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Whisky Wine N' Beer
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10 mai 2015

Pétrus (Pomerol) *****

Petrus Pomerol 2003 : robe grenat, nez de fruits rouges très mûrs, un peu sucrés, du cassis, du zan, un côté balsamique, élevage bien intégré, encore très jeune et sur le fruit. Moins bien en bouche, assez puissante, pas forcément une très grosse matière, fruits très mûrs, manque de fraîcheur et d'acidité, on sent vraiment le millésime solaire. Les tannins semblent bien fondus à l'attaque, mais un poil secs sur la finale. Pas une grosse longueur. Sans être mauvais, tout le monde est déçu autour de la table, les cavistes nous disent avoir très bien goûté 2004 et d'autres millésimes récemment. Pour eux le problème vient de 2003. Le fait de passer derrière Leroy ne l'a sûrement pas aidé non plus. Note : 16,5/20.

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24 décembre 2014

Château Pichon Longueville baron (Pauillac) ****

Pichon Longueville baron - Pauillac 2002 : couleur grenat, pas de traces nettes d'évolution. Le nez lui commence à montrer quelque notes tertiaires de sous-bois, de truffe, mais aussi du tabac, du café, du cassis. Bouche peut-être un peu moins tertiaire et plus fruitée que le nez, avec de la fraîcheur, des tanins présents mais parfaitement fondus, il lui manque juste un peu de matière à mon goût. Finale d'assez bonne longueur. Beau vin, dans un millésime pourtant réputé difficile. Note : 17,5/20.

pichon

 

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Pichon baron 2002 : robe très sombre, nez sur le cassis, fruits noirs, cèdre, tabac, très noble, bien moins tertiaire qu'une autre bouteille bue il y a un an. Bouche encore jeune, avec des tannins présents mais de grande qualité, très frais, mentholé, assez droit, long. Un excellent Pauillac, dans un style très classique. TB+.

 

13 décembre 2014

Château de Fargues (Fargues-de-Langon) ****

Château de Fargues - Sauternes 1996 (1/2bt) : couleur ambre clair, très beau nez sur l'abricot, l'orange, les fruits secs, un peu de caramel et d'épices. L'attaque en bouche est vive, assez puissante, la texture est épaisse et concentrée mais peu à peu l'acidité laisse place à une forte amertume, avec une impression d'orange amère. La finale est de longueur moyenne, un peu trop amère, sur l'orange, les fruits secs. Dommage pour la finale, ça partait très bien. Note : 17/20.

fargues 1996

 

 

Fargues

Sauternes 2015 : très vanillé, chaud et lourd. Décevant pour Fargues. B.

 

15 novembre 2014

Dégustation Bordeaux

La Piecelle * - Bordeaux supérieur 2011 : très clair, léger, fruits rouges, peu tannique, fluet, très court. B-.

Château La Rame ** - Bordeaux 2012 : un peu plus puissant que le précédent, pas trop tannique, plus sur les fruits noirs, merlot assez mûr, manque un peu de longueur. Bon rapport q/p (8-9€). B+.

Château La Rame ** - « Charmille » Cadillac 2011 : bcp de bois, vanille, plus tannique et plus long que le précédent. A attendre un peu. B.

Château Léhoul * - Graves 2011 : beaucoup de poivron, épices. Moyen.

Château Lehoul * - « Pur sang » 2011 : fruits noirs, poivre, plus tannique que le précédent, pas de poivron dans celui-ci. B+.

Château Lehoul * - Grand Vin Graves 2011 : beaucoup de bois, très noir, une odeur de coca-cola très étrange. B.

Château Poitevin * - Médoc 2011 : torréfié, un peu de poivron, bonne fraîcheur derrière, mais trop marqué par le café à mon goût. B-.

Château Clément St Jean * - Médoc 2011 : nez boisé/vanillé, Bouche épicée, gourmand, tanins bien polis par le bois, pas mal fait dans un style moderne. B.

Château Léo de Prades * - St Estephe 2011 : beau nez, moyennement expressif mais assez noble, beau fruité, bouche peu puissante pour St Estephe, un peu plate, peu de longueur. B.

Château Mamin * - Graves 2011 : très boisé. B-.

Château Mancède * - Pessac-Léognan 2011 : très léger goût de poivron, bonne fraîcheur, belle acidité, fruits rouges et noirs. B+.

