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Whisky Wine N' Beer
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23 janvier 2018

Marché aux vins d'Ampuis 2014 2018 et 2020

Dégustation difficile, peu de coups de coeur. Même le lundi, beaucoup trop de monde pour goûter dans de bonnes conditions et de nombreuses cuvées épuisées. J'ai trouvé pas mal de Condrieu plus mous que d'habitude mais j'attribue en grande partie cela à des températures de service trop élevées. En rouge certains 2015 se sont refermés et paraissent un peu durs, les 2016 sont plus frais mais certains ne sont pas tout à fait remis de la mise en bouteille récente. Les commentaires seront à prendre avec des pincettes, comme toujours sur salon, mais peut-être encore plus ici. Il faut ajouter à cela que de nombreux producteurs ont modernisé leur style dans le Nord de la Vallée à mon grand regret...

 

  

Gérin (en off)

Champine blanc 2016 : petit viognier en cuves, vif, fruité, assez simple, fait le job. B+.

Condrieu La Loye 2016 : viognier bien plus gras, boisé, vanillé, fenouil, manque de tension. B.

Condrieu Les Eguets 2016 : encore un peu plus gras que le précédent, boisé aussi, mais un peu plus tendu derrière. B+.

Champine rouge 2016 : syrah fraîche, plus fine que sur 2015, beau fruité, quelques tannins en finale,simple mais bien fait, comme le blanc. B+.

St Joseph 2016 : fruits noirs un peu sucrés, gourmand, assez frais, finit sur des tannins encore un peu serrés. Bon potentiel. B+.

Côte Rôtie Champin 2016 : très boisé, vanillé, sur le caramel, pas de fruit. Moyen.

Viallière 2016 : boisé très marqué aussi, mais plus de tension, un peu de fruit quand même, tannins un peu durs sur la finale en l’état. B.

Landonne 2016 : boisé présent mais différent, plus brioché et moins vanillé, bouche fine, belle matière, tannins déjà soyeux, bien fait, dans un style très moderne. TB-.

Grandes places 2016 : même type d’élevage, plus tannique et serré en l’état que Landonne, mais plus de frâicheur, plus droit, et plus long. TB.

 

Combier (en off)

Crozes cuvée L 2016 : un peu de réduction, pas en place, un peu vert. Moyen.

Crozes 2016 : style plus tendu et frais que 2015, un peu moins marqué tapenade, boisé encore un peu présent, belle matière. TB-.

Crozes Cap Nord 2016 : moins marqué tapenade que le précédent, plus fruits noirs, plus tendu, un peu plus boisé aussi. TB-.

Clos des Grives 2016 : (en bt mais pas encore commercialisé) belle fraîcheur, superbe matière, tannins déjà soyeux, élevage déjà bien absorbé, très prometteur. TB+.

 

Château Revelette (en off)

Grand blanc 2015 : (70% chardonnay, ugni, rolle, sauvignon) nez légèrement brioché, fruité, agrumes, poire, fenouil, bouche très tendue, avec un beau volume, très longue. S’annonce grand. TB+.

Cuvée classique rouge 2016 : (syrah, CS, grenache, carignan) très fruité, marqué syrah au départ, finit sur un côté un peu plus sec, plus typé cabernet. B+.

PUR Carignan 2016 : belle pureté de fruits noirs, cacao, plein de fraîcheur, tout en tension et en fruit. TB.

PUR Grenache 2016 : on retrouve la fraîcheur, mais l’aromatique est brouillonne, un peu verte, sur l’amande. B-.

Grand rouge 2015 : (syrah, CS, grenache, pinot noir) robe sombre, plein de fruits noirs, fraîcheur et tension, élevage déjà bien intégré, finale encore tannique en l’état mais s’annonce très grand aussi. TB+.

 

Vins de Vienne (au bistrot Serine)

Taburnum 2016 : (100% viognier) Gras, vanillé, élevage un peu trop marqué en l’état, un peu de vivacité en attaque mais finit un peu trop court. B+.

 

François Villard

IGP Contours de Deponcins 2016 : viognier assez gras, dans l’esprit d’un Condrieu, fruité, anisé, manque un poil de tension. B+.

Condrieu Terrasses du Palat 2016 : très beau Condrieu, comme souvent un des plus tendus, le viognier fait le reste avec son fruité naturel et sa texture. TB+.

Condrieu Grand vallon 2016 : boisé plus marqué, le vin est plus lourd, un peu mou par rapport au précédent même si ça reste bon. B+.

 

PJ Villa

IGP Primavera 2016 (viognier) : simple, fruité, vif, assez frais, un peu court. B+.

St Joseph blanc Saut de l’ange 2016 : très floral, mais un peu mou. B-.

