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Whisky Wine N' Beer
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26 janvier 2020

Verticale Grange des pères

Les vins ont été servis dans l’ordre décroissant, en partant de 2014 pour finir en beauté avec 2007. Les bouteilles ont été ouvertes en début d’après-midi pour le soir, avec carafage en fin d'après-midi pour esayer de détendre 2013 et 2010.

 

Les rouges

(syrah, mourvèdre + cabernet sauvignon, counoise. Elevage de 2ans en barriques, dont 1/3 de fûts neufs)

2014 et 2012 : deux millésimes plutôt frais et légers, aux rendements pourtant faibles (drosophiles sur les mourvèdres en 2014, grêle en 2012) qui ont donné des vins facilement abordables en jeunesse, très expressifs à l’heure actuelle. Ce sont les deux bouteilles sur lesquelles l’aromatique « Grange des Pères » (tapenade, anchois, thym, laurier…) est la plus marquée. Tout le monde s’est régalé, bien que les vins ne soient probablement pas encore à leur apogée.

2013 et 2010 : deux millésimes assez proches, considérés comme de grands millésimes par la critique, qui possèdent à la fois concentration et fraîcheur. Cependant, les vins sont apparus trop jeunes, fermés, austères, par comparaison avec les précédents bien évidemment : il va falloir être patient. Le 2010 du vendredi (ouvert plus longtemps à l'avance car il a fallu remplacer une bouteille bouchonnée le jeudi...) semblait beaucoup plus évolué avec un nez presque truffé. Deviendront-ils grands un jour ? Réponse dans quelques années…

2008 : un vin un peu à part, léger, frais, déjà bien évolué sur ce « petit » millésime, non dénué d’un certain charme, mais qui manque d’intensité, surtout coincé entre 2009 et 2007.

2011, 2009 et 2007 : le tiercé gagnant, 2011 en tête, suivi de près par 2007, puis 2009. Des vins solaires, voire confituré pour 2009 surtout la bouteille du vendredi, mais sans jamais manquer de fraîcheur, avec de belles acidités dans le fond, qui viennent tous les trois d’entrer sur leur plateau de maturité, et devraient y rester encore pas mal d’années. 2011 a peut-être bénéficié d’être le seul vin servi en magnum...

De l’avis de tous, l’effet millésime a été frappant, tant les vins différaient les uns des autres, tout en gardant un niveau d’ensemble particulièrement élevé. Forcément, lorsque le travail se fait à la vigne plus qu'à la cave, il ne peut en être autrement.

 

IMG_15671

 

 

Le bonus : le blanc

(Roussanne + marsanne. Elevage en demi-muids, dont 1/3 de fûts neufs)

Pour terminer en beauté, un blanc du domaine était proposé à la dégustation. Le 2011 du jeudi est apparu marqué par une « réduction bourguignonne » d’élevage sur lies, à la Lalou-Bize Leroy, moins opulent, plus énergique que le suivant, mais un peu court. 2010 est beaucoup plus ample, plus puissant, plein de miel et de fruits jaunes, plus long aussi, avec peut-être un peu d'alcool en se réchauffant. L'opposition était un peu la même que sur un Meursault "old school" pour 2010 vs "Nouvelle génération" pour 2011. Les deux vins ont intéressé, voire déstabilisé par leur originalité, mais ont moins convaincu que les rouges.

 

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21 janvier 2020

Rencontres Vin Passion (ex La Cugnette) Bron 2020

G. Rinaldi

Dolcetto d’Alba 2018 : tous les vins du domaine sont goûtés en début de salon, donc à l’ouverture de la bouteille et un peu froid. Ceci-dit aucune réduction ou volatile, tout était bien en place. Le Dolcetto est léger, fruité, juteux, avec une finale poivrée un peu étonnante sur du Dolcetto qui l’allonge. TB.

Langhe Freisa 2018 : petits fruits rouges acidulés, encore plus poivré et réglissé, peu épais, en longueur. TB.

Barbera d’Alba 2018 : fruit beaucoup plus mûr, plus de puissance, fruits noirs un peu confiturés, mais avec une très belle acidité dans le fond, beau grain de tannins, déjà excellent en l’état. TB+.

