Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Whisky Wine N' Beer
Whisky Wine N' Beer
Publicité
Archives
29 mai 2016

Château de Chamboureau (Savennières) ****

Château de Chamboureau - Savennières Roche aux moines "Cuvée d'avant" 2002 : couleur or, nez expressif sur le coing, l'ananas, le miel, et des notes de sous-bois, de pierre-à-fusil qui se sont atténuées avec l'aération au détriment de l'ananas surtout. Bouche puissante, avec peut-être quelques grammes de sucres résiduels, sur le miel, les fruits mûrs, le coing, l'ananas, la mangue, belle matière, quelques épices en fin de bouche. Finale de longueur moyenne, qui manque un peu de tension pour chipoter. Très beau vin, à son apogée. Note : 18/20.

savennieres cuvee d'avant

 

Château racheté en 2007 par le domaine FL (Fournier-Longchamps) qui avait déjà racheté le domaine Jo Pithon en 2006.

 

Publicité
Publicité
29 mai 2016

Thillardon (Chénas) **

Domaine Paul-Henri Thillardon - Chénas "Les Carrières" 2015 : A l'ouverture beaucoup de gaz, difficile à boire. Bien mieux le lendemain avec une couleur rubis, un nez très légèrement marqué par la volatile, de la framboise, de la fraise, de la griotte, très fruité et assez élégant. La bouche est marquée par une acidité trop importante en l'état, l'aromatique est proche du nez elle fait assez nature, bonne matière et tannins très fins. Longueur moyenne. Peu de plaisir en l'état à cause du gaz et de l'acidité, même s'il y a aussi des qualités derrière. Note : 13/20.

thillardon les carrieres 2015

 

 Thillardon - Chénas Les boccards 2010 : fruits noirs, acidité élevée, sérieux, assez mûr tout en restant frais, bien fait, juste un peu trop austère. B+.

 

Thillardon - Chénas vibrations 2019 : léger, fruité. B+.

 

29 mai 2016

La Cabotte (Mondragon) ***

La Cabotte - Côtes-du-Rhône Colline 2014 : (grenache, syrah, carignan, cinsault, mourvèdre, élevage cuves) couleur grenat clair, nez expressif, sur la myrtille, la mûre, le cassis, un peu métallique (cuve inox ?) à l'ouverture seulement. Bouche assez légère, d'une grande fraîcheur, avec une belle acidité et un côté fruits des bois plus marqué qu'au nez surtout après ouverture, quelques tannins bien fondus. Finale courte, fruitée. Belle entrée de gamme, avec beaucoup de fruit et de fraîcheur. Note : 15/20.

La Cabotte Colline 2014

 

La Cabotte - Sauvageonne Côtes du Rhône villages 2014 en magnum : (clairette) Rhône très gras, mentholé, qui manque de tension à mon goût, il a souffert de la comparaison avec le suivant. B.

 

28 mai 2016

Janin (Romanèche-Thorins) ***

Paul Janin & Fils - Moulin-à-Vent Vieilles vignes de Grenériers 2010 : (vendange entière) robe grenat, nez expressif d'abord sur des notes empyreumatiques de café/cacao, puis au fil de l'aération de plus en plus de fruits noirs, du poivre. Bouche assez puissante, avec des fruits noirs et un peu de cerise, beaucoup de poivre, aucune trace végétale, une belle acidité sous-jacente, des tannins encore un peu trop serrés à mon goût. Bonne longueur, la finale reste assez fraîche. Bon vin, qu'on peut attendre encore quelques années, mais sur Moulin-à-vent je préfère le style des vins de Thibault Liger-Belair qui me semblent moins extraits. Note : 15/20.

Janin greneriers 2010

 

Janin - Moulin-à-Vent "Vignes du Tremblay" 2014 : Robe rubis foncé, nez pas trop variétal, fruits noirs (cassis,cerise), à peine floral. Bouche avec beaucoup de fruits assez souple, fraîche, quelques tannins bien intégrés, gourmand tout en restant classe, finale un peu courte, mais très bon niveau pour une entrée de gamme et pour 2014. B+.

