, tension aussi, resta frais. Pas du tout étriqué comme lors des précédentes éditions. TB.

Puligny Clavoillon : assez soufré niveau aromatique, mais gros volume, belle tension derrière. TB+.

Puligny Pucelles : plus large, plus riche, presque une sensation tannique, amers nobles. Les terroirs sont bien dessinés cette année. Les millésimes solaires semblent convenir au domaine. TB++.

 

 

domaines familiaux 2022

Puligny 2020 : comme l’an passé on sent un peu de soufre mais quand même beaucoup moins que sur la période 2015-2017, élevage en autolyse marqué mais maitrisé, un peu de gourmandise avec des notes de citron confit, pas de beurré, finale salivante. Beau village. TB+.

Puligny Clavoillon 20 : très tendu, travaillé en autolyse, grillé des lies marqué mais avec beaucoup de fond minéral, grosse longueur, énergique, frais, finale caillou très salivante. Excellent. TB++.

Puligny Pucelles 20 : un peu plus fermé, plus de puissance, à attendre, mais bien géré là aussi. TB+.

 

 

domaines familiaux 2023

Puligny 21 : nez un peu fermé par rapport aux suivants, mais belle bouche, tendue, citronnée. TB.

Puligny Clavoillon 21 : très tendu, pas de gras ni de beurré, travail en autolyse, gros volume pour 2021, sacrée longueur. TB++.

Puligny Pucelles : un peu plus austère, mais une finale qui allonge encore plus, presque tannique, bien dans le style du domaine, et finalement pas si différents des 2020. TB++.

 

 

 

Leflaive Puligny-Montrachet 2010 : robe dorée, nez bien beurré, touche de caramel. Bouche grasse, épaisse, beurrée, fruits jaunes, mais manquant un peu de tension, que je voyais plutôt sur 2009. Loin d'être mauvais, mais on attend un peu plus d'un Leflaive 2010. B+.

 

Leflaive  - Bourgogne blanc 2014 : un peu de soufre mais pas que, beaucoup de fruit, agrumes, pas très épais, mais belle tension, avec une finale acidulée sur les agrumes qui donne envie d'y retourner. Beau générique. TB. Une autre bouteille avait gagné en volume. TB+.

 

Leflaive - Puligny 1er cru Pucelles 2014 : très belle bouteille, toute en tension et longueur. TB++.

 

Leflaive - Puligny-Montrachet 1er cru Clavoillon 2014 : Couleur dorée, nez un peu plus marqué par la réduction sur lies, grillé, allumette, puis citron confit, floral. Bouche tendue et minérale, plus austère que le précédent, avec une sensation presque tannique au niveau de la texture, semble un peu moins long. TB+. Les deux autres bouteilles étaient un peu plus énergiques et longues. TB++.

 

15 octobre 2015

Jessiaume (Santenay) **

Jessiaume - Beaune Cent vignes 2005 : il fait encore très jeune lui aussi, plus sur les fruits rouges que le précédent, assez puissant, les tannins sont un peu plus secs, un peu moins long. C’est pourtant un beau vin, mais il souffre surtout de la comparaison avec le Chanson. TB-.

 

Jessiaume - Santenay-Gravières 1er cru 2005 cuvée prestige

Bien résumé par Julien, j'ajouterai seulement un côté sous-bois, (terre/champignon/humus) surtout au nez qui lui donne une complexité absente du vin précédent. Très bonne matière, grande longueur, un grand vin. 17,5-18/20.

"Le troisième rouge se présente encore avec une très belle robe, dense et profonde avec des reflets rubis. Le nez est superbe de classe. A fond sur la cerise, le cassis, les épices tout en restant frais avec de la réglisse, du zeste d'orange. C'est très pur, précis, complexe avec des notes de cuir également. La bouche ne dénote pas avec une très belle matière, pleine et juteuse qui remplie la bouche. C'est soyeux, la tanins sont fins. On a une très longue finale sur le fruit et la réglisse donnant un coté très digeste au vin. Très beau vin."

 jessiaume

 

10 octobre 2015

Castagnier (Morey-Saint-Denis) ***

Domaine Castagnier (Guy, et Jérôme depuis 2008) - Latricières-Chambertin 1999 : couleur rubis foncé, peu évoluée. Nez expressif après quelques heures d'ouverture, fruits rouges et noirs, orange sanguine, un peu fumé, épices. Bouche puissante, grosse matière, encore jeune, des tannins présents mais de bonne qualité, fruits rouges, cuir, viande fumée, épices. Finale de très bonne longueur. Manque d'un peu d'élégance pour être parfait. Note : 17,5/20.

latricieres 1999 castagnier

 

Castagnier - Clos de Bèze 1991 : couleur tuilée, mais pas si évoluée que ça. Nez avec du sous-bois, encore du fruit, fumé, bouche assez fine, encore fraîche et fringante, plutôt tendue et assez longue, en pleine forme. TB+.

Castagnier – Chambertin Clos de Bèze 1991 : Couleur très évoluée, tuilée, claire, nez un peu pruneau sous-bois, fruits rouges cuits. Bouche plus intéressante, un peu maigre, mais fraîche, fruitée, tendue, petits fruits rouges, kirsch, sous-bois, quand même assez longue. plus évoluée que la précédente. TB.

 

Jérôme Castagnier, Chambertin Clos de Bèze Grand Cru 2012 : nez classique de pinot évolué, sous-bois, noyau de cerise, bouche avec un beau volume mais peu de fond, une finale de longueur moyenne. B+.

