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Whisky Wine N' Beer
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30 septembre 2015

Perrault-Jadaud (Chançay) ***

Domaine Perrault-Jadaud - Vouvray Les Grives soules 2013 : couleur or pâle, nez expressif sur la pomme bien mûre, un peu de poire et de frangipane, bouche vive, tendue, avec une belle matière, un peu moins de pomme et de frangipane et plus de citron et de pamplemousse. Finale d'assez bonne longueur, avec une légère amertume. Bon vin, pas très loin du niveau des Vouvray d'Huet et de Foreau sur ce millésime. Note : 15,5/20.

perrault jadaud

 

Perrault Jadaud - Vouvray "Haut les coeurs" : (2012, 100% chenin, pétillant naturel) robe dorée qui fait un peu évoluée, beau nez plein de fruits mûrs (poire, coing, fruits jaunes), très légères notes oxydatives de noisette, brioche. Bouche vive et tendue, minérale, avec des bulles très fines, toujours plein de fruits mûrs, quelques grammes de résiduels ?, une pointe oxydative qui me rappelle le style de certains champagnes (Chartogne-Taillet...), bonne longueur avec une légère amertume. Superbe vin, encore meilleur que le Foreau brut 2010 selon moi mais dans un style plus gourmand, et qui pour 11€ éclate bien des champagnes. Note : 17/20.

 

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26 septembre 2015

Agrapart (Avize) *****

Pascal Agrapart a repris le domaine familial de 12 hectares au début des années 1980, épaulé désormais par son fils Ambroise. Proche de la biodynamie à certains égards mais sans rechercher de certification, il a imposé à partir de 1995 le parcellaire, sur les grands crus Avize, Cramant, Oiry et Oger en Côte des blancs. Les vins fermentent en vieux fûts et font leur malo. Ce sont principalement des chardonnays peu ou pas dosés, travaillés sur la tension, avec une finesse de bulle exceptionnelle avec parfois des notes d'oxydation ménagées et salines. Le travail énorme à la vigne se perçoit dans le caractère crayeux des champagnes.

 

Agrapart – Champagne « Terroirs » Extra brut : (100% chardonnay, 5g SR/L, lot mai 2011 dégorgement juin 2014, 25% fûts, parcelles sur les grands crus Avize, Oger, Cramant et Oiry) Couleur pâle, nez assez fin, fruits secs, un peu de pomme, noisette. Bouche vineuse, briochée, crémeuse, belle rondeur, bulles très fines. Légers amers en finale, bonne longueur. TB.

agrapart

 

Agrapart Terroirs (lot 2015, dégorgement 2018) :  s'il ne fait pas très blanc de blancs par son côté vineux (effet 2015?), ça reste un excellent champagne, bioché, à la bulle très fine, belle longueur. TB.

 

Agrapart - Champagne Grand cru Minéral 2015 : (100% chardonnay, parcelles sur Avize et Cramant. Elevage pour partie en fûts malo faite. Dégorgé en Mai 2021. Dosage 3gr) Style opposé du précédent. Couleur un peu plus claire, nez plus floral, plus brioché, plus citronné. La bouche est toute en tension et en minéralité, avec moins de largeur mais plus de longueur où l'on sent vraiment l'impact crayeux. Très joli aussi. TB+.

 

26 septembre 2015

Soirée Châteauneuf

La Gardine – CdP blanc cuvée des Générations Marie-Léoncie 2003 : robe or profond, nez pétrolé qui nous fait partir sur un riesling, avec des agrumes, bouche très lourde, sur le caramel, la vanille, on redescend dans le sud, très grasse, alcooleuse. Moyen.

Cristia – CdP blanc 2003 : robe or pâle, nez assez discret, un peu de poire et d’abricot, bouche grasse, un peu d’alcool, peu de fruit, assez bonne longueur. B-.

Rayas – CdP blanc 2003 : couleur jaune citron, un peu de pierre à fusil, citron, agrumes, quelques fruits exotiques dans le fond. Bouche assez fine, tendue, bonne matière, un peu de gras quand même, finale assez longue, un peu saline. TB+.

Beaucastel – CdP blanc 2005 : couleur or pâle, nez plus mûr que Rayas, plus sur la pêche et l’abricot. Bouche plus grasse, moins en finesse, mais elle a elle aussi une bonne fraîcheur, finale à peine moins longue et moins tendue. Il souffre un peu de la comparaison mais c’est pourtant un beau vin. TB-.