 

Vignes du tremblay 2015 : noir, très chaud, mûr, grosse charge tannique, fait plus Châteauneuf que Moulin à Vent. B-.

 

25 mai 2016

In Vin Bio Veritas 4

Benoît Lahaye

Champagne Violaine : (2011, 50% chardo 50% pinot noir, zéro dosage) champagne très frais, vif et acidulé, tendu, minéral, notes de pomme et de citron, longueur moyenne. TB.

Champagne Blanc de Noirs : (2012, extra brut 4,5gr) un cran au-dessus du précédent, très beau nez agrumes, légèrement brioché, fruits secs, bulles très fines, bouche tendue, mais avec la rondeur qu’il manquait au précédent, finale longue et salivante. Grand vin. La bouteille du salon pour moi. TB++.

benoit lahaye

 

Philippe Delesvaux

Anjou Feuille d’or 2014 : on retrouve l’esprit du 2012, beau fruité classique du chenin (poire, coing), de la matière et de la tension. TB.

Anjou Feuille d’or 2013 : style oxydatif (parfaitement assumé par le producteur), sur la noisette, un peu de caramel que je n’avais pas senti l’année dernière. Toujours pas mon style. B-.

 

Ansodelles

Etincelles : (effervescent rosé 100% cabernet franc) rosé clair, style sec, très vineux (trop ?), il fait penser à certains champagnes rosés qui recherchent la vinosité, bonne acidité. Très intéressant. B+.

Bourgueil Rencontre 2014 : (sols sables et graviers) un peu de réduction, tannins légers, on sent le côté un peu vert qui me gêne souvent dans les cabernets francs, même si c’est léger. B.

Bourgueil Rencontre 2015 : beaucoup plus mûr que le précédent, beaux fruits noirs, plus de matière, les tannins sont encore un peu trop présents mais le vin vient juste d’être mis en bouteille. Un gros cran au-dessus du 2014. Très prometteur. TB-.

Bourgueil Conversation 2014 : (sols argile et calcaire) Il a la maturité de Rencontre 2015 avec des notes florales en plus, encore plus de matière, tannins de qualité qui doivent se fondre encore un peu. Plus de longueur que le précédent. Cette cuvée en 2015 promet. TB. (Belle découverte que ce tout jeune domaine qui malheureusement a été gelé à 90% en 2016…)

ansodelles

 

David Large

Beaujolais blanc Dos argenté 2014 : (élevage cuve) chardonnay vif et sur le fruit (pomme granny, agrumes), simple, facile et sympa, finale courte. B.

Beaujolais Nelson 2015 : beaujolais très fruité, croquant, léger, aux tannins souples, on sent quand même une belle maturité due au millésime. TB.

Beaujolais Suprême Côte de brouillard 2015 : aromatique très étonnante pour un vin rouge de bonbon à la pêche au nez comme en bouche, bouche avec un peu plus de matière et d’acidité que Nelson, tannins souples là aussi. TB.

Beaujolais Nazareth 2014 : on passe sur une couleur plus toilée, des arômes kirschés, ni très frais ni gourmand, millésime plus compliqué. B-.

 

Machard de Gramont

Bourgogne blanc 2014 : chardonnay assez gras et fruité, léger beurré, manque un peu de tension. B.

Orange de Vergy 2015 : (100% aligoté, macération pelliculaire d’un mois) première expérience de ce vin orange, couleur plutôt rose pâle, le nez fait plutôt vin nature, avec des notes de pomme blette, cire, fruits secs, bouche assez différente, sur les agrumes avec des tannins bien présents. Assez long. Déroutant. B+.

Bourgogne rouge grands chaillots 2014 : plus de matière, un peu plus tannique que le 2013 goûté l’an dernier, moins d’acidité, plus marqué fruits rouges et moins groseille/grenadine, plus classique, ça reste un style assez fin. TB.