 

 

Jérôme Castagnier

Chambolle 16 : assez sombre, beaux fruits noirs, style plus tannique et puissant qu’Arlaud par exemple. B+.

Morey 1er cru Cheseaux 16 : belle fraîcheur, tendu, tannins encore serrés. TB-.

Clos st Denis 16 : plus fin, plus gourmand, moins tendu, moins tannique mais un peu moins long. TB-.

Clos de la Roche 16 : plus concentré, plus sombre, élevage encore un peu présent, tannins de qualité. A attendre mais prometteur. TB.

 

Jérôme Castagnier (gds jours 2021)

Les 2019 ont été embouteillés il y a 4-5 jours environ. Comme nous étions en retard, nous n’avons pu faire qu’une partie de la gamme. Les vins nous ont semblé fins, gourmands, pas trop confits, prometteurs, moins durs que ce que j’avais goûté sur salon par le passé et plus convaincants. Il faudra regoûter d’autres millésimes pour mieux m’imprégner du style du domaine.

Bourgogne aligoté blanc 2019 : (vignes sur Morey) simple, vif, rafraîchissant. Bien fait. B+.

Coteaux bourguignons pinot noir 2019 : léger, plein de fruits rouges, juteux, pas très long mais glisse tout seul. TB-.

Chambolle-Musigny Aux Echanges rouge 2019 : plein de fruits rouges, à peine sucré, facile, très rond, manque un peu de profondeur, à peine vanillé. TB-.

Clos Saint-Denis Grand Cru rouge 2019 : (100% egrappé, 40% fûts neufs) couleur assez sombre, c’est mûr et un peu confituré à l’attaque avec des tannins déjà fondus et un beau volume, la finale est par contre longue et saline, nous laissant sur une impression de bonne fraîcheur. TB+.

 

13 septembre 2015

Alain Burguet (Gevrey-Chambertin) ***

Alain Burguet - Gevrey-Chambertin Mes favorites 2001 : robe assez foncée pour du pinot, qui tire sur le tuilé, nez très marqué tertiaire avec beaucoup de cuir, de musc et de notes animales, du fruit noir derrière, boisé complètement intégré. La bouche est mieux équilibrée, avec encore pas mal de fruit (kirsch, cerise noire) pour contrebalancer les arômes tertiaires, une bonne matière, des tannins bien fondus. Assez bonne longueur, le vin en a encore sous la pédale. Très bon village. Note : 16,5/20.

burguet 2001 gevrey

 

 

BOURGOGNECuvée Les Pince VinRouge2020 : couleur noire, nez réduit, bouche pas très propre, réduction végétale.

GEVREY-CHAMBERTINCuvée SymphonieRouge2020 : un côté oxydé et végétal.

GEVREY-CHAMBERTINCuvée Mes FavoritesRouge2020 : là aussi un peu nature pas très propre. Moyen.

 

5 septembre 2015

Dugat-Py (Gevrey-Chambertin) *****

Bernard Dugat-Py, aidé de son fils Loïc, produit les vins les plus colorés, les plus puissants et les plus tanniques de Bourgogne, avec ceux de Confuron-Cotetidot probablement. Il faut les attendre longtemps pour en profiter. Mais après quelques années, voire quelques décennies, l'énorme travail à la vigne se sent dans la concentration. Les vins sont majoritairement en grappes entières, sur le cuir, la ronce, les épices... Amateurs de petits fruits rouges acidulés, passez votre chemin...

 

 

Dugat-Py - Bourgogne 2009 : couleur assez sombre, à l'ouverture comme prévu le vin est très discret, le lendemain le nez est intéressant, sur les fruits noirs, un peu de ronces, de graphite et un côté mentholé. La bouche est vive en attaque, fraîche, mais encore assez austère, peu de fruits, ça manque de gourmandise, on ne reconnaît pas le millésime. Le vin a quand même une bonne matière et des tannins de bonne qualité. Finale de longueur moyenne, légèrement alcooleuse. Cette bouteille confirme que les vins de Dugat-Py doivent être attendus, même le simple bourgogne. Note : 14,5/20.

rbourgogne 2009

 

Dugat-Py - Bourgogne rouge "Halinard" 2013 : Robe rubis, nez très fruité, plein de fraise, de cerise, une pointe végétale noble, un trait fumé aussi. Bouche tendue, pleine de fruits, avec une grosse matière, peu de tannins, à la fois complexe et gourmand, même la longueur est au rendez-vous avec une finale salivante, toujours fruitée. Impressionnant pour un générique. Note : 17/20.

 

Dugat-Py - Gevrey-Chambertin coeur de roy 2005 : couleur noir, nez truffe, cacao, cuir, bouche avec pas mal de tannins encore, serrée, tendue sur les arômes du nez. A attendre encore pour la structure tannique même si l'aromatique est déjà évoluée. Un style à part. TB-.

 

Pommard La Levrière 2005 : pas de surprise, bien dans le style du domaine très noir, très cuir, encore serré, jeune. Noble mais à attendre. TB-.

 

Dugat-Py, Gevrey Coeur de Roy 2002 : couleur sombre, trouble, un peu évoluée, nez fruits noirs, cuir, sous-bois, noble, racé. Bouche encore jeune, avec de l'énergie, des tannins encore présents, jeune, tendue, racée. TB+.

