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Whisky Wine N' Beer
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16 avril 2017

François Carillon (Puligny-Montrachet) ****

François Carillon - Bourgogne blanc 2014 : couleur or pâle, nez sur l'ananas, les fruits jaunes mûrs. Bouche pas particulièrement grasse ni beurrée, sur les arômes du nez, semble ramassé assez mûr, manque un poil de tension en finale pour un 2014. B+.

 

F. Carillon - Puligny 2016 : assez clair, nez citronné, floral, élégant, peu d'élevage, peu beurré. Bouche tendue, citronnée, fruitée, minérale, assez longue, peu de gras et peu de boisé, assez classe, sans être d'une complexité folle en l'état. TB.

 

F. Carillon - Puligny 1er cru champ gain 2016 : assez fin, du gras, pas très boisé ni très tendu, pas de notes toastées ou souffrées, floral, élégant, mais manque un peu de peps, facile à boire. TB.

 

F. Carillon - Puligny-Montrachet 1er cru Champ gain 2016 : Couleur beaucoup plus claire, nez citronné, floral, très peu d'élevage ici. Bouche toute en tension, minérale, peu d'épaisseur, semble d'abord simple, puis s'étire doucement jusqu'à une finale très longue, acidulée avec des amer nobles. Un style opposé au précédent mais tout aussi bon. TB+.

F. Carillon - Puligny-Montrachet 1er cru Les Combettes 2016 : Couleur plus dorée que champ gain, nez un peu plus mûr, fruit jaunes, léger beurré, moins vanillé/sucré que Boillot. Bouche avec un gros volume, élevage bien intégré, plus grasse que Champ gain, plus puissante et plus solaire aussi, aussi large que longue, avec une finale où on retrouve les petits amers du précédent. Un gros potentiel mais semble un peu jeune et moins accessible en l'état que Champ gain. TB+.

F. Carillon - Puligny-Montrachet 1er cru Folatières 2016 : à mi-chemin entre les deux précédents. TB+.

 

 

 

FDGV 2015

François Carillon Puligny 1er cru Les champs Gain 2015 : encore marqué pomme bien mûre, brioche, amande, pas très long. TB-.

 

 

Chardonnay du Sud un peu mou et trop aromatique, BOURGOGNE CÔTE D’ORChardonnayBlanc2021 bof, PULIGNY-MONTRACHETBlanc2021 et PULIGNY-MONTRACHET 1ER CRUChamp-GainBlanc2021 ça devient sérieux à partir des Puligny, sur un style assez droit et élégant, très léger élevage qui apporte un peu de gourmandise, le Champ gain très long.

 

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14 avril 2017

Claude Dugat (Gevrey-Chambertin) *****

Le domaine Claude Dugat est désormais géré par les 3 enfants, Bertrand, Laetitia et Jeanne. La transiton s'est faite doucement entre 2010 et 2015 : le domaine est passé de vins très durs, austères, très extraits, à des vins plus ronds et plus "sexys", un peu plus immédiats, avec des vendanges un peu plus précoces notamment. Il faudra voir ce qu'ils donnent au vieillissement. La structure de négoce de qualité, La Gibryotte, permet de faire un peu plus de volume, dans l'esprit du domaine.

 

 

Claude Dugat, Gevrey-Chambertin La Marie 2019 : couleur assez sombre, nez fruits noirs, cassis, cuir, bouche avec un beau volume, du fond, tannins encore un peu présents, jeune, style taillé pour la garde, bon potentiel. TB.

Claude Dugat, Gevrey-Chambertin 2019 : nez assez cassis, mûre et vanillé, bouche ronde, facile. TB-.

 

Claude Dugat - Bourgogne 2010 : robe rubis, nez expressif dès l'ouverture, sur la griotte principalement, quelques petits fruits rouges et de légères notes de sous-bois. Bouche acidulée, très marquée griotte, peu tannique, belle matière mais assez simple. Finale un peu courte, facile, toujours sur la griotte. Un générique correct, mais le domaine nous a habitué à mieux, loin du niveau du 2012 par exemple. B.

 

Claude Dugat - Gevrey 2007 : couleur claire, très trouble, nez réduit, il a besoin d'un gros coup de carafe. Puis il se développe sur la cerise aigre, pas mal de volatile, des notes végétales, je pense à un cabernet franc nature au départ, puis de plus en plus sur la fraise avec l'aération. Bouche tendue, encore quelques tannins, jeune, cerise aigre, fraise, pointe de rafle ? Finale très longue, avec de la matière, des tannins encore un peu serrés et à peine trop verts. Des qualités et des défauts. On a beaucoup réfléchi, trouvé plein de choses, mais pas un gros plaisir... Un vrai Gevrey de la période Claude Dugat, loin du côté sexy des derniers millésimes (des enfants) du domaine. TB-.

 

Claude Dugat - Gevrey-Chambertin 2008 : robe sombre, nez de cerise aigre, fruits noirs, à peine fumé. Bouche sur la même aromatique, pas spécialement acide pour 2008, mais manque un peu de longueur et de profondeur. TB-.

 

Claude Dugat - Gevrey-Chambertin 2009 : couleur sombre pour un pinot, aromatique cuir, fruits noirs, épices, sous-bois. Bouche sur cette même aromatique avec encore pas mal de tannins, une fraîcheur végétale, ronce, et une finale tendue, longue pour un village, noble. TB++.

 

 

(07/2013) Visite au domaine Claude Dugat à Gevrey, place de la Cure. Visite rapide du cellier, puis descente à la cave pour une dégustation des 2012 sur fûts. Les vins en sont à peu près à 10 mois d'élevage, plus que 2-3 mois pour le générique, environ 6 mois pour les autres cuvées. Les malo sont terminées, ou presque terminées, Claude Dugat ne le sait pas lui-même, les analyses n'ayant pas encore été faites.

 

DSC00430

 

Bourgogne 2012 : couleur relativement sombre, comme tous les vins goûtés du domaine (mais il faudrait vérifier cela en plein jour), nez assez ouvert et très fruité, bouche très douce, sur les fruits rouges surtout, pas beaucoup de longueur, mais d'une buvabilité déconcertante, ça commence très bien ! Je demande à M. Dugat d'où vient le côté un peu sombre de ses vins, s'il y a un lien avec l'extraction. Réponse : "Je n'aime pas le terme d'extraction, ça consiste à aller chercher quelque chose, il vaut mieux laisser les raisins donner ce qu'ils ont à donner". C'est vrai que tous les vins goûtés ensuite étaient peu extraits.

Gevrey-Chambertin Village 2012 : je trouve le nez particulièrement épicé ici, mais M. Dugat me dit que c'est probablement lié au gaz carbonique. Beaucoup plus de matière et de longueur que le précédent, mais je le trouve un peu chaud par rapport à tous les autres vins. C'est peut-être celui qui m'a le moins convaincu.

Gevrey-Chambertin 1er Cru 2012 : assemblage des 1ers Crus Perrière et Craipillot, celui-ci a l'acidité et la minéralité qui manquaient au précédent, toujours beaucoup de finesse (de "l'élégance" pardon, M. Dugat n'aime pas le mot "finesse", mais nous sommes d'accord sur le sens) et de fruit. Très long. Vraiment un excellent vin.

Gevrey-Chambertin 1er Cru Lavaux St-Jacques 2012 : encore plus minéral que le précédent, l'acidité en attaque est mordante, ensuite on retrouve le style des premiers vins, une couleur un peu sombre mais un vin peu extrait, de l'élégance, des tannins très soyeux, beaucoup de fruits (rouges surtout mais aussi un peu noirs), une belle matière, un vin déjà très accessible et très facile à boire, beaucoup de longueur.

 

DSC00428

 

Si la dégustation s'était arrêtée là, le moment aurait déjà été magique, mais non, nous passons désormais aux grands crus. Elevage 100% bois neuf désormais (et non plus 50% bois neuf 50% fûts d'un an). C'est un vrai privilège quand on sait que Claude Dugat a perdu environ 30% de sa récolte sur 2012.

Charmes-chambertin 2012 : on pourrait le situer entre la finesse de Griotte et la puissance de Chapelle. Il m'est cependant apparu moins complexe que les deux suivants (mais on s'est est rendu compte plus tard, car sur le coup c'était magnifique, on ne pensait pas qu'il existait encore mieux). Aucune trace de bois, grosse matière, beaucoup de fruits et longueur phénoménale.

Griotte-Chambertin 2012 : le vin le plus fin et le plus élégant du domaine, avec un superbe nez aux notes de pétales de rose, une bouche soyeuse, on ne sent pas les tannins ici, des notes de griotte, de fruits rouges, et beaucoup de longueur. Probablement le meilleur Bourgogne que j'ai goûté.

Chapelle-Chambertin 2012 : changement de registre, on passe sur le vin le plus puissant du domaine. Seulement 1 pièce et 1/4 de pièce ont été produit en 2012 (comme pour Griotte) soit un peu plus de 300 bouteilles. La parcelle de C. Dugat est situé sur la partie des "Gémeaux", et non pas sur "Chapelle sous chapelle" qui donne elle des vins très fins. Ce serait une découverte assez récente que M. Dugat avait faite lors d'une dégustation avec Rossignol-Trapet qui possède des vignes sur les deux terroirs. Le nez du Chapelle-Chambertin est très ouvert, on trouve des cerises noires pour la première fois, la bouche est puissante, avec une matière énorme, plus de tannins que dans les autres cuvées, mais ça reste soyeux et très facile à boire. Finale interminable. Entre Griotte et Chapelle, mon coeur balance.