La Nerthe – CdP rouge 2009 : robe grenat, nez sur le cassis, fruits noirs, un peu de fraise, cacao, bouche gourmande, tannins bien fondus, belle texture, beaucoup de fruits noirs un peu confiturés. Pas ultra complexe, mais grosse buvabilité. TB.

Jérôme Gradassi – Cdp rouge 2013 : (75% grenache, 25% mourvèdre, 10mois en barriques de 4à10ans, assemblage de 6 parcelles, sols d’argile et de sable, peu de galets roulés) robe plus sombre, fait plus jeune, nez très expressif, menthol, herbes aromatiques de la garrigue, zan, fruits rouges et noirs. Bouche encore un peu tannique, fraîche, beau fruité, beaucoup d’herbes aromatiques, lavande, très aromatique (trop ?), assez bonne longueur. Bon en l’état, avec un joli potentiel. TB-.

Villeneuve – CdP rouge VV 2003 : robe évoluée, tuilée, nez légèrement animal, sous-bois, confiture de fraise, assez frais en bouche, tannins bien fondus, un tout petit peu d’alcool en finale. TB-.

Rayas – Pignan 2001 : robe sombre pour du Rayas, contours tuilés, beaucoup d’orange sanguine au nez, cuir, un côté poussiéreux, notes florales, bouche fraîche, presque un peu verte, tannins bien fondus. Longueur moyenne. Pas grand-chose à voir avec ce que j’ai déjà bu chez Reynaud. B+.

Beaurenard – CdP rouge Boisrenard 2005 : robe très sombre, nez sur les fruits noirs, peu évolué, bouche lourde, très puissante, tannique, encore beaucoup trop jeune, à revoir dans 20ans. B-.

La Celestière – CdP rouge La croze 2009 : robe sombre aussi, beaucoup de fruits noirs au nez, épices, bouche puissante, massive, tannins de bonne qualité, assez long. Trop jeune en l’état, mais prometteur. B+.

La Mordorée – CdP rouge 1997 : robe tuilée, nez sur le kirsch, le sous-bois, fruits noirs. Bouche assez fine, fraîche, sur le tertiaire, mentholée. Je l’avais trouvé plus fruité il y a deux ans, mais le palais commence à fatiguer. TB-.

Les offs :

Famille Durand – Val de Loire L’absolue 1e trie 2005 : (bt de 50cl, avec très peu d’indications) robe or pâle, beaucoup de coing et d’ananas au nez, on reconnait vite le chenin, bouche épaisse, bien équilibrée par une belle acidité, beaucoup de fruit (surtout du coing), très gourmand, et très digeste. TB.

Eiswein Rheinhessen 2005 mis en bouteille par Peter Mertes : bouchonné, pas une grande fraîcheur en bouche.

Guiraud – Sauternes 2001 : or profond, nez très marqué par le safran, la nougatine, abricot, ananas, coco ?, en bouche beaucoup de safran aussi, très épais, un peu d’acidité à l’attaque mais qui disparaît vite, le vin devient vite lourd. Bonne longueur, mais finale un peu lourde et vite écœurante. A revoir dans quelques années peut-être, mais en l’état je préfère 2002. B+.

 

17 septembre 2015

Didier Chaffardon (Saint-Jean-des-Mauvrets) **

Didier Chaffardon - L'indolent 2010 Vin de France : (sans souffre) robe dorée, nez expressif, un peu de pommes blettes, miel, noisette et agrumes dans le fond, prometteur. La bouche est vive, probablement une dizaine de grammes de sucres résiduels, on retrouve les arômes du nez mais malheureusement beaucoup d'alcool aussi. Finale assez longue avec de la matière mais même après 24h d'ouverture, l'alcool reste trop présent. A revoir dans quelques années peut-être. Note : 14/20.

chaffardon l'indolent

  

13 septembre 2015

Alain Burguet (Gevrey-Chambertin) ***

Alain Burguet - Gevrey-Chambertin Mes favorites 2001 : robe assez foncée pour du pinot, qui tire sur le tuilé, nez très marqué tertiaire avec beaucoup de cuir, de musc et de notes animales, du fruit noir derrière, boisé complètement intégré. La bouche est mieux équilibrée, avec encore pas mal de fruit (kirsch, cerise noire) pour contrebalancer les arômes tertiaires, une bonne matière, des tannins bien fondus. Assez bonne longueur, le vin en a encore sous la pédale. Très bon village. Note : 16,5/20.

burguet 2001 gevrey

 

 

BOURGOGNECuvée Les Pince VinRouge2020 : couleur noire, nez réduit, bouche pas très propre, réduction végétale.