 

19 août 2015

Château de Pommard (Pommard) **

Château de Pommard - Pommard 2010 : couleur rubis foncé, nez expressif, légèrement toasté, vanillé, avec quand même pas mal de fruit derrière (mûre, cerise). En bouche l'attaque est un peu molle, mais le vin possède une très bonne matière et une texture de velours, les tannins sont complètement fondus par le bois. Comme au nez l'aromatique est sur la vanille, la mûre, la cerise et une pointe d'épices. C'est un vin moderne, avec un gros travail sur la texture, mais il manque un peu de tension. Finale de longueur moyenne, vanillée, manquant d'acidité. C'est bien fait mais un style bien trop "moderne" à mon goût. Même si le bois pourra se fondre avec le temps, il y a peu de chances que le vin trouve l'acidité suffisante pour devenir grandiose. Note : 15,5/20.

chateau de pommard 2010

 

15 juillet 2015

Jacques-Frédéric Mugnier (Chambolle-Musigny) *****

Ce domaine géré par Frédéric Mugnier depuis 1978 est passé de 4 à 14 hectares en 2004, lorsque les vignes du Clos de la Maréchale, louées à Faivelay pendant 53ans, ont été récupérées. Le style se veut tout en finesse (un peu moins sur le Clos de la Maréchale ou le Musigny bien sûr), égrappé, toujours très régulier, aux élevages parfaitement maîtrisés, accessible en jeunesse et capable de bien vieillir.

 

 

J.F. Mugnier - Chambolle-Musigny 2011 : (vignes issues de la Combe d'Orveau, du 1er cru Les Plantes et des jeunes vignes du Musigny) Couleur rubis foncé. Nez expressif sur la cerise griotte, la framboise, la mûre et des notes florales. Bouche fruitée, légèrement florale avec de la réglisse dans le fond, pas une grosse matière, peu tannique, bonne acidité, frais et gouleyant. Finale de longueur moyenne sur les fruits rouges et la réglisse. Un bon village, facile d'accès, souvent vendu trop cher malheureusement. Note : 16/20.

chambolle mugnier

 

 

Mugnier Chambolle 2013 : (FDGV15) nez sur la griotte, un peu d’épices et de ronces, frais mais pas une grosse matière.TB-.

Mugnier Chambolle 1er cru Les fuées 2013 : un bon niveau au-dessus du village, beaucoup plus de matière, un peu plus tendu, aromatique assez proche, très fin. TB+.

 

Mugnier Chambolle 1er Cru Les Fuées 2014 : (FDGV16) robe très claire, très léger voire un peu maigre au premier abord, sur la griotte, tendu, peu tannique, mais il s'étire longtemps, belle longueur. Le 2013 de l'an passé m'avait semblé un peu mieux. TB.

 

 

 

Domaines familiaux 2017

JF Mugnier - Chambolle-Musigny 1er cru Fuées 2015 : robe assez sombre par rapport aux Fuées 13 et 14, nez fermé en ce moment, bouche plus mûre, avec de beaux fruits noirs, toujours le toucher très fin des Chambolle de Mugnier et une belle fraîcheur. Prometteur. TB.

NsG blanc Clos de la maréchale 15 : vin puissant, très minéral, peu de gras, tendu, très long, un poil chaud en finale. TB.

Chambolle 15 : robe bien plus claire que Fuées 15, très croquant voire un peu sucré, gourmand, très immédiat, un délice, même s'il manque un peu de profondeur. TB.

NsG rouge clos de la maréchale 15 : comme toujours, plus puissant et plus tannique que le Chambolle, moins gourmand, un peu plus long. TB.

 

 

Domaines familiaux 2018

Chambolle « Trente deux » 2016 : (assemblage des Plantes et du Musigny, environ 1500bts) couleur sombre pour Mugnier, nez fruits noirs, à peine toasté. Beau volume en bouche, tannins fins, très belle finale minérale. Il faudra être patient pour cette cuvée collector. TB+.

NsG Clos de la Maréchale 2016 : couleur plus claire, nez fruité, floral. Bouche tendue, encore quelques petits tannins en finale, belle fraîcheur. TB+.

Bonnes-Mares 2016 : réduit, difficile à goûter ce jour-là…

Mugnier NsG Clos de la Maréchale blanc 2011 : nez de pomme granny assez simple, bouche vive, fruitée, simple aussi. B+. Regouté une autre bouteille plus tard, idem. B+.

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 Domaines familiaux 2019

Chambolle 2017 : des robes encore plus sombres dans l’ensemble. Aromatique fruits noirs. Le Chambolle fait léger, voire même un peu dilué, en tout cas loins des 3-4 millésimes précédents. B+.

NsG Clos de la Maréchale 2017 : bien plus de volume, de longueur mais très serré en l’état. TB+.

Musigny 2013 : couleur sombre, très fruits noirs, légère évolution déjà au nez, bouche épaisse, bien plus fraîche que ce que laissait penser le nez, gros volume et grosse longueur mais encore très serré en l’état, il va falloir être patient. TB++.

NsG blanc 2011 : B+.

 

 

Domaines familiaux 2021

Chambolle 19 : très clair en couleur, gourmand, un peu de sucrosité, très rond, très fin, un côté orangette, on sent le millésime chaleureux, plus que d’habitude. TB

Chambolle Fuées 19 : idem, mais avec plus de volume, plus concentré, on sent aussi un côté un peu confit dans l’aromatique, plus épicé. Un peu moins emballant que d’autres années. TB

NSG Maréchale : plus droit, plus frais, plus étriqué, mais grosse longueur, profondeur calcaire un peu plus présente, il s’en sort bien mieux que les Chambolle sur ce millésime chaud. TB++.

Musigny 2014 : très clair en couleur (contrairement au 2013 de la dernière édition), nez sur la rose, le pot-pourri, petits fruits rouges, bouche aérienne, pas un gros volume ni une grosse énergie mais beaucoup de délicatesse, rien ne dépasse, déjà très accessible. On se demande un peu du coup s’il tiendra aussi longtemps que les autres millésimes. TB++.