 

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En bouteille (eh oui chez M. Dugat quand il n'y en a plus...) :

Gevrey-Chambertin Village 2011 : en bouteille depuis janvier, le nez est plus ouvert que le village 2012, mais je trouve qu'ils se ressemblent par un côté épicé (le gaz carbonique d'après C. Dugat), belle matière, beaucoup de fruit, mais comme le 2012 il lui manque la minéralité et la fraîcheur des autres cuvées pour être parfait.

gevrey

 

Un petit mot sur les 2013 : la vigne a un peu de retard, mais pas de problèmes particuliers pour le moment, Claude Dugat redoute les coulures, mais le millésime s'annonce plutôt bien si le beau temps persiste.

 

Cette fois c'est vraiment terminé, ah non, pour la route :

Marc de Bourgogne (2002) sur fût : élevage de 12ans, le nez est très intéressant, fruité, sur le raisin de Corinthe et l'abricot, en bouche l'alcool se sent un peu trop à mon goût, je ne lui trouve pas une grande longueur. Je préfère le style de ses vins.

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Cette fois c'est vraiment terminé. Un grand merci à Claude Dugat pour son accueil chaleureux, sa générosité, ses explications, son humilité, et la dégustation de ses vins magnifiques. Que c'est beau la Bourgogne quand on a la chance de la voir de comme ça !

 

11 mars 2017

Joseph Roty (Gevrey-Chambertin) ***

Joseph Roty - Marsannay 2011 : Couleur rubis, nez expressif dès l'ouverture, qui "pinote" sur des arômes de fraise, framboise, griotte, un côté pivoine dans le fond. Bouche légère, peu tannique, pleine de fruits rouges comme au nez, à peine sucrée, gourmande, avec une belle matière et une texture soyeuse, aucun boisé ressenti, on a perdu le côté végétal/pivoine du nez, très belle acidité qui lui donne de la fraîcheur. Finale assez courte sur les fruits rouges avec une petite touche de poivre blanc. Très bon Marsannay, d'une grande buvabilité, qui manque bien sûr d'un peu de longueur et de complexité pour rivaliser avec les grands de la Côte de Nuits. A servir assez frais (15-16° environ). Note : 16,5/20.

joseph-roty-marsannay-2011

 

12 février 2017

Christian Clerget (Vougeot) **

Christian Clerget - Vougeot 1er cru Les Petits Vougeots 2002 : nez très chaud, sur le pruneau, le café. Bouche très chaude aussi qui manque clairement d'acidité et de fraîcheur. Peu de longueur. Certains autour de la table ont été moins durs que moi, lui trouvant une certaine gourmandise. Peut-être une bouteille mal conservée aussi. Moyen.

 

Christian Clerget Chambolle 1er cru Charmes 2015 : (FDGV15) tannins fins, beau fruité, de la matière, finale un peu courte. TB-.

 

4 février 2017

Moine-Hudelot (Chambolle-Musigny) ***

Daniel Moine-Hudelot - Chambolle-Musigny 1er cru Les Amoueruses 2004 : robe plus sombre que le précédent, peu évoluée. Beau nez sur la mûre, la cerise noire et des notes plus originales d'abricot confit, de coing. La bouche est superbe, avec une texture encore plus soyeuse que le précédent, on est encore monté d'un cran, beaucoup de fruit et de fraîcheur, plutôt fruits noirs, c'est légèrement confituré, gourmand, peu évolué. Finale de bonne longueur sans être exceptionnelle, à peu près comme le Bertheau, c'est le seul moment où on sent le petit millésime. TB+.

moine hudelot

 

 Moine-Hudelot, Bonnes-Mares 2006 : (vendu en 2008 à Pousse d’or en grande partie) Couleur très évoluée, nez de veux pinot sous-bois, humus, cerises à l'eau-de-vie. Bouche encore bien là avec une aromatique évoluée, mais de la puissance, un côté terreux, encore un peu tannique, assez long. Assez classique du terroir des bonnes-mares, mais manque un peu de subtilité pour être grand. TB+.

 

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4 février 2017

François Bertheau (Chambolle-Musigny) ***

François Bertheau - Chambolle-Musigny 1er cru Les Charmes 2007 : robe plus claire que le précédent avec quelques signes d'évolution. Nez très marqué par la pierre-à-fusil, le grillé, avec derrière des notes de fraise écrasée, griotte. C'est bien mieux en bouche avec une belle matière et une texture soyeuse, beaucoup moins grillé et avec plus de fruits, toujours fraise, griotte, framboise, quelques épices, très fraîche et fruitée. Bonne longueur. TB-.

Bertheau chambolle charmes 2007

 

28 janvier 2017

Antoine Jobard (Meursault) *****

Domaine de 6,5 hectares aujourd'hui géré par Antoine, le fils de François Jobard. Depuis 2019 le domaine est certifié bio. Ici les vins sont élevés longuement sur lies avec très peu de fûts neufs. Ce sont des vins très tendus, énergiques, peu gras et peu boisés, austère en jeunesse, souvent marqués par l'autolyse, qui vieillissent très bien.

 

Antoine Jobard - Bourgogne blanc 2012 : couleur or pâle, nez expressif, citronné, avec des notes d'élevage vanille/caramel très bien intégrées qui pour une fois dans ce vin me semblent gourmandes et jamais écoeurantes. Bouche vive, avec une belle tension pour un générique, un peu de gras, toujours ce côté vanille/caramel (surtout quand le vin se réchauffe) dans le fond qui rend le vin gourmand, de l'amande aussi, bel équilibre. Finale assez longue pour un générique, sur le citron, les agrumes, fraîche. Belle entrée de gamme qui donne envie de connaître les autres cuvées. Note : 16/20.

jobard 2012 Bourgogne

 

Jobard A. Meursault 2015 : couleur très claire pour 2015, nez très expressif à fond sur l'autolyse, une pointe de citron derrière en cherchant bien, bouche énergique, tendue, pleine de peps's, on comprend l'intérêt de l'élevage réducteur, mais aromatique uniquement portée sur le pétard. Belle longueur avec une finale salivante. A voir ce qu'il donnera dans quelques années. TB. Une autre bouteille très pétard aussi à l'ouverture présentait plus de complexité en bouche. TB+.

 

Tillets 2015 : bien réduction grillé aussi. Joli nez, manque un poil de tension en finale. TB+.

 

Antoine Jobard - Meursault en la barre 2017 : très clair en couleur, nez bien dans le style du domaine, marqué autolyse, grillé, réduction, derrière citron, fleurs blanches, maturité assez basse pour 2017. Bouche sur cette noble austérité, grosse tension, amers nobles, citronné, tendu, beaucoup d'énergie et de fougue, pas de gras ni de beurre ici, a tout l'avenir devant lui. TB+.

 

A Jobard - Bourgogne chardonnay 2019 : légère autolyse, mais aussi un côté gras beurré étonnant pour le domaine, bouche bien faite pour un générique avec encore un peu d’élevage. B+.

 

Antoine Jobard

MEURSAULTBlanc2022 superbe village, très tendu, très autolyse, très énergique, pas de gras, tout en tension, très long. BLAGNY 1ER CRUBlanc2022 encore un cran au-dessus, avec plus de tout, encore plus de tension et de longueur. MEURSAULT 1ER CRUPorusotBlanc2022 on sent le terroir un peu plus riche, à peine moins sur la tension avec un peu plus de volume, très joli aussi. Combine le style marqué du domaine et une bonne définition du terroir. Coup de cœur pour les trois vins.

 

13 janvier 2017

Joblot (Givry) ***

Joblot - Givry Pied de chaume 2015 : Bouteille ouverte pour "prendre la température" des 2015. Couleur assez sombre pour du pinot avec des contours violets, nez de fruits mûrs, cerise, mûre, avec une petite touche vanillée et de l'amande dans le fond, encore un peu jeune. Bouche sur le même fruité bien mûr et légèrement sucré, belle acidité en attaque, tannins déjà bien fondus mais une finale très courte. Pas entièrement convaincu par ce vin, encore un peu jeune en l'état bien sûr, mais qui manque clairement de longueur. On verra dans quelques années ce que donnent les 1er crus 2015. Note : 14,5/20

 

 

Joblot - Givry Clos de la servoisine 1er cru 2009

Le nez est éxubérant, voilà un vin qui vient vraiment nous chercher. Beaucoup de fruits noirs (mûre, cerise), un peu confits, sucrés, confiturés. Ce n'est pas d'une grande complexité, plutôt simple même, mais quel plaisir ! Note : 17/20.

(CR de Julien) "Le vin suivant présente encore une très belle robe, profonde. Le nez est à fond sur les fruits noirs (cassis, mûre). C'est confit et très expressif tout en restant frais avec une sensation d'écorces d'orange. Egalement un léger poivré. C'est complexe et gourmand. La bouche présente une belle matière avec des tanins soyeux. J'ai trouvé une très belle longueur sur le fruit. C'est bien bon, très gourmand."

joblot

 

13 décembre 2016

Jean Fournier (Marsannay) ***

Jean Fournier - Marsannay Les Longeroies 2011 : couleur assez sombre, nez toasté et vanillé, derrière on trouve un beau fruité avec de la mûre surtout, un peu de cerise et de fraise. La bouche aussi est un peu trop boisée, derrière on retrouve la mûre, les fruits des bois, bonne matière et tannins soyeux. Finale courte, qui manque de tension par rapport au Marsannay Longeroies 2011 de Sylvain Pataille, bien plus fruité, tendu, moins boisé et surtout bien meilleur. Note : 14/20.

jean fournier longeroies 2011

 

J. Fournier Marsannay clos du roy 2015 : (FDGV15) plus toasté que celui de Pataille, plus puissant et plus tannique, moins fin, un peu trop boisé en l’état. B.