Château Mancède * - 2007 : couleur déjà bien évoluée, poivron, peu de matière.

Château des graviers ** - Margaux 2010 : beaucoup de fraîcheur mais pas de poivron ici, de beauc fruits rouges acidulés, très fin, mais belle longueur. Au-dessus du lot. TB-.

Château Monbrison ** - Bouquet de Monbrison Margaux 2012 : pas mûr, moyen.

Château Gaudin * - Pauillac 2011 : un goût étrange, certains pensent à du bouchon, pas évident mais il faut espérer. NN.

Château Lalande de Tayac * - Francs Côtes de Bordeaux 2011 et 2009 : le 2011 est léger, un peu fleut sur le cassis. B-. Le 2009 a plus de matière, déjà bien évolué, mais peu de longueur. B-.

Château Haut Tuquet * - Castillon 2011 : Assez bonne matière mais des tannins encore bien raides en l'état, un peu vert aussi. B-.

Château Mondésir Gazin *** - 2010 Blaye Côtes de Bordeaux : ouvert depuis plus longtemps, réglisse, fruits noirs, très gourmand, tanins encore présents mais de qualité, peut être attendu mais c’est déjà bon en l’état. TB-.

 

1 août 2014

Château Lafaurie-Peyraguey (Bommes) ***

Lafaurie-Peyraguey - Sauternes 2005 (1/2 bt) : couleur or pâle, nez peu expressif à l'ouverture, mieux le lendemain, beaucoup de miel, fruits jaunes, vanille, abricot, pêche, citron, assez frais, encore très jeune et peu évolué. Bouche puissante, voire alcooleuse à l'ouverture, mieux le lendemain aussi, avec une superbe concentration, elle ne donne pas l'impression d'être très sucrée, ni très acide, toujours sur le miel et les fruits jaunes. Finale très longue, avec un peu d'acidité et une fraîcheur mentholée. Un Sauternes bien trop jeune mais avec un gros potentiel, à regoûter dans 10ans. Note : 16,5/20.

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Lafaurie Peyraguey

Sauternes 2016 : (93% sémillon) vanille et fruits exotiques, goûte un peu sur l’élevage, vite écœurant. Peut-être que 2016 n’était pas le meilleur choix pour ce jour-là… B-.

 

Lafaurie-Peyraguey 2004 : couleur ambrée, nez bien safrané, abricot, rôti, fruits secs, à son apogée. Bouche grasse, épaisse, mais bonne fraicheur derrière, finale sur le safra, des amers nobles qui laissent le vin assez digeste. Comme souvent, beaucoup de plaisir sur ces "petits" millésimes où les vins sont moins cocnentrés, moins lourds, et plus vite prêts à boire. TB+.

 

Lafaurie-Peyraguey - Sauternes 1990 : Couleur ambrée, nez exotique, miel, coing, cire, acacia, avec l’aération développe enfin des notes de sémillon (à l’aveugle plutôt chenin ou PG au départ) plus vanille/coco/safran. La bouche est probablement riche en sucre, épaisse, mais parfaitement équilibrée, pas trop lourde. Le grand millésime a parlé. TB++.

 

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25 avril 2014

Château Fleur-Haut-Gaussens (Vérac) ***

Château Fleur-Haut-Gaussens - Bordeaux Supérieur 2009 : (90% merlot, 5% Cabernet sauvignon 5% cabernet franc, 50% barriques neuves, sols argilo-calcaires) Couleur grenat, nez expressif, sur les fruits noirs légèrement confiturés, assez mûrs, boisé léger et très bien intégré. Bouche assez puissante, mais tanins fins avec une belle texture soyeuse, l'attaque est plutôt molle mais une légère acidité en fin de bouche lui permet de rester frais, beaucoup de fruits noirs bien mûrs, un peu d'épices. Longueur moyenne. Un bon rapport q/p (7-8€), prêt à boire. Lors d'une seconde dégustation quelques mois plus tard, le boisé ressortait un peu plus (15/20). Note : 15,5/20.