 

 

domaines familiaux 2022

Chambolle 20 : assez coloré, aromatique fruit noirs cassis, pointe de végétal derrière, reste frais en finale, pas très long. TB.

Chambolle Fuées 20 : plus clair en couleur, nez le plus floral, le plus évident du salon, avec une bouche qui combine fraîcheur, soyeux de texture, noblesse, longueur… Equilibre parfait. Déjà excellent en l’état. Exceptionnel.

NSG Maréchale 20 : très noir, très mûr, pas forcément très sucré, mais aromatique trop mûre, difficile ce jour-là alors que l’an dernier c’était presque le plus frais du domaine. B+.

Musigny 2015 : style sur la finesse pour un Musigny 2015, peu de tannins, pas un gros volume, pas simple à goûter au milieu des 2020, fruit plus cuit, plus évolué, surtout un peu fermé en l’état, pas très causant, semble assez long cependant et bien équilibré, à regoûter dans quelques années. TB++.

 

 

domaines familiaux 2023

Chambolle 21 : le village parfait, clair en couleur, bouche pleine de fruit (plutôt petits fruits rouges), tannins très fins, velours, sans être marqué par l’élevage, il y a quand même un beau volume et de la longueur. TB++.

Chambolle Amoureuses 21 : très proche mais un peu plus de tout, la finesse absolue, de la soie, sans manquer de concentration ni de longueur pour autant. Exceptionnel.

Bonnes Mares 21 : nez un peu poussiéreux, plus austère, pas causant ce jour-là, pas forcément un gros volume. B+.

NSG Maréchale 21 : très différent, plus sombre, avec des tannins un peu plus marqués, une acidité un peu plus élevée aussi, plus pointu, mais noble, avec une superbe longueur. TB++.

 

 

 

Domaine JF Mugnier, Nuits-St-Georges 1er cru « Clos de la Maréchale 2013 : (100% pinot noir sur sols argilo-calcaires. Elevage 18 mois en fûts dont 15% neufs) Couleur rubis, superbe nez d'une grande élégance, sur les fruits rouges, rose et pivoine. Bouche très fine aussi, pas très concentrée, mais beaucoup de fruit, de fraîcheur et de longueur. Finale encore à peine serrée, surtout à l'ouverture de la bouteille mais bien mieux après un long carafage. TB++.

 

Domaine JF Mugnier, Nuits-St-Georges 1er cru "Clos de la Maréchale" 2014 : Robe plus foncée que 2013, nez plus mûr, plus marqué cerise et moins petits fruits rouges, plus gourmand. Bouche pleine de finesse et d'élégance aussi, un peu moins tendue, la finale est à peine plus courte, un peu moins serrée. TB++.

 

Clos de la Maréchale 2005 : couleur rubis, pas d'évolution, nez très marqué viande fumée, fruits rouges. Bouche très fraiche, tendue, toujours fruits rouges un peu sucrés et viande fumée, très classe et très long. A priori il lui aura fallu beaucoup de temps pour s'affiner, mais c'est un grand vin désormais. TB++.

 

JF. Mugnier - Nuits-St-Georges 1er cru « Clos de la Maréchale » 2012 : Nez bien plus animal avec un côté un peu strict, presque ferreux, bien différent des Maréchales 2013 et 2014 par exemple. Bouche puissante, encore tannique et un peu trop animale, beaucoup de longueur par contre. Il lui manque l’élégance habituelle, très étonnant pour un vin du domaine Mugnier ! Loin d’être mauvais, mais on prend moins de plaisir qu’avec les cinq vins précédents, d’un haut niveau ce soir-là. TB-.

 

Clos de la Maréchale Rouge 2017 : en 1/2 bt, s'il était serré l'an dernier, il semble désormais plus fin, plein de fruit, ouvert, très élégant. TB+.

Clos de la Maréchale rouge 2017 : en bouteille qqs années plus tard, nez réduit, bouche encore un peu serrée, fermée, joli fond. TB.

 

Mugnier NsG 1er cru Clos de la Maréchale 2010 : Ouvert juste avant service pour remplacer le Lecheneaut, grosse réduction, étrange chez Mugnier, bouche pas nette. On me dit à l'oreillette qque le vin se présentait bien mieux le lendemain. Dommage, j'aurais aimé le goûter dans des conditions optimales. Mais qui aurait pu penser qu'un Mugnier 2010 serait aussi réduit ? A retenter...

 

Maréchale 2009 : un peu pareil qu'au-dessus, réduit, dur, souci de bouteille on dirait...

 

Mugnier - Chambolle 2013 : robe claire, nez de petits fruits rouges (framboise, fraise). Bouche toute en finesse, légère, tannins quasi imperceptibles, pleine de fruit, de fraîcheur, mais ne manquant pas de matière par rapport à la bouteille goûtée lors de la FDGV. Un vin évident, pas encore très complexe peut-être. TB+.

 

Mugnier - Chambolle 2014 : vin aérien, de la dentelle, évident comme le 2013, peut-être un peu moins de matière, mais ultra frais et digeste. TB+.

 

Mugnier - Chambolle 2015 : robe très claire, nez plein de petits fruits rouges, floral, aérien. Bouche en dentelle, pas de tannins, moins sucré que le vin bu sur salon il y a un an, belle acidité derrière, très frais pour 2015, de la soie. L'élégance à l'état pur. TB++.