 

 

Jean Fournier

 

Très belle gamme de rouges, le Bourgogne Côte d’Or 2017 est frais et juteux, Marsannay Longeroies 2016, épais, belle longueur, tannins fins. Marsannay Clos St Urbain 17 un peu plus solaire. Excellent Marsannay Clos du Roy 2016 plus tendu que les précédents, plus minéral. Belle expression du terroir. Le Fixin Petits crais 17prélevé sur cuve s’annonce excellent, plein de fruit et de gourmandise. Rosé 17 bien fait, les blancs Marsannay St Urbain 2017 et Aligoté Champ Forey VV 2017 manquent un peu de tension, en-dessous des rouges, même s’ils sont loin d’être mauvais.

Bonne surprise avec le Bourgogne Cöte d'Or Origines blanc 2017, pinot blanc et pinot gris, original, floral, belle tension, du volume.

 

Fournier Bourgogne Côte d’Or 2017 : fruité, épicé, smple, un peu chaud. B.

Marsannay St Urbain 2017 : tout en fruit, très gourmand, TB.

Marsannay Longeroies 2016 : chaud, kirsché, serré, compliqué dans cet ordre. B-.

 

Jolis 2019 blancs, frais et tendus, millésime bien géré. Les 2018 rouge sur plusieurs cuvées un peu chaud, colorés, et confiturés.

 

4 décembre 2016

Anne et Hervé Sigaut (Chambolle-Musigny) ***

Petit domaine de Chambolle-Musigny géré aujourd'hui par Anne Sigaut. Le style est plutôt extrait, concentré, mûr, avec des boisés un peu marqués en jeunesse, à l'instar du voisin Amiot-Servelle. Les Morey et le Chambolle Les Sentiers surtout sont taillés pour la garde.

 

 

Passage au domaine à l'entrée du village de Chambolle-Musigny, juste en face de la parcelle des Gruenchers, où nous sommes accueillis par Hervé Sigaut. Ici on commence à s'inquiéter de la canicule et du manque d'eau pour le millésime 2015. Les 2014, dont certains sont encore en train de finir la malo s'annoncent plutôt bien, avec plus de quantité que 2012 et 2013. Dégustation d'une petite heure à la cave des vins suivants :

Chambolle Les Beaux bruns 2011 : vin assez fin, sur les fruits rouges, pas une grosse matière mais beaucoup de fraîcheur grâce à une belle acidité. B+.

Chambolle 1er cru Les Chatelots 2012 : (1/3 fût neuf) nez de fruits rouges et noirs, bouche un peu grasse et beurrée en attaque mais qui manque un peu de matière en fin de bouche pour un premier cru, tannins encore un peu serrés en finale. B.

Chambolle 1er cru Les Sentiers 2013 : (millésime très réussi ici d'après le producteur avec de la fraîcheur mais aussi des bonnes matières) plus sombre, beau nez sur les fruits noirs, avec des épices et de la réglisse. Bouche plus concentrée que les autres, avec des tannins présents mais de belle qualité, bonne longueur. TB.

A la vente seulement ces trois vins à 24, 36 et 39€, ainsi que le Morey 1er cru Les Charrières 2013 à 30€. Tout le reste est déjà vendu, notamment le 1er cru Les Groseilles, nouvelle parcelle du domaine. Légèrement déçu au final de n'avoir goûté que 3 vins et de ne pas avoir pu comparer les différents climats sur le même millésime (même sur fût). Les vins m'ont semblé un peu en-dessous de ce que j'avais goûté au SVI de Lyon, et ont souffert de la comparaison avec ceux de G. Barthod.

sigaut

 

Goûtés au SVI Lyon 2014 :

Chambolle Derrière le four 2012 : très beau nez fruité, fruits rouges, un peu de fruits noirs, notes florales, tout en finesse, assez long pour un village. TB. (+- 17-17,5/20).

Chambolle 1er cru Fuées 2012 : plus puissant, plus tendu, plus de matière, plus long, un peu le même fruité, moins floral. A attendre un peu mais c’est un régal en l’état. Confirme que 2012 est excellent en Côte de Nuits. TB+. (+-18/20).

Morey 1er cru Charrières 2011 : fruit plus cuit, plus d’épices, plus puissant mais moins de matière. Effet millésime sûrement. TB-.

sigaut fuees

 

Sigaut Chambolle Les Bussières 2012 : (FDGV 2015) semble toasté, peu de matière. B-.

 

Sigaut Chambolle Les beaux bruns 2011 : regoûté en bouteille près d'un an et demi après mon passage au domaine, il s'est encore mieux goûté, beau nez plein de fruits rouges, surtout de la cerise, idem en bouche avec beaucoup de finesse, des tannins imperceptibles, de la fraîcheur, et un peu plus de matière qu'au domaine, d'une grande buvabilité. Longueur moyenne. Tout ce qu'on demande a un bon Chambolle "village". TB. (+- 17-17,5/20).

 

Sigaut - Chambolle-Musigny Derrière le four 2012 : (soirée LPV) robe grenat assez sombre pour du pinot, nez moyennement expressif, peut-être un peu jeune, il s'est refermé depuis ma dernière dégustation, sur le cassis, la mûre, la cerise, certains évoquent la syrah, d'autres le gamay, en se réchauffant un petit côté crème brûlée dans le fond. Bouche assez légère, peu tannique, beaucoup de fruit, assez frais, il manque un peu d'épaisseur par rapport aux suivants même si c'est tout à fait correct pour un village. Longueur moyenne. B+.

 

Anne & Hervé Sigaut - Chambolle-Musigny 1er cru Les Sentiers 2013 : Couleur très noire, nez sur le cassis, la mûre, gourmand, même s’il fait très sudiste. La bouche est puissante, concentrée, avec des tannins légèrement asséchants. A l’opposé du stéréotype Chambolle. B.

 

26 novembre 2016

Sylvain Pataille (Marsannay) ***

Sylvain Pataille - Marsannay Les Longeroies 2011 : couleur rubis foncé, nez très fruité, qui ne pinote pas vraiment, marqué fruits des bois, mûre surtout, un peu de fraise des bois, très élégant. Bouche fine, très fraîche, toujours marquée par ce côté fruit des bois, très gourmande, à peine confiturée, soutenue par une superbe acidité. Le style me rappelle un peu Thibault Liger-Belair. Bonne longueur, finale juteuse, encore pleine de fruits, pointe de ronce. Pour chipoter seule la texture manque un peu de soyeux. Sinon c'est un excellent vin avec fruit, fraîcheur et gourmandise avec un rapport q/p très intéressant (que seul Marsannay propose encore en Côte de Nuits?). Note : 17,5/20.

pataille longeroies 2011

 

Sylvain Pataille - Marsannay Clos du Roy 2015 : (FDGV2015) encore un peu de gaz, mais bouche très fine, fruitée, assez légère, bonne acidité, mieux que celui de J. Fournier. B+.

 

Marsannay clos du roy 2015 : (bu en 2020) Beaucoup de gaz à l'ouverture, il faut secouer un bon moment. Puis une couleur assez claire, un nez exubérant de fruits rouges et très floral, pivoine, presque un peu "parfum", un peu too much à la longue. Bouche très pure et fraîche, délicate, on sent le vin épuré, nature, sans gros féfauts si ce n'est que ça manque un peu d'ampleur, surtout pour 2015, c'est un peu light, longueur moyenne. B+.

Aligoté 2018 : vif, un peu autolyse, pauvre aromatiquement, pointe de pome blette, reste frais mais peu de plaisir. B-.

 

 

S. Pataille

Aligoté 2017 : un peu mou par rapport aux suivants. B-.

Bourgogne Bl Méchalots 2017 : (sur cuve) tendu mais un peu grillé/boisé en l’état. B.

Aligoté Champs forets 2017 : grosse tension et minéralité, long, mais aussi une belle matière épaisse, fins amers. TB+.

Aligoté charme aux pretres 2017 : (sols de marnes) finale un peu trop amère par rapport au précédent même si ça partait bien. TB.

Aligoté clos du roy 2017 : sur un fond de bouteille, semble plus gras, plus beurrré. TB-.

Marsannay 2017 : léger, poivré, facile. B.

Marsannay Longeroies 2017 : (90% VE) un peu de volatile et de gaz, belle fraîcheur derrière, mais compliqué. B-.

Marsannay Clos du Roy 2017 : se présente mieux, fruits juteux, frais, à peine de volatile, mais assez long. TB.

 

19 novembre 2016

Fête des grands vins 2016 et 2015

 

Comme l'an dernier il a été difficile de jongler entre les appellations et les millésimes. Sans surprise vu les faibles récoltes, peu de 2016 étaient en dégustation, les producteurs préférant envoyer des 2014, ou parfois des 2013 qui dans l'ensemble se goûtaient un peu mieux. Les stands étaient moins bien fournis que l'an passé (surtout en blanc), les allées moins remplies également, effet 2016 probablement. Il y avait quand même d'excellents vins à goûter si l'on arrivait le matin. Quelques notes à prendre avec des pincettes, pas forcément dans l'ordre de dégustation :

 

 

 

Stand Chambolle

G. Roumier Chambolle 1er cru Les Cras 2014 : robe sombre, nez encore un peu marqué boisé/vanillé, fruits noirs. Grosse concentration en bouche, tannins soyeux, belle trame minérale. Finale longue, épicée. S'annonce bien quand le bois sera parfaitement intégré. TB+.

G. Barthod Chambolle 1er cru Les Cras 2014 : plus clair que celui de Roumier, pas de boisé ici, plus marqué fruits rouges. Moins concentré, un peu plus tannique, dans un style plus tendu, belle trame minérale aussi. Finale aussi longue, un peu épicée aussi. Du même niveau, dans un autre style. TB+.