Nuits-saint-georges Vallerots 2013 : il s’est encore amélioré depuis l’an dernier, il donne l’impression d’avoir plus de matière et de longueur, toujours sur un style fin et léger, aromatique sur la cerise et la violette. TB+.

 

La Ramaye

Clos rayssac 2014 : (Vin de France, fait sur Gaillac, duras, prunelard, fer servadou) encore un peu trop de gaz, vin assez léger et fin, sur les fruits rouges. B-.

Vrille 2013 : (braucol, prunelard, duras) très réduit, tannins encore trop serrés. Moyen.

Combe d’Avès 2010 : (duras, fer servadou) un peu moins réduit que le précédent, grosse matière, tannins bien présents mais de qualité, à attendre encore. B.

Combe d’Avès 2009 : beaucoup de gaz, moins tannique que 2010, moins de matière. Moyen. Aucun vin du domaine (pourtant encensé par la RVF) ne m’a plu, la déception du salon pour moi.

 

Clos Lapeyre

Jurançon sec 2015 : beaucoup de fruits, agrumes et fruits exotiques, vif, frais, un peu simple mais efficace. TB-.

Jurançon vintage vieilh 2012 : plus de gras et de rondeur que le précédent, fruité moins immédiat, boisé bien intégré, un peu brioché et noisette, plus de tension et de longueur. TB-.

Jurançon mantoulan 2010 : encore un peu d'élevage mais ça commence à bien s'intégrer, beaucoup de matière, gras mais aussi très tendu, sur les agrumes,un peu brioche et noisette, épices, à attendre encore un peu. TB.

Jurançon moelleux 2015 : aromatique classique du manseng sur l'ananas surtout, avec une belle tension, finale salivante qui donne enviie d'y retourner. Proche du Costat Darrer 2012 de Camin Larredya bu récemment. TB.

Jurançon La Magendia 2013 : (88gr SR) un peu plus concentré que le précédent, beaucoup d'acidité et de fraîcheur là aussi, petit côté brioché. Très bon, mais je le vois pas aller aussi loin que 2001 et même 2004 de la même cuvée. TB+.

Jurançon Vent Balaguer 2009 : (160gr SR, raisins vendangés fin novembre-début décembre puis mis sur clayettes environ 3 semaines) belle couleur ambrée, très beau nez sur l'abricot sec, la figue, le miel, fruits exotiques, texture sirupeuse, long et frais. Grand liquoreux. TB++. Coup de chapeau au domaine dont toutes les cuvées sont très réussies.

lapeyre

 

La Colombière

Blanc Les Jacquaires 2015 : (loin de l'oeil, mauzac) expressif, fruits exotiques typés Côtes de Gascogne, simple, un peu court. B.

Fronton Vinum 2014 : léger, tannins souples, sur le fruit, simple, un peu court mais sympa là aussi. B.

Fronton reserve 2014 : plus puissant, plus de matière, plus de fruits noirs, des épices, poivre, pointe végétale emmenée par le cabernet. B+.

 

Paul Barre

Leeloo 2015 : belle entrée dans la gamme, sur un fruité assez croquant, léger, quelques tannins quand même. B.

Fronsac Château La Grave 2013 : là aussi c'est frais, assez léger mais tannique, aromatique étonnante sur les agrumes, les fruits secs, un peu briochée. B+.

Fronsac Château La Grave 2014 : beaucoup de fraîcheur encore, des fruits croquants (cerise surtout, fruits rouges), les tannins doivent se fondre encore un peu mais ils sont de belle qualité. TB.

Canon-Fronsac La Fleur cailleau 2012 : style très différent des Fronsac, plus "bordelais", cèdre, cassis, poivron, tannins encore serrés. Il garde quand même la fraîcheur des précédents. Beau potentiel mais moins mon style. TB-.