Mugnier - Chambolle-Musigny 2015 : (assemblage Combe d’Orveau + 1er cru Les Plantes) Un vin beaucoup plus sombre, au nez plus discret, la bouche est concentrée, sur les fruits noirs et les épices, elle reste plutôt fermée aussi. Un gros potentiel, mais il faudra revenir plus tard. Le millésime l’emporte sur le style habituellement très fin du domaine. TB.

 

Mugnier - Fuées 2015 : semble un peu fermé et assez solaire, à attendre, beau potentiel. TB.

 

Mugnier - Bonnes Mares 2016 : très fin, jus de fruit, frais écrasée, pivoine, aérien, évident, manque un peu de relance en finale. TB++.

 

Mugnier - Chambolle-Musigny 2010 : étriqué, fermé, végétal, une mauvaise phase ou un souci de bouteille. B-.

Mugnier - Nuits St Georges 1er cru Clos de la Maréchale 2010 : bien mieux que le Chambolle de la veille, encore un peu jeune dans l'idéal. TB+. Idem sur une autre bouteille. TB+.

 

Chambolle Amoureuses 2017 : très clair, infusé, en dentelle, très pivoine, un côté orange ?, framboise, lumineux, parfait. Exceptionnel.

 

Chambolle 2009 : fond de bouteille un peu fatigué, déjà beaucoup d'évolution, de la matière, tannins fins. A boire. TB.

 

Mugnier - Chambolle-Musigny Les Amoureuses 2015 : couleur très claire, nez très fruits rouges et pivoine, élégant, assez simple. Bouche toute en rondeur, ultra gourmande, rien ne dépasse, soyeuse, tannins ultra fins, facile à boire, presque une petite sucrosité, il manque un peu d'acidité par rapport aux 2015 DRC qui vont suivre. TB++.

 

Mugnier - Musigny 2012 : couleur plus rouillée, mais claire aussi. Un nez très différent, plus kirsché, plus cuir, presque un peu olive, lardé-fumé, un côté syrah presque. La bouche n'a pas un gros volume, mais beaucoup de noblesse, en tension, avec beaucoup d'allonge, un brin austère mais très noble, à aller chercher par rapport aux Amoureuses. Le Musigny est moins immédiat mais plus complexe. Exceptionnel.

 

 

 

 

Visite au domaine Mugnier

Chambolle 2017 (sur fût) : (Combe d'Orveau + 1er cru Les plantes) un vrai bonbon, assez mûr, à peine confituré, tannins soyeux, très élégant. On commence fort. TB++.

Chambolle 1er cru Fuées 2017 : un peu plus noir et concentré mais il garde lui aussi une texture de velours. TB++.

NsG Clos de la maréchale 2017 : comme toujours plus serré que les Chambolle mais on sent le millésime de fruit, gourmand qui se livrera vite. TB+.

Bonnes-Mares 2017 : pas en place, un peu de gaz, à revoir un autre jour

Chambolle 1er cru Les Amoureuses 2017 : la même élégance et la texture de velours des deux premiers Chambolle, beaucoup de gourmandise pour lui aussi, mais avec la longueur et la profondeur supplémentaire. Exceptionnel

Musigny 2017 : (Grand et Petit Musigny) un peu plus sombre, il se livre moins que les Amoureuses, texture de velours, un peu plus de minéralité dans le fond, il faut aller le chercher un peu, mais la longueur est superbe. Exceptionnel. Quelle série de 2017, le millésime s'annonce très gourmand et facile, moins profond qque 2016, il ira sûrement moins long dans le temps. A part chez Dujac qui a grêlé sur quelques parcelles, les volumes sont là.

NsG Clos de la maréchale 2016 (en bt) : plus serré que les 2017, plus d'acidité, superbe de fraîcheur et d'élégance mais à attendre un peu. Confirmation que les 2016 vont être grands, plein de fraîcheur, ils devraient aussi tenir dans le temps, peut-être plus que ce qu'on annonçait à leur sortie.

NsG clos de la maréchale blanc 2017 (sur fût) : léger, peu de gras, beaucoup de fruits du verger, facile, mais moins convaincant que les rouges.

 

9 juillet 2015

Ghislaine Barthod (Chambolle-Musigny) ****

Petit domaine de 6,5 hectares géré par Ghislaine Barthod et son mari Louis Boillot, vigneron lui aussi. Depuis 2018 c'est leur fils Clément qui a pris les commandes du domaine. Le style est très traditionnel, avec des vins peu extraits, peu colorés, assez peu boisés, montrant parfois des tannins durs et austères sur les parcelles côté Morey comme Les Cras ou Les Véroilles, bien plus aimables dans la Combe (Beaux bruns, Charmes...). Bref, de vrais vins de terroir, jamais trop démonstratifs. Espérons que le fils perpétue ce style.

 

Visite au domaine où nous sommes accueillis par Ghislaine Barthod en personne, très généreuse, qui devait au départ nous consacrer qu'une heure mais qui au final a tenu à nous faire goûter plusieurs premiers crus. La dégusation a duré une bonne heure et demi. Ici, les 2013 viennent d'être embouteillés mais ne seront commercialisés qu'à l'automne, comme tous les ans, se goûtant mal juste après la mise. Le millésime est tout en fraîcheur, avec de belles acidités mais pas de grosses matières. Nous dégusterons donc des 2014 sur fût, qui ont fini la malo depuis quelques temps déjà et qui commencent à bien se livrer. 2014 marque le retour à des quantités normales, le millésime est un peu moins frais que 2013, mais avec plus de concentration. 