Amiot-Servelle Chambolle 1er Cru Les Charmes 2014 : plus fin que les Cras, sur les fruits rouges, pas de boisé ressenti, bonne longueur même si un peu moins que les Cras, moins minéral aussi, bonne matière, tannins fins. TB.

Mugnier Chambolle 1er Cru Les Fuées 2014 : robe très claire, très léger voire un peu maigre au premier abord, sur la griotte, tendu, peu tannique, mais il s'étire longtemps, belle longueur. Le 2013 de l'an passé m'avait semblé un peu mieux. TB.

Boursot Chambolle 1er cru Les Fuées VV 2014 : frais, fruité, belle entrée en bouche avec des tannins très fins mais malheureusement la finale sèche un peu. B+.

Drouhin Chambolle 1er cru 2014 : très clair, pas une grosse concentration mais beaucoup de fruit et une belle acidité, tout en finesse, sur la griotte, assez long, proche des Fuées de Mugnier. TB.

Hudelot Noëllat Chambolle 2014 : frais et fruité (fruits rouges), mais moins de matière que le 2013 de l'an passé, du coup les tannins ressortent un peu plus. B+.

Rion Jean-Charles Chambolle 2014 : assez mûr, gourmand, moins de tension que les autres, très facile, un peu plus court. B+.

Vogüé Chambolle 1er Cru 2012 : robe plus sombre que les 2014, plus mûr, gourmand, fruits plus noirs, mais il reste frais, bonne matière avec des tannins soyeux. TB+.

Vogüé Musigny 2012 : dans le style du précédent, noir, mûr, mais avec des notes de rose au nez qui lui donnent uné élégance folle, encore un peu plus de matière et des tannins de velours. Déjà exceptionnel en l'état. TB++.

 

 

 

Stand Vosne et Vougeot

L. Roumier Hautes Côtes de Nuits La Poirelotte 2014 : assez puissant, petits fruits rouges, bonne finale, épicée. J'avais préféré le 2013 de l'an passé, un peu plus frais. B+.

L. Roumier Clos Vougeot 2013 : de beaux fruits rouges, de la griotte, bonne matière, tannins soyeux, long, minéral, légèrement épicé en finale. TB+.

Bertagna Vougeot 1er cru clos de la perrière 2014 : un peu de gaz et un côté beurré, pas facile à goûter, bonne concentration, assez frais. B.

Château de la Tour Clos Vougeot 2014 : très tannique, austère, bodybuildé, aucun plaisir en l'état, comme l'an dernier. B-.

A. Gros Echezeaux 2015 : robe claire, nez original comme l'an passé sur le 2014 avec du thé noir, des épices. Bouche fruitée, tendue, qui manque peut-être d'un peu d'épaisseur par rapport au 2014 de l'an dernier. Mais c'est très long, fin et fruité. TB+.

Forey Vosne 1er cru Gaudichots 2014 : encore très tannique en l'état, épicé, manque de finesse, aucun plaisir pour le moment. B-.

J. Grivot Vosne Bossières 2014 : le nez est pas net, très toasté, mais aussi une forme de réduction étrange. Probablement un problème de bouteille. Moyen.

Sirugue Vosne 2014 : sombre, sur les fruits noirs, assez mûr, tannins un peu secs en finale. B+.

(GRANDS ECHEZEAUXGrand CruRouge2020 : maigre, finale épicée, un peu sur l’élevage. B.)

Arnoux-Lachaux Vosne Hautes Maizières 2014 : robe sombre, nez sur le cassis, assez mûr et gourmand, reste frais, tannins encore un peu trop présents en l'état. TB-.

F. Vigot Vosne La Colombière 2014 : très léger, un peu trop même, peu tannique, facile à boire, fruité. B+.

Michel Gros Vosne Brûlées 2014 : tannins très fins, bonne matière en bouche, frais et fruité, peut-être un peu simple et court pour un 1er cru. TB-.

 

 

 

Autres Côtes de Nuits

Tortochot Mazis-Chambertin 2014 : assez fin pour Mazis, frais et fruité, bonne longueur. TB.

Trapet Gevrey 2015 : robe violette des 2016, bouche assez gourmande et fruitée, mais on a l'impression d'un vin en début d'élevage. B+

Trapet Chambertin 2016 : pas du tout en place, marqué par des notes étranges d'amande, trop acide. Pas de raison de s'inquiéter mais c'est dommage de ne pas l'avoir laissé dans le fût. B-.

Pierre Amiot Clos de la Roche 2016 : frais, fruité, avec une bonne matière, il semble prometteur. TB.

Arlaud Morey 1er cru Aux Chéseaux 2014 : encore bien trop tannique en l'état, assez austère, fruits noirs, mais il y a de la longueur. B.

Hubert Lignier Morey 1er cru Chaffots 2014 : nez toasté étonnant pour Lignier, fruits noirs, bouche assez concentrée avec des tannins encore trop présents. B.

Taupenot Merme Morey 1er cru La Riotte 2015 : un côté beurré au nez, bouche épaisse mais tannins trop présents et secs en finale. B-.

Dujac Morey 2014 : bonne matière, assez long, fond minéral, fruits noirs, encore un peu trop tannique en l'état. TB-.

A. Jeanniard Morey VV 2014 : comme le Dujac, bonne matière, plus fruits rouges, frais, un peu trop tannique en l'état aussi. TB-.

A. Michelot NsG Les Cailles 2013 : très léger, peu tannique, fruits rouges, simple mais gourmand et très facile à boire. B+.

C. Lescure NsG Damodes 2013 : fruité plus intense que tous les derniers, peu de soufre ?, bonne matière, grosse acidité, assez long. TB.

Bart Marsannay Longeroies 2015 : robe sombre, fruité, léger, fruits noirs bien mûrs, finale tannique. B+.

Naudin Ferrand Htes Côtes rouge 2014 : fruits des bois, épices, léger, sympa, mais très fluet. B.

Naudin Ferrand Htes Côtes Myosotis Arvensis 2014 : (sans soufre ?), marqué par la volatile, peu tannique, court. B-.

Naudin Ferrand Htes Côtes blanc 2014 : tendu, très citronné, peut-être un peu trop sur l'acidité. B.

 

 

 

Autres rouges

Colinot Irancy cuvée Soufflot 2013 : frais, fruité, assez tendu dans le style. B+.

Follin-Arbelet Corton 2014 : fin, gourmand, assez frais, juste un peu simple. TB-.

Comte Senard Corton Les Paulands 2014 : robe plus sombre que le Follin, plus mûr, un peu plus tannique, plus long et complexe. TB.

F&D. Clair Santenay 1er cru Clos des Mouches 2015 : gourmand, avec une assez bonne matière, des tannins fins. B+.

AM&JM. Vincent Santenay 1er cru Passetemps 2014 : trop boisé, très concentré et tannique. B-.

M. Juillot Mercurey 1er cru Clos des Barraults 2015 : fruité, assez frais. B.

Domaine de Bellene Beaune 1er cru Cuvée du Cinquantenaire 2015 : assez mûr, fruité, frais, belle acidité, un peu sec en finale. B+.

Pousse d’Or Volnay 1er cru Bousse d’or 2013 : un peu toasté, pas très frais pour 2013, assez léger même un peu maigre. B-.

Violot-Guillemard Pommard 1er cru Epenots 2014 : arômes un peu kirschés, pas très épais mais fin, tendu et assez long. B+.

(Violot Guillemard Pommard 1er cru Epenots 2016 : clair en couleur, nez de petits fruits rouges, violette, bouche souple, toute en finesse, facile, un peu d'élevage encore, un peu lisse, pas une grande longueur, manque un peu de caractère pour Pomamrd Epenots et 2016 mais plutôt bon sinon. TB-.)

Rebourgeon-Mure Pommard 1er cru Clos des Arvelets 2014 : robe claire, fin, léger, épicé, un peu court. B.

Vaudoisey-Creusefond Pommard 1er cru Charmots 2015 : fruits confiturés, bien plus gourmand que les 2014, encore un peu tannique. B+.

Heitz-Lochardet Pommard 1er cru Clos des Poutures 2014 : bois toasté à plein nez. Moyen.

 

 

 

Blancs

Heitz-Lochardet Chassagne 1er cru La Maltroie 2014 : tendu, frais, bien citronné. B+.

(Armand Heitz :  BOURGOGNEBlanc2022, BOURGOGNERouge2022, CHASSAGNE-MONTRACHET 1ER CRULa Maltroie Blanc 2022 et BEAUNE Rouge2021  deux blancs et deux rouges très faibles, très grillés, chauffes très fortes, pas de fond.

Bachelet-Ramonet Chassagne 1er cru La grande Montagne 2014 : tendu, frais, finale de pamplemousse légèrement amère. B+.

(Bachelet-Ramonet – Chassagne Montrachet 1er cru Morgeot 2008 : Couleur claire pour un 2008, nez encore jeune, citronné, à peine beurré. Bouche droite, citronnée, minérale, avec une acidité assez haute, pas dam d’amers en finale, manque un peu d’épaisseur et d’intensité. TB-.)

Agnès Paquet Chassagne Les Bataudes 2015 : un peu de gras, aromatique sur la pomme granny, un peu d'alcool en finale. B.

B. Moreau Chassagne 2015 : plus de gras que dans la série des 2014, léger beurré, reste frais. B+.

Chartron Puligny 1er cru Folatières 2015 : marqué pomme granny, mûr, assez épais mais sans beurré, finale chaude manquant un peu de tension. B.

Chartron Puligny 1er cru Clos de la Pucelle 2015 : un peu plus minéral et tendu que le précédent. B+.