Canon-Fronsac La fleur Cailleau 2011 : proche du précédent, un peu plus de fruit, moins concentré, les tannins ressortent un peu plus. B+.

paul barre

 

Mas Casalas

Côtes du Rhône Pirouette rosé 2013 : assez léger, fruité, frais. B.

Coup de pied à la lune 2014 : beaucoup de fruit, très gourmand, frais, assez léger, peut-être plus proche d'un beaujolais que d'un rhône sud. TB.

Coup de pied à la lune 2011 : un peu de gaz, vernis à ongle... Moyen.

Ma rêveuse 2011 : plus marqué fruit noir et grenache, belle matière, tannins bien présents qui doivent se fondre encore un peu, frais. Bon potentiel. TB-.

 

Alain Voge

Les bulles d’Alain Saint-Péray 2011 : peu aromatique, bulle un peu grosse, fraîcheur apportée par l’amertume plus que par l’acidité. B-.

 

Les Eminades

Montmajou 2014 St Chinian blanc : (grenache blanc, marsanne) blanc vif et tendu, belle fraîcheur, un peu de gras, sur la poire, les agrumes, notes florales au nez, légers amers en finale. TB.

 

Clos Signadore

Patrimonio A Mandria 2014 : (100% niellucciu) beaucoup de fruits (fruits rouges), un peu de cacao et d’épices, très frais, assez léger, avec des tannins quand même bien présents. TB-.

Clos Signadore 2012 : (100% niellucciu) on garde la fraîcheur du précédent, plus de matière, un petit côté brioché, tannins encore trop présents mais de qualité, plus de longueur, à attendre encore un peu. Beau potentiel. Peut-être un peu cher (45€) surtout par rapport au précédent. TB-.

signadore

 

Vincent Wallard

Malbec Mendoza 4 Manos 2011 : (vinifié par V. Wallard) encore beaucoup de gaz, arômes kirschés, impression d’un vin un peu sucré, léger, mais pas en place. Moyen.

Bodega Cecchin Mendoza Carignan 2012 : (vin de la famille Cecchin, importé par V. Wallard) vin gourmand, sur le cacao, les fruits noirs, tannins souples, un peu trop sucré et manquant un peu d’acidité à mon goût. B.

Bodega Cecchin Graciana 2011 : tannins plus présents que sur le carignan mais de qualité, plus puissant, sur des fruits rouges bien mûrs, des épices, plus de longueur. B+.

Sémillon Hulk Via revolucionaria 2014 : (produit par M. Micelini, importé par V. Wallard) fruité classique du sauvignon, un peu de miel, vin sec, manquant de tension. B-.

 

Cidredrie du Vulcain

Cidre Trois pépins sec 2014 : (pomme de fer, poire maude et coing vranja) cidre très sec, dans lequel aucun des trois fruitsne domine ce qui lui apporte de la complexité, amers nobles en bouche, sensation presque tannique, belle longueur. Un vrai cidre de gastronomie. TB+.

Cidre de Fer sec 2015 : (pomme de fer) mis en bouteille tout récemment, il semble presque demi-sec, bulle fine, sur la pomme acidulée. TB.

Transparente demi-sec 2014 : (pommes diverses dont la Transparente de Croncels) un côté plus fermier que le précédent, pomme un peu plus mûre et moins acidulée, pas trop sucré, bulle fine là aussi. B+.

Poiré sec 2009 : (dégorgé en 2016) moins sec que Trois Pépins, bulle encore plus fine que dans les précédents, notes de poire et aussi un côté "tertiaire" difficile à décrire, métallique ? minéral ?, belle longueur. TB+.

Poiré de glace Botsi 2013 : (10% vol. 80gr SR) belle texture sirupeuse, il fait un peu plus que 80gr SR, sur la pomme et la poire bien mûre, la fraise très mûre, mais ça manque d'acidité par rapport aux cidres. B. Très belle gamme, avec plusieurs cuvées largement au niveau de l'Argelette de Bordelet.

