Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Whisky Wine N' Beer
Whisky Wine N' Beer
Publicité
Archives
27 février 2016

Inniskillin (Canada) ****

Inniskillin - Vidal Gold oak aged Icewine 2012 VQA Niagara Peninsula : (1/2 bt, 9,5% vol., 258gr SR/L, élevage 4mois en fûts) couleur or, nez très expressif, plein de fruits et assez exotique, beaucoup de mangue, passion, mandarine, fruits jaunes bien mûrs. La bouche est sur la même aromatique, fraîche, avec une belle acidité, très bon équilibre, facile à boire à 9%, belle texture assez épaisse sans être sirupeuse non plus, très digeste. Pas encore très complexe en l'état mais tout est là pour le devenir avec le temps. Finale assez longue sans être exceptionnelle. Belle découverte. Note : 18,5/20.

inniskillin

 

Inniskillin Cabernet franc Icewine 2006 : (1/2 bt, 220gr SR, 9%) Couleur marron clair, nez sur la pâte de fruit, pas forcément évident de savoir si c'est issu de cépage à peau rouge ou blanche..., pâte de coing, abricot sec, confiture de fraise et de prune, un côté vin de paille un peu. Bouche encore jeune et sur le fruit, très concentrée et sucrée mais belle acidité, pas lourde finalement, surtout qu'il y a peu d'alcool, sur les arômes du nez, avec une belle longueur. Probablement un liquoreux à boire plus sur la jeunesse sur le fruit, là c'est à point. TB+.

 

 

Inniskillin (Canada)

 

Sparkling Vidal Icewine Niagara Peninsula 2017 : (vidal, 9,5% alc) aromatique très pomme bien mûre, comme un cidre de glace (voire pas de glace), un peu simple en l’état mais sympa. Beaucoup de bulles assez fines, très concentré, il reste relativement digeste grâce à la bulle plutôt qu’à l’acidité. TB.

 

Riesling Icewine 2017 : (8,5% alc, 268gr SR) très concentré, litchi, ananas, fruits exotiques, reste assez frais sans être très acide non plus. Bien mais j’avais préféré le Vidal oak aged chez eux. TB+.

 

 

 

Ziraldo **** - VQA Niagara Peninsula vidal icewine 2019 : (1/2 bt) couleur or, nez plein de fruits exotiques, manue, ananas, sureau aussi, miel, bouche sirupeuse, très belle acidité, pâte de fruits exotiques, entre un Jurançon très sucré et un riesling TBA. TB++.

 

Publicité
Publicité
27 février 2016

La Soufrandière - Bret Brothers (Vinzelles) ****

La Soufrandière - Pouilly-Vinzelles X-taste 2006 : (1/2 bt, chardonnay bortrytisé ramassé le 7 novembre sur le climat "Les Quarts", élevé en quartauts 18mois, 300gr SR/L) Robe ambrée, nez à l'ouverture sur le champignon, un peu de solvant qui disparaît avec l'aération, puis de la noix et des fruits séchés (figues, mandarines), fait assez évolué. En bouche on se demande où sont passés les 300gr de SR, on a plus l'impression d'une centaine, et d'un vin évolué qui aurait mangé ses sucres, sur la noix, un peu de champignon, figues, raisins secs, agrumes confits, la texture a une belle épaisseur, pas une grosse acidité mais des amers assez nobles en fin de bouche. Finale assez longue sans être exceptionnelle, manquant d'un peu de fraîcheur. Un liquoreux très original. Note : 17/20.

x taste 2006

Dispo ici : http://www.levertetlevinbio.com/description/165-x-taste-domaine-la-soufrandiere

 

 

Domaine de la Soufrandière - Pouilly-Vinzelles 2006

Couleur : or pâle.

Nez : très évolué, sur la brioche surtout, la noix et la noisette, un peu d'agrumes et quelques notes florales aussi. Très expressif mais un peu chaud. Le lendemain on trouve un peu moins de brioche, du coing et un fruité presque exotique, plus à mon goût.

Bouche : attaque vive avec une belle acidité, plus fraîche que le nez, on retrouve la brioche, la noisette, du citron confit, bonne matière pas particulièrement grasse. Le lendemain le côté brioché s'est un peu atténué, on a un peu plus de fruits sans perdre l'acidité, plus à mon goût.

Finale : longue, sur la noix, la brioche, bonne acidité.

Note : 16/20. Un bon Chardonnay, à son apogée, seul le nez était un peu chaud. Pas trop mon style à l'ouverture de la bouteille, bien mieux après.

P1030929

 

20 février 2016

Domaine du Clos Naudin - Philippe Foreau (Vouvray) *****

Domaine de 12 hectares géré par Philippe Foreau et son fils Vincent, en bio (certification d'ici peu ?). S'il y a eu des problèmes de bouchon par le passé, le seul défaut que l'on pouvait reprocher au domaine est corrigé depuis 2015. Les secs sont très tendus, parfois austères en jeunesse, moins gourmands et plus secs qu'au domaine Huet. Les moelleux (y compris les fameuses Goutte d'or 1947, 1990, 2011 et 2015) sont à la fois plus riches en sucres mais aussi plus tendus, moins marqués par l'ananas que chez le voisin. Les bulles sont aussi d'un excellent niveau, à la fois briochées et crayeuses, pouvant rivaliser avec bon nombre de champagnes.