Condrieu Jardins suspendus 2016 : fruité, exotique, très floral, manque de tension, pas une grosse différence avec l’IGP. B+.

St Joseph rouge préface 2016 : simple, très fruité, facile, bien fait. B+.

St Joseph Tildé 2016 : (prélevé sur fût) difficile à goûter, très toasté en l’état. B-.

Côte Rôtie Carmina 2016 : très beau jus avec de la fraîcheur, de l’olive, de la violette, du poivre, assez fin. TB+.

Côte Rôtie Fongeant 2016 : plus de matière, boisé plus marqué, tannins plus durs, moins frais, à attendre longtemps. TB-.

 

Alain Voge

Cornas Les Chailles 2015 : très beau fruité, toujours ce style frais et tendu du domaine, avec une belle longueur, tannins de qualité mais peut-être encore trop présents sur la finale pour être bu de suite. TB.

 

Semaska

Condrieu Lys d’Or 2016 : beau viognier, plein de fruit, exotique, pas trop lourd, belle tension derrière. TB.

 

Duclaux

Condrieu Les caillets 2016 : légèrement toasté, bouche fruitée, pas très longue. B.

Côte Rôtie La Chana 2015 : un peu toasté, fruité, manque de fraîcheur par rapport aux deux suivants. B.

La Germine 2015 : plus de fruit, élevage très bien intégré, tannins encore un peu serrés. Bon potentiel. TB.

Maison rouge 2015 : plus épicé, plus floral, très belle matière, tannins soyeux, frais et très long. Peut-être la meilleure Côte-Rôtie du salon. TB+.

Côte-Rôtie Chana 2017 : un poil réduit, très léger, pas grand-chose dans le verre, mais il soufre peut-être de l’ordre de dégust. B-.

Côte-Rôtie Germine 2017 : fait très léger, impression de sentir le viognier avec des notes de pêche, très facile, même un peu trop. B.

Côte-Rôtie Maison rouge 2017 : comme souvent chez Duclaux je trouve, on franchit un vrai cap en passant sur Maison rouge, c’est fin, plutôt long et minéral, avec de la rose, des fruits rouges. Je l’avais encore mieux goûté sur 2015, mais ça reste très bon. TB+.

 

Faurie

Hermitage rouge 2016 (Bessard) : assez fin, beaucoup de fruits rouges, frais, manque un poil de longueur par rapport à Maison rouge de Duclaux goûté juste avant. Mais il fait partie des meilleurs du salon. TB.

Hermitage Greffieux Bessards 2018 : (mis en bt en novembre) Vin tout juste embouteillé, encore sur le côté fermentaire, lactique, difficile à juger en l’état. Les notes de crème de cassis que je n’avais encore jamais croisées chez Faurie semble caractériser un millésime bien solaire, les tannins sont très ronds, presque une pointe de sucrosité. A regoûter dans quelques mois.

Hermitage Bessards Méal 2018 : idem.

(Faurie - Hermitage 2019 (greffieux bessards) : Couleur noire, intense. Nez très violette, poivre, lard, vanille, sent la syrah à plein nez. Bouche massive, trop jeune, étonnamment très boisée vanillée pour le domaine. A regoûter dans 20ans. B-.)

 

Pichat

Condrieu La caille 2017 (sur fût) : fruité, ample, un peu mou. B.

 

Bonnefond P. et C.

Condrieu Côte chatillon 2017 (sur fût) : encore sur le côté fermentaire, fruits verts, à peine sucré, mais grosse tension derrière qui l’annonce prometteur. TB.

cote ch

 

Chambeyron

Condrieu Vernon 2016 : semble très dilué, très court. Moyen.

Côtes du Rhône syrah 2016 : beaucoup de fruits rouges, un côté sanguin, léger, facile, bien fait. B+.

Côte Rôtie Chavarine 2016 : léger, frais, fruité, pas une grosse différence avec le précédent. B+.

 

JM Stephan

Cote Rôtie 2016 : (sans sulfites) beau fruité, pur, frais, pas de bretts cette année, mais un peu trop végétale. B.

Tupin 2015 : (sans sulfites) nez légèrement vernis, bouche fraîche, tendue, mais tannins durs en finale. B.

 

Jamet

Côte Rôtie Fructus voluptas 2016 : vin plein de fruit, tannins très fins, belle fraîcheur, facile à boire, avec une finale légèrement poivrée de bonne longueur. TB.

 

Gangloff

Condrieu 2016 : nez encore un peu marqué par un élevage grillé, très belle bouche grasse, fruitée, minérale dans le fond, belle longueur. TB.

Côte Rôtie Barbarine 2015 : nez encore plus toasté que le Condrieu, belle matière en bouche, fruits noirs, un côté à peine animal/sanguin, finale serrée en l’état. Un peu jeune mais bon potentiel si le bois s’intègre. Je ne connais que le 2011 qui était plus fin, moins solaire bien sûr. TB-.