GEVREY-CHAMBERTINCuvée SymphonieRouge2020 : un côté oxydé et végétal.

GEVREY-CHAMBERTINCuvée Mes FavoritesRouge2020 : là aussi un peu nature pas très propre. Moyen.

 

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13 septembre 2015

Lacroix (Montigny-sous-châtillon) ***

Lacroix - Champagne 2008 : couleur paille, nez expressif, très fruité, un peu exotique, ananas, coing, pomme, un peu de noisette dans le fond. La bouche est dans le même registre, beaucoup de fruits, un peu plus confits en se réchauffant, bulle assez fine. Finale de longueur moyenne, manquant peut-être d'un peu de tension. Bon champagne, excellent rapport q/p à un peu moins de 20€. Note : 16,5/20.

lacroix champagne 2008

 

12 septembre 2015

Les Cailloux - André Brunel (Châteauneuf-du-pape) ***

Les Cailloux, André Brunel - Châteauneuf du Pape Les Cailloux 2006 : (grenache + mourvèdre, syrah, cinsault) robe assez claire pour la région, beau nez encore jeune, sur le fruit, fraise écrasée, cassis, prune, épices et pas mal de chocolat. La bouche est sur le fruit aussi, pas très tannique mais malheureusement alcooleuse, même servi frais. C'est un peu mieux avec quelques heures d'ouverture mais ça reste toujours trop alcooleux pour prendre du plaisir. Le style paraissait pourtant assez fin et peu extrait. Assez bonne longueur. Déception sur cette bouteille au final, à revoir dans quelques années peut-être. Note : 14/20.

les cailloux 2006

 

Brunel (Les Cailloux) - Chateauneuf-du-pape rouge 2001 : nez assez chaud, évolué, quelques notes en commun avec le vin précédent. La bouche est quand même plus fraîche, c'est un peu mieux mais ça manque de tension pour moi. B-.

 

12 septembre 2015

Pascal Cotat (Sancerre) ****

Pascal Cotat - Sancerre La grande côte 2007 : (sols de "terres blanches" argilo-calcaires, bouteille ouverte 24h à l'avance) Couleur très pâle, le nez est très expressif, la pierre-à-fusil est omniprésente, difficile de sentir autre chose derrière. La bouche est puissante, massive, tendue, très minérale, austère, un peu moins marquée par la pierre-à-fusil que le nez, très léger côté herbacé, un peu de citron. Finale très longue, avec un peu plus de citron et de miel en se réchauffant. Très bon vin, qui mériterait d'être attendu encore quelques années. Note : 17,5/20. Regoûté quelques années après, moins de pierre-à-fusil, un peu plus gras, à point, toujours aussi bon.

cotat 2007

 

Pascal Cotat - Vin de France rosé Chavignol 2018 : Couleur rose bonbon, nez agréable de fraise et framboise légèrement sucrées, semble un peu vineux. Bouche gourmande, fruitée, pointe de sucrosité, acidité plutôt basse, à boire bien frais pour compenser, finale courte. B.

 

12 septembre 2015

André Kientzler (Ribeauvillé) ****

André Kientzler – Alsace GC Geisberg riesling 2007 : (sols calcaires + grès) robe très claire, nez moyennement expressif même après une demi-journée d'ouverture, sur le pétrole, le citron, le pamplemousse, assez classique mais encore un peu jeune. La bouche est sublime, très sèche, minérale, tendue, avec beaucoup de matière, de la puissance, sur les arômes du nez. Finale très longue, avec un peu plus de citron confit. Déjà excellent en l'état, avec encore un gros potentiel de garde. Note : 17,5/20.

kientzler geisberg 2007

 

Kientzler - Muscat Grand cru Kirchberg de Ribeauvillé 2012 : nez sur la rose, le raisin blanc, bouche plus décevante, très paic citron. B-.

 

 

 

Kientzler (14ha en conversion. Quasiment que des cuves désormais)

A bout de soufre assemblage 2019 : (muscat, pg, sylvaner) souris, problème de sample.

Riesling Muhlforst 2019 : (sur Hunawihr, marnes, climat chaud dans une cuvette) jeunes vignes puissant, assez long et salin, pas très fruité, un peu fermé en l’état, bon potentiel de garde. B+.