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4 avril 2014

Château Cheval Blanc (Saint-Emilion) *****

Château Cheval Blanc - Saint Emilion 2006 : robe entre rubis et grenat, on monte d'un cran au niveau de la couleur mais ça reste quand même assez clair. Le nez est très brioché, un peu vanillé, l'élevage domine encore, on sent du fruit rouge et des notes florales dans le fond. C'est bien mieux en bouche, elle est assez vive, avec une très bonne acidité, tanins très fins et texture de velours, très belle matière. Le côté brioché se sent moins, on a plus de fruits (rouges et noirs), légères notes florales. Finale longue mais pas exceptionnelle. Au final je suis déçu par le nez et plutôt convaincu par la bouche. Il faudra surement attendre quelques années pour que le bois se fonde bien, en l'état j'avais préféré Canon-la-Gaffelière 2006. Mais surtout je ne pensais pas que Cheval-Blanc faisait des vins dans un style aussi "moderne" avec un travail sur le bois et la texture. Encore une fois ce n'est qu'une impression sur une bouteille bue trop jeune. Note : 17,5/20.

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4 avril 2014

Château Climens (Barsac) *****

Climens - Barsac 2002 : couleur or pâle, pas encore très évoluée, superbe nez très expressif, beaucoup de miel, abricot confit, pâtes de coing, un peu de noisette aussi, il fait un peu évolué pour un 2002. Beaucoup de finesse en bouche, toujours sur le miel et les fruits jaunes, du classique, mais superbe équilibre sucre/acidité. Il manque juste un poil de concentration et de longueur pour être parfait (effet 2002 peut-être). Note : 18/20.

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Climens

Barsac Cyprès de Climens 2015 : notes de caramel, peu de sucres mais peu d’acidité donc vite lourdaud. B-.

Barsac 2012 : (100% sémillon, 116gr SR, 14% alc) Encore tout jeune, semble un peu fermé mais il était servi trop froid, élégant, floral, pas très riche, longueur moyenne. Rien d’exceptionnel, peut-être pas le meilleur choix de millésime ou juste servi trop froid. Un peu déçu par ce château que j’aime beaucoup d’habitude. TB.

 

Climens Asphodele 2018 : couleur or pâle, nez assez mûr, de miel, pêche, fruits jaunes bien mûrs. Bouche avec beaucoup de rondeur, mûre, riche, peu d'acidité, ça finit mou, on a du mal à y retourner. B-.

 

20 février 2014

Château Chasse-Spleen (Moulis-en-Médoc) ***

Soirée LPV Rhône 2 :

Chasse-Spleen - Moulis 1989 : (ouvert à la dernière minute), couleur grenat, contours tuilés, superbe nez, classique, tabac, cèdre, prunes, fruits noirs, assez frais, évolué mais il a encore de belles années devant lui. La bouche est un peu en-dessous, il a du mal derrière le VdN, elle est un peu sèche, pas une grosse matière, manque un peu de fruits. Belle longueur. Un vin qui valait vraiment le coup rien que pour le nez.

 

Chasse-Spleen - Moulis en Médoc 1995 : vin évolué, légèrement tuilé, nez sur le sous-bois, le tabac, quelques fruits noirs, bouche un peu sèche, pas une grosse matière, bonne longueur cependant. Un peu en-dessous du 1989. B.

 

8 février 2014

Château Lafite-Rothschild (Pauillac) *****

Visite du Château Lafite-Rothschild

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Rdv pris par mail environ 2 mois à l'avance. Les visites ne se font pas par groupes chez Lafite, nous sommes donc seuls avec le guide. On commence par un topo sur l'histoire du domaine et sur la famille Rothschild face aux vignes. Le domaine possède presque 120 hectares, avec une part très importante de cabernet sauvignon, un peu de merlot, de petit verdot et depuis peu quelques plants de Malbec. Les parcelles sont un peu plus éparpillées qu'à Pontet-Canet, avec notamment quelques vignes (4,5ha) sur la commune de Saint-Estèphe. Le domaine possède une dérogation qui lui permet d'intégrer ces raisins dans son vin d'AOC Pauillac.

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La visite continue avec les cuveries, un premier chai, une partie de la cave et des galeries souterraines. Les employés sont en train de finir le soutirage et le collage. La vinification est ici beaucoup plus classique que chez Pontet-Canet (vendanges en vert, taille des vignes, filtration, collage...) Le grand vin passe entièrement en barriques neuves 18 à 20 mois, le second vin "Les Carruades de Lafite" en barriques d'1 vin. Environ 300 000 bts de Lafite sont produites par an, 400 000 de Carruades, plus quelques-unes du 3e vin. Il y en aura évidemment bien moins en 2013 où les rendements sont tombés de 45hL/ha en moyenne à un peu plus de 30hL, soit encore moins qu'en 2003.