Château de Puligny Puligny 2013 : minéral, très tendu, peu de gras, assez long, bien dans le style De Montille. B+.

Aladame Montagny 1er cru Les maroques 2015 : finale chaude avec de l'alcool. B-.

JC Bachelet St Aubin Les Combes au sud 2014 : vif, tendu, citronné. B+.

JC Bachelet St Aubin Charmois 2014 : plus chaud, plus boisé que le précédent. B.

Château Fuissé Pouilly-Fuissé Le Clos 2014 : très tendu, citronné, assez long, petite pointe grillée. B.

 

 

Beaujolais

Domaine des Marrans Morgon Corcelette 2014 : assez fruité, tannins bien intégrés, mais pointe chimique en finale. B-.

Mee Godard Morgon Corcelette 2014 : un peu trop acide, pas très gourmand pour Corcelette. B-.

Mee Godard Morgon Grands Cras 2015 : très noir et très mûr, très tannique, un peu bodybuildé. B-.

 

 

 

 

 

Comme tous les ans, le week-end de la vente de charité des Hospices de Beaune, le Palais des Congrès accueille la Fête des Grands vins. Voici les vins dégustés et quelques notes même s'il n'est pas évident de jongler avec les appellations, les millésimes (surtout les échantillons de 2015 tirés sur fût particulièrement compliqués à goûter lorsqu'on n'a pas l'habitude) et les couleurs...

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Stand Chambolle-Musigny

G. Roumier Bonnes-Mares 2015 : robe violette, nez sur les fruits noirs, floral, très belle matière en bouche, de la longueur, tannins peu perceptibles, très prometteur. TB+.

Mugnier Chambolle 2013 : nez sur la griotte, un peu d’épices et de ronces, frais mais pas une grosse matière. TB-.

Mugnier Chambolle 1er cru Les fuées 2013 : un bon niveau au-dessus du village, beaucoup plus de matière, un peu plus tendu, aromatique assez proche, très fin. TB+.

Vogüé Chambolle 2011 : plus de matière que le vilage de Mugnier, mais l’élevage se sent encore un peu trop, plus chaleureux aussi. B+.

Vogüé Chambolle 1er cru 2011 : moins de bois ressenti que sur le village, nez un peu discret en l’état, plus tendu et plus tannique, bon potentiel. TB-.

Vogüé Musigny 2011 : l’élevage ne se sent pas du tout, nez plus expressif que sur le premier cru, de la matière, de la longueur, beau fruité (plus fruits noirs), déjà excellent en l’état. TB++.

Amiot-Servelle Chambolle Les amoureuses 2015 : très fruité, tannins d’une grande finesse, belle matière, le plus beau 2015 rouge du salon avec le Bonnes-Mares de Roumier. TB+.

Leymarie-CECI Chambolle 1er cru Aux échanges 2015 : bon 2015, avec beaucoup de fruit, style assez fin, bonne matière. TB.

Christian Clerget Chambolle 1er cru Charmes 2015 : tannins fins, beau fruité, de la matière, finale un peu courte. TB-.

Hudelot-Baillet Chambolle 1er cru Charmes 2015 : un côté amande au nez que n’avait pas le Charmes de Clerget, un peu plus tendu, mais moins gourmand. TB-.

Digioia-Royer Chambolle VV Frémières 2015 : tannins très raides en l’état, manque de finesse. B-.

Henri de Villamont Chambolle 1er cru Les groseilles 2014 : beau nez avec des fruits noirs, mais la bouche manque de matière et sèche un peu. B.

Roblot-Marchand Chambolle Les pas de chats 2013 : robe très claire, petits fruits rouges, un peu fluet, grosse acidité. B.

Roblot-Marchand Chambolle 1er cru Les Noirots 2013 : grosse acidité aussi, un peu plus de matière et de tannins mais pour un Premier cru ça reste assez fluet. B+.

Hudelot-Noëllat Chambolle 2013 : très bon village, fruité, gourmand, beaucoup de matière, assez fin. TB-.

B. Munier Chambolle Clos de l’orme 2013 : très clair, nez kirsché, bouche fluette et déjà évoluée. B-.

L. Roumier Hautes Côtes de Nuits 2013 La Poirelotte : plein de fruits rouges, grosse matière, impressionnant pour ce niveau d’appellation, dommage de ne pas avoir pu goûter les Chambolle. TB-.

Sigaut Chambolle Les Bussières 2012 : semble toasté, peu de matière. B-.

Gachot-Monnot Chambolle 2012 : un peu toasté, bonne matière mais assez chaud, manque de finesse. B-.

 

 

Stand Vosne-Romanée

Anne Gros Clos Vougeot Le grand Maupertuis 2015 : nez un peu réduit, bouche aux tannins fins, fruitée, assez mûre, de la matière. Devrait être excellent dans quelques années. TB.

Anne Gros Echezeaux Loachausses 2014 : très beau nez avec un côté épicé marqué (poivre sichuan, épices orientales ?) Grosse matière, bouche tendue, fine, épicée, très long. TB++.

Château de la Tour Clos Vougeot 2014 : robe très sombre, beaucoup d’élevage en l’état, peu élégant, tannins raides. B.

(Château de la Tour – Clos Vougeot 2008 : couleur sombre, nez un peu toasté qui me fait craindre le pire pour ed domaine que je n’apprécie guère d’habitude. La bouche est finalement fine, avec du fruit, moins boisée et extraite que sur d’autres millésimes, pas très long, mais sympa. TB.)

Mugneret-Gibourg Vosne 2013 : nez fruité et épicé, bouche tendue, fine, mais manque de matière et un peu courte. B+.

Georges Noëllat Vosne 1er cru Petits Monts 2012 : robe claire et tuilée, manque un peu de matière, assez court, décevant. B.

Michel Noëllat Vosne 1er cru Suchots 2013 : très fin, plein de petits fruits rouges, bonne matière, tannins soyeux. TB+.

Michel Noëllat Vosne 1er cru Les Beaux Monts 2013 : nez encore plus expressif que Suchots, bouche assez proche, beaucoup de fruit et de finesse. TB+.

Daniel Rion Vosne 1er cru Chaumes 2013 : toasté, fluet, décevant. B-.

François Gerbet Vosne Aux Réas 2012 : gourmand, frais, tannins présents mais de qualité, très beau village. TB-.

(F. Gerbet, Chambolle 1er cru les Plantes 2012 : couleur claire, nez de petits fruits rouges, épices, sureau, orangette, cuir. Bouche un peu maigre, fraîche mais légèrement dissociée, avec des tannins un peu secs en finale, manque un peu de matière probablement. B+.)

 

 Stand Morey

Chantal & Louis Rémy Clos de la Roche 2011 : encore un peu d’élevage, arômes kirschés, tannins encore serrés. Peu de plaisir en l’état. B.

Arlaud Clos de la roche 2015 : nez un peu réduit, encore beaucoup de gaz en bouche, impossible à juger…

Taupenot-Merme Morey 1er cru La Riotte 2014 : un peu d’élevage, tanins asséchants, décevant en l’état. B-.

Ballorin Morey Très Girard 2014 : le nez sent la colle, bouche fruitée, typée nature, tannins présents pas trop secs, mais la colle rend cette bouteille imbuvable. B-.

 

Stand Gevrey

Pierre Damoy Gevrey Clos Tamisot 2015 : assez sombre, fruits noirs et violette, bonne matière pour un village. TB-.

Pierre Damoy Chambertin Clos de Bèze 2015 : beau nez fruits noirs et violette comme le village, tannins fins, bouche gourmande, plus de matière et de longueur, très prometteur. TB+.

Heresztyn-Mazzini Gevrey 1er cru Les goulots 2014 : très épicé, puissant, un peu chaud. B.

Drouhin-Laroze Gevrey 2014 : tannins très serrés, fruité pas très mûr par rapport aux autres. B-.

P. Rossignol Gevrey 1er cru Corbeaux 2014 : robe violette des 2015, arômes des 2015 (erreur d’étiquette ?), tannins serrés, pas une grosse matière. B.

Harmand Geoffroy Gevrey 1er cru Les champeaux 2014 : encore un peu jeune, mais assez gourmand, fin, et fruité, pas une grosse matière pour un 1er cru, mais très facile. TB-.

René Leclerc Griottes-Chambertin 2014 : robe claire, nez de petits fruits rouges, bouche facile, peu tannique, manque un peu de matière et de longueur pour un grand cru. TB-.

 

 

Stand Marsannay

Pataille Marsannay Clos du Roy 2015 : encore un peu de gaz, mais bouche très fine, fruitée, assez légère, bonne acidité. B+.

J. Fournier Marsannay clos du roy 2015 : plus toasté que celui de Pataille, plus puissant et plus tannique, moins fin, un peu trop boisé en l’état. B.

Bruno Clair Marsannay Longeroies 2013 : très fin, tannins soyeux, fruité, belle matière. TB.

Bruno Clair Marsannay Vaudenelles 2013 : proche des Longeroies, peut-être un peu plus fin. TB.

 

 

Stands Beaune/Volnay/Maranges/Santenay

Domaine des Croix Beaune 1er cru les 100 Vignes 2015 : facile, fin et fruité. B.

Michel Lafarge Volnay 1er cru Clos des Chênes 2015 : du gaz, tannins raides, difficile à juger…

Michel Lafarge Volnay 1er cru Clos des chênes 2011 : très beau fruité au nez (fruits exotiques ?), très grosse matière, tannins encore trop présents mais de qualité, beau potentiel mais à attendre encore. TB-.

Pousse d’or Volnay 1er cru Bousse d’or 2009 : beaucoup d’élevage, chaud, toasté, puissant, épicé, grosse matière mais manque d’élégance. B.