 

 

Passage au domaine pour goûter les 2015 sur fût et acheter quelques 2014. Pas de drosophiles en 2015, sans que l’on sache vraiment pourquoi, les rendements sont donc un peu plus élevés, mais pas tant que ça non plus (34hL en 2015 contre 30hL en 2014). Le millésime s’annonce grandiose, avec des bulles, des secs qui seront encore bien meilleurs que les 2014 selon Philippe Foreau, demi-secs, moelleux, moelleux réserve, et peut-être une goutte d’or.

Les vins viennent juste ou sont encore en train de finir la fermentation alcoolique, premier soutirage pour la plupart des fûts puis un premier assemblage en lots la semaine prochaine ce qui permettra d’y voir un peu plus clair pour les futures cuvées.

Fût issu du 1e jour de vendange, 8 fûts de la sorte, avec 12,5% de potentiel : vin vif, citronné, encore du gaz carbonique, peu de matière. Utile pour redonner un peu de vivacité aux lots qui en manqueront.

Fût issu du 5e jour de vendanges, 13 barriques de la sorte, 13,6% potentiel : bien plus puissant et plus concentré que le précédent, grosse tension, encore quelques arômes fermentaires de pomme verte, très bon.

Fût issu du 11e jour de vendanges, 13,7% potentiel : moins fermentaire que les précédents, belle aromatique avec beaucoup d’agrumes, citron, poire, moins tendu que le précédent, mais plus gourmand. Très beau aussi.

Fût demi-sec, 30gr SR, déjà 1 soutirage, 12,9% potentiel : belle aromatique très exotique avec du litchi, de l’ananas, de la pêche, très facile et gourmand mais manque un peu de tension.

Fût liquoreux 70gr SR : un fût qui se goûtait moins bien que les autres, pas encore assez avancé dans sa fermentation.

Fût liquoreux 100gr SR, 3 barriques ½ de la sorte : on ne sait pas encore si elles entreront dans le moelleux ou le moelleux réserve, très confit, exotique, ultra gourmand.

Fût liquoreux 130gr SR : plus frais que le précédent, poire, pêche, plus tendu et plus long, excellent.

Fût liquoreux 150gr SR : même série de fûts, plus sur l’abricot, encore plus concentré, léger côté exotique, très long, excellent aussi.

Fût liquoreux 200gr SR, 4 barriques de la sorte : nez un peu fermentaire, bouche à la fois exotique, gourmande, confite et fraîche avec de la poire, de la pêche. Encore un niveau au-dessus des précédents. Peut-être un fût des futures gouttes d’or. Mais s’il n’y en a pas, ça va donner un grand moelleux réserve 2015.

 

 

Foreau - Vouvray sec 2010

Couleur : paille.

Nez : peu expressif à l'ouverture de la bouteille mais bien mieux le lendemain, assez classique, citronné, un peu de poire et de coing. Un peu jeune pour être d'une grande complexité, mais tout est là pour l'avenir.

Bouche : là aussi elle ne s'exprimera pleinement que le lendemain, grosse acidité, superbe tension, minérale à souhait, mais c'est encore un peu jeune. Bonne matière. Dans un registre sec. L'aromatique est sur le coing, les agrumes avec des notes patissières qui me rappellent La Lune 2010 de Mark Angéli bue récemment. Un peu d'amertume en fin de bouche.

Finale : longue, très fraîche, superbe tension.

Note : 17,5/20. Un très bon vin, mais qui aurait besoin de quelques années encore pour atteindre son apogée.

foreau

Très bon article sur le domaine ici : http://maigremont.canalblog.com/archives/2010/08/07/18719677.html

 

Foreau - Vouvray moelleux reserve 2003 : (150gr SR) belle robe ambre clair, nez très expressif sur le miel, le coing, la mangue, l'ananas, un peu de noisette, de toffee, voire d'épices. En bouche l'attaque est vive, assez puissante avec une belle concentration, on retrouve les fruits du nez avec un côté fruits secs un peu plus marqué. Sur la fin de bouche et la finale le vin manque un peu d'acidité pour être parfait. La longueur est quand même bonne, le vin jamais trop lourd même avec ce petit manque de tension. Note : 18/20.

 

Vouvray effervescent demi-sec 2009 : or pâle, nez sur la noisette, un peu de poire, de pomme et d'agrumes. Bouche gourmande, sucrée, encore sur la noisette, un peu briochée, mais manquant un peu de fraîcheur et d'acidité par rapport aux brut. Longueur moyenne. A garder pour le dessert. Note : 15/20.

 

Vouvray sec 2014 : regoûté en bouteille, la première a un nez étrange à l'ouverture (champignon ?) qui se dissipe très vite, puis nez moyennement expressif sur la poire, beaucoup d'agrumes. Bouche très vive, tendue, grosse acidité, sur le pamplemousse et le citron, appelle les fruits de mer en l'état. Finale longue, sur le pamplemousse avec de l'amertume. A attendre un peu pour que tout se mette en place, déjà pas si mal si on recherche la tension. Note : 16,5/20.

 

Sec 2013 : nez poire, pâte à pain, très floral, à peine miellé, bouche tendue, très sèche, avec une finale frangipane et poire. TB.

 

Moelleux 2009 : poire, brioché, a mangé pas mal de ses sucres, très belle acidité derrière. TB+.