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Puis passage dans le grand chai, imaginé en 1985 par l'architecte Ricardo Bofill et inauguré en 1987. Un concert de musique classique y est donné une fois par an pour l'acoustique exceptionnel du lieu. A noter que depuis 3-4ans le domaine ne remplace plus les bouchons des bouteilles des particuliers à cause des trop nombreuses contrefaçons.

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La dégustation d'un Lafite 2001 se fait à l'intérieur du chai, à la lueur des bougies. C'est un millésime qui présente un bon "compromis" entre des vins qui seraient trop jeunes, et des vins plus vieux qui commencent à se faire rares. C'est aussi un millésime sous-estimé, bien plus abordable financièrement que 2000 par exemple, et qui commence à donner beaucoup de plaisir (alors que 2000 ne sera pas prêt avant 10-20ans).

Enfin la sortie du chai. L'achat n'est pas possible au château. Au final, une très belle visite d'une bonne heure. Comme pour Pontet-Canet, c'est un vrai privilège de pouvoir être accuielli de la sorte dans ces grandes propriétés (gratuitement là aussi).

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Lafite-Rothschild 2001 : (près de 89% de cabernet sauvignon) couleur sombre, pas de traces d'évolution. Nez expressif, sur les fruits noirs (cassis surtout), le cèdre, très légèrement épicé, un peu de tabac aussi. Bouche d'une grande finesse, avec des tanins présents mais soyeux, pas de bois, une très belle acidité qui étire le vin. Sans être fluet le vin ne me semble pas non plus très épais. Finale très longue, très fraîche, fruitée. Un vin déjà excellent, pourtant pas encore tout à fait à son apogée. Il possède la fraîcheur qu'il manquait à Chevalier 2001 par exemple, la "tension" et la classe des grands cabernets sauvignons qu'il manquait à Latour et Mouton 2004, mais il joue moins sur la texture, il est par là plus proche d'un Margaux 2003 ou de Pontet-Canet 2007, des vins "en longueur". Le potentiel de garde est très élevé, il devrait être magnifique dans 15-20ans. Note : 18,5/20.

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8 février 2014

Pontet-Canet (Pauillac) *****

Visite du domaine

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Rdv pris par téléphone presque 2 mois à l'avance. La visite se fait par petits groupes en général (7-8maximum), mais suite à un désistement nous nous retrouvons seuls avec la guide. Parfait, nous pouvons poser toutes nos questions ! On commence par une petite présentation historique du domaine et de la famille Tesseron. La personne habituellement chargée de faire les visites étant absente, nous devons laisser tomber la balade dans les vignes en Club car, ce n'est pas plus mal vu le froid. Nous avons quand même le droit à une présentation du vignoble (80 hectares, quasiment d'un seul tenant le long du château, les cabernets sauvignons sont majoritairement devant sur sols de graves, les merlots plutôt au fond sur sols argilo-calcaires), et à un topo sur la biodynamie.

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Le domaine a commencé sa conversion en biodynamie en 2004, mais en 2007 à cause des mauvaises conditions climatiques et du mildiou quelques traitements non bio ont été faits. La période officielle de 3ans de conversion a donc dû recommencer pour s'achever en 2010. Quelques techniques marquantes (et différentes de Lafite), pas de vendanges en vert, les vignes ne sont pas rognées, sur 30% du vignoble pas de machines mais uniquement des chevaux (il en faudrait beaucoup plus pour pouvoir faire les 80 hectares), les machines (notamment pour que les chevaux puissent passer entre les vignes) ont été entièrement pensées et dessinées au domaine, 2 vaches viennent d'arriver (la bouse sert aux préparations bio). C'est là aussi loin d'être suffisant pour 80 hectares, mais le domaine tend à devenir une "entreprise autosuffisante". Ensuite pas de filtration ni de collage au blanc d'oef contrairement à Lafite.

Le domaine pense pouvoir progresser encore beaucoup au niveau du travail de la vigne, alors que tout ce qui était possible ou presque a été fait en ce qui concerne les méthodes de vinification.

Nous passons désormais dans les cuveries, ancienne (cuves bois) puis moderne (cuves béton).