 

Publicité
Publicité
25 mai 2016

Domaine de Bellivière - Eric Nicolas (Lhomme) ****

Jasnières - Prémices 2008 (100% chenin)

Couleur : or pâle.

Nez : très beau nez, très expressif, à peine beurré, plein de fruits bien mûrs, un peu confits même, poire, abricot, pêche, pamplemousse, mais aussi coing, papaye et goyave.

Bouche : un petit peu de sucre, mais bien contrebalancé par une grosse acidité qui donne beaucoup de fraîcheur. Légère minéralité, toujours ces fruits bien mûrs (fruits jaunes, poire et fruits exotiques dont papaye et goyave), quelques notes briochées aussi.

Finale : Bonne longueur, fraîche, fruitée, confite.

Note : 17/20. Pour l'entrée de gamme du domaine c'est du très haut niveau, un coup de coeur pour cette bouteille.

P1030271

 

Bellivière - Coteaux du Loir Rouge-Gorge 2008 : (100% pinot d'aunis), bien plus coloré que le précédent, fruits noirs, beaucoup de poivre (trop à mon goût), tanins présents mais bien fondus, ca manque un peu de matière quand même, mais c'est frais avec une belle acidité. Dommage qu'il soit si poivré. (+-14,5/20).

belliviere

 

Bellivière - Vin de France Les P'tits vélos : couleur paille, nez très fruité et très mûr, beaucoup de coing, de pomme, d'ananas, voire papaye. Bouche un peu sucrée (demi-sec ?), la bulle est fine, c'est très fruité et très gourmand. Ca reste frais. Il lui manque juste un peu de longueur. Le vin me rappelle le Jasnières Prémices 2008 mais avec des bulles en plus. C'est excellent, très belle découverte. TB-. (+- 16/20).

 

Bellivière - Jasnières Les Rosiers 2006 : couleur or, nez expressif à l'ouverture, sur l'ananas, la papaye, la mangue, le coing, avec des notes florales, un peu beurré. Après ouverture il semble un peu plus fatigué avec des notes de sous-bois. Bouche sur un fruité bien mûr, les 7gr de SR ont été bien digérés, avec de la matière et une belle acidité, mais après quelques heures d'ouverture les 14% se font de plus en plus sentir et comme au nez le sous-bois apparaît. Longueur moyenne, un peu plus sur les fruits secs. Un vin qui a atteint son plateau de maturité, à boire sans trop d'aération. Note : 16,5/20.

 

Salon Biodyvin

Prémices 2017 : facile, quelques fruits exotiques, une pointe de sucre, belle entrée de gamme. B+.

Les Rosiers 2017 : quelques grammes de sucres au départ, mais finale tendue, saline avec quelques amers nobles. TB++.

L’Effraie 2017 : moins tendu que le précédent, un cran en dessous. TB.

VV Eparses 2015 : très marqué par un boisé grillé gênant. Moyen.

Calligrammes 2015 : plus de volume que les autres, goûte sec, très belle finale saline. TB++.

Rouge-Gorge 2017 : (pinot d’aunis) plus léger que d’autres millésimes, encore quelques tannins en finale, un peu de poivron. B.

 

Bellivière, Jasnières Calligramme sec 2011 : couleur or profond, nez de liquoreux presque miel d’acacia, coing, fruits exotiques, rhubarbe, écorces. Bouche bien sèche, cire, fruits exotiques, zestes d’agrumes, belle acidité, assez long, sur des amers nobles. TB+.

 

Belliviere elixir de tuf 1997 : super nez coing, pate de fruit, cire miel, bel équilibre bcp de sucres et bcp d'acidité. Très classique des 97. TB++.