Lucien Muzard Santenay 1er cru Maladière 2013 : très toasté, bonne matière derrière mais trop de bois à mon goût. B-.

Chevrot Maranges Sur le chêne 2015 : pointe de réduction an nez, bouche légère, fruitée, sympa. B.

(Muzard Santenay VV 2018 : beau nez fruité, bouche chaleureuse, trop mûre. B-.

Muzard Santenay VV 2019 : plus clair, plus élégant que 2018, plutôt fin et juteux pour 2019, très gourmand, belle surprise. TB.

Muzard Bourgogne 2020 : un peu d'alcool, encore serré en l'état. B-.

Muzard Maranges 2020 : beau fruité, mûr, juteux, gourmand. TB.

Muzard Complicité Syrah, grenache 2021 : (négoce) très frais, juteux, fruité, rond, pas de tannins, simple, facile à boire. B+.

Muzard Santenay VV 2022 : rond, léger boisé, facile, bien fait.)

 

 

Les blancs

Bonneau du Martray Corton-Charlemagne 2011 : superbe nez, citron, fruits jaunes, amande, bouche tendue, briochée, élevage déjà bien intégré, beaucoup de fruit, assez longue, peut-être un léger manque de matière pour chipoter. TB+.

Coche-Dury Meursault 2015 : encore jeune, sur des arômes de pomme verte, floral, pas spécialement marqué par le grillé ou la cacahuète, très belle matière, style pas ultra tendu. TB.

Coche-Dury Meursault 1er cru Perrières 2015 : proche du village, un peu plus de matière. TB+.

Mikulski Meursault 2013 : pas de bois ressenti, frais et citronné, sympa. B+.

(Mikulski – Meursault 1er cru Poruzots 2008 : Couleur or profond, nez sur le miel, le coing, la mirabelle, ne fait pas chardonnay, assez mûr pour le domaine mais très joli. Bouche sans aucun gras, ni beurré, sur les arômes du nez, assez droite, fraîche, bonne acidité, assez longue. TB+.

Bourgogne cote d’or 2022, MEURSAULTBlanc2022, MEURSAULT 1ER CRU Le PorusotBlanc2022. Trois vins bien dans le style du domaine, sur la tension, pas du tout de gras, très citronnés, longs, frais, on ne joue pas sur le volume mais il y en a suffisamment à mon goût sur ce millésime. Typiquement le genre de domaine dont le style convient bien au millésime je trouve.)

 

Rémi Jobard Meursault En Luraule 2013 : vin assez gras, peu boisé, puissant, bonne longueur. TB-.

MEURSAULTEn LurauleBlanc2022, MEURSAULTSous la VelleBlanc2022, MEURSAULTLES NARVAUXBlanc2022 , MEURSAULTLES CHEVALIERESBlanc2022, MEURSAULT 1ER CRUPorusotBlanc2022, MEURSAULT 1ER CRUGenevrièresBlanc2022. (pas sur de l’ordre pour les deux premiers, il me semble qu’il y avait un Bourgogne blanc…) Superbe gamme, tout est énergique, tendu, très léger grillé des lies, puis des belles finales fraîches, impression saline. Peut-être Chevalières un petit cran en-dessous, mais les entrées de gamme superbe. Les deux derniers combinent un supplément de matière à la tension des premiers. Second coup de cœur du jour.

 

Ballot-Millot Meursault 1er cru Perrières 2015 : pas ultra tendu mais très fruité, gourmand, très bonne matière, moins de pomme et plus d’agrumes que les Perrières de Coche. TB.

Buisson-Charles Meursault 1er cru Bouches Chères 2013 : nez encore un peu boisé, bouche très grasse, beurrée, bonne acidité, à attendre encore un peu, bon potentiel. TB.

(Buisson-Charles : Pas pu noter le nom des premiers vins, je pense un Bourgogne chardonnay 2022 et un meursault village (Tessons ?)  MEURSAULT 1ER CRULes BouchèresBlanc2022, MEURSAULT 1ER CRUCharmes dessus Blanc2022  une gamme avec de l’acidité, pas trop d’élevage, à peine grillé, très citronné, pas mal faite mais où tout se ressemble un peu et des vins qui semblent un peu trop soufrés, avec des finales qui brulent un peu sur la gencive. Pas de coup de cœur personnellement

Matrot Meursault 1er cru Charmes 2015 : nez un peu réduit, beaucoup de cacahuètes, la bouche est bien mieux, très concentrée et très tendue, longue. TB-.

Morey-Coffinet Chassagne 1er cru La Romanée 2014 : un peu trop d’élevage au nez en l’état mais la bouche est superbe, tendue, grasse, grosse matière, longue. TB.

Thomas Morey Chassagne 1er cru Les Embrazées 2015 : pas de bois ressenti, beaucoup de fruit, très belle matière, tendu et citronné. Très prometteur. TB+.

Etienne Sauzet Puligny 1er cru Les Perrières 2015 : très expressif, plein d’amande, de brioche, tendu et gras à la fois, très long. TB+.

François Carillon Puligny 1er cru Les champs Gain 2015 : encore marqué pomme bien mûre, brioche, amande, pas très long. TB-.

Jacques Carillon Puligny 2015 : citronné, sympa. B+.

Jacques Carillon Puligny 2013 : semble très boisé, contrairement au 2015. B-.

Hubert Lamy Saint-Aubin 1er cru En Remilly 2014 : assez toasté au nez, bouche simple, citronné. B.

Château des Rontets Pouilly-Fuissé Les Birbettes 2013 : très minéral et tendu, beaux arômes citronnés, pamplemousse, abricot, assez long. Belle découverte. TB.

Clotilde Davenne Chablis 1er cru Montmains 2014 : style minéral, tendu et citronné. B+.

Drouhin Vaudon Chablis GC Les clos 2015 : robe trouble, nez sur la pomme, la poire, fruits frais, pas très tendu mais un peu gras avec une bonne matière. TB-.

C&C Maréchal Aligoté 2014 : un côté miel/tilleul au nez, bouche briochée, très grosse matière, un superbe aligoté. TB-.

C&C Maréchal Bourgogne blanc cuvée Antoine 2014 : un peu réduit, bouche florale, sympa. B+.

 

30 octobre 2016

Domaine de Courcel (Pommard) ****

Yves Confuron est l'oenologue de ce domine d'une dizaine d'hectares. Comme pour les vins de Confuron-Cotetidot, les vendanges sé déroulent toujours très tard, les vins sont colorés, en grappe entière, avec une grosse charge tannique, sur la puissance, taillés pour une très longue garde. S'ils sont durs en jeunesse, les vins sont d'une grande noblesse si on les attend suffisamment.

 

 

De Courcel - Pommard 1er cru Les Rugiens 2006 : robe rubis foncé, nez moyennement expressif, encore jeune mais élégant, avec de la mûre, du kirsch, des fruits rouges, du poivre blanc et un peu de pivoine. La bouche présente un beau potentiel mais semble encore un peu jeune, puissante, austère, avec des tannins de qualité mais pas encore assez fondus à mon goût, très bonne acidité qui étire le vin, des fruits noirs et rouges, épices et pivoine. Le style est moins flatteur mais beaucoup plus intéressant que les vins du Château de Pommard par exemple, plus en longueur et tension avec beaucoup moins de travail sur le bois et la texture. Finale très longue sur les fruits rouges et les épices. Gros potentiel sur ce vin mais au final assez peu de plaisir malheureusement. A regoûter dans 5ans minimum. Note : 17/20.

 

De courcel - Bourgogne blanc 2008 : couleur paille, nez expressif dès l’ouverture très marqué par la pierre à fusil, un peu de citron aussi. Bouche vive, tendue, sur la pierre à fusil, très léger beurré, assez bonne matière. Finale assez longue, tendue, minérale et saline, mais la pierre à fusil omniprésente m'écoeure un peu (surtout comparé au Bourgogne de Leflaive). Beau générique néanmoins. Note : 15,5/20.

de courcel

 

De Courcel - Pommard 1er cru Grands epenots 2008 : couleur rubis foncé, nez incroyable plein de petits fruits rouges, de pivoine, de fleurs séchées, très noble, on a l'impressiond'un grand cru de Vosne, bouche toute en longueur, tendue, minérale, mais aussi pleine de fruits sans manquer de matière, tannins présents mais fins. Très grand vin. TB++. Une auter bouteille semblait plus dure, plus fermée. TB. Une troisième aussi montrait des tannins trop fermes, même un peu secs en finale. TB-.

 

Grands epenots 1999 : très racé, encore jeune, noble, puissant, pas mal de tannnins, très long, profond, encore un peu serré. TB+.

 

Rugiens 2011 : très clair en couleur, végétal noble, racé, très tendu, un peu maigre, serré, esprit nebbiolo un peu, grosse allonge, à attendre encore. TB.

 

De Courcel Pommard Vaumuriens 2013 : couleur bien plus claire, fruits rouges, notes d'évolution, un peu de végétal. Bouche austère, stricte, un peu verte, belle fraîcheur et plutôt une bonne longueur. A attendre encore. B+.

 

24 octobre 2016

Ramonet (Chassagne-Montrachet) *****

Noël et Jean-Claude Ramonet ont hérité de ce domaine familial de 17 hectares. Noël ne s'occupe désormais que de la vigne. D'où les deux étiquettes différentes pendant  un temps. Les rouges sont légers, gourmands, plein de fruits, évidents, à boire dans la jeunesse. Les blancs sont eux au contraire un peu plus opulents, parfois bridés par le soufre en jeunesse, taillés pour la garde. Le rapport q/p en direct est peut-être le meilleur de Bourgogne.