 

Vouvray demi-sec 2005 : encore jeune, mais un peu entre deux âges, pas fruité éclatant, pas encore très tertiaire, finale un peu chaleureuse. B+.

 

Clos Naudin Vouvray demi sec 2011 : robe paille, le nez a des similitudes avec le Bouzeron pour le côté brioche, noisette, de la poire et un peu plus d’agrumes ici. Bouche vive, qui fait presque sèche, plus en tension que le Bouzeron, longueur moyenne sur l’amertume du pamplemousse. Il manque quand même un peu de gourmandise à mon goût pour un demi-sec. TB-.

 

Vouvray sec 2020 : fruité, très poire, un peu mûr, bouche avec de la tension, qui finit sur l'amertume. A attendre un peu. TB.

Vouvray sec 2019 : plus caillou mouillé, plus tendu, minéral, finale très longue, amers nobles. TB+.

Vouvray demi sec 2016 : très caillou aussi, fruits frais, très long et minéral, peu de SR (18gr). TB++.

Vouvray moelleux 2018 : bel équilibre, fruits frais, manque un poil de tension pour etre un grand millésime. TB+.

 

 

Visite chez Philippe Foreau, Domaine du Clos Naudin à Vouvray

Le domaine possède environ 12 hectares, dont la plupart sont situées sur la partie qui correspond au Mont d’Huet, donnant des vins particulièrement minéraux. Les vinifications sont très courtes, les vins sont mis en bouteilles en avril ou mai, après environ 6 moins de vieillissement dans de vieux fûts de 300L dont seulement 5% sont renouvelées chaque année. Le domaine essaye d’éviter la fermentation malolactique sur tous les vins pour garder le maximum d’acidité. Le côté gras et lacté comme le boisé peuvent convenir au chardonnay mais pas au chenin pour Philippe Foreau. Pas de cuvées parcellaires, le domaine préfère assembler pour que toutes les bouteilles vendues soient au minimum très bonnes, plutôt qu’il y ait de l’excellent et du « moyen ».

clos naudin foreau

 

Début de la dégustation dans les bureaux en attendant le maître

Brut 2010 : (6mois de fût + environ 4ans en bouteille avant d’être commercialisé) très vif, citronné, le millésime a donné une bonne acidité, très frais, un peu simple par rapport au brut réserve, mais efficace. B+.

Brut réserve 2007 : (même méthode que le 2010, mais 7ans en bouteille, il n’y a pas eu de simple « brut » sur ce millésime) robe plus foncée, nez brioché, un peu beurré, sur la frangipane, bouche très vineuse, bonne acidité, bulle fine, finale longue et citronnée. TB.

Sec 2012 : (bouteille ouverte 3j avant, Millésime « moyen », léger manque de maturité, 2,9gr SR, rendements assez faibles) Nez fruité, poire, citron, beaucoup de fleurs blanches. Bouche un peu maigre, sèche, citronnée, minérale, pas une grosse acidité mais probablement à cause de l’ouverture 3jours avant. Légers amers en finale. Le vin me semble légèrement passé.

Sec 2013 : (18hL/ha au lieu d’environ 38 à cause de la grêle sur le domaine, là aussi millésime manquant d’un peu de maturité, bouteille tout juste ouverte) Le vin est encore un peu austère, nez sur le citron, un peu de frangipane, très belle tension en bouche, minéral, finale saline assez longue. A attendre un peu mais il accompagnera parfaitement les fruits de mer dans quelques années. TB-.

 

naudin

 

Passage à la cave avec M. Foreau pour une dégustation de quelques fûts et quelques bouteilles :

Sec 2014 Lot n°3 fût 1 : (En 2014 les rendements ont encore été faibles, mais cette fois-ci à cause des drosophiles. M. Foreau est très inquiet de voir ces insectes revenir régulièrement les prochaines années. Il n’y a que du sec et de la bulle en 2014, mais la qualité est au rendez-vous)  Le lot n°3 est déjà issu d’un pré-assemblage. Plus de maturité que 2012 et 2013, on est autour de 5gr ici, plus de matière, un vin déjà gourmand et accessible, fruité et floral, avec une bonne tension. TB.

Lot n°3 fût 2 : le même sur un autre fût, plus « direct », plus tendu, tout en gardant le fruit du précédent. Très prometteur. TB+.

Lot n°2 : un lot plus austère, plus minéral, avec un peu moins de maturité, qui offre un peu moins de plaisir en l’état. TB-.

Lot n°1 fût 1 : lot présentant le plus de maturité avec un peu plus de 5gr SR/L, ce premier fût est fruité, floral, se rapproche du Lot n°3 fût 1 avec un peu moins de minéralité. TB-.

Lot n°1 fût 2 : floral et fruité comme le précédent mais plus tendu, plus proche du second fût du Lot n°3. Excellent, le millésime 2014 s’annonce supérieur à 2012 et 2013. TB+.

 

Demi-sec 2005 (bouteille ouverte depuis 3j) : un vin un peu plus évolué, très légères notes fumées au nez, amande, "fèves de tonka" pour M. Foreau, bouche encore assez jeune, le vin manque un peu de tension, "il se comporte bien mieux juste après ouverture, les vins du domaine ne doivent jamais être carafés".