 

18 mai 2016

Monier-Perréol (Saint-Désirat) ****

Monier-Perréol - Viognier 2014 IGP Collines rhodaniennes : couleur or pâle, nez expressif, viognier très marqué fleurs blanches et un peu moins abricot et pêche, quelques notes d'anis. Bouche sur les arômes du nez, puissante, particulièrement vive à l'attaque pour du viognier, grasse, avec une belle matière, un côté épicé en fin de bouche, on est dans l'esprit d'un bon Condrieu. Seule la finale manque un peu de longueur et chauffe un peu. Très bon viognier sinon, de gastronomie plus que d'apéritif. Note : 15,5/20.

monnier perreol viognier

 

Monier-Perreol - Saint-Joseph rouge 2016 :  couleur claire, nez à peine réduit au départ puis très bien après carafage, un peu fumé/viandé, floral. Bouche très élégante, pleine de fruit et de fraîcheur, pas ultra longue, mais très facile à boire, avec une belle texture. TB.

 

15 mai 2016

Sylvie Esmonin (Gevrey-Chambertin) ***

Sylvie Esmonin gère ce domaine de 7,6 hectares depuis 1998 dans un esprit bio. Les vis sont concentrés, mûrs, colorés, très extraits, avec des boisés toastés très marqués (café, pain grillé...) qui masquent un peu le fruit en jeunesse. Ils demandent du temps.

 

Sylvie Esmonin - Gevrey-Chambertin 1er cru Clos Saint-Jacques 2008 1/2 bouteille : robe grenat, foncée pour du pinot. Nez assez discret, même le lendemain, sur des fruits noirs (mûre surtout), un côté fraise des bois, des épices, du café, boisé parfaitement intégré. Bouche puissante, qui ne se livre pas totalement, assez austère, très belle matière, bonne acidité, des tannins de qualité mais qui sont encore un peu trop présents, sur les fruits noirs, avec pas mal d'épices, ronce, bois légèrement fumé. Longue finale, fumée, sur les épices. Gros potentiel, mais à attendre, même en demi-bouteille. Note : 16,5/20.

esmonin clos jacques 2008

 

Gevrey VV 2010 : couleur clair, nez rose et café, lard fumé. Bouche plutôt bonne mais très pypée syrah, lardée, fumée, reste assez fraîche. TB.

 

 

13 mai 2016

Oremus (Hongrie) ****

Oremus (by Vega Sicilia) - Tokaji sec "Dry Mandolas" 2012 : couleur or paille, nez expressif sur des notes vanillées, dans le fond un peu de citron, de beurre et d'amande (un côté chardonnay bourguignon du coup), mais la vanille écrase l'ensemble. La bouche est vive, tendue, bonne acidité, un peu de gras, pas du tout perlante, mais là encore l'aromatique est entièrement sur le boisé vanillé. Finale d'assez bonne longueur, vanillée et beurrée. Un vin avec certaines qualités, mais l'élevage est encore bien trop présent. Note : 13,5/20.

tokaji dry mandolas 2012

 

 

Oremus, Dry Mandolas furmint sec 2017 : si avant il était trop gras/beurré, le style suit l’évolution bourguignonne, tout en tension et vivacité avec des notes de soufre et de grille bien marqués, citronné et minéral. B+.

Oremus, Tokaji 3 puttonyos 2013 : très porté sur le miel, pas mal de sucres pour un 3p, belle acidité pour l’équilibrer. TB.

Oremus 3p 2014 : couleur bien dorée, nez encore jeune, très miel, acacia, fruits presques exotiques, touche muscatée ?, bouche fraîche, digeste, pourtant pas mal de sucres, long, encore tout jeune. TB+.

 

 

8 mai 2016

Alois Kracher (Autriche) ****

Kracher - TrockenbeerenAuslese Scheurebe n°4 2001 1/2bt : (100% Scheurebe, sucres résiduels 203g/L, acidité 9,1g/L, alcool 11%, élevage cuves 18mois) Robe ambrée re flets oranges, nez expressif avec beaucoup de mandarine, confiture d'abricot, oranges confites, un peu de figue, de coing et de mangue derrière. Bouche très épaisse, sirupeuse, avec une acidité tranchante à l'attaque qui équilibre parfaitement le sucre, l'aromatique rappelle celle du nez avec en fin de bouche un côté orange amer plus marqué. Finale assez longue sur la mandarine, l'orange amère. Grand liquoreux. Note : 19/20.