 

 

Domaine Ramonet - Chassagne-Montrachet 1er cru rouge "Clos de la Boudriotte" 2011 : couleur rubis, nez expressif, très fruité, il pinote sur de petits fruits rouges, de la fraise des bois, de la cerise avec dans le fond un léger côté épicé (élevage ?). En bouche le vin est très fin, les tannins soyeux, c'est gouleyant, plein de fruits rouges, notes florales, pas de bois ressenti, légère pointe de sucrosité, le tout soutenu par une superbe acidité. La matière est bonne sans être exceptionnelle. Finale de longueur moyenne, tendue, salivante. Une vraie gourmandise. Note : 17,5/20.

 

Domaine Ramonet - Chassagne-Montrachet 1er cru rouge "Clos de la Boudriotte" 2014 : couleur très claire, comme un rosé des Riceys, nez de griotte, épices, petits fruits rouges acidulés, groseille, cranberry, semble venir d'un climat froid type Champagne ou Irancy. Bouche légère, peu épaisse, tendue, acide, sur la griotte, finale quand même assez longue, acidulée, bien moins gourmande que le 2011. TB-.

Boudriotte rouge 2015 : plus sombre que 2014, plus concentré, plus puissant tout en restant juteux et plein de fruit, peu de tannins, très gourmand, avec en même temps du fond pour bien évoluer. TB+.

 

Ramonet - Puligny-Montrachet "Les Enseignères" 2002 : couleur or pâle, très beau nez, avec de l’ananas, un peu de mangue, un léger côté beurré bien fondu. La bouche fait encore jeune pour 2002, elle est toute en finesse, d’une grande élégance, ananas, citron, beurre, fruits jaunes, juste ce qu’il faut d’acidité derrière. Très facile à boire. Seule la finale un peu courte m’empêche de partir sur un grand cru. Superbe vin. Note : 18/20.

ramonet

 

Ramonet - Bâtard-Montrachet 1999 : Robe dorée, évoluée, nez très miellé, une pointe de cire, floral (tilleul ?), des fruits jaunes. Bouche plus jeune que le nez, avec une très grosse ampleur, épaisse, beaucoup de miel encore, grosse tension derrière, des agrumes, moins sur le côté floral et cire. Superbe longueur. Grand vin à son  apogée. TB++.

 

Batard Montrachet 2005 : très beurré, très gras, un peu pataud. B.

 

Ramonet - Bourgogne rouge 2015 : Couleur claire, nez plein de fruits rouges, peut-être une pointe d'alcool. Bouche légère, peu tannique, la pointe d'alcool du nez a disparu, quand même de la matière pour un générique, simple, sur les fruits rouges, mais très efficace, la bouteille ne fait pas un pli. C'est ce qu'on demande à un générique. TB-. Une seconde bouteille un an après semblait évoluée au nez, un peu sous-bois, plus d'épaisseur et plus de longueur en bouche. TB.

 

Ramonet - Bourgogne rouge 2016 : Couleur claire, nez de fruits rouges, ronce, pivoine, plus frais que le 2015. Bouche jus de fruit, peu de tannins, pas un gros volume, mais du fruit, de la pivoine, ça glisse tout seul. TB.

 

Ramonet - Chassagne Rouge 2015 : couleur claire, nez plein de fruits, une pointe végétale, bouche gourmande, peu tannique fruitée, assez longue. TB.

 

Ramonet - Bourgogne blanc 2016 : nez très marqué soufre/pétard, bouche tendue, comprimée par le soufre, à voir dans quelques temps sur une autre bouteille. B-.

 

Bourgogne aligoté 2016 : couleur claire, reflets verts. Nez très discret, pointe soufrée/grillée, fleurs blanches, citron. Bouche avec un peu de vivacité au départ, aromatique florale surtout, peu de gras, assez simple. Finale assez courte. B.

 

Ramonet Chassagne-Montrachet 1er cru Ruchottes 2016 : pas forcémént très boisé ni très gras pour un jeune Ramonet, mais aromatique fermé et gros manque de tension. Le vin goutait mieux à l'ouverture juste avant le trajet et un peu mieux le lendemain aussi. Décevant en l'état, mais à revoir dans quelques années. B.

 

Ramonet - Chassagne-Montrachet 1er cru Les Vergers 2017 : Couleur dorée, le nez semble plus mûr, plus concentré aussi, fruits jaunes bien mûrs, floral, presque miellé, beurré, pointe toasté qui tire sur l'anchoiade/fumé. Bouche très grasse, beurrée, très dense par rapport aux autres, avec là encore un fond suffisant sur le terroir des Vergers pour ne jamais être lourd. Finale très longue, on reste sur la fraîcheur. Très belle bouteille, encore toute jeune avec un gros potentiel. TB+

 

Ramonet - Puligny 1er cru champ canet 2016 : très fin, pas trop d'élevage ici, belle tension. TB++.

 

Ramonet - Chassagne 1er cru Caillerets 2018 Mag : un côté exubérant, encore un peu d'élevae grillé et soufré, pas très beurré ni très gras, belle tension en finale pour un 2018, encore un peu jeune mais bien équilibré, prometteur. TB+.

 

Ramonet - Chassagne-Montrachet 1er cru Morgeot 2016 : nez plutôt grillé/autolyse, pas trop beurré pour Ramonet. Bouche avec tension et gras, assez puissante, longue, peut-être une pointe d'alcool en finale pour chipoter, mais sinon très joli. TB+.

 

Ramonet - Monthelie rouge 2020 : couleur intermédaire, nez très fruité, peu d'élevage, fruits rouges mûrs, petit côté primeur bonbon. Bouce suave, fruitée, simple, pas grand fond mais gourmande, facile à boire. TB.

 

21 octobre 2016

Henri Jayer (Vosne-Romanée) ******

Henri Jayer, décédé en 2006 (dernier millésime en 2001), est le mentor de nombreux vignerons bourguignons. Il a été l'un des premiers à clamer haut et fort que le vin devait se faire à la vigne plutôt qu'à la cave à une époque où cela n'était pas si évident. Sans aller jusqu'au bio il s'est opposé à l'usage intensif des produits chimiques. Il vinifiait des raisins issus de faibles rendements, totalement égrappés, en fûts neufs, faisant toujours attention aux températures de fermentation. Ses vins tout en gourmandise et en rondeur, mais sans jamais manquer de fond, capables de bien vieillir, ont d'abord connu le succès aux Etats-Unis et chez les Anglo-Saxons avant de devenir aujourd'hui les vins les plus recherchés du monde. Son célèbre Cros Parentoux a été divisé entre son neveu Emmanuel Rouget et le domaine Méo-Camuzet.

 

 

Henri Jayer - Echezeaux 1989 : le bouchon s'effrite complètement à l'ouverture mais il indique bien le domaine et 1989. La robe est rubis clair avec des contours tuilés, le nez est surtout sur le sous-bois au départ puis après une demi-journée d'ouverture on trouve un beau mélange de kirsch, de confiture de fraise, de griotte et de notes tertiaires, champignon, truffe, feuilles mortes, terre, cuir, mais pas de rose ou de notes florales. Il fait peut-être un peu chaud, mais ce n'est pas étonnant vu le millésime. La bouche est grandiose, avec une texture de velours, des tannins quasi imperceptibles, un peu moins de tertiaire qu'au nez même si on sent bien le côté truffe et sous-bois et un peu plus de fruits, moins kirschés, plus frais et confiturés. A l'ouverture il manquait un peu d'acidité pour équilibrer le vin mais après une une longue aération et servi plus frais je lui trouve la fraîcheur qu'il lui manquait jusque là, même si bien sûr on n'est pas sur un style tendu et minéral. C'est un vin très facile et gourmand, qui glisse tout seul. La finale est très longue, sans être exceptionnelle non plus, sur les fruits rouges confiturés et à nouveau un peu plus de sous-bois. Pas le plus grand vin de ma vie (même si on en est pas très loin) mais peut-être la plus grande émotion. Un moment inoubliable pour un amateur de bourgogne comme moi. Note : 19/20

 

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13 octobre 2016

André Moingeon (Saint-Aubin) ***

André Moingeon - Blagny "Le Trézin" 2013 : robe très claire, nez expressif sur de petits fruits rouges (framboise, groseille), un peu de ronce. Bouche légère, pas une grosse matière, peu tannique, très fraîche avec une bonne acidité, sur les fruits rouges et un peu d'épices en fin de bouche. Très facile à boire. Longueur moyenne. Un bon petit pinot. Note : 14,5/20.

 

Chassagne-Montrachet rouge 2013 : robe encore plus claire que le Blagny, nez sur les petits fruits rouges mais avec un côté un peu vert, pas assez mûr, ça se confirme en bouche où le vin est vraiment fluet, trop acide par rapport au peu de matière, pas très long. En-dessous du Blagny, et surtout très loin du niveau des blancs du domaine. Note : 13/20.

 

André Moingeon - Saint-Aubin 1er cru Les Frionnes 2013 : couleur or pâle, nez expressif dès l'ouverture, beurré, floral, et citronné, boisé très bien intégré. Bouche grasse, gourmande, sur le citron très légèrement sucré, la pêche, le beurre, très belle matière, avec une fine acidité à l'arrière-plan. Longueur moyenne. Pas très complexe mais beaucoup de plaisir en l'état. Bon rapport q/p (13€). Note : 16/20.

moingeon frionnes 2013

 

Saint-Aubin 1er cru Sur Gamay 2013 : couleur or pâle, nez beurré, floral, un peu plus marqué par l'élevage que Frionnes même si ça ne domine pas. Bouche plus vive, plus tendue et plus citronnée que Frionnes, un peu moins gourmand en l'état, mais devrait se garder un peu plus longtemps. Belle longueur, peut-être plus que Frionnes. Note : 15,5/20

 

Moingeon - Puligny-Montrachet 1er cru La Garenne 2018 : Couleur or pâle, joli nez expressif dès l'ouverture, très floral, fruits jaunes, légèrement beurré, pointe d'élevage vanillé/grillé mais pas trop marqué et déjà bien intégré vu l'âge du vin. La bouche est plus décevante que le nez, ronde, grasse, reprenant cette belle aromatique mais manquant un peu de peps, surtout sur la finale où on sent bien les caractéristiques du millésime. Ca finit un peu trop rondouillard à mon goût avec quelques notes de caramel. B+.