Barolo Tre Tine 2015 : on revient à une couleur très claire, petits fruits rouges, rose, peu d’épaisseur, tout en longueur, tendu, minéral, tannins fins pour un si jeune Barolo, tout en élégance et en fraîcheur pour un 2015. Un futur grand, mais on se fait déjà plaisir. TB++.

Merci aux producteurs (pas seulement chez Rinaldi d’ailleurs) de faire goûter des cuvées « pour le plaisir » alors qu’ils n’ont rien à vendre. Ici le Dolcetto était à 9€, 12ou13€ la Freisa et la Barbera de mémoire, 1bt de chaque par personne max. C’est déjà très bien !

rinaldi

 

 

Les Petits Riens

Petit bout de lune 2016 : (chardonnay, erbaluce) assez floral, vif au départ, manque une pointe de tension sur la finale pour chipoter. TB-.

L’air des cimes 2016 : (blanc de noirs, gamay, petit rouge) sûrement influencé, l’aromatique me rappelle un champagne blanc de noirs un peu vineux, original, bien fait. TB-.

Si 2016 : (petit rouge) plutôt léger, fruits rouges, belle texture. TB.

Comptine d’automne 2016 : (pinot) peut-être moins surpris par l’aromatique, je me fais plus plaisir avec le pinot, plein de fruit, concentré, tannins très fins, frais et long. TB+.

Ici et maintenant 2016 : (syrah majoritaire + mondeuse) Très marqué viande fumée, un peu de poivre, d’épices, là aussi, concentré tout en gardant des tannins de velours et aucun boisé perceptible. TB+.

Au coin du feu 2016 : (petit rouge et autres, en barrique) on revient sur des petits fruits rouges, avec encore une fois une texture de velours, sans boisé, de la fraîcheur. TB+. Aucune fausse note dans la gamme. 2 jours après le salon, je me dis que c’est le domaine que j’aimerais recroiser le plus vite possible, tant la gamme est originale et d’un charme fou.

(L'essence de la foret 2016 cornalin : bu plus tard en bouteille, nez très violette, myrtille, cuir, poivre, bouche un peu trop végétale, qui finit serrée, un peu de volatile, moins abouti que les autres cuvées. B.)

petits riens

 

 

Hubert Lignier

Aligoté Aux poirelots 2018 : nez sur la pomme légèrement blette, bien mieux en bouche, belle tension citronnée. B+.

St Romain 2016 : beaucoup plus gras et beurré, élevage bien intégré, finale tendue. TB-.

 

La Stoppa

Trebbiolo 2018 : (bonarda et barbera) encore du gaz, pas mal de sucre, fruits rouges confiturés. B.

Macchiona Diecianidopo 2002 : (idem) encore assez jeune, du fruit, pointe tertiaire, épais. TB.

Macchiona 2010 : réduction, et goût de souris sur la finale. Moyen.

Barbera della stoppa 2010 : très fort goût de souris. Moyen.

Ageno 2015 : (malvoisie, vin orange 4 mois de macération) un peu vernis, avec des tannins serrés. B-.

Vigna del Volta 2007 : (malvoisie, passito) comme souvent la cuvée la plus intéressante du domaine à mon goût, sur le coin, l’abricot sec, les herbes, la figue, sirupeux et acidulé à la fois. TB+.

 

Tenuta di Valgiano

Colline Lucchesi Palistorti 2017 : vin léger, fruité, simple. B.

Valgiano 2014 : un vin très végétal, clairement en sous-maturité dans ce millésime compliqué. B-.

Valgiano 2015 : (sangiovese, syrah, merlot) vin puissant, fruits noirs, tannins serrés, assez simple je trouve. B. J’ai encore eu l’impression, après un Grand Tasting il y a 3-4ans, de ne pas comprendre les vins de ce domaine.

 

Labet

Trousseau 2018 : très clair, à peine perlant, fruits rouges très juteux, gouleyant, bonne longueur, finale sur la fraise acidulée, très gourmand. TB+.

Poulsard En Billat 2018 : plus « rustique » que le trousseau, épice, pelure d’oignon. TB-.