P1060544

 

 

Kracher - Auslese 2011 1/2 bt

Couleur : paille.

Nez : moyennement expressif à l'ouverture, mieux après 2-3h, sur le litchi, le raisin blanc, la pêche, un peu de miel.

Bouche : léger perlant à l'ouverture, très fruitée, peu épaisse, assez sucrée, bonne acidité sans être exceptionnelle, ce sont plus les fruits frais qui l'empêchent de tomber dans la lourdeur, toujours du litchi, de la pêche, de l'abricot, un peu d'épices aussi.

Finale : assez courte, manque un peu de tension.

Note : 15/20. Un liquoreux sympa, mais on sent que ce n'est qu'une entrée de gamme. Il sera peut-être mieux dans quelques années, mais je m'attendais à plus de tension. 2011 semble difficile dans ce coin.

kracher

 

Cépages : 60% chardonnay 40% Welschriesling. SR : 72gr/L. Acidité : 7,4 gr/L. Elevage : 11 mois en cuves.

 

 

Salon Grands Liquoreux du monde

Beenrenauslese 2017 Burgenland : (welschriesling, chardonnay) très litchi, muscat, aromatique écoeurante, même si plutôt frais et pas trop chargé en sucres. B.

Scheurebe TBA N°2 Zwischen den Seen 2009 : (Scheurebe) très abricot sec, cire, miel, coing, orange, grosse concentration et grosse acidité, finale très longue sur l’orange amère et des fruits exotiques. Sublime. Me conforte dans l’idée qu’il faut prendre les Scheurebe chez Kracher. Exceptionnel.

 

 

Kracher, TBA Scheurebe cuvée n°8 2011 : (1/2 bt, 9,5% vol) Couleur dorée, nez plein de miel, de cire, de pâte de fruit, fruits exotiques et abricot, presque des épices, safran, souk. Bouche épaisse, sirupeuse, mais équilibre magnifique grâce à une bonne acidité, longueur énorme. TB++.

 

6 mai 2016

Arretxea (Irouléguy) *****

Domaine d'environ 11 hectares, en bio, dirigé depuis 1990 par Thérèse et Michel Riouspeyrous, aujourd'hui épaulés par les enfants Iban et Téo. Si les rouges ont toujours été un peu trop "rustiques", les blancs du domaine sont des grands vins, plein de fougue et d'énergie, combinant puissance, fruité, acidité et tension, grâce au manseng, mais aussi à la minéralité sous-jacente de chaque cuvée.

 

 

Arretxea - Irouléguy blanc "Hegoxuri" 2012 : (petit manseng, gros manseng, courbu, assemblage des différentes parcelles) robe or pâle, nez moyennement expressif, sur des notes minérales, du citron, des agrumes, des herbes sauvages, un peu d'ananas et de fruits exotiques dans le fond. Bouche vive, légèrement grasse, avec une belle tension, un peu saline et citronnée, pamplemousse, fruits jaunes et exotiques qui comme au nez restent un peu trop en retrait. Assez bonne longueur, finale salivante sur les agrumes. Très bon vin avec une belle tension (grâce au travail en biodynamie ?) qui manque juste d'un peu d'exotisme par rapport aux références du Jurançon sec. Note : 16,5/20. Regouté quelques années plus tard, encore jeune, tendu, fruité, belles notes de cire d'abeille et de miel. Encore meilleur. TB+.

arretxea hexoguri 2012

 

Arretxea Hegoxuri 2010 :  couleur dorée, nez évolué, noisette, à peine oxydatif, ananas, fruits jaunes, miel. Bouche un peu moins évoluée, fruitée, miel, très agréable, manque un poil de tension et de longueur, surtout pour un Irouléguy d'Arretxea, mais ça reste un bon vin, à ne pas attendre plus longtemps. Note : 16/20.