Pour tous les vins dégustés, Ghislaine prélève sur différents fûts (plus ou moins neufs) pour nous faire goûter quelque chose qui ressemblera à l'assemblage final.

barthod cave

  

Bourgogne Les bons bâtons 2014 : encore un peu de gaz, vin léger, avec beaucoup de petits fruits rouges, pas une grosse matière, mais très frais, fruité et facile à boire. B.

Chambolle 2014 : (assemblage de 13 parcelles) couleur plus sombre, un peu de réduction au nez, beau fruité en bouche avec de la tension. B+.

Chambolle 1er cru Les Beaux bruns 2014 : (30% fût neuf, 70% fûts de 1à5vins) se goûte déjà très bien, fraise, framboise, belle matière, tout en finesse et en gourmandise avec des fruits croquants. TB.

Chambolle 1er cru Les charmes 2014 : un peu fermé en ce moment, difficile à goûter, fruit plus noir que sur beaux bruns, un peu plus tannique. B+.

Chambolle 1er cru Les fuées 2014 : plus ouvert, il possède la gourmandise des beaux bruns, mais un peu plus de tannins et d'acidité, finale très longue. TB.

Chambolle 1er cru Les Cras 2014 : plus sombre que les autres, très beau nez, sur le noyau de cerise, le cassis, en bouche les tannins sont encore serrés, beaucoup de minéralité, gros potentiel. TB.

Chambolle 2012 en 1/2bt : (Très bon millésime d'après Ghislaine Barthod, où il y a eu peu de quantité, mais de belles concentrations, avec plus d'acidité qu'en 2014) très beau nez expressif sur la framboise, la groseille, quelques épices. Bouche gourmande, fruits croquants, bonne matière, de la tension, encore quelques tannins mais de bonne qualité, déjà délicieux, et probablement encore mieux dans quelques années. TB.

chambolle barthod

 

Au final, des vins excellents, bien dans le style en finesse de Chambolle, avec des terroirs bien marqués, peu d'extraction (un seul pigeage en général et quelques remontages pendant la macération), peu de bois, de la pureté, de la tension, de la gourmandise avec un beau fruité et une structure tannique qui permet de donner des vins de garde. Rien à la vente en ce moment malheureusement. Un grand merci à Mme Barthod pour son accueil très chaleureux. Un domaine qui devient ma référence à Chambolle.

 

G. Barthod, Chambolle 1er cru Les Véroilles 2014 : Couleur rouillée, nez assez évoluée de kirsch, sous-bois... Bouche par contre qui semble encore jeune, cuir, animal, tannins durs, austère, bien dans le style Véroilles, compliquée en l'état, complexe, mais offrant peu de plaisir. B+.

 

 

G. Barthod Chambolle 1er cru Les charmes 2013 : (FDGV 2015) plus marqué fruits rouges que les Charmes d'autres domaines, encore un peu tannique en l’état mais pas du tout asséchant. Devrait être excellent dans quelques années. TB.

G. Barthod Chambolle 1er cru Les Cras 2014 : (FDGV16) plus clair que celui de Roumier, pas de boisé ici, plus marqué fruits rouges. Moins concentré, un peu plus tannique, dans un style plus tendu, belle trame minérale aussi. Finale aussi longue, un peu épicée aussi. Du même niveau, dans un autre style. TB+

 

Ghislaine Barthod (gds jours 2018)

Bourgogne 16 : Robe très claire, très fruité, léger, gouleyant, pas très long, délicieux, superbe générique. TB.

Chambolle 16 : on se régale autant qu’avec le précédent, très fin et aérien, pour chipoter pas une grosse différence entre les deux. TB.

Chambolle 1er cru Cras 16 : très clair, très frais et fruité aussi, plus concentré, plus long, plus tannique. TB+.

 

23 mai 2015

Vincent Jeanniard (Morey-Saint-Denis) *

Vincent Jeanniard - Chambolle-Musigny 1er cru Les Borniques 2011 : robe très pâle, nez moyennement expressif sur de petits fruits rouges acidulés, la cerise griotte. Bouche très légère, peu tannique, fruitée et fraîche, manquant de concentration, surtout pour un premier cru. Finale assez courte, sur les fruits rouges et la griotte. Un vin agréable, facile à boire, sur la finesse, mais trop fluet pour un premier cru. Note : 14,5/20.

chambolle borniques

 

21 mai 2015

Bruno Clavelier (Vosne-Romanée) *****

Bruno et son épouse Valérie, passionnés de géologie, ont repris le domaine familial de 6,5 hectares (dont 5,9 de rouge) en 1987. Ils sont certifiés bio et travaillent même principalement en biodynamie. Comme chez Trapet par exemple les vins ne sont jamais très épais, ils sont tout en longueur avec beaucoup de minéralité et de profondeur, parfois un peu serrés en jeunesse mais d'une grande noblesse au vieillissement.

 

 

Bruno Clavelier - Vosne-Romanée Hautes Maizières 2009 : robe assez claire, nez fruité, fraise, fruits rouges, peu soufré. Bouche toute en finesse, portée par une belle acidité, beaucoup de fraîcheur pour 2009, quelques notes florales, manque un peu de longueur même si ça reste plus que correct pour un villages. TB.

clavelier

 

Bruno Clavelier - Chambolle Musigny 1er cru La Combe d'Orveau 2011 : robe rubis clair, nez très élégant sur la fraise, les petits fruits rouges, une pointe florale, assez gourmand, encore à peine vanillé. Bouche très fruitée, tendue, un côté minéral dans le fond qui soutient très bien l'ensemble, beaucoup de finesse et d'élégance, belle longueur. Très beau pinot. TB+.

 

 

Bruno Clavelier

Vosne Combe brûlée 16 : (tout en bt) léger, fin, frais, juste un peu simple. B+.