Demi-sec 2005 (bouteille tout juste ouverte) : pour me le prouver on ouvre une bouteille, le nez est assez proche mais la bouche très différente, avec un meilleur équilibre ici, beaucoup plus d'acidité et de tension, finale plus longue. Une grande année. TB+.

Moelleux 2010 (ouvert depuis 4j) : (60gr SR) la bouteille a mieux tenu que le demi-sec 2005, le nez est encore sur le fruit mûr, coing, agrumes, fruits exotiques, on sent le millésime 2010 par une acidité très élevée, beaucoup de fraîcheur. Une future belle bouteille. TB.

Demi-sec 2003 (ouvert depuis 3j) : (23gr SR) on change de registre, robe plus évoluée, le nez peut rappeler des SGN alsaciennes d'après le producteur, avec un côté légèrement truffé, des fruits secs, en bouche on sent le millésime chaud avec un léger manque d'acidité, on sent bien les sucres du coup pour un demi-sec, mais la longueur est là. A marier avec du sucré-salé ou des plats épicés pour M. Foreau qui tient beaucoup à l'accord mets/vins. TB-.

Moelleux 2009 : nez sur le coing et la pomme bien mûre, bouche épaisse, concentrée, très mûre et à la fois portée par une grosse acidité pour le millésime, grande longueur. TB+.

Goutte d'or 2011 : (240 gr SR ?) après 1947 et 1990 c'est 2011 qui a été choisi pour faire une Goutte d'or, mais en quantité bien inférieure à 1990, d'abord parce qu'il y avait la possibilité de le faire, ensuite parce qu'il n'y en avait pas eu depuis longtemps mais aussi parce que beaucoup de producteurs ont décrié le millésime et ont vendangé un peu tôt. Au Clos Naudin on a pris le risque d'attendre une semaine supplémentaire, et ça a payé. M. Foreau me dit que le seul millésime où il regrette de ne pas avoir fait une goutte d'or est 1989, mais la réserve 1989 est l'une des meilleures selon lui. Belle robe dorée, nez expressif, sur le fruit mûr, avec des fruits rouges, de la pomme, des fruits exotiques. La bouche est épaisse, sirupeuse, mais finalement légère pour du 240gr de résiduel, avec une bonne acidité, facile à boire. Très belle longueur. Bien sûr ça manque un peu de complexité par rapport à ce que ça donnera dans quelques années, mais c'est déjà excellent. TB+.

Un grand merci au domaine pour cet accueil !

 

 

Clos Naudin - Vouvray demi-sec 2017 : Couleur dorée, nez sur la pomme au four, le coing, la noisette. La bouche est très légèrement sucrée, facile d’accès, peut-être un peu simple, mais efficace. TB.

Clos Naudin - Vouvray moelleux 2009 : Couleur presque ambrée, nez sur la pâte de coing, l’abricot, le miel, un peu d’évolution noisette. Bouche qui reste assez digeste, pas trop sucrée, complexe, fraîche, qui manque un peu de longueur par rapport aux grandes bouteilles du domaine. TB.

 

Clos Naudin - Vouvray moelleux reserve 1989 : (bouchon en forme, ouf !) Couleur bien plus claire, le nez est très frais et aérien, miel, thé vert, zestes d'agrumes, fuits confits aussi bien sûr, assez subtil. La bouche est aérienne, pas trop sucrée, avec une belle acidité, encore de la jeunesse, une petite touche champignon-cèpe me gêne un peu pour être parfait et je suis peut-être resté bloqué dessus. Mais sinon un très beau liquoreux, qui se dévoile petit à petit. On me souffle dans l'oreillette encore mieux le lendemain. TB++.

 

19 février 2016

Huet (Vouvray) *****

Noël Pinguet, figure emblématique de la Loire et de la biodynamie, a élevé le domaine au firmament des grands blancs du monde. Bien que repris par la famille Hwang en 2003, le style n'a pas changé. Noël Pinguet a été remplacé avec brio par son bras droit Jean-Bernard Berthomé, lui-même parti à la retraite en 2019 et remplacé par Benjamin Joliveau. Ici les élevages sont très courts pour éviter les malo, les vins restent en vieux fûts ou en cuves pour éviter toute note boisé et rester fidèle au terroir. Les secs qui comportent généralement 4-5gr de SR sont gourmands, fruités, légèrement exotiques mais toujours équilibrés par une belle acidité. Les demi-secs, moelleux et moelleux reserve sont toujours digestes, exotiques, gourmands, faciles à boire jeunes, vieillissant avec brio. Seules les bulles pourraient gagner en tension et minéralité.

 

 

Passage au domaine pour goûter les 2014, millésime très réussi, malheureusement certaines cuvées sont déjà épuisées :

Haut-Lieu sec 2014 : beaucoup de fruits frais au nez, poire, agrumes, pêche. Belle matière en bouche pour le Haut-lieu, frais, avec une fine acidité, assez léger, finale sur une légère amertume. TB-.

Mont sec 2014 :  nez plus floral, plus citronné, moins de poire, plus de pamplemousse. Bouche plus vive, plus tendue comme toujours avec le Mont, à peu près autant de matière mais plus de longueur, finale sur le pamplemousse, mais moins d'amertume. TB.

Clos du Bourg demi-sec 2014 : beau nez sur les agrumes, un peu d'ananas et de miel, grosse concentration en bouche, avec de la puissance, de la tension et de la fraîcheur, on retrouve un peu de pamplemousse dans la finale, très longue. TB+.