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St Aubin Frionnes 2020 : nez grillé soufré, bouche assez droite, pas de beurré, mais grillé soufré un peu trop marqué. B+.

 

3 juillet 2016

Simon Bize (Savigny-les-Beaune) ***

Simon Bize - Savigny-les-Beaune Aux Grands liards 2011 : couleur rubis un peu trouble, nez moyennement expressif, fruité, sur la framboise, la fraise des bois, avec des notes de ronce, très léger toasté. Bouche vive, un peu perlante à l'ouverture, tendue par une belle acidité, peu de matière, tannins un peu secs, mais un beau fruité (fruits rouges et fruits des bois), un peu de ronce encore. Longueur moyenne, finale fraîche et fruitée. Note : 15/20.

bize liards 2011

 

S. Bize - Savigny-les-Beaune 1er cru Fournaux 2005 : style à l'ancienne, puissant, avec des tannins bien présents, un peu rustiques, pas mal fait mais pas mon style. B+.

 

Simon Bize - Savigny 1er cru Aux Guettes 2006 : style un peu rustique du domaine, kirsché, rose fané, cuir, peu de volume, tnnins serrés, tout en longueur, bien fait. TB.

 

15 mai 2016

Sylvie Esmonin (Gevrey-Chambertin) ***

Sylvie Esmonin gère ce domaine de 7,6 hectares depuis 1998 dans un esprit bio. Les vis sont concentrés, mûrs, colorés, très extraits, avec des boisés toastés très marqués (café, pain grillé...) qui masquent un peu le fruit en jeunesse. Ils demandent du temps.

 

Sylvie Esmonin - Gevrey-Chambertin 1er cru Clos Saint-Jacques 2008 1/2 bouteille : robe grenat, foncée pour du pinot. Nez assez discret, même le lendemain, sur des fruits noirs (mûre surtout), un côté fraise des bois, des épices, du café, boisé parfaitement intégré. Bouche puissante, qui ne se livre pas totalement, assez austère, très belle matière, bonne acidité, des tannins de qualité mais qui sont encore un peu trop présents, sur les fruits noirs, avec pas mal d'épices, ronce, bois légèrement fumé. Longue finale, fumée, sur les épices. Gros potentiel, mais à attendre, même en demi-bouteille. Note : 16,5/20.

esmonin clos jacques 2008

 

Gevrey VV 2010 : couleur clair, nez rose et café, lard fumé. Bouche plutôt bonne mais très pypée syrah, lardée, fumée, reste assez fraîche. TB.

 

 

30 mars 2016

Denis Mortet (Gevrey-Chambertin) ****

C'est aujourd'hui Arnaud qui gère les 12 hectares du domane depuis le suicide de son père Denis Mortet en 2006. Parallèlement, Arnaud s'occupe de quelques vignes en fermage étiquetés sous son nom Arnaud Mortet. La patte du domaine a toujours résidé dans le soyeux des textures, très veloutés grâce à l'égrappage et grâce à un boisé appuyé donnant souvent aussi des notes de caramel et de vanille en jeunesse. Depuis quelques années les vinifications sont un peu plus douces, les boisés moins appuyés, même si le style reste résolument "moderne".

 

Fixin Champs Pennebaut 2007

Couleur : rubis foncé, assez sombre pour un pinot.

Nez : il met du temps à s'ouvrir, et même après quelques heures il ne sera pas très expressif. Encore un peu jeune ? On sent toutefois de belles notes fruitées (framboise, cassis), et de légères notes florales. Peut-être un très léger côté caramel dû à l'élevage aussi.

Bouche : Superbe, très expressive, grosse matière, une belle acidité, ça pinote légèrement. Très bel équilibre finesse/puissance avec des tannins présents mais soyeux. On retrouve les fruits du nez, plutôt des fruits rouges et un très léger côté floral (violette ?)

Finale : longue, belle acidité.

Note : 17/20. Beaucoup de plaisir en l'état, ça peut encore tenir quelques années, en espérant que le nez s'ouvre un peu.

P1030298

 

Denis Mortet - Bourgogne noble souche 2013 : robe rubis, nez fruits rouges, un peu végétal, pas de boisé. Bouche avec une belle texture épaisse, soyeuse, pas de tannins, légère, facile, toujours petits fruits rouges et un peu végétale, pas une grosse tension. Finale assez courte. B+.

 

Mortet - Bourgogne noble souche 2016 : robe rubis, foncé, nez fruits rouges, à peine toasté, un peu fruits noirs. Belle matière en bouche, tannins soyeux, belle longueur, à peine trop moderne, mais dans quelques années un grand générique probablement. B+.

 

Noble souche 2015 : gourmand, soyeux, nez avec un début d'évolution un peu confiture de fruits rouges mais bouche marquée par l'élevage. B+.

 

Denis Mortet - Marsannay longeroies 2014 : couleur très claire, nez de petits fruits rouges, à peine vanillé. Bouche très légère, pas de tannins, soyeuse, jus de fruit, très gouleyante et gourmande, pas très complexe ni très long, mais la bouteille ne fait pas un pli. TB-.

 

Denis Mortet - Gevrey Mes Cinq Terroirs 2013 : couleur rubis, nez de petits fruits rouges, élevage bien intégré. Bouche élégante, peu tanniue, fraîche, beau volume pour un village 2013, boisé bien intégré là aussi, très bonne longueur pour un village, au niveau d'un premier cru. TB.

 

Denis Mortet - Gevrey 1er cru Lavaux St Jacques 2005 : couleur sombre, très beau nez sous-bois, pot pourri, fruits noirs sucrés, cuir. Bouche dans la lignée du nez, avec un côté légèrement sucré, tannins lisses, encore un peu d'élevage, belle longueur. Très bien fait, dans un style moderne. TB+.

 

Denis Mortet - Gevrey-Chambertin 1er cru « Lavaux St Jacques » 2012 : Robe de même intensité, nez plus confituré, avec encore une petite touche vanillée. La bouche est sublime, du velours, très épaisse et soyeuse à la fois, sans la petite pointe boisée du nez, du fruit, quelques épices, la fraîcheur et la minéralité de Lavaux dans le fond et beaucoup de longueur. TB++.

 

Denis Mortet - Chambolle-Musigny 1er cru Aux beaux bruns 2011 : Une robe claire et à peine tuilé, le nez commence à montrer un peu d’évolution avec des notes de sous-bois, du fruit rouge. Très belle bouche à la fois fruitée, acidulée, tannins bien arrondis et belle longueur. Un délice, qui a fait l'unanimité. TB++.

 

Denis Mortet, Chambolle-Musigny 1er cru Les Beaux bruns 2018 : (un peu de VE. élevage 18mois 60% fûts neufs) Couleur sombre, nez sur les fruits noirs, encore quelques notes d'élevage café. Bouche avec une très belle texture, soyeuse, toute en rondeur, un peu de sucrosité, des fruits noirs, quand même une bonne acidité derrière. Aromatique encore dominée par l'élevage, mais joli fond, à attendre selon moi, même si tout le monde a adoré autour de la table. TB.

 

Marsannay longeroies 2009 : coloré, puissant, encore un peu d'élevage et de tannins. B+.

 

27 février 2016

La Soufrandière - Bret Brothers (Vinzelles) ****

La Soufrandière - Pouilly-Vinzelles X-taste 2006 : (1/2 bt, chardonnay bortrytisé ramassé le 7 novembre sur le climat "Les Quarts", élevé en quartauts 18mois, 300gr SR/L) Robe ambrée, nez à l'ouverture sur le champignon, un peu de solvant qui disparaît avec l'aération, puis de la noix et des fruits séchés (figues, mandarines), fait assez évolué. En bouche on se demande où sont passés les 300gr de SR, on a plus l'impression d'une centaine, et d'un vin évolué qui aurait mangé ses sucres, sur la noix, un peu de champignon, figues, raisins secs, agrumes confits, la texture a une belle épaisseur, pas une grosse acidité mais des amers assez nobles en fin de bouche. Finale assez longue sans être exceptionnelle, manquant d'un peu de fraîcheur. Un liquoreux très original. Note : 17/20.

x taste 2006

Dispo ici : http://www.levertetlevinbio.com/description/165-x-taste-domaine-la-soufrandiere

 

 

Domaine de la Soufrandière - Pouilly-Vinzelles 2006

Couleur : or pâle.

Nez : très évolué, sur la brioche surtout, la noix et la noisette, un peu d'agrumes et quelques notes florales aussi. Très expressif mais un peu chaud. Le lendemain on trouve un peu moins de brioche, du coing et un fruité presque exotique, plus à mon goût.

Bouche : attaque vive avec une belle acidité, plus fraîche que le nez, on retrouve la brioche, la noisette, du citron confit, bonne matière pas particulièrement grasse. Le lendemain le côté brioché s'est un peu atténué, on a un peu plus de fruits sans perdre l'acidité, plus à mon goût.

Finale : longue, sur la noix, la brioche, bonne acidité.

Note : 16/20. Un bon Chardonnay, à son apogée, seul le nez était un peu chaud. Pas trop mon style à l'ouverture de la bouteille, bien mieux après.

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