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A l'étage, les tables de tri sur roulettes permettent de faire tomber les raisins directement dans les cuves de fermentation, le but étant qu'il y ait le moins d'intermédiaires et d'interventions possibles entre le raisin et la cuve puis le fût. Puis nous passons dans le chai, avec un côté pour les barriques bordelaises (225L) et l'autre pour les 100 nouvelles amphores jaunes (900L). Ces dernières permettent de laisser passer un peu d'air contrairement aux cuves inox par exemple, sans boiser le vin contrairement aux barriques neuves. La forme est étudiée pour qu'il n'y ait ni trop ni pas assez de lies au fond de l'amphore. A l'intérieur du béton, des graves ont été mises pour les amphores de Cabernet, du calcaire broyé pour celles de merlot. Le millésime 2012 contient 50% de vin élevé en amphore, de la barrique neuve et de la barrique d'1 vin.

A noter que la récolte 2013 a été très faible, à cause de la pluie surtout. Le domaine est plutôt satisfait des premiers résultats au niveau qualitatif, mais il ne faut pas s'attendre au millésime du siècle sur Bordeaux en général.

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Après les chais, passage rapide dans la cave souterraine, puis la dégutation du grand vin sur 2007, millésime "accessible" en ce moment. L'achat au domaine est possible si l'on y tient vraiment à prix caviste "normal" (nous n'avons pas demandé les prix exacts)  depuis quelques années, mais c'est surtout pour les étrangers qui auraient du mal à trouver du vin chez eux, bien plus que pour les visiteurs français. Au final la visite aura duré une bonne heure, l'accueil était plus que satisfaisant, un très beau moment. Merci au domaine de permettre ce genre de visites, entièrement gratuites qui plus est.

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Pontet-Canet 2007 : (bouteille débouchée au moment de la dégustation) couleur assez sombre, pas encore évoluée, nez très expressif, sur les fruits rouges et noirs, assez classique, pas encore de notes tertiaires. La bouche est très fruitée, légèrement épicée, vive, avec une belle acidité, les tanins sont présents mais pas du tout agressifs. Bonne puissance, mais de la finesse en même temps. Finale de bonne longueur, fraîche. Si on doit trouver un défaut, il n'a pas la complexité de Lafite 2001 bu juste après mais c'est un vin encore très jeune et sur une année plus compliquée. Très convaincant, surtout pour un "petit millésime", bien plus que le 1990. Note : 17,5/20.

 

 

 

Pontet-Canet - Pauillac 1990

Couleur : grenat, reflets tuilés. Légèrement évoluée.

Nez : bouteille ouverte 8h à l'avance (sans carafe). C'est expressif, pas vraiment austère, avec des arômes assez classiques de tabac, de bois, de cacao et un peu de terre. Un tout petit peu de fruits noirs également. Très bien, la meilleure partie du vin.

Bouche : on retrouve les arômes du nez, c'est expressif, mais le vin manque d'acidité. Du coup il manque de fraîcheur et il manque une trame pour soutenir le vin, surtout qu'il manque de puissance. Le fait de passer derrière un Teroldego 2009 de Foradori ne l'a pas aidé, le Pontet-Canet étant moins fruité, moins frais, moins acide et moins puissant. C'était un tout petit peu mieux avec le second verre et le lendemain. Mais j'ai vraiment eu l'impression d'un vin sur sa fin. Sinon les tannins sont bien fondus, la matière est correcte.

Finale : longueur moyenne, manque d'acidité, sur le tertiaire, très peu de fruit.

Note : 15,5/20 Le nez était très bien, la bouche a manqué d'acidité et de puissance. Un vin sur sa fin. On pouvait s'y attendre en voyant le prix si peu élevé pour un 1990.

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Pontet-Canet - Pauillac 2009 : Robe très sombre aussi, nez sur un élevage gourmand, coco, vanille, barbe à papa, qui doit encore s'intégrer. La bouche est magnifique, épaisse, soyeuse, très fraîche, très longue, beaucoup de fruits noirs, moins d'élevage qu'au nez, déjà bien épanouie en l'état. TB+.

 

26 décembre 2013

Château Montrose (Saint-Estephe) ****

Château Montrose **** - Saint-Estèphe 2004 1/2bt : (64% CS, 32% Merlot, 3%CF, 1%PV), couleur presque grenat, plutôt claire pour un Saint-Estèphe pas de traces d'évolution, très beau nez, expressif dès l'ouverture, fruits noirs, un peu de fruits rouges, épices, tabac... Bouche fruitée, belle matière, très beaux tanins bien fondus. Malheureusement ça manque de longueur, et d'un peu d'acidité en finale. Le Barolo 2007 de Gagliardo bu juste avant était plus frais, plus acide et beaucoup plus long, mais un peu moins complexe. Cependant ça reste une belle réussite sur 2004. 17,5/20.