Mont Moelleux 2003 : beau nez confit, d'abricot surtout, bouche pas trop sucrée, sur l'abricot, l'ananas, pointe de truffe, mais manque de tension, finale un peu chaude. B.

Bourg Moelleux 1e trie 2008 : très beau nez de miel, de coing, d'ananas bien mûr, bouche tendue, puissante, avec des épices, pointe de truffe mais légère pour 2008, très bonne longueur. TB+.

 

 

Visite au domaine Huet

huet facade

 

Le domaine a été créé en 1928 par Victor Huet et son fils Gaston, il était dirigé de 1976 à février 2012 par Noël Pinguet, gendre de Gaston, partisan de la biodynamie (voir la vidéo http://www.obiwine.com/Decouvrir-les-vins-de-Vouvray-avec-Noel-Pinguet-Domaine-HUET-Episode-17-25_v157.html), Le domaine a été repris en 2003 par le financier américain Anthony Hwang. Depuis le départ de Noël Pinguet, Sarah Hwang (fille d’Anthony Hwang) est la présidente du Domaine Huet.

 

Le domaine s'étend sur 35 hectares (sur les 2000 de Vouvray et ses 300 exploitants). Le domaine est réparti sur 3 propriétés :

Le haut-lieu (9 hectares) : sol profond, à dominante d'argile marron, produit des vins souples.

Le clos du bourg - en photo ci-dessous (6 hectares) : situé au-dessus de l'église de Vouvray, sol peu profond composé d'argile et de calcaire non actif. Produit des vins puissants, avec plus de matière que le Haut-Lieu.

P1040800

Le Mont (8 hectares) : sol d'argile verte et de silex, près de la Loire, produit un vin plus minéral et légèrement moins puissant que le Clos du Bourg.

Le reste du vignoble est réparti sur diverses parcelles situées à proximité des trois propriétés précédemment décrites.

 

Malgré une année difficile et une perte de récolte d'environ 50%, les 2012 sont excellents. Pour le moment la famille Hwang tient à ce que le domaine continue dans la même voie qu'à l'époque de Noël Pinguet. Le style des premiers vins goûtés est resté le même. 2013 a aussi vu une perte de 50% de la récolte, la vendange s'annonce tardive (10-12 octobre, contre mi-septembre les dernières années). Il est encore trop tôt pour parler de la qualité de ce millésime.

 

Lors de notre visite nous avons eu le droit à une "simple" dégustation, la visite des caves et des vignes se fait assez rarement, sur rendez-vous et par groupe. Nous avons toutefois aperçu la galerie des vins effervescents avant dégorgement, la salle des cuves Inox, et nous avons pu nous promener dans les vignes après la dégustation. Les vins à la dégustation étaient plus ou moins ceux à la vente sur le site Internet du domaine, mais les vieux millésimes n'étaient pas forcément ouverts (Le Mont sec 2001 ou Constance 2003), et il était possible d'acheter d'autres cuvées en magnum ou en demi-bouteilles (Haut-Lieu sec et demi-sec 2002, Le Mont 2009 moelleux pour les 1/2). Accueil chaleureux et compétent.

 

Les vins dégustés

Haut-Lieu sec 2012 : (4gr SR) assez ouvert, avec un très beau nez, très fruité (agrumes, pamplemousse), attaque assez vive, bouche très fraîche et fruitée. Léger manque de matière par rapport au suivant. TB.

Clos du Bourg sec 2012 : (4,5 gr SR) assez expressif aussi, nez proche du précédent, sur des agrumes assez mûres, poire, pêche blanche, quelques notes florales, c'est vif, minéral, avec une très belle acidité, beaucoup plus gras que le Haut-Lieu, belle matière, plus de longueur. Niveau proche du 2010. TB+.

Le Mont sec 2011 : (5,5 gr) le vin s'est aparemment refermé, beaucoup plus minéral que les 2 précédents, mais la finale laisse un peu d'amertume et un côté zeste de citron un peu gênant. B.

Le Mont demi-sec 2007 : (24gr) un peu fermé aussi, plus sur le citron que sur le pamplemousse (comme le Mont sec 2011), manque un peu d'acidité. B.

Clos du bourg moelleux 2007 : (46gr) les arômes changent assez nettement, on passe sur l'abricot et le miel désormais, avec un beau nez de liquoreux, belle matière et bonne acidité. Bien équilibré. Semble déjà prêt à boire TB.

Haut-Lieu moelleux 2009 : (53gr) un peu plus vif et minéral que le précédent, moins épais, mais je lui ai trouvé moins de longueur et moins de "liqueur". Peut-être à attendre encore un peu. TB-.

Clos du Bourg 1e Trie 2006 : (65gr) on retrouve le côté miel et abricot, mais c'est un peu léger, pas très épais ni très acide, manque un peu de longueur. Un millésime assez difficile on dirait. B.

Au final, quelques vins excellents, surtout le Clos du Bourg sec 2012 qui s'annonce grandiose dans quelques années, et des vins un peu en-dessous dans les années difficiles comme 2011 et 2006. Hâte de goûter quelques 2002.

 

 

Huet - Le Haut-Lieu Demi-sec 2002 1/2 bt

Couleur : or pâle, pas encore très évoluée.

Nez : très expressif, surtout sur le coing, un léger côté exotique (ananas, goyave), un peu de cire et de miel. Fait vraiment envie.