Chardonnay chalasse 2016 : réduction bourguignonne (élevage sur lies) très marquée, on se croirait chez Lalou-Bize. La bouche est très énergique, très tendue, avec une longueur de dingue. J’aimerais le revoir dans quelques années avec un gros coup de carafe. TB+.

Fleur de savagnin 2017 : bien plus épais, plus gras, pas spécialement travaillé sur la réduction, très salin, avec une petite touche oxydative qui étire le vin, longueur immense là aussi. TB+.

Cuvée de garde 2016 : (chardo majoritaire + savagnin, sous voile) il me rappelle le Cotes du Jura 2015 de Macle bu récemment, oxydatif tout en tension et en longueur. (16€ !) TB+.

 

Charvin

Côtes du Rhône blanc 2019 : (prélevé sur cuves comme les 4 suivants) très belle fraîcheur, plus que les années précédentes je trouve, mais je le goûte généralement après la mise. B+.

Châteauneuf blanc 2019 : (clairette rose majoritaire) profil frais et tendu, en l’état quand même un peu de gras, plus que le 2017 bu récemment qui était plus salin. D’après Laurent, 2017 était comme ça aussi au départ. TB.

Rosé 2019 : fruité, croquant, pas dilué du tout, avec une finale légèrement poivrée intéressante. B+.

Côtes du Rhône Rg 2018 : plein de fruits rouges, quelques épices, plutôt fin, comme le 2017 on devrait pouvoir se faire plaisir dès le départ. Le style de la cuvée s’est affiné je trouve. TB.

Châteauneuf Rg 2018 : beaucoup de fruit, plutôt en finesse, notes de garrigue bien présentes. Prometteur. TB.

2017 : il a retrouvé du volume depuis ma dégustation de l’an dernier, plus sérieux, plus épicé, avec de la fraîcheur et de la longueur, il ira loin je pense. TB+.

2014 : vin aérien, qui pinote presque, sur la cerise, la framboise et la rose, irrésistible en l’état. TB++.

2013 : plus puissant, plus évolué et animal au nez, bouche encore jeune, fruitée, un peu plus solaire que 2014. TB+.

 

P. Baudouin

Anjou Effusion 2018 : superbe entrée de gamme, toute en tension, citronnée, salivante. TB+.

Cornillard 2016 : aromatique avec un peu de noisette, plus évoluée. TB.

Les Gâts 2013 : proche de l’Effusion au départ, puis une finale sur des amers nobles de grande classe, qui m’évoque les plus beaux Savennières. TB++.

Quarts de Chaume Zerzilles 2014 : du coing, du miel, classique, parfaitement équilibré par une grosse acidité. TB+.

Layon SGN 1999 : couleur ambrée, nez sur les fruits secs, la pierre chaude, le vin a « mangé » un peu de sucres, encore de l’acidité, des petits amers, pile à point. TB+.

 

Ludovic Engelvin

IGP Gard Spontanéo 2018 : (roussanne, grenache blanc) un peu lourd, manque d’acidité. B-.

Cruelles 2018 : (cinsault, grenache) réduit et perlant, compliqué, jus assez fin et peu extrait derrière. A regoûter en lui offrant une bonne préparation. B-.

Célas 2018 : (grenache) idem. B-.

Serre Cabanis 2016 : (majorité mourvèdre) Mieux en place, beaux fruits noirs épicés, style fin et frais. TB.

 

Desvignes

Morgon Voute St Vincent 2018 : tout en fruit (plutôt fruits noirs), très juteux et gouleyant. B+.

Morgon Côte du Py 2018 : aromatique proche, mais plus de volume, tannins encore un peu serrés, taillé pour la garde, beau potentiel. TB.

Morgon Javernières 2018 : proche du précédent, mais tannins plus fins, déjà très accessible et délicieux en l’état, belle fraîcheur dans le fond. TB+.

desvignes

 

Emidio Pepe

Trebbiano d’Abruzzes 2015 : couleur bien dorée, nez sur la réduction grillée des lies, bouche énergique, tendue, saline, épaisse, impression d’une courte macération pour donner du volume ? TB.