 

Arretxea Pantxuri Ophites 2014 : robe or profond, nez de fruits exotiques, ananas, coing, miel, mirabelle, citron vert, complexe et évolutif. Bouche bien plus sèche que ne nez, avec de la puissance, de la tension, du volume, des amers bien présents, un peu plus citron vert, pomme bien mûre le lendemain, finale très longue sur les amers nobles. Très beau vin, à son apogée, à boire. TB+.

 

Salon Angers

Hegoxuri 2020 classique du domaine, en tension amer nobles, fruité mûr bien équilibré. Très bon. Grès 2020 encore plus tendu, sensation tannique, sec, un peu trop austère. Schiste 2020 (exposé sud, 80% petit manseng) un peu plus exotique, ananas, mais bouche qui garde cette même droiture, énergique, salivant. Top.

 

Arretxea - Irouléguy Schistes 2017 : couleur dorée, nez plutôt poire à l'ouverture, plus ananas mel le lendemain. Bouche tendue, nerveuse, beau volume, amers nobles, zestes, alcool assez haut bien intégré. TB+.

 

 

 

 

Hegaldaka - Christian Bourrus ***

"Ce domaine a vu le jour suite a vu le jour suite à une reconversion professionnelle, un besoin de retrouver du sens, de revenir dans mon Pays Basque natal. C'est un virage pris à tire d’aile (Hegaldaka en basque), un pari un peu fou. Plantée en 2019 à Saint Jean Le Vieux, la vigne est en agriculture biologique.
La première vinification a eu lieu en 2021 et le vin produit est du blanc sec. Les vendanges sont manuelles avec un pressurage doux en grappes entières."

 

Hegaldaka *** - Irouléguy blanc 2021 : couleur bien dorée, nez très ananas fruits exotiques, mûr mais joli. Bouche avec un superbe équilibre, fruits exotiques, les 14,3% d'alcool ne se sentent pas, si ce n'est que c'est mûr, un peu miellé pour 2021, grosse acidité, amers nobles, finale longue. Très joli. TB+.

 

 

 

 

Goienetxea ***

"Situé sur la commune Baigorri, le vignoble du domaine Goienetxea a été planté à partir de 1987 par Pantxo Indart. Pendant plus de 30 ans les raisins ont été vendus. Après s’être formé chez Catherine Dupuy (Madiran), la famille Arena (Patrimonio) et le domaine Arretxea (Irouléguy), le jeune Bixente Indart s’installe sur l’exploitation familiale. Il créer le chai de vinification et effectue sa première vinification en 2021. Les cépages blancs (1.35 ha) sont plantés dans le sens de la pente sur un terroir d’ophite. Au chai les vinifications s’effectuent sans intrant, sous l’action des levures indigènes. Les élevages sont menés dans différents contenants (foudre stockinger, barrique, cuve béton et amphore - matériel souvent partagé avec Xubialdea). Les doses de sulfites ajoutés ne dépassent pas 20 mg/litre."

 

Goienetxea - Irouléguy blanc Malda 2021 : couleur or pâle, nez fruits blancs, agrumes, cire, miel, pointe de fruits exotiques e se réchauffant. En bouche on sent l'alcool élevé (14,5%), grosse acidité, moins de fruits exotiques que chez Hegaldaka, ça semble moins mûr et en même temps moins bien équilibré, la finale chauffe un peu, des amer nobles aussi, mais moins de précision. Par contre meilleur le lendemain (ce qui n'a pas été forcément le cas d'Hegaldaka) B+.

 

 

 

 

Espila ***

Paul Carricaburu travaille seulement 1.4 ha sur 4 petites parcelles de très beaux terroirs : Grès, Ophite et Calcaire. Il cultive les cépages pyrénéens que sont les Mansengs et Courbu depuis 2018.

 

Publicité
Publicité
Publicité