 

Saint-Joseph Rg 2017 : un peu fou-fou, style opulent et très démonstratif de Gangloff, mais il a ce qu’il faut d’acidité dans le fond pour garder l’équilibre et au final on se régale bien. TB+.

Côte-Rôtie Barbarine 2017 : couleur bien noire, plus puissant que le St-Joseph, assez mûr, tannins encore très présents, un peu brutal, à attendre pas mal d’années mais ça sera sûrement excellent dans 10ans. TB.

(Condrieu 2009 : très fatigué, lourd, pas d'acidité, notes oxydées en finale. Moyen.

ganglof

 

Domaine du Tunnel (S. Robert)

St Joseph 2016 : fin, léger, plein de fruits, un peu sucré, gourmand, manque un peu de minéralité. B+.

Cornas 2016 : comme le précédent, très gourmand, facile, tannins lissés par le bois, bien maîtrisé dans un style plus moderne, plus flatteur mais moins en longueur que les Cornas de Voge. TB-.

 

Levet

Côte Rôtie Améthyste 2016 : belle matière, tannins fins, frais, fruité, légèrement poivré, un côté lardé/fumé. Belle découverte. TB.

Côte-Rôtie Améthyste 2017 : vin très sombre, très chaleureux et confit. B-.

 

Côte-Rôtie Maestria 2017 : idem. Dommage, je m’étais régalé avec les 2016 de ce domaine. B-.

 

 

C. Billon

Condrieu Les Matisses 2016 : nez exotique, exubérant, sur le sureau, finit très court. B-.

 

A. François

Condrieu Maladière 2016 : nez exubérant, très anisé, vite écœurant, un peu dilué en plus. Moyen.

 

S. Ogier

Condrieu Combe de Malleval 2016 : fruité, gourmand, un peu sucré, mais finit court. B+.

St Joseph Le Passage 2015 : un côté fruits rouges confiturés, facile, gourmand. B+.

Côte-Rôtie Mon village 2015 : même côté un peu sucré, facile, plus de puissance. B+.

Côte-Rôtie Réserve 2013 : enfin prêt après une période de fermeture soi-disant, c’est en effet plus fin et frais que les 2015, plus tendu, élevage discret, plus de longueur. TB.

(Condrieu les VV de Jacques Vernay 2014 : couleur dorée, nez un peu fermé, sans surprise abricot, pêche. Bouche avec beaucoup de gras, très belle texture huileuse, beaucoup de fruit, encore jeune, pas trop lourd, même s'il n'a pas l'acidité des meilleures cuvée de Vernon/Chaillées de l'enfer. TB.)

 

L. Chèze

Condrieu Pagus Luminis 2016 : superbe Condrieu, très fruité, exotique, ample, mais il a ce qu’il faut d’acidité derrière pour équilibrer le tout. TB+.

Condrieu Brèze 2016 : comme toujours plus gras, plus ample que Pagus, à peine vanillé, lui aussi a cette belle acidité derrière. TB+.

St Joseph Ro-Rée 2016 : le bois est plus marqué que sur les blancs, vanillé, assez court. B-.

St Joseph Caroline 2016 : à peine moins de bois et plus de fruit, style quand même trop moderne pour moi. B.

Côte-Rôtie Bellissima 2015 : boisé, assez chaud et puissant, finit court, manque de fraîcheur évident. B-.

cheze

 

Cuilleron

Condrieu Les Eyguets 2016 : (environ 110gr SR) Nez très papaye, goyave, bouche aussi avec du miel en plus, très gourmande, manque un peu d’acidité pour équilibrer tout ça. B+.

 

 

 

Ampuis 2014

Quelques impressions générales : 2012 semble être un très bon millésime sur Condrieu, nettement supérieur à 2011 bien plus léger donnant des vins souvent moins complexes et moins longs ou alors trop lours pour les producteurs qui ont forcé sur l'élevage. 2013 s'annonce difficile d'après les premiers échos, petites récoltes et probablement pas une qualité exceptionnelle. En rouge 2011 est assez frais, fruité, mais manque de matière et de longueur par rapport à 2010, les vins seront vite prêts à boire et permettront de patienter en attendant les 2010.

Les vins dégustés (notes à prendre avec précaution comme sur tous les salons, des fonds de verre, beaucoup de vins dans la journée, des bouteilles ouvertes depuis plus ou moins longtemps, des écarts de température, des notes prises rapidement....) :

ampuis

 

P. et C. Bonnefond ***

Condrieu Côte Chatillon 2012 : nez expressif, classique, plus fruité que le précédent, très gras, assez fin, moins puissant que La Chambée, bonne acidité et bonne longueur. TB (+- 17-17,5/20).