Pecorino d’Abruzzes 2016 : vin énergique là aussi, mais l’aromatique me dérange, pointe de liège me semble-t-il mais difficile d’être sûr n’étant pas du tout connaisseur du cépage…

Montepulciano d’Abruzzes 2015, 2013, 2003, 2001 : Le 2015 est très puissant, un peu de réduction grillée, fruits noirs, tannins encore bien présents, à attendre TB-. 2013 déjà un peu évolué, aux tannins plus fins TB. 2003 très bon aussi, gourmand, pas beaucoup plus évolué que 2013 TB. 2001 réduit, compliqué. B-.

 

Ferdinando Principiano

Dolcetto Dosset 2019 : très léger, tout en petits fruits rouges, gouleyant. B+.

Langhe Nebbiolo 2018 : pas trop de souvenir, léger, encore tout jeune.

Barolo di Serralunga 2016 : profil frais, peu épais, tendu, tannins fins, finale « nature » un peu gênante. TB-.

Barolo Boscareto 2011 : (grappe entière !) On monte d’un très gros cran, plein de fruits rouges et de rose, la grappe entière ne se sent pas vraiment, mais on sent beaucoup de fraîcheur dans le vin sur ce millésime qui a donné pas mal de vin confit. Encore des tannins de qualité. Déjà très bon et gros potentiel. TB++.

(Principiano Langhe 2018 : très clair, très floral, petits fruits rouges, épuré, tout en tension, sans gros volume, tannins fins, un vin évident. Le Langhe parfait ! TB+.)

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Cascina Roccalini

Langhe 2018 : léger, petits fruits rouges, bonbon anglais, semble peu sulfité, très simple. B.

Barbaresco Roccalini 2016 : pas une grosse différence avec le précédent je trouve… B.

 

20 janvier 2020

Marché aux vins d'Ampuis 2020

Marché aux vins d’Ampuis

 

Julien Barge

Très belle découverte, des vins avec beaucoup de finesse, quelques millésimes un peu « évolués » qui aident probablement, un vigneron passionnant. Au final c’est sur le premier stand qu’on se sera le plus fait plaisir.

St Joseph blanc Ribaudy 2017 : très floral, style épuré, peu boisé, bonne fraîcheur, de la matière. TB.

Condrieu Solarie 2017 : un peu lourd et chaleureux, notes anisées, bien en-dessous du 2016 bu récemment. B.

Crozes-Hermitage blanc coteaux de legende 2017 : pas dans le bon ordre, il était normalement servi en premier, plutôt léger, simple, mais reste frais. B+.

Saint-Joseph rouge Ribaudy 2017 : très beau St Joseph, lardé, fruits noirs, juste ce qu’il faut de fraîcheur dans le fond. TB.

Côte-Rôtie Combard 2016 : on sent le passage sur 2016, vin très fin, plein de fruit, un côté sauvage, anchois, olive, presque de la rose, j’adore. TB+.

Côte-Rôtie Côte Brune 2014 : plus puissant que le précédent, mais on reste globalement sur des vins fins, avec de belles textures, très peu boisés, notes sauvages, olive et lard fumé, assez long. TB+.

Côte Rôtie Cœur de Combard 2017 : celui-ci est moins sauvage, pas de notes lardées, plus civilisé en l’état, sur la violette, les fruits noirs, superbe texture, garde de la fraîcheur dans le fond. TB+.

Cœur de Combard 2015 : beaucoup de matière, grain de tannins très fin, plus chocolaté que le précédent, léger poivré, très long, taillé pour la garde, même si on sent une vinif en finesse sur un 2015. TB+.

Cœur de Combard 2013 : plus d’acidité, plus tendu et salin, moins de maturité, début de notes tertiaires, là aussi une texture agréable. Trois vins très réussis. Julien Barge nous dit faire cette cuvée pour s’amuser, avec les vignes de son grand-père, il en vend très peu, garde des vieux millésimes et fait beaucoup goûter. TB+.

 

Jamet

Cotes du Rhône blanc 2018 : beau Côtes-du-Rhône, du fruit, pêche notamment, léger floral, sans être tendu c’est quand même frais et très digeste pour 2018. B+.

Côte-Rôtie Fructus Voluptas 2018 : simple mais gourmand, plutôt assez « rond », peu d’acidité, peu de tannins, fruit noir un peu confituré, pas très long, mais c’est bon. TB.