 

Joli reportage sur le domaine ici :  http://www.wineterroirs.com/2005/07/montrose_st_est.html

 

Montrose St Estephe 1995  : robe sombre légèrement tuilée, nez sur le bois précieux, la boîte à cigare, de la rose, des fruits noirs, assez mûr. Bouche très fraîche avec beaucoup de matière, des tannins soyeux, très long. Très grand vin. TB++ (19/20).

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La Dame de Montrose - St Estephe 2009 : plus fruité, plus jeune, moins boisé que le Clauzet 2009, plus gourmand. Très beau second. TB.

Dame de Montrose 2011 : encore serré, très marqué cabernet avec un côté végétal bien présent. A attendre. B+.

 

 Montrose 1990 : bouteille décevante, avec peut-être un léger TCA... dommage.

 

26 décembre 2013

Château du Champ des Treilles (Margueron) ***

Château du Champ des Treilles - Ste Foy Bordeaux blanc "Vin Passion" 2011 : (sémillon, sauvignon, muscadelle), très beau nez sur les agrumes, pamplemousse..., assez classique pour un Bordeaux blanc, bouche fruitée, fraîche, avec une bonne acidité sans être très tendue non plus, un peu de gras. Longueur moyenne. Peut vieillir encore quelques années. Très bon rapport q/p (8€ sur Le Vert et le Vin). 16/20.

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Vin passion blanc 2014 : nez discret, bouchepas tout à fait en place avec un peu d'alcool et un maque de tension. B-.

 

9 décembre 2013

Grand Tasting 2013 Bordeaux

Bordeaux blancs secs

 

Larrivet Haut-Brion ** - Pessac blanc 2009 : Nez très boisé, bouche boisée, grasse, beurrée, finale boisée. Moyen.

 

Olivier ** - Pessac blanc 2009 : que du bois. Moyen.

 

Malartic-Lagravière **** - Pessac blanc 2011 : très beau nez avec beaucoup de fruits exotiques, bouche tendue, léger boisé, mais déjà pas mal intégré, bonne longueur. TB. (+- 17,5-18/20).

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Bordeaux rouges - Rive droite

Château La Gaffelière *** - St Emilion 2009 : très chaud, puissant, tanins de qualité, mais manque de fraîcheur et de longueur. B-.

Clos Badon (Thunevin) ** - St Emilion 2011 : couleur très noire, nez boisé, en bouche les tanins sont fins, boisé bien intégré, beau fruité (assez noir), assez simple mais bien fait, quasiment prêt à boire. B.

Valandraud (Thunevin) **** - St Emilion 2011 : 80% merlot 20% CF, noir comme du pétrole, contours violets, nez un peu toasté, peu intéressant, mais bouche de qualité, puissante, pleine de fruits noirs (cassis surtout), des épices, bonne longueur. TB-.

Clos du beau-père (Thunevin) ** - Pomerol 2011 : nez boisé, très noir aussi, tanins encore raides. On a bien compris que sur ce stand il y avait de la vente, "pas cher, pas cher", un vrai marchand de tapis Mme Andraud. B-.

Rouget *** - Carillon de Rouget Pomerol 2009 : couleur assez claire, vin léger, tanins fins, épices, mais un peu chaud. B.

Rouget *** - Pomerol 2008 : couleur un peu évolué, nez boisé, bouche de même, bonne longueur cependant. B-.

 

 

Bordeaux rouges - Rive gauche

Lespault-Martillac ** - Pessac 2011 : (65% merlot), beau fruité, léger, très sympa. B+.

Château Villa Bel-Air (Cazes) ** - Graves 2010 : assez noir, léger, fruits noirs, tanins fins, Facile et très sympa. B.

Les ormes de Pez (Cazes) ** - St Estèphe 2006 : très beau nez déjà un peu évolué, bouche manque un peu de maturité, tanins fins, assez léger. B.