Bouche : le fruité du nez est au rendez-vous, encore du coing principalement, toujours légèrement exotique, très bonne acidité. Un vin en pleine forme. Bonne matière, sans être exceptionnelle non plus.

Finale : longueur moyenne, on voudrait que ça dure plus longtemps.

Note : 18/20. Très beau vin, très fruité, à son apogée, il lui manque un tout petit peu de matière et de longueur par rapport aux meilleurs Clos du bourg.

P1040828

 

Le Haut-Lieu sec 2002 1/2 bt : robe or claire, nez un peu plus évolué que le demi-sec, avec plus de noisette, toujours beaucoup de coing, un peu de fruits exotiques (ananas), bouche très fruitée avec une belle tension, toujours de la noisette, finale moyenne, un peu d'amertume. Toujours un délice, mais le demi-sec me semblait encore plus expressif et un peu plus acide peut-être. Note : 17,5/20.

 

Huet Vouvray Clos du bourg sec 2010

Couleur : or pâle

Nez : citronné et floral avec un côté thé vert, puis il devient de plus en plus fruité. Le verre vide laisse une odeur de mirabelle.

Bouche : attaque franche, sur l'acidité sans que ce soit gênant. Beaucoup de matière, beaucoup de puissance mais à aucun moment alcooleux. L'équilibre est parfait. On retrouve le côté citronné, des agrumes, de la poire.

Finale : immense, très fraîche, donne envie d'y retourner de suite. C'est à la fois un vin complexe et un vin de plaisir.

Note 19/20 La référence en chenin blanc sec.

huet

 

Huet, Vouvray Clos du Bourg Bourg Moelleux 1969 : superbe robe qui tire sur l'ambrée, nez de fruits secs, pralins, noix, un peu de fruits confits, très agréable. Bouche peu sucrée, qui fait encore jeune (à l'aveugle plusieurs d'entre nous mettaient ça dans les années 1990), sur les arômes du nez. Bonne longueur. Encore un joli vin, mais ça manque un peu de sucre à mon goût. (+- 17/20).

huet

 

Huet - Clos du Bourg moelleux 2007 : (46gr SR)  le nez fait assez peu sucré, sur l'abricot, l'ananas, le coing. Bouche sur la même aromatique, bonne acidité, assez frais. Manque un peu de longueur et de complexité peut-être par rapport à mon souvenir au domaine, mais après 13 vins les papilles sont fatiguées. TB.

 

Clos du Bourg moelleux 2009 : plein de fruits exotiques, ananas, abricot, superbe acidité derrière. TB+.

 

Huet - Le Mont moelleux 2009 (1/2 bt) : couleur or, le nez est assez discret, sur le coing, l'ananas, les fruits jaunes et le miel. C'est plus expressif en bouche, sur la même aromatique, avec une belle tension minérale, le vin est très digeste, la cinquantaine de grammes de résiduel passe toute seule. Ce n'est pas très concentré mais d'une fraîcheur remarquable. Bonne longueur, avec de l'acidité et des fruits frais. Très bon vin, encore un peu jeune peut-être. 17,5/20.

 

Huet - Clos du Bourg sec 2013 : robe claire, nez très fruité, poire, citron, pamplemousse, légèrement floral. Bouche citronnée, vive, un peu moins de matière et de puissance que 2010 et 2012, assez bonne longueur. En l'état un millésime peut-être un peu en-dessous des précédents. TB-.

 

Huet - Le Mont Moelleux 1973 : robe or, nez avec beaucoup de coing, de l’ananas beurré. Bouche sur le coing aussi, mais un côté champignon gênant. Quasiment plus de sucre en bouche. Manque de gourmandise. Ca me semble un peu trop tard pour le boire. Moyen.

 

Huet - Le Mont demi-sec 2002 : robe dorée, nez exotique sur le coing, l'ananas,attaque en bouche légèrement sucré et exotique puis la fin de bouche est plutôt sur les agrumes avec une belle tension et une légère amertume, manque à peine de longueur par rapport aux toutes meilleures bouteilles du domaines. TB-.

 

Huet - Clos du bourg sec 1998 : couleur or, nez sur le miel, le coing, une pointe de cire, de cédrat, de fruits secs. Bouche encore fruitée, vive, fraîche, pas un gros volume, surtout portée par les amers, citron vert, zeste de pamplemousse, un petit côté miel et coing. Longueur moyenne, finale sur les zestes d'agrumes qui fait saliver. Un peu difficile à boire seul, très bien sur des plats à base de citron et gingembre. TB-.

 

Domaine Huet, Vouvray "Haut-Lieu" demi-sec 2003 (100% chenin) : Apport mystère de Fred, robe dorée, nez sur le coing, l'ananas, un peu de miel, très gourmand. Bouche avec un peu de sucre, mais très digeste, avec des fruits exotiques, pas trop chaud pour un 2003, bien équilibré. Voilà qui rattrape largement la déception sur le Chinon. TB.

 

Domaine Huet, Vouvray "Clos du bourg" Moelleux 1e Trie 2005(100% chenin) : Le hasard a fait qu'un Huet était déjà prévu dans la dégustation. Robe encore plus dorée, nez là aussi sur l'ananas, le coing, plus confit, plus de miel, une pointe de caillou. Bouche plus concentrée, mais là aussi un équilibre parfait grâce à une belle acidité, très digeste, un peu plus de longueur. TB+.