 

Gangloff

Saint-Joseph Rg 2017 : un peu fou-fou, style opulent et très démonstratif de Gangloff, mais il a ce qu’il faut d’acidité dans le fond pour garder l’équilibre et au final on se régale bien. TB+.

Côte-Rôtie Barbarine 2017 : couleur bien noire, plus puissant que le St-Joseph, assez mûr, tannins encore très présents, un peu brutal, à attendre pas mal d’années mais ça sera sûrement excellent dans 10ans. TB.

 

Mouton

Côte Rôtie Maison Rouge 2017 : encore une pointe d’élevage mais beau fruité, notes lardées bien présentes, pas très épais mais bonne longueur. TB.

 

Levet

Côte-Rôtie Améthyste 2017 : vin très sombre, très chaleureux et confit. B-.

Côte-Rôtie Maestria 2017 : idem. Dommage, je m’étais régalé avec les 2016 de ce domaine. B-.

 

Duclaux

Côte-Rôtie Chana 2017 : un poil réduit, très léger, pas grand-chose dans le verre, mais il soufre peut-être de l’ordre de dégust. B-.

Côte-Rôtie Germine 2017 : fait très léger, impression de sentir le viognier avec des notes de pêche, très facile, même un peu trop. B.

Côte-Rôtie Maison rouge 2017 : comme souvent chez Duclaux je trouve, on franchit un vrai cap en passant sur Maison rouge, c’est fin, plutôt long et minéral, avec de la rose, des fruits rouges. Je l’avais encore mieux goûté sur 2015, mais ça reste très bon. TB+.

 

Faurie

Hermitage Greffieux Bessards 2018 : (mis en bt en novembre) Vin tout juste embouteillé, encore sur le côté fermentaire, lactique, difficile à juger en l’état. Les notes de crème de cassis que je n’avais encore jamais croisées chez Faurie semble caractériser un millésime bien solaire, les tannins sont très ronds, presque une pointe de sucrosité. A regoûter dans quelques mois.

Hermitage Bessards Méal 2018 : idem.

 

14 janvier 2020

Soirée mediterranée

Château de Pibarnon - Bandol blanc 2016 : (45% clairette, 30% bourboulenc, marsanne, ugni blanc) Couleur clair, nez floral, anisé, fruits jaunes. Bouche vive à l'attaque, qui finit un peu courte et sur l'alcool. B.

Domaine Vaccelli - Vin de France « Sirocco » 2017 : (vermentino, carcaghjolu bianco, genovese, cudiverta, riminese) Couleur à peine plus foncée, très beau nez beurré, fleurs blanches, pêche, miel. Bouche à la fois grasse et tendue, élégante, boisée très bien intégré, belle longueur. Le blanc de la soirée à l'unanimité. TB+.

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Château Musar - Rouge 2011 : (cinsault, cabernet sauvignon, carignan à parts égales) Vin plutôt léger et fruité à l’ouverture, puis marqué par des notes de cèdre et de truffe à la bordelaise avant de finir sur des fruits rouges confiturés et beaucoup de rondeur comme un grenache. Très évolutif. Intéressant. TB.

Domaine de la Tour du Bon - Bandol rouge « En Sol » 2014 Mag : (100% mourvèdre en jarres) Couleur très claire, nez de grenadine, groseille, pivoine. Bouche aérienne, très fraîche, fait presque pinot, avec une finale plus épicée et réglissé. Très joli qui a divisé l’assemblée. TB++.

Ermitage du Pic St loup - Languedoc Pic-St-Loup « Guilhem Gaucelm » 2016 : (50% syrah, 50% grenache) Couleur sombre, superbe nez typé syrah, lardé, olive, anchois, épices, fruits noirs, violette, très sauvage. Bouche fraîche, concentrée, tannins fins et belle longueur. La nouvelle pépite du Languedoc. TB++.

Mas Martinet - Priorat 2005 : (65% grenache, 20% carignan + syrah, cabernet sauvignon, merlot) Couleur sombre et légèrement tuilée, nez de sous-bois et fruits cuits. Bouche puissante, tannins fondus, fruits rouges cuits, assez long. L'alcool se fait sentir dès que le vin se réchauffe. Un peu en-dessous des deux Languedocs. TB-.