Vosne Hautes maizières 16 : un peu plus serré et confit, pas très large mais tendu, finale un peu dure. B+.

Vosne 1er cru Aux brulées : beaux fruits rouges, plus épais même si on garde le style « en longueur » du domaine, frais, long, tannins un peu durs en finale. TB.

Vosne 1er cru Beaux monts : (exposition plein est) plus confit, plus chaud que Brûlées, belle longueur pour lui aussi, finale serrée aussi en l’état. Des vins un peu austères en jeunesse mais avec beaucoup de classe. TB.

 

20 mai 2015

Machard de Gramont (Nuits-Saint-Georges) ***

Bertrand (et Axelle) Machard de Gramont

Bourgogne Grands chaillots 2013 : pleint de petits fruits rouges, de griotte, de framboise, frais et gouleyant, léger manque de matière par rapport aux suivants. B+.

NsG Terrasses de Vallerots 2013 : gouleyant aussi, dans un style fruité et fin, bonne acidité, un peu plus de matière que le précédent. TB-.

2011 : un peu plus chaud, plus sombre, légèrement grillé, manque de fraîcheur. B-.

NsG Aux Allots 2013 : on retrouve les petits fruits rouges et la fraîcheur des 2013, un peu plus tannique que Vallerots même si on reste sur des vins en finesse. Plus de longueur aussi. TB.

machard de gramont

 

Goûtés sur le salon In Vin Bio Veritas 1 :

Machart de Gramont *** - Nuits St Georges Terrasses de Vallerots 2008 : jeunes vignes, très frais, grosse acidité, légèrement épicé, belle longueur mais manque de matière. B+.

Machart de Gramont *** - NsG Terrasses de Vallerots 2010 : moins acide et un peu plus de matière que le précédent. TB-.

Machart de Gramont *** - NsG Aux allots 2010 : plus puissant, plus de matière, plus épicé, plus long que les précédents, bonne fraîcheur. TB.

Machart de Gramont *** - NsG Aux Allots 2009 : puissant, encore plus épicé, mais manque de fraîcheur, il s'est un peu refermé. TB-.

 

Sur IVBV 4 :

Bourgogne blanc 2014 : chardonnay assez gras et fruité, léger beurré, manque un peu de tension. B.

Orange de Vergy 2015 : (100% aligoté, macération pelliculaire d’un mois) première expérience de ce vin orange, couleur plutôt rose pâle, le nez fait plutôt vin nature, avec des notes de pomme blette, cire, fruits secs, bouche assez différente, sur les agrumes avec des tannins bien présents. Assez long. Déroutant. B+.

Bourgogne rouge grands chaillots 2014 : plus de matière, un peu plus tannique que le 2013 goûté l’an dernier, moins d’acidité, plus marqué fruits rouges et moins groseille/grenadine, plus classique, ça reste un style assez fin.TB.

Nuits-saint-georges Vallerots 2013 : il s’est encore amélioré depuis l’an dernier, il donne l’impression d’avoir plus de matière et de longueur, toujours sur un style fin et léger, aromatique sur la cerise et la violette. TB+.

 

30 avril 2015

Domaine de la Pousse d'or (Volnay) ***

Domaine de la Pousse d'or - Volnay 1er cru "clos des 60 ouvrées" 2009 : Couleur rubis foncé légers reflets tuilés, nez encore jeune, moyennement expressif, sur la cerise bien mûre, les fruits noirs, les épices, un léger côté fumé le lendemain. Bouche puissante, aux tannins présents mais de très belle qualité, beaucoup de matière, grosse acidité qui donne de la fraîcheur, l'aromatique est sur les fruits mûrs du nez. Bonne longueur, la finale est tendue et épicée. Un vin encore bien jeune, promis à un grand avenir. Note : 17,5/20.

volnay 60 ouvrees

 

 

Pousse d’or Volnay 1er cru Bousse d’or 2009 : beaucoup d’élevage, chaud, toasté, puissant, épicé, grosse matière mais manque d’élégance. B.

 

Pousse d’Or Volnay 1er cru Bousse d’or 2013 : un peu toasté, pas très frais pour 2013, assez léger même un peu maigre. B-.

 

VOLNAY 1ER CRULes CailleretsRouge2022, VOLNAY 1ER CRUClos d'AudignacRouge2022, VOLNAY 1ER CRUClos de la Bousse d'OrRouge2022 tous les trois très proches, très cassis, très mûrs et en même temps très ronds. Pas mal faits mais pas mon style.

7 avril 2015

Georges Noëllat - Maxime Cheurlin (Vosne-Romanée) ****

Maxime Cheurlin, petit-fils de Marie-Thérèse Noëllat, a repris le domaine Georges Noëllat en 2010. Les vins progressent chaque année, dans un style plutôt "moderne", mûr et concentré, généralement egrappé, avec des boisés qui peuvent parfois être appuyés. Si le domaine est prometteur la marge de progression est encore importante.

 

Georges Noëllat (Maxime Cheurlin) - Vosne-Romanée 2012 : couleur rubis, nez moyennement expressif, sur les petits fruits rouges, un peu de ronce, léger boisé/toasté pas encore tout à fait intégré. La bouche est sur la même aromatique, légère, peu tannique, manquant légèrement de matière, mais présentant une belle acidité, du fruit et de la fraîcheur. Longueur moyenne. Un peu déçu au final, j'en attendais plus de celui qu'on présente comme une future star de la région. Note : 15/20.

noellat

 

Georges Noëllat Vosne 1er cru Petits Monts 2012 : robe claire et tuilée, manque un peu de matière, assez court, décevant. B.