 

Clos du Bourg demi-sec 2014 : (bu en 2020) fruit très mûr, ananas, voire papaye, bouche assez opulente, ça garde juste ce qu'il faut de fraîcheur dans le fond, mais on sent plus l'opulence du Clos du Bourg que le millésime frais. Moins impressionant qu'en jeunesse. TB.

 

Huet moelleux 1989 : (haut lieu) manque un peu de pep's, sur le déclin. B.

 

Huet - Vouvray Le mont moelleux première trie 2009 : Couleur or profond, nez ananas, fruits exotiques, miel, bouche qui fait plus moelleux que liquoreux, très tendue, très digeste, grosse acidité pour 2009, long. TB++.

 

Clos du Bourg sec 2005 : beaucoup de fruit, bonne acidité, d'but de notes de fruits à coque, manque un peu de longueur, à point. TB+.

 

 

Biodyvin 2019

Vouvray Brut 2014 : bulle fine, fruité, à peine trop riche pour moi. B.

Le Mont sec 2017 : toujours le style droit et tendu du Mont, mais certains millésimes m’ont semblé plus longs et encore plus tendus. TB.

Clos du Bourg demi-sec 2017 : comme le précédent, excellent, dans son style plus opulent, toujours un grand vin sans réel défaut, mais pas dans son meilleur millésime. TB.

Haut Lieu Moelleux 2005 : superbe nez d’ananas rôti et de miel, bouche fraîche et tendue. Superbe. TB++.

 

Liquoreux du monde 2019

Vouvray Clos du Bourg Moelleux 1e trie 2002 : (passerillage) Semble peu sucré dans la série, notes d’ananas, abricot, orange amer, très frais et digeste, belle longueur. TB+.

Constance 2015 : (botrytis, 142gr) Aromatique encore toute jeune, fruits frais, poire, c’est surtout en bouche qu’il impressionne, les 140gr passent tout seuls, grosse acidité dans le fond, tendu, frais, belle longueur, donne envie d’y retourner de suite. Très différent des Moelleux 1e trie du domaine, plus proche des liquoreux du Clos Naudin. Déjà sublime et bientôt Exceptionnel.

 

 

Huet - Vouvray clos du bourg sec 2010 : couleur dorée, nez très fruitée, exotique, d’ananas, de coing, de miel. Bouche légèrement sucrée (5gr environ), très gourmande, fruitée, bonne acidité dans le fond, encore jeune. Un vin excellent, mais qui tranche totalement avec les Saumur. TB++.

Huet - Vouvray Le Mont demi-sec 2018 : (remplace un 2015 bouchonné) Couleur dorée, nez sur l’ananas, fruits exotiques, miel. Bouche très facile, gourmande, peu sucrée, manque un tout petit peu d’acidité pour étirer le vin sur ce millésime solaire. TB.

 

Huet - Vouvray clos du bourg sec 2012 : couleur dorée, nez très mangue, coing, exotique, miellé, probablement 3-4gr de SR. Bouche très gourmande, fruitée, exotique, juste ce qu’il faut d’acidité pour pas être lourd, délicieux. Manque juste un peu de longueur par rapport aux toutes meilleures bouteilles du domaine. TB++.

 Huet - Haut lieu moelleux 2020 : simple, fruité, digeste car peu de sucres mais pas une grosse allonge minérale sur ce millésime. B+.

 Huet - Vouvray sec le haut lieu 2012 : couleur or, nez très typique du domaine, agrumes, puis de plus en plus de fruits exotiques, ananas surtout. Bouche qui combine fruits exotiques, gourmandise, 4-5gr de SR probablement, encore jeune, avec une acidité très haute de l’attaque jusqu’à la finale, porte le vin très loin, très frais, salivant. TB++.

 Huet - Vouvray Le mont demi-sec 1999 : couleur bien dorée, nez très safran, épices, miel, coing, ananas... Comme toujours avec Huet la bouche combine gourmandise avec fruits exotiques, miel, un peu de sucre et grosse tension, finale sur les amers, orange confite. Exceptionnel !

 Huet - Vouvray Constance 2003 : Robe proche du précédent, le style aussi, encore tout jeune, combine pâte de coing et fruits très frais, même encore plus ici, avec de l'ananas frais, bouche encore plus aérienne, avec une finale très mandarine, un peu zestée, très longue, et très fraîche, incroyable pour 2003. Exceptionnel.

 

7 février 2016

Vinidôme 2016 Vins du monde et autres

Barichet ** – Valais Fendant roux (ou chasselas) 2013 : vif, très fleurs blanches, un peu court. B-.

Barichet – Blonay Fleur de Lys 2012 : (riesling x sylvaner ou müller-thurgau) là aussi c’est vif, très floral, encore plus que le chasselas, sureau, un peu écoeurant. B-.

Barichet – Blonay St-Justin La cuvée du poète 2012 : (cépage kerner ou st-justin, issu du croisement du riesling et du trollinger) Plus vif que les précédents, plus puissant, très floral aussi, avec de l’abricot, fait un peu Condrieu, assez long. B+.