Kirchberg de Ribeauvillé riesling 2019 : (marno-gréseux, environ 350m altitude, ciselé) fond minéral, élégant, ciselé, belle finale saline. Un style plus oxygéné que réducteur, avec du brioché, du volume. TB.

Geisberg riesling 2018 : (calcaire, grès, très caillouteux, en terrasse) moins d’acidité, un peu plus d’amertume, souffre un peu du millésime faible, minéral et épais à la fois. TB-.

 

8 septembre 2015

Jo Pithon (St-Lambert-du-Lattay) *****

Jo Pithon - Coteaux du Layon Saint-Aubin "Clos des Bois" 1997 : (100% chenin, 110gr SR/L) le bouchon s'effrite à l'ouverture, le vin a dû être carafé mais sans soucis particuliers, magnifique robe ambrée, nez expressif sur le miel, l'abricot sec, l'orange confite, le raisin de Corinthe, quelques épices (cannelle ?). Bouche sur la même aromatique, épaisse mais pas trop, avec une bonne acidité et une très légère amertume. Bonne longueur, mais j'aurais aimé encore un peu plus d'acidité en finale pour que ce soit parfait. Excellent liquoreux, bien aidé par une quinzaine d'années de bouteille et un grand millésime. Quel dommage que le domaine n'existe plus (sous cette forme en tout cas). Une seconde bouteille se goûtait encore mieux avec un petit supplément d'acidité. Note : 18/20.

P1050475

 

Jo Pithon - Coteaux du Layon St Lambert Clos des Bonnes Blanches Ambroisie 1996 : On continue sur du très haut niveau, couleur ambre foncé, nez sur la pâte de coing, un peu de caramel, figues, abricot confit... Bouche sirupeuse, avec une belle acidité. Encore un très grand Layon des belles années. TB+.

 

Coteaux du Layon 2006 : couleur ambre clair, nez de pâte de coing et abricot, pointe de girofle. Bouche concentrée mais bien équilibrée par l'acidité, digeste, pâte de coing, fruits confits, finale avec une amertume et du clou de girofle un peu gênante pour chipoter. TB-.

 

5 septembre 2015

Dugat-Py (Gevrey-Chambertin) *****

Bernard Dugat-Py, aidé de son fils Loïc, produit les vins les plus colorés, les plus puissants et les plus tanniques de Bourgogne, avec ceux de Confuron-Cotetidot probablement. Il faut les attendre longtemps pour en profiter. Mais après quelques années, voire quelques décennies, l'énorme travail à la vigne se sent dans la concentration. Les vins sont majoritairement en grappes entières, sur le cuir, la ronce, les épices... Amateurs de petits fruits rouges acidulés, passez votre chemin...

 

 

Dugat-Py - Bourgogne 2009 : couleur assez sombre, à l'ouverture comme prévu le vin est très discret, le lendemain le nez est intéressant, sur les fruits noirs, un peu de ronces, de graphite et un côté mentholé. La bouche est vive en attaque, fraîche, mais encore assez austère, peu de fruits, ça manque de gourmandise, on ne reconnaît pas le millésime. Le vin a quand même une bonne matière et des tannins de bonne qualité. Finale de longueur moyenne, légèrement alcooleuse. Cette bouteille confirme que les vins de Dugat-Py doivent être attendus, même le simple bourgogne. Note : 14,5/20.

rbourgogne 2009

 

Dugat-Py - Bourgogne rouge "Halinard" 2013 : Robe rubis, nez très fruité, plein de fraise, de cerise, une pointe végétale noble, un trait fumé aussi. Bouche tendue, pleine de fruits, avec une grosse matière, peu de tannins, à la fois complexe et gourmand, même la longueur est au rendez-vous avec une finale salivante, toujours fruitée. Impressionnant pour un générique. Note : 17/20.

 

Dugat-Py - Gevrey-Chambertin coeur de roy 2005 : couleur noir, nez truffe, cacao, cuir, bouche avec pas mal de tannins encore, serrée, tendue sur les arômes du nez. A attendre encore pour la structure tannique même si l'aromatique est déjà évoluée. Un style à part. TB-.

 

Pommard La Levrière 2005 : pas de surprise, bien dans le style du domaine très noir, très cuir, encore serré, jeune. Noble mais à attendre. TB-.

 

Dugat-Py, Gevrey Coeur de Roy 2002 : couleur sombre, trouble, un peu évoluée, nez fruits noirs, cuir, sous-bois, noble, racé. Bouche encore jeune, avec de l'énergie, des tannins encore présents, jeune, tendue, racée. TB+.

 

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