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Whisky Wine N' Beer
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21 août 2019

RVF Millésime 2018

Millésime 2018

Millésime globalement réussi, chaleureux à peu près partout en France, qui a donc particulièrement réussi aux vignobles du Nord, aux vignobles d’altitude, plutôt aux rouges et liquoreux qu’aux blancs secs.

 

Alsace : beau millésime, solaire, les rieslings et pinots gris sur coteaux « caillouteux », à rendements raisonnables, et souvent travaillés en biodynamie arrivent à garder de la fraîcheur. Plus compliqué pour le pinot noir. Belles notes chez Albert Mann, Pinot gris Furstentum notamment.  (14,5 pinot noir, 16 Riesling grand cru, 16,5 pinot gris et gewurz grands crus)

Beaujolais : belle année, solaire, mais à gros rendements, seuls les très bons producteurs qui ont misé sur la qualité plutôt que sur la quantité, et qui n’ont pas ramassé trop mûr s’en sont sortis. Belles notes chez Desvignes. (14 Rouges)

Bordeaux : très belle année, solaire, surtout favorable aux rouges. Belles notes pour le Château Closiot le Sauternes de JM Guffens. (17-19 Rouges, 16-18 blancs, 17 Liquoreux)

Bourgogne : grande année, solaire, à la 2009, surtout pour les rouges. Rendements élevés là aussi, il faut privilégier les producteurs qui ne cherchent pas la quantité. De beaux Irancys, NsG, Vosne, des Chambolles et Geverys parfois un peu secs. (17,5 Rouges,  17 blancs)

Corse : belle année, moins solaire que les précédentes en Corse, où il y a eu pas mal de pluies. De très beaux rouges et très beaux blancs, chez Vaccelli, Canarelli, Abatucci… (16 Rouges, 16 blancs)

Jura : De grands vins rouges, plus compliqué en blanc. Belles notes pour les Marnes blanches. (18 Rouges, 16 blancs)

Languedoc : année compliquée, souvent trop chaude. Mieux en altitude. A suivre en Terrasses du Larzac : Nova Solis, Mas Combarela, Clos constantin. (16 rouges, 15 blancs)

Loire : millésime solaire, de qualité hétérogène. Les liquoreux s’en sortent le mieux. Les rouges sont chauds, souvent gâchés par de trop gros rendements. De beaux muscadets, côtes roannaises, côtes d’auvergne, Chinon rouges et Saumur blancs par exemple. A suivre Bel Argus qui a repris Jo Pithon. (17 moelleux, 16 blancs, 15 rouges)

Provence : millésime pluvieux, compliqué, souvent des vins maigres, un peu mieux en rouge. (14 Rouges, 13 blancs)

Rhône : millésime solaire en Rhône Nord, plutôt bon en rouge, difficile en blanc. Au sud, des rouges gourmands, faciles à boire dans la jeunesse, mais moins de fond que les 3 années précédentes, des volumes très faibles à cause du mildiou. (15 Rouges, 14 Blancs)

Roussillon : pas mal de pluies et de mildiou comme en Rhône sud. Des vins plutôt faciles au final, mieux en rouge qu’en blanc, mais qui n’ont pas la profondeur des 2017. (15 Rouges, 14 blancs, 14 VDN)

Savoie : superbe millésime, solaire, peu de recours à la chaptalisation. Surtout en rouge, de belles mondeuses. A suivre : domaine des Côtes rousses et Cellier de la Baraterie.  (17 rouges, 15 blancs)

Sud-Ouest : très beau millésime dans toutes les couleurs, avec du fruit, des bonnes maturités et de la fraîcheur. A suivre Clos Larrouyat, domaine des Boissières… (17 Liquoreux, 17 blancs secs, 16-18 rouges)

Allemagne : très belle année, solaire, riche, mais tout en gardant de l’énergie et des acidités élevées. Proche de 2015 ?

 

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21 août 2019

Lopez de Heredia (Espagne-Rioja) **** et Clos Magador (Priorat) ****

Lopez de Heredia - Rioja Vina Tondonia Riserva 2005 blanc : Couleur dorée, nez oxydatif, fruits secs, un peu de noix, orange, plantes méditerranéennes, caramel, assez complexe. Bouche très vive et saline, proche d’un Oloroso, d'un Fino, ou d’une vieille cuvée Oro, avec de la puissance, peut-être un peu plus de gras à l’attaque. En se réchauffant l'élevage vanille/caramel ressort et rend le vin moins intéressant. Finale assez longue, très saline. D’abord déroutant, finalement intéressant sur des fromages (pâtes persillées surtout). B+.

 

 

Clos Mogador – Priorat blanc Nelin 2016 : Couleur légèrement rosée-orangée, joli nez sur la pêche de vigne, framboise, la pomme limite blette, melon, floral. Bouche très « confortable », avec du gras, de l’épaisseur, sans arômes boisés, notes minérales, fruitées, florales, bonne acidité, mais tout se gâte sur la finale où l’alcool semble trop présent, en l’état en tout cas. TB-.

Clos Mogador - Priorat « Manyetes » 2010 : (majorité carignan sur schistes) Couleur noire comme l'encre, nez sur la violette, les fruits noirs, le menthol. Bouche puissante, fruitée, très minérale, superbe trame caillouteuse dans le fond qui étire et rafraichit le vin, notes graphite, menthol, fruits noirs, tannins encore présents mais jamais secs, très long. Déjà sublime, et pourtant encore tout jeune. TB++.

Clos Mogador - Priorat « Manyetes » 2011 : autant le 2010 m'avait emballé récemment, autant ce 2011 m'a déçu : une couleur très noire bien sûr, un nez marqué par un boisé vanillé/coco très présent et pas encore fondu, fruits noirs confiturés. Idem en bouche où les tannins sont certes fondus, mais je ne retrouve pas la droiture du 2010, on est sur un vin très enrobé, très Parker dans l'esprit, bien mûr, bien lisse. Belle longueur ceci dit. A voir dans quelques années si l'élevage s'intègre et si le terroir repasse au premier plan. TB-.

Clos Mogador - Com tu 2016 : couleur assez claire, nez bien typé grenache, fruits rouges confiturés, épices, sur le fruit, pointe sucrée, un peu d'alcool en finale pour chipoter, tannins très fins. TB. Autre bouteille 2ans plus tard, joli nez plus complexe, ouche avec un peu d'alcool servi chaud, un peu de tannnins servi plus frais, plus complqié que le nez. TB-.

 Espectacle (René Barbier) **** - Montsant 2009 : (VV de grenache) couleur rouge brillant, nez de confiture de fruits rouges, malheureusement quelques notes d'oxydation (fin de bouteille ouverte à midi, bue le soir). Bouche soyeue, très confiturée, sucrée, mais là aussi on sent le vin en cours d'oxydation. A regoûter sur une autre bouteille.

 

2 août 2019

Rudolf Fürst (Allemagne - Franconie) ****

Rudolf Fürst - Riesling Centgrafenberg GG 2015 : (AP 08. VdP Grosse Lage, sols de grès. 12,5% alcool, 1,8gr SR, 8gr acide tartrique) Couleur or pâle, nez expressif dès l'ouverture, mûr et exotique, mandarine, agrumes, mangue, passion, pas du tout de pétrole. Bouche plus sèche que ce que laissait entrevoir le nez, à peine perlante, grosse acidité, du volume, beaucoup de fruit, dans un style riche et mûr mais la tension et la minéralité dans le fond lui permettent de rester équilibrée. FInale très longue, salivante, légère amertume. Superbe vin, qui semble encore loin de son apogée. Note : 18/20.

 

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