 

 Pichon Longueville Comtesse, Pauillac 1986 : (62% CS  35% Merlot  3%CF) Couleur sombre et tuilée, nez très tertiaire, sous-bois, humus, cuir, le fruit à du mal à sortit. C'est mieux en bouche, encore fraîche, avec une certaine austérité, noble, mais à aller chercher, manque une touche de gourmandise. TB+.

Pichon Comtesse **** - Pauillac 2007 : Très beau nez, bouche fraîche, fruitée, une toute petite pointe de poivron me gêne un peu, tanins très fins. Style assez classique au niveau des arômes. Devrait être vite prêt à boire (plus que Lynch Bages 2006). TB-.

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Château Dauzac *** - Margaux 2012 : ( GT 2014) légèrement boisé, beaucoup de tabac, fruits noirs assez mûrs, tanins fins, manque un peu de fraîcheur. B+.

2011 : plus sombre que 2012, un peu sec en bouche en l’état, sur des fruits noirs bien mûrs aussi. B.

2009 : couleur encore plus sombre, mais bizarrement un peu de poivron sur ce millésime solaire. B.

 

 

Bordeaux liquoreux

Raymond Lafon *** - Jeunes pousses 2010 : trop sucré, manque de longueur. Moyen.

Raymon Lafon *** - 2009 : nez discret, un peu boisé, mieux en bouche avec une bonne liqueur et une bonne acidité pour 2009. B+.

(Raymond Lafon - Sauternes 2002 : couleur or, nez safran, encore vanillé. Bouche épaisse, bonne acidité dans le fond, mel, orange, abricot, encore un peu d'élevage. assez long. TB-.)

 

 

Rayne-Vigneau *** - 2006 : belle couleur dorée, nez discret, bouche fruitée, moins épaisse que Guiraud et Coutet, manque un peu de tension, mais c'est bien pour un 2006. B+.

Rayne Vigneau - Liquoreux du monde 2019

Sauternes 2015 : bel équilibre, plutôt sur un style, fruité et très digeste, pas très chargé en sucres. TB+.

Sauternes 2003 : superbe nez de Sauternes évolué, abricot sec, pâte de coing, épices, la finale nous rappelle un peu le millésime chaud, pas une grosse acidité, mais pas trop lourd non plus, la canicule a été bien gérée. TB+.

 (Rayne Vigneau 1947 : bouchon très fatigué, mais joli vin, safran, il a mangé beaucoup de ses sucres, fruits secs, reste digeste, complexe. TB++.)

 

9 décembre 2013

Château Léoville-Barton (Saint-Julien-Beychevelle) ****

Goûtés lors du GT 2013 :

Réserve de Barton 2009 : (70%CS, 20%merlot, 10%CF), très noir, nez assez chaud, bouche légère, gourmande, assez court. B.

St Julien 1999 : noir, contours tuilés, nez légèrement fumé, sous-bois, cèdre, tabac, tanins assez fins en bouche, manque un peu de fraîcheur, bonne longueur. Enfin un domaine qui emmène un vin prêt à boire. TB-. (+- 17-17,5/20).

 

Goûté lors du GT 2012 :

St Julien 2004 : bien mieux que le précédent (Langoa Barton 2007), encore très jeune, mais il a une belle puissance et une bonne finale. Bien, surtout pour un 2004. TB-.

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9 décembre 2013

Domaine de Chevalier (Léognan) ****

Goûtés lors du GT 2013 :

Pessac rouge 2011 : (65% CS), très boisé, rien d'autre pour le moment. Moyen.

rouge 2001 (en double magnum) : un peu tuilé, beau nez légèrement fumé, fruits cuits, tabac, bouche assez fine, fruitée, manque un tout petit peu de longueur pour être très grand. TB. (+- 17,5-18/20).

 

Goûté lors du GT 2012 :

Pessac blanc 2005, peut-être le vin de la journée, un superbe nez très complexe, fruité, frais, végétal... une bouche vive et explosive mais qui ne s'arrête jamais, une matière et une finale énorme, une vraie tuerie. TB++. (+- 19/20).

chevalier

 

 

Chevalier Clos des Lunes - Lune d'argent Bordeaux blanc 2014 : (70¨sémillon, 30% sauvignon, vin sec, vignes sur Sauternes) Couleur claire, nez de brioche, poire, un peu typé chenin, élevage bien intégré. Bouche avec du volume, belle tension derrière sur les arômes du nez, assez long. TB.