Peyre Rose - Coteaux du Languedoc « Clos des Cistes » 2008 : (90% syrah, 10% grenache) A la hauteur de sa réputation comme toujours, dans un registre assez fin pour un vin de Marlène, avec du soleil, de la fraîcheur, juste ce qu'il faut d'évolution et de fruit. TB+.

 

Terres de Fagayra - Rivesaltes ambré 1986 : (macabeu + grenaches blancs et gris) Couleur ambre foncé, nez de fruits secs, noisette, caramel. Bouche assez ronde, encore pas mal de fruit, un peu de sucre, pas trop marqué noix, alcool très bien intégré. Pafait pour finir. TB+.

 

14 janvier 2020

Domaine de Vaccelli (Cognocoli Monticchi) ****

Gérard Courrèges, le fils d'Alain, est revenu au domaine au début des années 2000. Depuis le domaine ne cesse de progresser : passage en bio, identification précise des parcelles et des sols, meilleure gestion des élevages... Les rouges sont principalement issus de sciaccarellu, vinifiés sur la finesse, très "bourguignons", plein de petits fruits rouges mais avec le soleil de la Corse. Les blancs sont eux aussi plutôt bourguignons dans l'esprit, avec de jolis gras, légèrement beurrés par l'élevage (parfois un peu marqué en jeunesse sur les grandes cuvées), avec une belle profondeur minérale apportée par les sols "caillouteux".

 

 

 

Vaccelli - Ajaccio "Granit" blanc 2015 : couleur or pâle, nez légèrement beurré et boisé, un peu de caramel, d'amandes, de fleurs et d'agrumes. Bouche assez grasse, où on retrouve ce petit côté caramel, bonne matière, la finale manque un peu de tension à mon goût. A attendre encore un peu pour que l'élevage finisse de s'intégrer. TB-.

 

Granit blanc 2016 : moins boisé, moins caramel que le 2015, plus frais et plus tendu. Plus typé vermentino, plus floral et citronné. TB.

 

Vaccelli - Cuvée Vaccelli rouge 2015 : robe très claire, nez confiture de fraise, de grenadine, bouche tendue, fraîche, fruitée, confiturée, sans tannins. Superbe. TB++.

 

Vaccelli - Unu rouge 2015 : robe foncé, nez un peu poussiéreux à l'ouverture, puis fruits confiturés, garrigue, un peu typé Rhône sud. Bouche puissante, encore un peu d'alcool à ce stade, tannins un peu serrés en finale. A attendre. B

 

Vaccelli - Ajaccio Unu Rouge 2015 : (70% sciaccarellu, 30% grenache) Robe rubis, nez de confiture de fraise et de figue. Bouche légère, peu tannique, pleine de confiture de fruits rouges, belle énergie. TB+.

 

Domaine Vaccelli - Vin de France « Sirocco » 2017 : (vermentino, carcaghjolu bianco, genovese, cudiverta, riminese) Couleur à peine plus foncée, très beau nez beurré, fleurs blanches, pêche, miel. Bouche à la fois grasse et tendue, élégante, boisée très bien intégré, belle longueur. Le blanc de la soirée à l'unanimité. TB+.

 

Vaccelli - Unu rouge 2016 : couleur de pinot, nez de pinot, petits fruits rouges, bouche très marquée par l'alcool en l'état, peu de plaisir, pas tout à fait en place, à voir s'il suit la même évolution que 2015, peut-être une belle bouteille dans quelques mois. B-. Après quelques mois, beaucoup plus de fruit, pas d'alcool ressenti. TB.

 

Vaccelli - Granit 174 2016 : très alcooleux, un peu cuit, un problème de bouteille probablement...

 

Granit 174 2017 : joli nez, fruits rouges, pinote  presque, mais bouche ultra tannique, très serrée.

 

Vaccelli - Granit 174 2018 : couleur claire, nez fruits rouges, grenadine, orangette, épices. Bouche peu tannique, un peu de sucrosité, haute en alcool, bien intégré avec bonne acidit, petite amertume, long, sans trop chauffer, plus fin que 2016 et 2017. TB+.