 

G. Noellat

Vosne 16 : nez un peu sucré, gourmand, bouche avec des notes étranges (volatile ? oxydation ?). B-.

Vosne 1er cru Petits monts 16 : nez marqué par le caramel, pas très épais, tannins un peu durs. B-.

Vosne 1er cru Beaux monts 16 : idem, sombre, très serré, sur-extrait ? B-.

Grands Echezeaux 16 : très tannique, très sombre, pas forcément très concentré. Je n’ai vraiment pas compris les vins du domaine, encore une fois. Il faut croire que ce sont pas des vins pour moi. B-.

 

Georges Noellat - Nuits St Georges 2010 : déjà assez évolué. B+.

 

Georges Noëllat 

Tous les vins sont 100% égrappés. Les 2019 seront mis en bouteille au printemps a priori. Si les 2018 s’en sortent pas trop mal, les 2019 nous ont semblé très confits en l’état. Maxime Cheurlin n’aime pas trop ce millésime (2018 non plus d’ailleurs), il est par contre très confiant sur l’équilibre de ses 2020.

Hautes côtes rouge 2018 : clair en couleur, plein de fruits rouges à peine sucrés, gourmand, juteux, facile, quand même du volume. Ca commence bien. TB-.

Vosne-Romanée rouge 2018 : (assemblage de 4 parcelles) proche du précédent, un poil plus long. TB.

Gevrey-Chambertin 1er cru Le Fonteny 2019 : bien plus noir, confiture de fruits noirs, épices, solaire, un peu lourd. B.

Morey St Denis 1er cru Monts Luisants rouge 2019 : très confituré presque sucré, crème de cassis. B-.

Vosne-Romanée 1er Cru Les Petits Monts rouge 2019 : sur cette parcelle de haut de coteau, déjà un peu plus d’acidité et de fraîcheur, même si ça reste bien mûr. TB.

Vosne-Romanée 1er Cru Les Beaux Monts rouge 2019 : plus mûr et plus concentré, bien confituré aussi, enfin quelques tannins alors que jusqu’à présent les vins semblaient très ronds. B+.

Grands-Echezeaux rouge 2019 : très sombre, là aussi, beaucoup de confiture, peu d’acidité, grosse matière toute ronde. A voir dans le temps s’il retrouve un meilleur équilibre. B+.

 

13 mars 2015

Forey Père & Fils (Vosne-Romanée) ***

Forey Père & Fils - Vosne-Romanée 2010 : couleur rubis, nez expressif, sur le fruit, avec de la griotte, des petits fruits rouges, pas d'élevage ressenti. Bouche vive, grosse acidité, beaucoup de fruits comme au nez, les tannins ne sont pas très nombreux mais un poil secs, matière correcte pour un villages. Assez bonne longueur, grâce à une belle tension. Il peut être attendu encore un peu. Note : 16,5/20.

vosne_forey_2010

 

Forey Vosne 1er cru Gaudichots 2014 : encore très tannique en l'état, épicé, manque de finesse, aucun plaisir pour le moment. B-.

 

Forey

ECHEZEAUXRouge2020 : fruits noirs, sucré, toasté. B-.

 

12 février 2015

Joseph Drouhin (Beaune) ***

Salon RVF 2012 : 

- Meursault 2010 : B+

- Fixin 1er cru Clos de la Perrière 2009 : B

- Beaune 1er cru clos des mouches rouge 2009 : encore bien trop jeune, puissant, épicé, les tannins doivent se fondre, mais il a la longueur pour devenir un grand. TB (+- 17,5/20).

drouhin

 

Joseph Drouhin - Musigny 1998 : couleur rubis, pas évoluée, nez très fruité, cerise, mais pas kirschée, fruits rouges, notes florales, encore très jeune. Bouche assez puissante pour Musigny, mais aux tannins très soyeux, beaucoup de fruits, une belle acidité, peut-être un manque de complexité pour chipoter, finale très longue et tendue par rapport à Sérafin. Un gros niveau au-dessus. TB+.

 

Drouhin Chambolle 1er cru 2014 : très clair, pas une grosse concentration mais beaucoup de fruit et une belle acidité, tout en finesse, sur la griotte, assez long, proche des Fuées de Mugnier. TB.

 

J. Drouhin - Musigny 2001 : robe et nez encore jeunes, beaucoup de finesse, du fruit, légèrement floral, texture soyeuse. Meilleur que le 1998 bu il y a quelques années. TB+ (ce jour-là dans une grande dégust).

 

 J Drouhin Musigny 2006 (magnum) : déjà bien évolué pour un Musigny 2006, un peu chaud, pas très épais, un peu décevant. B+.

 

Drouhin - Musigny 2009 MAG : le vin semble un peu fatigué, fruits cuits, sans grand volume. B.

 

Drouhin - Musigny 2011 MAG : très porté sous-bois, champignon, semble déjà bien évolué, manque un peu de fraîcheur. B+.

 

domaines familiaux 2019

Beaune 1er cru clos des mouches Rg 2017 : couleur claire, style assez fin, fruité, peu extrait. TB.

Musigny 2017 : reste assez fin, clair, pas très épais, manquerait presque d’un peu de concentration, mais plutôt long et très frais, avec quelques épices nobles en finale. TB+.

Drouhin-Vaudon Chablis Grand cru Vaudésir 2017 : rien de mauvais mais plus proche d’un petit chablis que d’un grand cru. B.

Clos des Mouches blanc 2017 : de la matière mais boisé trop marqué, très gras. B.

 

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