 

Faury **

Condrieu Tradition 2012 : nez fermé, bouche correcte, mais manque de longueur et d'acidité. B-.

Condrieu La Berne 2012 : nez fermé, un peu plus puissant que le précédent, très gras, un peu plus long. Un peu mieux. B+.

(Faury – Condrieu 2018 : très aromatique, classique, peu d’acidité. B-.)

faury

 

Niero ***

Condrieu "Ravines" 2012 : nez très fruité (pêche, abricot), bouche assez vive, pas très grasse par rapport à tous les précédents, fraîche, très sympa, très fruité, mais un peu court, plus ce qu'on attend d'un bon Côtes du Rhône que d'un Condrieu. TB- (+- 16,5/20).

Condrieu Chéry 2012 : beaucoup plus gras, vif là aussi, un peu plus minéral, plus long et plus complexe, assez frais. TB. (+- 17-17,5/20).

Condrieu Héritage 2011 : bonne acidité mais très boisé. B-.

niero

 

Gangloff ****

Condrieu 2012 : nez moyennement expressif, bouche très fruitée, abricot, pêche, légères notes exotiques, très grasse, grosse matière, avec une belle acidité qui l'empêche de tomber dans la lourdeur. Très long. Excellent si l'on aime ce style de Condrieu bien épais. TB+ (+-18/20).

Cote Rôtie Barbarine 2011 : très fruité, un côté un peu confit, voire fruits cuits, cerise, un peu épicé, très fin, belle acidité, frais et fruité. TB (+- 17-17,5/20).

 

Pichon **

Condrieu 2012 : très floral, gras, un peu court, manque de fruit, acidité correcte. B+.

Condrieu Caresse 2012 : très gras, très floral, un peu de bois, manque d'acidité. B-.

(St Joseph 2019 : très confituré. B-)

Christophe Pichon - Côte Rôtie La comtesse en côte blonde ? : style un peu lisse, avec une finale encore un peu vanillée. B.)

pichon bis

 

Bonserine **

Condrieu 2012 : nez assez bizarre, toasté ?, très désagréable, mieux en bouche, assez vif et frais. B.

Bonserine – Côte-Rôtie 2009 (en off) : vin standardisé, fruits noirs, léger boisé/vanillé, tannins bien arrondis, mais manque de finesse, de longueur et de fraîcheur pour une Côte Rôtie. B-.

bonserine

 

 M. & S. Ogier ***

Condrieu Combe de Malleval 2012 : couleur pâle pour lui aussi, très fruité, beaucoup de violette, très expressif, gras, opulent, avec de la pêche et un léger côté exotique. Un style proche de Gangloff, peut-être encore plus démonstratif. Mais alors que Gangloff arrivait à ne pas tomber dans la lourdeur, ici ce n'est pas le cas (mais je commence peut-être à fatiguer). La première gorgée est superbe, mais j'ai peur qu'il devienne vite écoeurant. Très bien dans son style en tout cas. TB-/TB (+- 17/20).

condrieu ogier

 

S. Montez - Domaine du Monteillet ***

Condrieu Les grandes chailles 2012 : vif, aromatique classique fruitée et florale, belle acidité, un peu minéral, long, pas très complxe peut-être. TB (+- 17-17,5/20).

Condrieu Chanson 2011 : bonne acidité, un côté brioché, fruits secs en bouche, me fait plus penser à un CdP blanc qu'à un Condrieu, un peu de bois. Pas mal mais pas mon style. TB-.

St Jo rouge "Cuvée du Papy" 2011 : beaucoup de fruits, pas mal de fruits rouges, tanins bien présents mais fins, frais et fruité, bonne longueur. TB-.

(St Joseph blanc 2018 : très gras, vanillé, fruits mûrs, abricot qui pourrait faire penser à un Condrieu, style opulent, manque de tension. B+).

montez

 

B. Burgaud **

Côte Rôtie 2012 : couleur plus noire que Jamet, Montez voire Gangloff, nez assez fermé, bouche pas très expressive non plus, pas encore prêt. B.

 

Jasmin ****

Côte Rôtie 2011 : couleur assez sombre, très fruité, croquant, pas une grosse matière, un style tout en finesse, très bien dans son style. TB (+- 17-17,5/20).

Jasmin (bus en 2019)   L’IGP rouge La Chevalière 2017 est fruitée, croquante, la Côte-Rotie Giroflarie 2016 une petite bombe toute en fraîcheur et en élégance, Oléa 2016 (prélevé sur fût) encore très marqué par l’élevage en l’état.

jasmin

 

Jean-Michel Stephan **

Côte Rôtie 2012 : nez plein de bretts, bouche un peu perlante. Vraiment pas terrible, je m'arrête là pour Stéphan. Moyen.

 

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