 

 Vaccelli, AOP Ajaccio Granit 2018 : (Bio100% sciaccarellu. Elevage fût) On revient à une couleur extrêmement claire et brillante, nez de petits fruits rouges et de rose, très bourguignon. Bouche soyeuse, pleine de fruit, dans laquelle les 15% ne se sentent absolument pas, l’impression d’un pinot légèrement plus solaire et épicée, à la longueur et à l’élégance incroyable. Il a remporté tous les suffrages ! Du grand art. TB+.

 

Unu rouge 2018 : proche de Granit avec peu de couleur, fruits rouges, un peu plus de sucrosité que Granit, un peu moins de minéralité dans le fond, très gourmand, et facile, manque un poil d'acidité pour étirer la finale. TB.

 

Quartz blanc 2018 : abricot, pêche, bouche avec du gras, de la matière, pas beaucoup d'alcool mais peu d'acidité, facile à boire, mais manque de minéralité et de tension pour aller plus loin. B+.

 

 Vaccelli - Ajaccio Vaccelli 2019 : très clair et brillant, aromatique grenadine, anis étoilé. Bouche avec des tannins souples et bonne acidité mais alcool très présent qui chauffe un peu trop la finale. B.

 

Campo di Magna bl 2020 : nez et aromatique un peu fermé, floral, Bouche fraîche, légère en alcool sur ce millésime, acidité haute pour du vermentino, minéral, salivant, jolie finale. TB+.

 

 Domaine Vaccelli - Ajaccio blanc Aja Donica 2021 : un peu jeune et sur la retenue, miellé, floral, fruits jaunes, belle texture sans être très boisé, frais, élagant, bonne acidité pour un vermentino. Prometteur, à voir s'il ne devient pas trop exubérant quand même. TB.

 

Vaccelli - Vaccelli blanc 2021 : vermentino très aromatique, simple, mollasson, finale un peu amère où l'alcool ressort vite. B-.

 

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13 janvier 2020

Ostertag (Epfig) ****

Domaine de 15 hectares aujourd'hui géré par Arthur, le fils d'André Ostertag, en biodynamie. Les vins sont purs, précis, proches du terroir, mais certaines cuvées manquent parfois d'un brin de tension.

 

Ostertag - Pinot Gris A360P Muenchberg 2009 : couleur dorée, nez original sur le caramel beurre salé, la tarte tatin, la brioche, un peu de poire. Attaque vive en bouche, grosse matière, beaucoup de gras, on retrouve le caramel, la tarte tatin, bonne longueur, à boire assez frais, dès que le vin s'est réchauffé il est apparu lourd et manquant de tension. TB-.

 

Ostertag (Greniers 2020)

Pinot gris jardins 18 mou mais servi trop chaud, zellberg Pinot gris 18 bof, riesling jardins 18 muscaté, chaud, riesling heissenberg 18 un peu moins lourd. Fronholz Pinot noir 2018 sent la rafle. Quand même chez Ostertag tout est mou on se dit qu’on est vraiment dans un mauvais jour…

 

Gewurz VT Fronholz 2006 : le nez fait plus sauternes que Gewurz, sur le miel, le safran, pas de litchi ni de rose. Finale qui manque un peu d'acidité. B+.

 

 

4 janvier 2020

Robert Chevillon (Nuits-St-Georges) ****

Domaine de 13 hectares géré par les fils de Robert Chevillon, Denis et Bertrand. Ici les vins sont "traditionnels", avec peu de fûts neufs, des élevages longs, des textures qui ne sont pas spécialement travaillés, donnant des vins parfois un peu rêches en jeunesse (sur certains terroirs plus que d'autres bien sûr) bien qu'ils ne soient jamais très extraits et généralement egrappés, toujours nobles, énergiques, en longueur. Une valeur sûre, intemporelle, à prix encore raisonnable.

 

Robert Chevillon - NsG 1er cru Les Bousselots 2011 :  robe assez sombre, nez de fruits noirs, un peu fumé, terreux, bouche aux tannins fins, en longueur, pas très épaisse, un peu toastée, fruitée, minérale, un peu austère mais bien faite, assez longue. Une seconde bouteille était très différente, plus chaude, plus épaisse, typée grenache, mais très bien aussi. TB.

 

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