  

9 décembre 2013

Château Suduiraut (Preignac) ****

Goûté lors du GT 2013 :

Sauternes 2009 : très boisé, puissant, pas en place. J'ai du mal avec Suduiraut. Moyen.

 

Goûtés lors du salon RVF 2012 :

Lions de Suduiraut 2010 : très facile, bonne fraîcheur, déjà plaisant. Regoûté quelques années après en bouteille, il semble plus lourd, manquant un peu d'acidité, puissant, avec beaucoup de miel. B+

Sauternes 1999 : très puissant, peu sucré, grosse matière, pas mon style, mais très bien fait. TB- (+- 17-17,5/20).

suduiraut

 

 

Suduiraut (Grands liquoreux du monde 2019)

Sauternes 2013 : (153gr, 93% sémillon) beau nez, fruits frais, miel acacia, bouche concentrée, riche en sucres, mais plutôt bien équilibrée par l’acidité, moins lourd que ce que j’avais goûté par le passé chez Suduiraut. TB+.

Sauternes 2005 : (97% sémillon) encore très jeune, miel et acacia aussi, élégant pour Suduiraut 2005, une bonne surprise qui me réconcilie avec le château. TB+.

 

Sauternes 2005 : environ un an après les grands liquoreux du monde, il m'est apparu lourd, marqué coconut et vanille, beaucoup de sucre, acidité faible. B.

 

9 décembre 2013

Château Coutet (Barsac) ****

Goûté lors du GT 2013 :

Barsac 2007 : un peu moins foncé que Guiraud 2009, plus expressif, un peu plus acide. Je l'ai un peu moins bien goûté que l'an passé. TB.

 

Goûté lors du salon RVF 2012 :

Barsac 2007 : beaucoup de finesse, déjà superbe et il a la longueur pour tenir le temps. TB+ (+- 18,5/20).

coutet

 

 

Coutet

Barsac 2010 : (1er millésime du nouvel œnologue) Tout en fraîcheur, pas très marqué miel, peu de sucres pour Sauternes-Barsac, notes de fleurs blanches, pin, acacia. Finale avec un côté végétal (pin ?) qui me gêne un peu, mais son côté très digeste pourrait probablement convaincre pas mal d’anti-sémillon. TB.

 

9 décembre 2013

Château Canon-la-Gaffelière (Saint-Emilion) ****

Goûtés lors du GT 2013 :

Canon-la-Gaffelière - St Emilion 2006 : commence à faire un peu évolué, beaux fruits rouges, prunes, tabac, très fin, bonne fraîcheur, long. Tout est là. TB. (+- 17,5-18/20).

Canon-la-Gaffelière - 2008 : couleur bien plus noire, très beau nez, plus sur les fruits noirs et moins évolué que 2006. La bouche manque un peu de maturité (poivron ?) à mon goût, mais la fraîcheur est là. Moins convaincant que 2006, pas encore tout à fait en place, mais prometteur. B+.

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9 décembre 2013

Château Lynch-Bages (Pauillac) ****

Goûtés lors du GT 2013 :

Lynch-Bages (Cazes) - Echo 2008 : jus de poivron. Moyen.

Lynch-Bages - Pauillac 2006 : (79%CS), couleur noire, très beau nez, frais, fruité, un tout petit peu de tertiaire, bouche fraîche, fruitée, les tanins sont encore à peine trop présents (un vrai 2006 ?), bonne longueur. C'est prometteur. TB-. (+- 17-17,5/20).

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Lynch-Bages - blanc 2001 : robe dorée, nez oxydatif avec pas mal de noix, un peu de miel et de pain grillé, manque un peu de fraîcheur. Pas mon style. B-.

 

Lynch Bages Pauillac 2001 : couleur un peu plus évoluée, nez avec des notes tertiaires, du sous-bois surtout, des fruits rouges. La bouche est un peu verte, austère, pas une grosse matière. Encore plus décevant que le précédent, car il n’a pas l’excuse de l’âge. B-.

 

Château Lynch-Bages, Pauillac 1983 : Couleur tuilée mais pas si évoluée que ça pour un 1983, le nez possède encore de beaux fruits rouges, un peu de sous-bois, de cèdre, de tabac. La bouche semble encore plus jeune, toujours fraîche, avec la noblese des grands Pauillac bus à leur apogée, les tannins sont fondus par le temps. Très belle bouteille, qui est une fois de plus la preuve que les grands Bordeaux nécessitent de la patience. TB+.

 

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