Barichet Solaris 2012 : (cuvée expérimentale, bio, cépage solaris) vin moelleux, probablement autour des 50gr de SR, texture sirupeuse, avec des fruits exotiques, du miel, des fleurs blanches, pas très tendu, un peu court. B.

barichet

 

 

Bodegas Muriel ** – Rioja Crianza 2012 (Espagne) : (100% tempranillo) fruits noirs assez gourmands, légèrement vanillé, tanins présents mais bien fondus, style moderne. B.

 

Hermanos Lurton *** – Toro 2013 (Espagne) : (100% tempranillo) très puissant, beaucoup de tannins mais de qualité, grosse matière, fruits rouges, pruneau, long. B+.

 

LA Cetto * – Petite Syrah 2013 (Mexique) : sucré, épais, fruits noirs très confiturés, vite écœurant. Moyen+.

 

Hacienda Araucano (Lurton) * – Carmenere reserva 2013 (Chili) : assez puissant, chaud, fruits noirs confiturés, poivre, réglisse, tannins bien lissés par le bois, moderne. B-.

 

Ravenswood ** – Zinfandel Lodi 2013 (USA) : léger et fruité, fruits rouges, épices, manque un peu d’acidité et de longueur. B.

 

Warwick * – 1st Lady Cabernet sauvignon 2013 (Afrique du sud) : nez de tabac, cèdre, balsamique, bouche verte, sur le poivron, un côté viniaigre ?, désagréable. Moyen.

 

Miolo-Seival Estate * – Alisios Tempranillo Touriga 2012 (Brésil) : (région campanha gaucha) vin assez épais, chaud, fruits noirs, tannins lisses, un côté végétal dans le fond. B-.

 

Allegrini – Amarone della Valpolicella Corte Giara 2012 (Italie) : très grosse matière, épais, un peu de sucre, beaucoup de fruits confiturés, tannins encore trop présents mais prometteurs, très long. Beau potentiel. TB.

 

Massandra – Nectar de Massandra 2011 (Ukraine) : (muscat) beaucoup de fruits secs, abricot, caramel, bouche épaisse, pas mal de sucre mais bon équilibre, très gourmand, assez long. TB.

 

Bonus :

Dionysos, La bodega de las estrillas ** - Tempranillo barrica 2006 : (bio, vino de la tierra de Castilla la Mancha) : nez au léger boisé bien intégré, un peu de kirsch, de cacao, bouche puissante, aux tannins bien intégrés, fruitée. B+.

 

Baturrica ** - Tarragona Gran Reserva 2010 : (tempranillo, cabernet sauvignon) assez fruité, peu tannique, léger, sur le fruit, simple, un peu court. Bon rapport q/p. B+.

 

Bodegas Ponce ** - Clos lojen DO Manchuela 2010 : (cépage bobal) un peu typé grenache sur le fruit, fraise sucré, prune, léger, facile, malheureusement pas mal de gaz le rend difficile à goûter. B-.

Bodegas Ponce - Manchuela « Reto » 2018 : (100% albilla) Couleur claire, nez très fumé/soufré, citronné, résineux. Bouche tendue, pierre-à-fusil, allumette, résine, citron, finale minérale, tendue, pas mal d’amertume. Très original. B+.

Bodegas Ponce (Castille-La Manche), DO Manchuela Pino 2021 : (17ha + 18ha en fermage bio et bioD. Vieilles vignes. 100% bobal 900m d’altitude sur calcaires. Elevage 11 mois en demi-muids de 600L)      Couleur grenat, contours violets. Le nez évoque un gamay avec de la mûre, cerise, cassis, violette. La bouche est très fruitée, florale, élégante, fraîche avec ses 12,5% d’alcool, étirée par une belle acidité qui lui donne de la longueur et une sensation minérale, quelques petits tannins en fin de bouche accentue l’allonge du vin. Très joli bobal d’altitude. TB+.

 

Publicité
Publicité
4 février 2016

Marc Colin (Saint-Aubin) ***

Marc Colin - Saint-Aubin 1er cru En remilly 2008 : beau nez élégant, avec un élevage bien intégré, fruits jaunes, citron, une bouche tendue, avec un peu de gras, de la matière, longue finale. Un vin qui s'ouvre enfin après plusieurs années où il était soi-disant fermé. TB+.

marc colin

 

 

Marc Colin – Saint-Aubin La Châtenière 2010 : robe or, nez un peu trop boisé, vanillé, sur les fruits jaunes et le beurre. La bouche est grasse, beaucoup de matière, sur le beurre, la vanille, avec un élevage encore trop présent. Bonne longueur, mais peu de plaisir au final à cause de l’élevage. B-.

 

Marc Colin – Saint Aubin En Remilly 2010 : robe or aussi, un élevage un peu moins présent, plus de fruits du coup, agrumes, pêche, fruits jaunes, un petit côté noisette/brioche et vanille en se réchauffant, bouche grasse, volumineuse, avec de la longueur. Bien mieux que Châtenière, mais il manque un peu de tension par rapport à Remilly 2008 bu récemment. B+.

 

 

SAINT-AUBIN 1ER CRUSous Roche DumayBlanc2022, SAINT-AUBIN 1ER CRUEn RemillyBlanc2022, CHASSAGNE-MONTRACHETBlanc2022 changement de style au domaine à partir de 2017, beaucoup moins de bois. Les trois vins manquaient de tension et d’intensité, peu de bois, peu de gras, pas grand-chose du coup… Un peu mieux sur le dernier.

 

Publicité
Publicité
Publicité